the cat ignores talking to the mouse (NICON)

**Invité** Invité

Très joliment habillée, tu viens à cette soirée. Une exposition de peinture. Le genre d’évent que tu es incapable de rater tant tu aimes découvrir de nouvelles œuvres. Découvrir des artistes peut-être jusqu’alors inconnus. Tu ressors constamment les mains vides. Ça reste une dépense futile à tes yeux. Tu peux les refaire si tu le désires. En revanche, des photos, tu craques plus facilement. Vêtue d’une longue robe fendue tout le long d’une tes jambes, tu sors du taxi et attends sagement l’homme qui dit venir en jogging. Tu n’y crois pas un mot. Il te fait gamberger. Et quand tu le vois au loin, de l’autre côté de l’avenue, tu devines très clairement son beau costard. Tu ne peux t’empêcher de le lui faire remarquer par téléphone. Le taquinant une fois de plus. Tu prends note qu’il a fait un bel effort, et qu’il vient se taper peut-être la pire soirée de sa vie. Ce n’est pas rien. Il doit vraiment prendre son pied avec toi.
La soirée porte à sa fin, et t’envoie sans plus perdre de temps un message à ton super coloc pour savoir s’il se trouve toujours chez Mila, et s’il compte y rester encore un moment. T’aimes bien te faire jolie, mais faut pas croire que tu as mis cette robe en toute innocence. Tu es parfaitement consciente de l’effet qu’elle peut produire. Surtout sur Aaron qui n’a jamais su mâcher ses mots avec toi. « Alors, est-ce qu’il y a moyen que l’art devienne ta future passion ? » De manière humoristique, tu reprends les paroles qu’il a eu lors de vos derniers messages échangés. Tu comprendrais parfaitement qu’il ne devienne pas un amoureux transit de l’art. Ça peut tellement sembler abstrait lorsqu’on ne connaît pas ce milieu. En dehors du fait de trouver ça beau, tu apprécies surtout la technique de travail que l’artiste a utilisé. Sa qualité et son étendue. Une œuvre doit aller au-delà du fait d’êtres esthétiquement beau. Seulement, peu de monde comprend cette nuance. « Ok, bon Noé n’est pas encore rentré. On peut aller chez moi, si tu veux. Sauf si tu veux qu’on aille se poser quelque part, et boire un verre. » Tu n’es pas pressée de rentrer non plus. Tu iras où le vent te portera. Depuis le temps que vous vous voyez, vous avez passé le cap de coucher uniquement ensemble. Vous faites plus que ça. Il n’y a pas de prise de tête, ça reste simple.

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Aaron n’était pas un grand amateur d’art en général, il ne s’y était jamais intéressé avant mais maintenant il se retrouvait à se préparer et à se faire beau pour assister à un vernissage ou un truc d’art il ne savait pas. A vrai dire il ne s’était pas renseigné plus que ça quand Nico l’avait invité, il avait juste accepté se disant que ça serait sympa, en plus il faisait justement une enquête sur un trafic de tableau donc ça pourrait lui permettre d’en savoir un peu plus. La seule chose qu’il avait demandé à la jeune femme était comment il devait s’habiller, il avait donc revêtu son costard comme elle lui avait recommandé même s’il avait prétendu venir en vieux jogging dégueulasse, elle l’avait cherché aussi en disant qu’elle ne mettrait pas la belle robe dont elle lui avait envoyé la photo. Finalement il avait rapidement pu se rendre en arrivant qu’elle comme lui n’avait pas fait ce qu’elle avait dit et il pu l'admirer de loin dans sa belle robe avant de la rejoindre, cette soirée s’annonçait très bonne. La soirée passe relativement vite et Aaron n’eut pas le temps de s’ennuyer ce qui était déjà pas mal. “Je n’irai pas jusqu’à dire que je vais être passionné par l’art dans un futur proche mais j’ai passé une bonne soirée” précisa-t-il parce que le diable était dans les détails. L’art ne serait sans doute jamais sa passion parce qu’il ne comprenait pas toujours ce qui était représenté, l’art était quelque chose de beaucoup trop abstrait pour lui qui aimait tout ce qui était concret. Nico l’informa alors que son colocataire n’était pas rentré et lui proposa d’aller chez elle s’il voulait ou d’aller boire un verre. “Ca me va d’aller chez toi” lui répondit-il avec un petit sourire malicieux, il avait de bonnes idées de ce qu’ils pourraient faire là-bas mais avant de remettre le couvert il voulait aussi lui demander quelques informations pour son enquête en cours “J’avais justement des questions à te poser pour une enquête que je fais en ce moment” lui dit-il, elle pourrait sans doute mieux lui répondre chez elle alors qu’elle avait son matériel plutôt que dans un bar.

