Partir d’ici, s’éloigner le plus possible et retrouver un tant soit peu de calme – mais pas trop non plus – c’est tout ce à quoi Calista aspire maintenant. Les sensations fortes en soirée, ça ne la passionne pas. Le risque d’être agressée, voire pire, non plus. Sans Tommy pour venir la secourir, la blonde n’aurait pas donné cher de sa peau. Qu’importe qu’elle sache ou non se défendre. Tout ce qu’elle veut désormais, c’est mettre tout ça derrière elle et également apaiser le blond particulièrement en colère. « Allons chez moi. Je dois libérer Wyatt et Cassie qui surveillent Tyler. Ils étaient en train de … Enfin, tu vois. » Les sourcils de la jeune femme se froncent. L’espace de quelques secondes elle réfléchit à ce qu’il tente de lui dire et finit par comprendre. Lèvres pincées, cachant son amusement autant que possible, elle agite la tête pour lui faire comprendre qu’elle saisit où il veut en venir. Loin d’être prude et gênée par le fait de parler de sexe – ce qu’il sait depuis le temps – Callie n’a pas non plus envie de savoir ce que pratique sa meilleure amie et son copain au lit. « Oui, je pense saisir … Y en a au moins qui se font plaisir. » Lâche-t-elle en forçant son soupire. D’accord, elle ne s’imaginait pas forcément rentrer accompagnée, mais elle n’aurait pas dit non dans d’autres circonstances. Dans la voiture, ceinture bouclée, elle regarde ce qu’elle peut des immeubles qui défilent à toute vitesse sous ses yeux puis tourne la tête vers Tommy. « Qu’est ce qui t’as invité à cette soirée ?! » Doit-elle répondre ou non ? Elle connaît le personnage et sait qu’il ne se fera pas prier pour aller dire un mot ou deux aux personnes concernées. Mais pourquoi mentir ? « Azuria. On discutait pendant un shooting et elle m’a supplié de l’accompagner. Je n’ai pas pensé qu’elle m’attirerait dans un endroit aussi … peu fréquentable on va dire. » Les yeux levés au ciel, la photographe soupire. La prochaine fois, ça sera un non catégorique. Elle préfère encore rester en pyjama chez elle qu’aller dans une fête où la drogue tourne un peu trop. « Je suis quand même désolée de t’avoir fait prendre un risque. Je me ferais pardonner. » Affirme-t-elle. Elle ignore encore comment, mais elle trouvera.
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Invité a posté ce message Lun 31 Déc 2018 - 17:12#
still can't find what keeps me here
Watching me, wanting me. I can feel you pull me down fearing you, loving you. I won't let you pull me down
« Oui, je pense saisir…Y en a au moins qui se font plaisir » Je souris timidement, en haussant les épaules. « Un peu trop souvent, à vrai dire. Mais c’est bien. Ça fait longtemps que j’avais pas vu Wyatt comme ça. » Aussi heureux, aussi sincère, aussi lui-même avec une fille. On n’avait pas eu de chances tous les deux en amour. Au moins, l’un de nous deux l’était. Une fois dans la voiture, j’essaye d’en savoir plus sur la soirée. « Azuria. On discutait pendant un shooting et elle m’a supplié de l’accompagner. Je n’ai pas pensé qu’elle m’attirerait dans un endroit aussi…peu fréquentable on va dire. » J’acquiesce en serrant des dents. J’allais avoir une certaine discussion avec elle, parce que visiblement, elle continuait à merder avec tout ce qu’elle pouvait. « Je suis quand même désolée de t’avoir fait prendre un risque. Je me ferais pardonner. » Je regarde la route, en laissant un certain silence s’installer. Je n’étais plus spécialement en colère, mais le goût amer de la peur me laissait encore perplexe. « C’est bon, sweety. Tu sais très bien que je viendrai même si tu me demandes de décrocher la lune » Avais-je finir par confesser. C’était sans doute là mon problème. Quand j’étais autant loyal à quelqu’un, je pouvais repousser mes limites. Jusqu’à m’en briser les ailes. Maison en approche, je rentre la voiture dans le garage, et l’invite à me suivre dans la grande villa. La maison est calme, visiblement les autres sont soit couchés soit pas encore rentrés. Dans l’entrée, j’enlève ma veste, et lui montre le salon : « Installe-toi, j’arrive. » Je