Flèche haut
Flèche bas« I don't know where there is, but I believe it's somewhere, and I hope it's beautiful. »

ANNIVERSAIRES DE MARS
01 : meghan macleod03 : céleste kingstom & lilas martin12 : elvis sokolowicz23 : abbigail nielsen & declan j. archer
LES DIFFÉRENTES ANIMATIONS
défis : à venir
thème avatar : à venir
maj des fiches de liens : à venir
listing des
fiches de liens / persos
fiches de liens dans le besoin
-rps libres
-
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

 « I don't know where there is, but I believe it's somewhere, and I hope it's beautiful. »

Invité
Anonymous
Invité

« I don't know where there is, but I believe it's somewhere, and I hope it's beautiful. »  Empty






Invité a posté ce message Sam 1 Sep 2018 - 14:12 #



In One Era & Out the Other
« For attractive lips, speak words of kindness.
For lovely eyes, seek out the good in people.
For beautiful hair, let a child run his fingers through it once a day.
For poise, walk with the knowledge you’ll never walk alone. »

La routine était la même : bien préparer ses affaires sur une table avant de les ranger. C’était une tâche extrêmement redondante que Tristan n’appréciait guère, mais aujourd’hui était une journée particulière. Depuis trois mois, le jeune homme avait la chance d’exposer dans une galerie New-Yorkaise. Le complément de revenu aurait bien été utile au mariage, si celui-ci n’avait pas été abandonné. La photo animait tout de même toujours son sang, et Tristan se plaisait à prendre des photos. Sans spécialité, et surtout sans studio. Il aimait la liberté. Il aimait se considérer comme un artiste. Est-ce que Van Goth avait un studio ? Est-ce que Bansky avait une galerie ? Le jeune artiste se convainquît lui-même qu’il naviguait sur la bonne voie. Chaque pièce était consciencieusement posé à sa place. Un œil sarcastique aurait pu y voir la routine d’un assassin classant chaque arme selon un rituel bien précis. Mais la passion n’a de frontière, pas même celle du droit. Les pièces de son appareil étant posé, Tristan prit son temps pour repenser à tout ça.

Quelques mois auparavant, il s’était lancé dans la photographie de manière officielle. C’était Isabelle, sa fiancée infidèle qui avait envoyé ses clichés à une galerie dont la meilleure amie s’occupait. Sans comprendre, Tristan s’était vu affiché. Il s’interrogeait souvent sur son véritable niveau, ignorant s’il était encore affiché à cause d’un piston ou s’il avait un talent. Tessa lui avouait souvent qu’il était doué mais encore, l’avis était loin d’être impartial. Tristan respirait. En signant ce maudit contrat, il n’avait vu qu’il devrait donner quelques heures de son temps pour photographier pour le compte de la galerie. Sa surprise fut d’orfèvre lorsqu’il entendit la nouvelle au téléphone, confirmé par un mail froid confirmant une heure et un lieu. C’était presque comme un assassinat, et le jeune homme se sentit pris au piège assez rapidement.

Quelques heures plus tard, malgré les péripéties habituelles du métro New-Yorkais, il était dans le quartier le plus touristique possible. Tristan se complaisait souvent à prendre en photo les touristes, eux qui avait le temps de s’émerveiller devant la Grande Pomme, une capacité que la plupart des New-Yorkais avait perdu. Respirant l’air pollué, Tristan se motiva à entrer dans le grand théâtre, réservé pour l’occasion. Il observa l’intérieur avec une candeur incroyable. Broadway était magique. Tant de rêve s’était éteint ici. Le Grand Théâtre, dont il ignorait le nom, était majestueux. L’intérieur avait un soupçon de magique qui imprégnait l’atmosphère. Quelques photographes étaient présents, probablement bloqués comme lui ici. Ils discutaient entre eux. L’espace d’un instant, Tristan s’imagina qu’ils ne pouvaient discuter que de leurs appareils et de leurs réglages, un sujet qui ne passionnait pas l’autodidacte qu’il était. De l’autre côté, il y avait un nombre équivalent de personnes. Elles semblaient, pour certaines d’entre elles, assez stressées. Puis, occupé à observer le grand théâtre et sa majestuosité d’or et de carmin, Tristan fut coupé dans son élan par une voix puissante.

« Bienvenue dans le Stage Photo de la Galerie Joyce .. » Un grincement se fit entendre dans le micro. Tristan fronça les sourcils en détournant la tête. C’était un bruit bien désagréable. « Vous serez par paire. Trouvez votre numéro ! Ce sera votre modèle et votre photographe. Que le théâtre soit votre terrain de jeu aujourd'hui ! »

Tristan attendit qu’on lui remette un numéro, sur un de ces socles circulaire en plastique. Numéro 8. Il aimait. Il chercha du regard rapidement la personne qui portait le même et peu à peu, il observa les clients à ce stage photo trouver leurs photographes.. tous sauf une femme. Une jolie jeune femme. Sourire aux lèvres, Tristan se dirigea vers elle, tapotant gentillement son épaule avant de glisser un « Numéro 8 ? » Attendant qu’elle répondre par l’affirmative, il ajouta : « Je suis Tristan, ton photographe pour la journée. » Tristan souriait, ignorant encore quelle formidable rencontre il allait faire.

propulsed by VANKA
Revenir en haut Aller en bas
« I don't know where there is, but I believe it's somewhere, and I hope it's beautiful. »
Revenir en haut 
 Sujets similaires
-
» (fb) We used to be beautiful *Owen
» The last hope (ft. Lennox)
» all we need is hope and for that we have each other (wyatt)
» sometimes people are beautiful just in what they are. (eris)
» A beautiful nightmare | Julia


Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NEW YORK AND CHILL :: corbeille : rps-
Sauter vers: