Travaillé dans n'importe quel café voulait dire passé 50% du temps à servir les clients et 50% à nettoyer. Travaillé chez Neeko-Fee voulait dire passé 25% à de son temps à servir les clients et 75% de son temps à nettoyer. C'était le prix à payer pour travailler entourer de six chats à toute heure de la journée. Son shift tirait à sa fin, et elle passait un dernier coup de chiffon sur les surfaces, tandis que Kismet, son chat préféré, faisait des grandes huit entre ses chevilles. « Shuuuu. Peux-tu amener ça à la table trois, il y a un dégât en cuisine, je dois aider. » Shuri releva la tête et serra sa guenille dans son tablier. « Seulement si tu promets de ne plus jamais m'appeler Shu. » Sa collègue lui tira la langue avant de disparaitre derrière les portes battantes et Shuri n'eut pas d'autre choix que d'amener le plateau à la table quatre. « Et voilà pour vous, s'il manque quelque chose n'hésiter pas… » Elle fit son plus beau sourire dédié à la clientèle et retourna vers sa tâche. Bien vite, quelques choses se mit à l'agacer, et elle ne pouvait s'empêcher de lancer des regards vers la nouvelle cliente. Les gens qui venaient ici étaient sois des touristes ou bien des habitués, la jeune fille n'avait l'air d'aucun des deux, mais pourtant Shuri ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'elle l'avait déjà vue quelque part. Une fois son shift terminé, son tablier enlevé et son pourboire compté, elle était prête à quitter le café pour une soirée d'études, mais son regard tomba une fois de plus vers la nouvelle cliente. Elle hésita quelques secondes et revient vers la table. « Excusez-moi, est-ce qu'on s'est déjà vue quelque part? Votre visage me rappelle quelques choses mais je n'arrive pas à mettre mon doigt dessus. »
Katamï & Shuri Il était temps en cette fin de journée pour Katamï de se détendre un peu et lâchée la pression qu'elle porte au quotidien sur les épaules. La jeune Japonaise avait déjà repérée par pure hasard qu'un café à chats est à disposition à New-York dans le quartier de Williamsburg. Katamï adore ce genre de café puisqu'il y en beaucoup au Japon et notamment à Tokyo: Elle s'y rendait de temps à autres principalement pour être en compagnie de chats tout pleins mignons lorsque qu'était encore dans sa ville natale : Katamï préfère limite être en compagnie de chats que d’Êtres Humain. Après une longue journée interminable c'est ce qu'il lui fallait alors elle s'y rends avec un plaisir sans frontières. Bien entendu, une fois l'intérieur du café, la chanteuse s'installe à une table seule et assez isolée des autres clients bien regroupés. Katamï perçoit quelques chats de l'établissement et évidemment elle les trouve fort adorables : Elle pourrait leur faire des câlins toute la journée. Katamï commande un simple café léger auprès d'une serveuse et dépose son téléphone portable sur la table. Elle navigue sur son compte Instagram où elle lit des messages de ses fans et trouve cela amusant de voir que les autres membres de son groupe commentent ses photos avec un humour bien charieur : ça pourrait presque faire sourire Katamï mais percevoir le moindre sourire sur son visage est aussi rate qu'un diamant brute.
Katamï boit silencieusement son café en ne détachant pas ses yeux de l'écran de son téléphone portable: Elle est une nouvelle fois aspirer dans sa propre bulle et plus rien autour d'elle n'a d'importance et représente un simple brin d'herbe qui circule par le simple souffle du vent. Katamï continue à être sur son compte Instagram ainsi que son compte Twitter : Elle reçoit de nombreux messages sur son compte Twitter de ses fans où la plupart d'entre eux lui pose la question sensible. À quand le retour de Band-Maid ? Katamï s'apprête à s'en aller du café à chats dans une poignée de minutes étant donner que son café arrive à sa fin doucement mais sûrement. Néanmoins, une voix d'une jeune femme l'a tire de sa bulle personnelle. Katamï redresse son nez de son téléphone et lève les yeux pour constatée qu'une femme l'aborde. La Japonaise ne connaît pas du tout cette jeune femme mais pourtant cette dernière constate le contraire. << Ça m'étonnerait >> Dit-elle assez sèchement alors qu'elle replonge son regard sur son téléphone sans demander son reste. Elle caresse de nouveau son écran tactile de son téléphone tout en ajoutant une supposition << Je viens d'arriver à New-York, je vous ais jamais vu. Vous, vous m'avez peut-être déjà vu sur Youtube où sur les réseau sociaux par le biais de mon groupe musical. >> Katamï ne voit que par cette hypothèse, mais cette femme ne reconnaît pas directement Katamï, c'est qu'elle n'est pas fan de Band-Maid. Katamï verrouille son téléphone après avoir fermer ses applications puis elle attrape son café et l'approche de ses lèvres pour terminer le peu qui reste de ce délicieux café. Un chat tout beau s'approche de la table de Katamï, et lance des petits miaulements adorables: Cela attire l'attention de Katamï qui a pleins d'étoiles dans les yeux en voyant cette petite boule de poils : Elle pourrait l'adopter et meurt d'envie de le câliner.
Shuri avait d'autre chose à faire. Déjà, c'était la journée où ses serpents devaient manger, elle devait donc passer à l'animalerie acheter des rats congeler, rentré à la maison, dégelé les rats, etc. Puis elle avait un tas, mais bien UN TAS de lecture à faire, et au moins un papier à commencer. En plus, elle avait faim, quoi que ça, ça n'était jamais une surprise. Mais pour une raison où une autre elle avait tout de même hésité avant de quitter le café. Quelques choses avec la cliente l'accrochaient un peu. Elle était loin d'être du genre de fouiné ou bien s'incruster dans la vie des étrangers, mais elle n'arrivait pas à s'enlever l'idée de la tête; elle était certaine de l'avoir vu quelque part. Elle regretta un peu d'avoir accosté l'étrangère quand celle-ci lui répondue un peu plus sec que nécessaire. Bon, Shuri pouvait difficilement la juger, se faire déranger quand on voulait être seule était jamais plaisant. « Oh. » Maintenant qu'elle avait mentionné le groupe de musique, une lumière c'était allumé derrière ses yeux. Une fille de l'église avait fait écouter à Shuri multiple vidéo d'un band J-rock, elle la replaçait maintenant. « Désolé, je ne voulais pas vous déranger. » Comme la cliente avait l'air occupé avec Kismet, Shuri en profita pour aller chercher un biscuit dans la cloche sur le comptoir et vient le déposer près de son café vide. « Bienvenue à New-York en tout cas. » Encore une fois sur le point de partir, Shuri n'arrivait pas à bouger. Elle regarda le chat faire de belle façon à la chanteuse et décida de faire les présentations à la place. « Celui-là c'est Kismet, c'est un de nos plus vieux ici. » Il n'était pas vieux du tout, à peine 5 ans, mais comme le café faisait affaire avec la SPA, tous les chats étaient adoptables. Kismet lui, était avec eux depuis le début. Shuri l'adorait particulièrement, le matin il se laissait cajolée et placée dans la poche de son tablier pendant qu'elle faisait ses différentes tâches. « Ses gâteries préférées sont les crevettes séchés, si vous voulez faire un don. »Chaque sac de gâterie était fait à la main, et tout le don retournait à la SPA. Shuri savait pratiquement faire autant de dessert pour chat, que pour humain à force.
Katamï & Shuri Quand Katamï souhaite être tranquille et en paix, faut pour la plupart du temps qu'on la dérange: Doit-elle restée enfermer chez elle pour éviter ce genre de situation ? Cela est impossible pour la jeune chanteuse pour la bonne raison qu'elle a des tâches à accomplir ici à New-York. Et c'est pas en restant dans son cocon qu'elle va atteindre ses objectifs. Tant pis le mal est fait et dans le pire des cas, Katamï aurait bien préférée que ça soit une personne qui travaille ici et non un autre client : Merci, cette jeune femme qui l'aborde travaille ici, cette dernière pourra lui parler de ses chats autant qu'elle souhaite : Ils sont vraiment adorables aux yeux de Katamï. Elle se demande bien par la même occasion de quelle nationalité est cette serveuse et depuis combien de temps elle est à New-York. Katamï ne va pas la noyer de questions à son sujet, elles se connaissent pas et c'est à des années lumières d'être dans le genre de Katamï de faire la causette. Elle suppose que c'est effectivement grâce à son groupe que la serveuse l'a tirée de sa bulle pour lui faire part que son visage lui rappelait quelque chose : L'inconnue n'a pas précisée que Katamï avait juste. Peu importe pour la Japonaise puisqu'elle s'en fout et s'amuse avec le chat qui est venus rejoindre les deux jeunes femmes. << Non c'est rien >> Précise la Japonaise rapidement sur son dérangement sans jeter un seul regard à la serveuse. Katamï a placée ses jambes sur le côté de sa chaise afin de mieux caresser le chat qui ronronne aux pieds de la chanteuse. Elle réponds pas à l'accueil de la serveuse au sujet de sa venue à New-York: Katamï n'est pas expressif sur la politesse de sa interlocutrice et reste aussi froide qu'une lame. Néanmoins elle remarque le biscuit déposé sur sa table et le prends en main sans dire un mot. Elle place le biscuit sur le bout de ses doigts et se baisse pour le tendre au chat. Kismet, d'après la serveuse, renifle une poignée de secondes la nourriture et commence à le grignoter sous les yeux de Katamï << C'est un très beau chat, je l'adopterai si je pouvais >> Exprime Katamï en ayant un goût de chagrin qui ne se remarque pas le moindre du monde. Ce chat lui fait penser à son chat qu'elle avait à Tokyo lorsqu'elle était adolescente à moitié dans la misère dans tout les sens du terme : C'est la seule chose qui lui manque de cette époque de sa vie. Malheureusement leurs chemin se sont séparés au moment où le succès de la scène est parvenu jusqu'à Katamï: Elle ne pouvait plus s'occuper de son chat et l'a donc confier à sa tante au Japon. Elle le reverra un jour, mais elle espère qu'il va bien en ce moment même.
Katamï se redresse et le chat semble déjà aimé Katamï, il s'allonge littéralement comme un imbécile sur les pieds de Katamï après avoir déguster son biscuit. << Je reviendrai dans votre café, j'adore ce genre d'endroit >> Précise Katamï en pointant le bout de son nez en direction de la serveuse. << Je peux faire volontiers un don >> Ajoute-elle avec une envie sincère de faire un don pour l'établissement et ses chats. Katamï nage pas non plus dans l'or mais avec le succès de Band- Maid au Japon et en Asie. Elle a gagnée beaucoup d'argent alors question money ce n'est pas un problème pour elle, que ça soit en Yen ou en Dollars Américain. Katamï n'ose même plus bouger d'un cil tellement Kismet est squatté sur les pompes de la chanteuse et il semble trouvé ça très confortable : Katamï va passée la nuit ici << Vous étiez sur le point de partir ? >> Katamï a bien remarquée que la jeune femme n'était plus en service et qu'elle était sur le point de quitter les lieux.
La mère de Shuri était énormément superstitieuse et elle avait passé la plupart de ses manières à sa fille. Une d'entre elle était que rien n'arrivait pour rien. Shuri se fiait à son instinct, il avait quelques choses chez la jeune femme qui l'intriguait. Ça n'avait rien à voir avec les vidéos youtube, quoi que c'était tout de même impressionnant de retrouver une chanteuse connue dans son petit café à Brooklyn, il y avait quelques choses dans l'air qui la forçait à s'accrocher. Elle était consciente de déranger l'inconnue, ce n'était pas comme elle de faire ce genre de choses, mais apparemment aujourd'hui faisait exception. Quand l'étrangère musa sur le fait qu'elle aimerait bien adopter Kismet, le cœur de Shuri manqua un coup. Elle était consciente que c'était le but du café, de faire adopter les chats, mais Kismet était son coup de cœur. Si elle n'avait pas déjà trois serpents et trois colocataires, ça ferait longtemps qu'il vivrait avec elle. Elle le vivrait très mal quand quelqu'un viendrait le chercher. « C'est mon préféré. Quand il décide qu'il aime quelqu'un, c'est pour de bon. Il va vous suivre partout et ne vas pas vous laisser partir. » La première fois que Shuri avait dû fermer le restaurant, il s'était mis à miauler devant la porte, le cœur en peine. Elle était donc restée plus que trois heures, assis par terre à le flatter avant de rentrer chez elle. Il prouva lui-même son point quand la jeune femme essaya de se lever, et il décida de se coucher directement à ses pieds. C'était bien son genre ça. Shuri n'était presque pas jalouse. Au moins il semblait avoir lui aussi gagné le cœur de la jeune femme, c'était toujours bon quand un client s'accrochait à un chat et promettait de revenir. Mais bon, comme la cliente venait de lui faire remarquer, elle était effectivement censée être déjà partie. « En effet. » Elle se balança d'un pied à l'autre un moment, presque gênée pour le coup. « Vous aviez l'air seule, je voulais être sûr que tout allait bien… » Elle sentie ses joues devenir rouge très vite. Elle avait conscience d'être plus qu'inapproprié, mais elle ne voulait pas laisser la jeune femme à son compte non plus. « Je sais que c'est dur arriver dans une nouvelle ville. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je travaille ici tous les weekends, et la plupart des matins. Et les chats sont toujours là. Ils adorent venir en aide aussi. » Elle ne put s'empêcher de sourire en regardant Kismet qui continuait de faire des belles façons. Il n'avait vraiment rien de mieux pour monter le moral.
Katamï & Shuri Comme une source de chaleur qui vous réchauffe, Katamï perçoit très bien que la serveuse tient à ce chat comme sa perle rare. Elle émet une sympathie particulier envers la jeune femme par le simple fait qu'elle tient aux chats et que ça lui ferait quelque chose si jamais ces petits animaux se feraient adopter par un inconnu : Katamï serait à la même table que cette serveuse si elle travaillait dans ce café. << Vous allez l'air d'y tenir à Kismet. Ne vous en faite pas, comme je vous l'ais dit, je ne peux pas. Je ne pourrai pas m'occuper d'un chat même si je lui donnai pleins d'amour. J'ai une vie bien trop chargée >> Katamï ne partagera pas qu'elle possède un chat à Tokyo, du moins possédait : Après tout, elle parle simplement à une serveuse et surtout à une inconnue pour la chanteuse. Katamï ne peut s'empêcher de jeter des coups d'œil à Kismet à ses pieds, même si elle est pas expressif sur le moindre détail et n'a pas la moindre once de sourire sur son visage: Elle sourit intérieurement on va dire. << Je l'aime déjà beaucoup aussi, il est vraiment adorable. Malheureusement faudra bien que je parte. >> Elle ne précise pas, mais ça lui ferait beaucoup de bien à l'esprit d'avoir un endroit quotidien à aller ici à New-York autre que son appartement. Katamï est très surprise que la serveuse soit venue pour savoir si elle allait bien : Elle ne s'attendait pas vraiment à ça puisqu'elle n'a pas vraiment l'habitude qu'on se préoccupe d'elle car pour la plupart du temps elle envoie balader les personnes qui s'approchent d'elle avec sa froideur incontournable. Katamï a certes répondue sèchement à la jeune femme dans un premier temps mais elle aurait pu être bien pire encore, en foudroyant cette étrangère sur place : Katamï peut parfois être méchante par des moments et sans aucune retenue. Qu'une étrangère se préoccupe d'elle lui fait tout de fois ni chaud ni froid, même si au fond-elle, elle a une sympathie pour cette serveuse, elle a clairement pas besoin qu'une inconnue se pose cette question à son sujet. Tout de fois Katamï remarque toute la sincérité de la serveuse dans ses propos même si cela n'a aucun effet sur Katamï encore une fois. Katamï fronce légèrement les sourcils d'ailleurs, elle n'aime pas ce genre de situation et ne dira ô grand jamais qu'elle va mal même si c'est le cas. << Je suis seule et alors ? Et je vais très bien, ne vous en faites pas pour ça >> C'est la première fois que Katamï quitte son pays pour un autre vraiment différent de ce qu'elle connait au Japon: C'est pour cette raison, que le café à chats réputé au Japon l'a attiré naturellement. Katamï a une pression énorme sur ses épaules ici à New-York et elle est d'accord avec la jeune femme sur le fait que c'est très dure d'arriver dans une autre ville : Surtout pour Katamï qui arrive de l'autre bout du monde. Elle qui a les nerfs très fragiles, ça serait pas étonnant qu'elle craque et abandonne tout : Mais elle le fera pas car si elle est à New York c'est uniquement pour la musique et son groupe et Katamï n'a que son groupe dans sa vie. << Pas du tout, je vis très bien mon arrivée à New-York. Mon groupe est actuellement en pause. Si je fais ce "voyage" c'est uniquement pour mon groupe. Il n'est d'ailleurs pas impossible que je retourne très prochainement au Japon et il le faudra bien un jour de toute manière. >> Katamï baisse les yeux au sol un peu déboussolée et passe sa main derrière son cou démontrant toute sa gène et son inhabituelle de dire ce qu'elle va dire << Mais.. je risque de venir chaque matins dans votre café pour... voir Kismet bien entendu. Mais arrêtez de dire que les chats m'aident pour quelque chose, c'est totalement ridicule ! J'aime juste les chats. Je vous ais dit que je ferai un don >> Katamï fuit le regard de la jeune femme ne voulant pas laisser la moindre trace de gène à travers ses yeux. <<Ça fait combien de temps que vous êtes à New-York ? >> Ajoute la Japonaise pour diriger la discussion sur la serveuse, en regardant bien ailleurs, en direction de la fenêtre qui donne sur l'extérieur. Il est hors de question de faire paraître la moindre nostalgie, où même tristesse de la part de la chanteuse.
Katamï se cache bien, mais elle a eu comme un coup de foudre de sympathie pour cette serveuse et c'est bien la première fois que ça lui arrive. Ses origines Asiatiques et son adoration pour les chats ont beaucoup aider pour trouver la sympathie de Katamï: C'est quelque chose de bien rare car on peut compter sur les doigts d'une main les personnes qui ont trouvées la sympathie de Katamï, ce sont les 4 autres membres de son groupe seulement. En presque 21 années de vie, c'est bien peu, même la tante de Katamï n'a pas réussi à cette tâche puisque Katamï est très rancunière et pense bien que sa tante est apparue dans sa vie à cause de la disparition de ses parents pour éviter qu'elle soit dans un foyer où connaissent le caractère de Katamï, à la rue. Kismet se lève alors, il semble avoir besoin de se dégourdir les jambes un petit moment. Il approche alors de la serveuse et passe entre ses jambes à plusieurs reprises. << J'ai l'impression qu'il veut pas que vous partiez non plus >> Ajoute comme commentaire Katamï à cette scène tout en se levant de sa chaise en oubliant pas d'attraper son téléphone portable qui été posé sur la table.
Shuri ne pouvait pas s'empêcher. Elle était souvent empathique envers les gens. Elle détestait voir quelqu'un qui passait une mauvaise journée, heure ou même minutes et ne rien faire pour l'aider. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait choisis de se diriger vers les lois internationales et d'émigration. Elle avait envie de travailler avec les gens pris aux frontières, ceux qui avaient besoin d'un refuge et d'une nouvelle vie. Sa mère ne parlait jamais de ce qu'elle avait de l'affronter pour évader la Corée du Nord, mais Shuri avait pris sur elle pour redonner à la vie. Elle avait décidé d'aider ceux qui en avaient besoin, le plus qu'elle le pouvait. Pas seulement dans son métier mais aussi dans la vie de tous les jours. Elle pouvait facilement voir dans le jeu de la jeune femme devant elle. Juste à la façon qu'elle lui répondait. Shuri pouvait paraitre douce et calme, mais elle n'était pas stupide non plus. En plus, la jeune femme se trahissait carrément avec son air ‘rien me touche, je m'en fou' dès qu'elle regardait Kismet à ses pieds. « Oui je l'aime bien, on travaille ensemble depuis l'ouverture. Meilleur collègue à vie. » Toutes les filles ici avaient leur préféré, après tout, tous les chats étaient difficiles à résister.
Shuri regretta un peu d'avoir insinuée que la jeune femme avait l'air seul. Pas qu'il y ait de mal à ça, tout le monde aimait être seule de temps en temps. Mais elle ne pouvait se sortir de la tête qu'elle avait l'air isolé et mélancolique, et la vie lui avait appris de toujours s'assurer que personne ne se sente complètement abandonnée. Le fait qu'elle soit autant sur la défensive sur le sujet, lui fit relever un sourcil. Elle croisa les bras sur sa poitrine doucement, et pencha la tête, prête à tester son bluff. Quelque chose chez la jeune fille lui rappelait ses petites sœurs. Têtue à souhait, prête à prouver qu'elles étaient indépendantes et n'avaient besoin de rien. « Si vous le dites, je vous crois. Après tout je ne vous connais pas, vous avez raison et puis Kismet à toujours besoin de compagnie. Votre groupe est ici avec vous? » La jeune fille détourna la conversation sur Shuri elle-même. Elle prit ça comme un bon signe après tout, si elle n'avait besoin de personne, elle serait déjà partie. « Je suis arrivée de Séoul quand j'avais deux ans. Je n'ai pas d'autre mémoire qu'ici. » Mais elle avait grandi dans Koreatown, entourée de gens qui venaient d'arriver et d'autre qui parlait encore de la Corée comme de leur maison. Sans compter sa mère, qui avait connue le cauchemar d'immigrer deux fois. « Vous avez toujours vécus au Japon alors? » Elle ne pouvait même pas imaginée comment ça pouvait être dépaysant de se retrouver en plein Brooklyn.
La jeune femme essaya de partir, mais apparemment Kismet en avait son mot à dire. Il était vraiment un drôle de chat qui préférais la compagnie des humains que des autres boules de poils. Ils s'attachaient souvent à des personnes et puis ne les laissait plus le quitté. Il méritait vraiment une maison à lui. Quand il vient se coller sur elle, Shuri se pencha pour le prendre dans ses bras – privilège d'employé – et le gratté derrière l'oreille. « Non, il n'aime pas les chats, si je pars il va se plaindre comme s'il était seul au monde. » D'après ses collègues, ça prenait environ une vingtaine de minutes avant qu'il se taise et se trouve un coin pour dormir. « Mais il va devoir me laisser partir, j'ai des rats à acheter et des serpents à nourrir. » Si elle arrivait à la maison sans rat, les mains qui sentaient un autre animal, elle allait se faire mordre à coup sûr.
Invité a posté ce message Dim 14 Oct 2018 - 23:17#
Katamï & Shuri C'était bien la dernière des pensées de Katamï en entrant dans cet établissement de trouver au coin d'un café une personne qui trouva immédiatement la sympathie de Katamï: Kismet a joué à sans doute joué un rôle dans cette connexion puisque les chats ont tendance à rendre Katamï moins froide et plus abordable et ainsi plus aimable. C'est automatique ce contact qu'à Katamï avec les chats: ça fait partie des "faiblesses" de la jeune chanteuse. Néanmoins Katamï a conscience qu'elle s'égare lamentablement dans une façon qu'elle n'a pas l'habitude: D'un côté Katamï apprécie ce partage avec une serveuse qui est gentille et fort sympathique, mais d'un autre côté, la nature froide et solitaire de Katamï prends le dessus: Elle a beaucoup connu ce genre de situations problématiques avec les autres membres de son groupe, puisqu'évidement un groupe de musique partage beaucoup de choses. << Je suis contente pour vous. >> Réponds simplement la Japonaise en se referment brusquement sur elle même : Elle qui se trouvait trop"ouverte" avec une simple inconnue. Katamï elle même ne se comprends pas dans cette situation, elle pourrait tout simplement choisir la solution de facilité en mettant un terme à cette conversation. Mais quelque chose chez la jeune femme face à elle l'empêche de faire cela : Katamï souhaite vraiment en connaître plus sur la serveuse. Néanmoins elle s'arrête directement et uniquement sur la question au sujet de son groupe. << Mon groupe n'est pas avec moi non. Nous sommes actuellement en pause et elles sont restées au Japon. Il se pourrait qu'elles me rejoignent en Amérique. Du moins pour le moment il y en a une qui va me rejoindre. >> Katamï fait référence à la membre où elle est la plus proche. << Vous avez connue le groupe comment ? >> Katamï est bien curieuse de connaître cette réponse puisque son cœur bat pour son groupe et sa musique. Alors voir une personne qui connait son groupe même un peu, attise sa curiosité: C'est d'ailleurs le seul sujet de conversation où elle semble à l'aise avec une étrangère. << Vous êtes donc Coréenne et avait grandit à New-York. Vous devez y sentir comme chez vous. >> Katamï ne souhaite pas savoir sur l'origine de sa venue aussi rapidement en Amérique car elle estime que ça la regarde pas et que c'est pas son genre de poser ce genre de questions. << Oui j'ai vécue toute ma vie au Japon >> Dit simplement la chanteuse ne rentrant pas en détails estimant là aussi, que ça ne regarde pas la serveuse. Quand elle se referme sur elle même, Katamï est beaucoup moins bavarde : Parler d'elle ce n'est pas son fort.
Katamï observe la scène entre la serveuse et son chat préféré, sans réagir une seule seconde. Même si elle aimerait beaucoup aussi faire un câlin à Kismet, mais elle sait que les clients ne peuvent pas faire ça. Katamï se demande pourquoi la serveuse n'adopte pas Kismet si elle l'aime tant et qu'elle a peur qu'un inconnu l'adopte. Katamï comprends très vite pourquoi puisque la raison sans doute est que la jeune femme a déjà des animaux : Des animaux de compagnie vraiment spéciaux et originaux. << Vous avez des serpents ? >> Ça doit être vraiment amusant de les nourrir pense Katamï, elle aimerait beaucoup les voir. Mais elle n'ose pas demander puisqu'elle suppose que les serpents sont chez la jeune femme et que jamais elle s'invitera chez une inconnue. Tout de fois Katamï aimerait revoir cette serveuse dans d'autres circonstances que le lieu de travail de la jeune femme, même si elle le reverra puisqu'elle qu'elle viendra chaque matins dans ce café. Katamï s'apprête à partir mais elle espère revoir la Coréenne << Je connais pas votre prénom. Je connais personne dans cette ville et je connais pas la ville de New-York. Connaître une personne comme vous et qui connait bien la ville. Cela me permettra à prendre mes marques. Même si je ne compte pas vivre toute ma vie à New-York, c'est toujours un plus. >> Katamï a juste besoin d'une personne qui connait la ville afin de l'aider et éviter qu'elle soit trop perdue dans cette ville Américaine, nostalgique de son pays soit-elle.
Invité a posté ce message Lun 15 Oct 2018 - 22:49#
Sa mère lui avait souvent racontée comment elle avait été excitée d'enfin déménager à New-York. Elle disait qu'elles étaient encore à Séoul et elle avait la tête pleine d'idées de ce que serais leur vie ici, elle avait des plans, une liste de choses qu'elle voulait faire et voir. Puis elle était arrivée. Elle vivait avec son mari pour la première fois depuis leur rencontre, elle avait un bébé sur les hanches, elle ne connaissait pratiquement pas la langue et connaissait définitivement personne. Elle avait passé les premières semaines cachées dans l'appartement, à attendre que son mari revien de travailler, à pleurer, à se sentir seule et perdue, à être complètement détaché de toute ce qu'elle connaissait de la vie. À chaque fois qu'elle avait racontée cette histoire, le cœur de Shuri c'était remplie d'amour inconditionnelle pour sa mère. Elle savait qu'elle avait tout traversé dans sa vie, que rien n'avait été facile, tout ça pour s'assurer qu'elle et sa fille vivent bien et en sécurité. Shuri ne pensait pas que c'était la même chose pour la jeune femme devant elle. Au contraire, la cliente avait une t'elle attitude que Shuri était certaine qu'elle ne se laisserait jamais abattre par les difficultés de la vie. Mais tout de même… Si elle pouvait rendre l'appareille et faire que quelqu'un se sente moins seule juste pour un moment, elle devait le tenter. Puis se faire retourner ne la dérangeait absolument pas. Elle avait deux petites sœurs après tout, donc une qui rentrait dans l'âge exquis de la pré-adolescente. Même si elle n'était pas avec elles tous les jours, elle en avait vu d'autre.
« Oh, j'imagine que des vacances doivent faire du bien, je ne peux pas imaginer le stress du domaine. » Du moins, les drames et les intrigues du monde de musique Coréen semblait être épuisant, elle ne savait pas si c'était la même chose pour elles. « Oh, ma mère fait partie d'une église Chrétienne-Coréenne, dans Koreatown. Une des filles que je connais là-bas m'as montrée des vidéos il y a quelques semaines! » Elle avait bien aimé, mais c'était un peu difficile pour elle d'écouter une musique dans une langue qu'elle ne connaissait pas. Elle aimait bien le genre en tout cas. L'étrangère lui demanda depuis combien de temps elle était à New-York, et Shuri ne pus s'empêcher d'éclater de rire quand elle insinua qu'elle se sentait comme chez elle. « Pardon! C'est juste…. C'est compliqué. Oui je connais New-York comme le fond de ma poche, mais je ne pense pas que ça soit possible que je me sente tout à fait comme chez moi ici. Pas que je me sentirais plus chez moi en Corée. Éternellement pris entre les deux quoi… » C'était le cas de plusieurs enfants de première génération d'immigrant. Puis il y avait le raciste rampant du pays. Même si elle était beaucoup plus changeuse que d'autre sur ce point, elle ne pouvait pas complètement l'ignorer non plus. Au moins ici, elle avait la possibilité d'être gay sans trop en souffrir.
Elle avait beau vouloir aider la jeune femme comme elle le pouvait, mais elle devait quand même bientôt partir. Sinon trois petites têtes lui feraient tout un plat si elle oubliait leur repas. Kismet avait beau être prêt à ce qu'elle passe la nuit au café, Shuri avait d'autre plan en tête. « Oui, trois. Deux Ball Pythons et un Mexican King. » Depuis quelque temps, elle avait même envie d'ajouter un corn snake à sa collection, mais quelque chose lui disait que Poppy et Solal ne seraient pas peut-être pas aussi réceptif. Elle ne put s'empêcher de sourire quand la jeune femme proposa que Shuri lui montre New-York. Rien ne pouvait lui faire plaisir vraiment. Elle savait bien que son humeur n'était qu'une façade. « Je m'appelle Shuri. » Elle tendit la main pour se présenter. « Et ça me ferais plaisir de tout vous montrer. »
Katamï & Shuri Tout ces pressenties que ressent Katamï sur l'aura de Shuri sont que du bons et du positives. Après avoir réuni certains éléments de cet léger échange avec la serveuse, Katamï ne peut pas se tromper que Shuri est une agréable bonne personne, elle a une forte impression qu'elle doit bousculée ses habitudes avec Shuri: Que c'est inutile d'être méfiante, d'être distante avec Shuri. C'est pour cette raison qu'elle prends cette initiative de lui proposer de se revoir, de visiter New-York en sa compagnie car elle en a besoin afin d'être mieux dans ses chaussures : Avec une autre personne ça aurait été tout un autre scénario. << Ce n'est pas vraiment des vacances, je ne suis pas à New-York pour faire du tourisme >> Katamï ne pense qu'à une chose : Son groupe. Elle ne sait pas se détendre et se décompresser en pensant à autres choses : S'amuser est un terme qui n'existe pas dans son monde. Katamï est une damnée de travail et y met tout son énergie pour l'intérêt de Band-Maid et rien d'autre : Elle serait prête à mourir pour sa passion qui est un moteur essentiel à sa vie sur cette planète. A New-York elle vient simplement chercher une renommée mondiale pour donner des nouveaux objectifs à son groupe et non pour visiter la statue de la Liberté par exemple : C'est un fait, Katamï ne sait pas profiter de la vie pour diverses raisons. Elle a d'ailleurs déjà trouvé un label implanté ici à New-York, ainsi qu'un agent qui va l'aider à accomplir ce "rêve mondiale": Une première étape franchie, le retour de Band-Maid est sans doute plus proche que pense Katamï elle même. La jeune chanteuse est plutôt contente d'entendre qu'une personne est assez fan de son groupe pour faire écouter ses morceaux à une autre personne << D'accord, et bien vous pourrez lui dire que vous avez eu l'honneur de rencontrer la chanteuse du groupe >> Même si cela ne se voit pas, Katamï dit ça un peu sous la plaisanterie. Néanmoins Katamï n'a pas vraiment conscience que des fans et même à travers le monde rêveraient de la rencontrer elle et son groupe : Elle a tellement vécue dans l'ombre dans sa vie, que d'être dans la lumière et être un centre d'intérêt ce n'est pas dans ses habitudes.
C'est compréhensif, Katamï comprends ce que veut dire Shuri, cette dernière n'oublie pas d'où elle vient et c'est très honorable de sa part : Surtout aux yeux de Katamï qui est fait de le même état d'esprit que Shuri. Katamï ne partage pas pour autant ce compliment et partage simplement le fin fond de ses pensées << Pour vivre aussi longtemps dans cette ville et y restée, vous devez vous y sentir un minimum bien, c'est ce que je voulais dire. J'ai bien compris que New-York ce n'était pas chez vous et j'espère bien >> Katamï a bien compris que c'était un sujet trop compliqué et ainsi ne souhaite pas s'étaler sur le sujet : Elle préfère pas partir sur un terrain qui l'a dérange. En tout cas en ce qui concerne Katamï, elle pourrait pas vivre aussi longtemps en dehors du Japon: Même si son pays lui a donné beaucoup de mal, il lui a aussi donné du bien. Katamï n'y connait absolument rien en serpents et des noms qui peuvent leur être donner : Alors elle ne sait pas à quoi ressemble un Ball Python et encore moins un Mexican King. Elle s’interroge sur la question, mais elle les verras peut être un jour << C'est original d'avoir des serpents. J'espère juste qu'ils ne sont pas agressifs avec vous >> Katamï baisse les yeux en voyant la main tendue de Shuri quand celle-ci partage son prénom. C'est alors qu'une petite lueur apparaît sur le visage de Katamï. Un mini et court sourire au coin de ses lèvres apparaît en une poignée de secondes à peine: C'est déjà une énorme preuve que Shuri a trouvée la sympathie de Katamï. << Je suis contente de vous avoir rencontrée Shuri. Moi c'est Katamï >> Dit-elle en lui serrant la main seulement une fraction de secondes : à peine il y a eu contact. << Et toi aussi Kismet >> Ajoute la Japonaise pour le petit Kismet avec des tendres yeux doux quand elle pose ses yeux sur l'animal. Katamï étant très organisée dans sa vie et ayant un emploi du temps assez chargé, elle doit savoir quand elles se reverront dans les rues de New-York << Vous êtes disposée à ce qu'on se revoit quand ? >> Demande t-elle à Shuri en étant ravie au fond d'elle que Shuri accepte de l'aider à mieux se sentir sous l'atmosphère Américaine.
