Mais … qu’est-ce qu’elle fout là ? Cette question passe en boucle dans sa tête et pourtant elle reste là, comme pétrifiée sur place. Si elle a accepté de se pointer à cette fête c’est uniquement parce qu’elle s’entend bien avec Azuria, l’une des mannequins avec laquelle elle travaille depuis quelques semaines. Sauf qu’elle aurait sans doute mieux fait de se renseigner sur la soirée en question avant d’y aller. Elle aime s’amuser, là n’est pas le problème. Elle boit mais en revanche, elle ne se drogue pas et là … difficile de ne pas remarquer que toutes les personnes présentes à cette fête sont toutes défoncées. Certaines sont même sur le point de s’envoyer en l’air sans plus de pudeur que ça. Calista, elle arrête de compter le nombre de fois où on lui a proposé une petite dose et qu’elle a refusé aussi poliment que possible. Sauf qu’il y a cet homme qui est venu la coller. Entre ses yeux qui ne laissent aucun doute sur le fait que la drogue est une passion et l’odeur d’alcool qui émane de sa bouche, autant dire qu’elle est mal barrée. Prétextant une excuse, elle parvient à se faufiler jusqu’aux toilettes qu’elle ferme à double-tour derrière elle avant de fouiller dans son sac à la recherche de son portable. Le contact qu’elle choisit, elle n’a pas besoin d’y réfléchir. Hors de questions de réveiller ses meilleures amies et sa fratrie paniquerait de la savoir dans de beaux draps. « Faut que tu viennes me chercher, en urgence, je t’envoie l’adresse. » Si elle ne voulait pas alarmer Tommy, c’est fouté mais elle envoie quand même le message et ne sort des toilettes que lorsqu’elle reçoit une confirmation de sa part. Pas plus à l’aise pour autant, elle tente des faux sourires, termine avec un verre à la main auquel elle refuse de toucher. Hors de question de se mettre en danger. Avec ce type qui n’arrête pas de la coller, caressant son bras au point de lui donner la nausée, elle ne boira pas. Le viol, elle n’a pas envie de l’inscrire aux nombreuses merdes qu’elle a pu avoir dans sa vie. Alors elle tente de tenir le coup, priant en silence pour que le blond débarque au plus vite.
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Invité a posté ce message Ven 21 Déc 2018 - 20:43#
still can't find what keeps me here
Watching me, wanting me. I can feel you pull me down fearing you, loving you. I won't let you pull me down
J’appuyais comme un taré sur ma manette, prêt à dégainer mon arme sur n’importe qui. Ca faisait deux parties qu’il gagnait, j’allais certainement ne pas me laisser faire contre un mioche de 7 ans. « Arrêtes de regarder mon écran ! » m’écriais-je alors que son personnage courrait dans tous les sens à la recherche des ennemis. « C’est toi qui triches P’pa » Jamais de la vie. Peut-être un peu. Histoire de lui montrer que je pouvais encore être performant à ce genre de jeu. Nous n’étions pas seuls à la maison, Cassie et Wyatt était là-haut, et je ne voulais clairement pas que Tyler puisse entendre ce qu’ils faisaient. Alors, j’avais mis la musique, et augmenter le son du jeu un peu au maximum. Une immersion totale, qui masque les vibrations de mon téléphone sur la table basse. Pan. Pan. « Arrêtes de me tirer dessus, tu seras privé de dessert demain soir ! » « Ça fonctionne pas les menaces P’pa. T’es nul à ce jeu » Pan. Mon personnage s’écroula en quelques secondes, m’informant que j’étais de nouveau mort. « Purée ! » rageais-je en déposant la manette sur la table. « Comment se fait-il qu’un gamin comme toi arrive à me trucider. Je jouais déjà à ce jeu quand j’avais 15 ans. » Tyler dansa sur place en guise de victoire. Je lui balançais un coussin en pleine tronche pour qu’il se calme. Il explosa de rire au moment où je pris mon téléphone pour voir les messages manqués : quelques-uns de copains me proposant des soirées, un de Lisa qui me dit que je n’oublie pas de ramener Tyler demain, et un de Calista. Faut que tu viennes me chercher, en urgence, je t’envoie l’adresse. C’est comme si mon instinct s’alarma aussitôt. Je fronçais les sourcils, en regardant son message, puis Tyler, puis l’heure, puis de nouveau son message. Ok, j’arrive. Je lui répondis avant d’affirmer : « Allez au lit ! » « Oh non, une dernière ! » « Non, c’est bon. 3 parties perdues, c’est trop pour mon égo. Et il est déjà près de 00h » Tyler râle mais capitule. On monde, la maison est silencieuse. Il se brosse les dents, se fou en pyjama et rentre dans ma chambre pour me dire bonne nuit alors que j’étais en