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 But nobody can save me now (wassie)

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Invité a posté ce message Mer 30 Jan 2019 - 21:04 #

But nobody can save me now
I’m holding up a light
I’m chasing up the darkness inside

Apercevoir le quotidien de Wyatt me paraît presque surréel. Pourtant, cette situation est complètement hasardeuse. J’avais été au mauvais endroit au mauvais moment. J’avais agis par instinct, mais j’étais loin d’imaginer que ce choix de l’appeler avait joué dans la balance. Je n’aurais jamais pu penser que je serai menacé de mort, prête à recevoir une balle en pleine tête, pour finalement être prise en otage. Cette situation n’est qu’une succession de choix, mal choisis de ma part. Cela n’empêche, je suis là, dans les bras de cet ancien militaire, ne sachant pertinemment où je vais. Il me guide, mes jambes suivent par automatisme. Je sais très bien qu’à la seconde où il me lâcherait, je m’écroulerai à bout de force. Les pas se rapprochent, ils n’ont aucune choix que de l’affronter, lui. Je sais qu’il est là. Qu’ils nous rattrapent. Et au fur et à mesure que le son de sa course s’identifie, je prends peur. Une nouvelle donnée dans l’équation, de nouveaux facteurs, des choix qui mèneront peut-être à notre perte. Et pour quoi ? Pour des choix audacieux. Je me maudis. Je me hais. « FBI ! » Sa voix résonne, elle me surprends mais me donne du courage. Il m’oblige à me retourner, et à la seconde où mon regard tombe sur mon petit ami, j’ai envie de courir me réfugier dans ses bras. Mais les bras de ce malfrat m’en empêchent. « Tu vas bien ? » Je n’ai pas le temps de répondre qu’il répond à ma place. Pourtant, ma tête affirme que oui. Comme pour apaiser la tension de Wyatt. Je vois bien qu’à ses épaules, son regard, et son flingue pointé sur nous, il est à bout. Littéralement. Et que ferait un Wyatt à bout ? Je n’ose pas imaginer. Ils échangent quelques mots, mots que j’entends à peine. La pointe de son arme sur ma tempe, voilà ce qui m’empêche de réfléchir. Elle me terrifie. Parce que tout s’intensifie, tout pèse. C’est comme une bombe à retardement. Ça va finir par exploser. Mais je suis incapable de savoir si c’est ma cervelle ou celle de mon kidnappeur qui le sera. Peut-être les deux. Mes yeux s’humectent, se floutent sous la puissance de mes émotions qui me submergent subitement. Pourtant, je n’arrive toujours pas à sortir un mot de ma bouche, un moindre son. Je suis tétanisée, immobile, manipulée comme un pantin sans vie. « Négocier ? T’aurais pas dû descendre Wyatt, je n’avais vraiment pas l’intention de la tuer. » Il me l’avait dit, il me l’avait promis. Mais maintenant ? En guise de réponse, j’entends le cran de sureté se désactiver. Alors c’est ça ? Ma fin était là ? Perdue des putains d’égouts qui puaient la mort. Incapable de l’enlacer une dernière fois. Incapable de lui dire à quel point je l’aime. C’est pathétique comme fin. Si pathétique que dans un dernier espoir j’ose finalement parler : « T’es pas obligé de faire ça…tu l’as dit toi-même. T’as assez de sang sur tes mains » Je lui parle comme un ami, un ami que je tente de raisonner. « Le pire n’a pas été commis. Laisse-moi juste partir, et je te promets qu’il n’en fera rien qui puisse te nuire…. Hein Wyatt ? » Je le regarde une seconde malgré la pénombre. Sa lampe-torche nous éclaire, nous maltraite les yeux. Mais je devine son visage, ses traits fatigués et énervés. Son regard m’interroge. A quoi jouais-je ? Je n’en avais aucune idée. J’essayais simplement de désamorcer ce que j’avais amorcé. « Tu…Tu pourras partir, recommencer une nouvelle vie ailleurs… » J’ai l’impression que la force avec laquelle il me maintien s’amenuise. En a-t-il aussi assez ? Un moment d’hésitation. Voilà ce que c’est simplement, une prise de conscience, un peu d’espoir dans cette noirceur, et c’est pile ce moment que Wyatt attendait pour tirer. Le coup résonna partout autour de nous jusqu’à mes entrailles. J’émis un cri presque sourd, sans réaliser ce qu’il se passait vraiment. Lorsque le poids qui m’entourait s’estompa légèrement, puis brutalement pour venir s’écraser à mes pieds, je me tournais enfin pour constater le trou béant sur le front de cet homme au visage étonné. Et puis, tout sembla s’accélérer, les pas de Wyatt s’approchant, ses bras m’enlaçant, mes yeux qui se brouillent, ma respiration rapide, le sang qui s’écoule sur le tapis de poussière, et mes jambes qui me lâchent définitivement. C’est le trou noir. Je n’entends ni les pas des officiers qui arrivent, ni Wyatt qui m’appellent. Mes forces m’ont lâchée.


