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Invité a posté ce message Mar 25 Fév 2020 - 19:13 #

on peut dire que tu t’es mise dans de beaux draps. ça fait presque trois semaines que tu évites leeo. leeo que tu n'es même pas censé appeler par son prénom puisque tu n'es que son assistante. trois semaines que tu lui as fait comprendre qu’il ne se passera plus rien entre vous. d'ailleurs lui aussi. lui aussi, il t’évite. il n’est jamais venu te voir une seule fois. tu recevais des mails ou dans le meilleur des cas tu recevais la visite de stagiaires. tu as vu plus de stagiaires défiler dans ton bureau et tu as reçu plus de mail durant les trois dernières semaines que depuis que tu as commencé à travailler pour lui. tu n'interprètes pas, mais c'est assez révélateur. tu avais fermé la porte de ton bureau. détail qui peut paraître anodin lorsque l’on ne te connaît pas, mais c’était bien la première fois depuis trois ans que tu fermes la porte de ce bureau qui est le tien pour encore quelques années. depuis ce fameux soir, tu avais prit l'habitude de te rendre au travail un peu plus tôt, lorsque tu étais bien certaine qu'il soit dans son bureau ou qu'il soit en rendez-vous à l'extérieur. tu fermais la porte et tu ne ressortais que tard, mais ça t’en avait l’habitude. il partait toujours bien après toi. à chaque fois. quand tu partais, il n’y avait plus personne dans les locaux à part vous deux. ce n'était vraiment pas facile, mais tu ne te voyais pas partir avant. tu ne te voyais pas partir en même temps que les tous les autres. ça te faisait des grosses journées, mais ça, tu en avais l’habitude. tu l’évitais. tu l’évitais parce que tu avais honte. pas honte de ce que vous avez fait parce que tu en avais envie, mais tu as honte des conditions dans lesquelles tu t’es laissée embrasser. il est marié et tu crois vraiment au mariage tes parents sont la preuve que le mariage n’est pas une mascarade loin de là. même s’il est marié avec la femme la plus détestable au monde. avis complètement subjectif ou la jalousie qui parle. tu n’aurais pas dû te laisser embrasser. si ça s’apprend, tu risques de passer pour une fille ayant la cuisse légère ou pire encore en sachant qu’il est ton supérieur, mais surtout qu'il est le co-président-directeur général de l'entreprise. si ça s'apprend tu risque de briser son mariage. tu ne sais pas laquelle de ces conséquences est la pire. tu as bien fait de mettre un terme à cette histoire. tu serais bien incapable de vivre avec ça sur la conscience déjà qu'un seul et unique baiser parvient à te mettre dans tous tes états. tu n’en as parlé à personne. tu ne te vois pas annoncer cela à ta famille, pas même à margaux. tu sais que tu te comportes comme une enfant depuis ce fameux soir, mais tu ne te sentais incapable d’affronter son regard. ça te semblait impossible déjà qu’en temps normal, tu perdais tous tes moyens lorsqu’il avait le malheur de poser son regard sur toi quand tu lui parlais. pourtant, tu as trois frères. tu as donc été habituée à côtoyer, à regarder dans les yeux et à tenir tête aux hommes enfin juste à ceux de ta famille et aux autres hommes que tes frères côtoyaient quotidiennement. lui non plus n’était pas capable d’affronter ton regard visiblement. durant ses trois semaines, tu n’as rien voulu savoir de lui. absolument rien. tu ne voulais pas savoir ce qu’il faisait de sa vie. s’il avait reprit sa vie tranquillement avec sa femme comme avant, comme s'il n’y avait jamais eu ce baiser, tu aurais été vexée du désintérêt total qu’il avait pour ta personne. s’il avait semblé complétement anéanti, tu aurais culpabilisé de te montrer aussi distante et froide avec lui. s’il avait eu d’autres aventures extra-conjugales, tu aurais été choquée d’être une parmi tant d’autre. tu aurais même certainement pensé que ça avait été toi parce que tu te trouvais à cet endroit. après tout ça ne serait pas étonnant puisque tu te demandes comment il peut s'intéresser à quelqu'un comme toi alors qu'il est si lui. si incroyable. quoi qu’il arrive, aucune réponse ne pouvait te satisfaire, c’est bien pour cela que tu n’as préféré ne rien savoir du tout. la peur d'être déçue. tu préfères faire la sourde oreille. on est samedi. aujourd’hui à ta grande surprise, il est parti avant toi. il est parti à vingt-et-une heures. ça te surprends vraiment. il est là le premier et part le dernier. un vrai travailleur. tu fignoles le programme de la semaine à los-angeles. tu l’imprimes et tu le relies en deux exemplaires, tu déposes un exemplaire sur son bureau. moderne et aussi classique. tu poses un dossier relié sur son bureau en chêne massif. tu captes une bouffée de son parfum si singulier. tu sors immédiatement. tu gardes avec toi un dossier relié que tu ramèneras chez toi. tu jettes un coup d’œil furtif à ta montre. vingt-et-une heures cinquante. ton week-end bien mérité commence. enfin. tu vas pouvoir te détendre. enfin tu vas surtout t’occuper pour éviter de cogiter sur ce qu’il s’est passé ce fameux soir. tu lâches un soupir de soulagement. tu n’es jamais partie aussi tard un samedi. en même temps comme tous les jours, tu n'avais pas vraiment chômé. toute la semaine, tu avais décidé de prendre un peu d'avance pour les semaines à venir. le départ pour los-angeles approchant c’est une bonne idée. tu n’entends aucun bruit le bâtiment semble désert. tu rassembles tes affaires. tu les mets dans ton sac. tu profites des toilettes pour te changer. une robe claudine et des escarpins en scooter ce n'est pas l'idéal. tu enfiles une tenue et des chaussures de ville qui reflètent vraiment plus ton style vestimentaire habituel. tu enfiles ton bomber par-dessus ta marinière et ton jean skinny noir préféré, tu portes beaucoup trop souvent depuis que tu le possèdes. depuis quelques jours, il te va un poil trop grand, mais tu ne peux simplement pas te résigner à ne plus le porter. t’as certainement perdu un peu de poids. pas au point de changer toute ta garde-robe pour une taille en moins. tu ne sais pas combien. tu ne peux t’en prendre qu’à toi. tu fais tout un plat de ce baiser. tu culpabilises et voilà le résultat. tu ressors tes cheveux restés à l'intérieur de ton bomber noir. tu te fais une tresse épi de blé en deux-temps trois mouvements. tu mets les clefs dans ta poche. tu vérifies une dernière fois que tu as bien lacé tes converses. tu prends ton casque sous le bras. tu as eu une voiture exactement comme la tienne depuis l’incident, mais tu ne voulais plus prendre de risques. tu avais reçu une vespa de tes frères ainés il y a une semaine alors t'utilisais la vespa et ta voiture restait dans ton garage. vu les températures annonçant bientôt la saison estivale cela ne te dérange pas vraiment de le prendre pour de longs trajets. tu éteins la lumière. tu quittes ton bureau en essayant tant bien que mal de caser tes affaires dans ton sac. tu empruntes les escaliers. tu descends les marches deux par deux. tu atteins rapidement le hall d’entrée. tu allumes ton portable pour vérifier tes messages. tu as cinq messages de ton frère jumeau. vu l’heure qu’il est ça ne t’étonne pas. tu prends le temps de lui écrire un sms pour rassurer ton frère. tu as éteint les dernières lumières et tu as ouvert la porte d'entrée qui donnait sur la rue. la petite brise fraîche de soirée fait un bien fou à ton visage. tu relèves la tête de ton téléphone une fois les sms envoyés. tu tombes nez-à-nez avec ton patron. à un mètre près tu aurais pu lui rentrer dedans. il est appuyé contre, sa voiture. une voiture de luxe. garé sur bas-côté. voiture que tu ne pourrais jamais te payer à moins de gagner à l’euromillion, mais tu n’y joues jamais donc ça ne risque pas d’arriver. merde. tu as vraiment la poisse. qu'est-ce qu'il peut bien faire ici alors qu'il a quitté son bureau il y a presque une heure. il devrait être en train de manger et de regarder tranquillement la télévision tranquillement installé sur son canapé au chaud avec sa femme plutôt que d'attendre ici. tu ne peux pas faire comme si tu ne l’avais pas vu même en continuant de regarder ton téléphone. surtout que