Flèche haut
Flèche basThe last hope (ft. Lennox)

ANNIVERSAIRES DE MARS
01 : meghan macleod03 : céleste kingstom & lilas martin12 : elvis sokolowicz23 : abbigail nielsen & declan j. archer
LES DIFFÉRENTES ANIMATIONS
défis : à venir
thème avatar : à venir
maj des fiches de liens : à venir
listing des
fiches de liens / persos
fiches de liens dans le besoin
-rps libres
-
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

 The last hope (ft. Lennox)

Invité
Anonymous
Invité

The last hope (ft. Lennox) Empty






Invité a posté ce message Mer 8 Aoû 2018 - 22:49 #


Tu regardais rapidement l'heure, avançant à pas rapide sur les trottoirs illuminés par les lumières artificielles et trempés de pluie. Trois heures du matin. Une heure où les enfants sages dorment. Une heure où toi tu devrais dormir. Et pourtant tu avances, resserrant nerveusement ta veste trop grande autour de ton corps frêle, à la recherche du cabine téléphonique. Tu sais qui peut t'aider à cette heure-ci. Qui est peut-être encore réveillé et acceptera de venir te tirer de la merde dans laquelle tu t'es mis tout seul malgré que tu le mérites pas. Lennox. Et tandis que tes pas s'accélèrent, tu te souviens de combien ça a bien vite dégénéré. A la base tu n'avais fait que rejoindre discrètement le groupe auquel tu t'étais rallié depuis quelques mois. Juste pour emmerder ton père. Juste pour faire le rebelle. Juste en espérant avoir un peu d'attention. Effectivement tu avais fini par l'avoir. Quand tu avais fini au poste. Oui c'était aller jusque-là. Mais depuis, tu avais réalisé. Réalisé que tu enchaînais les conneries et que bientôt tu ne pourrais plus revenir en arrière. Alors tu avais essayé de te détacher du reste du groupe. Lentement. Sans faire de vagues. Espérant passer entre les mailles du filet et éviter les problèmes. Mais ce soir-là, tu ignorais pourquoi, ils avaient insisté. Et tu avais cédé. Par peur des représailles ? Sans doute. Peut-être que ta crainte était infondée, stupide même, mais tu ne voulais pas prendre de risques. C'était ton droit après tout. Mais définitivement, tu n'aurais pas dû y aller. Alors que vous traîniez dans les petites rues du Bronx, un autre groupe s'était ramené. Tu n'avais pas compris ce qu'ils voulaient, mais tu avais parfaitement ressenti la crispation de tes "amis". Apparemment, le problème datait de quelques temps avant ton arrivé. Une histoire de gars ayant fini à l’hôpital. Loin d'être rassurant. Les choses s'étaient rapidement enflammées pour dériver en une bataille rangée qui avait alertée une voiture de patrouille passant par là. Dieu merci, tu avais réussi à fuir à ce moment-là, tu n'avais pas la moindre envie que ton père ai encore à venir te chercher au commissariat... Tu n'avais pas envie de lui faire honte. De tout flanquer par terre alors qu'enfin, vous sembliez vous rapprocher. Fuir avant ? Impossible encore une fois par peur des représailles si jamais tu abandonnais les autres.

