Journée de merde ! À peine sortie du lit que Calista a su que les merdes allaient s’enchaîner. Cafetière vidée et nullement le temps de la remplir, Avalon également dans un mauvais jour, c’est sur les nerfs qu’elle est sortie du métro et a passé les grilles de l’université de Columbia pour ce qui aurait dû être un jour comme les autres. Des étudiants distraits, qui préféraient parler entre eux plutôt qu’écouter son cours, d’autres qui se sont amusés à la siffler dans les couloirs. Ça aurait pu ne pas être grand-chose si en sortant du Starbucks sur son chemin de retour on ne l’avait pas bousculé au point de renverser son café brûlant sur elle. Elle s’est pointée à l’école de sa fille avec une tâche énorme sur son chemisier, n’a fait aucun commentaire et a dû ensuite lutter pour que sa gamine de sept ans accepte qu’elle vérifie ses devoirs. Bref, une grosse journée de merde qui ne pouvait se terminer que d’une façon : avec une Calista légèrement ivre. Avalon couchée aux alentours de vingt-et-une heures trente, la jeune femme a attrapé un pack de bière et s’est dirigée sur le toit terrasse de son appartement. Allongée dans le coin aménagé de tous un tas de coussins, les jambes croisées, elle regarde le ciel sombre de New York en portant sa bière à ses lèvres. Voilà qui la détend bien plus qu’un bon bain... Ou presque. Si sa fille n’était pas à la maison et ses colocataires en ville, elle-même y serait. Un verre de cocktail à la main, elle serait rentrée accompagnée pour passer une nuit de folie. Sauf qu’elle n’a pas cette chance, l’un des désagréments à être parent. Ce n’est pas que Calista se plaigne d’être mère, elle aime sa fille plus que n’importe quelle autre personne au monde, mais les jours où elle broie du noir comme celui-ci, elle peste contre tout le monde et pour tout. Nouveau cadavre de bière posé à ses côtés, elle ouvre sa troisième bouteille, l’approche de ses lèvres et s’arrête en entendant du bruit provenir de la porte donnant sur le toit. Redressée et penchée en avant, ses cheveux tombent devant son visage et cachent sa vue. Les dégageant derrière son oreille, c’est là qu’elle voit une tête blonde apparaître. « Tommy ! » L’interpelle-t-elle un peu trop gaiement. Parfaitement consciente de ses gestes et de ses paroles, apte à réfléchir sans le moindre souci, elle est toutefois trop … joyeuse. « Viens-là ! » Dit-elle en tapotant la petite place à côté d’elle parmi tous les coussins étalés par terre. Elle se pousse un petit peu, traînant ses fesses au sol pour lui laisser plus de place et retombe contre les coussins, sa bière toujours dans sa main.
Invité
Invité
Invité a posté ce message Mar 15 Jan 2019 - 22:23#
i'll be good
I'll be good for all of the time that I never could
J’enfouis mon visage dans le joli cou dénudée de cette inconnue. Depuis que mes yeux se sont déposés sur elle, j’avais eu envie de la posséder. Le genre de beauté naturelle, mais qui vous frappe en plein cœur. Si je l’avais pris pour cible, bien d’autres s’étaient écartés en voyant mon imposante carrure s’avancer vers elle. Et quand je lui avais parlé, elle avait bredouillé et rougis. Cette fille savait pertinemment qui j’étais, et comment son corps réagissait, je su très rapidement qu’elle allait céder. « Et si on allait chez moi ? » glissais-je à son oreille, après avoir déposé quelques petits baisers sur sa peau douce. « hmmm…oui… » Souffla-t-elle en gémissant. Je n’avais aucune patience, ma main s’était déjà glisser sous sa robe et caressait doucement son intimité. Où nous étions ? A la sortie du bar, dans une petite ruelle en attendant qu’un taxi passe. Enfin…on en avait presque oublié le taxi. J’allais lui enfoncer un doigt quand mon téléphone vibra entre nous. Il s’arrêta une seconde ce qui me permit de faire exactement ce dont j’avais envie. Mais lorsqu’il se remit à vibrer, je pestai. « Et merde ! » Je me repoussais un peu de ma proie et saisis mon téléphone dans la poche intérieure. Le prénom d’Avalon et son joli visage s’affichait sur l’écran. Je fronçais des sourcils. « Allo ma puce ? T’es pas censé dormir à cette heure-ci ? » Mon cœur se serre. L’inquiétude et la peur me secoue, je me repousse littéralement de ma conquête. « Si tonton…mais je m’inquiète pour maman. Elle est partie sur le toit. » « Une sale journée ? » « Je pense » A sa voix, elle semblait songeuse. Je souris malgré mon inquiétude, avant de passer mes mains dans les cheveux.« J’arrive, bouge pas. » Je raccroche en constatant que cette fille dont j’ai oublié le prénom est déjà en train de lisser sa robe. « Faut que… » « Ouai. » Siffle-t-elle avant de s’extirper de la ruelle. J’hausse les épaules avant d’huer un taxi qui s’arrêta aussitôt.
Je montais quatre par quatre les escaliers menant à l’appartement de Calista, et lorsque je frappai, la petite tête d’Avalon ouvrit la porte. Pas entièrement. Juste histoire de s’assurer que ce soit bien moi. Porte fermée, j’entends qu’elle la déverrouille entièrement avant de l’ouvrir pour moi. Elle se réfugie contre moi, je me baisse aussitôt. « C’est si grave ? » « Elle semblait pas si bien à table. J’ai préféré t’appeler » Je lui embrasse la joue et sourit pour la rassurer. « T’as bien fait ma puce. File te recoucher maintenant. Et referme bien la porte derrière toi » Elle acquiesce et m’obéis à la seconde. Je continue à monter les marches, passe par la petite porte, où le jolie visage de Calista s’illumine à ma vue. « Tommy ! Viens-là ! » Sa voix est trop gaie, pâteuse. Était-elle soûl ? Sur le toit ? C’est pas un peu dangereux ça… ? Je m’avance et m’installe près d’elle, sur les coussins. « Alors à ce qui parait t’as eu une salle journée ? » J’inspecte son visage rougie par l’alcool. Mes yeux s’attardent sur ses lèvres qui boivent encore, et compte déjà les cadavres. Seulement 2. C’est sa troisième. A-t-elle au moins mangé ? Je lui saisis la bière dans la main et en boit une gorgée simplement pour l’empêcher de continuer sur cette lancée.
Ses pieds s’agitent alors qu’elle boit une nouvelle et longue gorgée de bière, la tête légèrement en arrière pour observer encore le ciel de cette nuit fraîche. Elle va attraper la mort à rester à moitié allongée ici, mais elle s’en fout. Tout ce qu’elle veut c’est mettre derrière elle une sale journée et les mauvaises sensations qui vont avec. Qu’importe qu’elle soit ivre sur ce toit terrasse, de toute manière elle ne dérange personne. À part peut-être les pigeons … et encore. Calista profite et laisse les effets de l’alcool s’emparer d’elle doucement mais sûrement. Elle n’est pas totalement ivre, simplement trop gaie et bien moins inquiète quant au fait de parler ou de s’amuser. Elle est désinhibée en clair, une sensation qu’elle adore mais qui souvent est trop vite remplacée par la sensation d’ivresse. Sa tranquillité est brisée quelques minutes plus tard alors qu’apparaît Tommy qu’elle accueille très joyeusement en l’invitant à la rejoindre. « Alors à ce qui parait t’as eu une sale journée ? » Haussant les sourcils, c’est sa façon de confirmer, approchant sa bière de ses lèvres avant que celle-ci ne lui soit volée par le blond qui en siffle une gorgée. « Tu sais que t’as des bouteilles à côté, rends-moi ça. » Grogne-t-elle en essayant de rattraper sa bouteille qui à chaque fois est levée en l’air par Tommy qui refuse de la lui rendre. Aussitôt, une moue boudeuse prend place sur son visage. Dans un soupire, elle se laisse glisser un peu plus. Sa tête rencontre l’un des nombreux coussins et elle croise les bras contre sa poitrine. « Je ne te demanderai pas comment tu le sais, y a qu’une personne qui a pu t’ouvrir la porte. » Ce qui la touche autant que ça l’inquiète. Ce n’est pas la première fois que Calista passe une mauvaise journée mais elle pensait être assez discrète. Apparemment sa fille de sept ans est bien assez perspicace pour se rendre compte que quelque chose ne va pas. « Je me suis levée du mauvais pied c’est tout et j’ai enchaîné les merdes, comme renverser un grand café brûlant sur moi. » Explique-t-elle en désignant le chemisier qu’elle n’a même pas eu envie de changer une fois rentrée chez elle. « Et tu viens de me priver du moyen de me changer les idées, à défaut de pouvoir aller en ville prendre mon pied. » Tant qu’Avalon est sous son toit, hors de question de la laisser seule à l’appartement. Boire quelques bières, ce n’est pas grand-chose même si elle aurait fini par ne plus avoir les idées claires et probablement par s’endormir ici, sur ce toit. « Tu me rends ma bière maintenant ? » Elle lui adresse un adorable petit sourire, prête à tout pour le faire céder, sa main tendue pour récupérer sa boisson.
Invité
Invité
Invité a posté ce message Mer 16 Jan 2019 - 21:23#
i'll be good
I'll be good for all of the time that I never could
A peine avais-je pris sa bière qu’elle fronça les sourcils tentant de me la reprendre. Ma main s’étira en l’air pour l’en empêcher. « Tu sais que t’as des bouteilles à côté, rends-moi ça. » Je souris, en haussant les épaules. Elle se renfrogne et se réinstalle, son visage exprimant son mécontentement, comme une gamine. Un rire m’échappe avant d’ajouter d’une manière presque trop sensuel : « J’aime bien lécher ce que tes lèvres ont touchés » Je la taquine, et elle le sait sans doute puisqu’elle me donne un énorme cou dans mes abdos. « Hein ! » m’écriais-je en continuant de sourire. « Je ne te demanderai pas comment tu le sais, y’a qu’une personne qui a pu t’ouvrir la porte » Je reprends mon sérieux le temps d’une seconde avant d’acquiescer docilement. « Elle est intelligente, cette gamine. » Pour comprendre que sa mère n’allait pas bien, et que j’étais son meilleur remède, ou du moins l’une des rares personnes qui auraient pu lâcher n’importe quoi pour venir de suite. Calista me demande, j’accours. C’est comme ça, et pas autrement. « Je me suis levée du mauvais pied, c’est tout, et j’ai enchaîné les merdes, comme renverser un grand café brûlant sur moi » J’étudie une seconde son chemisier bien tâché alors que ses tétons redressés me narguent à cause de la fraîcheur. « Et tu viens de me priver du moyen de me changer les idées, à défaut de pouvoir aller en ville prendre mon pied…Tu me rends ma bière maintenant ? » Je roule des yeux au ciel. Si jadis, j’avais été possessif, ça n’est plus le cas. Toute femme a le droit d’aller voir ailleurs. Mais étrangement, je n’aimais pas l’idée que Calista puisse se faire le premier type du bar. J’assimilais ça plutôt à cause de mon côté protecteur, comme un grand frère. « Il y a d’autres moyens de se changer les idées que de baiser le premier mec que tu croises. » Ma voix est rauque, sèche une seconde avant d’ajouter « Ou…de se bourrer la gueule sur le toit. T’as conscience qu’il peut t’arriver n’importe quoi ici, sweety ? » Mon ton se radoucit et je finis par lui tendre la bière. « On la partage. » Je ne l’empêcherai pas de boire indéfiniment, mais au moins, ça fera toujours ça d’alcool en moins dans son sang. « Pourquoi tu ne m’as pas appelé ?! » demandais-je en remettant une mèche derrière son oreille. Ma main ne lâche pas sa joue qu’elle caresse tendrement. Elle sait très bien qu’elle peut m’appeler à n’importe quelle heure. Même avec Tyler chez moi, j’arrive toujours à venir comme la dernière fois. Une sacré fois, même. Voyant qu'elle frisonne, j'enlève ma veste, et m'approche un peu plus d'elle pour la lui transférer sur ses épaules. « T'es frigorifiée... » Il ne faisait pas si froid que ça, mais elle était sans doute trop rester longtemps, inactive dehors pour avoir chaud. Même avec 2 bières bues.
« J’aime bien lécher ce que tes lèvres ont touchés » Sans même réfléchir, sa main vient frapper son ventre. Plus précisément, ses abdos et elle cache autant que possible sa grimace. C’était comme taper un mur, vraiment pas agréable pour sa pauvre petite main même si c’est tout ce que Tommy mérite pour des propos pareils. « La vérité c’est que tu aimes voir mes lèvres toucher ou lécher des choses qui t’intéressent. » Réplique-t-elle un large sourire aux lèvres. C’est lui qui a commencé de tout manière et elle, elle est bien trop joyeuse pour être capable de retenir ce qu’elle pense. L’alcool délie les langues, c’est un fait. « Elle est intelligente, cette gamine. » Calista se contente d’agiter la tête. Avalon est trop intelligente pour son propre bien et pour le bien de sa mère visiblement. Ça ne lui jouera pas des tours, au contraire, mais parfois elle aimerait que sa fille reste dans l’innocence … pour toujours. C’est un rêve utopique, Avalon doit grandir, mais Calista n’est pas prête à ça. Sa fille a déjà sept ans, qu’elle continue de grandir ça lui fait quelque chose. Elle reste son petit bébé qu’elle n’arrêtait pas de tenir dans ses bras et qui aujourd’hui a bien moins besoin de sa mère. Sans rien dire, elle préfère lui expliquer la raison pour laquelle elle est là, à boire sur le toit terrasse. « Il y a d’autres moyens de se changer les idées que de baiser le premier mec que tu croises. Ou… de se bourrer la gueule sur le toit. T’as conscience qu’il peut t’arriver n’importe quoi ici, sweety ? » Un sourcil arqué, elle lève les yeux vers Tommy avec un sourire amusé peint sur ses lèvres. « Dixit le gars qui se tape souvent la première venue … Dis pas le contraire, t’as la gueule du gars qui est pas allé jusqu’au bout. Je te connais par cœur. » Et elle ne s’en veut même pas de savoir que sa fille l’a probablement dérangé au pire moment. Ça l’amuse beaucoup, comme pas mal de choses dans son état. « Je ne comptais pas marcher en équilibre au bord du toit, le pire qui puisse m’arriver c’est choper la mort parce que je me serais endormie ici. » Tout ce que Calista voulait c’était ça : se détendre et oublier sa journée de merde. La bière tendue par Tommy, elle approuve l’idée de la partager et en boit une longue gorgée. « Pourquoi tu ne m’as pas appelé ?! T'es frigorifiée... » La veste du blond sur ses épaules, elle laisse tomber sa tête contre son épaule et soupire. « Et t’empêcher de profiter de ton plan cul du soir ? Nan, je pouvais survivre. » La bière tendue vers Tommy, elle se cale un peu mieux contre lui. « Je ne vais pas si mal que ça. J’avais besoin de me détendre c’est tout. C’est toujours le cas mais je suis obligée de partager mes bières. »
Invité
Invité
Invité a posté ce message Ven 25 Jan 2019 - 20:35#
i'll be good
I'll be good for all of the time that I never could
« La vérité, c’est que tu aimes voir mes lèvres toucher ou lécher des choses qui t’intéressent » Je souris. Etrangement, j’ai comme un déjà-vu. Ces lèvres, bordel…elles m’attirent comme un aimant. A chaque fois. Si au début, j’avais mis ça sur le fait qu’on avait jamais couché ensemble, et que je l’idéalisais à tel point que je la désirais pour chaque minuscule partie de son corps qu’elle me dévoilait. Aujourd’hui, c’est simplement que Calista Vryzakis est le genre de nana qu’on ne peut pas se lasser. J’ai beau la considéré comme ma meilleure amie, ou comme une sœur, j’ai toujours le besoin de me sentir physiquement attiré par elle. J’ajoute simplement, d’une manière bien honnête : « Elles n’ont pas besoin de toucher ou lécher des choses pour m’attirer ses lèvres » Tout le temps. Constamment. Mais je chasse ses pensées, sans doute augmenté par cette frustration de ne pas avoir mon moment de plaisir de ce soir. Non pas que je regrette, je suis milles fois mieux avec Callie. Cela n’empêche, je continue de bander sans arriver à me calmer. « Dixit le gars qui se tape souvent la première venue…Dis pas le contraire, t’as la gueule du gars qui est pas allé jusqu’au bout. Je te connais par cœur » Mes épaules se relâchent. Plus besoin de faire semblant. Avec elle, c’est impossible de ne lui cacher quelque chose. « D’accord, ouai…Avalon m’a empêché d’aller me vider les couilles. Mais je préfère de loin ta compagnie qu’à celle d’une autre. » Je lui souris, déposant ma main légèrement sur sa cuisse. « Cela dit, je peux t’assurer que je ne prends souvent pas la première venue. Je sélectionne quand même, Eh ! » Je me mets légèrement à rire, c’est pathétique mais c’est la vérité. En guise de nana, je peux avoir n’importe qui. Alors, autant faire son marché non ? « Je ne comptais pas marcher en équilibre au bord du toit, le pire qui puisse m’arriver c’est choper la mort parce que je me serais endormie ici. » « Non, tu plaisantes ? T’es horrible quand tu choppes la mort ! Je crois que je préfère encore que tu tentes de marcher en équilibre ! » Nouveau coup, mais cette fois sur l’épaule. J’en ris tellement que je finis par lui tendre sa bière qu’elle saisit pour en boire une gorgée. C’est alors que je constate qu’elle est gelée. Instinctivement, je lui dépose ma veste, me laissant moi-même à la merci du froid. « Et t’empêcher de profiter de ton plan cul du soir ? Nan, je pouvais survivre. Je ne vais pas si mal que ça. J’avais besoin de me détendre c’est tout. C’est toujours le ca mais je suis obligée de partager mes bières » J’inspire une grande bouffée d’air frais, en contemplant le ciel qui se noirci de minutes en minutes. « Tu sais que t’es plus importante qu’un plan cul ? » Mon regard plonge dans le sien, rapidement. J’essaye d’y lire en elle, quelque chose que j’aimerai retrouver. Cette réciprocité. Cette amitié. Cet amour qu’on partage. Deux âmes qui sont liées. Par bien des choses. Par tout. Par l’univers lui-même. Avec Meredith, c’est la seule fille qui est dans ma vie depuis des lustres. La seule en qui j’ai vraiment confiance, pour qui je pourrais donner ma vie. C’est tellement profond que j’aurai du mal à vraiment l’exprimer. Je saisis une mèche de ses cheveux et joue lentement avec. « Tu sais que je serai toujours là pour toi ? » Même si elle ne va pas bien, même si elle pense survivre, même si elle ne veut pas me déranger. Putain, je grimperai le Mont Everest pour elle. « Je veux pas que tu penses que ça ne sera pas le cas à cause d’une autre fille qui m’attends. Ou que tu penses que tu peux surmonter un coup de déprime toute seule. Je suis là, et je serai là jusqu’à la fin des temps. »
« Elles n’ont pas besoin de toucher ou lécher des choses pour m’attirer ses lèvres » Bien sûr, c’est évident. Tellement évident que Calista lève les yeux au ciel sans retenir son sourire. Tommy Matthews, elle y est habituée depuis des années. La facilité dont il a parlé de sexe, les petites taquineries qui lui offrent depuis des années et auxquelles elle a su tenir tête pendant des années. Elle est même habituée à ce sourire ravageur qui doit en faire frémir plus d’une. Si désormais ils couchent ensemble, leur proximité, leur amitié, est plus importante que le sexe. Elle le sera toujours. Il est l’ami avant l’amant et c’est exactement pour ça qu’il est là ce soir et que Calista n’est pas surprise. Elle-même pourrait tout larguer pour lui venir en aide, c’est de cette façon que fonctionne leur amitié. Disons simplement qu’ils y ont apporté une amélioration. « T’es incorrigible. » Ce qui ne la surprend pas non plus. Qu’importe que la Grecque lui ait cédé ou non, il est incapable de retenir ses allusions. Elle s’en amusera toujours. « D’accord, ouais… Avalon m’a empêché d’aller me vider les couilles. Mais je préfère de loin ta compagnie à celle d’une autre. Cela dit, je peux t’assurer que je ne prends souvent pas la première venue. Je sélectionne quand même, Eh ! » Un rire s’échappe d’entre les lèvres de la demoiselle. Avec l’alcool qui la libère un peu trop, Callie n’a pas de mal à l’imaginer faire une sélection sur un tas de filles déjà en train de baver devant lui. « T’as de la chance que ma fille ne soit pas là pour t’entendre parler comme ça. Sinon je t’aurais fait ce que ma grand-mère aime me dire : te laver la bouche au savon. » Ce qui doit être un moment très désagréable. Cette menace avait au moins le pouvoir d’empêcher la fratrie Vryzakis de jurer sous le toit de leurs grands-parents. Encore maintenant Calista ne le fait pas. « Non, tu plaisantes ? T’es horrible quand tu choppes la mort ! Je crois que je préfère encore que tu tentes de marcher en équilibre ! » Instinctivement, sa main frappe le torse du blond en lui lançant un regard assassin. « C’est absolument faux ! Tu dois confondre avec toi. » Assure-t-elle en reprenant sa bière. Enfin … il a un peu raison. Elle est très grognon lorsqu’elle est malade. Une gamine qui geint pour rien et qui refuse de sortir de son lit. Comme tout le monde elle suppose. « Tu sais que t’es plus importante qu’un plan cul ? Tu sais que je serai toujours là pour toi ? » La tête tournée et penchée de sorte à pouvoir croiser son regard, Calista sourit doucement. Elle n’en a jamais douté. Au cours des années qui se sont écoulées, Tommy a toujours été là pour elle. Toujours. « Je sais. », « Je veux pas que tu penses que ça ne sera pas le cas à cause d’une autre fille qui m’attends. Ou que tu penses que tu peux surmonter un coup de déprime toute seule. Je suis là, et je serai là jusqu’à la fin des temps. » Elle reste quelques instants silencieuse et touchée par les propos de son ami. Sa main vient rejoindre celle posée sur sa joue et son sourire s’élargit. « Sauf que t’es chiant quand t’as pas vidé tes … enfin tu vois. » Réplique-t-elle, surveillant son langage même si Avalon ne peut pas les entendre. « Mais je sais tout ça, Tommy. Et je sais aussi que je serais aussi toujours là pour toi même quand t’es un sale con. » Ce qui lui arrive, il ne peut pas le nier. Abandonnant la bière vide, Calista se redresse et lui fait signe d’en faire de même. Ses bras passés autour de son cou, elle le serre dans ses bras. « Merci. » Souffle-t-elle à son oreille dans le lâcher.
Invité
Invité
Invité a posté ce message Mer 30 Jan 2019 - 21:29#
i'll be good
I'll be good for all of the time that I never could
« T’es incorrigible » J’hausse les épaules bêtement. Visiblement, je le suis. Ce n’est pas la première à me le dire, mais ça me convient bien. C’est un peu ma marque de fabrique, et j’en suis assez fier. Parler de sexe, à longueur de journée, c’est assez simple pour moi. Ca sort principalement tout seul, sans me soucier à qui je parle. Parfois, c’est déplacé. Parfois ça ne l’est pas. Mais je m’en fiche un peu de ce que peuvent penser les autres. « T’as de la chance que ma fille ne soit pas là pour t’entendre parler comme ça. Sinon je t’aurais fait ce que ma grand-mère aime me dire : te laver la bouche au savon » J’éclate littéralement de rire. « J’aviserai de ne jamais parler comme ça devant Ariane alors ! Cela dit, devant ta fille non plus, je sais encore me tenir, moi. » Devant Avalon, devant Tyler, je réussissais à garder mes mauvaises paroles – enfin j’essayais. Y’avait parfois des louper, mais ils étaient assez grands maintenant pour comprendre. « C’est absolument faux ! Tu dois confondre avec toi. »« Ah non non ! T’es la pire des filles quand t’es malade. Heureusement que t’es pas un nie à microbes. » Elle n’était pas souvent malade, mais bon sang quand elle l’était…c’était quelque chose. Pire qu’Avalon. Pourtant, en m’entendant parler quiconque aurait pu penser que j’aurai pu l’éviter dans ces périodes comme ça, mais non. Je venais prendre soin d’elle et d’Avalon, avec une soupe chaude ou une boite de médicament. Je l’écoutais ronchonner pour mieux la taquiner. Elle finissait toujours par en avoir marre et aller se coucher en claquant la porte. Et comme à chaque fois, je rentrais dans sa chambre pour la border jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Ça pouvait paraître puérile et abusif, mais non. Je n’aimais pas savoir Calista malade, encore moins savoir Avalon devoir gérer seule sa mère grognon. C’est la seule chose que le football américain m’a appris. Ce n’est ni ma putain de mère, mon père pourri, ou Lisa…non, c’est cette famille