All I can say is I was enchanted to meet you (aspen)

Après une longue conversation avec Warner, un brin alcoolisée il faut l’avouer, Kara avait décidé qu’il était temps pour elle de faire une croix sur son passé et pour ça elle avait besoin de confronter sa mère ou plutôt sa génitrice car elle ne méritait pas le titre de mère. S’être occupé d’elle pendant un an ne faisait pas d’elle une bonne mère, ça faisait justement d’elle un monstre sans coeur parce qu’elle avait abandonné sa petite fille. C’est toutes ces choses qu’elle voulait lui dire et c’est pourquoi sur un coup de tête elle s’était rendu dans un cabinet d’aide social à l’enfance pour avoir des informations sur elle. Ils devaient avoir des papiers avec son nom et son adresse, quelque chose qui pourrait lui permettre de retrouver sa mère et faire une croix définitive sur son passé pour de bon. Elle était à Brooklyn en train de délester les touristes du coin de quelques billets quand elle avait pris sa décision aussi se rendit-elle dans le cabinet le plus près.

Elle rentra donc dans le bureau bien décidée et commença à présenter son cas mais la secrétaire n’en avait que faire, elle lui parlait de confidentialité et d’autres choses. Mais Kara ne voulait rien entendre de tout ça “Ou est le problème de confidentialité puisque c’est mon dossier que je veux” elle ne voyait vraiment pas où était le problème, ce n’est pas comme si elle lui demandait les dossiers d’autre personnes ou la lune. Mais bien sur elle n’arrivait pas à lui faire entendre raison, cette femme était vraiment bornée mais dommage pour elle Kara l’était aussi. Quand elle décidait quelque chose elle se battait pour l’obtenir, car elle savait que ce n’était que comme ça qu’elle pourrait obtenir ce qu’elle voulait. “Maintenant si vous êtes trop incompétente pour me donner ce que je veux, peut-être pourrez vous appeler une de vos collègues qui est plus compétente que vous” parce que parler à cette femme était clairement une perte de temps.

@Aspen Belmont

Aspen avait passé la matinée à l’extérieur pour le boulot. Elle avait d’abord dû se rendre à l’hôpital pour un cas d’enfants maltraité. C’était un dossier délicat qui l’avait occupé une grande partie de la matinée. Après, elle était rentrée brièvement dans son bureau avant d’être rappelé à l’extérieur. Une fois tout ça réglé, il était largement l’heure de manger et elle était passé s’acheter un sandwich vite fait. Il était très mauvais mais elle n’avait pas le luxe de se permettre beaucoup plus pour ce midi.

Lorsqu’elle rentra dans les locaux de l’aide sociale à l’enfance, elle voulut saluer rapidement la secrétaire d’un signe de tête mais s’aperçut rapidement qu’elle avait d’autres chats à fouetter. Elle était aux prises avec une jeune femme qui ne semblait pas du tout contente. Ca n’avait rien d’inhabituel ici. Les gens étaient rarement content quand ils venaient ici et Aspen admirait souvent sa patience. Elle s’approcha pour voir si elle pouvait faire quelque chose parce qu’elle n’avait pas l’impression que les choses allaient en s’arrangeant. En arrivant à proximité des deux, elle se racla la gorge afin d’obtenir leur attention. “Il y a un problème ?” demanda-t-elle quand les deux femmes levèrent la tête vers elle. “La demoiselle veut voir un dossier.” répondit la secrétaire d’un ton agacée. “J’essaie de lui expliquer que ce n’est pas comme ça que les choses fonctionnent mais elle ne m’écoute pas.” Aspen hocha vaguement la tête, comprenant la situation. “Il faut remplir une demande normalement. Et quand elle est approuvée vous pouvez voir le dossier. Si elle est approuvée. On peut aller voir ça dans mon bureau si vous voulez.” Elle avait en théorie des choses plus importantes à faire mais elle avait peur que les deux s’entretuent si elle les laissait toutes les deux.

Kara était à l’accueil d’un cabinet d’aide sociale à l’enfance pour avoir des informations sur sa génitrice. Elle pensait qu’elle n’aurait qu’à rentrer dans le cabinet, demander les papiers et ça serait bon mais apparemment ce n’était pas aussi simple parce que la secrétaire ne voulait rien entendre. Kara perdait patience quand tout d’un coup une jeune femme arriva derrière elle. Elle devait avoir à peu près le même âge que Kara donc elle ne voyait pas en quoi sa présence pourrait l’aider mais elle laissa la secrétaire lui expliquer la situation, la faisant passer pour la méchante de l’histoire. La nouvelle arrivée expliqua à Kara qu’il fallait tout un processus de demande pour récupérer son dossier. Elle ne voyait pas vraiment l’intérêt de rendre les choses aussi compliquées mais elle décida de voir avec la blonde comment elle pourrait s’arranger, essayant de se calmer au passage parce que l’énervement ne la mènerait nulle part. “Je veux bien qu’on aille voir ça oui” dit-elle en suivant la jeune femme jusqu’à son bureau, elle pu apercevoir sur la porte du bureau le nom de la jeune femme : Aspen Belmont. Et son poste, elle était assistante sociale donc en théorie elle savait mieux de quoi elle parlait que cette secrétaire. Comme quoi il ne fallait pas se fier à l’âge des gens. “Je suis désolée de m’être emportée mais je veux juste mon dossier je ne vous embêterais pas longtemps, je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas simplement le récupérer” pourquoi le système passait son temps à lui mettre des bâtons dans les roues, alors même qu’elle n’y était plus. “Mais si il faut je vais remplir votre demande. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué” ajouta-t-elle sur le ton de la plaisanterie et pour montrer qu’elle s’était calmée et se montrerait plus coopérative.

Aspen savait que leur secrétaire n’était pas connue pour être plus aimable au monde mais elle la connaissait et savait qu’elle n’avait en fait que le coeur sur la main. Elle était toujours pour lui rappeler qu’il fallait qu’elle mange quand Aspen oubliait (ce qui n’arrivait pas si souvent que ça non plus) et elle avait quand même beaucoup de patience. C’était donc pour ça que la blonde décida d’intervenir en la voyant aux prises avec une jeune femme. Car si elle s’énervait, cela voulait dire que la journée devait être rude et Aspen se devait de lui rendre service.

Elle demanda des explications et comprit rapidement que la jeune femme n’était pas contente parce qu’elle ne pouvait pas voir son dossier comme ça. En même temps, c’était la procédure, la secrétaire ne faisait que son travail. Et Aspen ne pourrait pas faire beaucoup plus mais elle proposa néanmoins de conduire l’autre jusqu’à son bureau pour lui faire remplir la paperasse nécessaire. Celle-ci la suivit sans faire d'histoires et s’excusa même de s’être emportée une fois arrivée dans son bureau. Elle manifesta une fois de plus son incompréhension et Aspen haussa les épaules. “Oui je sais, ce n’est pas très logique. Mais ce n’est pas vraiment nous qui décidons. Ni moi, ni la pauvre secrétaire là-bas.” Elle fit un sourire désolé et chercha le papier qui devait traîner quelque part dans son bureau. Vu l’ordre, ce n’était pas gagné qu’elle le trouve quelque part. En attendant, elle essaya de faire la conversation. “Quel est votre nom en fait ?” demanda-t-elle en soulevant une pile de papiers. “Vous savez, les gens sont souvent déçus quand ils voient leur dossier.” ajouta-t-elle aussitôt. “Qu’est-ce que vous espérez trouver là-dedans ? Si ce n’est pas indiscret.”

