Ce n’est pas de cette façon que j’ai prévu le déroulement de cette soirée. Rien n’a semblé aller dans le droit chemin dès l’heure où mon réveil est venu sonner, c’est face à quelques difficultés que je suis venu sortir de mon lit, avec la grande envie de dormir encore quelques minutes, voir quelques heures supplémentaires. Puis tout est venu continuer, comme si rien ne souhaite aller correctement, policier depuis longtemps, les risques du métier je les connais, on n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace. Mais j’ai beau les connaitre, on ne se fait jamais aux risques quand ils se produisent sous ses yeux, c’est ce que j’ai peu avoir aujourd’hui. Une intervention avec une unité supplémentaire en plus de celle dans laquelle j’exerce, les habitudes sont présentes, comme le gilet pare-balle qui est obligatoire dans ce genre de moment, mon partenaire avec moi, en plus de deux personnes supplémentaires. Je peux m’entendre avec eux, on n’a pas cette habitude de travailler ensemble, ces occasions reste très rares, c’est sous mes yeux que j’ai pu voir une balle toucher un officier qui s’est écroulé au sol face à un tel impact. Une montée d’adrénaline présente, pour couvrir un agent désarmé, c’est un paradoxe que je peux vivre dans de tel moment. La peur de perdre l’un des officiers de la police de New-York, d’un membre de cette famille dont je fais partit. Mais en même temps, cette sensation qui me fait me sentir vivant à travers toutes ses émotions qui traversent mon corps. Plus de peur que de mal, face à une situation de stress, d’angoisse et où il faut agir avec une grande rapidité en même temps que l’on doit prendre la meilleure décision possible. Un officier de touché, sonné par la puissance de la balle venue frapper le gilet pare-balle, aucune blessure apparente, juste un bleu qui va le suivre pendant quelques jours et un mal de tête de quelques heures après ce petit choc avec le sol en tombant.
Cette journée a été pour moi remplis de bien de choses, mais ce ne sont même pas tout ce que je viens d’énumérer qui reste pour moi le surprenant dans le déroulement de ces vingt-quatre heures. Je me retrouve sur un canapé qui n’est pas le mien, rien d’inhabituel à mon rythme de vie depuis que j’ai eu l’occasion de retrouver mon célibat de manière douloureuse. Cette fois-ci, c’est dans le lit d’une amie que je me retrouve, complètement nu, la sueur, preuve de notre dépense sexuelle, est présente sur mon corps, avec une respiration qui reste irrégulière, je suis encore en train de faire en sorte de la reprendre, me laissant quelques difficultés, en embrasser en même temps celle présente à mes côtés. Elle, ce n’est pas n’importe qui, c’est Calista, on se connait depuis tellement d’année, jamais je n’ai pensé qu’un tel moment pouvait se produire et ce soir je m’y trouve. Une soirée entre amis qui a pris un chemin bien différent de ceux dont on a l’habitude. Jamais je ne me suis retrouvé à l’embrasser, jamais ma langue a partagé de telles partagent avec la sienne, jamais je n’ai pensé prendre du plaisir avec elle, c’est bien ce qu’il vient de se passer. Contact rompu dans ce baiser, mais pas entre nos corps, rien ne nous recouvre, ni nos vêtements, encore moins de couverture. C’est le moment de revenir à la réalité, de réaliser ce qu’il vient de se passer, d’apprécier le contact de mes doigts dans ses cheveux, de sa tête contre mon épaule, de ce sourire qui se présente sur mon visage en même temps que je réalise. « Calista Vryzakis, ça pour une surprise. » Je la connais depuis longtemps, depuis quelques années et jamais je n’ai pensé qu’on en arrive à un tel point, que je puisse poser mes yeux sur elle, sur son corps découvert, comme je suis en train de le faire, accompagnant mon regard de caresse de mes doigts dans ses cheveux. « Je ne suis pas en train de rêver, ça vient bien de se passer ? » Je viens de faire parler une envie sexuelle qu’elle a pu ressentir avec moi ce soir, une première entre nous, que je ne suis pas capable d’exister, je ne sais pas comment on en est arrivé à ce moment. Tout ce que je veux, c’est profiter du moment présent, de ce qui est en train de se passer, apprécier le moment.
nightgaunt
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Invité a posté ce message Mar 25 Sep 2018 - 23:00#
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Emil & Calista
Journée merdique. Voilà qui résume assez bien tout ce qu’elle a vécu depuis qu’elle a ouvert les yeux le matin même. Une accumulation de petites choses tout au long de la journée qui ont fait qu’elle a fini par en avoir assez, par vouloir se cacher sous sa couette et n’en sortir que le lendemain. Ça, elle l’aurait probablement fait durant son adolescence mais aujourd’hui adulte elle a des responsabilités qu’elle ne peut pas mettre dans un coin quand elle le veut. Alors, elle a tenu le coup. Pas plus motivée que ça, Calista a fait en sorte de garder la tête hors de l’eau y compris lorsqu’elle a cru véritablement se noyer. Le temps est passé à une vitesse si lente qu’elle n’a eu de cesse de râler et pas uniquement parce qu’elle aime le faire. Non, elle en a eu vraiment marre et lorsque l’heure de rentrer chez elle a enfin sonné elle a remercié le ciel pour ne pas avoir à aller chercher Avalon. Confiée à l’une de ses tantes pour trois jours, sortie des bureaux de Vogue, elle a pris le métro directement vers chez elle pour être accueillie par une maison vide. Tant mieux. Et puisque rien n’est fait pour que ça aille, tout ce qu’elle a essayé de préparer en vue de la soirée en présence d’Emil a fini par brûler. Traiteur appelé pour la sauver, elle se laisse tomber sur le canapé dans un grognement et somnole jusqu’à se rappeler qu’il serait mieux pour elle de prendre une douche et ainsi de se débarrasser des odeurs de la ville qui la suivent partout. De bien meilleure humeur, elle ose alors croire que la soirée sera meilleure et c’est le cas. Calista, elle ignore si Emil a apporté avec lui des ondes positives mais tout semble rentrer dans l’ordre à peine a-t-il mis les pieds chez elle. Si ce n’est pas un rendez-vous quotidien, depuis le temps qu’ils se connaissent il est déjà arrivé plus d’une fois qu’ils s’invitent chez l’un ou chez l’autre, y compris lorsqu’il était fiancé … Calista aimant trop s’incruster. Sauf que ce soir tout est parti trop loin, trop vite. Frustration due à une sale journée, attirance indéniable entre eux même s’ils ne l’admettaient pas, baisers échangés et ils ont fini droit dans le lit de la blonde. Le souffle court, sa respiration peine à revenir à la normale. Son corps tente de se remettre du plaisir qui vient de le parcourir tandis qu’elle roule sur le côté et va poser sa tête contre l’épaule du lieutenant, ses doigts passant du milieu de son torse à son épaule et inversement. « Je peux t’assurer que ce n’est pas un rêve … surtout si j’essaye de me lever. » Elle n’a même pas besoin de se redresser pour savoir que ses jambes sont aussi molles que du coton et qu’il va lui falloir quelques minutes pour se remettre de leurs ébats. « Par contre … » Reprend-elle en se redressant afin de pouvoir croiser son regard, un petit sourire amusé prenant place au coin de ses lèvres. « … ce qui me surprend c’est que toi, monsieur Becker, tu aies eu une quelconque attirance pour moi. Pas que je m’en plaigne, j’aime beaucoup ce qui vient de se passer, mais je n’y attendais pas. » Pourtant, la Grecque ne manque pas de confiance en elle. Elle sait avoir beaucoup de charme, de longues jambes à en faire perdre de la tête, et elle en profite beaucoup. Elle a toujours eu tendance à trop profiter des plaisirs de la chair mais en général avec des personnes qu’elle a rencontré quelques heures auparavant, rarement – pour ne pas dire jamais – avec quelqu’un qu’elle connaît depuis aussi longtemps qu’Emil.
Ce n’est pas un rêve dans lequel je me retrouve, Calista est en train de me le confirmer, par des propos qui viennent attiser mon sourire, celui qui reste accroché sur mon visage. D’origine étant un homme peu souriant, cette situation est à la fois plus qu’agréable, surprenante, mais également amusante, bien que complètement plaisante, les difficultés que j’éprouve à reprendre une respiration normale ne fait que le prouver. Les mots de Calista ont réussi à avoir pour effet de mettre fin aux caresses de mes doigts dans ses cheveux, tout comme de mon regard cherchant le sien, autant qu’il m’est possible de le faire, à la vue de la position dans laquelle on se retrouve. Je sais que ce n’est pas un rêve, que ce qu’il vient de se produire et la réalité, que rien ne ressemble à un rêve et que je viens bien de franchir une limite que jamais je n’avais franchi avec Calista, que jamais je n’ai pensé franchir avec elle, notre amitié étant bien trop importante à mes yeux pour le mettre en péril pour une partie de jambes en l’air, pour un plaisir garanti, puisque désormais je peux apporter cette affirmation. « Toi, tu sais comment me parler. » Des mots qui sortent de ma bouche, pour un message que je n’ai pas de mal à comprendre, pour un plaisir qui n’est pas à double sens, qui est complètement à double sens et sur lequel je ne peux venir mentir. Jamais l’idée que l’on couche ensemble n’est venue traverser mes pensées, comme jamais je n’ai imaginé prendre du plaisir partager les bienfaits du sexe avec mon amie, celle que je n’ai jamais autrement. Ce soir tout est différent, cette journée à changer beaucoup de chose et contrairement à ce que j’aurais pu penser, je ne suis pas en train de regretter ce qu’il vient de se passer, peut-être une erreur que l’on vient de faire, mais pour le moment, c’est la meilleure chose qu’il pouvait nous arriver ce soir. Son corps bougeant contre le mien, me permet d’apporter mon regard sur elle avec bien plus de facilité. De rompre le contact de mes doigts avec ses cheveux, de les laisser trouver la douceur de sa peau, descendre le long de son dos, pour arriver à la limite de ses fesses. « Tu ne t’y attendais pas ? » Une attirance pour Calista, j’en ais déjà eu, pour preuve ce qu’il vient de se produire entre nous, avec le temps, sans aucun doute avec les années, mais principalement depuis ma rupture, celle que j’ai vécu avec Thais il y a dix mois. Un homme libre, pour un homme nouveau, pendant que tout le monde me prend pour quelqu’un d’infidèle, je n’ai plus personne dans ma vie, plus personne pour qui je suis prêt à m’arrêter de regarder d’autres femmes, m’arrêter de goûter aux plus beaux des plaisirs. « Il faut être fou pour ne pas avoir une attirance pour toi, tu es une amie incroyable et tu as un corps qui ne peut laisser personne insensible .. Et quel corps ! » C’est sur celui-ci, que mon regard est venu dévier, descendre, apprécier ce qui est en train de se passer, mon sourire ne se retirant pas de mon visage, montrant mon amusement, comme mon sérieux, non sans l’envie de répliquer à nouveau. « Mais maintenant, si tu doutes encore de l’attirance que tu peux avoir sur moi, laisses moi le temps de récupérer un peu et quand tu veux je te remontre à nouveau, mais prépare-toi à ne pas pouvoir te lever tout de suite à nouveau. » C’est une premier dans votre relation, c’est un fait, mais ça ne vous à pas empêché de trouver une entente parfaite, celle qui a su vous guider vers un plaisir électrisant. Je n’ai pas de honte de le reconnaitre, surtout depuis ma rupture, il m’arrive de jouer les égoïstes, de chercher simplement mon plaisir avec certaines femmes, ce soir avec Calista ça n’a pas été le cas. Malgré une situation qui fait que je me retrouve en train de m’amuser, je suis en train de lui proposer, sans aucun sous-entendu que ce qui est exceptionnel à cet instant, peu se reproduire à l’avenir, comme pour lui prouver l’effet qu’elle a sur moi.
nightgaunt
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Invité a posté ce message Mer 26 Sep 2018 - 17:54#
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Emil & Calista
Au final, est-il vraiment nécessaire de chercher à comprendre pourquoi ils ont cédé ? C’est arrivé et même si leur amitié compte beaucoup à ses yeux – surtout au vu du nombre d’années qu’ils ont passé à l’être – Calista ne peut pas dire regretter. Oh il y en a eu des relations qu’elle a regretté la blonde, des coups d’un soir auxquels elle préfère ne pas repenser, des personnes avec qui elle a cédé uniquement pour prendre du plaisir pour finalement ne rien apprécier du tout. Ce n’est pas le cas avec Emil. Si elle n’ira pas jusqu’à dire que son corps sera courbaturé le lendemain, autant dire qu’ils ont profité et que ça effacé toute surprise quant au fait qu’ils soient allés au si loin. Jusqu’à redescendre complètement sur terre comme ils sont en train de le faire. Certes, leur respiration a encore du mal à se calmer, mais leur esprit est bien plus réceptif que quelques minutes auparavant. C’est le premier à parler de surprise, la Grecque ne fait que suivre. Léger rire lui échappant, elle baisse la tête vers ses jambes à l’air libre puis reprend sa position. « Je ne fais que dire la vérité. Je te jure que si j’essaye de me lever il faudrait sans doute que tu me rattrapes. » Ou qu’il la laisse tomber par terre, c’est au choix. Cela dit, elle aimerait éviter une rencontre trop brutale avec le sol de sa chambre et ne pas avoir à expliquer un quelconque bleu le lendemain. Redressé, ses iris posés sur le visage d’Emil, la main de ce dernier passe de ses cheveux au bas de son dos, s’arrêtant dans le creux de ses reins. Tête secouée de gauche à droite, elle confirme en silence ne pas s’être attendue à une quelconque attirance de sa part avant de lui adresser un large sourire lorsqu’il complimente son corps. « Il est entretenu avec sérieux il faut dire. » Pas vraiment. Pas totalement. La jeune femme a souvent tendance à manger un peu n’importe quoi, mais le sport qu’elle fait à côté – en particulier l’escalade et le yoga où elle a été traînée par une de ses amies – suffisent à modeler son corps dont elle n’est pas peu fière. « Je ne sais pas si c’est une invitation ou une menace, ça. » Légère moue sur son visage, elle passe une jambe de chaque côté du corps du flic, reste assise comme ça sans aucune honte de son corps nu. « Mais c’est vrai que c’est difficile de ne pas admettre que j’ai eu un aperçu plutôt bon de l’effet que je peux faire, c’est flatteur. » Autant le prendre comme ça non ? « Je n’ai jamais vraiment eu une raison valable pour me poser, enfin peut-être une fois mais c’est trop compliqué. Je profite du fait d’être célibataire, mais ça ne te dérange pas ? » Demande-t-elle, plus sérieuse cette fois. « On a quand même une amitié qui remonte à des années et elle se solde par toi et moi dans le même lit. Je n’ai pas spécialement envie que ça devienne tendu entre nous. » Pas alors que son amitié lui est précieuse. Pas alors qu’il a souvent été là pour l’épauler et inversement. Le sexe c’est bien mais si c’est pour briser ce qu’ils ont, elle préfère s’en passer. Certaines amitiés ne sont pas faites pour cette petite "amélioration".
« Non. C’est bon je te crois, tu n’as pas besoin de te lever pour avoir à être dans mes bras. » Jamais elle n’a eu besoin d’excuse pour une telle chose, même si ce soir on se retrouve à avoir passé un cap, celui de se retrouver dans le même lit tous les deux, d’avoir le droit à un manque conséquent de vêtement couvrant nos deux corps. Calista n’a pas besoin de se lever pour prouver ce qu’elle vient de me dire, je la crois sans remettre en doute sa parole, raison pour laquelle je lui dis de rester ici contre moi, avec une pointe de sarcasme dans le son de ma voix. Mais également parce que je suis en phase de reprendre mon souffle, qui revient peu à peu à la normale, réagir et venir la rattraper si elle met un pied au sol, je ne suis pas sûr d’arriver à temps pour lui éviter un contact avec le sol. « Tu ne t’y attendais pas ? » Une attirance pour Calista, j’en ai déjà eu, pour preuve ce qu’il vient de se produire entre nous, avec le temps, sans aucun doute avec les années, mais principalement depuis ma rupture, celle que j’ai vécu avec Thais il y a dix mois. Un homme libre, pour un homme nouveau, pendant que tout le monde me prend pour quelqu’un d’infidèle, je n’ai plus personne dans ma vie, plus personne pour qui je suis prêt à m’arrêter de regarder d’autres femmes, m’arrêter de goûter aux plus beaux des plaisirs. Ma main dans le bas de son dos, je viens laisser mon visage afficher ce sourire amusé que je ne peux contrôler face aux propos de Calista, de cette amie que je viens de connaitre dans sa plus grande nudité. « Avec sérieux ? Remarque .. J’ai eu l’occasion d’en avoir la preuve ce soir. » Jamais depuis que l’on se connait, j’ai pensé que l’on arriverait à un tel moment, celui de se retrouver dans le même lit, celui où l’on réalise se que l’on vient de faire. Depuis mon histoire avec Thais, je n’ai rien d’un ange avec les femmes, je n’ai rien d’un homme fidèle, encore moins aux yeux des gens, quand je leur dis pourquoi mon mariage n’a jamais eu lieu, mais jamais je n’ai imaginé retrouver Calista dans mes bras, avec la peau de nos corps en contact de la tête au pied, sans vêtement comme obstacle. C’est sous un regard des plus attentif, que je regarde la photographe quitter la place à mes côtés, pour se retrouver assise sur mon corps, pour mes yeux qui apprécie cette vue qu’elle est en train de m’offrir, en oubliant presque ce qu’elle vient de me dire, cette moue que je viens de voir sur son visage. « Une invitation, je ne suis pas su .. Comment ça plutôt bon ? » C’est cette fierté masculine qui vient de parler, qui vient de réaliser ce qu’elle est en train de me dire, dans une phrase qui pourtant est plutôt optimiste, avec un air faussement choqué sur le visage, pour mes mains posées sur ses jambes, que je caresse du bout des doigts. « Cali’.. » Comme souvent après une telle situation, s’impose une discussion, celle entre les deux adultes pour comprendre ce qu’il vient de se passer, dans le plus grand sérieux, c’est ce sujet que Calista est en train de mettre en place. De position allongé à assis, je me retrouve face à celle qui est dans ma vie depuis des années comme amie, mes mains ne quittant pas ses jambes, pour un regard posé dans le sien et un sérieux sur mon visage. « Coucher avec moi ne rime pas avec vie de couple et ce n’est pas une demande en mariage non plus, j’ai assez donné dans le genre.. » Et vu le déroulement de ma dernière histoire sérieuse, ce n’est pas près de se reproduire à nouveau. « Tu prêche un converti, tu profites d’être célibataire et moi aussi. Il n’y a aucune raison que ça devienne tendu entre nous. Au contraire, on vient de faire passer un beau cap à notre amitié, il n’y a aucune raison que ça change, encore moins parce qu’on se retrouve dans le même lit. On est sur la même longueur d’onde tous les deux, on a les mêmes envies, il n’y a aucune raison que ça vienne compromettre notre amitié. » Dans ma plus grande des habitudes, je retrouve ce visage sérieux que je sais si bien avoir, bien trop souvent, une absence complète de sourire, pour un regard qui ne quitte pas celui de Calista, pour un sérieux présent dans ma voix et dans ce que je suis en train de lui dire. Beaucoup peuvent penser que je suis en train de faire fausse route et me bercer d’illusion, mais je crois vraiment ce que je suis en train de dire, ce n’est pas de coucher avec Calista que l’on vient mettre en péril notre amitié, pas en ayant envie tous les deux de se faire plaisir, de ne rien attendre en retour.
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Emil & Calista
Calista, elle n’a jamais prétendu être une sainte et ne le fera jamais. Des erreurs, elle en a accumulé beaucoup et sait par avance qu’elle en enchaînera sans doute tout autant dans le futur. C’est un être humain. Une personne qui n’est jamais réellement sûre d’elle. Qui ne l’est jamais du tout. Elle se cache derrière son assurance, derrière des sourires, mais Callie, elle est bien plus fragile. Fragilisée par la perte de son père, par un accident qui l’a traumatisé adolescente. Fragilisée par le fait de devoir quitter sa Grèce natale pour un pays inconnu dont elle ne parlait quasiment pas la langue. Mais elle est douée. Elle est très douée pour cacher les choses et pour user de la dérision comme bouclier. Tout ça, elle n’en a jamais eu besoin avec lui. Ou très peu du moins. Pourquoi cacher qu’elle est surprise qu’il soit attiré par elle ? D’accord, ils viennent de s’envoyer en l’air, de passer un sacré cap, mais les pulsions sont différentes d’une véritable attirance. Ça ne semble pas être le cas dans leur situation et c’est flatteur – et réciproque. « Avec sérieux, oui. » Confirme-t-elle avec un bref mouvement de la tête. « Tu as devant toi une passionnée d’escalade qui pratique depuis une dizaine d’années. Et une débutante en yoga. Mais très débutante pour le coup. » Elle grimace. Malgré son équilibre parfait, la force dans ses bras et dans ses jambes, le yoga ce n’est pas une discipline où elle excelle. Pourtant, elle continue d’y aller autant pour Cassie que pour se prouver à elle-même qu’elle en est capable. Sa grimace disparaît, laisse place à un franc rire en l’entendant se vexer pour quelques mots mal placés dans une phrase toutefois optimiste. « Rien n’est parfait, tu ne le savais pas ? » S’explique-t-elle tandis que ses mains se posent sur ses épaules afin de lui éviter de basculer en arrière lorsqu’Emil se redresse dans le lit. Les premières syllabes de son prénom prononcées, elle lève les yeux vers lui. Silencieuse, elle l’écoute la rassurer. Elle l’écoute faire taire ses craintes. Doucement, elle sent le coin de ses lèvres s’étirer. « Désolée de te l’apprendre, mais de toute manière j’aurais refusé ta demande. » Elle l’adore, ce n’est pas le problème. Callie, si elle doit se marier ça sera avec une personne qu’elle aimera réellement, une personne qu’elle n’a pas encore trouvée. Dire oui simplement parce que les années passent et qu’elle devrait se poser, ça ne lui ressemble pas. « On est d’accord là-dessus dans ce cas. Parce que tu sais que je tiens à toi monsieur-j’ai-un-trop-grand-égo. » Elle lève les yeux au ciel mais ne cesse pas de sourire pour autant. « Et donc … si tu me parlais de la raison qui a fait que tu as eu une si mauvaise journée que tu as préféré profiter de mon corps ? Ah moins que tu aies d’autres idées en tête pour finir la soirée ? » Elle-même a évité le sujet de sa mauvaise journée, préférant partir sur autre chose, cette autre chose ayant mené droit à son lit partagé avec un homme tout aussi nu qu’elle. Leur frustration évacuée, peut-être est-il temps qu’ils parlent un peu plus.
Le départ de Thais de ma vie est venu changer beaucoup de chose, à commencer par retrouver celui que j’ai été avant qu’elle n’entre dans ma vie, cet homme qui aime plaire et qui joue de sa belle gueule pour réussir avec les filles. Ce n’est pas ce soir que je vais pouvoir dire le contraire, il suffit de me voir dans le lit de Calista, avec qui je viens tout juste de coucher, l’absence de vêtements sur nos corps ne peut que venir le confirmer à quiconque pourrait entrer dans la chambre en ce moment. Jamais je ne me suis posé la moindre question, jamais je n’ai pensé en arriver là avec elle, partager son lit pour une partie de jambe en l’air endiablée, à la découverte de ce corps que je n’ai jamais pu voir avant ce soir, sans trace de vêtement pour la couvrir. « Très débutante ? Laisse-moi deviner, tu as commencé aujourd’hui ? » Mes lèvres abordent un sourire que je ne peux masquer, que je n’ai pas pensé pouvoir masquer, mais les propos de Calista ont su avoir cet effet, face à mon temps de réaction qu’il m’a fallu pour réaliser le choix de ses mots. « D’un coup, tu sais bien moins me parler. » Je ne peux pas m’en empêcher, amusé par cette situation, je ne peux pas m’empêcher de remettre en avant ce que j’ai pu lui dire il y a seulement quelques minutes.
Les mains de la photographe sur mes épaules, quand j’en viens à venir m’asseoir sur le lit, à retrouver à nouveau mon corps proche du sien, sans compter ce contact qui ne se rompt pas, avec Calista toujours assise sur moi. Couche avec une amie, apporte bien souvent une discussion que je suis en train d’avoir avec elle, qu’elle est venue lancer d’elle-même, ce sujet dont je ne raffole pas, qui est bien loin d’être celui dans lequel j’excelle, durant lequel j’en viens à la rassurer, en mettant en avant mon passé désastreux avec le mariage. « Au moins quelqu’un qui à la tête sur les épaules. » La photographe reconnait ne pas avoir l’envie de se poser, avoir l’envie de profiter de la vie et de n’avoir aucune attache sentimentale, chose que mon ex fiancée n’a jamais été en mesure de faire, malgré ses envies d’ailleurs, même si ses adultères ne sont connus que de mon grand-frère seulement. « Un trop grand égo ? Moi j’ai un trop grand égo ? Je ne suis pas d’accord. C’est juste la vérité de dire que je suis le meilleur amant que tu as eu. » Mes mains sur les cuisses de Calista, je me permets de caresser sa peau, face au sourire qui est sur mon visage, je profite de cette situation, je m’en amuse, parce qu’elle vient de dire la vérité, je suis une personne à l’égo sur dimensionné. « Parce que j’ai vraiment besoin d’une mauvaise journée pour avoir envie de toi ? » Faire des confidences, ce n’est pas mon fort, pour réussir à parler, il va m’en falloir bien plus, raison pour laquelle j’en profite pour saisir cette perche qu’elle vient de me tendre. « Tu crois que ma journée à vraiment été très mauvaise, si effectivement j’ai d’autres idées en tête ? Et que chacune d’elles, consistent à profiter de to corps ? » Je n’ai aucune envie de parler de cette journée, j’ai déjà passé bien du temps à y penser, me retrouver avec la photographe, être dans le même lit qu’elle, j’ai réussi à tourner la page pour la soirée, pendant quelques heures et j’ai bien envie que ça continue.
nightgaunt
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Invité a posté ce message Dim 14 Oct 2018 - 21:47#
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Emil & Calista
Si on le lui demandait, elle serait incapable d’expliquer ce qui lui est passé par la tête. Une pulsion. Une envie qu’elle avait ignorée jusque-là ou simplement le besoin de décompresser. Les réponses sont nombreuses mais le résultat aurait sans aucun doute été le même. Emil et elle ont toujours été proches. Leur amitié a pris beaucoup de place dans sa vie et elle l’a toujours respecté. Pas un seul instant elle n’aurait pensé que malgré ça, elle aurait fini par coucher avec lui. Il est attirant – dire l’inverse serait mentir – et le moment qu’ils viennent de passer était plus qu’agréable, mais tout de même. L’avantage est qu’il n’y a pas spécialement de gêne entre eux après coup et ça la rassure. Pas totalement mais ça la rassure tout de même un peu. « Eh ! J’avais un minimum de souplesse avant ça quand même. » Lance-t-elle en prenant un air boudeur. D’accord, elle n’a certainement pas celle de Cassie par exemple, mais sa meilleure amie a des années d’expérience derrière elle, ce n’est pas comparable. Et puis, pour être douée comme elle l’est en escalade, il en faut de la souplesse malgré tout, disons simplement qu’elle apprend encore à quel point son corps peut l’être. « En plus tu semblais assez satisfait y a quelques minutes. » Callie pose sur lui un regard lourd de sens. Il n’y a pas qu’elle qui a apprécié ce qui s’est passé entre eux, il peut difficilement mentir sur ce point. Ce qu’il ne doit toujours pas trouver désagréable puisqu’ils restent collés l’un à l’autre, elle assise sur lui. Le sujet sérieux abordé, elle tente toutefois d’amener le moins de malaise possible entre eux. Elle, elle n’attend rien de tout ça. Elle n’attend rien de lui. Ça n’a jamais été dans ses projets de se poser – du moins pas avant d’en ressentir vraiment l’envie. Seulement Callie veut tout de même être certaine que ça ne changera pas grand-chose entre eux. Hormis le fait de pouvoir se faire plaisir de temps en temps bien sûr. « Et qu’est-ce que tu en sais ? Peut-être que j’ai eu un autre excellent amant mais que la vie nous a séparé ? » Elle hausse un sourcil, son regard pétillant d’amusement. Elle n’est pas loin de la vérité. Parce qu’il y a bien eu quelqu’un d’autre – et il sera toujours là, dans un coin de sa tête – mais non seulement elle ne peut pas qualifier leur relation, mais en plus de ça Emil n’est pas obligé de le savoir. « Pour ce soir tu échapperas aux confidences, mais tu sais que je suis têtue et que tu devras parler tôt ou tard. » Loin d’elle l’idée de lâcher aussi facilement l’affaire. Elle sait que parler n’est pas ce qu’il aime faire, mais elle sait aussi que c’est libérateur et qu’elle sera toujours là pour l’écouter. « Mais … » Commence-t-elle en approchant son visage de celui du lieutenant. « … Je n’ai rien contre le fait que tu me parles des idées que tu as en tête. » Et qui consiste à profiter de son corps, mais ça Calista n’a pas besoin de le dire.
Les choses peuvent souvent être surprenante, je connais Calista depuis plusieurs années, j’ai toujours été très proche d’elle, je n’irais pas jusqu’à dire, que je viens me confier régulièrement à elle, puisque je ne suis pas quelqu’un qui parle de se qu’il a sur le cœur, mais je sais que je peux toujours compter sur elle, comme elle peut compter sur moi. Grâce à elle, j’avais rencontré Braeden, son frère, avec qui je suis devenu ami, que je vois à quelques reprises pour des soirées entre mecs et pour des moments de confidences sur la gente féminine et sur celles avec qui ont a pu avoir une aventure, une chose et sur, cette soirée ne va jamais être mentionné entre lui et moi. Cette soirée qui est en tout point surprenante, alors que je me retrouve dans le même lit que mon amie, qu’elle est assise sur moi, avec la peau de nos corps complètement nus, en contact, ce doux contact que je ne regrette pas, bien trop agréable. Je ne devrais pas, je le sais, mais je ne regrette pas ce qu’il vient de se passer, au contraire, malgré la surprise de la situation, de comment on a pu se retrouver dans une telle position, je suis content que ça se soit produit. Elle est comme moi, elle n’a aucune envie de se poser, elle n’a aucune envie d’être en couple, simplement se faire plaisir, ne pas penser à l’avenir, ne pas avoir de sentiment, prendre le plaisir là où l’on peut, rien de plus. Être des sex friends c’est donc l’idée qui en ressort de cette conversation, qui n’est en rien celle que je sais apprécier habituellement, mais aujourd’hui, c’est différent, le résultat est différent. « Wow ! Tu veux dire que je ne suis pas le meilleur amant que tu aies eu ? » L’air faussement surpris, presque déçu, je ne peux m’empêcher de laisser un sourire prendre rapidement place par la suite sur mon visage. « Oublies, je préfère garder uniquement ton j’ai eu un autre excellent amant .. Je suis content pour toi qu’il y en est un autre, mais en mentionnant un autre, c’est que je suis également un excellent amant et ça, ça me plait. » Le sourire s’élargissant sur mon visage ne fait que montrer que je suis en train de dire une vérité, pour un égo masculin qui est le mien et qui est en train de se retrouver remonté au maximum. C’est sur cette note que je préfère rester, ne pas perdre toute cette bonne humeur trouvée aujourd’hui, pour repenser à cette journée qui n’a rien su montrer de bon jusqu’à ce que je vienne rejoindre Calista. « Je suis chanceux ce soir. » Un murmure, que je sais, qu’il est parvenu jusqu’aux oreilles de la photographe, avec son visage proche du mien. « J’ai dans l’idée, de te prouver à quel point je suis satisfait. » Je n’ai pas répondu à sa remarque tout à l’heure, mais je l’ai bien entendu, raison pour laquelle je viens la ramener sur le tapis maintenant, en prenant le plaisir de trouver le contact de ses lèvres avec les miennes. « Et .. » Mes lèvres ne sont plus en contact avec les siennes, c’est sur sa peau que je dépose des baisers, pour mes mains qui caresses ses cuisses, laissant mes doigts au contact de son corps, pour jouer avec elle. « Prendre soin de toi .. » D’une façon qui n’a rien à voir avec celle que j’ai depuis notre rencontre avec elle, c’est dans un tout autre registre qu’on est en train de jouer ce soir et tout ça ne me déplait pas. Pour mes lèvres qui arrive dans son cou, pour mon envie de jouer qui continue, qui remonte jusqu’à son oreille, pour mes dents venant coincer son lobe, avant de reprendre la parole, de laisser mon souffle chaud finir sa course contre son oreille. « De te sentir prendre du plaisir .. »
nightgaunt
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Invité a posté ce message Mar 16 Oct 2018 - 21:19#
TO SPEAK, TO RAISE AN OBVIOUSNESS. WE JUST MAKE LOVE
Emil & Calista
Rares sont les fois où elle en est venue à regretter une nuit passée en bonne compagnie. Calista, elle n’a jamais été difficile. Du moment qu’il y a du plaisir, c’est tout ce qui importe. Volage depuis des années, elle n’a jamais été sérieuse de ce côté et n’a jamais eu de raison de l’être. Hormis quelques fois qui ont tout de même comptées mais qui se sont toutefois terminées. Comme quoi, elle n’était pas supposée se poser. Selon elle, c’est toujours le cas. Parce que personne n’est parvenu à lui donner envie de le faire. Personne n’a été capable de l’amener à se dire que, désormais, elle allait arrêter les conneries et ne voir qu’une seule personne. Pourquoi donc se prendre la tête alors ? La seule chose dont elle avait peur, c’était que ça change quoi que ce soit entre Emil et elle. En un sens, c’est le cas. Ils ajoutent un plus à leur amitié mais savent très bien l’un et l’autre que ça n’aura jamais aucune signification. Rassurée, elle reprend très vite ses taquineries quand bien même y a-t-il une part de vérité dans ce qu’elle lui dit. Oui, elle a ressenti quelque chose de fort avec quelqu’un d’autre et elle sait que cette personne sera toujours capable d’éveiller en elle tous un tas de sentiments qu’elle ne saura jamais expliquer. De là à dire qu’ils sont faits pour être ensemble … elle ne sait pas, l’espère peut-être. En attendant que ça soit le cas, autant prendre du plaisir quand et où elle le peut. « Mooh t’es mignon quand tu fais le faux vexé. » Elle sourit à son tour, passe ses doigts dans le cheveux d’Emil comme pour le consoler. « Ah ça, je ne vais pas mentir. Je simule très rarement. » Mais elle l’a déjà fait, pour ces relations qui ont été une catastrophe et qu’elle a fui au plus vite le lendemain – ou le soir-même lorsque c’était vraiment horrible. Cependant, elle s’estime heureuse de ne pas y avoir eu le droit trop souvent et ça n’a clairement pas été le cas avec lui. Même si au départ il n’était pas là pour ça et qu’elle compte bien réussir à le faire parler plus tard, entêtée qu’elle peut être. Baiser échangé, elle approche un peu plus son corps de celui du lieutenant, plus proche qu’il ne pouvait l’être avant, et elle regrette de le sentir s’éloigner aussi vite. Jusqu’à entendre ce qu’il a en tête. Et elle frissonne à chaque caresse, chaque baiser sur sa peau, dans son cou. Son visage se décale de sorte à se retrouver en face du sien et elle plante ses lèvres contre les siennes, use de son corps pour le faire basculer en arrière. « Ça me plait beaucoup comme idée … t’as plutôt intérêt à tenir ta parole sinon c’est mon égo qui va en prendre un coup. » Ses cheveux encadrant son visage, en appuie sur le matelas, elle prend équilibre sur une main et dégage les cheveux blonds la dérangeant pour l’embrasser à nouveau, ses lèvres descendant un peu sur son torse pour revenir l’embrasser. Non, vraiment pas de quoi regretter ce nouveau chemin qu’ils empruntent.
nightgaunt
