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Invité a posté ce message Lun 30 Juil 2018 - 19:46 #

WELCOME TO THE CLONE CLUB (FT. ELLIE)
A quiconque qui lui poserait la question, Maevis ne changerait de boulot pour rien au monde. Elle aimait son travail et ça même avec les mauvais côtés que ce dernier pouvait parfois avoir (oui, on va pas se mentir, comme pour chaque chose, il y a du bon et du moins bon). Ce qu'elle aimait le plus, c'était de pouvoir faire en sorte que justice soit rendue et en principe, le plus équitablement possible. Faire en sorte que les bonnes personnes finissent sous les verrous ou au contraire, faire sortir des innocents. Et encore, là c'était rester simpliste sur ce que son job permettait réellement de faire. Alors certes, parfois pour un œil extérieur, ça pouvait être un métier ingrat comme lorsqu'on peut se retrouver à devoir fouiller dans les égouts ou des bennes à ordures, fouiller des zones immenses au peigne fin. Ça elle ne vous dira pas le contraire. Mais c'était aussi excitant car la routine n'existait pour ainsi dire pas. Chaque jour offrait un nouveau dossier, de nouvelles expériences à devoir réaliser, de nouvelles personnes rencontrées. Une façon de voir les choses diront certains, pour les plus sceptiques d'entre eux mais Maevis elle le voyait ainsi et c'est pour ça que même après quasiment onze ans maintenant, elle était toujours aussi passionnée par ce qu'elle faisait et ce, malgré certaines affaires qui avaient laissées des traces. Car oui, contrairement à ce que l'on pourrait croire, il y avait aussi une bonne d'investissement personnel dans ce boulot, les plus faibles mentalement ne tenaient jamais bien longtemps avant de demander à être muté ou à ne s'en tenir qu'aux analyses pour justement se prémunir de cet impact là.

Peut-être qu'un jour ça finirait par la rattraper tout ça, qui sait mais pour le moment, c'était un autre 'mauvais côté' de son boulot qui l'accablait. La paperasse. Et oui, il y avait une bonne partie de paperasse à faire quand on est criminologue tout simplement parce que sinon, c'est la porte ouverte aux vices de procédure, à la falsification de preuves et à d'autres choses encore qu'on ne va pas lister ici parce que ça n'est pas ce qui nous intéresse. Comme bien souvent, remplir les dossiers, c'est ce qu'on se laisse à faire en dernier, après qu'on ait fini ses analyses ou qu'on soit allé témoigner ou littéralement, tout le reste. Et Maevis avait mine de rien accumulé deux, trois jours de paperasse à ce jour, de quoi lui donner la motivation de tenter de se mettre le plus à jour possible, histoire que le tas de dossiers ne finisse pas par menacer de s'effondrer à force de s'empiler sur un coin de son bureau. Comme le dit l'expression, c'était donc un mal nécessaire. Entamant le rapport d'un septième dossier, son portable vibra, la sortant de sa concentration. On l'envoyait sur le site d'un carambolage dans lequel la voiture d'un suspect en fuite était impliquée, raison pour laquelle il fallait qu'elle intervienne, histoire de récolter des preuves attestant de son identité et qui seraient par la suite portées à charge contre lui. Elle esquissa un léger sourire. Sauvée par le fuyard, si on peut formuler ça. Bien sûr qu'elle aurait préféré que le type ne s'enfuit pas déjà et surtout que sa cavale n'aie pas fait de victime (ce qui était le cas hélas) mais au moins ainsi, elle pouvait repousser un peu plus longtemps encore sa paperasse, jusqu'à avoir terminé cette nouvelle affaire.

Son matériel avec elle, direction la scène de l'accident, au plus vite (ce qui dans le trafic new-yorkais quotidien relevait parfois du cauchemard, et ce même avec gyrophare et sirène de sortie) et en approchant, elle pu de suite voir qu'en effet, le choc entre les deux véhicules avait du être bien violent, vu l'état des dégâts. On entendait aussi l'ambulance approcher non loin pour venir prendre en charge la victime qui par précaution, avait été instruit de ne pas bouger (sans doute pour éviter tout problème avec sa colonne vertébrale vu la nature du choc). Enfilant sa veste et ses gants, ainsi que mettant son badge en évidence pour qu'on la laisse accéder au-delà du périmètre de sécurité dressé par ses collègues, Maevis commença donc par prendre en photo les lieux, procédure habituelle, pour être sûre de ne passer à côté de rien et de garder une trace pour pouvoir également prouver que rien n'avait été ajouté dans la voiture par les forces de l'ordre pour incriminer le criminel en fuite. Juste un autre jour de boulot pour elle en somme quoi. Pas faux, sauf qu'aujourd'hui serait tout sauf un jour normal, mais ça elle ne le savait pas encore.

(c) ANAPHORE
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Invité a posté ce message Mar 31 Juil 2018 - 14:54 #

