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 say you won't let go / wassie

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Invité a posté ce message Lun 13 Mai 2019 - 22:01 #

D’où vient cette panique cuisante que je ne parviens pas à combattre ? Depuis gamin je sais de quelle manière enfouir les émotions dont je ne veux pas. Je suis doué pour ça, pour camoufler ce que je ressens, jouer un rôle et à tout prix cacher la vérité. C’est ce qui fait que j’ai toujours été excellent dans mon travail, que me mettre dans la peau d’un personnage se fait en un claquement de doigts. Pas là. Je suis touché au plus profond de mon être. Mon cœur était protégé par des murs de pierre sui se sont effondrés petit à petit grâce à elle, le laissant totalement à découvert. Maintenant il est lacéré, brisé de la voir aussi paniquée et détruite. Ça me ronge de l’intérieur et me rend complètement de fou. J’aimerai être capable d’apaiser ses craintes, de l’aider à se sentir mieux, malheureusement je sais être le fautif dans cette histoire. Si je n’avais pas eu la trouille, si je ne l’avais pas abandonné le jour de la naissance de Peter, rien de tout ça n’aurait eu lieu. Elle ne serait pas en train de se débattre contre ses propres démons, probablement contre le soutien que je tente de lui offrir en vain. Si je n’avais pas merdé, elle ne ressentirait pas le besoin de me repousser. Et moi je ne me sentirais pas vide à l’intérieur. Parce que c’est bien ça que je ressens : un vide immense. Provoqué par la peur qu’elle m’abandonne, qu’elle ne soit plus capable de m’accepter dans sa vie parce qu’incapable de pardonner mon erreur, je ne ressens plus rien hormis une panique jamais ressenti jusqu’à aujourd’hui. Ça me fait mal, putain ! Ça me fait terriblement mal ! Supplier, ce n’est pas dans mon caractère. Je suis bien trop fier pour ça. Pour elle, en revanche, je pourrais aller jusqu’à supplier Dieu si ça m’assure qu’elle ne m’abandonne pas.

Des proches, j’en ai perdu, à commencer par Thomas. J’ai souffert tout en gardant la tête haute mais là … j’en serais tout bonnement incapable. Il faut qu’elle me pardonne, autrement je vais me noyer et ne rien tenter pour me sauver. La perdre serait perdre une partie de mon âme, cette partie qu’elle m’a rendu il y a quasiment un an maintenant. Merde, mais quand est-ce qu’elle m’a ensorcelé de la sorte ? Elle me tient par les couilles et, très sincèrement, je n’arrive même pas à m’en plaindre. Ce sont ses mains qui cherchent les miennes qui parviennent à me sortir un instant de ma panique dévorante. Mon regard embué se pose sur le sien. C’est pratiquement le reflet du mien : rouge et brillant à cause des larmes. Deux êtres dévastés par la vie mais qui se tiennent l’un sur l’autre pour rester debout. Voilà ce que nous sommes. « Je t’ai déjà pardonné, Wyatt. » Mes yeux se baissent et je sens sa main qui se pose avec la mienne au niveau de son cœur. Je les fixe, incapable de regarder plus longtemps la destruction que j’ai causée en elle. « T’es ici à jamais. Si j’ose t’abandonner, je perds une partie de moi-même. » Ma main reste sur sa poitrine, abandonnée par celle de Cassie alors que je relève timidement les yeux vers elle, la regarde désigner sa tête du doigt. « C’est ici que j’arrive pas à oublier ce que j’ai vécu. Ce n’est pas toi que je fuis, mon amour, c’est …Je voulais pas mourir, Wyatt. Je voulais pas … » Bordel de putain de merde ! Mais qu’est-ce que t’as foutu, Farrell ? Comment as-tu pu oser briser quelque chose d’aussi précieux ? Mâchoire serrée, l’entendre sangloter me brise le cœur – plus qu’il ne l’est déjà si c’est possible.

Sa tête contre mon torse, je passe mes bras autour de ses épaules, la serre contre moi comme si ma vie en dépendait. « Je t’aurais jamais laissé mourir, Cassandra. Jamais. » Je souffle à son oreille, ma voix déformée par un putain de sanglot. « J’aurais remué ciel et terre pour qu’ils te sauvent … merde, j’aurais vendu mon âme au diable, je l’aurais échangé contre la tienne si c’était possible mais jamais, jamais je te laisserai partir. » Je sais que je n’aurais eu aucun pouvoir en réalité mais il existe des miracles, des choses qu’on ne s’explique pas et j’aurais compté dessus. Je sais aussi qu’avec ma présence ou non, l’accouchement se serait compliqué. Les médecins me l’ont répété tellement souvent mais ça n’est jamais entré ma tête, pas même maintenant. « Je suis tellement désolé. » Que je répète une énième fois en la berçant tendrement contre moi, comme je pourrais le faire avec notre fils pour calmer ses pleurs. Elle m’a offert le plus beau cadeau et j’ai failli la perdre en même temps. Mes lèvres se déposent contre sa tempe. Je refuse de la lâcher. J’ai dit ce que j’avais à dire et si je peux le lui répéter un million de fois, je ne le fais pas. Je ne peux pas la perdre. J’ai peur de la perdre et ça me fout une trouille pas possible. Mes sentiments, mon amour pour elle, je pensais avoir accepté depuis un moment mais là je me prends en pleine gueule la puissance de ce que je ressens pour elle. « Je t’abandonnerai plus … plus jamais ou je jure devant Dieu que je m’en relèverai pas. » Parce que je l’aime comme ça cette femme. Elle ne m’a pas seulement volé mon cœur, elle m’a volé mon âme … entièrement.
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Invité a posté ce message Jeu 16 Mai 2019 - 21:25 #

SAY YOU WON'T LET GO
And I swear that everyday'll get better
You make me feel this way somehow

