Invité a posté ce message Mar 30 Juil 2019 - 7:20#
Des roses et du champagne
Éléanore Habsbourg & Gustaf de Suède
Le grand jour est enfin arrivé, levé depuis six heures du matin le prince en personne était à pied d’œuvre pour préparer cette journée importante pour lui et son futur règne en tant que futur roi de son pays. Il avait privatisé le bilboquet, un restaurant très réputé à New-York pour pouvoir accueillir ses invités, mais ce n'était pas tout, il avait aussi invité l'association Make a Wish pour qu'ils puissent récolter de l'argent pour les enfants malades. Malgré ses défauts bien dissimulés derrière son beau visage d'ange, le prince a toujours à cœur d'invité presque toutes ses soirées au moins une association. Après avoir supervisé les préparatifs en personne, il retourne à son appartement pour prendre une douche et enfiler sont costume noir pour l'évènement qui démarrait à midi pile.
Il pris place à bord d'une Mercedes noire qui l'attendait en bas de son immeuble, on pouvait distinguer les armoiries de la famille de Suède peint sur la carrosserie de la voiture. Sa voiture arriva au restaurant trente minutes avant l'heure prévue, les rues étaient inondées de paparazzi, mais il avait prévu cette éventualité-là en demandant à la police de New-York de faire venir une unité pour sécuriser les lieux et éviter un attroupement à l'entrée du restaurant. Et comme si ce n'était pas assez, quatre gardes du corps accompagnaient en permanence le prince, en arrivant devant l'entrée du restaurant il s'autorise quelques minutes pour se faire prendre en photo. L'un des garde du corps rejoint les grands groupes de presse venues pour l'évènement en leur annonçant qu'après l'évènement le prince et la princesse sortiront du restaurant pour officialiser leur union et prendre la première photo publique. Le Prince pouvait constater en rentrant dans le restaurant que tout était fin prêt, son père était le premier à arriver mais sans sa nouvelle épouse, oui, père et fils avaient convenu un deal, sa nouvelle épouse ne devez pas venir pour respecter la volonté de Gustaf mais en contrepartie les jumeaux devaient être présents tout en se faisant discret.
Ils se disent bonjour d'un simple signe de la tête, ce qui montre le malaise qui traverse encore la famille royale suédoise. <<Bonjour père, savez-vous où sont les jumeaux ? J'espère qu'ils seront là à l'heure et sans faire de vagues cette fois-ci. >> Son père lui répondit qu'ils seront là, comme d'habitude il prend systématiquement leur défense. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'évènement n'a pas été organisé par son père mais bien par le prince lui-même. En réalité, comme les trois-quarts des choses qui concernent la famille royale c'était Gustaf qui s'en occuper depuis des années maintenant, son père quant à lui se désintéresser peu à peu de la politique et faisait seulement le strict minimum. Les premiers invités arrivèrent quelques minutes après, famille noble de Suède et d'Autriche, homme d'affaires américains et même les deux ambassadeurs autrichiens et suédois étaient présents pour représenter leurs gouvernements respectifs.
Mais les invités tant attendues arrivèrent enfin à l'intérieur du restaurant, le père de Gustaf pris les devants en allant vers le père d'Éléanore pour lui donner une poignée de main. Quant à Gustaf ce dernier observé avec une certaine impatience sa future femme, bien entendu il l'avait déjà vue en photo mais on peut faire tellement de choses maintenant avec les retouches photos. Mais tous ses doutes se dissipèrent immédiatement quand il aperçut la princesse juste derrière son père, il ne put s'empêcher d'afficher un discret sourire quand ses yeux dévorèrent de haut en bas le corps de la princesse, sa robe argentée épouser parfaitement bien sa silhouette. En réalité, intérieurement il l'a dévoré littéralement des yeux et sait même autoriser à s'imaginer la princesse sans cette magnifique robe, mais cette bref penser disparut aussi vite qu'elle était apparue.