Néanmoins, tu ne savais pas, n'avais jamais su te battre. Résultat, tu parcourais les rues de New-York à trois heures du matin avec un genou qui craquait légèrement, un mal de bide à t'empêcher de manger pendant trois jours au vu des coups que tu t'étais pris et un œil qui était en train de prendre une couleur bleu/violet qui allait rapidement virer à un noir du plus bel effet. Quand ton père allait te voir comme ça, ça allait faire des dégâts, ça c'était sûr. Tu finis par apercevoir une des rares cabines téléphoniques subsistant dans les rues de New-York. D'habitude tu te fichais de ces lieux, mais là tu remerciais dieu que toutes n'aient pas été retirées et remplacées pendant que ton téléphone portable à la batterie vide te narguais depuis le fond de ta poche. Un pur plaisir. Heureusement que tu connaissais par cœur le numéro de ton oncle. Tu te faufilais rapidement dans l'étroite cabine de verre et sortis les quelques pièces qui trainaient toujours au fond de tes poches et les insérer pour composer le numéro de ton oncle. Pendant que les sonneries s’égrenaient, tu avais l'impression que les secondes se transformaient en heures, priant pour qu'il réponde à un numéro inconnu qui l'appelait en pleine nuit. Personnellement, tu n'étais pas sûr que tu l'aurais fais, mais tu avais seize ans... Finalement tu entendis qu'on décrochait et tu soupirais de soulagement. Ton parcours du combattant semblait prendre fin. Tu murmures, la voix faible à cause de ton mal de ventre, mal de ventre qui finit par te coller assis par terre, appuyé contre la paroi de verre "-Salut Nox, c'est Micah. J'espère que je te dérange pas... Dis-moi, t'es dans les environs du Bronx là ?". Faites que oui faites que oui faites que oui... Tu sais qu'il ne t'abandonnera pas dans ta merde, peu importe combien tu le mérites et tu espères qu'il sera vite présent. Tu finis par expliquer "-J'ai eu un problème... J't'expliquerais en face, tu pourras m'engueuler comme ça. J'suis dans la cabine téléphonique de Coddington Avenue... Tu veux bien venir me chercher s'il te plait ?".
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

The last hope (ft. Lennox) Empty






Invité a posté ce message Jeu 9 Aoû 2018 - 19:30 #


C’est le soir. Ou du moins la nuit. T’es là, dans l’entrepôt du club, à surveiller l’embarquement de la drogue. Celle pour laquelle tu avais été mit en prison, deux ans et demie auparavant. Tu soupires puis entres dans la salle commune, retirant ton cuir. T’es exténué de ta journée. T’essaie de tout gérer en même temps. Ta sortie de prison, tes rendez-vous de suivit pour ta réinsertion sociale. T’es un peu à bout. En vrai, être en prison, c’était une sorte de ressort vacancier. Tu te poses sur un fauteuil, fermant un peu l’œil, alors que tu les entends. Les claqueuses. Tu aimes les appeler ainsi. Ce sont les filles du club. Ça va de la régulière, à la petite prostituée qui pense avoir sa place parmi les motards. Cependant, toi, t’es un intouchable. Elles le savent toutes. T’es à Jeri et il n’y a qu’elle qui peut toucher ta chair. N’empêche, dès que tu demandes un truc, elles se jettent toutes pour répondre à tes moindres désirs. Tu sors ton paquet de clope pour en allumer une, alors que doucement, les mecs commencent à arriver. Ça chahute, ça fait du bruit, c’est des mecs. Tous aussi énervé les uns que les autres et tu le sais que ça va finir en beuverie, que les filles aussi mignonnes soient-elles, vont finir aussi soule et à moitié à poil. T’aime pas cette image de la femme objet, mais c’est la réalité dans laquelle tu vis. Tu regardes ce qui se passe autour de toi, osant te demander si c’est vraiment ce que tu souhaites. Tu sais que t’as besoin de repos, besoin de paix. T’as les tripes qui te travaillent quand tu vois certain mec de ton club trouvé leur perle rare. La perle qui a accepté de les épouser, sachant fort bien que chaque fois que leur mari quittait le club, il y avait une chance qu’il ne revienne que dans un sac mortuaire. D’un côté, tu comprends que Jeri n’ait pas voulu… Après tout, lui demander dans les chiottes de son boulot, on repassera pour le romantisme. Lâchant un soupire, tu te lèves, allant vers le couloir. Tu veux retrouver un lit, un truc confortable. Sans attendre, tu te laisses tombé sur le plumard, lâchant un long soupire de bonheur.