de sportif : On prend soin de ceux qu’on considère comme de la famille. Calista, elle fait partie de ma famille. « Je sais » répondit-elle finalement souriant. « Sauf que t’es chiant quand t’as pas vidé tes…enfin tu vois » Je rigole légèrement en secouant la tête. « Mais je sais tout ça, Tommy. Et je sais aussi que je serais aussi toujours là pour toi-même quand t’es un sale con » Déposant le cadavre de bouteille, elle se redresse et passe ses bras autour de mon cou pour venir enfouir son vissage dans mon cou. « Merci. » Mes bras l’enlacent aussitôt, exactement là où ils auraient dû être depuis déjà des minutes. Il n’y a rien de plus puissant qu’un petit câlin pour remonter le moral. « Derien » Ma voix se meurt dans un murmure. J’apprécie ce contact simple et sincère que nous avons, les yeux fermés. Et lorsqu’elle finit par se séparer je finis par ajouter : « Je peux être un sale con tout le temps alors ? » Une manière de la faire rire aux éclats. Je mêle mon rire au sien, avant d’ajouter : « On rentre ? On se pèle vraiment le cul ici. »
« J’aviserai de ne jamais parler comme ça devant Ariane alors ! Cela dit, devant ta fille non plus, je sais encore me tenir, moi. » Comment ça "lui" ? Elle aussi, elle sait se tenir et au regard offusqué – et un peu forcé – qu’elle lui lance, Calista lui fait comprendre être vexée par son insinuation. Ce n’est pas du tout le cas. En fait, elle sait qu’il ne fait que l’emmerder, c’est devenu habituel, autant que passer pour la fille sans arrêt blessée par ses propos. « Elle serait capable de te taper dessus en t’insultant en grec. Ce qui, en un sens, est un peu hypocrite de sa part mais bon. » Le seul avantage qu’elle aurait serait que Tommy ne comprendra pas un seul mot prononcé par sa grand-mère. Calista, en revanche, si. Et ça la ferait beaucoup rire de voir sa mère tenter de lui donner un coup sur la tête en prononçant bien des noms d’oiseaux dans sa langue maternelle. Un avantage que la jeune femme garderait pour elle sans jamais traduire à son ami les petits surnoms auxquels il aurait eu le droit. « Ah non non ! T’es la pire des filles quand t’es malade. Heureusement que t’es pas un nie à microbes. », « Je suis toujours pas d’accord ! » Même si elle l’était, Calista refuserait de l’admettre. Et puis quoi encore ? Il est hors de question qu’il obtienne gain de cause, pas alors que l’une des premières choses faites en arrivant a été de lui voler sa bière. Sans compter qu’elle n’a pas envie d’admettre être insupportable lorsqu’elle est malade. Tout le monde l’affirmerait cela dit, mais entêtée, elle insiste. Jusqu’à se calmer un peu plus et faire preuve de tendresse envers Tommy. Touchée par ce qu’il lui a dit, l’assurance qu’il sera toujours là pour elle, elle lui retourne cette promesse et la conclue en le prenant dans ses bras. Câlin innocent qui pourtant est le bienvenu. « De rien. Je peux être un sale con tout le temps alors ? » Séparés, elle rit tout en secouant la tête de gauche à droite. « Certainement pas, non. Je n’aime pas quand t’es un sale con. » Quand il l’est, il l’est vraiment. Heureusement, elle n’a jamais vraiment eu à le subir ainsi, néanmoins elle l’a déjà vu dans cet état ou en a eu vent et il mérite tellement mieux que d’être jugé uniquement sur ce comportement. « On rentre ? On se pèle vraiment le cul ici. » Prenant quelques secondes pour y réfléchir en fronçant le nez, Calista regard autour d’elle et particulièrement le ciel de plus en plus sombre. « On rentre, mais silencieusement, je ne veux pas réveiller Avalon. » Levée comme elle le peut, elle frissonne légèrement quand le vent semble se lever et prend la direction de la porte ramenant à son appartement devant laquelle elle s’arrête. « Passe devant, même si je ne suis pas complètement ivre, va falloir que tu m’aides pour la dernière marche. » Marche trop haute qu’elle va forcément manquer puisque ça tangue un peu. Elle arrive à marcher, à penser, ce n’est pas le problème, mais tenter le diable en revanche, elle va éviter. Autant que Tommy lui serve en plus de ça.
