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Invité a posté ce message Mer 22 Mai 2019 - 21:44 #

« Tu te souviens pas de mon nom, n’est-ce pas ? » Il n’y a aucun reproche dans sa voix, à croire qu’elle a l’habitude de se réveiller près d’un type qui n’a aucune considération pour elle, qui l’a juste ramené chez lui pour la baiser. Exactement ce que j’ai fait hier soir après avoir bu un ou deux verres de trop. Je ne sais même pas comment nous sommes arrivés à la maison et comment nous avons atteint ma chambre sans réveiller tout le monde. Enfin ça, j’imagine qu’on l’a fait dans la nuit même si – franchement – je ne me souviens pas de tout. J’ai moins mal aux couilles, c’est sûr, mais est-ce qu’elle a pris son pied ? Je n’en sais rien et je m’en fous. De toute manière, ce n’est pas la femme que je veux, celle dont je rêve au point de devoir me faire du bien seul sous ma douche. Frustration sexuelle de merde ! Assis au bord du lit, je passe une main sur mon visage fatigué et fais craquer ma nuque les yeux fermés. Je sens la migraine pointer derrière mes yeux, punition pour avoir trop bu et sans doute trop forcé sur l’effort sportif cette nuit. « Je vais prendre une douche. » Que je lui réponds en me levant enfin du lit et avant même que je puisse réagir, elle est devant moi. Ses cheveux blonds en bataille, sa main qui caresse mon torse et descend vers mon érection matinale. Fais chier … Ça ne lui a pas échappé et apparemment mon second cerveau semble un peu trop heureux qu’on lui prête attention. « Je pourrais m’occuper de ça après ce que tu as fait pour moi cette nuit. » Bon au moins je sais que même bourré j’ai largement fait ma part du travail. Tant pis pour la douche, je la laisse s’occuper de moi avec ses lèvres bien dessinées et ses doigts experts. Je me fous que toute la maison nous entende une fois de plus, une fois satisfait je sors de ma chambre pour prendre ma douche et m’insulter d’être aussi con pendant quelques minutes. J’ignore ce que cette fille attend de moi mais elle rêve si elle pense avoir le droit à plus d’une nuit. Je prends et je jette, c’est ce que je fais de mieux depuis janvier. Je me contente de satisfaire mon besoin primal et je passe à autre chose. A peine sorti de la douche, boxer et jogging enfilé, les cheveux humides j’entends l’un de mes colocataires crier que quelqu’un m’attend en bas. Surpris, je ne pense pas à enfiler quelque chose sur mon dos, pas plus que je pense à la blonde qui vient de m’offrir une fellation. Je descends l’escalier et marque un arrêt quand elle, je la reconnais. « Ollie … » Je souffle sans être certain qu’elle m’entend. Je me fige un peu plus quand une paire de mains se posent sur mon torse par derrière et que je vois le regard de la brune devenir orageux. Putain ça fait mal de la voir réagir comme ça alors qu’elle ignore combien elle a le droit d’être en colère. Mais je ravale la douleur, revêts mon masque neutre. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Je détache les mains de la blonde qui prend conscience de la présence de ma fiancée – ex ? – avec nous et qui a l’intelligence de se faire petite et de disparaître même si de toute manière je ne vois plus qu’une personne.
