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Invité a posté ce message Jeu 16 Mai 2019 - 22:25 #

Le regard brillant, sans doute un peu trop clair concernant mes pensées loin d’être chastes, je la dévore des yeux, admire cette vision d’une mère et de son fils qui – oui, oui – parvient à m’exciter comme un pauvre con. Je suis en manque. Je veux dire vraiment en manque. Si elle a trouvé le courage de me satisfaire elle-même, qu’elle arrive à me toucher sans paniquer, c’est son corps que je désire. Et j’en ai désiré des femmes, j’ai déjà été en manque, à tel point que mes couilles allaient virer au bleu, mais je n’ai jamais autant voulu posséder une femme que je veux la posséder elle. Toutes les pensées impures que j’ai à son sujet viennent me perturber dans mon sommeil et, seigneur, je déteste cette situation. Pourtant, je me tais. Je garde ça pour moi parce que c’est ma punition pour avoir été le pire lâche de la planète – voire même de l’univers. Elle a besoin de temps et je la respecte bien trop pour prendre le risque de la bousculer. Je peux attendre, mes couilles ne sont pas d’accord, mais je peux quand même attendre. Hormis que ce matin, à la voir qui donne le sein à notre fils, je dois me faire violence pour ne pas envoyer chier la promesse que je me suis faite. « Je sais que c’est mal, mais putain je l’envie sérieusement ce gamin. » Je lâche ce qui attire immédiatement son attention vers moi. Ma tasse de café à la main, déjà prêt pour aller travailler, je me détache de l’encadrement de la porte du salon en poussant un soupire. Dire que lui peut sucer ce sein et pas moi, quelle injustice ! Je finis par les rejoindre sur le canapé, posant ma tasse sur la table basse avant d’embrasser le sommet de la tête de Cassie. « Par contre … » Je commence en portant mon attention sur Peter qui semble plus affamé que jamais. « … il va se passer des années avant que tu sois autorisé à sucer le sein d’une autre femme mon petit gars. » Puisqu’il a un père qui a été un connard pendant des années, arrogant et égoïste aussi, autant dire qu’il va avoir le droit à une bonne surveillance pour éviter qu’il agisse comme moi. Je m’apprête à rajouter quelque chose à sa mère lorsque la sonnette de l’appartement m’arrête. « Je m’en occupe, de toute manière monsieur semble affamé. » Nouveau baiser contre la tempe de Cassie et je me lève pour rejoindre la porte d’entrée de notre appartement. A cette heure-ci, nous n’attendons personne si bien que je laisse une expression pleine de curiosité prendre place sur mon visage lorsque j’ouvre pour faire face à une personne que je ne connais pas. « Je peux vous aider ? » Que je lui demande poliment en sentant l’angoisse monter. « Markus Farrell ? » Pour bosser dans les forces de l’ordre depuis des années, je sais que débuter une conversation de la sorte risque de ne pas me plaire. Sa tenue est trop propre mais je ne suis pas capable de savoir dans quoi elle bosse. « Lui-même … vous comptez me dire ce qui se passe ? » Moins poli cette fois, elle tique. Tant pis. « Puis-je entrer ? C’est assez important monsieur Farrell … » Je réagis sans même m’en rendre compte, me décale pour la laisser entrer en oubliant que Cassie alète Peter dans une pièce non loin. Non je suis trop focalisé sur les tas de questions qui se bousculent déjà dans ma tête. « Vous souvenez vous d’une Sayer Carmichael ? » Me demande-t-elle en se tournant vers moi une fois la porte fermée. Euh … c’est la seule pensée cohérente formée par mon cerveau. Parce que oui, je m’en souviens … et que je n’ai pas la moindre envie d’en parler avec ma petite amie dans les parages.
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Invité a posté ce message Dim 19 Mai 2019 - 20:37 #

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Les jours se ressemblent un peu tous depuis la naissance de Peter. On a enfin notre propre appartement, où des cartons trainent encore ici et là par manque de temps d’avoir vraiment emménagé, le fait que Peter est réglé comme une horloge rythme mes journées. Il est 7h lorsqu’il se réveille et qu’il braye. Encore endormie, je sors du lit en nuisette et le récupère alors que son père est déjà sous la douche, décidé à aller travailler. Je pars dans le salon, m’installe sur le canapé et descend la nuisette pour qu’il ait accès à mon sein. Sa bouche rencontre rapidement mon téton et je grimace : « Doucement, morfale » Je secoue la tête avant de reposer ma tête sur le dossier, les yeux fermés. C’est la voix de Wyatt qui me fait sursauté quelques minutes après : « Je sais que c’est mal, mais putain je l’envie sérieusement ce gamin » Je ne comprends pas tout de suite de quoi il parle mais lorsque mon regard suit le sien, il contemple avec envie mon sein dénudé. Je lève les yeux au ciel, en souriant. Je sais que c’est une mauvaise passe, que je satisfais ses désirs d’une certaine manière, et qu’il souhaite plus mais je n’y arrive pas. Je n’arrive simplement qu’à m’occuper de lui, et non l’inverse. Ses lèvres se posent sur mon front et s’installe près de moi. « Tu sais que tu finiras par avoir bien plus que lui, gourmand. »  Je vois sa main se lever, et venir embêter notre fils avant qu’il n’ajoute : « par contre...il va se passer des années avant que tu sois autorisé à sucer le sein d’une autre femme mon petit gars. » « De longues années » dis-je en souriant face à la protection de Wyatt envers son garçon. C’est alors que la sonnette de l’appartement retentit nous forçant à nous regarder intrigué : « Je m’en occupe, de toute manière monsieur semble affamé » J’acquiesce en regrettant de ne pas avoir pu prolonger ce petit moment entre nous trois, et me lève pour m’extirper de ce salon donnant sur l’entrée. Je m’installe dans la chambre de Peter, sur le principal fauteuil qui domine la pièce et tends l’oreille. Mais je n’entends qu’un petit dialogue lointain. Regardant Peter qui semble s’endormir sur mon sein, je fini par le relever, me rhabiller et le tenir d’une telle manière pour qu’il puisse faire son petit rot. Je décide de sortir de la chambre et de retrouver mon homme : « Wyatt…tout va bien ? » Mon regard tombe sur une femme, habillée en costard, et quelques dossiers sous le bras. Il se détourne ensuite vers le père de mon fils qui me semble perturbé par cette venue. Le boulot ? Une connaissance ? Une mauvaise nouvelle ? Je n’en suis pas certaine. « Oh, Je vais vous… » « Vous devez être Cassandra Rhodes, je présume ? » Le visage de la femme très formel s’étire finalement grâce à un sourire, en voyant le petit bébé que je tiens dans les bras. Je cligne des yeux, ne sachant pas quoi répondre. Visiblement, ce n’est pas quelqu’un que connait Wyatt – et pourtant, à ses épaules, je sais très bien qu’il doit être sur la défensive. « Je…Oui, c’est bien moi » Je m’avance un peu mieux vers eux, arrivant à la hauteur de mon petit ami et le regarde : « Wyatt.. ?! » Il est visiblement figé, incapable de bouger ne serait-ce d’un pouce. Quelle question lui a-t-elle posé pour qu’il réagisse comme ça ?

@Wyatt Farrell   - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Lun 20 Mai 2019 - 17:55 #

Quatre ans en arrière. Je fais un putain de bond quatre ans auparavant, au début de ma mission à Chicago. Je revois encore Thomas et moi rejoindre cette mafia de merde, endossant nos nouvelles identités à la perfection. Je revois parfaitement ces merdes qu’on a dû faire pour pas griller nos couvertures – même si ça fini par être le cas pour lui – mais je revois aussi Sayer. Ses jambes à s’en damner, sa chevelure châtain tirant sur le roux toujours impeccable, son sourire rieur et le sentiment qu’elle n’avait rien à faire au milieu de tout ce merdier. Ce qui la reliait à ces gars c’est le sang. Elle a eu la malchance d’être la famille d’un chef de mafia, de baigner là-dedans même si on a vite compris qu’elle voulait s’en défaire et que ça lui donnait la nausée. A vrai dire, c’était même elle notre informatrice et j’ai eu un tel choc en le découvrant que ça se lisait partout sur ma gueule. On a voulu la protéger, Thomas comme une sœur et moi …  comme le pauvre crétin qui la baisait. Je l’ai pas joué fine sur ce coup mais j’étais un connard, j’avais besoin de me vider et elle était tellement parfaite que je ne pouvais pas lui résister. Mais je l’ai laissé derrière moi. A vrai dire, j’ai tout arrêté avant même que la couverture de Thomas pète et quelque part je me suis toujours demandé si elle en était pas responsable. Mais elle était trop vertueuse, trop décidée à mettre son père derrière les barreaux que j’ai fini par éliminer cette possibilité. Surtout pratiquement trois ans après les faits, ça fait trop de temps pour se venger. Je n’entends rien de la conversation entre notre invitée et ma petite amie. Je reste debout dans l’entrée de l’appartement comme un idiot à me demander pourquoi Sayer revient me hanter maintenant. Ça fait des années que je l’ai laissé dans un coin de ma tête, avec mon passé. On a été un peu plus d’un an ensemble, c’était bien le temps que ça a durée mais … merde, qu’est-ce qu’elle me veut ? « Wyatt ... ?! » La voix de Cassie m’interpelle, me sort de mes réflexions. Je lève les yeux vers elle et vois toute l’inquiétude qu’elle éprouve pour moi. Pas sûre qu’elle ressente la même chose si ma vie sexuelle dévergondée lui revient en pleine gueule dans quelques minutes. « Est-ce qu’il y aurait un endroit où nous pourrions discuter ? » Je m’apprête à me demander pourquoi lorsque je réalise que nous sommes encore dans le couloir. Je passe devant elle, pose une main dans le bas du dos de Cassie qui garde Peter dans les bras, et vais dans le salon. Je fais signe à notre invitée de s’installer sur le canapé mais je reste debout. Je ne peux pas m’asseoir même si ça serait peut-être mieux. « Qu’est-ce qu’elle me veut ? » Je lâche, la voix un peu dure et je vois un regard surpris mais désolé se poser sur moi. « Personnellement, pas grand-chose. Mademoiselle Carmichael nous a quitté il y a un peu plus d’un mois. » Oui, j’aurais dû m’asseoir. Ma mâchoire manque de se décrocher et je passe une main dans mes cheveux tout en me retenant de demander comment elle est morte. Je doute de vouloir savoir et je ne vois toujours pas le rapport avec moi. « C’est précisément la raison de ma visite. Mademoiselle Carmichael était la mère d’une petite fille de bientôt quatre ans. Elle est actuellement placée en famille d’accueil le temps de lui trouver un parent qui accepterait de faire toutes les démarches nécessaires pour l’accueillir. Ça prendra du temps monsieur Farrell, le temps d’assurer au juge que vous êtes apte à l’accueillir et … », « Attendez ! Pourquoi vous voulez que j’accueille sa gamine ? » Je la coupe alors que mon regard jongle de Cassie à la femme des services sociaux. Mon instinct de flic me hurle la réponse mais je n’ai pas envie de l’entendre. « Parce que vous êtes son père. Sur l’acte de naissance de sa fille, mademoiselle Carmichael vous désigne comme le père de l’enfant. Il faudra bien sûr faire un test de paternité pour en être certains mais … » Je n’entends pas le reste. Je chancèle jusqu’à sentir le fauteuil derrière mes mollets et je tombe dessus. Est-ce pour ça qu’elle a disparu du jour au lendemain ? Avec Thomas nous avions pensé que c’était la peur que son père découvre qu’elle vendait des infos aux flics qui l’avait fait partir mais c’était parce qu’elle était … enceinte ? Bordel de merde …
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Invité a posté ce message Mer 22 Mai 2019 - 22:24 #

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« Est-ce qu’il y aurait un endroit où nous pourrions discuter ? » La femme semble étrangement sereine. Sans doute porteuse d’une mauvaise nouvelle, vu le visage de Wyatt – et c’est ce qui m’inquiète le plus. Pourtant…elle, dans son petit costard bien parfait, ses cheveux ramassés dans un chignon et ces traits de maquillages légers, elle semble calme. Elle doit sans doute faire ça à longueur de journée. Je me tais, les suis jusqu’au salon où je prends place à l’opposé du canapé, tandis que Wyatt préfère rester debout. Il fait les cents pas, signe particulier lorsqu’il réfléchit trop. « Qu’est-ce qu’elle me veut ? » Elle ? J’ai zappé un épisode, faut croire. Je comprends rapidement qu’il sait ce pourquoi elle est là, et que je suis la seule dans le flou. « Personnellement, pas grand-chose. Mademoiselle Carmichael nous a quitté il y a un peu plus d’un mois. » Je fronce des sourcils, tentant de suivre la conversation, mais l’activité de Wyatt augmente mon stresse. « C’est précisément la raison de ma visite. Mademoiselle Carmichael était la mère d’une petite fille de bientôt quatre ans. Elle est actuellement placée… » Toutes les paroles sont comme un coup de massue. Plus elle en dit, plus je saisi, plus ça me retourne l’estomac. Cette femme n’est pas là par hasard, et au regard qu’elle lance à Wyatt, elle sait très bien ce qu’elle fait. Seulement – lui ne semble pas le saisir. « Attendez ! Pourquoi vous voulez que j’accueille sa gamine ? » « Parce que vous êtes son père… » Second coup de massue en pleine gueule. Ça, on l’avait pas vu venir. Lui non plus vu comment il finit par s’écrouler sur le fauteuil derrière lui. Dans son regard, j’ai l’impression que tout prends sens. Qu’importe sa relation avec cette…fille, il sait sans doute que c’est la vérité. Ou du moins, il a un doute. Et ce simple regard me donne envie de vomir. Je sais très bien que Wyatt a toujours été un homme à femmes, qu’il a eu d’autres relations avant moi, qu’il a ses démons et son passé. J’accepte tout ça. Vraiment. Mais savoir qu’il a un enfant avec une autre, qu’il ne le découvre que maintenant et que…putain, ça me fou…je n’ai pas de mot. Je suis à la fois bouleversé, attristée pour lui, pour cette gamine, en colère contre ce putain de karma qui semble s’acharner, inquiète pour l’avenir de Peter, inquiète pour mon couple. Pour tout. Je sais que je vais mieux, et c’est sans doute pour cela que ce coup de massue ne semble pas me faire péter un câble. J’intériorise tout – sinon j’aurai sans doute émit un sanglot, une déferlante d’insultes ou ou aurait eu besoin de casser quelque chose. Mais il n’en est rien. Seule mon étreinte envers Peter se resserre doucement – le seul signe de mon malaise intérieur, heureusement invisible pour eux. « Sur l’acte de naissance de sa fille, mademoiselle Carmichael vous désigne comme le père de l’enfant ; Il faudra bien sûr faire un test de paternité pour en être certains mais…tout semble indiquer que c’est bien vous. Bien entendu, nous vous aiderons durant toute cette situation. » Elle marque une pause parce qu’elle voit bien que Wyatt semble complètement perdu. Ses yeux ne cessent de nous observer en alternance et moi, je suis toujours muette. Je prends une seconde pour croiser le regard de mon copain, et l’étincelle dans son regard m’indique qu’il se déteste pour le mal qu’il vient encore de nous faire subir…ou peut-être qu’il tente encore de récompenser les puzzles de sa vie passé avec…cette Carmichael. Je déglutine, renifle une seconde et finit par briser ce silence pesant : « Comment s’appelle-t-elle ? » J’ai l’impression d’être de nouveau cet adulte qui reprend la barque qui est en train de couler. Cette gamine qui a fait tourner sa famille et sa maison pendant des années à cause d’une sale épreuve. J’en ai assez de me laisser morfondre sur mon sort, j’en ai marre de laisser ce destin joué de moi, de nous. Alors, face au regard étonné du flic, je prends les choses en main. Si je dois être forte pour nous deux, je le ferai. Si je dois lui montrer que je ne compte aller nulle part, je le ferai. Si je dois lui répéter une nouvelle fois que ses démons je les accepte, je le ferai. Putain, pour lui, je ferai n’importe quoi. Quitte à bousiller ma vie en accueillant une gamine de 4 ans. Sa gamine. « Emma » Je pense à cette petite fille qui a sans doute perdu le seul repère qu’elle connaissait et ça me ramène à des milliards d’années : on est jamais prêt à perdre sa mère. Qu’on ait 4, 12 ou 26 ans. La femme se retourne vers moi, mais garde un œil sur Wyatt qui semble toujours retranché dans ses idées sombres. « Et…et s’il est vraiment le père, ça se passera comment ? » « Et bien, si la paternité est confirmé, et si vous souhaitez vraiment l’accueillir, vous devrez subir quelques rendez-vous afin qu’on évalue votre situation, ensemble et individuellement » Elle sous-entend qu’ils doivent s’assurer qu’on est apte à avoir une gamine, matériellement parlant...mais aussi psychologiquement. Sur ce point-là, Peter a déjà fait son nid et on a tous deux accepter son arrivé. « En parallèle, on vous présentera Emma à plusieurs reprises pour qu’elle puisse aussi s’habituer à votre présence. » La femme prend son sac, saisit un dossier et le dépose sur la table basse : « C’est son dossier. Tout y est, de sa naissance à aujourd’hui. Vous y trouverez toutes ses informations. »

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Invité a posté ce message Jeu 23 Mai 2019 - 9:47 #

Fais chier ! Putain, fais chier ! Une merde pareille, il fallait forcément que ça tombe sur moi, sur nous ! J’en ai marre, putain ! Marre d’être un aimant à merdes, marre qu’elle soit obligée de subir mes conneries alors qu’elle se relève doucement d’une autre que je lui ai plus ou moins imposé. Elle mérite mieux. Merde, elle mériterait le monde entier si je pouvais le lui offrir ! Mais non, elle m’a moi et mes bagages qui font chier, qui lui font du mal parce que je peux le lire dans ses yeux. Apprendre que j’ai eu des relations avec d’autres femmes ce n’est rien. Nous avons chacun eu une vie sexuelle avant l’autre, mais apprendre que j’ai fait un gosse – même involontairement – à une autre, ça ce n’est pas agréable à entendre. Et je ne peux rien faire pour soulager sa peine. A vrai dire, je suis moi-même tellement sous le choc que j’ai juste été capable de poser mon cul sur le fauteuil. Comment j’ai pu croire une seule minute qu’elle serait heureuse avec un type comme moi, hein ? J’ai trop de démons qui me poursuivent pour que ça soit le cas. Et je suis trop égoïste pour la laisser partir. Pourtant je devrais. Quand on aime c’est ce qu’on doit faire : rendre sa liberté à la personne aimée parce qu’on sait que c’est ce qu’il y a de mieux pour elle. Peut-être que c’est ce que je devrais faire ? Je n’en sais rien bon sang ! Je sais simplement que ça me fatigue. Il a fallu que Sayer mette mon nom sur ce fichu acte de naissance alors que si ça se trouve je ne suis même pas le père. Ça fait de moi un salaud si j’espère sincèrement que je ne le suis pas et que tout ça c’est des conneries ? Ma tête entre mes mains, je ravale le grognement que je sens monter en moi et je la redresse pour fixer Cassie. Elle a toujours Peter dans les bras. Notre fils, la preuve même de notre amour malgré qu’il n’ait pas été prévu. Mais merde, qu’est-ce que je l’aime ce petit et maintenant … j’en ai possiblement un autre dont j’ai perdu les quatre premières années. Non ! Non, non, non et encore non ! « Comment s’appelle-t-elle ? » La voix de ma petite amie me sort de ma léthargie et je dois me mordre la langue pour éviter de demander ce qu’on en a à foutre de son prénom. Je. Ne. Veux. Pas. Ce n’est quand même pas difficile à comprendre, si ?

« Emma » Cette fois, un grognement – un râle plus qu’autre chose – résonne. Maintenant c’est trop réel pour nier et j’arrête de suivre le reste de la conversation parce que la démarche à suivre je la connais. Avant de rejoindre le FBI j’étais dans la police et des gamins dans le système j’en ai connu, y compris ceux dont les parents ont dû se battre pour les récupérer. Je voudrais juste mettre mon cerveau en pause quelques minutes pour souffler, pour mettre de l’ordre dans mes idées mais rien à faire. Tout va trop vite. « C’est son dossier. Tout y est, de sa naissance à aujourd’hui. Vous y trouverez toutes ses informations. » Je regarde le dossier comme s’il allait me mordre. Je n’ai pas envie de lire les informations ou de savoir de quelle manière sa mère – qui me fout dans la merde – est morte. Je ne veux rien savoir. Je veux qu’on me foute la paix ! « Je vous raccompagne. » J’ignore d’où sort cette voix mais j’ai du mal à la reconnaître. Sans un regard vers Cassie – parce que ça me ferait trop mal – je me lève et ramène l’assistante à notre porte. « Je sais que ça fait beaucoup d’un coup, monsieur Farrell, mais Emma est une petite fille adorable et pleine de vie. Sa mère lui manque et elle mérite de connaître son père. Vous méritez de connaître votre fille. », « Si je suis son père. » Plutôt que de l’agacer ça la fait sourire, comme si elle savait quelque chose que j’ignore. « Il ne fait aucun doute que vous l’êtes. » Sans en dire plus, elle part et je ferme la porte derrière pour rejoindre le salon à grandes enjambées. Je saisis le dossier que j’ouvre et tombe directement sur une photo. Sur le coup ça ne me frappe pas. Blonde alors que je suis brun, je ne vois pas où il y a une quelconque ressemblance puis ses yeux me frappent. Aussi sombres que les miens. Ça suffit à m’abattre. « Je suis désolé. » Ça sort dans un souffle alors que je lève les yeux vers Cassie. « Putain, tu mérites pas tout ça. Tu devrais pas être touchée par la merde que j’ai accumulé par le passé. Je suis un poison … » Retombé sur le canapé, je referme le dossier sur mes jambes. En fait, je devrais surtout m’éloigner de tout le monde, de cette manière je serais assuré de ne plus blesser qui que ce soit.
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Invité a posté ce message Jeu 23 Mai 2019 - 20:35 #

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« Je vous raccompagne. » La voix de Wyatt me fait presque sursautée tant elle est autoritaire et froide. Il semble à des millions de kilomètres de nous, et je sais qu’avec ces quelques mots, il vient de clôturer toute discussion. Je pourrais tenter d’en savoir plus, et le pousser un peu plus mais je ne le fais pas. Wyatt est une bombe à retardement – il l’a toujours été. Il encaisse jusqu’à vraiment exploser. J’ai juste peur que ce jour soit vraiment arrivé. « Je sais bien que ça fait beaucoup d’un coup, Monsieur Farrell, mais Emma est une petite fille adorable et pleine de vie » Je ravale de très loin ces sanglots qui tentent de me monter aux yeux. Reste forte, Cassie. Seulement l’image de cette gamine seule au monde me brise le cœur. Tout autant de voir son père – potentiel – se briser devant mes yeux. « Sa mère lui manque et elle mérite de connaître son père. Vous méritez de connaître votre fille. » Elle en est persuadée, quelque part. Pourquoi ? Je n’en sais rien. « Si je suis son père » En revanche, Wyatt n’envisage toujours pas cette perspective. Pourtant c’est bien dans son regard que j’ai vu le doute quelques secondes avant. Un doute certain. « Il ne fait aucun doute que vous l’êtes. » Je n’arrive pas à masquer mon soupire qui s’échappe de mes lèvres. Sa détermination a déjà fini de me convaincre – sans même test de paternité. La porte se referme sur elle, sans que je n’ose dire quoi d’autre. Wyatt réapparait dans mon champs de vision, saisit le dossier et s’attarde sur une photo. Emma, visiblement. Son regard cherche, analyse et comprends. « Je suis désolé » Ses yeux remontent vers moi, perdu dans des ténèbres trop sombres. « Putain, tu mérites pas tout ça. Tu devrais pas être touchée par la merde que j’ai accumulée par le passé. Je suis un poison… » La vie avec Wyatt n’a jamais été simple, et je le savais en le choisissant lui. Je savais ce qui allait suivre, ces montagnes russes, ses passés parfois traumatisant, ses doubles vies. J’avais espéré y être préparé, mais à vrai dire je n’en suis pas certaine. Je le regarde s’effondrer sur le canapé et refermer le dossier sur ses jambes, avant de choisir les bons mots. Lorsque j’ose parler, ma voix tremble, incontrôlable : « Je t’aime Wyatt. Ça ne change rien pour moi. » Les larmes me montent aux yeux alors que je tente de me lever et de déposer Peter dans son landau du salon. Rapidement endormi, je m’avance vers lui, m’agenouille devant lui et pose mes mains sur ses jambes. « Regarde-moi. » Il met du temps ; torturé et hésitant mais je le force à me regarder en lui tenant le menton. « J’ai essayé. J’ai essayé de trouver meilleur que toi, de mériter mieux que toi. J’en suis incapable. Quoi que je fasse, ma vie est liée à la tienne depuis ma naissance. Je me fiche de cette ex-copine, tout ce dont je me soucie c’est de toi, de nous, de notre famille. Et si on doit y rajouter une petite fille de 4 ans, je l’accepterai. Parce qu’une vie sans toi, ce n’est même pas envisageable » Mon cœur est ouvert face à lui. Je veux être là pour lui, autant qu’il a été là pour moi. Mais mon cœur est sans doute si ouvert qu’il doit aussi voir à quel point cette nouvelle me terrifie et me bouleverse. Je tente simplement de la masquer derrière des mots qui nous rassurent tous les deux. Des mots qui sont vrais mais qui m’aide tout simplement à garder cette tête haute. Sans eux, j’aurai sans doute rejoins les démons que je tente désespérément de combattre.

@Wyatt Farrell   - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Jeu 23 Mai 2019 - 21:27 #

C’est la même chose qui tourne en boucle dans ma tête. Ça me fatigue et m’exaspère en même temps. Tout ça, j’ignore de quelle manière gérer. Un bordel monstre dont je n’ai pas envie. Je voudrais pouvoir faire comme si cette femme n’avait pas débarqué chez nous pour tout foutre en l’air. Putain, on commençait tout juste à retrouver un semblant de normalité. Ce n’était pas encore les ébats d’avant ou cette proximité dont on a besoin tous les deux mais ça avançait doucement. Et juste à ce moment-là il y a cette histoire de gamine qui serait potentiellement de moi. Sauf que le potentiellement vient de passer à très probablement. Elle ressemble à sa mère, ça je ne pourrais jamais le nier. Je ne me souviens pas de Sayer dans tous les détails mais cette gamine c’est presque son sosie. Il n’y a que ses yeux pour me foutre un coup dans l’estomac. Ce n’est pas que leur couleur, c’est la lueur qu’on y voit et … ouais, je dois admettre qu’elle a aussi des airs du gamin que j’étais … ou alors elle ressemble à ma sœur plus jeune. Fais chier, je nie ça comment maintenant ? De quelle façon suis-je supposer forcer mon cerveau à arrêter de tourner trop vite ? Il est déjà en train de me donner mal au crâne en plus de l’envie d’aller me terrer dans un trou. Mon père me dirait d’affronter ça comme un homme, la tête haute, mais franchement là j’en suis incapable. Merde … mes parents. Je vais devoir leur annoncer que leur gamin est tellement imprudent qu’il a foutu une autre femme enceinte. Y a des années et j’ignore par quelle malchance, mais les faits sont là. Vie de merde ! « Je t’aime Wyatt. Ça ne change rien pour moi. » Je sens un frisson remonter le long de mon échine. Comment peut-elle m’affirmer ça alors que je lui impose encore une chose dont elle n’a pas envie ? Ce n’est même pas sa fille, j’aurais parfaitement compris qu’elle n’ait pas envie d’un gosse en plus qui n’est pas la sienne. Mais non, elle continue de me surprendre, de prendre soin de mon cœur. Les lèvres pincées, je me déteste parce que je sais que mon mécanisme de défense est en train de se mettre en place. Je vais finir par la repousser pour prendre le temps de savoir de quelle manière gérer tout ça. « Regarde-moi. » Lentement, je lève les yeux vers elle. Je le fais n’ayant pas d’autre choix, sa main étant sous mon menton. Elle doit lire mon désarroi mais aussi voir que je commence déjà à m’éloigner. Je vais encore la briser … je suis bon qu’à ça. Un poison. « J’ai essayé. J’ai essayé de trouver meilleur que toi, de mériter mieux que toi. J’en suis incapable. Quoi que je fasse, ma vie est liée à la tienne depuis ma naissance. Je me fiche de cette ex-copine, tout ce dont je me soucie c’est de toi, de nous, de notre famille. Et si on doit y rajouter une petite fille de 4 ans, je l’accepterai. Parce qu’une vie sans toi, ce n’est même pas envisageable » Je devrais la prendre dans mes bras, l’embrasser et la remercier pour son soutien, je n’y arrive pas. Je peux seulement la fixer sans rien ajouter pendant une longue minute. « Je ne peux pas. » Lâché-je en coupant le contact entre nous. Je me relève du canapé et passe nerveusement une main dans mes cheveux. « Je peux pas, Cassie. Je peux juste pas. C’est trop. Je … j’ai … » Je ne suis même pas capable de parler correctement, c’est Bagdad dans ma tête. « Je peux pas avoir une gamine, je peux pas … Je sais déjà pas comment m’y prendre avec notre fils alors une gamine que je connais pas et de quatre ans ? C’est pas possible. » Elle sera mieux sans moi. Tellement mieux.
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Invité a posté ce message Dim 26 Mai 2019 - 20:12 #

I'M GOING UNDER AND THIS TIME I FEAR THERE'S NO ONE TO SAVE ME
I need somebody to heal, somebody to know
Somebody to have, somebody to hold

La vie n’a jamais été un fleuve tranquille. Je l’ai vite compris. Nous ne sommes pas les plus démunis, les plus à plaindre et pourtant chaque jour notre famille doit faire face à des situations les plus difficiles les unes que les autres. Si dernièrement mon déni de grossesse et l’arrivée de Peter a énormément changé ma vie et celle de Wyatt, ce nouveau coup de massue est pour nous la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Surtout pour lui visiblement. Parce que pour moi, ça ne change rien. J’ai promis : je serai et resterai à ses côtés jusqu’à ma propre fin. Et quand bien même il existerait une vie ensuite, je le suivrai de là. Je lui ai donné mon corps, mon âme, mon présent, mon futur, ma vie entière. Je lui donne tout – tout ce que je peux sur quoi il pourrait se reposer. « Je ne peux pas. » C’est comme une claque violente. Imaginaire et pourtant si puissante. Il gigote, m’écarte légèrement et finit par se redresser pour se mettre à marcher. Je reste par terre une seconde, ne sachant pas quoi faire. « Je peux pas, Cassie. Je peux juste pas. C’est trop. Je…j’ai… » Doucement, je le sens glisser sur cette pense de ses démons. Il va se fermer, c’est inévitable. Et à ce moment, je sais que j’aurai perdu la bataille – parce qu’il a toujours fonctionné comme ça. Comment lui dire qu’il n’est pas seul ? Qu’on affrontera ça ensemble, comme une véritable famille ? Que je ne l’abandonnerai jamais ? Mes mots ne l’atteignent pas. « Je peux pas avoir une gamine, je peux pas…Je sais déjà pas comment m’y prendre avec notre fils alors une gamine que je connais pas et de quatre ans ? C’est pas possible. » Je me relève, soupirant en regardant ce fauve en cage. Mon fauve. Wyatt a toujours été cette bombe à retardement prête à exploser. C’est comme une minuterie qui ne cesse de continuer à tourner jusqu’au jour où….Tout explose. Est-on arrivé à ce moment fatidique ? Je crains de le découvrir. Ma voix est douce et calme lorsque je l’arrête, une main se posant sur sa poitrine. « Personne ne sait comment s’y prendre avec son premier enfant, mais…t’es un père formidable, Wyatt. » Je laisse glisser ma mère le long de son torse pour venir caresser sa joue. « Je sais que t’es effrayé – et je le suis moi-même. Mais j’ose croire qu’ensemble on peut tout surmonter. » Pour le meilleur ou pour le pire non ? Même si officiellement, les alliances n’ont jamais été mises à nos doigts. Même si officiellement, il n’a jamais fait la demande. Je sais. Je sais depuis bien longtemps que cet homme est l’homme de ma vie et que je le suivrai jusqu’au bout du monde. Pour son propre bonheur. Et pour le mien. Je lui souris tendrement avant de décaler ma main sur sa nuque et de venir bloquer ma tête dans son cou. « On peut le faire, Wyatt » Je n’ai pas parlé à la seconde personne parce que pour moi, nous formons un duo, une équipe. Et jamais O grand jamais je ne m’exclurai de cette équation – a contrario de lui. Collé contre son corps tendu, j’attends qu’il me rende mon étreinte, juste pour m’assurer qu’il est encore là…avec moi, avec nous. Mais je sens à son absence de réaction que ce n’est plus le cas. Quelque part, je le sens filer entre mes doigts, sans que je n’arrive à le ramener près de moi. J’attends simplement qu’il me renvoie cette balle qu’il a dans son camp. Le souci, c’est que je sais qu’elle fera mal. Parce qu’un homme comme Wyatt – vous avez beau l’aimer, c’est aussi celui qui vous détruit le plus.

@Wyatt Farrell   - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Dim 26 Mai 2019 - 22:26 #

Mon esprit est loin. Mes barrières se sont à nouveau montées et … je prends mes distances. Je sais que je vais me détester, que ça risque de créer des tensions entre nous après lui avoir promis de ne plus jamais l’abandonner mais je ne sais pas comment réagir autrement. Je ne sais pas de quelle manière me protéger contre tout ce que je ressens, tout ce qui m’assaille à m’en rendre fou. Je devrais m’appuyer sur elle … oui putain, je devrais. Je n’y arrive pas. Je n’ai pas envie qu’elle soit touchée par ça. Je voudrais être capable de la protéger, de lui éviter d’être éclaboussée par les conneries que j’ai pu faire par le passé. Visiblement même ça je n’en suis pas capable. C’est un trop plein de choses qui fait que j’ai besoin de m’éloigner, besoin de temps pour remettre mes idées en place, pour savoir de quelle façon agir. Parce que là, à cet instant, je n’ai pas envie de me coltiner une gamine de quatre ans. Peu importe les ressemblances entre cette enfant et moi, je ne m’en sens pas capable pour le moment. Comme je ne me sens pas capable d’imposer tout ça à cette femme que j’aime. Ce n’est pas une question de confiance, ça n’a jamais été le cas. J’ai confiance en elle mais je veux pas – je ne peux pas – accepter l’idée qu’elle soit touchée par tout ça. Malgré ça, j’ai conscience qu’elle ne va pas l’accepter, qu’elle veut que je m’ouvre comme j’ai promis de le faire … je n’y arrive pas. Putain j’en suis incapable. Je n’arrive qu’à mettre de la distance entre nous et bâtir des murs le temps de savoir quand je serais à même d’agir comme un homme et pas comme une merde. C’est sa main sur mon torse qui me force à arrêter mes allers-retours dans le salon. Je me fige immédiatement, descends mes yeux vers elle. « Personne ne sait comment s’y prendre avec son premier enfant, mais…t’es un père formidable, Wyatt. Je sais que t’es effrayé – et je le suis moi-même. Mais j’ose croire qu’ensemble on peut tout surmonter. » Les muscles de ma mâchoire se contractent. J’essaye, putain j’essaye vraiment de la laisser entrer mais il n’y a rien à faire. Je suis déjà loin. J’ai déjà pris mes distances et rien qu’elle puisse dire ou faire ne pourra réussir à me faire revenir ce soir. Rien. « On peut le faire, Wyatt » Je sens ses bras autour de ma taille et les miens restent le long de mon corps, ballant. Elle attend que ça, je n’en fais rien. Il me faut quelques minutes de plus avant de tourner la tête et que mes lèvres rencontrent le sommet de sa tête. « Je suis désolé, Cassandra. Il faut … j’ai besoin de prendre l’air. » J’embrasse plus fermement son front et m’éloigne. Sans attendre qu’elle me retienne, je la repousse en douceur et sors. Je dois m’éloigner. Je dois sortir m’aérer l’esprit … c’est tout ce dont je suis capable.
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END.
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