Ça a toujours été facile entre eux. Dès leur première rencontre alors qu’elle débarquait fraîchement à New York avec son anglais mal assuré, ils se sont appréciés. Elle était pourtant qu’une gamine à l’époque. Une gamine avec un caractère de merde qui repoussait tout et tout le monde suite à un traumatisme. Mais il a toujours été là pour elle. L’un de ses plus fidèles amis mais aussi le type vraiment entêté quant au fait de la posséder quelques années plus tard. Et elle, elle lui a tenu tête pendant tout ce temps. Calista s’en est toujours amusée. Le voir tout tenter pour qu’elle craque et le laisser frustrer même si elle n’aurait pas été contre l’idée de lui donner exactement ce qu’il désirait. Mais en plus de ne pas vouloir passer pour une fille facile – ce qu’elle est sans doute un peu quand elle y pense – elle craignait de perdre son amitié. Qu’il lui affirme l’inverse, ça l’a rassuré. Et, rapidement, elle a senti ses barrières s’effondrer pour totalement disparaître ce soir. Son dos plaqué contre le mur le plus proche, elle grogne lorsqu’il mord sa lèvre. « Va falloir que tu retiennes tes cris, sweety… » Dommage. Elle qui préfère de loin ne pas être discrète, elle va devoir se contenir malgré tout le plaisir qu’elle ressentira. Etant donné la réputation de Tommy, elle sait qu’il sait parfaitement ce qu’il fait. Tout autant qu’elle est devenue douée dans ce domaine avec l’expérience. Et elle en tremble d’impatience, surtout alors qu’il embrasse son corps, s’acharne à certains endroits tout en descendant plus bas. Ses abdominaux se contractent à son passage et l’air lui manque brutalement. Oh, Calista n’est pas idiote. Elle sait ce qu’il a en tête et quand il se met au travail, tout son corps frémit. L’arrière de son crâne cogne contre le mur. Ses paupières se ferment pour qu’elle puisse se délecter plus encore des sensations. Et elle mord sa lèvre pour camoufler autant que possible ses soupires. En appuie sur une jambe, ses mains passent dans les cheveux blonds de Tommy, son rythme cardiaque s’emballe. « Tommy … » Souffle-t-elle pour lui en demander plus sans y parvenir. « Tommy quoi ?! », « S’il te plait. » C’est tout ce qu’elle arrive à dire. Elle veut plus. Elle veut sentir l’orgasme la secouer totalement. Sentir cet instant de bonheur qui se propagera dans tout son corps et lui fera prendre la notion du temps et de l’espace quelques instants. Son doigt la pénétrant définitivement, elle ne contient pas son gémissement plus sonore que les précédents. Ses mains agrippent ses cheveux plus fermement, son bassin accompagnant ses mouvements. « Putain, t’es enfin à moi. » Et dieu qu’elle se demande pourquoi elle a mis autant de temps à l’être. Cette pensée lui échappe dès qu’elle se sent tout près de craquer. Tirant un peu plus sur ses cheveux, elle doit se faire violence pour ne pas crier lorsque l’orgasme la saisi. Sa jambe peine à la supporter. La seule raison pour laquelle elle ne tombe pas c’est Tommy. Tommy et son corps qui la maintient contre le mur. Il lui faut un instant pour revenir sur terre alors qu’il se relève et que déjà elle se jette sur ses lèvres le poussant en direction de son lit sur lequel elle le fait tomber. A quatre pattes au-dessus de lui, elle retrouve vite ses lèvres, saisi ses mains et noue leurs doigts qu’elle place au-dessus de la tête du blond. Son bassin s’agite aussitôt, attisant son érection, se frottant contre celle-ci sans jamais lui permettre d’entrer en elle. Pas sans protection. Jamais. Elle se contente de le rendre fou, plus fou qu’il ne l’est déjà, se perdant elle-même dans le processus.
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Son bassin accompagne mes mouvements de langue, je la sens s’impatienter. Elle commence à être à bout, ça se sent, désireuse de jouir de ma bouche et de mon doigt. La sentir s’exciter encore un peu plus me donne envie d’accélérer et de lui donner ce dont elle meurt d’envie. J’ai tellement rêvé de cette première fois que je suis moi-même impatient. Alors, si d’ordinaire, j’ose être un tantinet exigent, je respecte ma règle d’or : les désirs d’une femme avant tout. Ma langue s’acharne lorsqu’elle se contracte définitivement autour de mon doigt et que son corps se met à trembler. Je l’entends ravaler son cri de plaisir, je souris. Je la retiens quelques secondes de mes bras avant de finir par reposer sa jambe et me relever. Ses esprits retrouvés, sa bouche capture la mienne dans un baiser désespéré alors qu’elle me repousse doucement. Le lit ne tarde pas à rentrer dans mes mollets et elle m’entraîne à m’y allonger. Nus comme deux vers, sentir tout son corps contre moi me fait bander à mort. Je la laisse prendre les devants, entremêlant nos doigts au-dessus de la tête, alors que son bassin s’agite sur moi. Sexe contre sexe, sans jamais la pénétrer, c’est à la fois bon et frustrant. Ma queue se durcie encore plus, et me fait mal. Je grogne, volant un énième baiser. J’ai besoin de la baiser, et maintenant. Mais je le lui ai promis. Ce ne sera jamais comme les autres, jamais aussi brutal, aussi sauvage ou aussi rapide. Non, avec elle, je veux que ce soit aussi lent que possible, simplement pour en profiter chaque seconde. Si mon corps se crispe sous cette tension pas encore évacué, je tente de me retenir de jouir maintenant. Je veux la posséder avant. « Tu veux me monter violemment, coquine ? » Mon sourire s’étire malicieusement, mon regard de braise se dépose sur elle. A la manière dont ses yeux crépitent, je sais que c’est ce qu’elle désire au plus profond d’elle. « Préservatif. Dans le tiroir. » C’est presque autoritaire, tant que mon désir est violent. Nos langues se retrouvent un instant, avant qu’elle se relève et se penche loin de moi pour ouvrir le tiroir. « J’en ai toujours une d’avance » expliquais-je lorsqu’elle me fait la remarque sur mes deux boites de préservatifs. C’est l’une de mes règles, dès que j’en entame une, j’en rachète une. Comme ça, je suis jamais à court. Elle finit par en prendre un, l’ouvre et s’occupe de me l’installer. La chaleur de ses doigts sur ma bite m’électrise. Elle se repositionne, et finit par se glisser dessus un petit peu. Cette simple sensation me coupe le souffle. Trop d’année à désirer. Ça décuple mon plaisir. Cette vue aussi m’excite beaucoup trop, elle est parfaite. Elle ressort, et se ré-enfonce un peu plus, pour mieux s’habituer à la taille de ma queue. A chaque pénétration, on grogne tous les deux. Lorsqu’elle est enfin à l’aise, je suis entièrement en elle, mes couilles tapent dans son petit cul parfait. Je me relève et referme mes bras autour d’elle, dans un baiser passionné. Son bassin commence à se mouvoir, nous emportant dans des plaisirs bien lointains.
Chaque baiser, chaque caresse, lui donnent l’impression de totalement perdre pieds. Ces années à lui tenir tête alors que tout au fond d’elle, elle ne voulait que lui céder, lui reviennent en plein visage. Retenir son cri de plaisir alors que Tommy l’amène droit à l’orgasme, ça lui demande beaucoup d’efforts. Malgré ça, Calista y parvient. Ses mains s’agrippent fermement aux cheveux du blond et elle a l’impression que ses jambes vont céder, mais elle réussit à ne pas crier malgré toutes ces sensations que cet orgasme provoque chez elle. Néanmoins, ça ne calme pas totalement tout ce désir qu’elle éprouve, ce désir qui s’est brutalement réveillé dans la cuisine. Tout ce qu’elle veut maintenant, c’est le posséder. Raison pour laquelle elle l’oblige à rejoindre son lit à peine redressé. Jouant un peu avec lui, elle se torture par la même occasion, sent son envie qu’il la possède complètement devenir de plus en plus forte, de plus en plus difficile à contrôler. La seule raison pour laquelle elle ne le laisser pas la pénétrer immédiatement c’est le manque de protection entre eux. « Tu veux me monter violemment, coquine ? », « Si tu savais … » Parvient-elle à souffler, le regard fiévreux. « Préservatif. Dans le tiroir. » Redressée sur Tommy, elle se penche ensuite vers la table de nuit, fouille dans le tiroir dont elle sort deux boîtes qu’elle lui montre avec un air amusé. « J’en ai toujours une d’avance » Lèvres pincées, elle essaye de lui cacher son amusement ce qui s’avère simple lorsqu’elle le désir l’assaille plus violemment. Alors elle prend un emballage de préservatif, le déchire et le pose sur l’érection particulièrement dure du blond. Sa patience ayant totalement disparu, elle s’empresse de se redresser et le fait rentrer doucement en elle. Juste un peu mais bien assez pour la faire gémir. Elle tente une nouvelle fois, s’habitue doucement à la taille de son engin et une fois entièrement en elle, ses ongles s’enfoncent dans les épaules de l’Américain. « Seigneur. » Souffle-t-elle avant de l’embrasser, les bras de Tommy autour d’elle. Et son bassin se met immédiatement en mouvement. Ses lèvres passent de sa bouche à sa mâchoire et alors que leurs intimités se rencontrent brutalement, elle gémit à son oreille, laisse une main glissée vers un oreiller qu’elle serre entre ses doigts, gémissant de plus en plus. « Tommy. » Geint-elle en mordant le lobe de son oreille. C’est rapidement. Beaucoup trop rapide et pourtant elle n’arrive pas à ralentir les mouvements de son bassin.
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« Seigneur » Dieu n’a rien à voir la dedans. Il s’agit simplement de mon énorme queue qui l’envahie entièrement. Je dois avouer que je ne suis pas le plus démunis de ce côté-là. Toutes les filles réagissent de cette manière-là, mais avec Calista ma sensation à moi, elle, est différente. Elle est multipliée, amplifiée et ravivé par ce désir refoulé. J’ai l’impression d’obtenir ce qui me revient depuis des années, non pas comme un trophée, mais plus comme une récompense. La récompense d’avoir patienté toute ses années pour mieux apprécier ce moment. Dernièrement, c’était devenu bien tendu entre nous, et je ne compte plus le nombre de fois où j’avais dû me masturber sous la douche en pensant à son petit cul. Mais maintenant, ce moment…il est juste épique. Si impressionnant que j’ai besoin de l’exprimer par un baiser à en couper le souffle. C’est elle qui fait tout le travail. Moi qui avait imaginé la pilonner jusqu’à ce qu’elle crie de toutes ses forces, j’avais eu tort. Elle prenait les devants, et c’est d’autant plus jouissif de la voir prendre son pied sur moi comme ça. Sans que je n’ose lever le petit doigt. Elle apprécie juste…ma queue. Mon corps. Elle m’utilise. Et j’adore ça. « Tommy » Mes mains agrippent ses cheveux légèrement en arrière pour dévorer son cou. « Putain, j’ai jamais rien vu d’aussi sexy, sweety. Prends ton pied. Vas-y… » Je l’encourage, elle accélère. Son souffle est court, saccadé. Ses seins rebondissent comme deux ballons sous ses va-et-vient brutaux. Pendant une seconde, elle ferme les yeux, son visage tiraillé entre le plaisir montant et la douleur que ses mouvements à répétition engendrent. Alors, je la bascule vers moi et utilise mes jambes repliées pour amener mon bassin vers le sien. Elle crie sans faire gaffe mais je l’embrasse pour étouffer le bruit. Mes bras toujours puissant autour d’elle, je la cale contre moi, et c’est moi à présent qui bouge pour rencontrer intimité. Seuls les claquements entre nos corps et nos respirations fortes brisent le silence de la chambre. Mes coups sont profonds, secs, rapide. Ils n’ont rien de tendre, mais à la manière dont son corps embrasse mes assauts, je sais que c’est ce qu’elle désire. « Cali…je… » Elle m’embrasse, sachant pertinemment que nous sommes au bord de la falaise. Je martèle sans relâche pendant quelque seconde avant qu’on perde pied tous les deux. L’orgasme nous frappe en osmose parfaite. J’oublie tout. Mon corps tremble, comme le sien et tout ce que j’arrive à faire c’est de l’embrasser pour étouffer les cris qu’elle n’arrive décidemment pas à contrôler.
Sans même demander la permission, elle prend possession de son corps, l’utilise pour son propre plaisir. Et quel plaisir ! Ses ongles enfoncés dans les épaules de Tommy, son bassin monte et descend sur son érection. La friction entre leurs deux intimités lui fait perdre la tête et le contrôle de ce qui sort de sa bouche. C’est tellement bon. Vraiment trop bon qu’elle n’arrive pas à s’arrêter pour prendre le temps d’en profiter. Tout ce que la blonde veut, c’est se sentir partir, atteindre l’orgasme avec Tommy qui le veut tout autant qu’elle. « Putain, j’ai jamais rien vu d’aussi sexy, sweety. Prends ton pied. Vas-y… » Ses muscles se contractent. Elle sait qu’elle n’est pas loin de jouir et le rythme accélère un peu plus malgré les douleurs qu’elle sent se réveiller au niveau de ses cuisses et de ses bras. Les baisers de Tommy lui permettent d’étouffer ses cris de plaisir qu’elle n’arrive pas à faire taire. Le bassin du blond prend le relai, frappe contre le sien si fort qu’elle se mord la lèvre jusqu’au sang. Soupires et claquement de bassins sont les seuls bruits à se faire entendre dans la pièce et elle en frissonne. C’est brutal, plus sauvage qu’elle n’aurait pu l’imaginer en lui cédant. « Cali…je… » Consciente qu’il approche de la fin lui aussi, la Grecque plaque ses lèvres contre les siennes. Encore quelques coups de reins secs et son corps se met à trembler, le baiser de Tommy étouffant le cri de plaisir qu’elle n’a pas su contenir une fois encore. Le souffle court, en nage, elle se laisse tomber contre lui, respire bruyamment le temps de trouver le courage de se redresser pour embrasser sa mâchoire puis ses lèvres avant de se laisser tomber à ses côtés sur le lit. « Je ne vais pas marcher droit demain. » Dit-elle dans un rire, une main passée sur son visage humide. « Si tu fais jouir toutes tes conquêtes comme ça, je comprends ton succès. » Tête tournée vers Tommy, Callie laisse son sourire amusé apparaître sur son visage. Parce qu’elle le taquine un peu. Elle savait très bien que s’il a autant de succès auprès des femmes ce n’est pas seulement pour sa belle gueule.
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Je l’emplis à fond. Chaque frottement est divin. Son corps m’accueille à la perfection, comme si nous étions destinés à vivre ça un jour. Je ne dirai jamais que je pourrais le faire à vie, j’aime beaucoup trop mon indépendance pour ça – et puis de toute manière, Calista est beaucoup plus pour tenter de tout foirer avec une relation amoureuse qui aurait été stupide. Mais je ne peux pas nier que c’est beaucoup trop bon pour ne pas vouloir beaucoup plus. Je pousse ma queue plus profondément, à chaque fois. Chaque mouvement est brutal. Ça en devient primitif. Elle comme moi somme ravagés par ce désir refoulé, cette tentation dévastatrice. On est rongé par ce démon qui nous habite pendant une seconde et lorsque dans un dernier mouvement, j’explore l’entièreté de son vagin, j’explose en elle en sentant qu’elle frôle l’orgasme elle aussi. La sensation de resserrement contre ma queue est angélique. Elle tremble tout autant que moi, nous transportant une seconde hors de nos corps respectifs. Lorsqu’on reprend possession un peu plus nos esprits, elle se redresse, me dépose quelques baisers et vient de laisser tomber sur le lit. « Je ne vais pas marcher droit demain » dit-elle en riant. Je tourne ma tête vers elle, transpirante. Ses joues sont rougies, son maquillage a bavé, ses cheveux sont en l’air mais elle est magnifique. « Si tu fais jouir toutes tes conquêtes comme ça, je comprends ton succès » C’est à mon tour de rire franchement. « Et t’imagines même pas quand je m’y met vraiment… » Mon regard capte le sien, et une once d’électricité nous transperce. J’ai le don pour tester des nouvelles choses, et je dois avouer que mêler accessoires et sexe c’est remarquable, tout comme priver d’un sens ou deux. Ça découple les autres et rends le plaisir si intense qu’on en devient presque dingue. « T’es loin d’imaginer mon univers en ce qui concerne le sexe, sweety. » Je me retourne vers elle, caresse son ventre et sourit. « Cela dit, j’ai toute la nuit pour t’en donner un aperçu » Si elle le souhaite. Mais vu son regard qu’elle pose sur moi, je suis persuadée que c’est ce qu’elle veut. Une nouvelle fois. « Je reviens » Je dépose un baiser sur son épaule et me lève pour ouvrir la porte doucement. Je jette un coup d’œil, et en sort en refermant la porte. Salle bain atteint, j’enlève le préservatif, me nettoie un peu et prends une grande inspiration, réalisant tout juste de ce qu’il venait de se passer. Quand je reviens, Calista est toujours sur le lit et me regarde avec ces yeux de biches. Je verrouille de nouveau la porte, et avant de la rejoindre ouvre un autre tiroir pour en récupérer une petite fiole d’huile essentielle. « Met-toi sur le dos » Si elle arque un sourcil, elle obéit rapidement. Je la rejoins, m’asseyant en travers d’elle, sans forcément mettre tout mon poids. Je verse un peu de liquide dans mes mains, frotte fiévreusement et les déposes sur son dos. « C’est encore un peu froid, mais ça va vite chauffer » Mes mains commencent à masser son dos, et progressivement, elle se détend.
Son souffle est court. Avec toute l’ardeur qu’elle a mis à le posséder, autant dire que les battements de son cœur sont totalement affolés. Elle ne le regrette pas un instant. Sa peur mise de côté, Calista a pu profiter d’un plaisir intense tout en satisfaisant un désir ancré tout au fond d’elle. Le sexe ayant toujours été une échappatoire pour elle, la blonde n’a jamais eu de souci quant au fait d’être considérée comme une femme aux mœurs légères. Elle le dit elle-même et est loin d’en avoir honte. Ce n’est pas une question d’expérimentation ou de trouver la bonne chaussure à son pied, elle n’a simplement aucune envie de se poser. Aucune envie de s’attacher pour souffrir. Alors elle papillonne ici et là depuis des années tout en étant prudente. Elle sait qu’avec Tommy c’est différent. Parce qu’il n’y aura jamais de sentiments entre eux, parce que ça n’ira jamais plus loin. Ni lui, ni elle ne le veut. Ce n’est qu’une question de plaisir, d’attirance physique qu’ils ont besoin de satisfaire. Ce qui a totalement été le cas là. « Et t’imagines même pas quand je m’y met vraiment… » Son attention portée sur l’homme à ses côtés, de tels mots suffisent à éveiller sa curiosité, à lui donner envie d’en savoir plus. D’en avoir plus aussi. « T’es loin d’imaginer mon univers en ce qui concerne le sexe, sweety. Cela dit, j’ai toute la nuit pour t’en donner un aperçu », « Tu sais comment convaincre une femme de rester dans ton lit en tout cas. » Toujours taquine, elle n’aurait pas eu l’envie ou la force de partir de toute façon. Et puis, ça a été tellement rapide, tellement sauvage, que tenter quelque chose de plus soft – mais d’aussi prenant – elle ne peut pas dire non. Tommy assis, il lui annonce revenir et elle n’ajoute rien. Elle se contente de le regarder disparaître avant de remettre un peu d’ordre dans ses cheveux. Malgré l’obscurité, elle détaille la pièce dans laquelle elle se trouve. Calista la connaît par cœur et n’arrive pas à croire ce qu’elle vient de faire, ce pourquoi elle a cédé après quasiment huit ans à lui dire non. Sursautant légèrement au moment où la porte s’ouvre, elle le suit du regard sans rien dire. Obéissante, elle s’allonge, pose sa tête sur ses bras croisés et frissonne en sentant les mains fraîches de Tommy sur sa peau. « C’est encore un peu froid, mais ça va vite chauffer » À peine a-t-il appuyé sur ses épaules, qu’elle sent ses muscles se détendre et soupire. « T’as vraiment peur que je ne sois pas capable de marcher demain ? » Calista a exagéré. Fatiguée, elle le sera sans doute, mais incapable de marcher il faudrait vraiment qu’ils y aillent. Elle ne dit pas que ses cuisses ne lui feront pas mal comme après des heures de musculation, mais elle devrait s’en sortir. En revanche, ce petit massage, elle ne peut pas le refuser. « Alors dis-moi, Matthews, plutôt satisfait ? » Qu’elle lui ait cédé, mais Calista n’a pas besoin de le rajouter pour qu’il le comprenne. Paupières closes, elle pourrait presque s’endormir.
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« Tu sais comment convaincre une femme de rester dans ton lit en tout cas » « T’en doutais encore ?! » J’avais plus un tour dans mon sac, surtout avec les femmes. Mes années avec Lisa ne m’avait pas enlisé. Si au final, j’étais resté fidèle, le sexe avec elle avait toujours été trop bon. J’étais juste loin d’imaginer que je n’étais pas le seul à partager son petit cul sexy. Cela dit, après mon divorce, j’avais vite repris du service, me fichant royalement du mauvais timing. C’était comme une revanche de ma part. Je crois qu’à peine avions-nous signé le divorce que j’étais déjà dans le lit d’une autre. Par principe. Depuis, ça ne s’était pas vraiment arrêté. Je m’éclipse une seconde et lorsque je reviens, je souhaite encore profiter de son corps d’une autre manière. Je me cale sur elle, et grâce aux huiles essentielles, je commence à lui masser le dos. « T’as vraiment peur que je ne sois pas capable de marcher demain ? » Je souris. Elle est si innocente avec moi que ça en devient attendrissant. Toutes mes intentions ont une idée derrière la tête. Ne devrait-elle pas l’avoir compris depuis le temps ? « C’est juste une mise en bouche » soufflais-je en continuant de m’affairer sur son corps parfait. Je découvrais chaque partie de son corps, de ses épaules au bas de son dos. « Alors dis-moi, Matthews, plutôt satisfait ? » Je me penche pour lui murmurer à l’oreille :« A peine satisfait » J’étais un insatiable, je le savais. Surtout lorsqu’il s’agissait de Calista. C’était beaucoup trop nouveau pour m’arrêter là. Je bouge, m’asseyant à côté d’elle, et caresse ses fesses fermes et délicieuses. Une véritable petite pêche. Elle frisonne, j’en ai conscience. Mes mains glissent le long de ses jambes, l’arrière de ses cuisses, jusqu’à ses mollets. « Et toi alors ? Pourquoi céder maintenant ? » Je m’occupe un peu de ses pieds, avant de remonter doucement, massant principalement ses cuisses, puis ses fesses. A chaque mouvement pour inverser les positions, je frôle son entrejambe un peu plus chaque fois. Chaque fois c’est la même sensation, elle se crispe, je souris. Après quelques allers-retours, mes mains s’infiltrent un peu plus dans l’intérieur de ses cuisses, et une de mes mains vient masser autant sa fente que son petit anus. Je la sens surprise, c’est à chaque fois pareille mais moi ça m’amuse. Elle a arrêté de me parler, concentrée sur mes mains et ce qu’elles ont décidé de faire selon leurs envies. Lorsque je la sens s’ouvrir un peu plus comme pour me donner plus accès, m’invitant à continuer, je lui ordonne : « Sur le dos maintenant » Elle s’éclaircie la gorge avant de s’exécuter. J’abandonne la partie basse de son corps pour qu’elle se redescende un peu et m’assoit un peu plus en haut. Elle me regarde et en souriant, j’approche mes lèvres des siennes dans un baiser rapide. Elle en veut plus mais je la gronde : « Laisse-toi faire » Mes mains cherchent à nouveau de l’huile, et viennent de déposer sur sa clavicule. Je masse d’abord cette partie-là, avant d’inclure un sein, puis l’autre. Je la regarde fermer les yeux, perdant pied quand je m’acharne sur ses tétons. A nouveau impatiente, je ralentis et vient m’occuper de ses bras, massant l’un jusqu’à a main, entremêlant nos doigts avant de passer à l’autre et de faire pareil. Une fois fait, je repasse à sa poitrine, toujours tétons bien dressés. C’est bien plus qu’un massage, elle en prend conscience que maintenant. Ça éveille de nouveau nos sens et notre désir. Je bande déjà mais elle a les yeux fermés qu’elle ne s’en rend même pas compte. Alors, je bouge lentement vers son ventre, le massant dans des mouvements circulaires, avant de descendre encore un peu plus sur ses jambes. Je fais exactement la même chose que pour l’arrière : c’est-à-dire les jambes en premier, l’une après l’autre tout en effleurant parfois son entrejambe. Lorsque je finis par glisser une de mes mains sur son sexe, elle trésaille. J’ouvre sa fente et lui masse doucement l’intérieur. Le silence règne dans la chambre, seule sa lourde respiration trahit ce que je suis en train de lui faire. Sa bouche mord sa lèvre, et parce que ça m’a toujours excitée, je pince son clitoris. Elle referme ses jambes sous la douleur. Mais mon corps se penche pour l’en empêcher. « Ne bouge pas. »
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Ça a toujours été facile entre eux. Dès leur première rencontre alors qu’elle débarquait fraîchement à New York avec son anglais mal assuré, ils se sont appréciés. Elle était pourtant qu’une gamine à l’époque. Une gamine avec un caractère de merde qui repoussait tout et tout le monde suite à un traumatisme. Mais il a toujours été là pour elle. L’un de ses plus fidèles amis mais aussi le type vraiment entêté quant au fait de la posséder quelques années plus tard. Et elle, elle lui a tenu tête pendant tout ce temps. Calista s’en est toujours amusée. Le voir tout tenter pour qu’elle craque et le laisser frustrer même si elle n’aurait pas été contre l’idée de lui donner exactement ce qu’il désirait. Mais en plus de ne pas vouloir passer pour une fille facile – ce qu’elle est sans doute un peu quand elle y pense – elle craignait de perdre son amitié. Qu’il lui affirme l’inverse, ça l’a rassuré. Et, rapidement, elle a senti ses barrières s’effondrer pour totalement disparaître ce soir. Son dos plaqué contre le mur le plus proche, elle grogne lorsqu’il mord sa lèvre. « Va falloir que tu retiennes tes cris, sweety… » Dommage. Elle qui préfère de loin ne pas être discrète, elle va devoir se contenir malgré tout le plaisir qu’elle ressentira. Etant donné la réputation de Tommy, elle sait qu’il sait parfaitement ce qu’il fait. Tout autant qu’elle est devenue douée dans ce domaine avec l’expérience. Et elle en tremble d’impatience, surtout alors qu’il embrasse son corps, s’acharne à certains endroits tout en descendant plus bas. Ses abdominaux se contractent à son passage et l’air lui manque brutalement. Oh, Calista n’est pas idiote. Elle sait ce qu’il a en tête et quand il se met au travail, tout son corps frémit. L’arrière de son crâne cogne contre le mur. Ses paupières se ferment pour qu’elle puisse se délecter plus encore des sensations. Et elle mord sa lèvre pour camoufler autant que possible ses soupires. En appuie sur une jambe, ses mains passent dans les cheveux blonds de Tommy, son rythme cardiaque s’emballe. « 