Le Prince s'avança avec élégance à son tour après que son père ait fini les présentations, il se retrouve devant son futur beau-père, un homme d'une soixantaine d'années. Impressionner dite-vous ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, pas vraiment, Gustaf est un homme très à l'aise avec la haute société ou dans des situations stressante avec les paparazzis. <<Bonjour Votre Altesse, je vous remercie d'avoir accepté mon invitation, j'ose espéré que cette rencontre vous conviendra. >> Les deux hommes se donnèrent une poignée de main avant que le chef de la famille des Habsbourg demandât à sa fille de s'avancer pour la présenter. L'héritier des Bernadotte regarda la jeune princesse s'avancer vers lui, malheureusement elle était vraiment magnifique, pourquoi malheureusement ? Gustaf s'est promis de ne jamais montrer son côté sombre à sa future femme mais réussira-t-il à résister alors qu'on vient de lui présenter sont pire cauchemar alors qu'il venait de prendre de soit-disant bonne résolution. <<Bonjour Princesse, je suis heureux de faire enfin votre connaissance ! >> Dit-il avec un léger sourire charmeur, il pris délicatement la mains de la princesse pour déposer un baiser avant de fixer de nouveau ses yeux bleu alors que tout les invités les regarder attentivement.
Les deux nobles se regardent dans les yeux, l'une essayer de faire bonne figure tandis que l'autre essayer de cacher sont pires côté. Elle était parfaitement son genre de femme, Il n'aurait pas rêvé mieux pour femme mais aussi pire, est-ce qu'elle lui ressemble ? Que penserait-elle de son mauvais côté ? Tant de questions qui trottaient dans la tête du prince, lui qui pensait qu'il allait avoir un peu plus de temps pour profiter de son célibat mais surtout essayer de faire confiance aux femmes même s'il lui était difficile voire même impensable de le faire, même encore aujourd'hui.
Son sourire s'élargit un peu plus quand il se rend compte qu'elle se mit à l'observer à son tour de la tête aux pieds, ce qui l'amusait le plus s'était son effort pour rester discrète.<<Oui princesse, j'ai toujours eu un point d'honneur à inviter une association à mes évènements que j'organise pour les soutenir, que l'argent dépensé ici sert aux gens qui sont dans le besoin. >> Chose qui peut être bizarre pour des gens qui connaîtraient bien le prince, lui qui prône pour un certain conservatisme dans le système qui régit la monarchie, les enfants de son père en font d'ailleurs les frais, ou bien son caractère très sérieux et intransigeant. La princesse saisit deux verres de champagne pour en offrir une à son interlocuteur qui la saisit en lui adressant un sourire en retour. Décidément ça va être bien plus difficile que prévu, lui qui avait pourtant réfléchi de long en large cette rencontre pensant que cela ne sera qu'une formalité, quelques politesses, sourire et le tour seraient joués. Mais décidément elle était tout à fait son genre, même trop. Elle a du goût comme en témoin sa robe Guicci, elle avait des courbes plus que généreuse, elle n'hésite pas à prendre des initiatives quand il le faut et surtout... Ses yeux bleu et son sourire le captiver, d'habitude ce n'est pas du tout cette partie du corps féminin qui retient son attention. <<Je crois que vous cette engagée à L'Unicef si je ne m'abuse Princesse ? >> Il n'a jamais eu affaire à l'Unicef, jusqu'à présent il avait préféré privilégier des associations très peut connu pour les faire connaître au grand public, d’où son intérêt de sa question. Les deux familles s'avancèrent ensemble pour rejoindre les autres convives et s'asseoir tous à des tables éparpillées, les deux familles s'asseyent sur une grande table au fond du restaurant. Pour l'occasion les deux familles étaient face à face, comme deux chefs d'entreprise négociant un accord commercial, les deux futures mariait se retrouva face-à-face.
Les deux souverains européens commencèrent à discuter de plusieurs choses, principalement des détails concernant ce futur mariage. Chose qui peut choquer les gens d'aujourd'hui, mais un mariage royal été très important pour les deux familles et son lot de responsabilité et de devoir. Du côté Bernadotte ont souhaité s'assurer que la future femme du Prince héritier mais aussi future reine du royaume allait être à la hauteur de ce qu'on attend d'une rêne. Le souverain d'Autriche finit par soumettre l'idée de laisser sa fille et Gustaf ici à New York pour qu'ils apprenaient à se connaître et prouver qu'elle sera à la hauteur. Un autre sujet plus délicat était la discussion sur la religion, en effet la famille des Habsbourg sont des catholiques convaincus tandis que les Bernadotte sont des Protestants luthériens, une chose qui devra être réglée avant le mariage. Pendant que leurs parents discutés des closes du contrat, les deux intéressés se trouver face à face, Gustaf laissa son père négocié pour lui et à ce moment précis il était bien plus concentré sur la jeune princesse devant lui cas la négociation qui se déroulait à côté de lui.