Kara se retrouvait face à cette femme qui ne voulait pas l’écouter quand une jeune femme était entrée dans la pièce. Elle semblait savoir ce qu’elle disait c’est pour ça que Kara l’avait suivi mais elle paraissait tellement jeune comparer à la secrétaire qu’elle n’était pas sûre d’elle jusqu’à lire son poste sur la porte d’entrée. Quand elle entra dans le bureau elle pu admirer un bazare sans nom. Si Warner avait été ici il n’aurait pas su où donner de la tête lui qui trouvait Kara un peu trop désordonnée. A côté de cette Aspen, Kara était la reine du rangement voir même un peu maniaque. Vu l’état de ce bureau, la jeune femme se dit que la procédure était longue pour permettre à l’assistante sociale de remettre la main sur le dossier en question dans son fouilli. Aspen lui rappela que la procédure avait beau ne pas être logique, ce n’était pas la faute de la secrétaire. Kara sentit que cette remarque avait pour but de lui montrer qu’elle avait été trop loin avec la secrétaire. Elle avait peut-être raison mais en même temps l’autre n’avait pas non plus été aimable donc la jeune femme ne préféra rien répondre. Elle observa l’assistante sociale chercher désespérément un papier sur son bureau, ce qui n’avait pas l’air chose facile. Même elle n’arrivait pas à se retrouver dans ce bazar apparemment. C’est ce moment là qu’elle choisi pour demander son identité à Kara, sans doute histoire d’occuper la conversation le temps de trouver le papier qu’elle cherchait. “Je m’appelle Kara Helvar, il va falloir que je remplisse le papier que vous cherchez c’est ça” chercha-t-elle à se renseigner, elle espérait que le dossier ne mettrait pas trop de temps à arriver entre ses mains, qu’elle n’est pas le temps de changer d’avis d’ici là. “Ce n’est pas indiscret, je voudrais juste retrouver les informations qu’il y a sur ma mère biologique à l’intérieur” elle ne savait pas vraiment comment l’appeler en face de cette étrangère mais se dit que c’était le plus simple. Elle ne pensait pas pouvoir être déçue de ce qu’elle verrait parce qu’elle n’attendait pas grand chose de son dossier ou de cette hypothétique rencontre avec sa mère. Elle voulait être sûre d’avoir été au bout de cette idée qui l’avait traversée. Si elle ne trouvait rien elle retournerait juste à sa petite vie.

Aspen était intervenue auprès de la jeune femme qui se prenait la tête avec la secrétaire. Même si elle avait un million d’autres choses à faire, elle décida de s’occuper de son cas qui ne semblait pas être très compliqué et ne prendrait pas trop de temps. Enfin si, ça prendrait au moins le temps qu’elle retrouve la feuille à remplir dans son bureau. Elle était vaguement gênée pour ça, normalement elle s’y retrouvait à peu près dans son bazar. C’était un bazar organisé après tout. Mais là, ça ne marchait pas comme elle voulait. Aspen s’efforçait donc de faire la conversation pour ne rien laisser paraître. Elle demanda donc à la jeune femme son nom et ce qu’elle espérait trouver dans son dossier. Parce qu’elle ne voulait pas qu’elle soit déçue. Elle était toujours en train de fouiller quand la jeune femme répondit qu’elle s’appelait Kara Helvar ce qui eut pour effet de faire stopper Aspen instantanément dans ses recherches. Elle écouta à peine ce que l’autre ajouta ensuite, trop occupée à la détailler du regard. Il existait peut-être plus d’une Kara Helvar dans le monde mais une autre fille s’appelant comme ça, dans les mêmes âges qu’elle et qui voulait voir son dossier, ça faisait quand même beaucoup de coïncidence. Mais c’était quand même dingue que la personne qu’elle avait cherché avec beaucoup d’application se trouve à présent dans son bureau comme ça. Le fait était qu’Aspen avait elle aussi voulu faire des recherches sur sa famille biologique et elle n’avait rien trouvé de très probant à part le fait que son père avait abandonné une autre enfant: Kara Helvar. Elle savait donc que celle-ci s’était également retrouvé dans le système après avoir été aussi abandonné par sa mère. “Hmmm, je pense que la papier ne sera pas nécessaire.” répondit-elle après un instant d’hésitation. “Je…” Elle se tut, réfléchissant à comment formuler ça. “Je ne sais pas trop comment dire ça mais, je vous ai cherché.” Elle pinça les lèvres, réfléchissant encore. “Il se pourrait que nous ayons le même père.” Il n’y avait définitivement pas de bonne manière d’annoncer ça.

Kara était venue pour obtenir son dossier et elle se retrouvait maintenant à parler avec une assistante sociale pour remplir un papier qui lui permettrait ensuite d’obtenir ce qu’elle voulait mais elle n’aurait aucune information de l’immédiat d’après ce qu’elle avait compris. Pendant qu’Aspen cherchait un papier, Kara se présenta, à sa demande. A ce moment là elle vit son interlocutrice arrêter de chercher et la fixer soudainement, ce qu’elle ne comprenait pas vraiment. Avait-elle trouvé le papier ? Et si c’était le cas pourquoi ne lui donnait-elle pas ? Elle n’avait pas que ça à faire d’attendre Kara, elle n’avait pas prévu de passer sa journée ici. Soudain, elle lui dit que le papier ne serait pas nécessaire. Kara fronça les sourires, elle ne comprenait pas vraiment ce qu’elle avait pu dire pour convaincre l’assistante sociale de lui donner son dossier sans remplir le papier mais elle ne s’en plaignait pas. Sa joie fut de courte durée et laissa rapidement la place à l'incompréhension, pourquoi cette assistante sociale l’aurait-elle cherché. La réponse qu’elle reçut juste après lui sembla impossible. “Ca doit être une erreur, je n’ai jamais connu mon père pour autant que je sache il est mort” elle n’en savait rien mais c’est l’histoire qu’elle s’était inventé petite “Je suis venue chercher des informations sur ma mère je vous ai dit” ce qu’elle disait n’avait aucun sens, Kara n’avait pas de famille donc elle ne pouvait pas avoir de soeur ou de demi-soeur. Elle essayait de le faire comprendre à la jeune femme “Vous devez vous tromper de personne, j’espère vraiment que vous trouverez la personne que vous cherchez” et ça ne pouvait pas être elle.

Aspen n’avait pas vraiment honte de son sens de l’ordre un peu à elle en temps normal. Elle s’y retrouvait bien et ça ne l’empêchait pas de faire correctement son travail. Cela dit, aujourd’hui, elle n’était même pas capable de retrouver un simple papier et comme l’autre jeune femme avait déjà l’air un peu énervée de devoir le remplir, elle n’était pas sûre que ça passe bien le temps qu’elle mettait pour le trouver. Elle avait donc décidé de faire un peu la conversation avec elle, lui demandant son nom et puis ce qu’elle espérait trouver. Elle s’interrompit net lorsque la jeune femme lui demanda son nom : elle s’appelait Kara Helvar. Or, Aspen avait cherché cette personne pendant longtemps. Mais à chaque fois, elle s’était trouvé face à une impasse. Quel étrange hasard qu’elle soit à présent dans son bureau. Aspen ne savait néanmoins qu’elle était la meilleure manière d’expliquer qu’elle n’avait plus besoin de papier parce qu’elle connaissait toutes les informations qu’il y avait à savoir sur son dossier parce qu’elles avaient un lien. Elle s’y prit donc de manière très maladroite et elle s’aperçut rapidement que Kara ne voulait pas la croire. “Même s’il était mort, je ne vois pas pourquoi ça empêcherait qu’il ait eu d’autres enfants avant.” fit Aspen d’un ton doux. Le même qu’elle utilisait souvent avec les enfants. “Il n’y a pas grand-chose à dire sur votre mère.” Elle se leva et alla chercher un dossier un peu plus loin. Celui de Kara qui était dans un coin, non loin. “Tenez, regardez par vous-même.” Elle lui tendit le dossier et l’observa du coin de l’oeil tandis qu’elle prenait connaissance de ce qu’elle avait dans les mains. “Alors, je me trompe ? Vous n’êtes pas cette Kara Helvar là ?” demanda-t-elle au bout d’un moment.

Kara était venu dans ce bureau pour une raison simple, trouver des information sur sa mère. Et voilà que cette jeune femme lui annonçait qu’elles avaient le même père. C’était incompréhensible pour elle même si dans un sens c’était très simple, elle n’avait jamais connu son père et sa mère l’avait abandonnée donc elle pouvait avoir pleins de frères et soeurs partout dans le monde sans le savoir. Mais elle n’arrivait pas à y croire et chercha donc des excuses comme une invention sur son père qui devait être mort et que l’assistante sociale devait se tromper de Kara Helvar. Elle entendit Aspen lui expliquer les choses d’une voix douce mais sa voix lui semblait lointaine et elle ne discernait pas vraiment les mots. C’est alors qu’elle lui tendit un dossier, en lisant le nom sur le dossier elle vit que c’était le sien ou en tout cas celui de quelqu’un qui portait le même nom et prénom qu’elle. En l’ouvrant elle vit que c’était bien le sien, elle était tellement choquée qu’elle en oublia la raison pour laquelle elle était venu au départ. “Vous avez raison c’est bien mon dossier” dit-elle tout bas. Elle leva alors les yeux vers la femme qui se trouvait en face d’elle la dévisageant maintenant, si c’était son dossier ça voulait donc dire que cette femme était sa demi-soeur. Elle essaya alors de trouver une ressemblance entre elles deux mais sans succès. “Vous êtes ma demi-soeur alors ?” demanda-t-elle pour avoir une confirmation qu’elle avait bien compris. Tellement de questions commençaient à se bousculer dans sa tête, aussi essaya-t-elle d’y mettre un peu d’ordre et lui posa celle qui lui brûlait le plus les lèvres. “Vous connaissez notre père ?” quand Kara ne s’imaginait pas qu’il était mort, elle s’imaginait qu’il n’avait jamais su que sa mère était enceinte et ne connaissait pas son existence. Elle s’imaginait que s’il avait connu son existence il ne l’aurait pas abandonnée.

Quelles étaient les chances pour que la demie-soeur qu’Aspen avait cherché finisse par se trouver d’elle-même dans son bureau comme ça ? A priori, la blonde pensait qu’elles étaient plutôt nulles. Et pourtant Kara était là maintenant. Elle était venue pour avoir des informations sur sa mère à la base mais Aspen venait de lui offrir que ça. Le truc, c’était juste que la jeune femme n’était pas prête à entendre tout ça. Aspen sortit un dossier de son fouillis. Lui, elle n’avait pas eu trop de mal à lui mettre la main dessus, elle savait où il était. Elle le tendit à la jeune femme et lui demanda si ce n’était pas son dossier. Comme elle semblait croire que c’était une erreur. Elle ne tarda pas à lui confirmer qu’il était effectivement à elle. Aspen hocha la tête, elle n’avait pas trop de doutes là-dessus mais elle était heureuse d’apprendre que c’était bien le cas. Elle n’ajouta rien sur le coup, laissant le temps à Kara de digérer la nouvelle et réagir. Celle-ci finit par lever les yeux vers elle et lui demander si elle était sa demie-soeur. Aspen hocha lentement la tête une nouvelle fois. “Apparemment oui.” confirma-t-elle. Kara devait avoir plein de question évidemment mais elle n’était pas certaine d’avoir toutes les réponses à lui apporter. Elle lui demanda si elle connaissait leur père et là déjà, Aspen ne pouvait sûrement pas donné autant d’informations qu’elle l’aurait voulu. “Je l’ai connu oui mais je ne me souviens pas vraiment de lui.” avoua-t-elle alors. “Il m’a abandonné quand j’étais encore très jeune donc bon. Et je n’ai pas vraiment essayé de le retrouver.” Elle ne voyait pas l’intérêt. Elle avait une famille maintenant donc ses bons à rien de parents biologiques ne l’intéressaient pas vraiment. Sa demie-soeur si, en revanche. “Je ne pensais pas vous retrouver comme ça.” confia-t-elle alors.