train d’enfiler un pull. « Tu sors ? » me demanda-t-il. Je ne lui mens pas. Avec Tyler, on a toujours eu une relation franche. Depuis le jour où je lui ai avoué ne pas être son père, il veut qu’on garde les choses aussi franches que possible. « Il faut que j’aille secourir Calista. » Il sourit à son nom, avant de venir m’enlacer « Tu lui feras un câlin pour moi » « Ça marche, mon grand. Et va te coucher directement ! Je saurai si ce n’est pas le cas » « Oui oui… » Il sortait déjà de la chambre. Enfilant une veste en cuir, je saisis mes clés de voiture, et m’arrêta au premier étage. Je toque à la porte comme un dingue alors que j’entends…et bien, j’ose à peine imaginer ce qu’il lui fait subir à Cassie. J’insiste, j’entends Wyatt grogner. Il ouvre, nu, avec un simple coussin sur son petit bijoux de famille. « QUOI ?! » Il semble en rogne de l’interrompre. « Salut Cassie » dis-je en souriant en la voyant se couvrir des draps. « Faut que je file. Vous pouvez surveiller Tyler ? » « Tu te fous de moi ? » « Allez, j’ai une urgence. Tu sais très bien que j’aurais fait autrement sinon. Il est au lit, faut juste s’assurer qu’il y reste. »
***
Wyatt avait eu du mal à lâcher l’affaire, mais Cassie avait céder en disant qu’ils se rattraperaient une fois que je serai rentré. Je l’avais remercié milles fois, Wyatt grognon. En quelques minutes, j’étais sorti et rentrait dans ma caisse que je fis ronronner en prenant la direction du Queens. Elle allait devoir avoir une très bonne raison pour me faire ce coup-là. Si Lisa savait que je pouvais délaisser mon fils ainsi, je pouvais facilement perdre sa garde. Je bouillonnais tout le trajet, et quand je me garai j’eus l’impression de reconnaître l’endroit. J’osais espérais que ce ne soit pas le cas, parce qu’une soirée chez cette nana-là, c’était alcool, drogue et sexe. Surtout drogue et sexe. Montant les marches quatre par quatre, je n’eus pas besoin d’enfoncer la porte d’entrée, tout était déjà ouvert. Certains me saluèrent mais je ne les calculais pas. Je cherchais surtout cette blondinette qui me mettait hors de moi ce soir. Une blonde que je retrouve avec un type bien trop près d’elle, et à ses yeux rouge, je sais qu’il est high. « Dégage de là. » affirmais-je d’une voix autoritaire, rauque et énervé. « Je l’ai vu avant, mec » Le fait qu’il lui touche le bras finit par m’achever. Je le saisis par le col, en l’éloignant d’elle. « Je t’ai dit de dégager. »
Elle est à deux doigts de vomir. Quelques minutes auparavant ce n’était qu’une impression. Maintenant elle le pense vraiment. L’odeur qui émane de l’homme qui la colle, ça la rend malade. La main qui tient le verre d’alcool auquel elle n’a toujours pas touché, tremble. Capable de se débrouiller le reste du temps, elle sait que si elle tente quoi que ce soit ici, elle risque d’avoir des problèmes. Elle ne fera jamais le poids contre une assemblée de personnes défoncées. Les minutes prennent un goût d’éternité tandis qu’elle attend l’arrivée de Tommy. Son regard se pose vers la porte grande ouverte plusieurs fois sans le voir arriver. Puis c’est le visage du type qui apparaît dans son champ de vision. Elle a presque envie de siffler son verre pour trouver du courage mais n’oublie pas qu’il peut y avoir une drogue glissée dedans. « Dégage de là. » Calista sursaute. Focalisée sur le fait d’oublier l’homme, elle n’a pas vu Tommy arriver. « Je l’ai vu avant, mec » Il en faut beaucoup à la Grecque pour ne pas balancer son verre au visage de ce connard. A-t-elle son mot à dire ? De toute manière, Tommy se charge de l’éloigner en l’attrapant par le col. « Je t’ai dit de dégager. » Oh elle connaît cette voix et elle connaît ce regard. Ce n’est pas bon. Posant rapidement son verre, elle les rattrape et attrape le bras du blond. « Tommy c’est bon, lâche-le ! » Dit-elle en tirant sur son bras. « Matthews ! » Crie-t-elle pour être sûre qu’il l’entend par-dessus de la musique. Toujours énervé, il le lâche malgré tout. « C’est ça, écoute ta copine. » Dents serrées, elle se retourne et colle une droite au pauvre type dont le nez se met à saigner. Voyant la rage dans son regard, elle entraîne Tommy avec elle au plus vite hors de cet endroit. Ce n’est qu’une fois dehors, qu’elle ralenti, le cœur battant à tout rompre. « Putain mais t’allais lui faire quoi au juste ? Tu ne peux pas te battre, Tommy. Tu ne peux pas prendre le risque de te blesser, pas pour moi en tout cas. »
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Invité a posté ce message Sam 22 Déc 2018 - 17:10#
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Mon regard est électrique. Rien que l’idée qu’il ait pu la toucher sans son accord me rends fou. Je n’ai pas pour habitude d’être possessif, tout homme peut toucher Calista. Mais le faire sans son accord, là, c’est déplacé. Super protecteur que je suis, je ne le supporte pas. Et elle semble l’avoir bien compris : « Tommy c’est bon lâche-le ! » Je ne l’entends pas. Même malgré son bras qui tente de me repousser. A l’inverse, ma prise se resserre et je soulève le type du sol. « Matthews ! » Son crie me ramène à la réalité, et je le relâche avec un goût amer dans la bouche. Me défouler sur lui ne me posait aucun problème. Il tousse u peu avant de lâcher : « C’est ça, écoute ta copine. » Mon poids serré, j’allais le défoncer lorsque Calista finit par lui coller une droite bien mérité. Un geste qui me surprit tout autant que les autres invités. La tête encore étonnée, elle me tire hors de l’appartement avant de claquer la porte. « Putain mais t’allais lui faire quoi au juste ? Tu ne peux pas te battre, Tommy. Tu ne peux pas prendre le risque de te blesser, pas pour moi en tout cas. » Ses paroles m’énervaient un peu plus. Si c’était sa manière de me remercier de venir la chercher…c’était absurde. « Je comptais lui exploser sa gueule de trou de cul. » répondis-je le poids serré. Mais elle avait sans doute raison, je m’étais souvent bagarré, chose qui avait valu de nombreuses amandes. Mais à quelques mois du Superbowl, ça aurait été une énorme connerie. « Et toi, tu pensais à quoi en venant ici putain ? Tu savais très bien quel genre de soirée c’était ! T'imagines s'il t'était arrivé quelque chose ?!» Je commence à descendre les escaliers, d’un pas énervé avant de m’arrêter et de lui dire ces quatre vérités.« Et t’as raison. Je prends aucun risque pour toi. J’ai dû abandonner Tyler pour venir ici. Tu sais très bien ce que Lisa ferait si elle sait ça. » Je me remet en marche, en balançant sans la regarder : « Il te passe le bonjour. » L’air frais m’assainie un bon coup de poing dans la tronche, ma chaleur corporelle trop élevée par la colère.
Ça aurait pu mal tourner et très rapidement. Callie connaît assez bien le blond pour savoir que si elle n’avait pas été capable de l’arrêter, il aurait véritablement cogné ce connard. Alors, le voir poser les yeux sur elle, ça la soulage et elle ne le cache même pas. Il ne peut pas risquer ça pour elle, pas même si c’est elle qui lui a demandé de venir la chercher. Et tandis qu’ils quittent l’appartement, son angoisse prend le dessus. « Je comptais lui exploser sa gueule de trou de cul. » Exactement ce qu’elle s’était imaginée. Ça n’aurait pas été beau à voir, surtout pour l’autre type. « Et toi, tu pensais à quoi en venant ici putain ? Tu savais très bien quel genre de soirée c’était ! T'imagines s'il t'était arrivé quelque chose ?! Et t’as raison. Je prends aucun risque pour toi. J’ai dû abandonner Tyler pour venir ici. Tu sais très bien ce que Lisa ferait si elle sait ça. » Merde. Merde. Et encore merde. Elle n’a pas réfléchi. Pas une seule minute. Pas au fait qu’il était avec son fils ce soir et que venir la chercher pourrait lui coûter plus cher que ne pas participer au Superbowl. « Il te passe le bonjour. », « Bien joué, Callie ! » Peste-t-elle contre elle-même. Bénissant le fait d’être en chaussures plates malgré sa tenue – chemisier et jupe – elle descend les escaliers assez vite pour le rattraper dehors. « Je suis désolée. » Commence-t-elle alors qu’il continu de lui tourner le dos. « Je n’aurais pas dû te demander de venir et je savais pas tout à fait dans quoi je mettais les pieds. » Elle savait qu’Azuria était ce qu’on appelle une « party girl » mais ça s’arrêtait là parce que le reste n’intéressait pas la grecque. « Et je ne voulais pas que t’explose la gueule de ce crétin même s’il le méritait. » Enchaîne-t-elle. Tommy continu d’avancer et elle lève les yeux au ciel. « Bon sang, Tom’ ! » Elle trottine pour le rattraper, l’arrête en posant une main sur son bras et lui fait face. Sauf qu’il refuse de la regarder, trop en colère qu’il est. N’écoutant que son instinct, Callie pose une main sur sa joue. « Merci d’avoir joué le sexy preux chevalier pour moi ce soir et d’avoir risqué gros. Tu veux bien me pardonner ? » Avec les dix centimètres de plus du blond, elle n’a qu’à pencher la tête pour croiser son regard et le supplier en silence.
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Invité a posté ce message Sam 22 Déc 2018 - 21:58#
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Quel con je faisais. Pourquoi à chaque fois que je prenais le temps de m’investir pour les autres, ça finissait par m’exploser en pleine gueule. Comme d’habitude quand il s’agit des femmes de ma vie. Je descendais les marches d’une manière frénétique. « Je suis désolée » dit-elle dans mon dos. Je ne m’arrêtais pas pour autant : la colère semblait aveugler mon jugement. Enervé par ce petit connard complètement défoncé. Enervé par les remerciements pourris de Calista. Mais surtout énervé d’avoir eu si peur en comprenant dans quoi elle s’était embarquée. « Je n’aurais pas dû te demander de venir et je savais pas tout à fait dans quoi je mettais les pieds. » Je continuais sans m’arrêter. Oh, elle pouvait l’appeler à n’importe quelle heure, et c’est sans doute pour ça qu’elle l’avait fait. Mais elle ne pouvait pas lui reprocher de prendre des risques pour elle, parce qu’il en prendrait forcément. « Et je ne voulais pas que t’explose la gueule de ce crétin même s’il le méritait.» Enfin dehors, je continue de marcher vers ma Dodge, garée un peu plus loin. « Bon sang, Tom’ ! » Je ne m’arrête que lorsqu’elle me saisit le bras et me fait face. « Merci d’avoir joué le sexy preux chevalier pour moi… » Sa main caresse sa joue, ça m’apaise à peine. « … et d’avoir risqué gros. Tu veux bien me pardonner ? » Je prends une grande inspiration, en fermant les yeux quelques secondes. Quand je les ré-ouvre, elle me regarde intensément, trop proche de moi. « Pourquoi t’étais là-bas, Calie ? »C’est ce qui me rends fou, le plus. La dernière fois que j’avais été à une soirée chez Azuria, j’avais fini par quitter les lieux à la seconde où la drogue avait fait son apparition. C’était très simple : drogue = suspension. Et j’avais bien fait à vrai dire, parce que la soirée avait vite dégénérée. D’une sale manière.
Elle n’a jamais aimé supplier. Elle n’a jamais aimé reconnaître ses torts non plus. Elle s’en est toujours sortie en tournant la situation en sa faveur. Ça ne fonctionne pas avec Tommy. Il est trop colérique et protecteur pour ça. Il lui ressemble trop pour se faire avoir par ses belles paroles et ses beaux yeux. Donc, avec lui, Calista fait toujours des efforts dès qu’il s’agit de se faire pardonner. Et elle le fait toujours avec sincérité. Là, elle est vraiment désolée de l’avoir mis dans une telle situation et de ne pas avoir plus réfléchi. « Pourquoi t’étais là-bas, Calie ? » La jeune femme commence par hausser les épaules puis soupire. « Je voulais profiter de la soirée j’imagine. Je ne suis pas une sainte, Tommy. Je bois au cas où tu ne le saurais pas. » Tente-t-elle de dire d’un air taquin. Sa main caresse sa joue sans même qu’elle le réalise. « J’ignorais qu’il y aurait de la drogue, autrement je n’aurais pas accepté. Et j’ai beau savoir me défendre, je savais que je ne ferais jamais le poids. » Alors, elle lui a demandé de venir parce qu’il lui permet de se sentir en sécurité et qu’elle sait qu’il l’aurait sorti de là. Elle a simplement oublié qu’il aurait cogné pour ça. « Soit pas en colère comme ça, j’aime pas ça. » Tout ne peut pas être parfait, elle le sait. Cependant, les tensions entre eux, elle n’aime pas. « S’il te plait ? » Insiste-elle, son autre main se posant sur son épaule. De cette manière, elle l’oblige d’autant plus à la regarder qui lui adresse son regard le plus suppliant.
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Invité a posté ce message Dim 23 Déc 2018 - 10:46#
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« Je voulais profiter de la soirée, j’imagine. » Il y avait bien des manières de profiter d’une soirée plutôt que d’aller chez Azuria. « Je ne suis pas une sainte, Tommy. Je bois au cas où tu ne le saurais pas. »« Tu sais que c’est bien plus que boire, ici. » Je gronde. C’est le genre de soirée riche où défoncer est le mot d’ordre. C’est presque minable de leur part. « J’ignorais qu’il y aurait de la drogue, autrement je n’aurais pas accepté. Et j’ai beau savoir me défendre, je savais que je ne ferais jamais le poids. » Je ne bouge pas, tiens mes position alors que sa main caresse ma joue. « Soit pas en colère comme ça, j’aime pas ça. S’il te plait ? » Calista est la seule femme qui perdure dans sa vie. Ils se sont connus quand ils étaient gamins, et c’est la seule qui ne l’a jamais laissé tomber, la seule qui le connait aussi bien. Oh, il y’en a d’autres, mais elle…elle tient forcément la première place. Ça reste amicale, presque fraternel, ce qu’il ressent. Il sait qu’elle restera toujours l’exception à la règle, même s’il reste en colère pour un temps. Mon regard cherche quelque chose dans le sien. De la sincérité ? Du pardon ? Je ne sais pas trop. Mais quand je pense l’avoir obtenir, mes mains viennent l’emprisonner au niveau de ses épaules pour la ramener près de moi. « Me refait plus jamais ça, sweety. » Un baiser dans ses cheveux assure ma colère qui diminue à vue d’œil. Sa proximité arrive définitivement à me calmer, mais ce n’est pas pour autant que je la laisse s’en aller. Elle l’a bien compris, parce qu’elle ne bronche pas, ses mains se déposant dans mon dos. Au bout d’un moment, je finis par murmure : « Allez, viens j’te ramène. » Mais aucun de nous deux n’ose bouger. Sans doute parce qu’on a eu une de ses peurs ce soir qu’un câlin de réconfort est trop bon pour lâcher prise.
Callie a toujours détesté inquiéter son entourage. Lorsqu’elle partait à l’étranger pour son ancien travail, elle gardait pour elle le fait que c’était souvent dangereux et qu’il y avait des risques qu’elle revienne blessée. Alors, elle taisait la vérité pour les protéger. Ce soir, elle n’en a pas été capable. Si sa famille ne saura jamais qu’elle a bien failli être agressée par un homme défoncé, c’est Tommy qui a eu toutes les raisons d’avoir peur pour elle. « Tu sais que c’est bien plus que boire, ici. » Hm … non, justement elle l’ignorait. Elle est mère et est devenue un peu plus responsable avec les années pour Avalon. La drogue, ça ne l’intéresse pas. Ça ne l’intéresse plus. En revanche, passer une soirée à boire … ça lui ressemble un peu plus. Ce n’est pas malin mais au moins c’est une façon de mettre derrière elle une semaine difficile et tendue. « Me refait plus jamais ça, sweety. » Contre Tommy, ses bras dans son dos, elle le serre un peu plus. Une promesse silencieuse comme quoi elle fera en sorte de ne plus l’effrayer comme elle a pu le faire ce soir. « Allez, viens j’te ramène. » Mais Callie ne bouge pas. Après la frayeur qu’elle a eue, les scénarios glauques qu’elle a pu s’imaginer le temps qu’il arrive, elle a bien besoin du réconfort que cette étreinte peut lui donner. Elle reste contre Tommy encore un peu avant de trouver le courage de se séparer de lui. « Chez moi ou chez toi ? » Demande-t-elle en restant tout de même face à lui. C’est une bonne question, non ? « J’imaginais ma soirée un peu plus intéressante que me retrouver seule dans mon appartement. » Avalon chez ses grands-parents, ses colocataires de sortis, c’est la solitude qui l’attend. Hors ça ne l’intéresse pas du tout.
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Invité a posté ce message Mar 25 Déc 2018 - 20:56#
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J’inspire profondément. Son parfum m’enivre, il m’apaise. Je ne saurai ce que j’aurai fait s’il lui était vraiment arrivé quelque chose. Je l’aurai pas supporté. J’aurai tout défoncé, c’était certain. Cette fille, je l’ai dans la peau. A ma manière. D’un point de vue extérieur, on aurait pu penser que j’en tombais un peu amoureux, mais non. Mon cœur brisé et piétiné n’avait plus éprouvé pour une femme de sentiments de ce genre. Lisa s’était chargée de supprimer tout espoir. Calista, c’était l’une des rares filles en qui j’avais réellement confiance. Je ne pourrais vraiment décrire notre relation, on se connait aussi bien que des meilleurs amis, on se soutient autant qu’un frère et une sœur, et on s’attire comme deux amants. Ma vie sans elle, c’est impossible. Pourtant, je sais que je n’en serai jamais amoureux, parce qu’on est bien trop ressemblant pour être ensemble. « Chez moi ou chez toi ? » Elle avait doucement relevé la tête, alors que mes sourcils se soulevèrent. « J’imaginais ma soirée un peu plus intéressante que me retrouver seule dans mon appartement. » Si sa question m’avait figé une seconde, suspendu à l’espoir qu’elle cède un jour, son explication sembla trop innocente pour penser une telle chose. De toute manière, je n’étais pas d’humeur à jouer ce soir. « Allons chez moi. Je dois libérer Wyatt et Cassie qui surveillent Tyler. Ils étaient en train de… » Je me coupe, songeant à l’idée que Calista n’avait pas forcément envie de savoir ce que sa meilleure amie faisait avec son mec. « Enfin, tu vois » dis-je en attrapant son épaule, la gardant près de moi, pour l’embarquer vers ma voiture. Une fois proche, je lui ouvre la porte pour qu’elle y grimpe. Dans la voiture, lancée à vive allure, je lui demande : « Qu’est ce qui t’as invité à cette soirée ?! » Protecteur que j’étais, si elle me donnait un ou deux noms que je connaissais, je me ferai un malin plaisir à en toucher deux mots. C’était hors de question qu’elle retombe dans ce genre de soirée, même par inadvertance.
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Mais … qu’est-ce qu’elle fout là ? Cette question passe en boucle dans sa tête et pourtant elle reste là, comme pétrifiée sur place. Si elle a accepté de se pointer à cette fête c’est uniquement parce qu’elle s’entend bien avec Azuria, l’une des mannequins avec laquelle elle travaille depuis quelques semaines. Sauf qu’elle aurait sans doute mieux fait de se renseigner sur la soirée en question avant d’y aller. Elle aime s’amuser, là n’est pas le problème. Elle boit mais en revanche, elle ne se drogue pas et là … difficile de ne pas remarquer que toutes les personnes présentes à cette fête sont toutes défoncées. Certaines sont même sur le point de s’envoyer en l’air sans plus de pudeur que ça. Calista, elle arrête de compter le nombre de fois où on lui a proposé une petite dose et qu’elle a refusé aussi poliment que possible. Sauf qu’il y a cet homme qui est venu la coller. Entre ses yeux qui ne laissent aucun doute sur le fait que la drogue est une passion et l’odeur d’alcool qui émane de sa bouche, autant dire qu’elle est mal barrée. Prétextant une excuse, elle parvient à se faufiler jusqu’aux toilettes qu’elle ferme à double-tour derrière elle avant de fouiller dans son sac à la recherche de son portable. Le contact qu’elle choisit, elle n’a pas besoin d’y réfléchir. Hors de questions de réveiller ses meilleures amies et sa fratrie paniquerait de la savoir dans de beaux draps. « Faut que tu viennes me chercher, en urgence, je t’envoie l’adresse. » Si elle ne voulait pas alarmer Tommy, c’est fouté mais elle envoie quand même le message et ne sort des toilettes que lorsqu’elle reçoit une confirmation de sa part. Pas plus à l’aise pour autant, elle tente des faux sourires, termine avec un verre à la main auquel elle refuse de toucher. Hors de question de se mettre en danger. Avec ce type qui n’arrête pas de la coller, caressant son bras au point de lui donner la nausée, elle ne boira pas. Le viol, elle n’a pas envie de l’inscrire aux nombreuses merdes qu’elle a pu avoir dans sa vie. Alors elle tente de tenir le coup, priant en silence pour que le blond débarque au plus vite.