@wyatt farrell - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Mer 30 Jan 2019 - 21:52 #

〰️ but nobody can save me now
──────── @CASSIE RHODES & @WYATT FARRELL ────────
La colère n’a jamais été une bonne chose avec Wyatt. Elle le rend mauvais. Elle le transforme en une bête sans cœur ni remords. Il se déteste dans ces moments, refuserait même de voir son reflet dans un miroir de crainte de prendre peur. Il n’est plus lui-même, il ne contrôle plus rien. C’est comme si une autre personne prenait le relais et le laissait être spectateur de ses propres actions. C’était ce qui avait fait de lui une excellente recrue au sein de l’armée et qui fait de lui un excellent flic même s’il en oubli presque d’être humain. Là, il est au bord de l’implosion. Voir Cassie être sous le joug de ce criminel, ça le rend fou de rage. Alors que son arme est braquée sur lui, Wyatt ne tremble pas. Pas même une microseconde. Hormis sa colère, il est parfaitement calme. Concentré aussi. Il attend le moindre petit signe de faiblesse pour en tirer avantage. Mais il doit aussi s’assurer que rien n’arrivera à sa petite amie, surtout avec cette arme pointée vers sa tête. S’il tire, jamais Wyatt ne s’en relèvera. Il a déjà eu énormément de mal avec la mort de son partenaire – dont il n’est toujours pas remis à cent pour cent – s’il perd Cassie, il perd son monde. Il ne le lui a pas encore dit, n’en a pas eu le courage, mais ce bout de femme elle a toujours eu une grande importance dans sa vie. Il l’aime de tout son être. Chaque fibre de son corps ne réagit que pour elle. Wyatt ne peut pas accepter qu’elle meurt. Certainement pas. « T’es pas obligé de faire ça…tu l’as dit toi-même. T’as assez de sang sur tes mains » Sa concentration perturbée un instant, il pose sur la brune un regard interrogateur. Qu’est-ce qu’elle essaye de faire bon sang ? Certes, le flic n’a pas totalement la situation en main, mais il peut parfaitement l’éliminer si elle arrête de le distraire et donc de le forcer à bouger. « Le pire n’a pas été commis. Laisse-moi juste partir, et je te promets qu’il n’en fera rien qui puisse te nuire…. Hein Wyatt ? Tu… Tu pourras partir, recommencer une nouvelle vie ailleurs… » Certainement pas, non. Il a signé son arrêt de mort au moment où il l’a frappé. Mais il ne dit rien. A vrai dire, il remarque que ce qu’elle lui dit semble le faire douter. Bien assez pour qu’il tente sa chance. Respiration régulière, focalisé sur sa cible, il tire. Le brun est un excellent tireur. Avoir été sniper au sein de l’armée ça aide et il ne rate pas sa cible. Une balle entre les deux yeux, rien de plus radicale. Son corps tombe en arrière, relâche Cassie. Wyatt a déjà rangé son arme dans son étui et se précipite vers sa petite amie qu’il sert dans ses bras. « C’est fini. » Chuchote-t-il à son oreille en la serrant un peu plus contre lui. Tant mieux parce qu’elle s’appuie de tout son poids contre son corps. Il lui faut quelques secondes pour réaliser qu’elle a tout bonnement perdu connaissance. « Ça va aller. » Elle ne l’entend pas mais c’est pas grave. Genoux pliés, il passe un bras sous ses genoux et l’autre sous ses bras. Cassie contre son torse, il prévient avec difficulté avoir besoin de renfort pour sortir un corps et l’aider à sortir la jeune femme des égouts puis il se dirige vers la prochaine sortie. C’est sa partenaire qui l’aide à hisser la jeune femme toujours inconsciente à l’extérieur et une fois sorti à son tour, il la reprend dans ses bras. Pas question de la laisser seule une minute, pas même lorsqu’elle est déposée à l’arrière d’une ambulance et emmenée vers l’hôpital le plus proche. Hormis une tension excessivement haute, une future grosse bosse et quelques points, elle n’a rien de grave mais reste allongée sur un lit, médicament donné par intraveineuse pour l’aider. Lui, il reste assis à côté, le fauteuil rapproché du lit afin de pouvoir prendre sa main et caresser son visage. Il a un rapport à rédiger mais ça attendra. Tout ce qu’il veut c’est être présent lorsqu’elle reprendra connaissance.
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Invité a posté ce message Ven 1 Fév 2019 - 19:16 #

But nobody can save me now
I’m holding up a light
I’m chasing up the darkness inside

Bip. Bip. Bip. Ce bruit constant m’accompagne depuis maintenant plusieurs minutes. Il s’incruste dans mes rêves, sans que j’arrive à comprendre d’où il peut provenir. Tout autour de moi semble calme, je n’ai juste pas envie de me réveiller. Je suis fatiguée, j’ai l’impression d’avoir couru un marathon. Mais j’ai surtout un mal de crâne énorme. Une main me caresse le visage, saisit ma main. J’entends doucement des voix se rapprocher, puis s’estomper. Suis-je seule ? Mes paupières ont du mal à s’ouvrir, mais je leur ordonne. Je suis éblouie par la lumière de la chambre, blanche et intense. C’est la voix de mon père qui m’indique qu’en réalité, je ne suis pas seule. « Cassie, t’es enfin là » Il semble soulagé de me retrouver enfin consciente. « Papa… ? » La chaleur dans ma main n’a pas bougé, ma tête se tourne vers Wyatt qui me renvoie le même regard. Un flash rapide me revint en mémoire sur ce qui s’était passé dernièrement. La Banque. La Prise d’otage. Le coup de feu. « Tu t’es évanouie » me dit-il en portant ma main à ses lèvres. « Tu n’as rien, juste une mauvaise cicatrice mais les médecins t’ont gardé le temps que tu te réveilles » Ma main libre se porte à ma tête, je sens surtout un bandeau qui entoure mon crâne. « Je vais leur dire que tu t’es réveillé » Mon père tourna rapidement des talons, la mâchoire de Wyatt se décrispa rapidement. Mais à la seconde où mon père ouvrit la porte, un homme en costard s’afficha devant nous. « Wyatt. Je peux te parler ? » Sans doute un de ses collègues, ou son supérieur ? Le flic acquiesça et finit par se lever, me laissant seule une seconde. C’est une infirmière accompagnée d’un médecin qui entra rapidement, me demandant comment j’allais, comment je me sentais. Je tentais de leur répondre du mieux que je pouvais alors qu’il m’examinait pendant quelques secondes. « Rien ne me donne l’obligation de vous garder Mademoiselle Rhodes. Mais si vous préférez passer la nuit ici, nous pouvons aussi le faire. » « Non…je…je pense que je préfère me reposer chez moi. » Chez Wyatt, sans aucun doute ; après tout ça, j’étais persuadée qu’il n’allait pas me laisser rentrer toute seule « Très bien, je ferai les papiers pour vous décharger. Reposez-vous, c’est le plus important. » Le médecin me sourit, avant de sortir, laissant l’infirmière m’enlever la perfusion. Wyatt et mon père entrèrent à ce moment précis, de nouveau. Je sais très bien qu’ils ne se sont pas croisés depuis Noël, depuis l’annonce de notre couple. En avaient-ils discuté en attendant que je me réveille ? Je n’en savais rien.

Mon père m’avait assuré que si je voulais, je pouvais rentrer avec lui. Mais, j’avais décliné. J’avais des choses à dire à Wyatt, des choses que je ne pouvais garder sur le cœur une seconde de plus. Cependant, je n’avais pas l’envie de le lui confier ni à l’hôpital, ni dans la voiture. Alors, par automatisme, je me laissais bercer par la voiture le temps du trajet. Je pense mettre même rendormie, vu que c’est la main de Wyatt sur ma joue qui me réveilla de nouveau. J’avais du remettre mes vêtements remplis de sang pour rentrer. J’étais sale, les cheveux poisseux de sang. L’envie d’une douche me démangea à la seconde où je passais la porte de la maison. « Mon dieu, Cassie ! » Tommy fonça droit sur moi, m’enlaçant de toutes ses forces. « Comment tu vas ? » Mes mains dans son dos, elles répondirent à son étreinte. « Ca va, j’ai juste besoin de me reposer. » Je me repousse une seconde, Wyatt silencieux encore devant la porte. « J’ai juste besoin d’une douche » « Oui, prends ce dont tu as besoin » Tommy m’invita à monter alors qu’il parla à Wyatt. J’étais trop pressé de rejoindre la salle de bain que je n’y prêtai pas attention. Passant dans la chambre de mon copain avant, je lui piquai un t-shirt trop grand pour moi, avant de finir quelques minutes plus tard, débarrassée de mes vieux vêtements et de l’énorme bandage. L’eau me fit du bien : elle détendit mes muscles, mon corps tout entier. J’eu l’impression qu’en plus d’enlever toute cette crasse qu’elle nettoyait aussi mon cœur de la peur que j’avais pu ressentir, et de ce sentiment de culpabilité. Pourtant, le visage de cet homme, la balle entre les deux yeux, continuaient d’hanter mes pensées. Je ne su réellement combien de temps je restai ainsi sous l’eau chaude avant de me décider à en sortir. J’enfilai simplement son t-shirt, sans rien en dessous ; Seule l’odeur de Wyatt m’apaisa de nouveau. Lorsque je revins dans sa chambre, je le découvris au bord du lit, les coudes sur les genoux, la tête dans ses mains. « Wyatt.. ? » Ma voix n’était qu’un murmure, signe de ma fatigue et de mon malaise intérieur. Il releva la tête, plongeant son regard inquiet, profond, et désespéré dans le mien. La gorge serré, ça me brisa de le voir ainsi. Je m’approchai aussitôt de lui en ajoutant : « Je vais bien… » Je n’eu pas le temps de réagir qu’il m’ouvrit ses bras et s’agrippa à mes hanches comme une bouée. Sa tête reposant sur mon ventre, je l’entendis prendre de profonde inspiration. Avait-il craqué ? Mes mains caressent ses cheveux pour tenter de l’apaiser. « Je suis là…et je le resterai » Il remonte les yeux vers moi prêt à dire quelque chose mais je l’en empêche. « Tu sais ce dont j’avais le plus peur là-bas ? » Je le relâche une seconde et vint m’accroupir entre ses jambes. « Ce n’était ni de lui, ni de perdre la vie. C’était de n’avoir pas eu le temps de te dire à quel point je t’aime. Ma vie sans toi ne mérite même pas d’être vécue, t’es tout ce dont j’ai besoin pour être heureuse. Il n’y a que toi, il n’y a toujours eu que toi. » Mon regard se voulait sincère, si sincère qu’il s’habillait de quelques larmes. Je ne pouvais pas lui dire à quel point je l’aimais, mon amour pour lui était incommensurable. Si immense et si puissant que ça en faisait presque mal. « Je t’aime Wyatt » Je répète, mes mains caressant son visage.

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Invité a posté ce message Ven 1 Fév 2019 - 22:48 #

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Par moment ses paupières se ferment. A peine quelques secondes selon lui, de longues minutes selon sa montre. Une fois l’adrénaline retombée et la crainte que le pire lui arrive, la fatigue s’abat sur lui. Assis près de Cassie dans le petit box qui sent bien trop fort le désinfectant, il ne lâche pas sa main, caresse sa joue avant de s’endormir une fois encore. A un moment donné, dans le brouillard dans lequel il se trouve, il parvient à réaliser que prévenir le père de Cassie n’est pas à oublier. Téléphone sortie de sa veste, il l’appelle, tente de le calmer et lui donne le numéro du box où ils se trouvent et une fois en sa présence il s’efforce de l’ignorer. Il n’y est pour rien. Il n’a rien à voir dans la mise en danger de la vie de sa fille. Un pur hasard qui a fait que celle-ci a eu la présence d’esprit de l’appeler lui et non pas le 911. C’est la seule raison pour laquelle il était sur les lieux du braquage et qu’il a pu gérer tout ça. Autrement, il aurait sans doute appris toute cette histoire des heures plus tard et aurait été plus incontrôlable qu’il ne l’a été. « Papa… ? » La voix de Cassie le ramène à la réalité. Redressé sur son fauteuil, sa main libre vient caresser doucement son visage tandis qu’un sourire rassurant et rassuré illumine un peu le visage de Wyatt. « Tu t’es évanouie. Tu n’as rien, juste une mauvaise cicatrice mais les médecins t’ont gardé le temps que tu te réveilles » Selon lui c’est déjà trop, néanmoins il reste calme, aussi calme qui puisse l’être en voyant sa petite amie légèrement amochée. Sa main continue de caresser son visage avec tendresse comme pour s’assurer qu’elle est bien là et qu’elle est bien réveillée. « Wyatt. Je peux te parler ? » Son regard porté en direction de la porte coulissante qui s’ouvre, il opine et non sans embrasser le front de Cassie, il rejoint son collègue dans le couloir.
***
Le trajet jusque chez lui se fait en silence. Concentré sur la route, il repense aux propos de Lincoln, au fait que le type qu’il a abattu en plus d’être un ancien de l’armée aurait laissé partir Cassie. Le fait que son arme ait été pointée sur la tête de la brune suffit à expliquer qu’il ait tiré, mais il l’aurait laissé partir et lui … il a laissé sortir le côté obscur de sa personnalité, un côté que Cassie n’aurait jamais dû voir. Et s’il l’avait traumatisé ? Si elle avait peur de lui maintenant ? Trop de questions de bousculent dans sa tête et même une fois la voiture garée à l’entrée de la maison, il ne cesse d’y penser. Même lorsque Tommy serre un peu trop fermement la brune dans ses bras, il ne réagit pas. Il rassure simplement ce dernier lorsqu’il lui demande s’il va bien alors que Cassie part se laver. Lui, il grimpe les marches jusqu’à sa chambre, s’assoie sur son lit et reste ainsi un long moment. Les images des dernières scènes de la prise d’otage tournent en boucle dans sa tête. Le regard paniqué de Cassie, l’arme contre sa tempe, le sang sur son visage, le sang partout sur elle une fois l’homme abattu. Tout aurait pu se passer d’une manière catastrophique et pourtant il n’est pas serein. Les mains tirant sur ses cheveux, il n’entend pas Cassie revenir de la douche et l’appeler. « Je vais bien… » Se redressant avec lenteur, il pose les yeux sur elle, la regarde se rapprocher sans la toucher. Est-ce qu’elle va vraiment bien ? Est-ce qu’elle ne dit pas ça uniquement pour le rassurer alors qu’en réalité il l’effraie ? Finalement, il a besoin d’un contact avec elle, d’être rassuré. Bras ouverts pour lui faire comprendre de venir vers lui, sa tête rencontre le ventre de la brune, il soupire un bon coup.

« Je suis là… et je le resterai » Mais elle aurait pu mourir ce qu’il tente de lui dire mais elle est plus rapide : « Tu sais ce dont j’avais le plus peur là-bas. Ce n’était ni de lui, ni de perdre la vie. C’était de n’avoir pas eu le temps de te dire à quel point je t’aime. Ma vie sans toi ne mérite même pas d’être vécue, t’es tout ce dont j’ai besoin pour être heureuse. Il n’y a que toi, il n’y a toujours eu que toi. » Cassie accroupie devant lui, il ne réalise pas immédiatement ce qu’elle vient de lui avouer. Il pense surtout au fait qu’il aurait pu la perdre ce qu’il n’aurait pas pu accepter. Ce qui l’aurait tué à petit feu. « Je t’aime Wyatt » Pas certain de ce qu’il vient d’entendre, il la regarde avec surprise. Voilà des mots qu’il n’aurait pensé entendre un jour, même venant d’elle. Des mots qui lui font beaucoup d’effets et rassure l’homme terrorisé qu’il était encore quelques secondes auparavant. Penché vers elle, il la force à se redresser puis à venir s’asseoir sur ses genoux. Ses mains caressent ses épaules, ses cheveux, son visage et ses lèvres. Il vérifie qu’elle est réelle et qu’il n’est pas en train d’halluciner. Puis il l’embrasse, aussi simplement que ça. Il l’embrasse avec tendresse et douceur, ses bras autour de la taille de la jeune femme pour la coller contre lui. « Je t’aime … je t’aime tellement Cassie, si tu savais. » Souffle-t-il une fois leur baiser fini, son regard l’observant avec amour. « J’aurais pas supporté qu’il t’arrive quelque chose. T’es ce que j’ai de plus précieux, tu m’aides à revivre. M’abandonne jamais. » Son regard sombre et intense ne quitte pas les yeux encore humides de sa petite amie. Si elle n’avait pas été là à son retour de New York jamais il n’aurait commencé à soigner la blessure laissée par la mort de Thomas. Elle a été celle qui lui a permis de se reconstruire, celle qui lui permet de croire à un avenir plus beau, surtout si elle est à ses côtés.
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Invité a posté ce message Sam 2 Fév 2019 - 12:23 #

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Je l’aime. Je l’aime tellement que ça m’en fait mal. Jamais je n’avais éprouvé une telle chose pour quelqu’un. D’aussi fort. D’aussi intense. D’aussi puissant. C’est ravageur, essentiel, limpide. C’est comme si j’avais enfin trouvé ma destinée, alors que je l’avais eu devant moi toute ma vie. En quelques mois, ça c’était précisé jusqu’à en devenir indispensable. J’ai besoin de lui dans ma vie, j’ai besoin de le savoir près de moi, de pouvoir me réfugier dans ses bras, d’embrasser ses lèvres rebelles. Pour une fois dans ma vie, je n’aperçois pas la fin d’une relation. Pour toute, je savais que ça prendrait fin un jour, pour une raison quelconque. Sans doute parce qu’ils n’avaient jamais été le bon. Avec Wyatt, je ne vois pas la fin. C’est infini. Je ne veux jamais que ça cesse. Le perdre, de toutes les manières possibles, est une idée insupportable. Je l’aime. Je lui ai enfin dit. J’avais longtemps hésité, j’avais peur parce que je ne l’avais jamais dis à quelqu’un, à aucune de mes relations. Je les appréciais, mais jamais je n’avais été persuadée de les avoir aimés vraiment. Wyatt, il m’a volé mon cœur, mon avenir, ma raison de vivre. Je me fiche de sa réaction, un poids immense s’est déjà enlevé de ma poitrine. Il n’est pas obligé d’y répondre, j’avais simplement besoin qu’il le sache. Pourtant, j’étudie la manière dont il a de me regarder. Le flic semble étonné, un peu sonné parce qu’il vient d’entendre. Sa seule réaction est de se pencher pour m’obliger à me relever et m’installer sur ses genoux. Je lui obéis sans répondre ; de toute manière, je ne souhaite que de me réfugier dans ses bras. Ses mains explorent mon corps tout entier, à la recherche de quelque chose, avant que ses lèvres capturent les miennes. C’est léger, doux. Loin de nos baisers passionnés ordinaires, loin de cette impulsion qui nous submerge souvent. Non, c’est tendre, rempli d’amour. Peut-être une pointe de détresse. « Je t’aime…Je t’aime tellement Cassie, si tu savais » Oh, je sais. Je sais parce que son regard me renvoie exactement ce que le mien envoie. Ma main caresse sa joue, sa tempe et joue avec ses quelques mèches de cheveux. « J’aurais pas supporté qu’il t’arrive quelque chose. T’es ce que j’ai de plus précieux, tu m’aides à revivre » Mon cœur, s’il est apaisé de savoir ce qu’il ressent, est aussi serré de savoir à quel point il est toujours affecté de la mort de son coéquipier. Il fait moins de cauchemars, en ce moment. Mais il reste traumatisé de cet évènement. Il s’est accroché à moi comme à une bouée, simplement pour ne pas faire naufrage. « M’abandonne jamais. » Je me perds dans son regard intense, rempli de douleurs. Ma tête se secoue avant qu’elle s’enfouie dans son cou, nos corps entièrement collés. « Jamais…Jamais je ne pourrais être loin de toi » Ma bouche rencontre sa peau, y dépose quelques doux baisers avant de remonter le long de sa mâchoire jusqu’à ses lèvres. Je me laisse guider par cette peur, ce soulagement, ce besoin d’oublier. J’ai besoin de lui, plus qu’il ne le pense. J’ai besoin de l’avoir en moi. Mes mains glissent le long de son buste et s’attaque à sa boucle de son pantalon. Il semble étonné, que je puisse penser à ça après tout cette journée horrible. En libérant son sexe, je lui réponds simplement, en me relevant légèrement pour me caler. « J’ai besoin de me sentir vivante… » Aussi vivante que possible. Et je ne le suis que lorsque je suis avec lui. Je m’empale sans attendre sa réponse, dans un long soupire. Je ferme les yeux et retrouve la tête de cet homme mort. Je les ouvre aussitôt, perturbée par cette vision. Je m’arroche au regard de mon petit ami à la place, collant nos fronts alors que je bouge mon bassin doucement. La porte de la chambre est grande ouverte, mais je m’en fou littéralement. Je suis dans ma bulle, avec l’homme de ma vie.

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Invité a posté ce message Lun 4 Fév 2019 - 13:48 #

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Il le sait, jamais il n’aurait eu le courage de lui avouer l’aimer le premier. C’est trop lui demander pour lui qui a surtout été capable de tout gâcher dans ses relations passées. Le lui dire d’abord c’était aussi prendre le risque d’aller trop vite, de l’effrayer et de tout foutre en l’air une fois encore. Ce n’est pas quelque chose dont il a envie avec Cassie. Après la peur de devenir parents trop rapidement, Wyatt s’est mis en tête de prendre son temps, de ne pas tout faire trop vite et ça comprend le fait de ne pas lui confier ses sentiments si rapidement. Mais après ce qu’ils viennent de vivre, après la crainte qui lui a noué l’estomac et qui l’a rendu fou, il a surtout eu peur de la perdre. Cette obscurité qu’il a en lui, Wyatt n’aime pas la laisser voir le jour. Elle effraie, autant ses proches que lui-même. Dans les moments où elle prend le dessus, il ne se reconnaît plus et le pire c’est qu’il n’arrive pas toujours à regretter ses gestes. Par exemple, avoir tué cet homme qui la tenait captive, il n’arrive pas à s’en vouloir. A ses yeux, il n’a eu que ce qu’il méritait. La menacer elle d’une arme, c’était l’erreur à ne pas commettre. Il avait franchi une limite sans même le savoir et Wyatt n’éprouve aucun remord. La seule frayeur qu’il ressent c’est celle de voir Cassie être effrayée par lui. Il ne le supporterait pas et la jeune femme sur ses genoux, il sent sa crainte s’effacer doucement. Ses mains sur le visage de la brune, il s’assure qu’elle n’a rien, qu’elle est là, qu’elle ne le quitte pas, qu’elle n’en a pas envie. Il n’aurait rien pu faire. S’ils avaient décidé de se débarrasser d’elle avant qu’il les rattrape, il n’aurait rien pu faire. Et l’image de Cassie sans vie dans les égouts s’imprime dans sa tête, lui donne la nausée. « Jamais… Jamais je ne pourrais être loin de toi » Même s’il n’est pas entièrement soulagé, il se détend, souffle doucement tandis qu’elle embrasse sa peau, sa mâchoire et enfin ses lèvres. Wyatt y répond avec tendresse. Ses mains se calent sur les hanches de la jeune femme qui vient s’attaquer à son pantalon. Surpris, il dégage son visage, croise le regard de Cassie et l’interroge en silence. Qu’est-ce qu’elle est en train de faire ? Comment peut-elle avoir envie de ça après ce qu’ils ont vécu ? « J’ai besoin de me sentir vivante… » Il pense bien à répondre, mais à peine le touche-t-elle que le flic s’embrase. Mâchoire crispée pour contenir le râle puissant qui monte en lui, ses mains se resserrent autour des hanches de Cassie lorsqu’elle le fait entrer en elle. « Cassie … » Chuchote-t-il sans savoir ce qu’il voulait dire. Il oubli à l’instant où elle bouge son bassin, anime un peu plus son érection qui durcit directement en elle. Son regard ancré dans celui de sa petite amie, il donne des coups de reins aussi lents que les mouvements qu’elle effectue. Son souffle se saccade vite malgré la douceur du moment. Wyatt passe sa langue sur ses lèvres, libère une main qu’il pose sur la joue de Cassie qu’il caresse. Entièrement habillés, leur intimité qui se rencontrent suffit. Et conscient que la porte de sa chambre est ouverte, il reste aussi silencieux que possible face au plaisir qui se propage dans son bas ventre.
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Invité a posté ce message Lun 4 Fév 2019 - 23:08 #

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Penser à prendre son pied maintenant, c’est absurde. Pourtant, c’est exactement ce que tout mon corps me dicte. Je ne veux ressentir ce bien-être que lui seul me fait avoir, je veux pouvoir vibrer pour oublier cette journée. Après ces heures intenses, c’est exactement ce dont j’ai besoin : lui. Juste lui. Tout entier. S’il semble surpris au début, il se laisse faire. Parce qu’il me cèdera tout pour que je me sente bien, je le sais. Je l’utilise sans doute pour mon propre plaisir, mais quelque part, je suis persuadée qu’il ressent aussi ce besoin : me retrouver pour s’assurer que je suis bien là, vivante et saine et sauve. Enfin emboités, l’entendre susurrer mon prénom me donne des frissons. Je n’enlève ni sa chemise, ni son t-shirt que je porte. Non, seules nos intimités se touchent, ce qui rend ce désir plus vital. Mon bassin se moue en des mouvements lents, le sien vient à ma rencontre. Mes bras entourent son cou, comme une bouée à laquelle je m’accroche. Son regard dans le mien, je colle nos fronts fatiguée. J’ai l’impression que toutes les mauvaises émotions que j’ai vécue s’évacuent à chaque coup de bassin que j’effectue. Je me défoule, je me ressource. « Redis-le-moi, Wyatt… » Il sait exactement ce que je veux entendre, et ces trois petits mots ont littéralement raison de moi. Mon petit copain, non seulement il ose me les redire mais il me les répète une dizaine de fois avant que je ne le fasse taire d’un baiser puissant et ravageur. Ça me fait oublier tout, laissant mon corps exprimer tout ce dont il a besoin. Ma respiration est forte, accélérée. Je gémis de plus en plus, me fichant royalement du bruit qu’on peut diffuser. J’entends à peine qu’en bas, on met de la musique pour dissimuler nos ébats. Tommy a très bien entendu, mais je m’en fiche royalement. J’ai besoin d’attendre ce moment précis, ce bien-être si convoité. Mon bassin accélère, les bras de Wyatt m’emprisonnent. Nos lèvres se cherchent, se trouvent, se déposent sur les quelques morceaux de pots dévoilés. Lorsque tout se resserre, l’emprisonnant définitivement en moi, mes jambes tremblent, mes yeux vrillent, mes lèvres s’accrochent aux siennes, je sais qu’il jouit aussi, laissant en moi sa semence. On bascule sur le lit, sur son dos fatigués de notre journée. Et alors qu’on reste emboités, à tenter de retrouver la force de bouger, de réagir, je murmure encore une fois : « Je t’aime… » Je comprends enfin que toutes ses années à ne jamais l’avoir dit rends ce moment encore plus puissant. Parce que je le pense vraiment. Cet homme fait parti de moi à jamais.

Il n’a pas voulu me laisser de la journée. Après nos ébats, j’avais fini par sombrer dans son lit, et il était resté là, près de moi. Sa simple source de chaleur m’avait calmé et réconforter. Même si parfois, je me réveillais légèrement en sursaut en visualisant le regard de cet homme mort. Cette fois-ci encore, je me réveillai haletante. La nuit était tombée, Wyatt avait disparu. Je n’eus pas la force de sortir du lit, préférant répondre à quelques messages sur mon téléphone. Quelques longues minutes plus tard, l’homme parfait entra dans sa chambre, un plateau en main. Je n’avais pas mangé de la journée, mon estomac cria famine aussitôt. Pourtant, j’avais la gorge serré de cette vision qui me hantait encore. Allais-je réussir à manger ?

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Invité a posté ce message Mar 5 Fév 2019 - 12:59 #

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Bordel, mais comment parvient-elle à éveiller tant de choses en lui après ce par quoi ils sont passés quelques heures plus tôt ? Wyatt aurait pensé qu’elle aurait préféré dormir, certes blottie contre lui, mais c’est tout. À la place, elle est sur ses genoux, lui en elle et son bassin provoque frissons et gémissements de la part du brun. Il ne lâche pas ses hanches et cale ses mouvements sur les siens, sa respiration s’entrecoupant un peu plus à chaque seconde. Rapidement, il oublie la porte de sa chambre grande ouverte. Il oublie que ses colocataires peuvent les entendre et même les voir en passant devant sa chambre. Wyatt n’est focalisé que sur le bien-être qui s’empare de lui et son envie d’aider Cassie à aller mieux. Il pourrait lui décrocher la Lune si ça peut l’aider. Il soulèverait même des montagnes. Ce qu’elle lui demande, ce n’est pas grand-chose et il y prend tout autant de plaisir qu’elle. « Redis-le-moi, Wyatt… » Les yeux levés vers la jeune femme, il humecte une fois encore ses lèvres. « Je t’aime. » Souffle-t-il avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Il réitère ses propos et embrasse sa mâchoire. Il le dit juste avant d’embrasser chaque parcelle de peau à laquelle il a accès. Mouvements accélérés, son visage enfoui dans le cou de sa petite amie, il devient moins discret, entend la musique provenant du salon ce qui ne l’arrête en rien. Cassie est la première à être happée par le plaisir. Il la sent se resserrer autour de lui et il râle de plaisir avant de se laisser aller en elle, retombant en arrière le souffle court. « Je t’aime… » Une main dans ses cheveux bruns, il les caresse affectueusement. Les yeux fermés, son sang tape fort dans ses tympans alors que la fatigue s’empare de lui. Et, rapidement, tous les deux s’endorment. L’un contre l’autre, sous les couvertures, il refuse de lâcher Cassie, pas même dans son sommeil. Il a chaud mais il s’en fout. Pourtant, au milieu de la nuit c’est en sueur qu’il quitte le lit. Attrapant un caleçon, il l’enfile en veillant à ne pas réveiller sa petite amie. Deux heures du matin. Le silence règne dans la maison. Portable en main, il utilise la lampe torche de celui-ci pour se guider jusque dans la cuisine. En cinq minutes, il prépare un repas, grignote un morceau de pain puis retourne dans sa chambre plateau en mains. Cette fois, il veille à fermer la porte derrière lui et lorsqu’il regarde vers le lit, il n’est pas surpris de voir Cassie assise sur ce dernier. « Il faut que tu manges. » Dit-il en la rejoignant. Wyatt dépose doucement le plateau au milieu du lit puis passe une main sur le visage de Cassie. Son autre main cherche l’interrupteur de sa lampe de chevet qui vient les éclairer légèrement. « Ça te fait pas trop mal ? » Demande-t-il en observant les quelques points de sutures qu’elle au front et qu’il effleure du bout du doigt.
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Invité a posté ce message Mar 5 Fév 2019 - 21:59 #

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Cette journée est étrange, elle me paraît longue. J’ai perdu sa timeline. Elle se déroule, sans que j’arrive vraiment à situer où j’en suis. Il s’est passé trop de chose pour que j’arrive à m’y retrouver. Pourtant, je suis là dans le Wyatt, dans un endroit familier, et j’ai du mal à réaliser. Ça viendra peut-être avec le temps, peut-être que j’arriverai à avoir cette vision qui s’estompera, mais pour le moment, j’ai l’impression d’être hors de mon corps. Je subis juste tous ces évènements. La porte s’ouvre le laissant entrer et venant déposer sur l’immense lit un plateau. « Il faut que tu manges » Je soupire, en ramenant un peu plus la couette sur moi. « J’ai pas faim » Mensonge. Je meurs de faim. Mais j’ai l’impression que si j’avale quelque chose, je vais tout vomir. Mon corps est tendu à un point que jamais je n’aurai imaginé. Utiliser Wyatt pour mon propre bien n’a pas suffi. Sa main caresse mon visage, tendrement. « Ça te fait pas trop mal ? » Je secoue doucement la tête en répondant sincèrement : « Un peu. Surtout quand j’ose dormir dessus. » J’embrasse doucement la paume de sa main avant qu’elle ne parte saisir un verre de jus de fruit et me le tend. Son regard est presque trop autoritaire pour que je ne refuse. Je saisis le verre et le porte à mes lèvres. Si ma bouche me remercie, mon estomac lui vrille. Je le repousse et préfère jouer le temps que mon corps accepte de manger. « Comment fais-tu ? » osais-je demander, le regard sur le verre plein. La petite lampe de chever est la seule source de lumière, elle rend l’ambiance intime. Mais je n’arrive pas à le regarder en face, parce que ce regard, le regard de cet homme, me hante depuis tout à l’heure. Il attend que je précise, ça se sent. Il n’ose rien dire de plus, me laissant le temps d’assimiler ma propre question. « Comment fais-tu pour oublier ? Il est là… » Je désigne ma tête d’un doigt, en fronçant les sourcils. « Ça se joue en boucle… » Continuellement. Comme si revivre ces scènes arriveraient à m’apaiser. Mais non, ça me rend coupable. Ça me rend coupable de la mort d’un homme, parce que j’ai été trop stupide pour rester tranquille. Alors, oui…comment fait-il pour vivre avec ça sur la conscience ? Chaque jour ? Comment fait-il pour effacer ces souvenirs, ses visions ? Je comprends enfin la difficulté de ces cauchemars, sa perte de Thomas. Ça vous prend les tripes, ça vous retourne dans tous les sens, et c’est face à un immense mur que vous atterrissez. Incapable à le surmonter.

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Invité a posté ce message Mer 6 Fév 2019 - 16:28 #

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« J’ai pas faim » Une réponse qui est loin de lui convenir comme en témoigne le regard insistant qu’il pose sur sa petite amie. Faim ou pas faim, elle doit avaler quelque chose. Elle doit se nourrir pour prendre des forces. Après leur journée, Cassie en a grandement besoin et Wyatt sera difficile à amadouer. Impossible même. Il prend néanmoins le temps de lui demander si elle n’a pas trop mal. Elle n’est pas habituée aux coups – encore heureux – et donc pas habituée à gérer la douleur. Même lui qui est habitué, parfois la douleur l’emporte sur son mental de fer. « Un peu. Surtout quand j’ose dormir dessus. » Secouant doucement la tête, il lui tend un verre de jus de fruits. Si elle refuse de manger – pour le moment – qu’elle lui fasse au moins le plaisir de boire quelque chose de sucré. Ça devrait passer tout seul et suffire pour caler un peu son estomac qui doit lui aussi la faire souffrir. Il ne l’entend pas, mais il en est persuadé. De toute manière, Wyatt est trop têtu pour être convaincu du contraire. « Comment fais-tu ? » Incapable de s’empêcher de grignoter l’un des gâteaux qu’il a apportés, il lève les yeux vers Cassie et l’interroge silencieusement. Comment fait-il quoi ? Pour être capable de combler son estomac qu’il a ignoré pendant des heures ou pour autre chose ? A la façon qu’elle a d’éviter son regard, il est assez malin pour comprendre qu’elle parle de quelque chose de plus sérieux, de quelque chose en rapport avec les évènements d’aujourd’hui. Il préfère néanmoins la laisser prendre le temps de trouver ses propres mots. « Comment fais-tu pour oublier ? Il est là… Ça se joue en boucle… » Son gâteau terminé, il pousse un soupir. Il est surpris de ne pas avoir eu ce genre de questions auparavant. Pas forcément de la part de Cassie, mais bien de n’importe qui. « Tu ne peux pas oublier. » Avoue-t-il en allant prendre sa main. Il se met à jouer avec ses doigts, les yeux relevés vers elle. « Ça reste dans un coin de ta mémoire, tu apprends à vivre avec mais tu n’oublies pas. Tu ne dois pas oublier surtout. C’est ce qui nous rend humain. » Même s’il n’a rien eu d’humain lorsqu’il a tué cet homme, chose qu’il préfère taire. « Tu vas passer des jours difficiles, Cassie. Je ne veux pas te mentir. Tu vas avoir peur, te réveiller en panique la nuit mais tu ne dois pas oublier de vivre, de te changer les idées. Je serais là pour veiller sur toi, toujours. Il faut que tu laisses tes proches t’aider, même si ce n’est que des petits gestes. Si tu t’enfermes, c’est là que tu laisses toute cette merde gagner. » Lui, il allait à des groupes d’anciens combattants après avoir quitté l’armée. Il lui arrive encore de s’y rendre lorsqu’il sent que ça ne va pas. Se confier auprès de personnes qui comprennent ça fait toujours du bien. Parler, c’est la clé. « Mais tu n’oublieras jamais vraiment, tu passeras à autre chose. » Sa main portée à ses lèvres, Wyatt embrasse le bout de ses doigts et le noue ensuite aux siens.
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