i'll be good to you / jakalee

Des soirées comme celle-ci, j’en demande plus souvent. Juste elle et moi ou avec Winnie, mais tout ce qu’il y a de plus tranquille. Avec les semaines d’entraînement que j’ai, je veux seulement profiter de ma petite amie et de cette connexion forte qui est présente entre nous depuis toujours. Je suis bien avec Ozalee, comme je ne me suis jamais senti auparavant même et ça fait du bien d’être heureux, de ne pas penser à tout ce qui m’entoure lorsque je suis avec elle, de me concentrer uniquement sur cette belle blonde que j’ai la chance d’avoir juste pour moi. C’est comme si j’arrive à réaliser que c’est ce genre de moments que je veux toujours avoir, de la simplicité, mais un sentiment tellement intense pour elle que j’ai encore beaucoup de difficultés à exprimer. Pas prêt non plus à lui en parler de toute façon, je préfère me concentrer sur ce moment que nous partageons plutôt que de penser à ce genre de choses que je n’arrive même pas à m’avouer moi-même. Son corps contre le mien, je m’amuse à poser mes lèvres à son cou, à lui chuchoter des mots à l’oreille et surtout ne pas lui cacher mon envie de passer au dessert rapidement. Je sais qu’elle est probablement du même avis que moi, mais pas question de se laisser tenter tout de suite. Je préfère nettement mieux poser de la farine sur son très joli nez et rire, fier de mon coup. « T’as pas osé ?! », « Évidemment que j’ai osé. Ça te va bien un peu de farine sur ton visage parfait tu trouves pas? » Elle ne semble pas être d’accord puisque rapidement, je me retrouve avec beaucoup plus de farine qu’elle sur le visage. Bon, je le méritais et je connais suffisamment Ozalee pour savoir qu’elle aurait envie de se venger, mais je ne suis pas prêt à la laisser gagner non plus. « T’en veux encore, Henstridge ? J’ai tout un stock sous la main, à ta place je me méfierais. » Oh elle est fière et je le vois très bien avec ce merveilleux sourire sur ses lèvres. Je n’ai pas dit mon dernier mot non plus. D’une main je la tiens contre moi et de l’autre main je prends beaucoup plus de farine et lui balance une partie au visage puis le reste, je l’étend sur ses vêtements avant de m’éloigner d’elle. « C’est plutôt toi qui devrait te méfier Dimitrios. J’ai pas peur d’un peu de farine. » Dis-je encore une fois, beaucoup trop sûr de moi. J’ai vraiment déclenché la guerre je crois.

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Être contre lui, sentir son souffle contre ma peau, son corps contre le mien, c’est jouer avec le feu. Si je ne parviens pas à me contrôler mieux que ça, je vais finir par sévèrement me brûler. C’est trop tentant cela dit et je sais que s’il m’a fait venir là, utilisant le prétexte de m’instruire pour ça, c’est pour tenter de voir où sont mes limites. J’ai du mal à ne pas les dépasser plus que nécessaire et me laisser aller comme j’en meurs d’envie. Seulement, je n’ai pas envie que notre relation se résume à du sexe, ce que je lui ai déjà dit. Il me faut être certaine que je ne fonce pas droit dans le mur. J’en doute mais cette fois je veux être prudente, d’autant plus en étant enceinte. Au fond je sais qu’il s’agit de plus. Je me sens mieux lorsqu’il est dans les parages, plus rassurée. Je n’ai pas besoin de me cacher derrière mon assurance et prétendre être plus forte que tout, avec Jake je peux être seulement moi, parfois fragile, et ça fait du bien. Mes craintes quant au fait de céder disparaissent dès que mon nez se fait attaquer par de la farine. Choquée par ce geste, j’ouvre de grands yeux et le fixe qui se paye ma tête. « Évidemment que j’ai osé. Ça te va bien un peu de farine sur ton visage parfait tu trouves pas ? », « Non, je trouve pas du tout ! » Je grogne, faussement agacée. Il n’est pas épargné et aussi séduisant que je le suis lorsque je lui lance une petite poignée de farine et me met à rire comme une gamine. Force m’est d’admettre que je ne fais déjà pas le poids contre lui. Son bras me coince contre son torse et de sa main libre il me balance un peu plus de farine. « C’est plutôt toi qui devrais te méfier Dimitrios. J’ai pas peur d’un peu de farine. » Lance-t-il en s’éloignant, hilare. Je n’attends pas plus longtemps pour prendre une poignée plus grosse de farine et la lui lancer. La cuisine va être dans un sale état. Une fois mon attaque lancée, je m’empresse d’aller me protéger. Nous sommes deux gamins en train de faire d’une pièce un véritable champ de bataille. En quelques minutes le sol et les meubles de la cuisine sont quasiment autant recouverts de farine que Jake et moi. Baissée derrière l’îlot central, je le contourne dans l’espoir de l’attaquer par derrière mais il m’attendait et une nouvelle avalanche de farine me tombe dessus alors que je vise au hasard. J’en ai partout, même dans la bouche et un peu dans les yeux si bien que je lève les bras en signe de reddition. « T’as gagné, je me rends. » Je grimace un peu en avalant de la farine bien que mon sourire ne tarde pas à revenir. Je retourne près de Jake, passe une main dans mes cheveux plein de farine et regarde autour de nous. « Y en a vraiment partout. » Mais plutôt que paniquer à l’idée de devoir tout nettoyer, je me mets à rire.

Elle a ce pouvoir sur moi depuis déjà de nombreuses années. Ce quelque chose de plus qui fait que j'ai envie de me lancer à nouveau dans le genre de relation que je m'étais promis ne plus jamais vivre par peur. Pourtant, c'est con, mais j'oublie tout ça lorsqu'elle est près de moi, encore plus lorsqu'elle me sourit. Ozalee elle a besoin que je sois là, que je lui prouve que je compte rester et ce, même si elle ne m'en parle pas. Pour l'instant, je dois combattre cette envie de la prendre sur ce plan de travail et je sais qu'elle se bat pour ne pas laisser son désir parler. Cette relation c'est bien plus que du sexe de toute façon. Farine sur le nez, je n'arrive pas à m'arrêter de rire alors qu'elle ne semble pas être la plus grande fan de mes blagues. « Non, je trouve pas du tout ! » Incapable de croire une seule seconde à son grognement, j'approche mon visage du sien, frôle ses lèvres et me détache immédiatement alors que la vrai guerre commence. C'est à mon tour maintenant d'avoir de la farine et ce petit jeu continue comme ça comme deux gamins qui ne savent pas comment rester dans une cuisine sans faire un gros bordel. Je la tiens longtemps contre moi pour l'empêcher de faire quoique ce soit, mais me rend vite compte que c'est bien moins amusant et aussitôt que je la relâche, elle me lance presque autant de farine. Plein les vêtements, je me venge en lui en balançant sur elle aussi, sur ses vêtements, dans ses cheveux, partout dans son appartement. Quelques minutes et c'est déjà un champ de bataille ici. À croire que nous sommes incapables de nous contrôler. Pourtant, son rire contagieux me fait autant rire et je ne me suis jamais senti aussi bien depuis longtemps. Tentative de se cacher derrière l'îlot, je la démasque pourtant avant et détruit un peu son plan. Bras dans les airs, elle me regarde l'air presque innocente. « T’as gagné, je me rends. Y en a vraiment partout. » Au même moment, je constate l'état des lieux et rit de bon coeur avec elle. « T'en a un peu ici justement... » Que je dis avant de l'embrasser par prétexte de lui retirer sa farine même si je n'ai pas besoin d'excuse pour le faire. « Mais content de savoir que c'est moi qui remporte la victoire! » Trop fier de moi, je bombe mon torse de façon exagéré pour me la jouer mec trop confiant pendant un moment. « Un peu de sérieux Dimitrios, on a une pizza à faire. » Je dis ça, mais en fait, j'ai joué au gosse autant qu'elle, même plus puisque c'est moi qui a tout commencé. « Je vais t'aider à tout ranger, t'inquiètes. »

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Il y en a partout ! C’est impressionnant comme une cuisine peut vite être sale lorsque deux adultes se comportant comme des gamins décident de faire une bataille de farine. C’est affreux et malgré ça je ris. Ça me fait un bien fou. Des mois que je n’ai pas ris de cette façon. Des mois que je ne me suis pas sentie aussi légère que matin. Entre les entraînements, les matchs, ma fille à gérer, mes déceptions, ma grossesse et tout ce qui va avec, je n’ai pas réellement eu le temps de me poser, pas le temps de penser à moi. Rire avec Jake, être aussi sereine et heureuse, c’est plus que ce que je demandais. Et tant pis sur la cuisine ressemble à un champ de bataille tout blanc, le jeu en valait la chandelle. De retour contre le brun, aussi sale l’un que l’autre, ça ne nous empêche pas d’être câlins et tendres. Il a de la farine partout, dans les cheveux, dans sa barbe. Plus j’essaye de lui retirer tout ça et plus ça s’étale. Il n’y a qu’une bonne douche qui pourra nous débarrasser de tout ça. « T'en a un peu ici justement ... » Sa bouche sur la mienne, je souris contre et fais remonter mes mains le long de son torse, jusqu’à ses épaules autour desquelles je noue mes bras. « Mais content de savoir que c'est moi qui remporte la victoire ! Un peu de sérieux Dimitrios, on a une pizza à faire. » C’est à moi de rire. Je ne me détache pas de lui pour autant, trop bien dans ses bras et contre lui. « Je ne voulais surtout pas vexer ton égo de mâle dominant en fait. » Déclarai-je, large sourire aux lèvres. « Et ça fait à peine … » Je tourne la tête vers l’horloge du four. « Bon d’accord, ça fait bien une vingtaine de minutes qu’on fait les gamins mais la pâte n’est pas encore prête. » Annonçai-je en reportant mon attention vers Jake. « Je vais t'aider à tout ranger, t'inquiètes. », « Ça peut attendre et, de toute manière, on va en remettre autant dans notre état, vaut mieux qu’on profite du temps qu’il nous reste pour se laver. » Dis-je en arquant un sourcil, sourire taquin aux lèvres avant d’embrasser les siennes. Le baiser dure jusqu’à ne plus avoir de souffle. Comme à mon habitude, je caresse la base de sa nuque, m’imprègne du moment les yeux fermés. Y compris quand nos fronts se rencontrent. « Je t’aime. » Ça sort dans un souffle. Assez fort pour qu’il l’entende et que je me maudisse d’être incapable de tenir ma langue par moment. L’estomac noué, je relève toutefois la tête et rouvre les yeux. « Je suis désolée … T’es pas obligé d’y répondre … Je n’aurais pas dû dire ça. » Et comme si son corps me brûlait, je me détache. Gorge râclée, je me tourne pour trouver quelque chose qui m’occupera. Tout pour ne pas affronter la connerie que je viens de faire.

« Je ne voulais surtout pas vexer ton égo de mâle dominant en fait. » J'arque le sourcil en l'entendant m'appeler le mâle dominant. Loin de jouer au macho avec elle - du moins, sauf en blague - je suis persuadé qu'elle ne pense pas véritablement ça de moi, mais ça me fait rire forcément. « C'est gentil de t'en préoccuper. Mon égo va pourtant très bien. » Je me retiens surtout de dire que lorsqu'elle est là, je ne peux visiblement pas m'empêcher de sourire ni même d'être heureux. Je crois qu'elle peut le comprendre. « Et ça fait à peine … Bon d’accord, ça fait bien une vingtaine de minutes qu’on fait les gamins mais la pâte n’est pas encore prête. », « Vaudrait mieux terminer si on veut manger un jour. » Dis-je amusé par la situation. Deux gosses incapable de rester dans une cuisine sans faire une grosse merde visiblement. Faut croire que mes talents culinaires n'auront pas fait une grande sensation ce soir, mais au moins, on aura tous les deux eu beaucoup de plaisir. Je l'approche à nouveau de moi, la colle doucement contre mon corps et elle reste là, beaucoup trop bien pour quitter mes bras. Je baisse ma tête vers elle et la regarde avec tendresse. Bon sang depuis quand je suis comme ça en fait? J'embrasse son nez plein de farine et ris à nouveau en la regardant. « Ça peut attendre et, de toute manière, on va en remettre autant dans notre état, vaut mieux qu’on profite du temps qu’il nous reste pour se laver. » Intéressé par ce qu'elle dit, j'hausse à nouveau les sourcils, totalement en accord évidemment. « Se laver hein? Et on fait ça avant la pizza et la guitare? Je demande pour être certain de ne pas ruiner ton plan de la soirée. » Et là je ne peux pas m'empêcher de sourire avant de plaquer à nouveau mes lèvres sur les siennes. Sa main sur ma nuque provoque un choc électrique en moi. Un geste tendre que j'adore. « Je t’aime. » Qu'elle me dit les yeux fermés, front contre front. Tout s'arrête en un instant, presque incapable de processer dans ma tête les mots qu'elle vient de prononcer. Et pourtant, je sens mon coeur battre de plus en plus rapidement. Je ne sais vraiment pas quoi répondre à ça. « Je suis désolée … T’es pas obligé d’y répondre … Je n’aurais pas dû dire ça. » Elle s'éloigne, ne me regarde même plus et je reste silencieux un moment avant de m'approcher d'elle, glisser ma main sous son menton pour la forcer à me regarder. « Oz'... il n'y a rien de mal à dire ce que tu ressens ok? Tu... peux pas avoir honte de ça, » J'approche mon visage du sien et pose mes lèvres quelques secondes sur les siennes. « Je.. j'ai jamais été aussi heureux que pendant ces derniers mois... avec toi. » Les mots qu'elle a envie d'entendre brûlent sur mes lèvres, je ne veux seulement pas qu'elle pense que je lui dise seulement parce qu'elle l'a fait la première, je veux d'abord lui faire comprendre tout ça. Mes mains sur son ventre encore trop plat, je souris en la regardant dans les yeux alors qu'elle semble avoir terriblement honte.

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« C'est gentil de t'en préoccuper. Mon égo va pourtant très bien. » Je hausse les épaules en feignant l’innocence, comme si j’avais réellement dit ça uniquement pour m’assurer qu’il ne se vexe pas, lui ce grand garçon. Je ferais mieux de simplement admettre que j’ai perdu plutôt que de me chercher des excuses bancales. Je ne suis pas mauvaise perdante pourtant, sauf dans mon travail, mais le reste du temps j’arrive à faire la part de choses et là … eh bien je ne faisais absolument pas le poids contre lui. « Vaudrait mieux terminer si on veut manger un jour. » Voilà qui n’est pas une mauvaise idée, d’autant que j’ai un appétit d’ogre depuis quelques jours, ce qui ne va pas aller en s’arrangeant d’ailleurs. « On peut finir la pâte, la laisser reposer pendant une heure et en profiter pour faire tout le reste. » Je ne compte pas abandonner l’idée de la douche, non seulement parce que me retrouver nue avec Jake sous l’eau est presque un de mes passe-temps favoris, mais aussi parce que ça me détendra – en plus de me rendre nettement plus propre que je ne le suis actuellement. « Se laver hein ? Et on fait ça avant la pizza et la guitare ? Je demande pour être certain de ne pas ruiner ton plan de la soirée. » Un léger rire glisse entre mes lèvres. Je crois que, de toute manière, le plan que j’avais pour ce soir a fini à la poubelle à l’instant où nous nous sommes lancés dans cette bataille de farine. « Avant, oui … Crois pas que je vais oublier mon estomac et le fait que tu ne m’as jamais montré ton talent de musicien. Tu n’y échapperas pas ! » Et puis quoi encore ? C‘est vrai que j’aime tout particulièrement le fait d’être calée dans ses bras, apaisée et heureuse, mais je veux voir la suite. Du moins, je le voulais avant d’oublier de tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler. Les mots m’échappent. Il me faut à peine quelques secondes pour m’en rendre compte et me maudire. Ce n’est pas le moment, c’est trop tôt. Je voudrais me cacher, fuir ou même remonter quelques minutes en arrière pour ne rien dire. Eloignée de Jake, c’est lui qui revient vers moi et m’oblige à le regarder. « Oz'... il n'y a rien de mal à dire ce que tu ressens ok ? Tu ... peux pas avoir honte de ça. Je ... j'ai jamais été aussi heureux que pendant ces derniers mois ... avec toi. » Mais il ne le dit pas à son tour. Il est heureux, d’accord, mais je suis la seule idiote à être tombée trop violemment sous son charme. Je garde néanmoins la tête haute, parviens à ravaler mon malaise. J’arrive même à sourire timidement. Mes mains retrouvent les siennes, posées sur mon ventre. Quelques secondes de silence que je viens rompre : « On finit la pâte et on prend la direction de la salle de bain ? » Il me faut à tout prix quelque chose pour oublier ma boulette et éviter son regard le temps de me reprendre et d’oublier qu’il ne m’a pas répondu. Bravo Ozalee, bravo !

« On peut finir la pâte, la laisser reposer pendant une heure et en profiter pour faire tout le reste. » L'idée de terminer la pâte sans recommencer à faire les gamins me semble être une bonne idée, d'autant plus qu'il faut au moins une heure pour la laisser reposer ce qui nous laissera amplement le temps de profiter de ce corps parfait dans la douche. Je sais que ce n'était pas véritablement dans les plans immédiat, mais avant de faire quoique ce soit d'autre, il serait nécessaire de se laver et d'en profiter par la même occasion. D'autant plus que je sais très bien qu'avec ses hormones, elle réclame encore plus mon coeur qu'avant d'être enceinte ce qui flatte pas mal mon égo. L'idée de me retrouver nu contre son corps me plaît tellement que je sens déjà mon bas ventre déjà bien excité, ce qui me fait d'autant plus sourire lorsqu'elle mentionne qu'elle préfère commencer par ça avant tout autre chose. « Avant, oui … Crois pas que je vais oublier mon estomac et le fait que tu ne m’as jamais montré ton talent de musicien. Tu n’y échapperas pas ! » Évidemment ça me fait rire. Je ne pensais pas m'y échapper, loin de là même et je sais qu'elle n'a pas tendance à oublier. « Bon de toute façon, je compte bien la manger cette pizza et je n'ai pas apporter ma guitare pour rien. » Sourire charmeur qui se dessine sur mes lèvres, je n'arrive pas à rester loin d'elle sauf lorsqu'elle s'éloigne volontairement après avoir avoué m'aimer. Chose qui me surprends quand même, me laisse surtout silencieux un moment parce que je ne sais pas quoi répondre. Regrette-t-elle déjà de me l'avoir dit? Ou elle est déçue de ma réponse? C'est probablement ça. Putain je suis vraiment un gros con. J'ai promis de ne jamais lui faire de mal et je vois bien que je n'ai pas dit la bonne chose. Surtout que la vérité c'est que je n'ai jamais ressenti quelque chose d'aussi fort que ce que je ressens pour elle. Je suis heureux oui, plus qu'heureux, mais je sais aussi à la façon qu'elle me regarde que ce n'est clairement pas ce qu'elle voulait entendre. Je veux seulement qu'elle comprenne ça avant de lui dire quoique ce soit d'autre, mais je suis visiblement en train de l'inquiéter plus qu'il ne le faut. Ses mains se posent sur les miennes qui sont toujours sur son ventre et elle vient finalement rompre ce silence trop lourd. « On finit la pâte et on prend la direction de la salle de bain ? » Et au moment où elle tente de s'éloigner de moi et me tourne le dos, je prends sa main et la rapproche à nouveau de moi. « Attends Oz'... j'ai pas terminé... » Je la regarde dans les yeux, glisse une mèche de ses cheveux derrière son oreille et carresse sa joue par la même occasion. « Si je suis heureux... c'est grâce à toi, à notre bébé aussi. Mais je sais aussi que c'est parce que je suis complètement amoureux de toi... qu'à vrai dire je n'ai jamais voulu avouer que c'était le cas chaque fois que tu me disais être amoureuse d'un autre et que ça me plaisait pas. » Je l'oblige encore à me regarder dans les yeux, incapable de comprendre comment j'arrive à lui dire tout ça. « Je t'aime Ozalee. Et j'ai jamais été aussi certain de quelque chose que de ça. »

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