tu ne reste jamais plus de trois minutes sur ton téléphone. de toute façon tu es bien trop polie pour faire comme s’il n’existait pas alors qu'il se trouve juste devant toi. tout près de toi. ça te surprend un peu qu’il soit là. quand il quittait son bureau le soir, il n’y revenait pas avant le lendemain matin. tu ne comprends pas. surtout que demain, c’est dimanche. qui dit dimanche dit son seul jour de repos. il n’avait pas une réunion importante prévue dans les jours à venir. c’est toi qui organises et gères ses journées. de ce fait, tu sais pertinemment qu’il n’a pas de réunions importantes prévu la semaine prochaine et dans deux semaines vous devez vous rendre à los-angeles. tu ranges délicatement ton portable dans ton sac. tu lèves les yeux avant de lui adresser la parole. « bonsoir… » tu essaies de te comporter en adulte. tu tentes de faire abstraction du trouble qu'il provoque en toi en te regardant, en te souriant. en étant tout simplement lui. tu poursuis. « est-ce que vous attendez quelqu’un ? … parce qu’il n’y a plus personne, du moins il me semble n’avoir vu personne ni à l’étage ni en descendant. » en fait, tu en es certaine. tu travailles au dernier étage. c’est-à-dire au second étage et tu as traversé les deux niveaux. pas un bruit. pas de lumière dans les bureaux. il n'y a personne et il le sait pertinemment tu en es certaine. jamais une autre personne que toi ou lui ne reste aussi tard. s'il attend quelqu'un c'est forcément toi, mais ça tu ne peux pas le concevoir. tu refuses même d'y penser. pourquoi il t'attendrait ? il n'y a aucune raison c'est complètement débile. et pourtant malgré cela il a l'air d'attendre quelqu'un. tu cherches les clefs dans ta poche pour pouvoir fermer et le rideau de fer et la porte. au moins, tu arrives maintenant à aligner trois mots sans perdre tes moyens et même avec un peu d'assurance dans ta voix. oui il faut toujours voir le positif. « est-ce que vous avez oublié quelque chose ? » c'est peu probable parce qu'il serait certainement rentré, mais tu tentes. c'est l'hypothèse qui te semble être la plus logique.
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Invité a posté ce message Mer 26 Fév 2020 - 21:56 #


Tu ne sais pas si tu regrettes vraiment ce baiser ou non. Si tu es véritablement capable d'éprouver le moindre remord alors que tu y as pris un véritable plaisir. Que tu as réellement apprécié la douceur de ses lèvres chaudes sur les tiennes et le goût de sa bouche. Si tu es incapable de rester fidèle à ton épouse, il y a une femme qui se veut hors de ta portée et qui se doit de le rester. Et cette femme, n'est autre que Ana elle même. Et ce, pour des raisons assez logiques. Le fait est qu'elle est la soeur de ton meilleur ami et associé de toujours. Que c'est là une très bonne raison de ne surtout pas lui tourner autour. D'autant plus que tu es marié. Que ce n'est pas comme si tu risquais de pouvoir lui offrir plus qu'une aventure à la va vite entre deux portes. Alors non, tu n'as pas le droit de lui tourner autour. Non, tu ne peux pas te permettre de flirter avec elle comme tu t'amuses pourtant plus ou moins à le faire depuis quelques temps déjà. T'en es conscient que tu ne joues que trop au séducteur avec elle. Quand tes sourires ne sont pas tout à fait innocents et que tes regards s'attardent sur elle plus qu'il ne faudrait. Tu cherches. Tu le regretteras bien le jour où ton meilleur ami se rendra compte de tout ça. Quand il attrapera au vol un regard un peu trop appuyé de ta part, sur sa petite soeur. Ce n'est pourtant pas de ta faute à toi, si elle est si jolie et si douce que tu pourrais passer des heures à la contempler. Pas de ta faute si les rougeurs délicates qui viennent parfois s'étaler sur ses joues délicates, te font pareil effet. Pas de ta faute non plus si son parfum entêtant semble te suivre partout. Te hanter. Te courir après et te rattraper. Sans cesse, te rattraper. Et toi t'es rien d'autre qu'un être faible parmi des milliards d'autres. Rien qu'un homme malheureux dans son mariage. En amour.

Ana, elle n'a rien demandé à personne. Elle ne mérite pas qu'un loup dans ton genre lui tourne autour comme tu es en train de le faire. Ça semble pourtant être beaucoup plus fort que toi. Vous êtes allés jusqu'à échanger un baiser. Autant dire que ça a été le début de la fin pour toi. Depuis ce fameux échange tout en tendresse, tu ne penses plus qu'à ça. Et le fait qu'elle t'évite comme la peste ne t'incite que plus encore à l'éviter aussi en retour. Tu ne sais pas s'il est trop tard pour réparer cette petite erreur de parcours. A vrai dire, tu n'es pas certain de considérer ce baiser comme une véritable erreur. Ta seule certitude reste que c'était incroyable. Simple. Mais des plus puissants. Parce qu'il y avait toute la tendresse et toute la douceur que dégage la jolie blonde, dans ce baiser. Et parce qu'elle s'est laissée aller tout contre toi, avec un naturel et une innocence qui ont eut totalement raison de ta petite personne. Tout serait tellement plus simple si tu n'étais pas véritablement attiré par elle. Si tu te contentais de la trouver jolie et s'il ne s'agissait que d'un jeu pour toi. La chose a radicalement changé depuis que tu as fait ce pas là vers elle. Un pas de plus. Un pas de trop. Tu en a fait trois en arrière quand elle même a pris la fuite et commencé à t'éviter et t'ignorer dans les couloirs même de cette entreprise dans laquelle vous travaillez tous les deux. Que tu possèdes de moitié et qui appartient tout autant à son frère qu'à toi. Tu as été complètement inconscient. Il t'étranglera sur place s'il entend parler de cette histoire. Tu doutes pourtant que ce soit le genre de la petite blonde, d'aller "rapporter". Après tout, ce baiser, elle te l'a rendu ...

Ceci dit, tu te refuses à penser que tout ça, c'est de sa faute. Parce que ça vient de toi. C'est toi qui as totalement perdu le contrôle et cessé de résister à l'envie qu'elle n'éveillait que trop en toi/chez toi. Et tu ne comprends que trop bien la raison pour laquelle elle te fuit comme elle le fait. Tu sais que tu ne peux que t'en prendre à toi même. Et surtout, ne pas rechigner. Ne pas insister auprès d'elle. Surtout pas. Raison pour laquelle, ce soir encore, tu te contentes de bloquer face à la porte résolument fermée. Les bras croisés sur ton torse, l'épaule contre le chambranle de la porte de ton propre bureau, tu restes des minutes entières à regarder cette porte sans trouver le courage d'aller y frapper. Pas même pour t'excuser. A vrai dire, tu ne peux le faire alors que tu ne regrettes pas vraiment. Ce serait mentir que de prétendre le contraire uniquement dans l'espoir d'arranger les choses. Or, s'il y a bien un défaut que tu ne penses pas avoir, c'est celui là. Tu n'as rien d'un menteur. Tout au plus, tu es cachottier. Puisque tu ne te vantes évidemment pas des quelques aventures que tu peux avoir en dehors de ton mariage. Tu préfères partir de l'idée selon laquelle ton épouse fait la même chose de son côté. Ce n'est pas comme si elle était plus amoureuse de toi que tu ne l'es d'elle. La seule chose qui l'intéresse véritablement dans votre mariage, c'est ton compte en banque. Potentiellement ton apparence aussi. Vous allez relativement bien ensemble tous les deux. Parce que, aussi superficielle soit-elle, elle est belle cette femme que tu as épousé. De quoi être fier d'être vu avec elle, que tu en sois amoureux ou non. Parce que les apparences sont importantes dans le milieu dans lequel tu es né et dans lequel tu évolues depuis toujours.

Tu n'es toi même pas certain de savoir ce que tu fais, lorsque tu quittes ta voiture. Alors que tu t'apprêtais à simplement rentrer chez toi sur les coups de vingt-et-une heures. Tu avais réellement l'intention de t'en aller. Tu as quitté ta place de parking ... Pour finalement t'arrêter devant l'entrée de l'immeuble. Tu t'es finalement retrouvé incapable d'aller plus loin. Tu as eus une énième pensée pour la petite blonde encore enfermée dans son bureau. Pour sa tenue vestimentaire. Tu sais qu'elle se déplace en scooter. C'est en tout cas le prétexte que tu gardes pour lui expliquer la raison pour laquelle tu n'es finalement pas parti. Et qu'au lieu de ça, tu poireautes devant l'immeuble qu'elle ne quitte presque qu'une heure plus tard. Autant dire une éternité pour toi qui n'est pas forcément l'homme le plus patient qui soit. Surtout pas quand il est question d'attendre sans rien faire. Tu le fais pourtant. Te retenant de toutes tes forces d'aller la retrouver. Et quand finalement elle se pointe, tu fais en sorte de ne rien montrer. De n'afficher aucune expression particulière. Tu te contentes de la voir s'approcher sans te remarquer toute suite. C'est au dernier moment qu'elle lève la tête et se retrouve face à toi. Juste devant toi. Elle a l'air surprise. Elle hésite. Et prend finalement la parole. Tu te contentes d'un petit sourire en guise de réponse à son salut. Comme toujours, elle te vouvoie. De quoi mettre une certaine distance entre vous. Coûte que coûte elle la maintient en place de la sorte. Et tu n'as d'autre choix que de devoir faire avec. Et tu continues de garder le silence, le regard toujours résolument posé sur elle. Pour enfin te décoller de ta voiture après quelques minutes de la sorte.

Tes bras retombent le long de ton corps et tu lui offres un second sourire, tout aussi léger et provocateur que le premier. Je voulais te proposer de te déposer chez toi. Je sais que tu viens en scooter ... Ton regard descend presque malgré toi sur son corps. Sur ses vêtements qui ne sont plus du tout les mêmes que ceux qu'elle a porté tout au long de la journée. Elle est prévoyante Ana. Tu aurais du t'en douter qu'elle avait prévu une tenue vestimentaire plus à même de la couvrir correctement pour un trajet sur un deux roues. Ce sera toujours plus pratique et confortable. A vrai dire, tu ne lui laisses pas réellement le choix. Tu es déjà en train de te décaler légèrement, avec la ferme intention d'aller lui ouvrir la portière côté passager pour l'inciter à accepter l'invitation. Pour ne pas dire "l'ordre". T'as envie de croire qu'elle est encore suffisamment faible face à toi, pour ne pas trop rechigner et pour finalement accepter. Ana, elle sait quel genre de caractère tu as. Elle sait que tu n'apprécies pas du tout que l'on te tienne tête. Que tu n'apprécies pas vraiment un "non". Parce que tu n'es pas habitué à ça, principalement.
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Invité a posté ce message Ven 28 Fév 2020 - 18:58 #

vous ne vous étiez pas adressés la parole durant trois longues semaines. même le son de sa voix lorsqu’il s’adressait à toi t’avais manqué. il est ton patron, mais il ne t’avait jamais vouvoyé même lors de ton entretien. il t’a toujours tutoyé et appelé ana. tu ne regrettes pas ce baiser enfin pas totalement. tu en avais envie dans le fond tandis que pour lui c’était certainement une erreur de parcours. certainement puisqu’il n’aborde pas le sujet et te propose uniquement de te raccompagner. il faut que tu acceptes que ce soit une simple erreur et l’accepter le plus vite possible. tu as besoin de garder ce job. il s’agit d’une regrettable erreur de parcours tout court, tu dois le comprendre. il ne regrette pas seulement les circonstances. pas seulement le fait que vous ayez tous les deux quelqu’un dans vos vies respectives enfin que vous aviez tous les deux quelqu’un. il regrette ce baiser dans son intégralité. tu as été assez idiote pour penser deux secondes que tu avais pu réellement l’intéresser. tu t’attendais à quoi ? sa femme a l’air de sortir tout droit d’un magazine. elle qui marche sans difficultés avec des talons aiguilles d’une bonne dizaine de centimètres. elle qui est toujours tirée à quatre épingles. elle qui est toujours bien habillée. grande. mince. brune. visage angélique. tu ne fais pas le poids. tu secoues la tête. tu chasses cette pensée négative de ta tête. tu es réellement en train de te faire du mal. tu es en train de te faire du mal pour rien. puisque ses paroles confirment ses actes. tu essayes de rester concentrée. tu le questionnes sur sa présence. la première idée qui te vient en le voyant appuyé sur sa voiture de la sorte, c’est qu’il attend quelqu’un. idée complétement surréaliste puisqu’il est parti en sachant pertinemment qu’à part toi aucun de ses employés ne se trouve ici. « je suis désolée de vous avoir fait attendre, vous pouvez y aller, je suis bien équipée et je suppose que votre femme doit vous attendre pour manger d’ailleurs, je ne vais pas pouvoir m’attarder… parce que, j’ai pas eu le temps de prendre une pause ce midi et je meurs de faim maintenant. » tu as un appétit d’oiseau. il t’arrives souvent et régulièrement de sauter des repas. tu ne t'es toujours pas adaptée aux trois gros repas français, alors que pendant seize ans, tu avais plusieurs repas logiquement moins conséquents dans la même journée. ce soir tu as vraiment faim. tu comptes rentrer tranquillement chez toi et cuisiner. tu tires le rideau de fer que tu verrouilles puis tu fermes la porte à clef. tu poses le dossier et ton casque sur le siège de la vespa. tu mets tes mains dans les poches de ton bomber. tu ne sais vraiment plus où te mettre. tu sais pertinemment qu’il n’aime pas les refus. raison pour laquelle tu n’as pas prononcé le mot non. mais il est hors de question que tu te retrouves enfermée avec lui dans un endroit aussi restreint. pas aussi rapidement du moins. tu lèves les yeux vers lui. il te regarde et automatiquement, ton cerveau commença à s’embrouiller. tu tentes tout de même de t’excuser de t’être comportée comme une enfant durant trois semaines. « je suis désolée… vraiment désolée de vous avoir… enfin, je suis désolée, je vous ai évité. enfin, je crois bien... je crois aussi que vous m’avez évité parce que j’ai jamais eu autant de stagiaires dans mon bureau et autant de mails de votre part depuis que je travaille pour vous. je ne sais vraiment pas pourquoi j’ai fait ça. enfin je ne sais vraiment pas pourquoi je vous ai évité, je veux dire. j’ai mal agi. ça me semblait être la solution idéale. sur le moment, ça me semblait être la solution idéale, mais je n’ai pas vraiment réfléchi. c’est certain que c’est loin d’être une solution idéale. je pensais que j’assumerai, vous savez ce baiser, mais… je n’assume pas du tout. enfin… si. je veux dire… j’assume parce que ça c’est produit et que revenir en arrière est impossible… je ne regrette pas parce que j’en avais envie, mais vraiment, je sais pas ce que je dois faire maintenant, alors je me disais que peut-être, on pourrait… faire comme si de rien n’était ? c’est mieux pour vous et c'est mieux pour votre femme. » c’est mieux pour eux. pas pour toi. tout d’un coup, tu réalises. est-ce que tu lui as dit textuellement que tu en avais eu envie de ce baiser ? ça ne t’étonne même pas. tu savais qu’à un moment donné, ton cerveau allait te faire un sale coup, et que tu allais se mettre à parler, parler, parler sans pouvoir t’arrêter. surtout quand tu parles de ce baiser. tu te mordilles la lèvre inférieure et tu le regardes. tu essayes de rester concentrée. ce n’est pas facile, parce que leeo est là. leeo est là devant toi. leeo est juste en face de toi. leeo est si proche de toi. leeo a cette expression dans son regard qui a le don te faire complétement fondre. leeo sent si bon et surtout leeo est loin de te laisser indifférente. tu n’arrêtes pas de penser à ce que vous aviez fait. ton ventre semble se retourner de l’intérieur à chaque fois que tu revivais cette scène mentalement. voilà. tu as perdu tes moyens. une nouvelle fois. tu sais que tout vous oppose. vous deux, vous êtes opposées par absolument tout, mais il y a cette alchimie entre vous. cette fichue alchimie qui fait qu’il t'attire comme un aimant et qui fait que t’es incapable d’agir normalement. t’es incapable de te raisonner. si tu reconnais que tu t’es éprise de lui. ta raison l’emportera toujours sur tes sentiments. tu ne peux pas faire ça. être la maitresse d’un homme ? jamais. mélange de sentiments. honte. douleurs. frustration et l’idée d’être la seconde te rend malade.
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