Welcome to the clone club
Maevis & Ellie

« Ce que raconte l'histoire n'est en fait que le long rêve, le songe lourd et confus de l'humanité  »
Cette journée ne semble pas avoir envie de s’arrêter, elle semble partie pour être de celles où l’alarme de la caserne ne cesse de sonner, d’annoncer des interventions à faire, du côté de l’ambulance, depuis ce matin, c’est facilement la huitième sur laquelle je suis intervenue. Je ne vais pas me plaindre, bien au contraire, ça m’évite de me retrouver du côté de la salle commune, de me retrouver assise sur une chaise ou devant la télévision à attendre que le temps passe. Non, c’est à l’arrière de l’ambulance que je me retrouvais, pour le moment seule, ma coéquipière étant partie à la recherche du réapprovisionnement. C’est bien ce que l’on est en train de faire, de recharger le matériel que l’on a pu utiliser, celui qui nous manque désormais pour de prochaines interventions à venir. On ne doit manquer de rien, c’est une étape importante aux instructions du protocole que l’on peut apprendre lors de la formation que l’on passe, afin de devenir ambulancier. Une boite de compresse à la main, je me retrouve à remplir le compartiment prévu à cet effet, apporter à nouveau du stock, bien souvent le matériel que l’on utilise en priorité, que ce soit lors d’accident, de malaise, de coup de feu ou encore d’incendie. « Tiens Ellie, j’en ai profité pour rapporter des kits d’intubation. » C’est officiel, je ne suis plus seule dans cette ambulance, mon regard je le tourne en direction de ma coéquipière, qui vient de poser les cartons manquants à l’arrière du véhicule. Un sourire vient se dessiner sur mon visage, je n’avais pas eu le besoin de lui parler des kits d’intubation, j’ai même pensé devoir à son retour faire le chemin qu’elle vient d’emprunter pour aller chercher ce dernier élément manquant. « Même pas besoin de te le dire, tu es parfaite. » On travaille ensemble depuis plusieurs années, on a cette habitude de fonctionnement qui marche plutôt bien, je ne peux que le reconnaitre. Un rire était venu s’échapper de mes lèvres, comme des siennes, en même temps que je m’emparais du carton en question, les compresses étant pleine, je peux désormais m’attaquer au réapprovisionnement d’un autre matériel. « Echelle, ambulance, 555 Driggs Avenue, West Williamsburg, accident de voiture. » « C’est le moment d’y retourner ! » Je n’ai pas besoin d’apporter cette précision, ça a été plus fort que moi, désormais le neuvième appel pour nous dans cette journée, pas un moment de repos, il faut le reconnaitre. Descendu de l’arrière de l’ambulance, les cartons, pour la plupart vides, sur le côté, ma coéquipière vient fermer les portes arrière, avant de suivre mon chemin, direction l’avant du véhicule afin de monter dedans. A chaque garde un roulement, sur celle-ci, c’est à elle de prendre le volant de l’ambulance pendant que je me retrouve comme simple passagère.

Il ne nous faut pas longtemps pour quitter South Williamsburg et la caserne où l’on travail, pour rejoindre le quartier sur lequel on a été appeler. Bien rapidement, on peut vois les dégâts d’un carambolage, sans plus de renseignement, ce qui n’est pas notre métier. Je peux en conclure bien rapidement qu’un homme surveillé par la police est impliqué, deux voitures déjà présente sur les lieux, la scène parle d’elle-même. Plusieurs années que je suis ambulancière, malgré le fait que certaines habitudes viennent et que l’on finit par manquer parfois de cœur, pour réussir à se remettre de ce genre d’intervention, je ne peux jamais oublier ce cœur qui bat derrière ma poitrine, qui se serre systématiquement à chaque fois. La tête sur les épaules et l’amour de mon métier, je prends une grande inspiration, en sortant de l’ambulance, pour me diriger directement à l’arrière de celle-ci. Procédure obligatoire, la première chose que l’on vient sortir du véhicule, le défibrillateur, bien rapidement accompagné de colliers cervicaux, ainsi que cette trousse qui contient tout le matériel de premier secours. Pas de temps à perdre dans cette intervention, première prise en charge, celle d’un homme, au volant du véhicule qui se retrouve comme dommage collatérale d’un conducteur qui semble introuvable, probablement raison de la présence de la police sur les lieux. Je n’ai pas le temps de m’attarder sur le sujet, un collier cervical autour du cou de cet homme, ma coéquipière se retrouve à faire un premier bilan, des instructions assez simples, que l’on peut apprendre en école de médecine, comme lors de la formation d’ambulancier. « Maevis qu’est-ce que tu fous ? Laisse les ambulanciers et viens, on a un suspect en fuite ! » Avant d’entendre le son de cette voix, j’ai pu sentir le contact d’une main contre mon épaule, pas de doute, cet homme vient de s’adresser à moi, en prononçant un prénom bien différent du mien. La surprise est de taille, mon regard s’est relevé sur lui, la bouche légèrement entrouverte, alors que je peux le voir continuer son chemin. « Pardon… » Ce n’est pas une question, une fois de plus la surprise qui est en train de parler, dans un murmure, en même temps que je reprends ma concentration, que je repose mon regard sur l’homme que l’on est en train de prendre en charge. « Je vais chercher le brancard. » Aussitôt dit, aussitôt fait comme on dit, je me retrouve debout, m’éloignant de ma coéquipière et me rapprochant de l’ambulance dans laquelle je suis venue. Je suis prête à arriver à l’arrière de celle-ci, il ne me reste qu’à tourner sur la droite, atteindre les portes derrière lesquels se trouve le brancard. Pourtant, je ne vais pas au bout de mon geste, à peine je viens de tourner, que je fais un pas en arrière, manquant de rentrer dans une personne, situation qui peut se produire fréquemment, mais là, rien n’est normal. Mon regard vient de se poser sur cette personne, une femme, portant un badge de police, difficile de le louper, le détail qui était le plus choquant, ce n’était pas son métier, mais la ressemble qu’elle peut avoir avec moi. J’ai cette impression d’être en train de me regarder dans un miroir, trait pour trait, elle me ressemble, la seule différence que l’on a, ce sont les vêtements que l’on porte sur nous. « C’est quoi ce bordel ? … » Des mots francs et directs qui viennent de sortir de ma bouche, je n’ai pas pu m’en empêcher, je ne comprends rien de ce qui est en train de se passer, comme déconnecté du temps, j’ai l’impression de me retrouver en plein cauchemar, sans comprendre ce qui est en train de m’arriver, sauf qu’à la place d’un cauchemar, c’est la réalité.
(c) DΛNDELION
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