Les deux familles discutèrent ensemble tout en laissant tranquille les deux futurs mariés pour qu'ils puissent apprendre à se connaître, mais que les gens ne pouvaient pas s'empêcher de regarder, parfois souvent pour voir s'il y avait un rapprochement. Est-ce que cela affectait Gustaf ? Pas le moins du monde, après tout il a grandit dans cette univers ou tout geste même les plus insignifiant était scruter. Il se penche en avant en posant ses coudes sur la table. <<Princesse, puis-je vous demandez ce que vous penser de ce mariage ?! >> Dit-il en regardant la princesse dans les yeux pour voir sa réaction, il voulait savoir s'il s'était compatible. Il voulait savoir à quoi s'attendre, si elle était comme sa demi-sœur une vraie rebelle qui n'en fait cas sa tête ou bien comme lui ? Mais derrière ce beau sourire, ses questions qu'il avait en tête, la grande question qu'il n'osera pas se poser en public: Qui es-tu réellement Éléanore Habsbourg ?
Les négociations battaient son plein à la table, malgré les quelques obstacles comme la religion ou bien les détails du couronnement de la future reine du royaume de Suède tout se passer pour le mieux. Vous demandez comment peut-on encore au 21e siècle faire ce genre de pratique n'est-ce pas ? La famille, voilà ce qui différencie selon Gustaf les membres de la noblesse comme lui et les autres. Quand il regarde cette jeune femme devant lui qui est prête à mettre de côté ses propres intérêts pour servir ceux de sa famille et de sa nation, il a une énorme admiration pour ce genre de femme. Qui pourrait en faire de même ? C'est comme sa demi-sœur et demi-frère, le parfait exemple de ce qu'il déteste, des gens qui ne pensent qu'à eux-mêmes sans penser aux autres, qui se plaignent que la vie a été injuste avec eux alors qu'ils ont la possibilité de vivre aisément. Le genre de personne qui serait prête à mettre par terre des siècles d'effort que leur prédécesseur a fait par simple caprice ou bien par idéologie.
Fort heureusement, sa future femme ne semblez pas être ce genre de personne. Elle se demande sûrement ce que le prince attend d'elle, quel genre d'homme est-il, ce genre de choses tout à fait légitime. Que peut-elle attendre d'un prince héritier ? L'argument souvent opposé est que la future reine est reléguée au second plan voire même ne sert seulement qu'à enfanter. Mais pour le prince c'est quelques choses d'incomparables, les gens qui ne connaissent pas l'univers de la noblesse ne peuvent pas comprendre. Selon lui les gens ne vivent que dans l'instant pur, pour la plupart il ne se préoccupe guère du passé et ce qu'on leur a transmis et ne se montre encore moins préoccuper par l'avenir. Voilà l'une des nombreuses différences, le temps long, dépassé sa personne en tant qu'individu pour aller au-delà de sa propre personne et de ses envies personnelles. Au fond de lui, Gustaf aurait préféré choisir sa future femme, c'est une évidence mais la lignée et la nation passent avant tout le reste. Pour lui, il n'est seulement qu'un bout récent de ce maillon millénaire qui a la responsabilité d'assurer la continuité que ses ancêtres ont faite avant lui. On dit souvent que les princesses ne servent qu'à enfanter ou qu'elles sont bonnes cas rester à la maison, comme si s'occuper d'un foyer était rétrograde. Pour le prince ça va plus loin qu'une bonne à tout faire, organiser la vie dans une maison ou bien éduquer ses enfants n'est-il pas plus noble et respectable qu'une femme à fond dans son travail et qui néglige sa propre famille ? Le savait vous que les reines ou des servantes étaient en grande partie responsable de l'éducation du futur héritier et qu'ils redonnèrent le relais au père pour qu'il lui puisse apprendre à régner avant qu'il ne deviennent adulte. Il a autant de respect pour ses ancêtres masculins que féminins, chacun a contribué simplement à leur manière.
Il n'a pas été réellement surpris en voyant la réponse de la jeune princesse, elle trouvait cette alliance satisfaisante et pleine de promesse, ce que Gustaf pense aussi. Bien entendu cette réponse était assez cérémoniale et professionnelle, elle voulait certainement éviter de donner un avis trop personnel en public, il apprécie beaucoup ce côté très professionnel qui sépare le visage pour le public et l'autre pour le privé. <<Je suis du même avis que vous, je pense que nos deux familles et nos nations gagneront beaucoup dans ce mariage. >> Après avoir jeté un coup d'œil pour voir que son père et son futur beau-père étaient toujours bien concentrés dans leur négociation, le prince se penche légèrement en avant. <<Et je dois vous avouer que je suis également très heureux de vous rencontrer enfin en personne. >> Ajoute-t-il à voix basse presque comme un murmure accompagné d'un léger sourire qui est si rare en public. Leurs conversations basculèrent en direction du Royaume de Suède, elle voulait en savoir plus sur ce pays si particulier et parfois méconnu. Il lui répondit avec joie en lui racontant les coutumes du pays, il remarque que le courant entre eux passer naturellement et facilement au fur et à mesure que le temps passe. Même s'il restaients tous les deux très professionnel il admirait beaucoup la manière qu'elle avait à trouver un équilibre entre son côté très professionnel et personnel. Le courant passait tellement bien qu'il n'ait pas vu que leurs parents respectifs avaient fini de négocier mais avaient vu que leurs enfants avaient l'air de s'apprécier, donc il avait engagé des conversations diverses, mais étant donné que l'emploi du temps était chargé et stricte il avait décidé d'envoyer une personne pour leur dire discrètement que l'heure de la famille approchait vite et qu'il fallait se préparer.
Leurs parents respectifs leurs annonces que les détails du mariage allaient être écrits sur papier avant de leur montrer en détail les conditions dans quelques jours. Le père d'Éléonore réussit à mettre une clause peu commune dans la noblesse, même si son père n'est pas contre les mariages arrangés il aimait tellement sa fille que le père de Gustaf a accepter la clause du chef de la dynastie des Habsbourg de laisser les deux futurs mariés quelques semaines pour se connaître et avoir la certitude que sa fille soit heureuse après quoi il signera le contrat de mariage et donnera la main de sa fille pour être couronnée reine des Suédois. Ils se lèvent tous les deux de table, la princesse demanda s'il y aura des femmes jalousie s'il elle tenait son bras et si elle subirait la colère de ses femmes. Comme à son habitude il ne se mit pas à rire aux éclats mais elle réussit tout de même à arracher un sourire à ce prince réputé pour son sérieux légendaire. Il se dirige tous les deux vers la sortie du restaurant, mais avant de sortir par la porte le suédois se positionne devant elle. <<Vous serait sans aucun doute la femme numéro un à abattre dans le royaume. >> Répondit-il subitement à la question précédente avec un léger sourire. <<Vous ferez beaucoup moins de jalouses que moi Princesse, je vais devoir m'excuser auprès des Autrichiens que malheureusement l'un d'eux n'aura pas la chance inouïe de vous avoir pour femme. >> Le moment temps attendu arriva, un homme prêt de l'entrée fit discrètement signe à Gustaf que tout était prêt. Rien ne l'obliger à le faire mais le suédois tend sa main vers la princesse comme pour la rassurer qu'il allait passer cette épreuve à deux, elle accepta en se saisissant la main du prince et sort du restaurant en se tenant la main l'un et l'autre.
À peine mit un pied dehors que les photographes mitrailles les deux futures mariées, fort heureusement ils avaient tous les deux l'habitude de l'exposition médiatique. Gustaf se tenait extrêmement droit et en parfaite synchronisation avec la princesse qui marche à ses côtés. Les deux futures mariées s'arrêtèrent devant le restaurant où les photographes les attendaient pour la photo officielle, il lâche délicatement son emprise de la main de l'Autrichienne pour passer sa main autour de la taille pour la photo. Un geste instinctif et très naturel, après tout ce n'est pas la première photo qu'il fait en public. Après la séance photo qui respecte le protocole royal, les deux futures mariées sont venues à la rencontre des journalistes pour répondre aux questions. Un journaliste autrichien réussit à interpeller le prince en lui demandant s'il a déjà été en Autriche et à la grande surprise de tous, alors que le journaliste lui posa la question en anglais le prince lui répondit en allemand. Il avait pris le soin d'apprendre l'allemand depuis qu'il savait qu'il allait avoir pour femme une Autrichienne, est-ce que ça était difficile ? Pas vraiment, après tout le suédois est une langue germanique et partage quelques similitudes avec l'allemand.