Ce sanglot provient du plus profond de mes entrailles. Je n’ai pas été comme ça depuis longtemps – ça remonte à la mort de ma mère. A ce fameux soir où on nous a appelés en catastrophe parce que pour les médecins, elle ne passerait pas la nuit. On avait foncé vers elle, à une vive allure, et avions passé ses derniers souffles avec elle. Malgré toute la tristesse qui avait envahi mon corps, la petite gamine de 12 ans que j’étais avait gardé la tête haute pour son père, pour ses frangins. Mais une fois seule dans mon lit, j’avais fait une crise d’angoisse si intense qu’Ava qui était venu nous soutenir avait fini par dormir à mes côtés. Je ressens ce même trou béant dans ma poitrine – comme si ce jour-là, durant l’accouchement, en plus de mettre au monde Peter, j’avais perdu une partie de moi-même. J’avais frôlé le monde des morts en si peu de temps, sans personne pour me ramener dans cette lumière, et ce traumatisme est encore tapi en moi. Ce soir, je prouve encore que je ne l’ai pas surmonté. Est-ce que j’arriverai à le faire ? Avec le temps, oui. Mais c’est trop tôt. J’aurai bien aimé faire plaisir à l’homme que j’aime, j’aurai aimé nous retrouver pleinement, effacer ces mauvais souvenirs, passer à autre chose, mais j’en suis incapable. « Je t’aurais jamais laissé mourir, Cassandra. Jamais » Mes yeux clos, contre son torse, continuent d’alimenter ces fontaines de larmes qui viennent s’écraser sur son t-shirt. « J’aurais remué ciel et terre pour qu’ils te sauvent…merde j’aurais vendu mon âme au diable, je l’aurais échangé contre la tienne si c’était possible mais jamais, jamais je te laisserai partir. » « Mais tu l’as fait » C’est un murmure, inaudible, qui est sorti plus vite que je ne le réalise. Mon inconscience prend le dessus face à cette crise, laissant ma bouche exprimer mes sombres pensées sans filtres. Le blesser n’est pas mon intention. Il a déjà assez souffert dans sa vie pour en rajouter une couche, mais ma tête n’arrive pas à oublier qu’il l’a fait. Il m’a abandonné dans cette merde. Il m’a laissé partir ne serait-ce que quelques instants. Il était arrivé trop tard, m’avait-on dit. Mais que ce serait-il passé si j’avais vraiment péri ce jour-là ? Il n’aurait pas pu remuer ciel et terre. Il n’aurait pas pu échanger son âme contre la mienne. Non, il avait juste gaspillé ses derniers instants, à cause d’une panique non justifiée. « Je suis tellement désolé. » Hélas, je le crois. Mon cœur, ma tête…mon corps entier vibre à ses excuses encore sincère. Je peux le sentir du fond de ses entrailles, il est sincèrement désolé. Mais ça ne m’enlève pas cette agonie intérieure qui me détruit encore, ça ne m’enlève cette peur qu’un jour, il pourrait le refaire à nouveau. Tout est en parfaite contradiction chez moi, et m’épuise sans cesse. La guerre fait rage, et je suis en plein milieu. « Je t’abandonnerai plus…plus jamais ou je jure devant Dieu que je m’en relèverai pas. » Mes mains qui agrippaient son t-shirt glissent le long des flancs et viennent s’implanter dans son dos. Mon étreinte resserrée, je tente de me calmer, puisant dans sa force pour me ramener à la réalité et à cette Cassie que j’aimerai pouvoir retrouver. J’entends parfaitement les battements de son cœur qui tapent fort dans sa poitrine. Ils sont irréguliers aussi, mais finissent par trouver un rythme normal, m'obligeant à me caler dessus comme bonne fréquence. Progressivement mes sanglots cessent, seuls quelques hoquets viennent trahir ma détresse passée. Ils sont remplacés par des frissons qui continuent d’affluer dans tout mon corps, malgré le plaid qu’il m’a déposé sur le corps. Le froid du carrelage s’infiltre via mon petit cul posé dessus, me faisant encore claquer des dents. Il doit le sentir puisqu’il finit par bouger, me forçant à desserrer mon étreinte. D’abord à genoux, ses bras m’enveloppant, il me soulève à l’aise et se met debout. Je m’accroche à son corps, comme une pauvre sangsue. Le lit rejoint, j’ouvre l’immense couette et il me glisse dedans, referme rapidement la couette, pose le plaid sur ma silhouette et enlève définitivement ses quelques vêtements. Dans la seconde qui suit, il se glisse à l’intérieur et s’installe dans mon dos, ses bras se refermant avec prise. Je laisse mes mains glisser le long de ses avant-bras pour venir resserrer son étreinte. Sa tête se cale derrière la mienne, proche de mon cou. Je frisonne encore, alors qu’il déborde de chaleur. Le jour traverse les rideaux de la pièce, illumine de ses lueurs rosâtres les murs avec ce couché de soleil sans doute sublime. Mais je suis épuisée. Vide de toute force et d’émotion. Je ferme les yeux pour apprécier ce silence paisible qui commence à s’installer entre nous. Après de longues minutes, je finis par murmurer : « Tu me consumes, Wyatt…Si je tiens, c’est pour toi. Pas pour nos familles, nos amis, ni même Peter. Juste toi. » Je me retourne vers lui, changeant de position, enfonçant ma tête dans son cou, mêlant nos corps plus qu’ils ne le sont. « Je voudrais juste pouvoir t’aimer comme tu le mérites. » Et pas être aussi brisée qu’il a été. Il n’a pas besoin de ça dans sa vie. Il a déjà fait tellement d’efforts, s’est déjà tellement ouvert que je ne souhaite pas lui rappeler ces mauvais démons. Parce que je sais qu’ils sont là…quelque part, et qu’un jour, si je suis aussi blessée et détruite, je ne pourrais jamais les repousser.

@Wyatt Farrell   - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Jeu 16 Mai 2019 - 21:58 #

« Mais tu l’as fait » Une gifle … une putain de gifle que je me prends en pleine gueule. Je l’ai toujours su, la culpabilité qui me ronge depuis la naissance de Peter en est la preuve, elle m’en veut terriblement de l’avoir abandonné. Et moi, je ne me le pardonnerai sans doute jamais. Les relations sérieuses n’ont jamais été faites pour moi. Je les ai fuis pendant des années persuadé que je finirais par tout faire merder étant extrêmement doué pour ça. C’est exactement ce que j’ai fait avec elle. Mais l’abandonner ? Dire adieu à notre histoire, à cette connexion entre nous ? C’est tout bonnement impossible. Pour elle, je ferais tous les efforts du monde du moment que je suis certain qu’elle est heureuse. Là ce n’est pas le cas. Absolument pas et ça me tue d’être en grande partie responsable de son désarroi. Je donnerais ma vie pour elle, pour la voir sourire, pour la savoir heureuse. Je n’y arrive pas. Putain, je n’y arrive pas ! Je suis une telle déception que j’ai envie de me foutre des baffes, de me secouer et d’arrêter de m’apitoyer sur mon sort. Alors je me tais. J’encaisse ce qu’elle me dit comme le bonhomme que je suis. Ça fait mal mais c’est bien fait pour ma gueule. Ça m’apprendra à être con et au moins je sais que je ne m’y risquerai plus à l’avenir. Certainement pas ! Plutôt crever que de la faire souffrir comme je l’ai fait. Je dépends tellement du bonheur de ce petit bout de femme que ça pourrait me foutre la trouille. Ce n’est pas le cas. Je suis dévasté d’être la raison de son blocage, de sa douleur, mais je n’ai pas la trouille à l’idée de la rendre également heureuse. Jugeant qu’il n’y a rien d’autre à dire mais refusant de la laisser toute seule, je finis par me relever. Je sens qu’elle a froid. Assise sur le carrelage gelé de la salle de bain en culotte, elle doit être frigorifiée. Je la soulève sans difficulté, passe mes bras dans son dos alors que je regagne la chambre et que je la glisse dans le lit, sous la couette. Un geste tellement paternel que ça me fout un nouveau coup. Sans rien dire, je me débarrasse de mes vêtements et la rejoins dans le lit. Collé à Cassie, je passe mes bras contre elle, pose mes mains sur son ventre et embrasse le creux de son cou. Mes jambes se mêlent aux siennes tandis que je la sens s’apaiser contre moi, la chaleur de mon corps se propageant vers le sien. « Tu me consumes, Wyatt … Si je tiens, c’est pour toi. Pas pour nos familles, nos amis, ni même Peter. Juste toi. » Nouvelle gifle. Mes yeux cherchent les siens une fois tournée vers moi et je la serre un peu plus quand elle cache son visage dans mon cou, son souffle chaud chatouillant ma peau. « Je voudrais juste pouvoir t’aimer comme tu le mérites. », « Tu le fais déjà. » Je lui assure en embrassant le sommet de sa tête. « Tu m’aimes probablement plus que tu ne le devrais. » Je rajoute en fermant les yeux et ravalant la douleur que cet aveu provoque en moi. Elle m’aime tellement que ça fini par se retourner contre elle. Mais c’est à moi d’arranger les choses, à moi de corriger mes conneries et de lui prouver que je suis sincère et que jamais plus je ne l’abandonnerai. Même dans l’au-delà je serais avec elle et alors que je m’apprête à lui dire que je l’aime, son souffle posé me signale qu’elle s’est endormie. Je raffermie un peu ma prise sur elle et ferme les yeux, calant ma respiration sur la sienne pour tenter de m’endormir aussi après toutes ces émotions.
say you won't let go

END.
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