monte le premier escalier, et approche de la chambre de Cassie et Wyatt, la porte ouverte. Le son d’un film me parvient, et je les retrouve allonger sagement. « C’est bon, j’suis rentré. »« Ça a été ? » demande Cassie, visiblement inquiète de mes devoirs nocturnes. « Oui, tout va bien. Il n’a pas bougé ? »« Il dort comme un bébé » Je souris de nouveau, et saisit la poignée de la porte pour la refermer. « Oh, vous pouvez reprendre où vous en étiez. Mais faites pas trop de bruit, vous n’êtes pas tous seuls » Clin d’œil échangé, je ferme la porte avant de remonter le second escalier et d’aller voir Tyler. Il semble dormir paisiblement alors je ferme la porte définitivement, avant de passer dans ma chambre pour y déposer ma veste, mes papiers et mes clés de voiture. En redescendant, Calista inspectait le salon, sans trop savoir quoi faire. « Tu veux boire quelque chose ? » Je passe dans la partie cuisine, de l’autre côté de l’entrée, mais je sais qu’elle m’a suivi. « Bière, coca, vin ? » dis-je le frigo ouvert. La température étant bien meilleure à l’intérieur, je décide d’enlever mon pull en attendant sa réponse. Comme à chaque fois, mon t-shirt y reste accroché, révélant une très grande partie de mes abdos. Enlevant les bras un à un, je le redescends, en attrapant le regard de Calista bloqué sur ma peau dénudée. « Alors, tu veux quoi ? » demandais-je sans relever le fait qu’elle continue à me dévisager.
« Un peu trop souvent, à vrai dire. Mais c’est bien. Ça fait longtemps que j’avais pas vu Wyatt comme ça. » Elle voudrait bien approuver mais le petit ami de sa meilleure amie, elle ne le connaît pas tant que ça. En fait, elle ne connaît que ce que Cassie lui a dit de lui et les détails ajouter par Tommy qui le connaît depuis plusieurs années. « Bah écoutes, ils ont quelques années à rattraper, ils finiront par se calmer. Et puis ils le méritent. » Son sourire s'élargit. Elle le pense et se souvient encore à quel point leur “rupture” avait fait du mal à Cassie. Elle n'a pas envie de revoir celle-ci dans le même état, quitte à remettre le fameux Wyatt à sa place. « C’est bon, sweety. Tu sais très bien que je viendrai même si tu me demandes de décrocher la lune » Callie tente un nouveau petit sourire. Même si elle sait que Tommy n'éprouvera jamais de rancœur envers elle, ça ne l'empêche pas d'éprouver de la culpabilité. « Je me rattraperai quand même. » Insiste-t-elle alors qu'ils arrivent devant la maison du blond et qu'elle le suit à l'intérieur où il fait bien meilleur. « Installe-toi, j’arrive. » Docile, elle le regarde s'éloigner. Ôtant sa veste, elle se retrouve uniquement vêtue de sa chemise et de sa jupe, ses talons rangés dans un coin pour soulager ses pieds. En attendant Tommy, elle ère dans le salon, regarde les installations ici et là ainsi que les photos jusqu'à l'entendre redescendre. « Tu veux boire quelque chose ? Bière, coca, vin ? » Tommy suivit dans la cuisine, elle réfléchit à sa réponse lorsqu'il décide de retirer son pull lui offrant une magnifique vue sur ses abdos. Sa mâchoire pourrait en tomber. Après leur échange sms, autant dire que lui résister s'avère de plus en plus difficile. Là, elle s'imagine surtout embrasser chaque centimètre de son épiderme ou d'y passer sa langue. « Alors, tu veux quoi ? », « Hein ? » Dit-elle en levant enfin les yeux vers lui. Elle en a complètement oublié sa question trop obnubilée par le bel homme devant elle. Silencieuse, Calista sent le feu lui monter aux joues en mordillant sa lèvre inférieure. Regard fiévreux posé sur son ami, ses jambes croisées, elle sent déjà les signes du désir se réveiller en elle. « T'es chiant. » Souffle-t-elle sans être certaine d'être entendue. En revanche impossible d'éviter la tornade blonde qui fonce sur lui. Ses mains agrippent son tee-shirt et le rapprochent d'elle pour plaquer ses lèvres contre les siennes. Ses doigts glissent sous son haut, caressent la peau chaude de son torse. « T'es vraiment chiant. » Répète-t-elle juste avant de l'embrasser une nouvelle fois.
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« Bah écoutes, ils ont quelques années à rattraper, ils finiront par se calmer. Et puis ils le méritent » Mes lèvres s’étirent en pensant au cadeau que je leur ai offert. « Je suis pas certains qu’ils se calment avec ce que je leur ai offert pour Noël » J’étais assez fier de moi, à vrai dire. Parce que comme elle le disait, ils le méritaient. Même si je savais qu’ils en avaient pas besoin, offrir de quoi pimenter leurs ébats étaient une bonne idée. Du moins, selon moi. « Je me rattraperai quand même » « T’es pas obligé » Je serai là. Toujours. Il suffisait qu’elle me demande pour que je rapplique. J’étais bien plus fidèle en amitié qu’en amour. Inconditionnellement. Surtout lorsqu’il s’agissait d’elle. Arrivant enfin à la maison, je vais libérer mon couple de sauveur, vérifie que Tyler dort bien, et redescend pour lui proposer à boire. « Hein ? » Mon regard était retombée sur le frigo, alors que mentalement je décidais ce dont moi j’avais envie de boire. « Qu’est-ce que tu veux b’.. ? » Elle souffle quelque chose que je ne comprends pas et fonce littéralement droit sur moi. Sa main attrape mon t-shirt et d’une force extrême m’approche d’elle pour m’embrasser à pleine bouche. Ok…ça je l’avais pas vu venir. Mais visiblement, Calista Vryzakis avait encore de quoi me surprendre. Sa main glisse sous mon t-shirt qui contracte mes muscles un à un. « T’es vraiment chiant » Qu’est-ce que j’avais pu faire ? Qu’est-ce que j’avais pu faire pour qu’elle m’embrasse sans crier gare ? Cette fille est compliquée. Elle résiste, malgré tous mes efforts, mes allusions, mes gestes affectives mais jamais déplacés. Et là, elle cède. Juste comme ça. Et pourquoi ? J’en ai pas la moindre idée. Mais une fois la surprise passée, je me concentre sur ses lèvres légèrement sucrées par les sodas qu’elle a pu boire à la soirée. Je reprends mes esprits, mes mains encerclant son visage comme pour éviter qu’elle s’échappe. Ma bouche s’entrouvre, ma langue s’impose, tente une percée et vient caresser la sienne alors qu’elle se rapproche un peu plus. Putain. Un baiser avec elle, c’est comme un feu d’artifice qu’on attendait depuis des siècles. Pourtant, j’ai l’impression que quelque chose est mal, comme si j’avais pas encore eu totalement son accord pour profiter pleinement de la situation. Je rompre notre baiser, et tente de retrouver ma raison en m’éclaircissant la voix : « Attends…Qu’est ce qui te prends ? » Le connard en moi aurait profité de la situation sans poser de question. Son corps m’appelait depuis des années comme une douce tentation. Et aujourd’hui, il s’offrait enfin à moi. Mais c’était Calista, celle qui s’approchait le plus à ma meilleure amie. Et même si je la désirais que trop, j’avais besoin d’entendre que c’était ce qu’elle voulait. Pas parce qu’elle avait besoin de se vider la tête à cause de ce soir, ou d’une autre quelconque raison. Non, j’avais besoin de savoir qu’elle voulait vraiment ça.
« Je suis pas certain qu’ils se calment avec ce que je leur ai offert pour Noël » Curieuse, elle ne demande pas à en savoir plus pour autant. De toute manière, connaissant le jeune homme, elle se doute qu’il y a un rapport avec le sexe. D’autant plus en sachant ce que leurs amis faisaient avant qu’il ne vienne la chercher. Et puis, elle a déjà bien assez d’images dérangeantes en tête les concernant, Calista n’a pas besoin de plus. Une fois rentrés et bien au chaud, elle le laisse remercier ses sauveurs et probablement aller voir Tyler avant de la rejoindre et de lui proposer à boire. Demande qui lui échappe assez rapidement à la vue du torse qu’elle a brièvement sous les yeux. Bien trop de tensions sexuelles entre depuis des années. Tension sexuelle à laquelle elle résiste depuis tout autant de temps assez fièrement. Jusqu’à dernièrement. Jusqu’à cet échange de messages qui a réellement nécessité une douche froide pour qu’elle puisse s’endormir s’en désirer plus de Tommy que leur forte amitié. « Qu’est-ce que tu veux b’.. ? » Sans lui laisser le temps finir sa phrase, Calista se jette sur ses lèvres. Elle s’en empare, littéralement. Première fois qu’elle goûte à celles de Tommy et c’est comme sentir un poids se libérer de sur ses épaules. La langue du blond vient rejoindre celle de la Grecque qui ne se lasse pas de sentir son torse sous ses doigts. Elle qui a toujours été volage, elle n’a jamais su expliquer la raison exacte pour laquelle elle résistait autant à Tommy. Elle aurait dû lui céder depuis longtemps, profiter des plaisirs qu’il a à lui offrir pendant tout ce temps. Plaisir qui cesse lorsqu’il la repousse à sa plus grande surprise. « Attends… Qu’est ce qui te prends ? » Hein ? Son regard posé sur lui, plein d’incompréhension, son visage toujours entouré de ses mains, sa question se répète dans son esprit. « Hm … » Débute-t-elle en passant sa langue sur ses lèvres. « J’en ai envie ? » Ce n’est pas véritablement une question mais elle ignore pourquoi ça le préoccupe d’un coup. « J’y ai pensé lors des derniers messages qu’on s’est échangé mais que tu ne sois pas là et l’eau froide ça aide beaucoup. Là … j’en ai juste envie, Tommy. » Elle craque, pas par obligation mais bel et bien par envie. Comme la plupart des femmes, elle pourrait facilement être obsédée par lui – et l’est sans nul doute – elle a juste mis beaucoup de temps à lui céder. « Tu as changé d’avis, c’est ça ? » Demande-t-elle en se sentant mal à l’aise à l’idée que ça soit le cas.
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Obtenir ce que l’on a longtemps convoité est une comme une victoire explosive. Ces lèvres – bon sang que j’en avais rêvé ! – étaient sans doute les plus douces à laquelle j’avais goûté. Ça aurait pu nous sembler étrange, mais à vrai dire, ce n’était pas le cas. Calista était un tout pour moi : une sœur, une meilleure amie et bientôt une amante. Une relation dérangeante pour certains, et qui, pour moi, semblait être l’unique vrai relation que j’avais dans ma vie. Stable. Loyale. Sincère. Si elle avait peur que je la traite comme toutes les autres, elle était loin d’imaginer que j’allais faire d’elle une reine. Pourtant, langues mêlées, je n’arrive pas à m’enlever de la tête ces avertissements. Était-ce vraiment ce qu’elle voulait ? J’avais besoin de m’en assurer avant d’aller plus loin. « Hmm…J’en ai envie ? » Sa langue passe sur ses lèvres, et j’ai envie de les mordre. « J’y ai pensé lors des derniers messages qu’on s’est échangé, mais que tu ne sois pas là et l’eau froide ça aide beaucoup. Là…j’en ai juste envie, Tommy. » Sa voix est timide, presque hésitante. L’ardeur dont elle a fait preuve quelques secondes plus tôt n’est plus, et c’est avec un regard intrigué qu’elle ose me poser cette dernière question : « Tu as changé d’avis, c’est ça ? » Mes mains toujours contre ses joues, je sens mon sang affluer dans mon entrejambe comme un virus qui se propage à toute vitesse. « Putain, non. » J’écrase mes lèvres à nouveau sur les siennes, tandis que mes mains agrippent ses cheveux et lui tire légèrement la tête en arrière. Je dépose des baisers le long de sa mâchoire, puis dans son cou, avant d’ajouter dans un murmure rauque : « Je voulais juste m’assurer que c’était ce que tu voulais, vraiment. » Mes mains descendent le long de son corps et viennent saisir ardemment ses cuisses pour la soulever dans les airs. Ses jambes viennent s’enrouler autour de mes hanches, tandis que je la dépose sur la première surface que je trouve : la table. Mon corps se presse contre le sien un peu plus ; elle n’a pas d’autres choix que de s’y allonger de tout son long. Ses mains contre ma peau nue, je me détache d’elle une seconde pour passer par-dessus la tête mon t-shirt. « Voilà qui est bien mieux… » Je sens ses mains découvrir mon corps, qu’elle a sans doute vu un milliard de fois, mais qui lui était inaccessible. En attendant, mes lèvres repartent à l’assaut des siennes, mes mains elles font exactement la même chose qu’elle : elles explorent, entreprend d’ouvrir son chemisier. Ma bouche vient explorer chaque partie de sa peau dénudée et finissent par atterrir dans son décolleté. Je libère un de ses sens et vient le lécher. L’entendre gémir augmente mon érection puissante mille. « T’imagine même pas tout ce que j’ai envie de te faire… » Elle doit sans doute la sentir dans son entrejambe…un entrejambe que je viens doucement parcourir avec une de mes mains libres. Elle s’attarde par-dessus sa lingerie une seconde, mais à voir comment elle se tends sous mes caresses, j’en veux aussitôt plus. Mes lèvres viennent rechercher les siennes, avant que je n’ajoute : « C’est à ça que tu pensais après nos sms ? » Ma main décale légèrement sa culotte et vient caresser son clitoris. « A comment mes doigts allaient te toucher… ? » Mon majeur la pénétra sans invitation alors qu’elle se courba sous cette surprise. « T’es déjà trempée…Ou…peut-être que t’imaginais ma langue te lécher et te sucer ? Ou t’imaginais que ma queue allait pénétrer ta petite chatte mouillée ? » Je parlais sans filtre, aussi crument possible. C’est étrange comment chez les femmes ça réveillait leur instinct et leur désir au plus haut. Non, elles n’avaient pas besoin d’un prince charmant, elles avaient juste besoin d’un très bon amant. « Dis-moi, Calista. Dis-moi à quoi tu pensais. »
Merde. Merde, merde et encore merde. Alors que son regard se pose sur Tommy, elle sent l’inquiétude lui vriller l’estomac. Elle va avoir l’air stupide, très stupide si jamais il a changé d’avis. Pourquoi pas après tout ? Elle l’a tellement fait attendre qu’il a pu se lasser. Avec toutes ces années à la tenter, à lui faire comprendre clairement ses envies, il peut avoir décider de passer à autre chose. Calista comprendrait si tel était le cas. Sauf qu’elle se sentirait réellement très bête si c’est ça. Ce qui doit probablement se lire partout sur elle, particulièrement dans son regard paniqué qu’elle a posé sur lui. Cela dit, Tommy a laissé ses mains sur son visage, contre ses joues. « Putain, non. » Pas même le temps de réagir que les lèvres du sportif s’emparent de celles de la Grecque. Un grognement franchit la barrière formée par sa bouche dès qu’il tire sur ses cheveux, embrassant sa mâchoire et son cou. « Je voulais juste m’assurer que c’était ce que tu voulais, vraiment. » Qui ne le voudrait pas ? En toute honnêteté ? Cet homme est pratiquement l’égal d’un Dieu. Toutes les femmes rêveraient de passer ne serait-ce qu’une nuit avec elle. Calista … Disons qu’il lui a fallu surmonter la crainte de perdre leur amitié en faveur du sexe. Soulever de terre, les jambes de la jeune femme s’enroulent autour du corps de Tommy qui la porte jusqu’à la table, surface la plus proche. Allongée contre celle-ci, ses doigts repartent découvrir son torse sous son haut avant qu’il ne se redresse pour s’en défaire. « Voilà qui est bien mieux… » Sa lèvre inférieure brièvement mordue, elle se délecte de ce qu’elle a sous les yeux. « En effet … » Souffle-t-elle à peine quelques secondes avant qu’il ne s’en empare une fois encore pour son plus grand bonheur. Elle frissonne de sentir ses mains défaire les boutons de son chemisier, remplacées ensuite par ses lèvres. Et elle se tend. Elle se tend sous l’assaut de ses lèvres et sa langue sur l’un de ses seins. Son sang bouillonne dans ses veines. Il fait chaud, bien trop de chaud pour supporter ses vêtements plus longtemps. Délicatement, elle va caresser ses épaules, agrippe ses cheveux sans trop forcer. « T’imagine même pas tout ce que j’ai envie de te faire… C’est à ça que tu pensais après nos sms ? » Non, non, elle ne peut pas mais elle a envie de le découvrir. Calista en a sacrément envie. Plus encore dès qu’il part explorer son corps sur et sous sa culotte. Son soupire de bien-être meurt contre les lèvres de Tommy. Tant mieux, elle s’en serait voulu que toute la colocation l’entende gémir comme elle l’aurait fait autrement. « A comment mes doigts allaient te toucher… ? T’es déjà trempée… Ou… peut-être que t’imaginais ma langue te lécher et te sucer ? Ou t’imaginais que ma queue allait pénétrer ta petite chatte mouillée ? » Tout en même temps, c’est possible ? Incapable de réfléchir convenablement les premières secondes, elle se rend compte qu’elle a cessé de respirer à l’instant où il l’a pénétré de son doigt. Elle expulse l’air retenu et prend une nouvelle bouffé. « Dis-moi, Calista. Dis-moi à quoi tu pensais. », « A tout ça … » Admet-elle sans y réfléchir plus que ça. Buste redressé, elle attrape sa lèvre entre ses dents, tire dessus sans cacher son sourire satisfait. « J’ai envie de tout venant de toi, même si ta photo m’a bien obsédée. » Retombée contre la table, elle l’approche d’elle en tirant sur le haut de son jean qu’elle déboutonne. Sa main passe ensuite sur son caleçon, caresse la bosse que forme son érection et qui lui fait plus envie que jamais.
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« En effet… » L’effet est exponentiel : chaque caresse, chaque baiser, chaque regard, chaque soupire de sa part annonce la tempête qui arrive, et que je n’arrive pas à contrôler. C’est comme voir un tsunami arriver et ne pas arriver à bouger. Après toutes ses années à espérer, à la tenter, à lui dire des obscénités, à la séduire, je ne contrôle plus rien. Ni mes gestes, ni mes lèvres, ni mes paroles. Je prends d’assaut tout ce que son corps m’offre. Et je sais très bien que je ne serai satisfait tant que je n’aurai pas goûté à tous d’elle. Il y a des filles qui vous donnent envie que sur le moment, simplement à cause d’un regard, d’un joli sourire ou d’un cul parfait. Chez Calista, tout me donnait envie d’être croquer. J’avais simplement envie d’explorer chaque parcelle de son corps, y déposer des milliards de baiser, l’entendre gémir, suffoquer sous mes coups de bassins. Je rêvais de l’entendre crier mon nom, de sentir ses ongles s’agripper à ma peau nue. Je fantasmais déjà à toutes les possibilités qui s’offraient à moi, en une fraction de seconde. Toutes ses positions, ses situations. Putain, elle me fait perdre la tête. « A tout ça…J’ai envie de tout venant de toi » Ca a pour but de m’achever littéralement. Après tout ce temps, c’est juste ça qui suffit à gonfler la dernière partie de mon égo démesuré. « Même si ta photo m’a bien obsédée » Baiser volé, corps rapproché, elle s’attaque à mon jean qu’elle déboutonne sans attendre et laisse sa main s’attarder sur mon érection. Le regard qu’elle lance en prendre ce petit plaisir est jouissif, ça le sera encore plus quand je la prendrai définitivement. Par sauvagerie, ou simplement par impatience, j’arrache littéralement son chemisier d’un coup sec. Les boutons s’envolent à travers la pièce instantanément. Et alors que sa main s’infiltre dans mon boxer m’arrachant un lourd grognement, mes mains s’étaient attaquées à son soutien-gorge pour l’ouvrir entièrement. L’avantage avec les derniers modèles à la mode, c’était qu’il s’attachait devant. Une invention qui selon moi aurait dû être mise en lumière depuis des siècles. Je mords l’un de ses tétons en guise de réponse à ses caresses toujours entreprenante. Lorsque je relâche ma prise, son sein est rouge et humide. « Tu veux que je te prenne sur cette table… ? » Mon regard se plante dans le sien. Je suis plus que sérieux, mon impatience est à mise à rude épreuve. « …en sachant qu’un des colocs peut arriver à tout moment ? » Si mes souvenirs sont bons, elle aime être risquée d’être prise sur le fait. Moi, je m’en contre-fou. Tant que je suis en elle, maintenant, c’est tout ce qui m’importe. Je l’embrasse d’une manière primitif ce qui nous rends littéralement dingue tous les deux. Nos souffles sont court, et alors que je me redresse pour récupérer mon portefeuille dans la poche de mon jean, je réalise que je les laissé la haut. « Merde. » Pas de préservatif, pas de sexe. C’était ma règle. Avec toute l’histoire de Lisa et de Tyler, je n’avais pas jouis dans une femme depuis des années, et pour le moment, ça m’allait très bien. « On va devoir monter, sweety. » Ma main caresse doucement sa joue, par affection. « Cela dit, je garde en mémoire de te donner un orgasme sur cette table pour plus tard »
Calista s’embrase instantanément. Elle n’a jamais été difficile de toute manière. Elle prend toujours le plaisir qu’on lui offre avec joie. Elle ne s’attache jamais ou s’empresse de s’éloigner si elle s’y risque. De la peur, c’est ce qui gouverne ses relations. La peur de souffrir comme sa mère. La peur de s’attacher à une personne, de l’aimer de tout son être, de prévoir un avenir avec pour qu’elle lui soit ensuite arrachée. Elle a vu sa mère souffrir de la mort de son père et malgré son second mariage, elle sait qu’elle pensera toujours à son premier et véritable amour. Ça, Calista n’en veut pas. Alors, du haut de ses vingt-huit ans, elle n’est toujours pas posée et préfère les relations sans sérieux. La jeune femme y prend beaucoup de plaisir, mais avec certaines personnes c’est bien plus important. Brièvement, elle pense à un homme en particulier, chasse ça de son esprit dès qu’elle sent les lèvres de Tommy sur elle. Des années qu’il tente de l’avoir et le voir céder – et y prendre du plaisir – c’est tellement agréable qu’elle en oublie de réfléchir. Elle oublie l’endroit où elle se trouve, la table sur laquelle elle se trouve et particulièrement le fait que l’une de ses meilleures amies est à l’étage. La Grecque préfère largement se concentrer sur les caresses de Tommy et sur le fait de le rendre un peu plus fou, sa main dans son pantalon, sous son caleçon. Et elle est fière. Fière de l’effet qu’elle lui fait à cet instant. Une fierté qui disparaît dès qu’il s’attaque à l’un de ses seins. Son chemisier complètement foutu, elle aura le temps d’y penser plus tard. Pour l’instant son esprit se focalise sur la vague de chaleur qui se propage dans tout son corps et la fait réagir bruyamment. « Tu veux que je te prenne sur cette table… ? …en sachant qu’un des colocs peut arriver à tout moment ? » Ses iris s’accrochent au regard du sportif comme pour s’assurer qu’il n’est pas en train de plaisanter. Tout en elle cri oui. C’est ce qui pimente souvent les ébats, le risque d’être surpris en pleine action et – forcément – Calista réagit aussitôt. Répondant à son baiser avec tout autant de fougue, elle l’attire à elle avec ses jambes, le regarde se redresser et fouiller dans sa poche. Son expression change bien vite et Callie ne peut pas l’ignorer. « Merde. On va devoir monter, sweety. Cela dit, je garde en mémoire de te donner un orgasme sur cette table pour plus tard » Elle n’a pas besoin qu’il lui explique pour comprendre qu’il n’a pas de protection sur lui. Elle non plus. Prévoyante, elle n’avait pas prévu ça en revanche. « Ça sonne comme une invitation à revenir. » Dit-elle en se redressant, sourire aux lèvres. Ses mains caressent son torse au moment où elle l’embrasse puis elle le repousse et descend de la table. Hors de question d’attendre plus longtemps. Connaissant la maison pour y être déjà venue, c’est elle qui l’entraîne jusque dans sa chambre. Une fois dans la pièce, elle se défait de ses vêtements, prend volontaire son temps pour sa jupe et son dernier sous-vêtement en sentant le regard de Tommy sur elle. « À ton tour. » Lèvre mordue, elle s’approche, glisse ses doigts sous l’élastique de son caleçon. Sans le quitter des yeux, elle se baisse à mesure qu’elle descend sous-vêtement et jean. Remontant lentement, elle caresse les jambes du blond du bout des doigts, ne relâche toujours pas sa lèvre. Ses mains continuent leur ascension sur le haut de son corps, jusqu’à sa nuque. « Et si tu t’occupais de me faire un peu crier. » Lance-t-elle, son sourire amusé peint sur ses lèvres.
Watching me, wanting me. I can feel you pull me down fearing you, loving you. I won't let you pull me down
« Ça sonne comme une invitation à revenir. » dit-elle en réponse à ma proposition. L’idée de la prendre sur la table commune m’excite encore plus. Je pense que mes colocataires ne seraient pas du même avis, mais je m’en balance. A vrai dire, ça reste chez moi. Si j’ai envie de baiser Calista sur la table, je le fais. Si j’ai envie de me promener nu comme un ver, je le fais. Si j’ai envie de faire la fête tous les soirs, je le fais. Et si ça leur pose problème, ils sont libres de partir. C’était dans les règles du contrat. J’ai assez d’argent pour vivre seul, m’acheter un penthouse en plein milieu de Manhattan, mais je ne le fais pas. Je préfère sauver la seule maison familiale qu’il me reste. Peut-être parce que je suis un putain de sentimental, et que ça reste la seule chose qui me rappelle les quelques années de bonheur avec mes deux parents. Elle descend de la table, me ramenant brièvement à la réalité. Elle saisit ma main et m’entraîne à travers les étages en sachant exactement où aller. Faut dire, depuis le temps, elle sait très bien où est ma chambre. Même si nous n’avons jamais rien fait le nombre de fois où elle était là. La plupart du temps on s’allongeait dans mon lit et discutait des heures avant de s’endormir de fatigue. Ce soir, ça allait être bien différent. Refermant la porte, elle reste éloignée et commence à se déshabiller. Je déglutine, la bouche asséchée à chaque parcelle de peau un peu plus dévoiler. Cette femme est magnifique, y’a pas à dire. Sans cacher quoi que ce soit, je la détaille de haut en bas avec désir. « A ton tour » affirme-t-elle se mordant la lèvre. Elle s’approche, glisse un de ses doigts sur l’élastique de mon caleçon, et s’occupe descendre mon jean, puis mon boxer. Je la regarde faire, et il n’y a rien de plus sexy que ça. Remontant, sa main caressant mes jambes, ça a le don de redresser encore plus ma queue déjà bien haute. « Et si tu t’occupais de me faire un peu crier » Mon sourire rejoins le sien, et de mon imposante posture, je la repousse un peu plus vers le mur. Je l’embrasse à cœur joie, mordant sa lèvre une fois terminée. « Va falloir que tu retiennes tes cris, sweety… » Mine de rien, Tyler dors dans la chambre d’à côté. Et Cassie et Wyatt sont en bas. Cela dit, même s’ils ne savent pas qui est avec moi, j’ai moyennement envie qu’il découvre Calista ici. Mes lèvres parcourent sa mâchoire, son cou, vient s’acharner sur un de ses seins, avant de descendre lécher son ventre. Me voilà à genoux, mon regard tombe sur son petit minois qui n’attends que moi. Mes mains remontent de ses mollets jusqu’à ses genoux. D’un petit mouvement, je lui remonte une jambe, ma bouche se posant sur sa jambe, que je finis par placer au-dessus de mon épaule. Je m’avance un peu, ma bouche embrassant l’intérieur de sa cuisse. Un peu plus. Toujours un peu plus. Je la sens se crisper lorsque ma bouche embrasse littéralement sa chatte. C’est ce que j’aimais le plus dans le sexe, donner. J’aimais recevoir, mais le désir d’une femme passera toujours devant le mien. Ça avait le don de m’apaiser et de libérer mes pulsions. Certes, je bandais comme un fou mais lorsque sa tête rencontra le mur en arrière, les yeux fermés, je m’y les boucher double. Ma langue léchait, suçais, mordait parfois. Sans relâche. Elle effectuait des mouvements lents, parfois circulaire. J’accélérais pour ralentir de nouveau. L’entendre me supplier me rend fou littéralement. « Tommy quoi ?! » demandai-je en souriant. J’voulais l’entendre. Un de mes doigts venait jouer avec l’entrée de son vagin, s’enfonçant un peu, ressortant, et recommençant plusieurs fois. Lorsque je l’insinue définitivement pour y jouer dedans, les mains de ma blonde agrippent mes cheveux. « Putain, t’es enfin à moi. » soufflais-je alors que ma langue se redépose sur son clitoris. Je m’acharne, mon doigt se recroquevillant à l’intérieur pour venir chatouiller et masser son point G. Il lui suffit encore de quelques minutes comme ça pour qu’elle succombe, je le sais très bien. Son corps réagit beaucoup trop à mes caresses pour ne pas le comprendre.
still can't find what keeps me here
Partir d’ici, s’éloigner le plus possible et retrouver un tant soit peu de calme – mais pas trop non plus – c’est tout ce à quoi Calista aspire maintenant. Les sensations fortes en soirée, ça ne la passionne pas. Le risque d’être agressée, voire pire, non plus. Sans Tommy pour venir la secourir, la blonde n’aurait pas donné cher de sa peau. Qu’importe qu’elle sache ou non se défendre. Tout ce qu’elle veut désormais, c’est mettre tout ça derrière elle et également apaiser le blond particulièrement en colère. « Allons chez moi. Je dois libérer Wyatt et Cassie qui surveillent Tyler. Ils étaient en train de … Enfin, tu vois. » Les sourcils de la jeune femme se froncent. L’espace de quelques secondes elle réfléchit à ce qu’il tente de lui dire et finit par comprendre. Lèvres pincées, cachant son amusement autant que possible, elle agite la tête pour lui faire comprendre qu’elle saisit où il veut en venir. Loin d’être prude et gênée par le fait de parler de sexe – ce qu’il sait depuis le temps – Callie n’a pas non plus envie de savoir ce que pratique sa meilleure amie et son copain au lit. « 