T’as le temps de dormir un peu quand c’est la sonnerie ridicule de ton portable qui sonne. Tes sourcils qui se froncent, tu hésites un moment avant de décrocher. « Humph… » T’en rajoutes pas plus. C’est la voix tremblante de ton neveu qui résonne au bout du fil. Juste au timbre qu’il emploie, tu ocmprends qu’il s’est foutu dans la merde. Tu lâches un grognement avant de te lever. Tu ouvres la porte de la chambre, prenant le chemin de la salle commune. Ton entrée est remarquée et rapidement, certain comprennent. Abandonnant la place, tu te rends vers le garage. « Bouge pas d’un poil. J’arrive et tu es mieux d’avoir une bonne explication Micah! J’ai pas envie de devoir expliquer à ton père/mon avocat pourquoi j’ai dû te sortir de la merde! » Tu raccroches, enfourchant ta moto. T’es suvi de près par 3 autres membres du club. Vaut mieux être prudent. T’es environ à 15 minutes de là. Tu aimes pas ça, tu trouves que ça pue les emmerdes. Arrivant devant la rue, tu te stationnes et tu laisses le moteur roulé. Tu attrapais le casque de surplus puis tu approchais de la cabine téléphonique. Ta main ce posa sur la porte que tu poussas doucement. « Mais dans quel connerie tu as foutu ton petit cul de fils de pute? » Tu lui attrapais le bras pour l’aider à se redresser. Ouais, tu venais de le traiter de fils de pute, ce qui voulait dire que tu avais insulté ta sœur par la même occassion, mais t’aimais pas voir ton neveu comme ça. Tu lui tendis le casque. « Magne-toi avant que je change d’idée. » Tu reprenais la direction de ta moto et attendit que Micah soit bien installé avant de prendre le chemin, direction un petit diner. C’était le seul endroit qui roulait H24 et tu l’aimais bien. C’était aussi un des seuls emplacements où tu savais que la police ne viendrait pas te faire chier.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

The last hope (ft. Lennox) Empty






Invité a posté ce message Sam 11 Aoû 2018 - 2:35 #


Tu soupires de soulagement lorsqu'il raccroche, fermant les yeux. Il semblerait que le calvaire s'arrête là. Bien sûr tu allais subir un interrogatoire en règle de la part de ton oncle, avec sûrement l'engueulade qui allait avec, mais tu préférais largement ça plutôt que finir une nouvelle fois chez les flics. Ça aurait fini par faire mauvais genre. Et malgré tes récentes conneries, tu n'étais pas un sale gosse. Pour toi, ton excuse te paraissais... Excusable justement. Tu n'étais pas le premier à faire des conneries sous l'effet de la peur et tu serais loin d'être le dernier. Cependant, pas sûr que ton oncle voit les choses comme ça... Vraiment pas sûr. Heureusement personne ne vient te déranger jusqu'à l'arrivée de ton oncle, te donnant quelques minutes pour tenter de faire refluer la douleur, te concentrant sur autre chose. C'est dans ce genre de moment que tu aimais te retrouver avec une paire d'écouteurs enfoncée dans les oreilles. Tu étais le premier à reconnaître avoir des goûts extrêmement clichés pour ton âge en matière de musique, mais tu l'assumais. Tu ne serais jamais musicien et tu continuerais certainement d'écouter les musiques lissées et conçues avec un certain sens du marketing jusqu'à la fin de ta vie. Néanmoins, ça n'empêchait pas les-dites musiques de te distraire, te plongeant dans d'autres pensées. A cet instant ça aurait été un moyen intelligent d'éviter la douleur. Moyen qui était, malheureusement, hors de ta portée. Fichue batterie.

