Je suis sortie tôt ce matin pour aller courir et dépenser un peu d’énergie avant de me rendre à l’entraînement avec l’équipe un peu plus tard. J’ai besoin d’être à l’extérieur. L’air frais commence à se faire sentir un peu plus lors des matins à New-York, mais ça ne m’arrête pas. Après une longue course, je retourne donc à la colocation, prends mon sac de sport et change de vêtements pour aller m’entraîner avec l’équipe. Je me donne vraiment à cent pour cent en ce moment pour tenter de gagner tous nos matchs. Évidemment, tout dépend de l’équipe aussi et je sais que nous ne pouvons pas non plus toujours gagner même si, franchement, ce serait bien. Je veux surtout ne pas me laisser déconcentrer par tout ce qui m’arrive en ce moment. Surtout que pour la première fois depuis des années, j’ai vraiment l’impression d’être pleinement heureux même si je sais aussi que je me jette complètement dans l’inconnu. La seule chose qui me rassure c’est que je fais ça avec Ozalee et qu’elle aussi semble heureuse avec moi. Je fais vraiment de mon mieux pour qu’elle le soit en tout cas, car je sais que par le passé elle a trop souffert et je refuse d’être la personne qui lui détruira à nouveau le cœur. Tellement de choses qui sont sur le point d’arriver. Et honnêtement, j’ai hâte d’en découvrir plus sur notre futur bébé qui est en train de pousser tranquillement dans le ventre de la jolie blonde. Concernant cette dernière d’ailleurs, je fais mon gros possible en ce moment pour être encore présent pour elle, mais c’est un peu plus compliqué maintenant qu’elle ne veut pas toujours venir me rejoindre à la coloc pour ne pas tomber sur Tommy, ce que je ne comprends pas. Après tout, c’est son meilleur ami et je sais qu’il veut la protéger, mais je lui ai assuré que je m’occuperais bien d’elle et il me semble que je devrais avoir le droit de voir ma petite amie lorsque j’en ai envie. Bref, pas le temps de penser à ça, surtout pas maintenant que je suis avec lui et le reste de l’équipe en ce moment. Je ne voudrais pas m’énerver pour un rien. Je reste dans mon coin dans le vestiaire, trop dans mes pensées après l’entraînement puis après quelques textos échangés avec Ozalee, j’arrête au supermarché pour le repas, retourne à la coloc pour récupérer ma guitare avant de reprendre ma voiture pour me diriger vers l’appartement où habite ma petite amie. L’étui de ma guitare sur mon épaule et les sacs de courses dans mes mains, je sonne et en voyant son sourire lorsqu’elle m’ouvre la porte, je n’arrive pas à me retenir de m’approcher d’elle pour l’embrasser. « Salut toi. » L’effet instantané qu’elle me fait est incroyable. Ouais, j’ai vraiment besoin de la voir plus souvent. « Je te rassure tout de suite, je ne fais rien qui goûte l’avocat ce soir. »
« D’accord, si t’as besoin de quoi que ce soit tu m’appelles ! C’est seulement pour ce soir et demain … » Voir lever ma fille de huit ans - quasiment neuf - lever les yeux au ciel me fait doucement sourire. J’ai du mal à me faire à l’idée qu’elle grandit aussi vite. « C’est bon maman, je suis grande et oncle Warren est cool. » Je souris un peu plus, m’accroupi pour être à sa hauteur et embrasse son front avant de la serrer contre moi. Elle sait que je vais passer la soirée avec Jake et malgré ça elle n’a pas demandé à rester. Elle sait, j’ignore quoi exactement, mais elle sait. Voyant mon frère apparaître dans l’entrée, je lui souris, me redresse et remets la lanière de mon sac sur l’épaule. Je m’apprête à ajouter une nouvelle phrase cent pour cent maman incapable de laisser sa gamine loin d’elle mais le grognement de celle-ci me fait comprendre de partir. Oliana à l’hôpital pour une partie de la soirée - j’ignore comment elle parvient à aller contre le règlement à chaque fois - j’ai l’appartement pour moi seule et je compte bien en profiter. De retour chez moi, perfectionniste jusqu’au bout des ongles alors que mon petit ami est venu de nombreuses fois ici, je me mets à tout ranger. Revues dans le salon bien droites, coussins droits sur le canapé, poussière faite, rien ne m’échappe alors que deux heures s’écoulent. A peine le temps pour une douche que j’enfile déjà un jean slim et un tee-shirt basic blanc rentré dans mon jean. Cheveux attachés en chignon négligé, je sens la nervosité me gagner alors que la sonnette résonne dans l'appartement. Pieds nus, je trottine vers la porte, souffle un bon coup et ouvre. La simple vision de Jake, tout sourire, guitare dans le dos et sac de courses dans les mains me calme. « Salut toi. » Un simple baiser sur mes lèvres et je me décale pour le laisser entrer. « Je te rassure tout de suite, je ne fais rien qui goûte l’avocat ce soir. » Un petit rire m’échappe. J’attrape un sac pour le soulager un peu et le guide jusque dans la cuisine. « Tu voudrais pas risquer de finir hors de l’appartement un coup de pied au cul, je comprends. » Ses mains libre, je m’approche de lui, passe mes bras autour de sa taille et penche la tête en arrière pour le regarder. Mon sourire se fait un peu plus taquin alors que je glisse mes mains dans les poches arrière de son pantalon. « Avant que tu me révèles ce que tu as de prévu ce soir, y a de grandes chances qu’on perturbe ma colocataire quand elle rentrera avec quelques bruits ce soir. » Autrement dit ma libido est top du top depuis le début de cette semaine et je ne suis pas certaine de pouvoir me tenir toute la soirée.
Je n’arrive pas à savoir pourquoi, mais je suis nerveux chaque fois que je la vois alors que tout se passe parfaitement bien en ce moment. C’est peut-être parce que j’ai toujours peur de faire quelque chose de travers sans le vouloir même si justement, je n’ai pas envie de tout ruiner, je fais tout pour ne pas faire une erreur et je crois que pour le moment, tout se passe bien. Bon j’admets qu’il y a une certaine nervosité présente en moi dû au fait que je n’ai jamais joué devant personne avant elle, mais bon, je veux lui faire plaisir et de toute façon, il n’y a que devant elle que je veux jouer. Bon, je ne suis pas suffisamment prétentieux pour dire que je suis un musicien d’expérience. Je me débrouille bien, j’ai même déjà une petite idée de ce que je vais lui jouer et comme ma voix est loin d’être si pire que j’ai prétendu par le passé, je crois qu’elle risque de bien apprécier, du moins, je l’espère. Pour mes talents en cuisine, je sais très bien que je ne vais pas réussir à l’impressionner si facilement que ça puisque sa mère est probablement bien mieux que moi. Je n’ai pas prévu quelque chose de trop compliqué à faire, juste le nécessaire pour qu’on mange bien, tout comme j’avais l’habitude de le faire pour mes sœurs à l’époque. Dès qu’elle ouvre la porte, toute la pression descend automatiquement et je ne peux pas me retenir pour l’embrasser. Baiser qu’elle me rend facilement avant de me débarrasser d’un des sacs qui se trouve dans mes mains. « Tu voudrais pas risquer de finir hors de l’appartement un coup de pied au cul, je comprends. » Je ris et la suit jusqu’à la cuisine pour déposer le sac qu’il me reste dans les mains et la guitare que j’ai sur le dos. Je sais qu’Oliana n’est pas là avant un moment et visiblement, Winnie aussi est absente ce qui me laisse amplement la possibilité de profiter de mon temps seul avec Ozalee. J’adore sa fille et honnêtement, le temps passé avec elle me fait toujours du bien, mais c’est aussi plutôt agréable d’être seul avec la blonde. « Oh non, je préfère rester ici avec toi. » Sans perdre trop de temps, elle s’approche et passe ses bras autour de moi. Je baisse la tête vers elle et garde le grand sourire qui se trouve sur mes lèvres. Elle est belle, même au naturel, encore plus avec ce chignon qui dégage son visage absolument parfait. Ses mains dans mes poches arrières, je colle son bassin contre le mien, ma main dans le bas de son dos, je pose un baiser sur son front. « Avant que tu me révèles ce que tu as de prévu ce soir, y a de grandes chances qu’on perturbe ma colocataire quand elle rentrera avec quelques bruits ce soir. » Arquant le sourcil, je ne peux pas m’empêcher de penser déjà à la suite des choses qui semble très intéressante. « Hmm.. je risque pas d’être le plus silencieux non plus, j’ai très envie de ma petite amie. » Dis-je en chuchotant le dernier mot dans son oreille puisque je sais qu’elle adore ça. Je dépose quelques baisers dans son cou et repose mes yeux dans les siens.
Invité a posté ce message Ven 11 Oct 2019 - 11:07#
La nervosité se dissipe totalement une fois Jake présent. Par moment, je me fais encore l’effet d’une adolescente qui a du mal à cacher son crush sur le beau gars qu’elle ne pense pas intéresser. Les bouffées de chaleur, les papillons dans l’estomac et la nervosité … J’ai connu ça avant de comprendre que mon physique était un avantage dont je pouvais me servir. Après ça, c’était ma carapace, je savais plaire et je ne voyais pas de raison de m’angoisser. Jusqu’à Jake et cette peur de tout foutre en l’air. Je m’attends encore à me réveiller un matin et apprendre que c’est terminé. Chanceuse comme je le suis, ça n’aurait rien de surprenant et malgré ça, il est là. « Oh non, je préfère rester ici avec toi. » Mon sourire s’élargit un peu plus, collée à lui si vite que mes mains trouvent déjà l’arrière de son pantalon. « Bien dit. » Je chuchote en faisant les deux petits pas pour me coller à lui comme sa main dans le bas de mon dos semble me le demander. J’aime assez ce besoin constant d’être l’un contre l’autre, cette espèce d’incapacité à rester loin comme si quelque chose d’aussi nécessaire que l’oxygène nous manquait. Et j’adore tout particulièrement cette manie qu’il a d’embrasser mon front, de me donner à la fois de l’amour et de la tendresse que je ne pensais pas avoir besoin avant qu’il ne m’en fasse cadeau. Je lui en fait probablement un en admettant que notre soirée ne sera pas plus sage que les précédentes, sans doute même encore moins étant donné mon état depuis le début de la semaine. Mes hormones me jouent des tours monstrueux que j’ai parfois eu du mal à canaliser si je n’avais pas eu de quoi m’occuper l’esprit. « Hmm ... je risque pas d’être le plus silencieux non plus, j’ai très envie de ma petite amie. » Humectant mes lèvres à l’entente de deux derniers mots chuchotés à mon oreille, je dois mordre l’intérieur de ma joue pour ne pas soupire trop bruyamment lorsque ses lèvres s’aventurent dans mon cou. Consciente d’être parfois incapable de me tenir, je pose mes mains sur son torse et le pousse afin de me décoller de lui. « On va très mal commencer cette soirée si on continue. Si tu me parlais plutôt de ce que tu comptes nous faire manger ce soir ? » Éloignée volontairement de Jake, je commence à fouiller dans les sacs pour ôter de ma tête tout ce que ses baisers ont déjà réveillé en moi. N’importe quelle distraction fera l’affaire du moment qu’il n’est pas trop proche de moi.
« Bien dit. » Je souris, peut-être trop fier d'avoir donné la bonne réponse même si, très honnêtement, l'idée d'apporter de l'avocat ne me serait jamais venu en tête. D'abord parce que je n'aime pas particulièrement cela, mais aussi parce que j'ai encore en image la tête qu'elle a fait lorsqu'elle a mangé ce cookie lors de cette soirée organisée par ses parents et je ne voudrais pas lui faire manger quelque chose qu'elle n'aime pas volontairement. Surtout qu'elle a l'estomac encore plus fragile en ce moment et je préfère ne pas lui donner plus de nausées qu'elle en a déjà. Mes bras autour d'elle, je resterais probablement dans cette position encore bien longtemps si cela ne tenait qu'à moi. Comme une bulle de bonheur où il n'y a que nous deux, où j'en oublie tous mes problèmes, tout ce qui m'a fait chier au cours des derniers jours, des dernières semaines. Elle arrive vraiment à tout me faire oublier et même si je sais que nous ne sommes pas toujours d'accord sur bien des choses, elle est pourtant toujours celle qui arrive à mettre un sourire sur mon visage. C'est con, j'ai vraiment l'impression d'être devenu le genre de mecs que j'ai toujours refusé d'être. Bon, je suis loin d'être le petit ami idéal et j'ai encore bien du progrès à faire pour être parfait pour Ozalee, mais je veux aussi rester moi-même dans tout ça et quelque part, c'est cette imperfection entre nous deux qui me fait du bien. C'est cet inconnu que nous sommes prêts à traverser ensemble et cette notion de couple qui nous fait peur à tous les deux, mais semble pourtant nous plaire. Mes lèvres à son cou, je serais tenté de commencer par le plan qu'elle a pour plus tard, mais je sais qu'elle doit manger et moi aussi je suis affamé. Puis je n'ai pas non plus apporté ma guitare pour rien. « On va très mal commencer cette soirée si on continue. Si tu me parlais plutôt de ce que tu comptes nous faire manger ce soir ? » Elle se décolle et je fais moi-même quelques pas pour m'éloigner et me diriger à nouveau vers les sacs que nous avons déposés sur le comptoir. « Je ne crois pas pouvoir t'impressionner beaucoup avec ce que j'ai de prévu, mais je promets que ce serait très bon par contre. » Comme je lui ai souvent dit, je ne fais rien de bien gastronomique. Des plats toujours diversifiés oui, mais aussi très simple à réaliser. Bon, au moins je cuisine et je sais que je fais bien ça. C'est l'important non? « Alors... je propose des pizzas fait maison. J'ai tout ce qui faut pour faire la pâte et on pourra mettre ce que tu veux dessus. » Mes soeurs adoraient cela plus jeunes et ce qui est bien c'est qu'on peut vraiment mettre tout ce qu'on veut.
Invité a posté ce message Dim 13 Oct 2019 - 19:10#
Combattre mes hormones et mes envies une bonne partie de la soirée risque d’être compliqué mais je ne veux pas tout gâcher. Jake n’est pas seulement là pour mes beaux yeux - en grande partie pour ça quand même mais passons - il est là pour me faire une démonstration de ces talents dont j’ignorais tout. Je veux l’admirer aux fourneaux, voir ses doigts glisser sur les cordes de sa guitare et … me maudire de ressentir encore trop d’excitation en pensant à tout ça. Forcément, me détacher de lui, prendre un peu mes distances et me concentrer sur ce que contiennent les sacs qu’il a ramené, c’est la bonne solution pour éviter qu’une de mes pulsions ne nous obligent à mettre sur pause les véritables activités de ce soir. Ça ne veut pas dire que je ne sens pas sa présence à quelques mètres de moi, mon corps est irrémédiablement attiré par le sien, mais j’arrive mieux à me concentrer sur autre chose. « Je ne crois pas pouvoir t'impressionner beaucoup avec ce que j'ai de prévu, mais je promets que ce serait très bon par contre. » Curieuse, je sors les quelques ingrédients dans les sacs et lève les yeux vers lui une fois le tout disposé sur le plan de travail. « Faut que tu arrêtes de te descendre comme ça, Jake. Je suis certaine que t’es très doué et je ne te comparerai jamais à ma mère. » Ça serait vraiment mettre la barre très haut. Ma mère étant chef, elle a une longueur d'avance sur lui ce qui ne veut pas dire qu’il ne peut pas être excellent cuisinier. Sans compter que malgré ce qu’il semble penser, même les recettes les plus simples peuvent me combler. Je n’ai jamais été difficile, certainement pas avec la nourriture. « Alors ... je propose des pizzas fait maison. J'ai tout ce qui faut pour faire la pâte et on pourra mettre ce que tu veux dessus. » Pizza. Si Oliana avait été avec nous ce soir, le fait qu’il sache faire son plat préféré l’aurait poussé à m’ordonner de l’épouser sur le champ, ce qui me fait doucement rire en y pensant. « Ollie aurait été ravie d’être là. » Dis-je en commençant à fouiller un peu partout à la recherche de ce que nous pourrions mettre dans la pizza. C’est en voyant le fromage de chèvre que l’idée me vient aussitôt. Je brandis la bûche vers lui avec un petit sourire. « J’ai ça et du miel. Je dois avoir des olives et de l’emmental à râper aussi. Par contre, on va devoir retirer la croûte du chèvre, pour le reste c’est bon le fromage cuit est autorisé. » Je continue mon petit tour dans la cuisine pour tout poser au même endroit. Puis veillant à ce que l’îlot central nous sépare et ainsi éviter de céder à la tentation, je m’accoude à ce dernier, mon menton dans ma main et les yeux vers levés vers Jake. « Maintenant, chef, impressionne moi avec tes talents de pizzaïolo ! » Sourire aux lèvres, je mordille celle du bas, impatiente de le voir s’en sortir comme un pro.
Ultra confiant en temps normal, je sais très bien que c’est elle qui me rend aussi nerveux. Je ne veux tellement pas ruiner ce qui se passe entre elle et moi que je tente par tous les moyens d’en faire beaucoup plus que je devrais, mais ce soir, j’ai décidé de ne pas me casser la tête et honnêtement, une pizza c’est toujours bon et ce n’est pas non plus très compliqué. « Faut que tu arrêtes de te descendre comme ça, Jake. Je suis certaine que t’es très doué et je ne te comparerai jamais à ma mère. » Le pire c’est qu’elle a raison et honnêtement, à voir ce regard qu’elle me lance depuis que je suis arrivé, je ne peux même pas douter de sa sincérité. Elle est probablement seulement heureuse de me voir et de voir surtout que je fais un effort pour elle, pour lui faire plaisir. « T’as raison, mais ce sourire vaut de l’or. J’aime bien le voir sur tes lèvres parfaites. » Je frôle ses lèvres avec mon pouce et lorsqu’elle s’éloigne finalement de moi, je m’ennuie presque de cette proximité entre nous. Suite à ça, je lui fais part du menu de ce soir et je vois automatiquement qu’elle semble satisfaite. Je ne suis pas bien difficile en terme de ce qu’on met sur une pizza. J’aime presque tout alors je lui laisse complètement le champ libre. D’autant plus que je sais qu’il y a des choses qu’elle n’arrive pas à supporter depuis sa grossesse ou bien des choses qu’elle ne peut pas manger en fait. « Ollie aurait été ravie d’être là. » Bon, je crois savoir quoi faire si je veux gagner des points auprès de sa meilleure amie un jour même si, à voir comment elle m’en a parlé et comment Cameron en est amoureux, elle doit être un véritable ange cette femme. De toute façon, ce soir, c’est avec Ozzie que je suis et je n’ai d’yeux que pour elle. « J’ai ça et du miel. Je dois avoir des olives et de l’emmental à râper aussi. Par contre, on va devoir retirer la croûte du chèvre, pour le reste c’est bon le fromage cuit est autorisé. » Je regarde tous les ingrédients qu’il sort et je suis plutôt satisfait. À mon tour, je vide le contenu des sacs de courses puis sort le nécessaire pour commencer la pâte. « Maintenant, chef, impressionne moi avec tes talents de pizzaïolo ! » De l’autre côté de l’îlot, je ne peux pas m’empêcher de regarder ce magnifique sourire toujours présent sur ses lèvres et à ses mots, je l’écoute et commence à faire ma pâte. Plutôt doué là-dedans, je n’ai aucune difficulté à lui montrer comment je m’y prends. « Je sais que t’es visiblement incapable de me résister, mais approche-toi, fais-en avec moi. » Je ris, incapable de rester sérieux. Aucune idée de si elle sait comment faire, mais au pire, je me porte volontaire pour lui montrer.
Invité a posté ce message Mar 15 Oct 2019 - 11:43#
« T’as raison, mais ce sourire vaut de l’or. J’aime bien le voir sur tes lèvres parfaites. » Sentir son pouce effleurer mes lèvres manque de faire voler en éclats ma capacité à lui résister. Je suis persuadée qu’il le sait, qu’il a conscience de l’effet qu’ont ses caresses sur moi. Particulièrement dans mon état. Malgré ça, je parviens à tenir bon et à refouler toutes pulsions qui pourraient m’obliger à lui sauter dessus presque littéralement. Il me faut un semblant de distance. Il reste dans la même pièce que moi, ce qui en soit est encore de la torture, mais nous obliger à nous décoller me permet de remettre de l’ordre dans mes pensées. Ou de penser tout court. En fait, tout est bon pour rester concentrée sur les véritables activités de la soirée : cuisine et guitare bien que je vais me contenter de manger et de l’écouter. En gros, je ne fais quasiment rien ce soir et cette pensée me repose. Nos divers ingrédients pour la pizza maison déposés sur l’îlot central, je le laisse nous séparer sans pour autant arrêter d’admirer mon géant. Puis ce sont ses mains qui se mettent en action que je regarde. Farine, sel, levure boulangère et huile d’olive, tout termine dans le saladier. J’observe quelques instants en silence, presque admirative. Comme toutes ces fois où je regarde ma mère cuisiner. Ça a toujours été de la magie à mes yeux et même si je sais aussi cuisiner, j’adore regarder les autres faires. Jake ne fait pas exception et je devrais même ajouter que le voir mettre la main à la pâte me séduit encore plus. « Je sais que t’es visiblement incapable de me résister, mais approche-toi, fais-en avec moi. » Sourcil haussé pour l’interroger en silence, il est sérieux. J’hésite à peine plus de deux secondes et je le rejoins de l’autre côté du plan de travail. A sa hauteur, je regarde la farine éparpillée pour travailler la pâte puis lève les yeux vers Jake. « J’ai vu ma mère faire des milliers de fois mais j’ai jamais essayé. » Je suppose que ce n’est pas sorcier mais je préfère préciser. Mes connaissances s’arrêtent à la théorie. Je sais quels sont les ingrédients, les étapes à suivre et qu’il faut laisser reposer une heure, ça s’arrête-là. Sourire au coin des lèvres, je le pousse pour me glisser entre l’îlot et lui puis penche la tête de sorte à pouvoir croiser son regard. « Montre-moi, je suis certaine que tu es un excellent professeur. » Tout comme je suis sûre d’être en train de jouer avec le feu. L’idée a quelque chose de séduisant. Le laisser me guider dans les gestes à faire, sentir sa présence dans mon dos, son souffle qui chatouillera ma nuque à chacune de ses paroles. Dangereux mais tellement attirant.
Invité a posté ce message Mar 15 Oct 2019 - 17:33#
I'll be good to you
Difficile pour elle comme pour moi de résister. Nos corps sont constamment attirés l'un envers l'autre ce qui m'empêche franchement de me concentrer sur ma mission de faire une pizza pour éventuellement manger. Je suis déjà affamé et je sais pourtant très bien qu'on ne pourra pas manger tout de suite. Surtout pas à cette vitesse-là. Je dois vraiment arrêter de jouer avec elle et honnêtement, elle fait bien de s'éloigner parce qu'autrement, j'ignore si la préparation de la pizza aurait pu se poursuivre. Elle est beaucoup trop belle et ce même si elle pense constamment le contraire depuis qu'elle est enceinte. Je trouve même que son sourire est encore plus éclatant. Mon regard reste concentré sur elle, incapable d'arrêter de la regarder je finis pourtant par poser mes yeux sur les ingrédients que je mets dans le saladier. Un sourire en coin alors que je peux définitivement voir son regard admirateur posé sur moi, je commence à mélanger les ingrédients avant de m'arrêter et de l'inviter à venir me rejoindre. Elle est trop loin de moi et même si sa mère a dû lui montrer des tonnes de choses en cuisine, j'aime mieux qu'elle s'approche. N’ayant pas encore terminé de travailler la pâte, je veux qu’elle m’aide, mais en fait, c’est surtout une excuse pour qu’elle s’installe devant moi. Elle me regarde puis fait exactement ce que j’avais en tête. « J’ai vu ma mère faire des milliers de fois mais j’ai jamais essayé. Montre-moi, je suis certaine que tu es un excellent professeur. », « Excellent professeur je sais pas, mais je me porte volontaire pour te montrer. » Que je souffle à son oreille. Coincée entre l’îlot et moi, je colle un peu plus mon corps contre le sien, ne pouvant pas m’empêcher de glisser mes lèvres à son cou, reprenant par la suite mon sérieux puis ma tâche initiale. Mes mains glissent doucement sur ses bras puis jusqu’à ses mains que je prends pour lui montrer simplement comment travailler la pâte avec moi. Une fois prête et homogène, il faudra attendre une heure avant de pouvoir continuer notre pizza. Mes mains sur les siennes, je l’aide à faire un peu ce que je veux de la pâte. Si je n’avais pas les mains occupées, il est plus que certain que je m’amuserais à caresser encore son corps. « T’es une bonne élève. » Pas que c’est bien difficile, mais de toute façon, peu importe ce qu’elle fait, tant qu’elle reste près de moi ça me va. « J’ai soudainement très hâte au dessert. » Je n’ai rien prévu niveau nourriture, je parle évidemment de profiter un peu d’elle plus tard en fait, ce qui, je suis certain, lui plaire probablement. Maîtrisant bien la situation, je lâche ses mains et prends un peu de farine, en pose sur son nez et m’avance un peu pour rire en voyant le regard qu’elle me lance. Je lève les mains comme pour prouver mon innocence face à ce geste même si elle sait très bien que c’était volontaire.
Invité a posté ce message Ven 18 Oct 2019 - 20:48#
Selon ma mère, cuisiner est l’un des meilleurs moyens pour se détendre. Lorsqu’elle est dans sa cuisine, concentrée sur ses recettes, elle en oublie le reste du monde et le temps. C’est un concept qui me faisait rêver par le passé mais auquel j’ai désormais du mal à m’accrocher. Pile électrique depuis mon plus jeune âge, devoir rester patiente ce n’est pas réellement dans mes habitudes. Passer des heures dans une cuisine pour faire de bons petits plats est une chose assez compliquée pour moi. J’y arrive malgré tout et je sais que je me débrouille assez bien, mais de là à utiliser ça comme un moyen pour décompresser il ne faut pas trop m’en demander. Je préfère largement le faire en courant autour d’un terrain chose qui m’est déconseillée en ce moment. Je pourrais mais à petite dose, ce qui ne ferait que me frustrer. Je ne résiste pas à la tentation de retourner près de Jake, me calant ainsi entre le plan de travail et lui. J’ai beau être un peu trop consciente de sa présence dans mon dos, je tente déjà de me concentrer sur ma future mission. « Excellent professeur je sais pas, mais je me porte volontaire pour te montrer. » Évidemment qu’il l’est. Que ce soit lui ou moi, tout est un bon prétexte pour nous permettre d’être proches. Preuve en est son baiser dans mon cou qui je me fais frissonner. Mais bien moins que de sentir ses doigts descendre le long de mes bras pour atteindre mes mains. Je le laisse me manipuler, mon montrer la bonne manière de travailler la pâte tout en sentant les battements de mon myocarde accélérer. « T’es une bonne élève. J’ai soudainement très hâte au dessert. » Je m’apprête à rétorquer qu’il est un horrible tentateur lorsque mon nez est attaqué par de la farine. Jake reculant en riant alors que je le fixe, faussement choquée. « T’as pas osé ?! » Bien sûr que si et si c’est la guerre qu’il veut, il l’aura. J’attrape un peu de la farine qui traîne sur le plan de travail et lui lance en plein visage y laissant ainsi une belle traînée blanche. « T’en veux encore, Henstridge ? J’ai tout un stock sous la main, à table je me méfierais. » Large sourire aux lèvres, je reste néanmoins sur mes gardes, prête à attaquer s’il y a besoin.