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Difficile de se passionner pour l’art en une soirée. La fièvre de l’art n’est pas une maladie que l’on peut attraper aussi facilement, à moins d’être né dedans. C’est si particulier que cela demande plusieurs essais avant de comprendre l’intérêt de chaque œuvre. Mais ce soir, tout ce qui compte, c’est qu’Aaron ait passé une bonne soirée. Tu ne penses pas qu’il te mente. Ce n’est pas son genre. La vérité est bien trop précieuse à ses yeux. « Ce n’est pas des balivernes ? Ça ne t’a pas trop ennuyé ? » Au moins, il est resté, n’a trouvé aucun prétexte pour pouvoir prendre rapidement la fuite. C’est tout ce qui importe. Il aurait pu partir, ennuyé de ce que tu lui as proposé. Il ne te doit rien. Il est libre de pouvoir partir à tout moment. Mais il n’est pas pour rien l’homme que tu vois le plus souvent. Petit à petit, ça dépasse le stade uniquement sex-friends. Ça se fait naturellement. Quoi que, vos bonnes vieilles habitudes reprennent rapidement le dessus. Vous n’allez pas vous quitter comme ça. Alors tu l’invites à venir chez toi, et de profiter de l’absence de ton colocataire parti rechercher une chaussette perdue. Le Canadien confirme qu’il préfère aller chez toi. Et tu ris à sa phrase : ça me va. Comme si c’était une proposition acceptable. Il n’est pas fou, il sait pertinemment que vous allez remettre le couvert, sans avoir besoin de se faire prier. Rapidement, tu fais signe à un taxi de venir vous prendre. Hors de question de prendre le métro. C’est bien trop loin de chez-toi. Vous passerez des plombes dans le transport. Dans ton dos, Aaron dit avoir des questions à te poser en rapport à une enquête qu’il mène. Le taxi s’arrêtant à votre hauteur, tu ne comprends pas ce qu’il veut dire. Sourcils froncés, tu demandes « Des questions ? » Tu ouvres la portière du véhicule. « Je ne suis pas certaine de pouvoir t’aider, mais je vais essayer. Après tout, je suis douée au Cluedo. » Après tout, le diable est dans les détails, tu l’as bien compris. La première, tu entres dans le taxi, le salues et lui donne ton adresse. « J’ai droit à des informations normalement confidentielles ? » Tu balances de haut en bas tes sourcils, le taquinant, avant de poser ta tête sur son épaule, assise à l’arrière du véhicule.