Ce fût la porte de la cabine téléphonique en train de s'ouvrir avec lenteur pour révéler un Lennox dans un état de colère... Pas si avancé que ça au final. Ça aurait pu être pire. Bon il y avait une insulte dans la phrase, mais tu étais le premier à renier ta génitrice alors tu n'allais pas vraiment t'en préoccuper. Il attrapa ton bras pour te relever et tu retins un gémissement de douleur en sentant ton genou te faire souffrir. Lennox faisait parti de ces personnes devant qui tu n'aimais pas montrer ta douleur. Sûrement parce que ton oncle avait un parcours impressionnant... Pas forcément admirable mais impressionnant. Ça ne te dérangeais pas de passer ta soirée à faire la larve dans le lit en geignant de douleur au moindre petit bobo sous les yeux de Nick, mais sous ceux de Lennox... Peut-être était-ce parce ce que tu savais qu'il avait dû ramasser bien pire dans sa vie ? Toujours est-il que tu serras fortement les dents et le suivit en enfilant maladroitement le casque qu'il t'avait confié, tentant de ne pas appuyer sur ton œil qui commençait à gonfler. Ton oncle était accompagné de trois autres motards que tu ne reconnaissais pas, mais tu ne doutais pas un seul instant qu'ils devaient faire parti du groupe de Lennox. Sans un mot tu montais derrière ton oncle. Tu préférais attendre d'être posé quelque part avant d'entamer les explications. Rapidement l'engin démarra, vous emportant loin de ce quartier que tu éviterais sûrement quelques temps.

Finalement vous vous stoppèrent face à un dinner dans lequel tu ne te souvenais pas avoir déjà mit les pieds. Néanmoins tu avais une confiance totale en Lennox et c'est sans crainte que tu descendis de cette moto qui faisait depuis longtemps ton admiration. Si les voitures n'étaient pas des plus pratiques pour circuler en ville, les motos étaient bien différentes et tu aimerais bien en conduire une plus tard. Non pas pour intégrer un groupe de motards, cet aspect là ne t'intéressais pas beaucoup, mais pour la sensation de liberté. Cette dernière était déjà euphorisante en tant que simple passager, tu n'osais même pas imaginer à quel point les sensation devaient être décuplées lorsque tu étais conducteur. Néanmoins, c'est avec un soulagement non feint que tu retiras le casque prêté par ton oncle et qui devenait douloureux et lourd à porter à la longue. Quelques instants plus tard, vous étiez installés à une table et tu te décidais à t'expliquer sans même que ton oncle le réclame : de toute façon tu devais passer par là et tu le savais parfaitement. "-Je te jure que je voulais pas ça, pas du tout. Mais les gars avec qui je traînais avant le commisariat m'ont envoyé un message. Au début j'ai fais le mort, mais ils ont insisté... J'ai eu peur de ce qu'ils pouvaient me faire si je refusais du coup j'y suis allé. Au début c'était pas différent de d'habitude... C'était même plutôt calme pour une fois... Puis un autre groupe est arrivé. J'ai pas tout compris mais apparemment il y avait déjà eu des problèmes entre eux et ça a rapidement dérivé à la bataille rangée... J'ai encore eu peur de ce qui pouvait m'arriver si je me tirais... Je me suis cassé juste avant l'arrivée des flics. J'suis désolé Lennox.". Ton regard fixé sur tes doigts, tu n'osais pas regarder ton oncle. Putain, ça avait l'air encore plus absurde quand tu le racontais à voix haute... Résultat tu t'étais pris une raclée, Lennox avait été obligé de venir te chercher étant donné que tu pouvais pas te démerder tout seul et il y avait de grandes chances que ton père comme Nick te passent un savon... Même en voulant le faire exprès t'aurais sans doute pas pu faire pire. Et t'avais mal partout par-dessus le marché.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

The last hope (ft. Lennox) Empty






Contenu sponsorisé a posté ce message #

Revenir en haut Aller en bas
The last hope (ft. Lennox)
Revenir en haut 
 Sujets similaires
-
» two years ago. (lennox)
» Tennessee Whiskey ft. Lennox
» « I don't know where there is, but I believe it's somewhere, and I hope it's beautiful. »
» all we need is hope and for that we have each other (wyatt)
» Du rêve au cauchemar (Ft. Hope)


Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NEW YORK AND CHILL :: corbeille : rps-
Sauter vers: