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 But nobody can save me now (wassie)

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Invité a posté ce message Ven 11 Jan 2019 - 12:22 #

But nobody can save me now
I’m holding up a light
I’m chasing up the darkness inside

Je pris une grande inspiration avant de rentrer dans l’immense bâtisse de la banque. L’idée avait émergé progressivement dans ma tête, après avoir regardé la série Girlboss sur Netflix. Une série qui au premier abord avait rien d’extraordinaire : les aventures d’une nana fashion qui adore dénicher des perles dans les friperies pour leur donner une seconde vie, et les vendre à un prix bien plus élevé que dix sous. En soit, je n’étais pas la première à penser que ça pouvait bien marcher, mais avec mes idées successives, mon goût indéniable pour les vêtements, je pouvais en faire quelque chose d’intéressant. Monter mon entreprise ne serait pas facile, j’en avais conscience, mais si je pouvais moi aussi donner une seconde vie à des vêtements qui le méritaient, c’était tout là le début d’une nouvelle aventure. J’avais pris le temps de bien réfléchir, d’établir un business plan, peut-être encore un peu bancale – je n’avais rien d’un commercial – mais j’avais besoin d’un avis objectif d’une banque. Alors, j’avais finis par prendre rendez-vous avec mon conseiller pour avoir son avis sur la question. « Bonjour » dis-je à la secrétaire au guichet « J’ai rendez-vous avec Monsieur Bennett » « Vous êtes ? » « Cassandra Rhodes » Elle acquiesce avant de me dire de patienter et qu’elle allait le prévenir. Quelques minutes plus tard, Bennett arrive et me sourit de toutes ses dents. « Mademoiselle Rhodes, comment allez-vous ? Cela fait bien longtemps ! » A vrai dire oui. Moi et la banque, nous n’étions pas particulièrement copains. J’évitais d’y passer comme chez le dentiste, mais l’inévitable devait arriver. « Ça va très bien et vous ? » « Ça va, je vous remercie. » Une fois rentré dans son bureau, il me demande : « Qu’est-ce que je puisses faire pour vous ? » Je soupire, avant de finir par lui expliquer toute l’idée, mes intentions et la manière dont l’entreprise pourrait tourner. J’avais besoin d’un prêt pour me lancer, là était toute ma présence ici. Je ne sais pas depuis combien de temps je parlais sous les questions perspicaces de Bennett, mais des cris nous interrompus soudainement. Il fronça les sourcils et se leva pour aller ouvrir légèrement la porte. « Putain. » Il est tétanisé. « Qu’est ce qui se passe ? » « Un braquage. » Visiblement personne n’avait eu le temps de déclencher l’alarme, et le vigile qui s’occupait de l’entrée avait dû être neutralisé. Instinctivement, je prends mon téléphone et appel la seule personne qui pouvait nous aider. Je n’attends pas la sonnerie, juste les pas qui approchent vers les bureaux. J’ai à peine le temps d’enfoncer mon téléphone dans l’une des poches intérieur de ma veste que la porte s’ouvre à la volée. « Vous ! » La voix autoritaire et froide de cet homme masqué me glace les sangs. « Venez par ici » Son arme pointée sur nous, on lui obéit sans résistance. Ils avaient ramené tout le monde dans l’immense salle où tous les clients et employés étaient à terre. On s’assit aussi, en baissant la tête. « Le premier qui bouge, on le descend. C’est compris ?! » L’un des hommes venaient d’entrer de parler. A sa prestance et à la manière dont les autres interagissaient avec lui, je supposais que c’était le boss de l’opération. Décidemment, je n’aimais pas les banques.

@wyatt farrell - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Lun 14 Jan 2019 - 15:16 #

〰️ but nobody can save me now
──────── @CASSIE RHODES & @WYATT FARRELL ────────
Assis derrière son bureau, Wyatt fixe l’écran de son ordinateur depuis … eh bien il ne serait pas le dire lui-même. Tout d’abord extrêmement concentré sur le rapport de la dernière affaire de son unité, il a fini par laisser ses pensées diverger. Ce n’est pas un bon jour et si depuis son réveil il s’efforce de cacher que quelque chose ne va pas, une fois seul il laisse ses démons le submerger. Aujourd’hui aurait dû être l’anniversaire de son ancien partenaire et meilleur ami. Un jour auquel il a préféré ne pas penser depuis son retour de Chicago tout en sachant que ça le secouerait qu’importe ce qu’il pourra dire ou faire. Wyatt pourrait appeler sa femme et sa fille, s’assurer que toutes les deux vont bien mais il n’est pas certain que la femme de Thomas ait très envie d’entendre le brun. D’autant qu’elle a été plutôt assez claire quant à sa rancœur lors de l’enterrement de son mari. Poussant un soupire, il étire son cou et passe une main sur son visage. Il faut qu’il chasse ça de son esprit, qu’il se focalise sur son travail comme il s’est promis de le faire en partant de chez lui après avoir vu la date sur son smartphone. Sauf que, pour le moment, il n’arrivera pas à terminer son fichu rapport. Abandonnant ce dernier, il sort de son bureau et descend à l’étage inférieur pour aller se prendre un café. Gobelet brûlant à la main, c’est le moment précis que choisit son portable pour sonner. Il le sort de sa poche et fronce les sourcils en voyant la photo de Cassie apparaître. A cette heure-ci elle est probablement en train de travailler. « Vous ! Venez par ici ! Le premier qui bouge, on le descend. C’est compris ?! » Qu’il entend juste après avoir décroché. L’inquiétude lui vrille aussitôt l’estomac. Son instinct ne lui a jamais défaut et à cet instant il est en train de lui hurler que sa petite amie – ainsi que d’autres personnes – est en danger. Son café jeté sans même l’avoir bu, Wyatt monte les marches quatre à quatre jusqu’aux bureaux de son unité et fonce droit vers l’un des membres. « Garfield ! » Il interpelle le technicien opérateur tout en s’assurant de couper son micro pour éviter que qui que ce soit l’entende. « Farrell … qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » Lui demande-t-il en tournant sur son fauteuil, large sourire aux lèvres qui disparaît en voyant la mine inquiète de Wyatt. « Trace ce numéro. Trouve-moi d’où il provient et fais revenir l’équipe. Je pense qu’on a un cambriolage sur les bras. », « Mais c’est pas à la police de … » Garfield s’arrête avant même d’avoir pu terminer sa phrase, Wyatt le fusillant du regard. « Tu fais ce que je dis … Cassie est là-bas. » Aussitôt, la lumière se fait et son collègue se tourne pour taper à toutes vitesses sur son clavier. Le brun, lui, reste attentif à la conversation qu’il entend à l’autre bout du fil, priant silencieusement pour ne pas entendre un coup de feu. Il ne peut pas perdre Cassie. Il tient trop à elle, l’aime trop et la perdre le jour de l’anniversaire de Thomas ça le tuerait.
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Invité a posté ce message Lun 14 Jan 2019 - 21:23 #

But nobody can save me now
I’m holding up a light
I’m chasing up the darkness inside

« Vos téléphones ! » Un mec au regard noir nuit nous ordonnait de vider nos poches de toute communication. Chacun obéissait sans résistance alors que moi, je tentais de trouver un stratagème pour ne pas mourir si bêtement. Lorsque mon tour arriva, je relevai les yeux et dit d’une voix sincère : « Je l’ai laissé dans mon sac à main, dans le bureau… » Il me dévisagea une seconde, alors que celui qui nous avait ramené dans la salle principale, lui tape à l’épaule : « Ouai, elle était avec celui-là. » Mon cœur se calma aussitôt lorsque les deux continuèrent leur quête. J’avais beau avoir le regard baissé, en jouant nerveusement avec mes mains, mon regard tentait parfois d’analyser les hommes qui nous détenaient en otage. Ils étaient 4 – du moins dans l’immense salle -, portaient tous des masques à la Casa Del Papel. Peut-être pas le même, mais j’aurai juré que c’était un masque de peintre. Tous avaient une arme, et vu la taille des engins, j’avais l’impression d’être face à des armes militaires. Était-ce ça ? Des anciens militaires assez stupides et désespérés pour tenter de braquer une arme ? Je soupçonnais qu’ils soient plus, sans doute quelques-uns dans la chambre du coffre-fort avec le directeur de la banque. Un type était posté près de l’entrée et guettait toutes entrées indésirables. Mais les passants qui s’aventuraient à monter les marches, étaient bredouilles. De là où ils étaient, ils ne voyaient rien, pensant simplement que la banque était fermée. « 10 minutes » crièrent l’un des gars. Je supposais qu’il restait 10 minutes avant que quelqu’un ne s’aperçoivent vraiment de cette supercherie. Les minutes passèrent avec une lenteur insupportable, sous les pleures de certaines femmes trop apeurées. Je n’étais pas flic, je n’avais jamais vécu de genre de situation, je ressentais moi-même cette boule au ventre. Allais-je pouvoir rentrer saine et sauve ce soir ? Les 3 hommes qui s’occupaient de nous surveiller allaient et venaient d’un pied si autoritaire que je sursautais presque à chaque fois qu’ils passaient devant moi. Le silence était pesant, même si ces hommes armés communiquaient entre eux.

C’est alors qu’au loin, la première retentie : La sirène de police. Puis une seconde. Je relevais la tête, le cœur battant. « LES FLICS ! » cria celui qui guettait la porte, revenant vers le chef presque en courant. « Putain. » Il pesta d’une voix bestiale. Je frissonnai. Les otages n’osaient rien dire mais ils savaient que la situation allait se corser. Avais-je fait une bonne chose en appelant Wyatt ? N’aurais-je pas dû patienter ? Ils nous auraient relâchés en vie, non ?! Le doute sème la panique chez moi, mon regard croisant celui de mon conseiller qui savait pertinemment ce que j’avais fait. Ils parlent entre eux à voix basse, avant que le chef annonce : « Quelqu’un nous a menti… » Sa voix imposante et autoritaire nous fait tous tressaillir. « Et je déteste les mensonges » Il prend en main le flingue et nous l’impose sans hésitation. « J’ai été gentil, avec vous. Mais visiblement, il y a un petit malin parmi vous. » Il passe son flingue sur la tempe de plusieurs personnes. « Qui a osé appeler les flics ? » cracha-t-il de colère. Le silence retomba ; mon regard croise mon conseiller. J’ai l’impression de le comprendre en un seul regard. Un coup de feu retenti vers le plafond ce qui nous fit tous crier à l’unisson. « Putain, si dans 5 secondes personne ne s’est dénoncé, c’est pas en l’air que je vais tirer. » Tout le monde se regarde, personne n’ose parler. « Très bien. » Le coup parti aussitôt, une nana cria de douleur. Je regarde avec stupéfaction cette fille touchée à la jambe. Il aurait pu la tuer instantanément mais ne l’a pas fait. Je reste tétanisée au sort qu’il me réserve ; ce mec n’a donc aucune pitié. On entendant beaucoup plus de voitures de police à l’entrée de la banque, on est sans doute maintenant cernés. « Je laisse une dernière chance. Le prochain coup sera mortel » Je regarde à nouveau mon conseiller, il me fait signe de la tête. Mais je ne peux pas laisser quelqu’un mourir à ma place. Pas à cause d’une stupide erreur. J’entends déjà la voix de Wyatt dans ma tête qui me supplie ‘Ne fais pas ça, Cassie…je t’en supplie, ne fais pas ça’ « C’est moi. » Ma voix brise le silence, tout le monde se retourne. L’homme approche en colère et me tire par les cheveux, ce qui m’arrache un cri de douleur. « Lève-toi » Je lui obéis le regard droit devant moi. « Donne-moi ton téléphone. » Ma main s’insinue dans ma veste et le lui donne à contrecœur. Le nom de Wyatt est toujours affiché. « C’est quoi ton prénom ? » « Cassie. » « T’as fait une très grosse erreur Cassie » Son flingue m’assène un coup à la tête, je m’effondre lamentablement, perturbée par toutes ses étoiles dans les yeux. Je gémis. « Arrêtez, par pitié » La voix de Bennet me parvient, il tente de m’approcher mais le type l’en empêche. « Vous savez ce que je réserve au traître ? La mort. Et puisque… » Il regarde mon téléphone, toujours en ligne. « ..Ton copain Wyatt est encore en ligne, il pourra entendre le coup qui signifiera ta fin. »

On dit souvent qu’on est sur le point de mourir, on voit nos souvenirs défilées : nos meilleurs souvenirs, nos rêves inachevées, nos regrets, notre futur qui s’évapore. Eh bien, ce n’est pas le cas. Mes seules pensées sont envers Wyatt. Lui que je viens à peine de trouver, mon amour inconditionnel pour cet homme, le regret de ne pas vivre plus de chose avec lui, m’installer, me marier, avoir une famille. Mais surtout le regret de ne pas lui avoir dit à quel point je l’aime, à quel point il est indispensable dans ma vie. Mes yeux se floutent, laissent perler des larmes sur mes joues. Je me nourris de sa force pour affronter ce moment fatidique. Wyatt… « Wyatt… » Je murmure. « Attendez ! » « Quoi encore ? » dit-il en roulant des yeux. « Il peut vous aider…Il…il fait parti du FBI. Il vous aidera à sortir d’ici vivant » L’homme se met à rire, d’un rire franc et sincère. « Mais, ma jolie… On n’a pas besoin de l’aide d’un poulet pour sortir d’ici. » Je me redresse, affronte le regard du type qui s’était accroupie. « Et les dizaines de poulets devant, prêt à tirer… Vous pensez sincèrement que vous allez pouvoir y échapper ? » Le type voit rouge, il ne faut pas être stupide pour ne pas comprendre qu’ils sont dans la merde. « Qu’est-ce que t’as à m’offrir ?! » « Que croyez-vous qu’un type comme lui serait capable de faire pour revoir sa copine saine et sauve ? » Il me regarde stoïque ; je n’arrive pas à savoir si j’ai vu juste. Mais au rictus machiavélique qui s’affiche sur ses lèvres, il finit par relever le téléphone à son visage lèvres et annonce d’une voix perverse : « Alors…Wyatt. Qu’es-tu prêt à faire pour revoir le jolie visage de Cassie ? »


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Invité a posté ce message Mar 15 Jan 2019 - 11:11 #

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Des situations de crise, Wyatt en a connu un bon nombre par le passé. Militaire pendant des années, il a été sur le terrain, dans des pays ravagés par la guerre où les forces armées étrangères étaient bien souvent considérées comme des ennemies. Il a déjà ressenti la peur de mourir alors qu’autour de lui pleuvaient des balles et des explosions. Il a été blessé, il a craint pour ses camarades, ses frères d’armes. Devenu flic, ça n’a pas été bien différent. En infiltration les trois quarts du temps, caméléon qu’il a toujours été, il y avait sans arrêt la peur d’être démasqué ou que ses proches servent de levier même s’il a toujours fait en sorte de cacher leurs identités. Il y a eu les tensions lorsqu’il était à deux doigts d’attraper une cible, avec la crainte qu’au dernier moment tout parte en vrille. L’adrénaline, c’est souvent ce qui a fait vivre Wyatt. Il ne s’en est jamais plaint. Si tel avait été le cas, il aurait rendu son arme et son badge depuis des années. Mais il est là, à la tête d’une unité qui possède pratiquement tous les droits offerts par le Gouverneur de New York. Tous les jours, il risque sa vie parce qu’il est né pour ça. Il est né pour porter un insigne. Pour certaines personnes ça semble idiot, pour lui ça veut dire beaucoup. Mais jamais il n’a ressenti la peur qui lui retourne actuellement l’estomac alors que Garfield et lui sont les témoins silencieux d’une prise d’otages. Les battements de son cœur s’accélèrent, battant presqu’aussi vite que les doigts de son subalterne qui s’abattent sur le clavier devant lui. Il triangle le signal jusque dans l’ouest de Williamsburg. Dans une banque. Bon sang mais qu’est-ce qu’elle fout là ? « J’envoie la position à l’équipe, vous pouvez vous rejoindre là-bas, je vais me connecter aux caméras de la banque pour que vous ayez une image quand tu seras sur place. » Wyatt se contente d’agiter la tête et de partir. Son arme de nouveau à sa ceinture, il prend sa veste et part à toute vitesse. Sur le chemin, il croise le duo de Garfield et à eux deux, il sait qu’ils vont faire des miracles. Son portable toujours allumé et toujours sur haut-parleurs, il suit la conversation en roulant à toute vitesse dans la ville, les sirènes hurlant et son gyrophare allumé. Véhicule garée dans un crissement de pneus, il s’empresse de gagner le reste de son équipe, entourée de plusieurs flics de la ville. « Garf’ nous a eu les vidéos et nous a transféré l’appel pour qu’on puisse suivre. » L’averti sa partenaire alors qu’il arrive enfin à leur hauteur.

Penché pour regarder les images, son estomac se contracte un peu plus. Son et image, ils peuvent tout voir. « Fils de pute ! » Lâche-t-il en voyant Cassie prendre un coup de crosse dans la tête. S’il s’écoutait, il traverserait la distance qui lui reste jusqu’à la banque et collerait une balle à ce connard. « Le SWAT en est où ? » Demande-t-il, mâchoire serrée, son regard ne quittant pas l’écran qu’il a sous les yeux. Ce pauvre type n’a pas idée de ce qui va lui tomber sur la gueule lorsque le brun lui aura mis la main dessus. « Il est à cinq minutes. Le négociateur à dix … » Sauf qu’ils n’ont peut-être pas dix minutes devant eux et Wyatt n’a pas envie de courir le moindre risque. Ses sentiments obstruent probablement son jugement mais le flic en a strictement rien à foutre. C’est sa petite amie qui est là-dedans. Sa Cassie. « Alors… Wyatt. Qu’es-tu prêt à faire pour revoir le joli visage de Cassie ? » Jusqu’alors plus concentré sur les images que sur la conversation, l’intéressé redescend sur terre, approche son portable de ses lèvres et active le micro. « Tout dépend de ce que vous voulez … Vous connaissez mon nom, il serait plus juste que je connaisse le vôtre. » Dit-il d’un ton calme, presque détaché comme il sait si bien le faire lors de ce genre d’évènements. Brièvement, il coupe le micro. « Dis au négociateur qu’on aura pas besoin de lui, je m’en charge. » Personne n’ose le contredire. Il le sait. Ses yeux lancent des éclairs et son visage exprime sa colère et Wyatt peut faire peur dans ces moments. Micro à nouveau activé, il reprend. « Mais pour que la police et le FBI soient enclin à accepter vos requêtes, vous savez ce que vous devez faire. Relâcher les otages et on discutera tranquillement de ce que nous pouvons faire. » Relâche Cassie putain ! Il sait que ça ne se fera pas. Il a avec lui un bon moyen de pression, la petite amie d’un agent fédéral, ça vaut beaucoup trop. Mais laisser partir les autres otages ça ne lui coûtera rien. « La fille reste avec moi. » Lèvres pincées, il ferme les yeux et tente de se calmer. « Je comprends. Laissez les autres otages sortir dans ce cas. » Silence. Les yeux posés sur l’écran, il voit de l’agitation dans la pièce principale. Les otages se lèvent, les mains en l’air. D’un mouvement de la tête, Wyatt fait signe aux flics d’avancer pour aller les récupérer tandis que la voiture du SWAT se gare non loin. « Bien, maintenant dîtes-moi ce que vous voulez. »
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Invité a posté ce message Mar 15 Jan 2019 - 12:22 #

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J’ai la tête qui va exploser. Le coup qu’il m’a assené me lance énormément sur la tête. J’ai chaud et froid en même temps, ne me rendant même pas compte que ma robe s’imprègne de mon sang à vue d’œil. Mon esprit se focalise uniquement sur ce téléphone que cet homme tiens à la main. Ce seul lien qui m’unie à Wyatt. Je peine à respirer tant que j’essaye d’écouter sa réponse. Pour sauver ma vie, j’ai donné toutes les cartes que j’avais en main, mais avais-je bien fait ? Wyatt tenait-il vraiment à moi, au point de remuer ciel et terre ? J’aurai parié que oui. Mais le doute s’insinue en moi comme un virus contagieux. Dans quelle merde tu t’es retrouvée encore Cassie ?! Je peste contre moi-même. Le silence dans la salle est perturbée par les sirènes de police, pourtant, j’entends parfaitement la voix de Wyatt qui lui réponds. Je ne saisis pas ses paroles, j’entends simplement le timbre de sa voix. Au fond de moi, mon cœur se brise. A la seconde où l’homme se relève, Bennett s’approche de moi, saisit mon visage inquiet : « Mon dieu, Cassie…ça va ? » Il murmure, pour éviter d’attirer trop d’attention. Je secoue la tête pour acquiescer. Mais je suis obnubilée par cet homme à la carrure impressionnante. Il marche de long en large, avant de répondre d’une voix ferme. « Je ne suis personne. » Visiblement, Wyatt tente d’avoir des informations sur ce type. Il s’arrête une seconde, fronce des sourcils, regarde les otages, avant de me dévisager une seconde. Je suis sa porte de sortie. Sa monnaie d’échange. Son regard perce mes défenses, et je frisonne. « La fille reste avec moi » Je déglutine avant de regarder Bennett. Je suis tétanisée à l’idée de rester seule avec eux, mais visiblement, l’homme accepte de libérer les autres. Ils se lèvent, se mettent en route. Seul Bennett hésite, et je secoue la tête : « Allez-y » Il a des enfants, une femme…Mon cœur se serre. Il acquiesce, avant de me serrer l’épaule. Son regard en dit long sur le respect et la peur qu’il éprouve. C’est le dernier à sortir non sans me jeter un dernier regard. Le froid s’insinue complètement en moi, en me retrouvant toute seule. L’homme coupe le micro, parle rapidement avec un des types, avant de récupérer la conversation. « 2 camionnettes. Une route dégagée vers l’aéroport JFK. Elle sera libérée, si et seulement si nous arrivions tous à décoller. » Ont-ils déjà un complice à l’aéroport pour l’amener loin de tout ça ? Ils étaient visiblement bien préparer. « Vous avez une heure. Ni plus ni moins. » Il s’avance vers moi, et me plante le flingue entre mes deux yeux. Il regarde la caméra centrale activée, et ajoute en me glaçant les sangs : « Si c’est pas le cas, vous serez en deuil, Wyatt. » Il se tourne rapidement, et tire un énième coup de feu en direction de la caméra qui semblait nous observer. Recroquevillée sur moi, par peur, je ne vois pas le type raccrocher et fourrer son téléphone dans sa poche. Seul ses bras puissants me soulèvent et me déposent sur un canapé. « Je dois avouer que pour une nana, Cassie, tu as des couilles » Il examine ma blessure, son contact me fait reculer. Il finit par se lever et ordonne à un des types de trouver de quoi me bander la tête. J’ai visiblement une salle ouverture. C’est un peu étrange, ce retournement de situation. Je l’interprète uniquement : Je suis la seule à les sortir de cette galère. Ils n’auront rien si je me vide de mon sang sur place.


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Invité a posté ce message Mar 15 Jan 2019 - 22:11 #

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Il fait les cents pas, rendant les membres de son équipe probablement fous. Malheureusement, c’est le seul moyen que Wyatt a d’évacuer autant sa colère que son angoisse. Il ne supporte pas de savoir Cassie à l’intérieur, aux mains de ces connards sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Lui à l’extérieur, la seule chose qu’il peut faire c’est jouer le négociateur et tout faire pour s’assurer qu’il n’arrive rien à sa petite amie. Le simple fait qu’elle se soit pris un coup au visage le rend furieux et il n’arrête pas d’y penser. Comme à la panique qui doit la saisir. Protecteur comme il peut l’être, le flic voudrait pouvoir la rejoindre et la serrer fermement dans ses bras pour qu’elle sache que plus rien ni personne ne pourra lui faire de mal. Qu’il est là pour elle et qu’il le sera toujours. Seulement ça, il ne peut pas le faire. Non, Wyatt est obligé de rester bien sagement avec son équipe et les autres flics de New York. Alors oui, il compte bien continuer de faire les cents pas tandis que son cerveau tourne à mille à l’heure. Il est déjà en train de chercher un moyen d’entrer en douce mais il ne fera jamais le poids contre tous ces types, peu importe l’entraînement qu’il peut avoir derrière lui. Un contre un groupe, autant dire que ses chances sont inexistantes. Sentant la main de sa partenaire sur son épaule, Wyatt essaye de se calmer. Il commence par arrêter de marcher de long en large. Les portes de la banque, elles, s’ouvrent pour laisser sortir les otages immédiatement mis en sécurité par un groupe de policier. « Quelle est la situation ? » Lui demande l’un des types du SWAT une fois à leur hauteur. Wyatt soupire et tente de se maîtriser. « On a compté quatre types masqués. Selon les vidéos surveillances, il y en a deux à l’arrière qui surveillent l’entrée. Six gars en tout. Les otages sont pratiquement tous sortis, il garde simplement une personne comme monnaie d’échange. » Explique-t-il en montrant les caméras que Garfield est parvenu à pirater de leurs bureaux. « C’est ma petite amie qu’ils ont avec eux. » Et au regard que Wyatt lance au chef de l’unité, il fait clairement comprendre qu’il est hors de question qu’on l’éloigne de cette affaire. Il ne partira pas d’ici tant que Cassie ne sera pas près de lui.

« Avant que vous n’arriviez j’ai réussi à négocier, j’attends leur retour. » Il montre son portable qui, pile à ce moment-là, laisse entendre la voix de l’un des preneurs d’otages. « 2 camionnettes. Une route dégagée vers l’aéroport JFK. Elle sera libérée, si et seulement si nous arrivons tous à décoller. Vous avez une heure. Ni plus ni moins. Si c’est pas le cas, vous serez en deuil, Wyatt. » Mâchoire serrée, il ravale la menace qu’il a senti gronder en lui et encaisse le fait qu’on lui raccroche au nez avant même qu’il n’ait pu répondre. Son regard rivé sur la caméra lui permettant de voir Cassie, il aurait aimé pouvoir demander à lui parler mais ça aurait été plus dur pour l’un comme pour l’autre. « On peut se rendre à JFK tenter de les cueillir, c’est vous qui décidez. » Lui annonce le gars du SWAT alors que le flic fait fonctionner ses méninges. Sans répondre, il appelle immédiatement Garfield et Lou qu’il met sur haut-parleur. « Okay les fouines, cherchez moi tous les avions privés qui se trouvent à JFK. Vous me faites une recherche sur les pilotes, sur tout pour me trouver qui pourrait avoir un lien avec ces types. Vous avez réussi à trouver quelques choses sur les vidéos surveillances du quartier ? » Qu’il demande sans cesser de réfléchir à leurs prochains mouvements. « On est en train de comparer toutes les plaques dans la base de données, on n’a rien pour le moment. », « Rappelez quand vous aurez quelque chose. » Dans un soupire, il regarde les personnes autour de lui et qui sont comme suspendus à ses lèvres. « Envoyez votre équipe à JFK, soyez discrets. Je doute qu’ils n’aient qu’un seul complice sur place. » Sa partenaire se met immédiatement devant lui, devinant qu’il a une autre idée derrière la tête. « Qu’est-ce que tu vas faire ? » Le questionne-t-elle alors que déjà il rappelle le portable de Cassie sans lui répondre. Ce n’est que lorsqu’il entend la voix de l’homme qu’il reprend la parole. « On va vous donner ce que vous demandez mais j’ajoute une nouvelle condition : je prends la place de Cassie. J’ai beaucoup plus de valeur. » Et aussitôt, il voit sa partenaire lever les yeux au ciel mais peu importe.
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Invité a posté ce message Mer 16 Jan 2019 - 21:03 #

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Le temps passe lentement, et vite à la fois. C’est comme être un pion dans une partie d’échec, en y étant simplement spectateur. Déstabilisant. Est-ce ça la vie de Wyatt aujourd’hui ? Cette possibilité de souffrir à tout moment ? De confronter des méchants et de sauver des victimes ? Y arrive-t-il la plupart du temps ? Arrivera-t-il à sauver la mienne ? Mais à quel prix ? J’ai beau tenté de chasser toutes ses questions, elles reviennent inlassablement. Comme une tornade, se nourrissant de chacune de mes émotions. J’ai la tête qui me cogne, surtout depuis qu’un type m’avait donné de quoi stopper le sang de couler. La pression m’arrachait une douleur sans nom. Mais ce qui me mettait à terre, c’était cette terrible sensation de fatigue. J’étais devenue un poids mort, mes yeux piquaient. J’étais encore éveillé, face à l’adrénaline. Mais je savais que je finirai par sombrer. La simple question était : quand ? Mon téléphone sonna. Sonnerie dédiée à Wyatt. Mon cœur se serre. Je ne l’entends toujours pas, mais à la seconde où il a fini son pitch, le type rit. D’un rire trop franc, trop sincère. Il rit avant de se retourner vers moi et d’ajouter : « Oh…je crois qu’elle est exactement là où elle devrait être » Il s’approche, et laisse courir son doigt sur l’arrête de ma mâchoire avant de me planter son regard diabolique dans le mien : « T’entends ça Cassie ? Il est assez fou de toi pour vouloir échanger ta place. L’amour nous pousse vraiment à faire des choses stupides. » Je m’étais raidis à la seconde où il avait avoué que mon homme voulait échanger ma place. « Non… » Soufflais-je en secouant doucement la tête. Tout sauf ça. Tout sauf ma vie contre la sienne. S’il lui arriverait quelque chose par la suite, je ne me le pardonnerais jamais. Je préférais encore périr en sachant que cette situation c’était moi qui l’avait provoqué. Pas Wyatt. Il se mit à rire à nouveau : « Elle aussi, elle est d’accord avec moi. Tu vas gentiment rester là où tu es Wyatt. Et Cassie ici » Il regarde sa montre avant d’ajouter : « Il te reste 45mn. Ne m’oblige pas à abîmer une nouvelle fois le joli visage de ta bien aimée… Tu sais, je comprends…moi aussi, j’ai été amoureux une fois. Ses yeux intenses, ses lèvres pulpeuses, ses courbes voluptueuses…c’est facile d’en tomber dingue. » Le malfrat glisse de nouveau sa main contre mon visage, descend le long de mon cou, jusqu’à ma clavicule et atterrit au-dessus dangereusement vers ma poitrine. « Surtout avec une peau…aussi douce » « Me touchez pas ! » dis-je en tentant de dégager sa main avant qu’il n’arrive à destination. Son rictus s’étire, en sachant pertinemment que Wyatt m’a entendu. « Je vais peut-être m’amuser pendant que l’heure s’écoule. Ça te fera peut-être réfléchir plutôt que de vouloir jouer au Roméo perdu » Il raccroche sans le laisser répondre, et range mon portable alors qu’un type lui souffle quelque chose à l’oreille. Il acquiesce en me regardant une seconde. « Pourquoi vous faites ça ? » osais-je demander, ma voix pas très sereine. Il s’approche de moi, se penche. De là où je suis, je ne vois que ses iris sans fin. « Tu sais ce que c’est de tout donner à sa nation… ? Son avenir, son mariage, ses enfants, sa dignité, sa propre vie ? Et de n’avoir aucun respect à notre retour ? Aucune compensation ? Aucune considération ? » Je le regarde et déglutine. Hélas, je ne comprends pas. Nos militaires ne sont-ils pas considérés comme des héros ? Je fronce des sourcils, alors qu’il secoue la tête. « T’es comme tout le monde. Leurrée par la propagande de notre gouvernement. Ils recrutent pour nous faire des machines de guerre, et une fois que les machines sont endommagées, ils nous abandonnent sur le champ de bataille » Il rage, ça se s’entend dans sa voix, ça se voit dans ses yeux, ça se ressent dans sa posture. Visiblement, ce type a vécu l’enfer. Mais est-ce une raison pour m’en faire vivre un ? « Je ne suis pas le méchant, Cassie. Je suis juste le type qui a tout perdu. Et qui veut se barrer d’ici pour recommencer à vivre » Quelque chose en moi se réchauffe. De la compassion ? Pour un type comme lui ? J’ai du mal à le croire, pourtant, mes épaules s’affaissent et ma voix change. « Il y a d’autres moyens pour recommencer une nouvelle vie. » « Peut-être…mais dans ce foutu pays. » Le militaire se tourne des talons et me laisse avec les autres, qui semblent approuvé ce qu’il vient de dire. Où va-t-il ? Je n’en ai aucune idée. Mais j’ai l’impression qu’ils ont autre chose en tête que de sortir par la porte de sortie, avec des camionnettes et un avion privé.

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Invité a posté ce message Mar 22 Jan 2019 - 21:15 #

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Il a son cœur qui bat beaucoup trop vite dans sa poitrine. Mettre sa famille en sureté, s’assurer qu’ils ne seront jamais la cible de n’importe quel criminel après qui il en a, c’est ce qu’il a toujours tenté de faire. L’idée même que quelque chose puisse leur arriver le rend fou, malade … le met hors de lui. Il sait être patient dans son travail, c’est bien souvent la clé de la réussite, ce qui n’empêche pas la colère de le gagner et son tempérament de prendre le dessus. Et lorsqu’il est vraiment énervé, Wyatt n’est pas beau à voir. Son regard naturellement sombre donne l’impression de le devenir plus encore, comme si on plongeait dans les abysses simplement en fixant les iris sombres de ses yeux. La fureur se devine avec aisance sur les traits de son visage et par cette petite veine qui ressort contre sa tempe. Généralement, le mettre autant en colère n’est pas une bonne idée. Wyatt, il peut devenir féroce lorsqu’il perd le contrôle. A croire qu’un animal sauvage prend les commandes, sort de sa cage. Là, il sait que ce dernier n’est pas loin de se libérer. Imaginer qu’il puisse arriver quoi que ce soit à Cassie ça lui fait perdre les pédales. Elle n’aurait pas été sa petite-amie qu’il aurait réagi de la même manière parce qu’en soi, il tient à elle depuis toujours. Le fait qu’elle le soit ne fait que décupler sa fureur et il sait que le laisser seul avec l’enfoiré qui la tient, ce serait prendre le risque qu’il le tue. Sans le moindre remords. « Elle aussi, elle est d’accord avec moi. Tu vas gentiment rester là où tu es Wyatt. Et Cassie ici. Il te reste 45mn. Ne m’oblige pas à abîmer une nouvelle fois le joli visage de ta bien aimée… Tu sais, je comprends… moi aussi, j’ai été amoureux une fois. Ses yeux intenses, ses lèvres pulpeuses, ses courbes voluptueuses… c’est facile d’en tomber dingue. » Dans ses veines, son sang commence à s’échauffer de plus en plus. Dents serrés, il fusille du regard l’écran où il le voit tout en regrettant de ne pas avoir la capacité de le tuer par télépathie. Le voir caresser la peau de la brune, aventurer sa main là où il ne devrait pas … Wyatt donnerait cher pour la lui couper. « Surtout avec une peau…aussi douce », « Me touchez pas ! » Seule la main de sa partenaire sur son épaule parvient à l’empêcher de traverser une bonne fois la rue le séparant de la banque.

Ça n’aiderait en rien. A vrai dire, ça ne ferait qu’empirer la situation. Mais bon dieu ! Qu’il déteste se sentir aussi impuissant. « Je vais peut-être m’amuser pendant que l’heure s’écoule. Ça te fera peut-être réfléchir plutôt que de vouloir jouer au Roméo perdu » Le contact se rompt et dans un excès de colère, poussant un cri de rage, il balance son portable que s’explose contre le mur de l’immeuble le plus proche. « On en est où putain ? Qui sont ces types ? » S’énerve-t-il en regardant un à un les membres de son équipe autour de lui. Ses excès de rage sont rares mais ils les connaissent, ne s’en offusquent pas. « Garfield cherche à retrouver la camionnette avec laquelle ils sont arrivés. Il a fait le tour du quartier jusqu’à JFK et rien jusque-là. » Bon sang, elle n’a quand même pas pu se volatiliser comme ça. Son regard balaye la rue à la recherche d’un quelconque indice qui apparaitrait par magie. Il y a quelque chose qui ne lui plait pas dans toute cette histoire. Certes, Cassie a de la valeur mais bien moins qu’un agent du FBI. Alors pourquoi avoir refusé l’échange ? S’ils veulent l’assurance d’atteindre l’aéroport sains et saufs, ils auraient dû accepter. Et, tandis qu’il réfléchit, son regard se reporte sur les images de surveillance que Garfield est parvenu à pirater. « Ils vérifient toujours le flux vidéo au poste ? » Demande-t-il à personne en particulier, se penchant vers l’écran pour s’assurer qu’il ne devient pas fou. « Pourquoi ? » Ce n’est pas vraiment la réponse qu’il attendait, chose qu’il fait comprendre en lançant un regard mauvais à sa partenaire. « Parce que les images qu’on a là … elles tournent en boucle. A moins que ce type tienne absolument à ce que je lui fasse bouffer sa main, ils ont réussi à pirater à leur tour le système. » Explique-t-il en montrant l’image du preneur d’otage caressant la peau de Cassie pour la énième fois. Et le cerveau de Wyatt, lui, tourne à toute vitesse. « Demande aux fouines de vérifier la présence de la camionnette dans les rues autour de la banque, grand maximum jusqu’à la prochaine bouche d’égout … » Parce que quelque chose lui dit qu’ils se sont bien fait avoir et que ce temps qui leur est laissé avant que quelque chose n’arrive à Cassie n’est qu’une diversion pour les empêcher de remarquer ce qui se passe sous leur nez.
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Invité a posté ce message Mer 23 Jan 2019 - 21:16 #

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Zéro bruit. Comme un colosse, le silence retombe dans l’immense salle. Je n’entends que mon cœur qui continue de s’affoler, ainsi que les sirènes de police qui me rappelle sans cesse que Wyatt est dehors. Il est là pour moi. Il aurait voulu être là, à ma place. Cette nouvelle me glace les sangs et me réchauffe le cœur en même temps. L’idée qu’il puisse mettre sa vie en jeu d’une manière irréfléchie simplement pour sauver ma vie…ça me vrille l’estomac. Si j’avais déjà aperçu ma vie sans lui, pendant quelques semaines, du moins pas de la manière dont je l’espérais, j’avais surmonté en partie parce que d’une façon ou d’une autre, il était toujours là. Quelque part dans ce monde. Imaginer ma vie sans lui définitivement, ça me brise le cœur. J’ai compris depuis combien j’aime cet homme. Mais l’idée qu’il puisse ne plus faire partie de ce monde, c’est…impensable. Pourtant, une partie de moi se réconforte. Sa présence, sa bataille pour me préserver me prouve à quel point il tient à moi. Il n’est pas du genre à déballer ses sentiments, et bien que ces dernières semaines ont été très sincères entre nous, j’ai toujours un doute sur ce qu’il ressent vraiment. Ma mère m’a toujours dit qu’il fallait faire plus confiance dans les gestes d’une personne que dans ses propos. Elle avait raison. Putain, qu’elle avait raison. Mais si tout se bouscule dans ma tête, je le connais Wyatt. Je sais dans quel état il doit être. Il doit être infecte, détestable. Prêt à remuer terre et ciel. Il l’a toujours été comme ça. Si dévoué. D’ordinaire, il aurait gardé son calme, mais en proposant cet échange, ça me prouve à quel point, son acte est irréfléchi et passionnel. J’aurai sans doute pu en prendre de la graine, pour mieux gérer la situation, mais savoir qu’il est sans doute à son apogée de la frustration et de la colère, ne me permet pas de me calmer. Je soupire violemment, sans me soucier des deux hommes armés qui tiennent position. Dans quel pétrin t’es-tu fourré, Cassie ? Je ne cesse de me le demander. Comme un vieux disque, alors que je me sens extrêmement fébrile. Des pas me ramènent à la réalité. Le patron fait signe aux deux autres qui acquiescent et inspectent rapidement les alentours. « Allez, on bouge. » me dit-il en prenant mon bras et en me soulevant comme un vieux sac. Mon corps n’aime pas, mes jambes me lâchent. Ais-je perdu autant d’énergie à cause de l’adrénaline, la peur ou ma blessure à la tête qui continue de saigner malgré le bandage ? C’est son bras musclé qui m’empêche de m’étaler de tout mon poids. Ça me surprends presque que j’en perds mon latin, et le regarde d’un air intrigué. Cet homme est une intrigue. Il agit peut-être mal, se donne sans hésitation une allure de dur à cuire mais il reste un soldat avec un cœur, j’en suis certaine. Je ne m’éternise pas, me concentrant sur les pas qu’il me force à faire alors qu’on s’engouffre dans les recoins de la Banque. J’observe à peine les murs défilés devant moi, ces salles que je n’ai jamais vues. Je me pose simplement la question : mais où-va-t-on ?

On s’aventure, on descend un étage et je reste bouche bée devant cette gigantesque porte blindée ouverte. Il me pousse dedans, entre les différents coffres et étagères vidées. Je me demande bien pourquoi on est là. N’ont-ils pas demandé une camionnette et un accès à l’aéroport pour filer ? Pourquoi sommes-nous tous descendu ici ? « Qu’est-ce qu’on fait d’elle ? » demande un que je n’avais jamais vu auparavant. « Elle vient avec nous. » « Tu déconnes là ? » « J’ai l’air de plaisanter ? » Qui voudrait se frotter à ce genre de type ? Pas moi en tout cas. Il me saisit à la taille, sa chaleur me réchauffe un peu. Je n’avais pas pris conscience que j’étais littéralement frigorifiée. « On y va » dit-il à son équipe alors qu’il contourne un petit muret et me révèle un trou béant au sol. Quand… ? Quand ont-ils eu le temps de faire ça ? Avaient-ils eu un coupable à même la banque ? Ou… ? Il me pousse, vers l’échelle : « Descend » Je secoue la tête. Nous sommes les derniers. « Ne m’oblige pas à te pousser, Cassie. Ma patience a des limites » Je frisonne en me rappelant ce coup de feu droit dans le corps d’une jeune femme. Je déglutine, et m’exécute. Je tangue, manque un barreau mais des bras en bas me maintienne. Visiblement, ces hommes ne veulent pas un mort. Une fois en bas, seuls des lampes torches nous éclairent ; mes yeux ont du mal à s’accoutumer à la pénombre. Mais les bras puissants du militaire me saisissent à nouveau vers lui, et m’embarquent dans un labyrinthe de couloir, avant de tomber dans des dégoûts. C’était ça leur plan alors ? Sortir sans que personne n’en ai conscience ? Qu’allaient-ils faire de moi alors ? Me tuer là, mon corps pourrissant sans que personne ne le sache ? J’ai une soudaine envie de vomir, mais je sursaute presque en sentant un rat me frôler la jambe. « Ce n’est qu’un rat » chuchote-t-il. Si les circonstances avaient été différentes, j’aurai sans doute pu apprécier mon bourreau. Quelque chose chez lui m’intriguait : il était à la fois gentil et terrifiant. « Vous…vous allez me tuez ? » Je demande, ma voix tremblante. Il sourit presque, en suivant les autres marchant un peu devant : « Non, Cassie. J’ai bien assez de sang sur les mains pour en rajouter » Ma gorge se serre. Mais qu’est-il arrivé à ces hommes ? Ces hommes qui étaient censés tous nous protéger ? Comment ont-ils pu se retourner contre leur pays ? Et finir par se donner les moyens de braquer une banque, simplement dans l’espoir de partir loin d’ici ? Ça me brise le cœur. Malgré le bruit de nos pas, c’est le silence qui nous répond depuis tout à l’heure. Hélas, il est rapidement perturbé par d’autres pas, plus lointain, plus brouillon. Il ne faut pas être stupide pour comprendre que les flics nous suivent. Wyatt en tête de convoi, j’en suis certaine. La seule question est : Allaient-ils finir par nous rattraper ? Peu désireux de connaître la réponse, il me presse le pas, en ordonnant aux autres de se disperser. J’ai l’impression que tout s’accélère, mon cœur, ma fatigue, mon adrénaline, nos pas, ses réactions, sa respiration, ses plans. J’aimerai simplement que tout s’arrête, que tout cesse. J’en ai juste assez.


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Invité a posté ce message Lun 28 Jan 2019 - 23:33 #

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Wyatt, il est doué pour ça. Doué pour réaliser qu’on le prend pour un con. Appelons ça un sixième sens, toujours est-il qu’il remarque assez vite que quelque chose ne va pas avec les images des caméras de sécurité. Il a bien trop en mémoire ce moment où sa petite amie a été frappée pour ignorer que c’est exactement la même scène qui tourne en boucle sous leurs yeux. C’est vrai que demander une camionnette et imposer un ultimatum peut suffire pour distraire, mais ça n’est pas assez pour l’agent qui a besoin de garder un œil sur Cassie. Pour s’assurer qu’ils ne lui font rien de plus. Sauf qu’ils lui font sans arrêt quelque chose et il faudrait être idiot pour ne pas saisir qu’il y a anguille sous roche. Dans le meilleur des cas le flux vidéo merde. Dans le pire des cas, ils sont déjà très loin et Cassie avec eux. Chose qu’il ne peut clairement pas accepter. Tout ce qu’il veut, c’est qu’elle soit loin de ces types, qu’elle soit en sécurité et s’il doit retourner le tout New York pour la retrouver, Wyatt le fera. Il le fera sans hésiter un seul instant et le fait de rester là, devant la banque sans y entrer, ça commence vraiment à lui taper sur le système. « Farrell ! » L’interpelle sa partenaire, le sortant de ses pensées. Tête redressée, il pose un regard interrogateur sur la jeune femme qui lui fait signe d’approcher.  « La camionnette là, c’est pas les mêmes plaques mais elle est restée là un petit moment. Elle a bougé y a moins de dix minutes. On peut la suivre jusque dans cette ruelle. » Sourcils froncés, il fixe un peu plus les images vidéos, refait défiler et arrête à un moment précis.

« Là ! » Dit-il en montrant le moment où la camionnette se gare dans la ruelle. La tablette dans sa main, il avance et recule l’image pour s’assurer de ne pas avoir halluciné puis laisse échapper un grognement de frustration. « Ils sont plus dans la banque ! », « Comment tu sais ça ? » Demande sa partenaire en lui reprenant la tablette qu’elle fixe, incrédule. « Parce qu’ils sont dans les égouts et qu’ils se sont foutu de notre gueule. Allez dans cette ruelle. Vous ! » Dit-il en pointant du doigt l’un des gars de la NYPD. « Vous me bloquez les rues sur deux pâtés de maison, avec un peu de chance ils ne sont pas allés très loin. » D’un mouvement de la tête, le policier accepte les ordres donnés et les transmet via sa radio tandis que Wyatt regarde sa coéquipière. « Je vais entrer dans la banque, tenter de les rattraper. Cassie est avec eux, si je peux mettre la main sur eux avant qu’ils soient entourés de flics, c’est moins risqué. » De toute manière, il ne lui laisse pas vraiment le choix. A la place, elle préfère lui donner son gilet pare-balles qu’il enfile avant de vérifier son chargeur et de retirer la sécurité de son arme. « Fais quand même attention à toi. » Petit sourire et, prudemment, il prend la direction de la banque. Sans surprise, l’intérieur est vide. Pas âme qui vive. Tous ses sens en alertent, Wyatt continu son avancée vers le seul endroit qui n’a pas de caméra : la salle des coffres. Ils sont forcément passés par-là, le brun en est persuadé. Et, voyant l’énorme porte blindée grande ouverte, il se félicite d’avoir toujours autant d’instinct.

Son arme braquée droit devant lui, il avance lentement juste au cas où puis s’arrête devant le trou creusé à même le sol. « J’entre dans les égouts. » Informe-t-il son équipe avant de passer ses jambes dans le trou, son arme rangée. Ils n’ont pas laissé l’échelle. Ils sont loin d’être idiots. Jambes dans le vide, maintenu grâce à ses mains, il lâche et retrouve rapidement le sol, se réceptionne sans souci et reprend son arme. A l’affut du moindre bruit, il entend des pas résonner plus loin sans savoir à combien de mètres ils se trouvent. Wyatt accélère le pas et sait qu’il va être entendu par les autres hommes mais seule Cassie compte. Il accélère un peu plus jusqu’à voir des silhouettes plus loin. « FBI ! » Crie-t-il en pointant son arme vers eux, sa lampe torche allumée au préalable les éclairant. Tous s’arrêtent mais un seul lui fait face, Cassie contre lui. « Cassez-vous, je m’en charge. » Wyatt se retient de rire et de préciser qu’ils n’iront pas très loin. A la place, il regarde Cassie, le sang qui a coulé sur son visage et la peur qu’il lit dans ses yeux. « Tu vas bien ? » Question idiote mais il a besoin de lui parler, besoin d’entendre sa voix aussi. « C’est à moi que tu parles, pas à elle. » Les yeux relevés vers l’autre idiot, son regard s’assombrit. « T’as pas vraiment ton mot à dire pour le moment. », « Vraiment ? » Et il sort son arme qu’il pointe sur la tête de Cassie. Putain de bordel de merde. Ce type va vraiment payer pour tout ça, le flic n’en démordra pas. « Le secteur est bouclé, y a aucune chance que tes gars s’en sortent. Laisse-la partir et on pourra négocier. » Quasiment persuadé qu’il va refuser de négocier, Wyatt lui laisse tout de même une porte de sortie tout en imaginant déjà tout un tas de scénario pour l’éliminer en épargnant sa petite amie.
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