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Aaron venait de faire son baptême des expositions d’art et s’il ne s’était pas découvert une passion il avait apprécié ce moment, en plus la proposition de Nico était tombée à pic comme il enquêtait sur des contrefaçons d’art qui étaient actuellement vendues à New York. L’exposition ne présentait pas des contrefaçons elle mais quand il bossait sur une enquête il était nécessaire qu’il apprenne un peu plus sur le sujet en question et quoi de mieux que de le faire avec une passionnée. En plus le fait que cette passionnée soit Nico ne gâchait rien, ils passaient des bons moments ensemble et petit à petit ils ne ressentaient plus forcément le besoin de se retrouver nu pour cela, c’était tout aussi agréable de la voir bien apprêter comme ce soir, même s’il fallait avouer qu’il s’était déjà demander qu’elle serait la manière la plus facile de lui ôter cette robe. Pour le moment il était sur le départ et Nico voulait s’assurer qu’il avait passé une bonne soirée « C’est vraiment mon genre de te mentir pour ta faire plaisir ? » lui demanda-t-il pour lui prouver qu’elle avait déjà la réponse, il ne lui avait jamais menti pour lui faire plaisir, allant jusqu’à lui dire la vérité sur la raison pour laquelle il s’était éloigné d’elle au départ. Si l’exposition d’art était terminée, eux n’en avaient pas fini pour la soirée et Nico lui proposa donc d’aller chez elle. Ils finissaient la plupart de leurs soirées chez elle à vrai dire, c’était plus facile pour elle de se débarrasser de son colocataire et ils pouvaient ainsi être tranquille. Nico fit signe à un taxi pour aller chez elle au moment où Aaron commença à lui dire qu’il avait des questions à lui poser pour son enquête, cette idée lui trottait dans la tête depuis un moment et il se dit que c’était le moment ou jamais de le faire. Elle parut étonnée et compara cela à une partie de cluedo alors qu’elle entrait dans le taxi. Aaron la suivit et la laissa donner son adresse au chauffeur alors qu’il s’installa. Il n’eut pas le temps de lui répondre qu’elle se tourna de nouveau vers lui et le taquina jouant en même temps avec ses sourcils. Ce jeu fit rire Aaron alors que la jeune femme vint poser sa tête sur l’épaule du canadien. « J’espère que tu vas pas réussir à résoudre mon affaire en 2 secondes alors et me faire passer pour un imbécile » dit-il pour réagir à la remarque de la jeune femme sur le cluedo, comme si les choses étaient aussi simple que ça dans la vraie vie. « Mais oui je vais te donner des infos confidentielles si t’es capable de garder un secret » lui dit-il en penchant sa tête vers celle de la jeune femme avec un petit sourire. Une de ses mains saisit une mèche de Nico et il commença à jouer avec. Il n’allait pas pouvoir trop lui en dire non plus sinon il risquait de se faire engueuler par sa hiérarchie et d’être sanctionné si ça s’apprenait « Je t’en parlerai un peu plus en arrivant mais je peux déjà te dire que ça à un rapport avec des contrefaçons » dit-il comme pour lui teaser son enquête et ce sur quoi il allait avoir besoin d’elle.

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« Non, mais tu pourrais. » dis-tu en levant les épaules vers le ciel. Tu sais qu’il ne le ferait pas. Pas avec toi. Vous êtes trop franc l’un envers l’autre pour ne pas vous avouer les choses. Tu poses certainement la question pour te rassurer. Au fond, malgré ce que tu pourrais dire, ça t’embêterait qu’il s’ennuie dans ce qui te plaît le plus. L’art, c’est tout un monde pour toi, et tu vis au quotidien avec. T’as juste envie de lui montrer un peu plus qu’un corps nu et tes capacités à tenir au lit. Même si vous faites bien plus que ça. Vous apprenez à vous connaître, sans même vous en rendre compte.
Assis tous les deux à l’arrière du taxi, vous continuez à plaisanter. La tête posée sur l’épaule d’Aaron, tu l’écoutes plaisanter. Ça serait trop facile si tu pouvais résoudre son affaire en un rien de temps. Malheureusement, le Cluedo, c’est toute une affaire de stratégie, de prises de notes, de déductions nettement plus simples que dans une véritable enquête. « Je ne voudrais pas te faire passer pour ce que tu n’es pas. » Ce n’est pas ton genre, d’afficher les gens de la sorte. T’es expressive, tout le temps à parler pour rien, mais loin d’être la grande gueule qui remet tout le monde à sa place. « Je serai plus silencieuse qu’un mort. T’en fais pas. » Tout en accompagnant tes propos, tu fais comme ci, tu fermais une fermeture éclaire sur ta bouche. Avec toi, ses secrets seront bien gardés. Aucun doute, tu n’iras pas répéter tout ça sur les toits de New-York. Le jeune homme vient prendre une de tes mèches de cheveux et joue avec. Il te dit seulement qu’il s’agit d’une histoire de contrefaçons. Tu ne vois pas ce que tu peux faire là-dedans. En quoi tu peux bien l’aider dans son affaire, mais tu verras bien. Vous changez de conversation tandis que le chauffeur vous mène jusqu’à chez-toi.
Quelques minutes, plus tard, tu ouvres la porte de ton appartement bien silencieux. T’ignores quand est-ce que ton colocataire va rentrer, mais tu l’as prévenu de ce qu’il allait très probablement subir s’il rentre. Visiblement, il n’est pas tellement tenté pour rencontrer Aaron. Ça t’arrange, on ne va pas se mentir. Et comme tu n’oublies jamais rien, juste après avoir enlevé ton manteau, tu demandes de quoi il voulait te parler. « Bon, maintenant, tu peux me dévoiler tes plus grands secrets. » Tu enlèves tes chaussures, et descends de quelques centimètres. Il n’y a pas à dire, on est mieux les pieds bien à plat. Et tu te diriges vers la cuisine ou tu sors deux verres. « Tu veux boire quelque chose ? J’ai de l’eau, de la bière, du vin, et plein d’autres truc je crois. Profites-en tant que le frigo est plein. »

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Aaron avait assisté à l’exposition d’art que lui avait vendu Nico et s’il ne s’était pas découvert une passion pour l’art il n’avait pas passé un bon moment et il ne disait pas ça pour lui faire plaisir comme elle lui demanda. Ce n’était pas son genre de faire ça, avec Nico il était lui-même pas de faux semblant pour essayer de lui plaire plus et qu’elle soit rebuté par ses défauts, non leur relation était bien loin de ça. Ils prirent alors place dans le taxi pour aller chez Nico, comme bien souvent parce qu’elle avait moins de mal que lui à se débarrasser de son colocataire. Il profita de ce voyage pour lui dire qu’il aurait besoin d’elle pour une enquête, la jeune femme l’écoutait la tête posée sur son épaule et lui jouait avec l’une de ses mèches, tout était tellement simple entre eux c’était agréable. “Tu feras semblant de ne pas trouver tout de suite si c’est le cas alors c’est sympa” il ne pensait pas qu’elle trouverait vraiment aussi facilement mais on était à l’abris de rien après tout, enfin il lui dit quand même avant de lui révéler quoi que ce soit qu’il allait falloir qu’elle garde le secret, il n’était pas sensé donné des infos à n’importe qui mais en même temps il pensait vraiment qu’elle pourrait l’aider dans cette enquête et c’était cette idée qui le poussait à vouloir lui en parler, et aussi le fait qu’il avait confiance en elle. Il rit en la voyant faire comme si elle fermait une fermeture éclair sur sa bouche. Ils continuèrent à parler le reste du trajet de tout et de rien, puis arrivèrent bien vite chez la jeune femme. A peine arrivés chez elle, il enlevait sa veste et la jeune femme voulut tout de suite en savoir plus sur son enquête. “Je ne veux pas te dévoiler tous mes plus grands secrets désolé de te décevoir” de toute façon il n'avait pas vraiment de grand secret à lui révéler, sa vie n’avait jamais été très palpitante enfin pas au point d’avoir une fausse identité, des parents ou enfants cachés ou d’autres trucs dans le genre. “Mais je peux te parler dans l’enquête si c’est ce secret que tu veux savoir” dit-il avec un petit sourire en coin, il imaginait bien que c’était ce dont elle parlait depuis le départ mais il avait voulu l’embêter un peu avant. “Je veux bien une bière dans ce cas là” dit-il quand elle lui proposa à boire, il avait beau porter un costume il ne se voyait pas boire du vin ce n’était pas ce qu’il préférait. “Du coup comme je te disais je suis sur une affaire de contrefaçon d’art et j’aurais aimé avoir ton avis sur les techniques et des moyens de retrouver la personne qui est à l’origine de ces contrefaçon” dit-il alors pour lui expliquer rapidement ce qu’il avait commencé à lui dire dans le taxi.

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Vous arrivez enfin chez toi, et sans perdre plus de temps, tu enlèves ses échasses qui viennent mettre une pression importante sur tes orteils. C’est douloureux, et tu es heureuse de pouvoir enfin enlever ce poids. « Dommage, j’aurai pu être le plus beau de jardin secret. » Tu fais mines d’être déçue, même si au fond, tu te fous qu’il ne vienne pas se livrer à toi. T’aimes le fait qu’il y ait des limites, et que vous ne soyez pas là pour vous confier totalement l’un à l’autre. Vous n’avez pas besoin de tout ça pour vous entendre. La spontanéité vous suffit. « T’as raison, je préfère que tu gardes une grande part de mystère. Dis-moi en quoi, je peux t’aider. Car j’ai dû mal à comprendre ce que je peux apporter. » C’est bien la première fois que l’on vient te demander de l’aide pour une affaire criminelle. Et c’est d’autant plus étrange quand on demande conseil à une criminelle. Bien que tu ne te considères pas véritablement comme tel. Du moins dans le genre grosse criminelle. Tu sais que c’est loin d’être légal de reproduire à l’identique des œuvres d’art, mais tu n’as tué personne et il est fort probable que les personnes qui sont bernées par tes toiles soient plein aux as. Ce que tu fais ne viendra pas nuire à leur vie. Là-dessus, tu es sans scrupule. Tu récupères une bière pour Aaron, et te sers un verre de rouge. Vous risquez de parler longuement. Alors qu’il t’explique en quoi, tu peux l’aider, tu reviens vers lui et lui donne sa bière. Tu viens t’asseoir sur le bar, et l’écoute poursuivre. Il parle de contrefaçons d’art. Ça fait tilt dans ta tête : art. Là, ça devient sérieux et ça se rapproche étrangement de ce que tu fais secrètement dans ta chambre. Il te demande de lui dévoiler les techniques et les moyens de créer des contrefaçons pour retrouver le responsable. Un responsable comme toi. Est-il au courant de ce que tu fais ? Tu as un doute, et ça commence à tourner en rond en toi. Tu te poses plein de questions, mais ne peux le montrer. Toi qui as dû mal à mentir, il va falloir jouer l’actrice. « Hm … ça dépend je dirai. Normalement, une contrefaçon est sensée être la représentation même d’une œuvre ou le style d’un artiste. Ça passe de la matière, aux outils utilisés à la signature. » Tu ne sais pas comment te sortir de ça, lui donner ce qu’il veut sans le guider vers quelqu’un qui ne recherche probablement pas. C’est-à-dire toi. « Mais certains ajoutent un détail dans l’idée de choquer : une toute autre signature, un signe ou dessin supplémentaire. Après ça dépend du type d’œuvre, je pense. Par exemple Guy Ribes a appris la manière dont Matisse ou Renoir réalisaient leurs œuvres, et les utilisaient pour en créer des nouvelles à leur nom. » Mais quand il est question de parler d’art, ça devient plus que difficile de s’arrêter de parler. C’est une passion immense pour toi. Tu pourrais en parler des heures, t’oublies même qu’il est question de parler de faussaire.

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Le trajet en taxi se fit rapidement et ils arrivèrent ainsi chez Nico où Aaron commençait vraiment à prendre ses marques à force de venir la voir et de passer des moments avec elle. En arrivant Aaron enleva sa veste et Nico ses chaussures avant qu’elle revienne à la charge et lui reparle de son enquête, c’est lui qui avait lancé le sujet mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit aussi passionnée par le sujet. S’il n’allait pas lui révéler tous ses secrets comme elle lui demandait il allait bel et bien lui parler de son enquête parce qu’il avait besoin de conseils de sa part. Elle lui proposa à boire et arriva rapidement avec la bière qu’il lui avait demandé. Il lui expliqua alors les dessous de l’affaire de contrefaçon d’oeuvre d’art sur laquelle il travaillait, lui demandant comment pouvaient s’y prendre les faussaires et si elle connaissait des techniques. Il l’écouta attentivement alors qu’elle commençait à lui expliquer que pour faire une contrefaçon les artistes faisaient en sorte de recopier chaque élément en utilisant les mêmes outils et reproduisant la signature mais que parfois certains ajoutaient des éléments supplémentaires. “J’ai bien fait de te poser la question, je savais que tu t’y connaissais en art mais là c’est vraiment impressionnant” il lui aurait fallu faire beaucoup de recherche pour savoir tout ce qu’elle venait de lui dire en l’espace de quelques secondes. “Du coup si je comprends bien il faudrait trouver les outils utilisés pour faire un tableau pour remonter jusqu’à celui qui l’a fait ?” ça serait sans doute compliqué mais s’il avait de l’aide peut-être qu’ils pourraient y arriver “Et pour trouver ces marques il faudrait comparer avec l’oeuvre originale c’est ça ?” si ça se trouve il avait la signature de l’auteur sous les yeux depuis longtemps et il ne s’en était même pas rendu compte. Aaron sortit son portable de sa poche et nota tout ce qu’elle venait de lui dire pour ne rien oublier.

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Tu souris légèrement gênée d’avoir su clouer le bec d’Aaron. L’art c’est plus qu’un loisir, c’est une véritable passion. Et si tu pouvais vivre que de ça, alors tu serais la plus heureuse du monde. Mais tout le monde sait que ça demande beaucoup de volonté, d’une chance extraordinaire pour se faire connaître et de devenir quelqu’un de renommer. Tu n’as pas cette patience, pas les moyens d’attendre. Et tu aimes ce que tu fais. Tu adores ton job, même si parfois, c’est chiant de devoir à faire avec les clients. Mais il faut faire avec, sinon le cabinet perdrait tous ces gros contacts et ça serait la fin pour ta carrière. Tout se sait dans ce domaine. Tu ne travailles pas seul, mais avec de multiples petites ou grosses entreprises qui dépendent de tes plans. « Non pas vraiment. C’est plus complexe que ça. Je ne sais pas comment remonter à la véritable personne. Mais avec ça, tu peux retrouver les contrefaçons qu’elle a pu faire. » Ça te met tout de même mal à l’aise de devoir parler de toiles contrefaites avec Aaron. Jusqu’à présent, tu n’avais pas eu besoin d’évoquer ce sujet avec personne. Pas même avec tes amis les plus proches. Et aujourd’hui, tu dois en parler avec lui, qui travaille pour le FBI. Ça fout mal, très mal. Il sait peut-être quelque chose. Il a peut-être vu l’une de tes toiles alors que tu n’étais pas dans la chambre avec lui. « Après je m'y connais beaucoup plus en toile qu'en poterie par exemple. Donc je te parle de peinture. Mais c'est assez similaire. » Il va vraiment falloir que tu les caches ailleurs que dans ta chambre et les vendre ailleurs que sur le bas de ta porte d’appartement. « Ouais. Il faut toujours comparer à l’original. Que ce soit la matière utilisée, la toile en elle-même, l’ustensile … Généralement, si c’est une œuvre importante, les acheteurs prennent des photos du bien. C’est ce qu’ils font dans les galeries. »

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Aaron était impressionné par tout ce que lui apprenait Nico, elle en connaissant vraiment beaucoup sur le sujet et elle allait lui en être encore plus utile que tout ce qu’il avait pu imaginer, et il faut l’avouer c’était assez sexy quand elle disait tout ce qu’elle savait. Il aimait bien les filles avec un cerveau même si ce n’était pas forcément la raison pour laquelle il avait choisi son profil au départ sur tinder c’était une des raisons pour lesquelles il continuait de la voir, passer du bon temps avec quelqu’un d’intéressant et pas une fille écervelée comme il en avait déjà rencontré. La jeune femme lui avait appris beaucoup de choses mais Aaron vérifia qu’il avait bien compris en lui posant quelques questions. “Oui et si on retrouve plus de contrefaçons il y a plus de chance de trouver une marque que la personne aura laissé par mégarde et qui trahira son identité” dit-il, réfléchissant à voix haute. On leur avait donné l’affaire après que trois oeuvres aient été retrouvées mais qui savait combien circulaient dans New York et peut-être même dans tous les Etats-Unis, leurs propriétaires n’avaient peut-être pas la moindre idée qu’ils possédaient ce genre d’oeuvre. “T’inquiète pas si je t’en ai parlé c’est justement parce que c’est la peinture qui m’intéresse” lui dit-il alors, même si peut-être qu’il se retrouverait un jour sur une affaire de contrefaçon de poterie qui sait. Ayant fini de noter toutes les informations que lui avait donné Nico sur son carnet il releva la tête vers la jeune femme “Merci de m’avoir aidé j’étais sur que tu en saurais plus que moi sur le sujet” ce n’était pas très difficile il faut l’avouer mais c’était sa façon de faire un compliment à la jeune femme.

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