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Invité a posté ce message Jeu 23 Mai 2019 - 22:08 #

Enième cauchemar. Je n’ai presque pas dormi de la nuit, de peur de sombrer dans ces ténèbres qui m’absorbent sans cesse. J’ai cette impression que je tombe dans l’oubli, à jamais. Le fond je ne l’atteins jamais. Je suis simplement absorber par la noirceur sans que j’arrive à m’en défaire. Et puis, je me réveille en sursaut. C’est presque constant, quotidien. J’ai l’impression que mon cerveau ne se repose jamais, qu’il cherche encore ce que j’ai sans doute perdu à jamais. 5 mois, ça fait 5 mois que cette situation dure, et tous les meilleurs médecins me disent que le temps finira par m’aider à retrouver la mémoire. Pourtant, la journée, je cherche d’autres moyens : une thérapie ? Des médicaments ? L’hypnose ? Je ne sais plus. Pourtant, j’ai l’impression de louper une grosse information – et que la plupart de ma famille tente de me garder en dehors. Ils ne me l’avoueront jamais, mais je les connais assez pour savoir que quelque chose s’est passé. Quelque chose que je ne suis pas censé savoir. Et ça me hante, putain ça me hante. J’essaye la manière douce, la discussion, avec les parents, Alexys, Amelia, mes amis. J’ai l’impression que tout le monde se lie contre moi. Sans doute pour ne pas être le porteur de cette mauvaise nouvelle. Parce que c’est forcément une mauvaise nouvelle non ? Pourquoi me cacherait-il quelque chose si ce n’est pour me protéger, non ? Ais-je fais quelque chose de mal ? Suis-je aller en prison ? Ais-je eu des soucis ? Est-ce ma maladie ? Une période difficile ? La perte de quelqu’un ? La seule personne qui me montre à quel point tout a changé, c’est Cameron. Je ne l’ai aperçu que quelques fois depuis mon réveil, et son regard est vide. Il me regarde avec dégoût. Ais-je ruiné son mariage ? Ais-je vraiment fais quelque chose d’aussi horrible ? Oh, je ne sais plus. Le réveil affiche huit heures du matin lorsque je décide de passer sous la douche avant de m’habiller et d’aller vers le seul endroit que je risquerai de trouver des réponses. Lorsque j’arrive devant cette immense maison, j’hésite une seconde. Alexys m’avait donné un peu les informations : une grande coloc, d’un sportif célèbre. Qu’est-ce qu’il foutait là ? J’en avais aucune idée. Mais j’avais réussi à trouver l’endroit assez facilement. Lorsque j’appuie enfin sur la sonnette, le visage sexy d’un homme endormi torse nu me dévisage. « Oui ? » J’ai devant moi Tommy Matthews, quaterback des giants…et putain, les rumeurs sont vraies : Il est encore plus canon en vrai. « Je… »  Je déglutine, remet mes cheveux en place par réflexe, et ajoute : « C’est ici qu’habite Cameron ? Cameron Winston ? » Je n’en suis pas certaine mais au sourire qu’il finit par m’offrir me confirme qu’il est bien là. « Camerooooon ! C’est pour toi ! » La grande classe, ça me fait presque sourire. Le sportif me laisse entrer et finit par s’éclipser sans la cuisine. Je ne peux pas m’empêcher de regarder son dos musclé et ses fesses rebondissant quand une voix me fait frissonner. « Ollie… »  C’est pareil à chaque fois. Mon corps s’active, s’éveille, vibre à sa simple présence. Mais j’ai toujours combattu ça – et ce sera sans doute pas la première fois que je résisterai à une telle attirance envers lui. « On a bes… »  Ma voix se coupe en voyant des mains glisser sur son torse dénudé. C’est pire qu’un coup en plein cœur, et je ne sais même pas pourquoi. J’ai toujours détesté de le voir avec une autre fille, mais aujourd’hui c’est encore plus puissant. Je marque une pause, tentant de trouver la bonne réaction à voir. Hélas, il y’en a aucune. Tout ce qu’il m’évoque c’est un dégoût et une colère. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Il s’empresse de chasser cette blonde qui comprend très vite le message avant que je n’ajoute. « Si t’as finis de te vider les couilles, j’ai besoin de réponses. » On a jamais eu la relation la plus exemplaire – entre la haine et un certain amour, c’est tangible. Mais au vu de notre relation inexistante, je suppose que la haine a pris le dessus. Pourtant, j’ose croire qu’il sera la seule personne à ne pas mentir droit dans les yeux. Est-ce juste un simple espoir ? Peut-être.
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Invité a posté ce message Dim 26 Mai 2019 - 21:15 #

Je voudrais que cette femme qui me touche dégage. Je veux qu’elle disparaisse comme le reste du monde et ces sentiments contradictoires qui me bouffent depuis des mois. Je voudrais qu’il n’y ait plus qu’elle et moi … comme avant. Seulement tout ce que je désire est impossible parce que je dois penser à la protéger elle. C’est ce qui importe le plus. Je me fous de ce que je peux ressentir, d’être brisé à l’intérieur, à jamais malheureux, si elle est en bonne santé, si elle est vivante, c’est tout ce qui m’importe. Avant même d’être mariés, lorsqu’elle m’a accepté, je me suis promis qu’elle passerait avant toute chose. C’est ce que je dois me répéter encore et encore tandis que son regard mauvais passe de ma conquête du soir à moi. Et je me déteste. Je me hais de lui faire ressentir ça mais aussi d’être l’enfoiré qui baise tout ce qui bouge pour oublier la seule personne dont il a vraiment envie. Pour l’oublier elle parce qu’une partie de moi sait que je ne la récupérerai jamais. J’ai eu ma chance, elle est passée, je dois m’y faire mais j’en suis tout bonnement incapable. Particulièrement lorsqu’elle a le don de se pointer chez moi sans prévenir et que je ne pense qu’à elle après avoir laissé une autre me sucer quelques minutes avant. « On a bes… » Elle s’arrête avant même de terminer sa phrase. Dans son regard, je reconnais ces sombres pensées qui l’ont tant tourmenté par le passé. A l’époque je savais qu’elle n’aimait pas particulièrement mes conquêtes – ce qui allait dans les deux sens – mais elle me l’a confirmé il y a quelques années. Elle a oublié cette confidence mais pas moi … et la voir aussi déchirée ça me détruit encore plus putain. « Si t’as finis de te vider les couilles, j’ai besoin de réponses. » Je dois me faire violence pour continuer de jouer le connard que j’étais avant elle. Avant qu’elle ne fasse de moi un homme meilleur. L’intérieur de ma joue mordue jusqu’au sang, je soupire un coup en priant pour qu’elle interprète ça comme de l’agacement et non pas comme une tentative d’endiguer la douleur qui me bouffe. Je passe à côté d’elle et me laisse tomber sur le canapé avant de lever les yeux dans sa direction et de lui montrer le canapé en face. « Je suis ravi de savoir que tu t’intéresses à mes couilles … » Qu’est-ce que je donnerais pour qu’elle s’en occupe elle, putain ! Qu’elle s’intéresse à moi comme elle le faisait avant l’accident, qu’elle me donne cet amour dont j’ai besoin même si ça me fait passer pour une mauviette. « Je suis pas certain d’être le mieux placé pour te donner des réponses, Oliana. T’as nos parents pour ça et nos sœurs. » Tout le monde sauf moi. Je l’évite autant que possible. Savoir que je vais devoir lui mentir en la regardant dans les yeux et savoir qu’elle va me croire parce que je n’ai jamais menti par le passé sans dévier mon regard, ça me tue. Elle ne va pas m’en laisser le choix. Je savais que ce jour allait arriver mais, merde, une bonne baise et de l’alcool ne seront jamais assez pour me préparer au fait de me briser plus encore en l’éloignant un maximum de moi.
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Invité a posté ce message Lun 27 Mai 2019 - 21:04 #

Je ne sais pas pourquoi j’ai cette pointe en plein cœur qui me rends aussi maladive de le voir avec une autre. Je ne sais pas pourquoi mon estomac se contracte, pourquoi je manque d’air, pourquoi mon sang brule de colère. J’ai l’impression que c’est encore pire qu’avant. Avant, j’arrivais à me contrôler. J’arrivais à faire passer mon amertume par des piques de méchancetés ou de la taquinerie. J’arrivais à me dire que je n’avais aucun droit sur lui, qu’il faisait ce qu’il voulait même si ça me foutait hors de moi. Parce que je faisais pareil. Je profitais de la vie, j’enchaînais les relations sans jamais vraiment tomber amoureuse. Et ça m’allait. Ça m’allait putain. Là, cette gamine de 25 ans n’existe plus. Et ses barrières aussi. Tout s’effondre en moi comme un château de carte que je n’arrive pas à comprendre. D’où sort-il, hein ? Pourquoi est-ce que c’est d’autant plus difficile de masquer ma détresse face à lui ce soir ? Je prends une inspiration silencieuse et finit par revêtir un masque – n’importe lequel pour ne pas lui montrer à quel point ça me bousille de voir qu’encore une fois il est avec une autre. De toute manière, il faudrait que j’apprenne à ne plus avoir ce genre de pensées envers lui. J’ai Rainer maintenant, non ? « Je suis ravi de savoir que tu t’intéresses à mes couilles… » Je reste scotchée pendant une micro seconde devant son parfum qui arrive à mes narines au moment où il est passé devant moi. Mais je cligne assez des yeux pour me ressaisir et le suivre. « Oh, t’en fais ce que tu veux. » Il s’installe sur le canapé et je me m’installe sur le fauteuil un peu en diagonal de lui. Assez pour être loin, mais proche pour voir l’expression de son visage. J’ai besoin de savoir que ce qu’il me dira sera vrai. J’ai besoin enfin que quelqu’un ose me dire ce que j’ai bien pu faire. Parce que c’est forcément quelque chose que j’ai fait. « Je suis pas certain d’être le mieux placé pour te donner des réponses, Oliana. T’as nos parents pour ça et nos sœurs. » Soudainement, mon cœur se brise. Pourquoi ? Parce que je réalise qu’il ne se compte plus dans mon monde. Qu’il ne se considère même plus comme mon frère. J’essaye de comprendre pourquoi en cinq mois il fait tout pour m’éviter, mais je comprends simplement que la réponse est là. J’ai dû faire quelque chose pour achever notre relation. Ça doit être ça. Pendant deux secondes, je baisse les yeux tentant d’encaisser ce qu’il vient d’avouer sans vraiment le faire. Suis-je devenue une personne horrible ? En revenant à la maison, il y a trois ans, me suis-je simplement perdu dans la méchanceté, l’égoïsme et dans des conneries ? C’est possible. Je suis toujours trop téméraire. « Seulement nos parents, et nos sœurs.. ? » répétais-je simplement d’un simple murmure. Je tente de digérer mais il n’a certainement pas conscience qu’il vient de briser quelque chose en moi. Un truc que je n’ai pas conscience moi-même. Mais qui est là, je le sais. Il a toujours été là. Et quelque part, même si j’allais mal, je savais que j’aurai toujours Cameron pour me soutenir. Mais ce n’est plus le cas. Je déglutine, tentant de ravaler mes larmes qui se profilent déjà. « Qu’…Qu’est-ce que je t’ai fait pour que tu me haïsses autant ? » Il n’a jamais été là, à mon réveil. Il n’a jamais pris le temps de se poser pour parler, pour tenter de savoir comment j’allais. Tout s’éclaircie dans ma tête. Depuis mon réveil, Cameron n’est plus dans mon monde. Et putain, ça fait mal.
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Invité a posté ce message Mar 28 Mai 2019 - 19:16 #

Je voudrais tellement pouvoir franchir les quelques mètres qui nous séparent, planter mes lèvres sur les siennes et la serrer contre moi sans jamais plus la lâcher. Putain, je donnerais tout pour la retrouver, lui dire tout ce que je sais, lui partager nos souvenirs même si je parle dans le vent. Je voudrais tellement qu’elle sache la vérité, qu’elle comprenne combien cette situation me détruit. Je ne fais rien hormis jouer au connard qu’elle a connu pendant des années. J’ai fait la promesse à nos parents de ne rien lui dire pour la préserver. Et parce que je tiens trop à elle, que j’ai besoin qu’elle reste vivante, je ferme ma gueule. Ça me tue mais je refuse de la perdre littéralement même si l’imaginer avec un autre, être embrassée et touchée par un autre, ça me donne envie de vomir. Je ne fais pas mieux cela dit mais c’est du plaisir pour faire taire et soigner la douleur. C’est ce que je connais le mieux. « Oh, t’en fais ce que tu veux. » Je tente un sourire moqueur, le genre de ceux que je lui lançais lorsque je ne croyais pas un mot de ce qu’elle me disait. Ça ne lui a jamais plu que je couche avec tous un tas de femmes et c’était parce qu’au fond d’elle, elle me désirait autant que je la désire. Ce feu me consume encore maintenant et je dois faire tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas devenir fou. Assis sur le canapé, pas très loin d’elle mais assez pour que je ne craque pas, je l’écoute me poser cette question que j’attendais avec une grande appréhension. Mes lèvres pincées, je jette un regard vers elle et vois tout ce à quoi je m’attendais. L’incompréhension et la douleur aussi. Tout ce que je déteste lire dans son regard. Bordel de putain de merde ! « Seulement nos parents, et nos sœurs.. ? » J’acquiesce en silence, agitant la tête de bas en haut. J’aurais préféré qu’elle ne vienne jamais ici si je dois être franc, ça m’aurait évité de lui mentir et de nous détruire. Parce que ça va forcément la toucher elle aussi ce mensonge que je vais lui servir. « Qu’… Qu’est-ce que je t’ai fait pour que tu me haïsses autant ? » Mon regard étant tombé sur mes pieds, je relève brusquement la tête vers elle. « Te haïr ? » Mon dieu mais si elle savait ! Je ne pourrais jamais la détester. Jamais ! « Je ne te hais pas, Ollie. » Assuré-je en passant ma main sur mon visage en soupirant. « C’est … écoute, nos routes se sont séparés quand j’ai annulé mes fiançailles avec Alexya parce que notre relation … » Je m’arrête un instant. Allez Cam, vas-y sors-lui ton mensonge de merde putain ! « Elle était nocive, tu peux pas le nier. J’ai jamais aimé tes copains, t’as fait une misère à mes petites amies, Alexya compris. Fallait qu’on s’éloigne pour pouvoir vivre nos vies c’est tout. » Il m’en faut du courage et de la volonté pour la regarder droit dans les yeux alors que je lui mens. Elle doit me croire, c’est important qu’elle le fasse et qu’elle passe à autre chose … comme je suis incapable de le faire.
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Invité a posté ce message Mar 28 Mai 2019 - 21:16 #

Je tombe inlassablement. Pendant une seconde, assise dans ce fauteuil, j’ai cette même impression de vide que j’ai dans mon cauchemar. Et ça me fou en vrac, littéralement. J’ai si peur de ressentir cette chute libre de nouveau, en étant éveillée cette fois que je tente de planter mes doigts dans mes cuisses pour me ramener à la réalité. « Te Haïr ? » Je me rends compte que je retiens mon souffle, et que c’est la raison de mon pseudo-malaise. Pourtant, tenter d’expirer là tout de suite m’est impossible. Pas alors qu’il va me dire ce que je refuse d’entendre. « Je ne te hais pas, Ollie. » J’expulse le reste de mon oxygène. Peut-être par soulagement. Peut-être par obligation. Presque en même temps que lui. « C’est…écoute, nos routes se sont séparés quand j’ai annulé mes fiançailles avec Alexya parce que notre relation… » Je mords ma lèvre inférieure. Qu’est-ce que j’ai pu faire bordel ? Assez pour détruire notre lien ? Ça a toujours été compliqué entre nous, mais jamais je ne lui aurais fait du mal intentionnellement. J’en aurai été incapable…Je le sais parce qu’à la moindre dispute qu’on s’offrait, je finissais toujours par lui pardonner ou…me faire pardonner. Et c’est dans ses bras que j’y trouvais tout le réconfort dont j’avais besoin. Maintenant ? Ce sont les bras de Rainer qui le font. Ce n’est pas pareil. C’est différent. Et je ne sais même pas pourquoi j’ose les comparer. Il n’y a rien de comparable. « Elle était nocive, tu peux pas le nier. » Non, je ne peux pas le nier…parce que c’est ce qui m’a poussé à partir loin de lui après mes études. Qu’à l’annonce de ses fiançailles, j’ai pété un câble. J’avais tellement envie qu’il reste près de moi que j’en oubliais son propre bonheur. J’avais fuis pour lui offrir la vie qu’il désirait, l’amour qu’il vivait. Alors pourquoi est-ce qu’en revenant, j’ai finis par me remettre entre eux ? « J’ai jamais aimé tes copains, t’as fait une misère à mes petites amies, Alexya compris. Fallait qu’on s’éloigne pour pouvoir vivre nos vies c’est tout. » J’inspecte ses yeux, tenter d’y trouver une once d’hésitation, une petite étincelle qui puisse me dire qu’il a tort, qu’il ment. Mais je n’y vois rien. J’encaisse cette dure réalité en acquiesçant de la tête. Mon regard se baisse doucement sur mes mains qui jouent nerveusement entre elle. Plusieurs réponses persistent encore dans mes esprits, et je compte bien finir par les poser. Mais finissons-en déjà avec Alexya. « Est-ce que…j’ai ruiné tes fiançailles, Cameron ? » Je n’imagine rien d’autre pour expliquer le fait qu’il ait pu annuler ses fiançailles. Alexya – même si elle ne m’aimait pas – n’aurait jamais pris l’initiative. Elle le voulait pour elle toute seule, et faisait en sorte de m’écarter de tout. Alors non…si ses fiançailles ont été rompu, c’est parce que Cameron l’avait décidé. Pourquoi ? Quelque chose que j’avais fait ? Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que c’est moi la méchante dans l’histoire ? Que j’ai forcément fait quelque chose ? N’importe quoi. N’importe quoi qui expliquerait pourquoi ma famille ne tourne plus rond depuis mon réveil. Pourquoi ils sont tous distants, faux et en même temps si protecteur ? Je ne les reconnais plus. En même temps…je ne me reconnais plus. C’est peut-être là, le problème.
