Flèche haut
Flèche basFor you, there's nothing in this world I wouldn't do (Matthew)

ANNIVERSAIRES DE MARS
01 : meghan macleod03 : céleste kingstom & lilas martin12 : elvis sokolowicz23 : abbigail nielsen & declan j. archer
LES DIFFÉRENTES ANIMATIONS
défis : à venir
thème avatar : à venir
maj des fiches de liens : à venir
listing des
fiches de liens / persos
fiches de liens dans le besoin
-rps libres
-
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 For you, there's nothing in this world I wouldn't do (Matthew)

Invité
Anonymous
Invité

For you, there's nothing in this world I wouldn't do (Matthew)  Empty






Invité a posté ce message Dim 17 Nov 2019 - 1:33 #




oh, brother


Oh, if the sky comes falling down, for you, there's nothing in this world I wouldn't do.
@matthew evans (sarasvati)


Il est en retard, elle est en avance. Une vieille rengaine, maintenant, une habitude. Lauren s'y fait, essaie de ne pas trop le chercher avec ça. Ils se connaissent comme personne. Et si elle s'autorise à dépasser les limites, parfois, elle sait ne pas aller trop loin. Ellie ne voudrait pas qu'un jour, ça ne le fasse plus du tout rire. Matthew, c'est la force tranquille, le pilier de Lauren et si une dispute éclate, elle s'en veut immédiatement, peu importe si elle ne dure jamais longtemps. Elle a envie, parfois, de franchir la ligne. De l'attendre derrière la porte et de lui poser LA question. Celle qui l'empêche de dormir quelques nuits par semaine : Es-tu heureux de travailler avec moi ? Cette question, elle ne la lui pose pas. Elle n'a pas encore trouvé le courage de le faire. Parce qu'elle a peur de la réponse. Oui, c'est aussi simple que cela. Parce qu'elle croit la connaitre, aussi, la réponse. Elle le voit bien, sur son visage, dans sa façon de courber le dos, les épaules affaissées quand il entre dans l'agence, quand il doit aller rejoindre un client. Elle voit bien qu'il n'y a plus la même lueur dans son regard, celle du professeur qu'il était. Elle voit son absence. Elle déteste ça. Lauren se rappelle quand ils étaient mômes, quand le mauvais sort avait arraché à Matthew son rêve de devenir un jour un grand footballeur. Quelques fois, elle n'est pas loin de penser que son regard est le même aujourd’hui. Et, bien sûr, son coeur se fend rien qu'à l'idée. Cette journée qui commence ne déroge pas à la règle. Lauren est déterminée. Déterminée à revêtir son plus beau sourire. Son plus grand enthousiasme. Son plus fort amour fraternel. Elle sait bien, au fond, que ça ne suffira pas. Elle n'est pas si naïve. Mais que peut-elle faire d'autre ? Elle ne peut pas lui rendre sa