I'll be good for all of the time that I never could
« Elle serait capable de te taper dessus en t’insultant en grec. Ce qui, en un sens, est un peu hypocrite de sa part mais bon. » « Non, je vais plutôt éviter ça hein » Ariane est l’une des personnes les plus douces que je connaisse, mais je sais aussi combien elle peut être têtue quand elle veut. Autant têtue que Meredith quand elle avait encore toute sa tête. « Je suis pas toujours pas d’accord ! » dit-elle en boudant face à mes accusations fondées. Elle ne sera jamais d’accord, mais ça je le sais depuis le début, alors j’arrête simplement de tourner le couteau dans la plaie. Calista en prendra conscience la prochaine fois qu’elle sera malade, parce que je serai là pour le lui rappeler, chieur comme je suis. « Certainement pas, non. Je n’aime pas quand t’es un sale con. » « C’est pas ce que toutes les femmes aiment ? Les hommes cons, rebelles et prêts à les briser ? » Répondis-je d’une sincérité presque alarmante. Je devais avouer que parfois, j’étais le Roi des cons. Mais c’était principalement un rôle que je me donnais. Comme une armure que j’arborais pour me protéger ; Depuis Lisa très peu de filles me voyait vraiment, celui que je suis au fond de moi. Non, la plupart ont le droit au Don Juan, les prenant de haut pour satisfaire son simple désir. Une facette de moi avec qui j’ai appris à vivre ces deux dernières années. « On rentre, mais silencieusement, je ne veux pas réveiller Avalon. » J’acquiesce, en ajoutant que ce n’était pas mon intention de la réveiller. Je pensais plus à la laisser se reposer tandis que je prendrai la direction de chez moi, frustré. Une longue douche et ma main ne sera pas de refus. « Passe devant » me dit-elle une fois devant la porte et les escaliers. « Même si je ne suis pas complètement ivre, va falloir que tu m’aides pour la dernière marche. » Je secoue la tête, amusé mais lui obéit cependant. Je descends les quelques marches, sentant sa main sur mon épaule comme pour se guider. A la dernière, j’enjambe le fossé, et me retourne légèrement, les bras prêts à la réceptionner : « Allez monte, little monkey » Elle ne semble même pas hésité alors que mes mains saisissent ses cuisses puis sous ses genoux. Les bras de la Grecque se referment autour de mon cou, sa tête rencontre mon cou. « Tu te souviens quand je te portais comme ça parce que madame était trop fatiguée pour marcher quand on était plus jeune ? » De bons souvenirs, je dois avouer. Et retrouver cette insouciance ce soir me laissait un énorme sourire sur mes lèvres.
i'll be good
Journée de merde ! À peine sortie du lit que Calista a su que les merdes allaient s’enchaîner. Cafetière vidée et nullement le temps de la remplir, Avalon également dans un mauvais jour, c’est sur les nerfs qu’elle est sortie du métro et a passé les grilles de l’université de Columbia pour ce qui aurait dû être un jour comme les autres. Des étudiants distraits, qui préféraient parler entre eux plutôt qu’écouter son cours, d’autres qui se sont amusés à la siffler dans les couloirs. Ça aurait pu ne pas être grand-chose si en sortant du Starbucks sur son chemin de retour on ne l’avait pas bousculé au point de renverser son café brûlant sur elle. Elle s’est pointée à l’école de sa fille avec une tâche énorme sur son chemisier, n’a fait aucun commentaire et a dû ensuite lutter pour que sa gamine de sept ans accepte qu’elle vérifie ses devoirs. Bref, une grosse journée de merde qui ne pouvait se terminer que d’une façon : avec une Calista légèrement ivre. Avalon couchée aux alentours de vingt-et-une heures trente, la jeune femme a attrapé un pack de bière et s’est dirigée sur le toit terrasse de son appartement. Allongée dans le coin aménagé de tous un tas de coussins, les jambes croisées, elle regarde le ciel sombre de New York en portant sa bière à ses lèvres. Voilà qui la détend bien plus qu’un bon bain... Ou presque. Si sa fille n’était pas à la maison et ses colocataires en ville, elle-même y serait. Un verre de cocktail à la main, elle serait rentrée accompagnée pour passer une nuit de folie. Sauf qu’elle n’a pas cette chance, l’un des désagréments à être parent. Ce n’est pas que Calista se plaigne d’être mère, elle aime sa fille plus que n’importe quelle autre personne au monde, mais les jours où elle broie du noir comme celui-ci, elle peste contre tout le monde et pour tout. Nouveau cadavre de bière posé à ses côtés, elle ouvre sa troisième bouteille, l’approche de ses lèvres et s’arrête en entendant du bruit provenir de la porte donnant sur le toit. Redressée et penchée en avant, ses cheveux tombent devant son visage et cachent sa vue. Les dégageant derrière son oreille, c’est là qu’elle voit une tête blonde apparaître. « 