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Invité a posté ce message Mer 29 Mai 2019 - 22:07 #

Le self-control m’est plus que nécessaire dans mon métier. Que ça soit sur le circuit au volant de ma voiture ou bien dans mes bureaux, je suis supposé pouvoir rester calme et impassible. Là, j’ai tout qui hurle en moi mais je fais tout taire pour qu’elle ne soit pas capable de lire dans mon regard que je lui mens. Oliana me connaît par cœur. C’est l’avantage et le désavantage d’avoir grandi ensemble. Elle me connaît mieux que personne, sans doute mieux que nos sœurs d’ailleurs. Malgré nos disputes incessantes au cours des années où j’ai vécu avec elle, il y a toujours eu cette connexion particulière entre nous, cette facilité à nous comprendre et à nous pardonner. Là, j’espère au plus profond de mon être qu’elle a été biaisée par sa perte de mémoire pour rendre mon mensonge plus facile à passer. Je serais incapable de m’y enfoncer plus encore, de me détruire plus que je ne le fais déjà en l’évitant tous les jours, en sachant qu’un autre homme pourra proclamer que son cœur lui appartient. Elle tente de percer quelque chose dans mon regard, de gratter la surface pour déceler la moindre trace de mensonge mais je tiens bon. Ça me tue, mais je tiens bon. Mais putain, la voir baisser les yeux comme ça, se sentir aussi mal à cause du bobard que je lui vends … j’ai envie de casser quelque chose mais je mords l’intérieur de ma joue jusqu’au sang à la place. « Est-ce que … j’ai ruiné tes fiançailles, Cameron ? » Je devrais lui répondre oui, confirmer pour qu’elle parte d’ici et qu’elle ne tente plus de s’approcher à cause de la culpabilité, je n’y arrive pas. Je ne peux pas lui faire du mal comme ça, ce n’est pas dans ma nature. Pas avec elle. « Non. » Je réponds simplement pour qu’elle lève ses beaux yeux vers moi. Tant qu’à souffrir autant que ça soit avec ce beau visage qui me fixe. « Alexya et moi … ça a toujours été compliqué et si notre relation à tous les deux n’a pas aidé, tu n’y es pour rien. On n’était pas fait pour être ensemble, c’est tout. » Je tente un petit sourire et glisse sur le canapé pour poser mes mains sur les siennes. Mauvaise idée mais qu’importe, j’ai besoin d’un contact avec elle après tous ces mois sans la toucher. « Tu n’as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit. C’est … la vie a décidé que nous devions nous séparer, c’est comme ça. Mais en aucun cas ce n’était de ta faute. » L’une de mes mains se pose sur sa joue. Ma tête penchée sur le côté, je tente de croiser son regard pour appuyer mes paroles de cette manière. « Je tiendrais toujours à toi, Ollie. Mais tu verras que d’ici quelques semaines tu te rendras compte que je n’étais pas si important que ça et que tu peux vivre sans moi. » Qu’est-ce que je ne sors pas comme connerie sérieusement ! Est-ce que c’est égoïste d’espérer que ce que je dis n’arrivera jamais ? Qu’elle n’arrivera pas à m’effacer de sa vie comme elle est supposée le faire ? Mais quelle idée j’ai eu d’accepter de lui cacher la vérité, abruti !
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Invité a posté ce message Mer 29 Mai 2019 - 22:52 #

Je ne sais plus quoi penser. Cette situation me tue à petit feu. C’est comme tenter de voir alors que vous êtes aveugle. Vous tâtonnez, sans jamais trouver la porte de sortie. Un labyrinthe, voilà exactement ce que ma vie est devenue. Je suis censée retrouver les bons chemins sans avoir d’indications pour me repérer. Que ce soit dans ma vie personnelle, mes relations, mes amis, mes affaires, ou bien mon job, mes collègues, mes habitudes, mes clients. Je ne sais plus rien. Je ne reconnais plus l’hôtel que je dirige. Je ne reconnais pas l’appartement dans lequel je vis. Je ne reconnais pas les relations que j’entretiens avec mes proches. Je ne me reconnais même plus. Tout a changé. Et je dois rattraper le train en marche, sans savoir comment je fais pour sauter dedans. « Non. » Je relève la tête, capture ses yeux et tente de ne pas succomber. « Alexya et moi…ça a toujours été compliqué et si notre relation à tous les deux n’a pas aidé, tu n’y es pour rien. On n’était pas fait pour être ensemble, c’est tout. » J’accueille cette nouvelle avec un léger soupir de soulagement. J’ai l’impression qu’un poids de mes épaules vient de s’évaporer. Mais tant de questions persistent : Pourquoi sommes donc nous autant éloigner ? Pourquoi tout le monde semble me cacher quelque chose ? Pourquoi ses messes-basses ? Pourquoi… ? Ce sont ses mains chaudes qui tombent sur les miennes qui me sortent de cette multitude de question. Je les regarde une seconde, unies et proches, avant qu’une rejoigne mon visage, et ne me force à le regarder. « Tu n’as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit. C’est…la vie a décidé que nous devions nous séparer, c’est comme ça. Mais en aucun cas ce n’était ta faute » Le poids revient trop vite, trop lourdement. J’ai le cœur serré, une soudaine envie de vomir. Je me sens mal à l’aise devant tant de conviction de sa part. Il est vraiment passé à autre chose ? Il m’a simplement évincé de sa vie…juste pour qu’on aille…mieux ? « Je tiendrais toujours à toi, Ollie. Mais tu verras que d’ici quelques semaines tu te rendras compte que je n’étais pas si important que ça et que tu peux vivre sans moi. » Je me sens défaillir, littéralement. Je déglutie en tentant de trouver dans ses yeux quelque chose. N’importe quoi qui me dirait le contraire. Mais tout semble vrai. Cependant, j’ai juste envie de lui dire que jamais je n’arriverai à vivre mieux sans lui. Qu’il a toujours été important, qu’il le serait toujours mais je me tais. Je me tais parce que ces paroles me font mal, me feront encore plus mal une fois échappées de ma bouche. Je laisse simplement une larme s’écraser contre ma joue sans arriver à la contrôler. Une de mes mains vient saisir le poignée proche de mon visage et tente d’évacuer tout ce malaise qui converge en moi : « J’ai l’impression que ma vie m’échappe… » Je souffle désarçonnée par ce qu’il vient de me révéler. Toutes les autres questions s’évaporent. Tout ce qu’il me reste c’est ce goût amer que ma vie s’est refermée sur moi sans que je ne choisisse quoi que ce soit. « Cette vie…je ne l’ai pas choisie » Ma voix se brise alors que je ravale mes sanglots qui semblent trop violent pour moi. Je fuis son regard pendant une seconde, parce que je suis incapable de soutenir ce que j’ai totalement perdu.
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Invité a posté ce message Jeu 30 Mai 2019 - 12:15 #

S’enfoncer encore et encore. C’est ce que je suis obligé de faire pour la préserver. Ne jamais lui laisser comprendre que nous avons été ensemble, que nous nous sommes aimés. Que nous avons fait plus que nous aimer, que nous avions des plans, des projets qui auraient suivi le mariage. Ne jamais repenser à ça, enfouir le tout profondément dans ma tête, dans une boîte fermée à double tour. Ça me tue mais je suis un homme de parole, j’ai juré ne jamais lui parler de notre vie de couple pour la préserver et c’est ce que je fais. Je lui mens alors que je ne l’ai jamais fait. Je m’en pensais incapable et il est affreux de remarquer ce que je peux faire pour m’assurer qu’elle ira bien, elle la seule femme que j’ai véritablement aimée. Je vois bien qu’elle est soulagée d’entendre qu’elle n’a pas brisé mes fiançailles avec Alexya. Je peux lui mentir mais il n’est pas question que je la laisse se sentir coupable alors qu’elle ne l’est pas. J’ai tout arrêté parce qu’elle était revenue et parce que j’ai réalisé que c’était elle que je voulais depuis le début mais aussi parce que mon ex et moi … ça a toujours été les montagnes russes. Mais en aucun cas elle n’est venue créer le moindre conflit et ça, il faut qu’elle en soit certaine. Je peux bien déformer un peu la vérité de toute manière. Mais le pire c’est ce contact physique que je nous impose parce que j’en ai besoin et que je me permets d’être égoïste pendant quelques minutes. Juste le temps qu’elle soit là avant de me l’interdire pour le reste de ma vie. Uniquement cette fois parce que j’en meurs d’envie depuis qu’elle est sortie du coma. Elle ignore que j’ai été près d’elle pendant tout ce temps pour finalement ne pas venir à son réveil. L’affronter à ce moment-là aurait été bien trop dur pour moi, j’aurais craqué. « J’ai l’impression que ma vie m’échappe… » Je serre un peu plus sa main sous la mienne, sens mon cœur en faire de même dans ma poitrine. J’ai aussi cette impression, bon sang ! Je ne contrôle plus rien et je déteste ça, autant que je détesterais perdre le contrôle de ma voiture. « Cette vie … je ne l’ai pas choisie » Je dois me faire violence pour ne pas l’obliger à regarder vers moi, ça serait trop familier trop … douloureux pour nous deux. J’ose croire que tout au fond d’elle, les sentiments qu’elle éprouvait pour moi sont encore là. Oui, je le souhaite de tout mon être, de toute mon âme. « Tu vas reprendre le contrôle. T’as toujours été forte contrairement à ce que tu crois. Laisse-toi le temps de t’habituer, c’est pas un petit traumatisme que tu as. Tu verras que tout va rentrer dans l’ordre ensuite. » Instinctivement et sans le réaliser, je caresse le dos de de sa main. Je voudrais faire plus comme la prendre dans mes bras, la serrer contre moi pour la rassurer mais je mords une nouvelle fois l’intérieur de ma joue pour ne pas céder. « Et … si vraiment t’as besoin, on peut essayer de faire un effort et de se voir plus … souvent ? » Bravo Cam, déjà faible. Je m’insulte un instant mentalement en espérant qu’elle refuse. Je ne pourrais pas reprendre mes mots, ma proposition et il n’y a qu’elle qui peut m’éviter de jouer avec le feu.
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Invité a posté ce message Jeu 30 Mai 2019 - 12:41 #

J’aimerai pouvoir faire quelque chose, remonter le temps, revenir à cet accident, pouvoir l’éviter, pouvoir voir ce que ma vie était devenue. Mais c’est impossible. Avoir un trou de trois ans dans sa tête c’est impensable. Les médecins disent que chez certains patients, quelques morceaux reviennent avec du temps. En 5 mois, je n’ai toujours vu aucun souvenir revenir. Je suis un cas désespérée. C’est comme si ma tête refusait délibérément de me fournir ce dont j’avais besoin. C’est fermé à double tour comme un putain de coffre. Je ne sais plus où j’en suis, littéralement. Je suis fatiguée de ses cauchemars incessants, fatiguée de ne trouver aucun repère, fatiguée de voir toutes ses questions sans réponses dans ma tête. « Tu vas reprendre le contrôle » Il a l’air d’en être si sûr que ça me fait mal. Comment reprendre le contrôle quand tout vous échappe ? Quand vous n’êtes pas d’accord avec certains choix que vous avez fait sans vous en souvenir ? « T’as toujours été forte contrairement à ce que tu crois. Laisse-toi le temps de t’habituer, c’est pas un petit traumatisme que tu as. Tu verras que tout va rentrer dans l’ordre ensuite. » « 5 mois… » C’est tout ce que j’arrive à souffler alors que ma voix s’étrangle. 5 mois, c’est trop long quand tout ce que vous désirez est quelque part dans votre tête. 5 mois qu’on vous répète que tout va s’arranger, que le temps va aider. Putain…mais combien de temps de plus ? Des mois ? Des années ? Je serai incapable de me sentir de nouveau moi-même si j’ai ce trou béant dans ma vie. Pour une raison que j’ignore, quelque chose m’empêche d’avancer, de reprendre ma vie en main, de passer à autre chose. Non, je stagne. Lorsque je pense pouvoir faire un pas en avant, j’en fais deux derrières. C’est un cercle vicieux. La caresse sur ma peau me provoque un frisson. J’ai l’impression de retrouver ce sentiment de sécurité qu’il m’a toujours donné aveuglement. « Et…si vraiment t’as besoin, on peut essayer de faire un effort et de se voir plus…souvent ? » Je fronce des sourcils. N’était-ce pas lui qui me disait que ma vie sans lui serait meilleure ? Ce n’était pas mieux ainsi parce que notre relation était nocive ? Je ne sais plus quoi penser. Un jour, c’est blanc. Un jour, c’est noir. Un jour, c’est gris. Putain, je sais plus. Sans m’y attendre, mon cœur s’emballe, mes larmes arrivent et ma tête se penche en avant pour retrouver le seul endroit que je connaisse encore : ses bras. « Je sais plus… » Ma voix n’est qu’un pauvre murmure douloureux. Je me perds dans la chaleur de son corps alors qu’il semble hésiter une seconde mais ses bras finissent par s’enrouler autour de mon corps fragile. J’ai Rainer. C’est ce que je me dis sans cesse : c’est lui qui me réconforte à chaque fois. Mais les bras de Cameron me procurent tout à la fois. Je ne sais pas quel pouvoir il a toujours eu sur moi ; ce lien est si puissant que j’oublie pendant quelques secondes. Je sens simplement sa chaleur m’envelopper et ma détresse semble s’amenuise. Comment suis-je censée vivre sans lui alors qu’il peut me procurer autant de force d’une simple étreinte ? Comment ais-je été capable de le laisser partir, lui ? Lui…qui semble faire tourner mon monde plus rond ?
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