place à l'université. Non, si elle avait pu, elle l'aurait déjà fait ! Ça aussi, ça la rend folle. Difficile de savoir quelle situation est la pire : que son frère ne soit pas heureux d'être là, ou qu'elle ne puisse rien faire pour arranger sa situation. C'est un constat vraiment terrible, qu'elle n'est pas sûre de pouvoir entendre de vive voix, de sa voix à lui. Ils peuvent tout se dire pourtant, ils se sont toujours tout dit, oui... Elle se le rappelle pour se donner du courage quand elle entend la porte de l'agence s'ouvrir. À cette heure ça ne peut plus être que lui. Elle n'attend plus que lui. « Hey ! » Elle lui fait un grand signe et s'agite en direction de son bureau, fouillant dans son sac. Ce n'est pas comme s'il pouvait la manquer, mais peu importe, elle accourt et agite un téléphone devant lui. Son téléphone. Téléphone avec lequel il l'aurait prévenue de son retard, d'habitude. « Tiens. Je savais que j'aurais dû t'acheter une coque rose à paillettes avec, on aurait pas pu se tromper. » À la façon qu'elle a de tendre la main vers lui, trépignant presque sur place, c'est évident que, des deux, c'est elle l'accroc aux nouvelles technologies. Elle attend qu'il lui rende le sien - priant intérieurement pour qu'il ne l'ait pas oublié - dans cette position enfantine et presque innocente, les lèvres pincées. Impossible de ne pas sourire. En réalité, elle se mord pour ne pas faire plus d'allusions à ce malencontreux ''échange'' de smartphone, particulièrement aux sms qui se sont affichés sur l'écran ces derniers jours, ou plutôt pile poil sous son nez. Et... C'est tout ?! Aucune remarque sur son retard cette fois, donc. Aucune taquinerie sur ce qu’elle a lu. Elle résiste à l'envie. Elle ne lui met pas non plus de dossier dans les mains d'entrée de jeu, pour se ''venger''. Au lieu de ça, elle déplace Chester du fauteuil pour inviter le frangin à s'assoir à sa place. Son geste est doux, parait innocent, mais en vérité, elle ne lui laisse pas vraiment le choix. Jamais ô grand jamais elle n'aurait dérangé son chat, sinon. Elle regarde aux alentours, cherchant où se trouve Beatrice, la secrétaire, pour s'assurer qu'ils sont tranquilles un moment. Il est encore tôt, les clients ne devraient pas se bousculer pour le moment. « Comment tu vas ? » Voilà, maintenant elle ne peut plus reculer. Mine de rien, quelques jours sans sms, c'était déjà assez bizarre. Quelques jours sans avoir pu lui poser cette question d'apparence banale. Il n'en est rien. Elle veut vraiment savoir comment il va. Elle veut toujours savoir comment il va.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

For you, there's nothing in this world I wouldn't do (Matthew)  Empty






Invité a posté ce message Lun 18 Nov 2019 - 18:25 #

≈ ≈ ≈
{for you, there's nothing in this world i wouldn't do}
✰ w/ lauren

Il est en retard. Comme souvent, comme au moins une fois par semaine. Matthew a bien conscience d’abuser, que s’il ne travaillait pas pour sa sœur cela fait longtemps qu’il aurait été renvoyé. Encore une fois. Le constat le rend amère. Il n’arrive toujours pas à s’y faire. À se faire à l’idée qu’il a été renvoyé de l’université, qu’il n’enseigne plus, et qu’il n’enseignera probablement plus jamais. À la place il fait visiter des maisons et des appartements. Un travail pour lequel il est reconnaissant, mais cela ne lui plaît pas. Pas vraiment. Il essaie pourtant de faire de son mieux, parce que le nom de sa sœur est sur les cartes, parce qu’elle a monté cette agence toute seule, parce qu’il a pu compter sur elle quand il en avait le plus besoin. Mais il n’aime pas pour autant ce qu’il fait. Coincé derrière une voiture qui n’avance pas, il voit les minutes passer sur le tableau de bord. Cinq minutes de retard, ce n’est pas grand-chose. Le seul problème c’est qu’il n’est pas encore arrivé. Plus très loin, mais cela va forcément rajouter du temps à son retard. Il pousse un soupir, monte le volume de la radio pour se changer les idées. Comme souvent quand il est au volant, il chante. Pas très juste, un peu trop fort, mais cela le détend, lui fait oublier le reste. Seul ou accompagné c’est pareil. Le temps semble passer plus vite ainsi, et c’est avec presque dix minutes de retard qu’il arrive enfin. Il fait de son mieux pourtant pour arriver à l’heure, et souvent ça ne dépend même pas que de lui. Parfois les filles sont en retard pour aller à l’école, ce qui le met forcément en retard aussi. D’autres fois c’est la cause du trafic trop dense pour qu’il puisse arriver dans les temps. Et parfois, il prend son temps avant de devoir se dépêcher à cause de cela. De toutes les années où il était professeur il n’est pas arrivé en retard une seule fois, toujours heureux de se rendre à son travail. Maintenant, cet enthousiasme a disparu. « Hey ! » Il a à peine franchit les portes qu’il voit déjà Lauren lui faire de grand signe. Il sait très bien pourquoi elle est impatiente de la sorte, et espère même que cela lui fasse oublier son léger retard. « “Hey !” à toi aussi. » Il sourit amusé une fois devant elle, la regarde lui tendre son téléphone. Téléphone qui ne lui a pas réellement manqué, téléphone qui ne lui sert pas à grand-chose. S’il y avait eu une urgence il ne doute pas qu’Astra aurait fini par appeler Lauren, et donc lui. Ou sa sœur l’aurait immédiatement appelé. « Tiens. Je savais que j'aurais dû t'acheter une coque rose à paillettes avec, on aurait pas pu se tromper. » Il prend son téléphone, regarde sa sœur qui devient un peu plus impatiente au fur et à mesure que les secondes passe, et se décide enfin à abréger ses souffrances. Il sort le téléphone de sa jumelle de sa poche pour le lui donner. Il ne parvient pas à comprendre pourquoi elle est si heureuse de le retrouver vu l’utilité qu’il en fait. Sur ce point ils sont vraiment différents. « Pour la coque, merci mais je m’en passerais. » Il a déjà dû accepter l’iPhone qu’elle a offert par peur qu’elle insiste et ne le lâche plus avec ça, mais une coque rose ce n’est pas nécessaire. Il lui suffira de faire attention les prochaines fois. Il ne regarde pas le sien, le met directement dans sa poche. Sait très bien que Lauren a dû voir les messages de Roxanna, mais aimerait vraiment ne pas en parler. C’est stupide et naïf de sa part de croire cela, Matthew en a parfaitement conscience. Cela se confirme quand il l’observe déplacer le chat du fauteuil. Il ne sait pas par où elle va commencer, mais il est évident que pour le moment il ne restera pas seul. Alors il s’assoit, la laisse commencer n’ayant aucune intention de ramener cette histoire d’échange de téléphone sur le tapis. « Comment tu vas ? » Elle commence donc en douceur, et cela le fait sourire. Il ne doute pas qu’elle doit avoir des tonnes de questions, mais il n’a pas envie de lui faciliter la tâche. « Ça va. J’avais les filles ces derniers jours. » Sous-entendus, tout va toujours bien quand il a ses filles à la maison. C’est quand il se retrouve seul que cela devient plus difficile. « Et toi ? Je suppose que tu as un tas de clients à t’occuper. » Ce n’est pas vraiment une supposition, mais plutôt un fait. Son agence marche vraiment et Matthew ne pourrait pas être plus heureux pour elle. Mais sa remarque n’est pas innocente non plus. Il espère pouvoir s’échapper d’ici, n’ayant pas tellement envie de discuter. D’aborder certains sujets avec Lauren.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

For you, there's nothing in this world I wouldn't do (Matthew)  Empty






Invité a posté ce message Dim 29 Déc 2019 - 2:49 #




oh, brother


Oh, if the sky comes falling down, for you, there's nothing in this world I wouldn't do.
@matthew evans (sarasvati)


Ce n’est pas la première fois que Matthew est en retard. Pas que Lauren lui en tienne rigueur. Pas vraiment. Ce n’est pas non plus si souvent… Assez pour que Lauren le remarque. Qu’elle ne résiste pas à l’envie de l’embêter avec ça, parfois. Rien de sérieux. Elle est incapable de s’énerver après Matthew, pas pour ce genre de choses. Elle déteste le conflit, de toute façon. En fait, elle le déteste tellement, que la dernière fois qu’elle a haussé le ton avec son frère, elle l’a regretter une minute plus tard. C’était il y a des mois maintenant, quand elle avait appris pour sa liaison avec une étudiante et la discussion s’était soldée par une proposition d’emploi de sa part. Justement parce qu’elle avait regretté de s’être emportée. Parce qu’elle a voulu l’aider. Aujourd’hui, force de ses retards, elle doute d’avoir fait le bon choix. De l’avoir vraiment aidé. Ce job, ça lui semblait plus utile que tout ce qu’elle avait pu lui dire, les reproches qui ne mènent à rien ou les questions qu’il s’étaient sûrement déjà posées lui-même avant de la mettre au courant. Et elle est là maintenant, trépignant devant son frère pour retrouver son téléphone. Pour retarder le vrai problème, ouais. C’est un de ces moments où elle aimerait être plus comme son ex-femme, tiens. Une remarque qu’elle se gardera bien de partager à voix haute, évidemment. Mais tout de même. Elle manque un peu d’aplomb quand il s’agit de son jumeau. Quand il lui temps son iPhone, après ce qui lui a semblé trop long, elle ne peut s’empêcher d’être soulager. Elle fait partie de ses gens pour lesquels leur téléphone est une extension de leur main, oui. Pas qu’elle en soit particulièrement fière. Elle se sentirait sûrement mieux en étant indifférente à ce genre de technologie, mais là-dessus, les jumeaux sont trop différents et Lauren semble être un cas désespéré. « T’es sûr ? Mince, je pensais avoir trouvé le cadeau de Noël parfait. » La blague. Ce ne serait pas du tout un présent digne de son frère. Quoi que, ce serait une bonne blague, justement. Un peu comme les messages de cette Roxanna qui s’était affichés sur l’écran. Enfin, Lauren espère que ce soit une blague. Pour l’instant elle ne dit rien. Elle le regarde simplement prendre la place de son chat, voit dans ses yeux qu’il a compris qu’elle préparait quelque chose, comment ne pourrait-il pas comprendre ? Les siens lui répondent sans paroles. Désolé, tu t’enfuiras pas. Pas tout de suite. Ils n’ont pas besoin de mots pour se comprendre, ces deux-là. Mais Lauren aimerait quand même réussir à lui parler. Parler vraiment. Ça commence par essayer de savoir comment il va. Comment il va vraiment. « Et quand tu ne les as pas... ? Tu tiens l’coup ? » Avec une certaine Roxanna peut-être. Oui mais ça, si elle le pense fort, elle n’en laisse rien paraitre. Son interrogation est sincère, et elle est bien plus gênée qu’il ne peut l’être, parce qu’elle a peur de le mettre mal à l’aise ? Non, pas vraiment, elle a bien plus peur de découvrir, là, dans son bureau, entre l’ouverture et le premier client, qu’ils ne peuvent plus tout se dire. « Mais mon frère est beaucoup plus important que mes clients, tu sais bien. » Oh s’il croit s’en tirer comme ça ! Un sourire malicieux se tisse sur son visage. « Je t’en ai attribué un nouveau, d’ailleurs, un genre barbu hypster qui cherche à ouvrir un bar spécialisé dans les bières locales, je me suis dit que ça t’intéresserait plus. » Plus. Elle le dit avec un léger pincement dans la voix et au coeur. Elle sait pertinemment que ça ne l’intéresse pas vraiment. « Je sais que ce sera jamais le métier de tes rêves mais... » Mais quoi ? Elle ne veut pas terminer sa phrase par un reproche. « Je pensais que ça te changerait les idées. » Ce n’est pas tout à fait ça. Mais c’est déjà plus qu’elle n’en a jamais dit. Et ça fera moins mal si elle se prend un mur. Elle ne sait pas encore, Lauren, que ce qui aide son frère en ce moment c’est davantage ce qui intéresse le client qu’elle lui a réservé que les visites en elles-mêmes. Elle ne sait pas, sinon, elle n’aurait jamais pris ce risque.


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

For you, there's nothing in this world I wouldn't do (Matthew)  Empty






Contenu sponsorisé a posté ce message #

Revenir en haut Aller en bas
For you, there's nothing in this world I wouldn't do (Matthew)
Revenir en haut 
 Sujets similaires
-
» i'm sorry (matthew & erin)
» the last man standing (matthew)
» shall we play a game ? (matthew)
» When the sun shines, we'll shine together | Ft. Matthew
» A Christmas Carol (ft. Matthew)


Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NEW YORK AND CHILL :: corbeille : rps-
Sauter vers: