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 valentina + eric : ❝it's my pleasure❞

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Invité a posté ce message Mer 14 Nov 2018 - 23:56 #

you loved. you fought. you lost.

valentina + eric : ❝it's my pleasure❞ Giphy
L’automne était maintenant bien installé dans la ville si célèbre de New York. La pluie qui ne cessait de tomber encore et encore depuis des heures le prouvait bien. Cette pluie était si incessante et forte qu’Eric n’a eu d’autre choix que de se réveiller à cause de cette dernière. La première fois qu’il regarda son téléphone pour savoir l’heure, il n’était pas loin des six heures du matin. Il était tôt, bien trop tôt pour le jeune homme, toutefois, il n’a pas réussi à se rendormir, comme bien souvent ces derniers temps. Le stress, probablement ? Il n’en avait aucune idée… Il avait l’impression de se retrouver quelques années en arrière où il peinait à s’endormir en repensant à l’armée, et plus particulièrement de la bien trop longue période, pour lui, où il a dû quitter son métier de base, à savoir mécanicien moteur, pour rejoindre le combat, après son retour dans sa vie originelle, il ne cessait de se réveiller au milieu de la nuit et rien ni personne n’a pu faire quelque chose, cela s’est calmé petit-à-petit. Et si toutes ces années lui ont bien appris une chose c’est qu’il n’arrivera jamais à se rendormir, peu importe l’heure qu’il pouvait être. Il devait se lever, rester dans son lit ne l’aiderait certainement pas.

Aussi dur soit-il pour lui, notamment à cause de la fatigue qu’il ressentait, il se leva pour rejoindre sa cuisine afin de se préparer un café des plus corsés pour tenter de ne pas ressembler à un zombie toute cette longue journée. Longue journée à écouter les « talents » de New York. Encore une journée entière à entendre des inconnus chanter… la plupart du temps, comme des pieds. Voilà plusieurs semaines qu’il faisait des auditions afin de trouver les vedettes de sa comédie musicale mais rien. Trop exigeant, est-il, lui dit-on. Peut-être est-ce vrai. Il faut dire qu’avec des parents comme les siens, il ne peut être que comme ça. D’autant plus que Broadway est son élément, et il s’agit de sa comédie, il sait ce qu’il veut, il est ambitieux et il ne veut pas d’une chanteuse juste passable, il veut une star, une vraie comme on en fait rarement. La cause de tout ce stress était probablement bien cette recherche qu’il fait désespérément qui le met dans un tel état, qui sait ? Eric lui-même ne cherche pas à comprendre que peut bien être ce problème. Il a toujours été du genre à se mettre au second problème, le premier étant sa carrière, le monde du spectacle et sa mère, sa seule famille restante. De ce fait, pour tenter de passer outre la fatigue, il boit son café noir à souhait. Il le but en quatre, cinq gorgées. Une rapidité folle mais il avait désespérément besoin du liquide chaud dans son corps. Immédiatement, il se sentait bien plus réveillé.

Malgré son réveil précipité, il n’allait pas s’empêcher de continuer son petit train-train habituel auquel il tient énormément, et cela depuis bien des années. Bien que le temps à l’extérieur ne donne pas envie de sortir, il se devait de sortir et faire son sport matinal. Il s’habilla, bien évidemment, en conséquence. Il détestait tomber malade, se sentir aussi faible et devoir rester dans son lit… Hors de question ! Il avait tellement de travail, de choses à faire, il ne pouvait pas se permettre de rester à la maison, sans avoir la force de faire quelque chose. Il avait prévu le coup, il prévoit toujours le coup. Il le faut bien à New York, la météo est tellement imprévisible. Personne ne le sait mieux qu’Eric qui vit dans La Grande Pomme depuis sa plus tendre enfance. Dans un tel accoutrement, il n’était pas, certes, des plus séduisants, mais c’est bel-et-bien un critère dont se moque complètement le new-yorkais, l’important pour lui est de pouvoir faire son parcours habituel.

Le soleil n’était même pas encore en train de se lever qu’Eric était déjà sorti de chez lui, il était d’ores et déjà en train de courir dans les rues de New-York. Tout était très calme. Un calme inhabituel dans cette ville toujours si active. Seules les gouttes d’eau faisaient un léger bruit. Il n’était pas rare que le jeune homme court dehors alors qu’il pleut, mais un tel calme était rare, et c’était agréable, très agréable. Bien sûr, ce n’était qu’une question de temps avant que la circulation devienne de plus en plus importante, que les gens commencement à se lever, à se promener dans les rues et les touristes qui découvrent cette si belle ville. Au vue de l’heure très matinale, cette fois-ci, Eric se permit d’allonger son footing d’un kilomètre. Cet ajout d’un kilomètre était pour la seule et bonne raison de se rendre dans un petit café, dans l'ouest d'Harlem : « The Chipped Cup ». Depuis près d’un an, le producteur de comédie musicale prit l’habitude de venir dans ce café très chaleureux. Une habitude qu’il n’a pas depuis très longtemps malgré la quasi-totalité de sa vie à avoir vécu à New-York. La raison ? Eh, bien, une raison qu’il n’assumera jamais réellement au grand jour, notamment à cause de sa fierté mais il s’agissait d’une jeune demoiselle qu’il avait croisé un matin alors qu’il en plein rendez-vous, un rendez-vous fortement ennuyeux. Il croisa, par hasard, le regard d’une jeune femme. C’était assez particulier, il ressentit un sentiment particulier, un sentiment qu’il n’avait jamais ressenti auparavant, il eut, en vérité, un réel coup de foutre pour cette personne. Depuis, il venait tous les matins dans l’espoir de voir cette même-personne, espérant pouvant l’aborder, bien qu’il ne sache toujours quoi faire ou dire, cela bien que cela fasse un an qu’il a eu pour « se préparer ». Oui, un an où il n’a plus jamais recroisé cette personne. Petit-à-petit, il perdait espoir… Plus le temps passait, plus le taux de chances qu’il la recroise devenait minime. Pourtant, tôt ce matin, voilà qu’il ouvre la porte du café. Il était déjà sept heures passées, il y avait d’ores et déjà deux, trois personnes, buvant leur café. Une chance que ce café ouvre aussi tôt, qu’aurait bien pu faire Eric en attendant qu’il ouvre ? Comme bien souvent, il se rend au comptoir pour commander son café, encore une fois, un bien noir, comme toujours. Avec ceci, il prit son habituel croissant. Il parla pendant un instant avec la propriétaire du café, une gentille vieille dame avec qui il a sympathisé, un jour, en attendant cette fameuse femme.

Au fur et à mesure, plus le temps passait, plus les clients commençaient à se multiplier dans le café, Eric laisse la femme et le reste de son équipe faire leur travail, il s’installe sur une table près de la fenêtre, c’était en quelque sorte son endroit. Il adorait la vue, il passait parfois des minutes et des minutes à la regarder, sans faire attention à rien autre. Il retire sa veste toute trempée pour la poser sur le dos de la chaise, il s’installe, il en était à son deuxième café, déjà.

Sept heures et demie, voilà ce qu’indiquait sa montre. Il était grand temps pour lui d’y aller, se disait-il. Il venait tout juste de se lever de sa chaise lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir grâce à la petite cloche installée juste à côté de l’entrée. Son regard se leva naturellement là-bas. La personne venant d’entrer dans l’établissement n’était autre que cette fameuse jeune femme. Pile au moment où il commençait à perdre espoir. Son regard se figea un instant sur la personne se dirigeant vers le comptoir. C’était presque le scénario d’un téléfilm gnian-gnian sur le grand amour, à quelques détails près, bien sûr. Que devait-il faire ? Il n’en a aucune idée… Eric n’a jamais été un grand romantique. Loin de là… Il n’a jamais eu une conception de l’amour, ou d’une moins, il n’en a jamais eu l’impression, il n’est jamais tombé amoureux non-plus. Il est une personne assez discrète, qui ne révèle que très rarement ce qu’il ressent. Instinctivement, il se posa la question qu’il s’est très souvent posé au cours de sa vie et qu’il n’a pas fini de se poser : « que ferait mon père ? ». C’est alors en ayant presque immédiatement la réponse qu’il s’empressa d’aller au comptoir où l’employée venait tout juste d’annoncer le prix à payer, il sortit un billet de dix dollars, suffisant pour payer la somme demandée.

« - C’est pour moi !, dit le charmant new-yorkais à la caissière, hésitante à prendre le billet mais qui le prend après ces quelques mots. Je prendrai un café, aussi. Bien noir. Merci. »
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Invité a posté ce message Jeu 15 Nov 2018 - 22:15 #

Eric & Valentina

It's my pleasure

Valentina avait toujours été une jeune femme déterminée, qui savait ce qu'elle voulait et où elle allait. Elle avait toujours été comme ça ou plutôt formatée ainsi. Chez les Castelli, il y avait peu de place pour l'erreur et l'échec, son cadet en avait fait les frais. Dans sa période rebelle, à l'adolescence elle avait tenté de sortir du chemin tout tracé pour elle. Elle était prédestinée à devenir le bras droit de son aîné et de reprendre ainsi l'entreprise familiale mais les affaires ça n'avait jamais été sa tasse de thé. Elle préférait laisser ça à Matteo, lui c'était son truc, il était né pour ça. Elle, elle avait préféré se diriger vers la médecine. Elle avait ainsi l'impression de se sentir utile et puis lorsque sa meilleure amie a eu besoin de quitter le pays pour se faire opérer de l'autre côté de l'Atlantique, cela l'a conforté dans l'idée qu'elle voulait un jour devenir chirurgienne. Son expérience humanitaire au Kenya pendant un an dans un camp de réfugiés avait fini de la convaincre. Ses parents s'étaient opposés à ce voyage mais elle leur avait tenu tête pour une fois et aujourd'hui elle ne regrettait en rien ses choix. Elle était aujourd'hui résidente dans un prestigieux hôpital universitaire de la Grosse Pomme et d'ici quelques années elle deviendrait titulaire, le but ultime.

Aujourd'hui Valentina terminait sa garde au petit matin. Quand la plupart des New-Yorkais se réveillaient à peine ou étaient encore dans les bras de Morphée avant de commencer leur journée, de son côté elle avait terminé la sienne. L'inconvénient à être chirurgien c'est qu'il arrive assez souvent d'avoir un rythme de vie décalé mais l'italienne aime ce qu'elle fait et ne changerait de vie pour rien au monde. Elle regrettait seulement de ne pas passer plus de temps avec sa fratrie notamment sa soeur cadette et son neveu qui vivaient avec elle depuis maintenant un an. Après une longue nuit passée en traumatologie aux urgences, bien que cette nuit ait été plus calme que d'autres, Valentina avait vraiment besoin d'un café car la journée risquait d'être encore longue. Elle allait s'occuper de son neveu, c'était mercredi et sa soeur qui avait cours lui avait demandé de le garder. C'était avec joie même si elle doit admettre qu'elle aurait bien passé son tour pour pouvoir retrouver son grand amour qui n'était autre que son lit. Leurs retrouvailles n'auraient lieu que cet après-midi au retour de sa soeur.

Valentina se dirigea alors vers un café où sa soeur Giulia avait ses habitudes. Elle y passait de temps à autres elle aussi mais était beaucoup moins régulière dû à son emploi du temps plutôt incertain. Quand elle entra dans le café, la responsable la reconnut, après tout elle avait bien sympathisé avec sa soeur maintenant. Cette dernière avait aussi toujours la langue bien pendu et qu'elle le veuille ou non, la gérante connaissait pas mal de choses de leur vie. Elle lui sourit. "Tina, ça fait un moment que je ne t'avais pas vue! Tu envoies tes internes chercher ton café à ta place?" La jeune femme leva les yeux au ciel avant de lâcher un léger rire amusé. Il est vrai qu'elle passait beaucoup moins régulièrement qu'avant et qu'une fois elle avait en effet envoyé un interne lui chercher un café sans penser qu'il le ferait vraiment. "Non tu sais je n'ai pas encore ce privilège. Et puis, mes parents nous ont envoyé une machine pour faire notre café. Tu sais pour eux, le café que vous buvez vous les Américains c'est du jus de chaussette." Elle adressa un clin d'oeil à la gérante, elle adorait la taquiner là-dessus même si elle disait la vérité. Le café était une véritable religion en Italie et ses parents restaient convaincus qu'il était impossible d'en trouver un qui ne serait-ce que buvable de l'autre côté de l'Atlantique. Elle s'adressa ensuite à la barista une fois son tour venu. "Un cappuccino noisette s'il vous plaît." Elle s'apprêtait à régler quand un homme s'avança à leur niveau. « C’est pour moi ! » La brune leva les yeux vers l'homme qui venait d'offrir de régler sa commande. Elle fut quelque peu décontenancée mais au moment où elle croisa son regard elle se souvint de lui, il ne lui était pas inconnu. Elle l'avait déjà croisé ici, il y a longtemps, peut-être un an. C'était le moment où Giulia lui avait fait découvrir le café qui pouvait rivaliser avec un véritable café italien. Elle se souvint avoir croisé ce regard bleu azur qui avait dû en faire chavirer plus d'une et de ne pas avoir pu s'en détacher jusqu'à ce que sa soeur la ramène sur Terre. Giulia ne s'était pas gênée pour la charier par la suite parce que c'était ce genre de regard qui s'apparentait à un coup de foudre dans les films. Ce qu'elle trouvait ridicule au possible, elle était une scientifique et ne croyait pas à ces choses là mais le destin venait de lui jouer un tour. Elle ouvrit alors la bouche ne sachant pas quoi dire, tout comme la barista qui ne savait que faire de ce billet tendu vers elle. « Je prendrai un café, aussi. Bien noir. Merci. » Il lui fallut quelques secondes supplémentaires pour finalement réussir à articuler quelque chose avec son accent italien qui ressortait en prime. "Euh... merci.." Elle se racla la gorge avant de sourire, flattée par le geste après tout. "Que me vaut cet honneur? Même si je dois avouer que j'apprécie le geste." Il n'y avait plus beaucoup d'hommes comme ça d'ailleurs. Il ne s'apparentait pas à ceux qui vous accostent dans les bars en vous offrant un verre et en vous draguant lourdement. Non de ce qu'elle pouvait voir il avait l'air charmant et plutôt classe. Elle se retrouvait gênée comme une enfant de dix ans face à cet inconnu dont elle ne pouvait encore expliquer le geste. Était-ce par pure galanterie? Une manière de l'accoster ou bien encore un coup fourré de sa soeur? Elle n'en savait encore rien.
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Invité a posté ce message Dim 18 Nov 2018 - 0:36 #

YOU LOVED. YOU FOUGHT. YOU LOST.

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Paraître intrusif. La peur même d’Eric. Il est une personne de nature discrète. Autant dire qu’aller vers une femme qu’il ne connait pas, qui est venue dans ce café dans le seul but de se prendre une boisson chaude pour retourner à ses occupations par la suite, cela ne faisait clairement partie de son caractère, absolument pas. Seulement, il y a un an de cela, il n’a pu rien faire. Rien du tout. Il se voyait très mal annulé le rendez-vous qui ne faisait que commencer depuis une petite demi-heure à cause de son coup de foudre qu’il a eu sur une autre femme que celle qui a gentiment accepté son invitation matinale à cause de l’emploi du temps de ministre du producteur. Il a dû attendre une bonne année avant de revoir cette jeune femme. A savoir qu’il est venu tous les matins pendant plus d’un an dans l’espoir de la revoir et de, justement, permettre à un contact avec elle. Il se voyait mal passer à côté bien qu’arriver de la sorte n’est pas son genre. Ça serait mentir que de dire qu’il n’avait pas peur de la réaction de cette jeune femme. Il sait que, pour sa part, il prendrait avec joie ce geste, bien qu’il soit un peu gêné, mais après, il ne savait pas du tout ce que pouvait ressentir une personne de la gente féminine. Il n’a jamais été très doué en ce qui concerne les femmes, il n’est jamais parti séduire quelqu’un du sexe opposé, jamais. Cela est peut-être quelque peu narcissique à dire mais se sont généralement les femmes qui vont à Eric, qu’il le drague, parfois de façon très gênante et bien trop insistée par moment.

De ce fait, il tentait de paraître le plus à l’aise possible devant la jeune femme en face de lui. Il voulait paraître sûr de lui bien que cela soit l’exact opposé. Il espérait juste qu’elle ne le remarquerait pas. Le producteur de New York ne voulait certainement pas que la jolie petite demoiselle se rende compte qu’il était totalement novice en ce qui concerne de faire le premier pas envers autrui afin de faire connaissance. Il s’imaginait d’ores et déjà de l’extérieur, il se voyait comme un imbécile, un vrai idiot. Il était là, à attendre que la caissière lui rende la monnaie, appuyant son coude au comptoir, dans des vêtements de sport, pas forcément les plus sexy, trempé de la tête aux pieds, et ses cheveux qui avaient retrouvé leur état initial : bouclés tels les Jackson 5, même le billet qu’il donna à l’employée était trempé. Il se faisait pitié, il se faisait terriblement de peine. Il ne préférait pas imaginer ce que pouvait bien penser la jeune femme à son sujet… Ça ne devait pas être des plus flatteurs, pourtant, il continuait, il continuait à prétendre qu’il était complètement à l’aise, qu’il ne se trouvait pas complètement stupide et ridicule à ce moment-même. Un moment qu’il a attendu pendant un an. Il y a des matins où il faisait beau, où le new-yorkais portait de beaux vêtements : une chemise, un pantalon et des chaussures purement italiennes, une veste de grande couturier et des cheveux impeccablement coiffés. Seulement, il faut le dire, l’univers n’a jamais été des plus indulgents avec l’ancien soldat. Ô grand jamais ! Aujourd’hui encore, cette situation, la façon dont il était apprêté et le jour où il a la chance de retomber sur son coup de foudre d’il y a un an, le prouvait plus que bien. Il était dans une situation des plus délicates et ironiques, comme l’univers à l’habitude de lui faire vivre.

Au fond de lui-même, le fils Shephard-McHale était en train de se décomposer. Une accélération de cette décomposition eu lieu lorsque la magnifique personne en face de lui adressa la parole pour la première fois. Un simple « merci » est voilà qu’il était à nouveau complètement rassuré, il posa son regard sur son doux visage avant de lui sourire en voyant qu’elle ne prend pas à mal cette charmante attention qu’il eut à son égard. Un soulagement, tout simplement ! C’est bien parce que le brun aux yeux bleus ne pouvait pas montrer soulagement qu’il restait aussi neutre, dans d’autres situations, il aurait sauté au plafond tant il est, maintenant, rassuré.

« - Je vous en prie…, dit-il en lui souriant d’avantage. Ça me fait plaisir. »

La barista lui rendit la monnaie en signalant que les cafés ne devraient tarder. Il rangea la monnaie dans sa poché, trempée, évidemment. Il reposa rapidement, à nouveau, son regard sur celui de son interlocutrice. Pour la première fois, il avait réellement l’occasion de l’avoir en face de lui, la première fois depuis une longue année d’attente qui se solda par cette discussion aujourd’hui. Il n’y avait rien à dire… Elle était parfaite. D’autant plus que son petit « merci » avait laissé comprendre au jeune homme ce petit accent dont il ne se serait jamais douté mais qu’il trouve très mignon et incroyablement séduisant. Bon, Eric était séduit bien avant qu’elle ne lui dise un mot mais ce nouvel aspect qu’il venait de découvrait le rendait plus accro, va-t-on dire.

« - Si je vous disais la raison pour laquelle je vous paie ce café, vous paniqueriez, vous vous inquiéterez et vous partiriez en courant en vous disant que je ne suis qu’un grand malade. Alors disons que... oui, disons que j’ai de l’argent à gaspiller… », dit-il en plaisant.

Effectivement, le producteur de comédie musicale se voyait mal dire à cette femme qu’il ne connait pas encore qu’il l’attend depuis plus d’un an pour la simple et bonne raison que leurs regards ont eu le malheur de se croiser pendant cinq misérables secondes. Il préférait donc utiliser l’humour pour, quelque peu, détourner cette question. Avec un peu de chances, elle aussi le prendrait à la rigolade.

« - Sinon, mise à part être un mec qui aime jeter l’argent par les fenêtres, je suis Eric. Eric Shephard-McHale. Et vous êtes ? », demande-t-il.
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Invité a posté ce message Lun 19 Nov 2018 - 21:09 #

Eric & Valentina

It's my pleasure

Valentina elle n'était pas du genre à croire au destin ou à une quelconque force surnaturelle qui régisse l'univers. Elle pensait simplement que les choses arrivaient ainsi sans pour autant qu'il y ait une raison précise. Sa soeur c'était tout l'inverse, rien n'arrivait jamais par hasard. Si elle était là, elle lui dirait que sa garde ne s'était pas finie plus tard que prévu par pur hasard, qu'elle n'avait pas franchi la porte de ce café à cette heure précise sans qu'il n'y ait une raison quelconque derrière. Sauf que tout ça, le destin, les coups de foudre, les histoires d'amour à l'eau de rose ce n'était pas son truc. Elle ne pouvait pas rencontrer quelqu'un de cette manière là non? Ça devait être un ami, un collègue, l'ami d'un ami, une connaissance du moins, non? Elle avait l'esprit très cartésien, Valentina c'était une scientifique pure et dure. Tout ce qui sortait du rationnel et tout ce qu'elle ne pouvait pas contrôler elle préférait ne même pas y penser. Alors pourquoi s'était-elle retrouvée en face de cet inconnu ce matin? Pourquoi l'avait-il abordé s'il n'y avait pas une quelconque raison derrière? Certes elle se souvenait de lui, ce regard elle n'aurait pas pu l'oublier mais combien de temps cela faisait-il depuis ce premier échange de regard? Pourtant, elle commençait à se dire que se croiser ainsi deux fois au même endroit après autant de temps, ça ne pouvait pas être un hasard. Elle n'aurait jamais cru dire ça mais les faits étaient là.

Sans doute s'emballait-elle un peu aussi, ce n'était qu'un café après tout. Valentina elle avait l'habitude d'attirer les regards, elle savait qu'elle plaisait et elle n'hésitait pas à en jouer. Après tout, elle fuyait toute relation sérieuse, elle avait peur de s'engager et avant tout de s'attacher. Elle préférait ainsi se mettre des barrières pour ne pas souffrir et être déçue. Bien évidemment qu'un jour elle espérait qu'on lui passe la bague au doigt et avoir des enfants mais elle se disait qu'à trente ans elle avait un peu de temps devant elle encore. Son aîné était le premier à lui rabâcher que les histoires sans lendemain ça allait bien deux minutes mais pour l'instant ça lui convenait très bien. Elle ne promettait jamais monts et merveilles et était toujours très claire. Pour résumer, Valentina et les histoires d'amour ce n'était pas son truc, elle finissait toujours par partir même amoureuse car oui elle l'avait déjà été mais elle préférait partir avant que les choses ne prennent trop d'ampleur. C'était lâche et égoïste de sa part, c'était surtout idiot mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle préférait partir et faire souffrir plutôt que ce soit l'inverse, cruelle elle était mais c'était sa manière à elle de se protéger.

Face à cet inconnu qui se tenait devant elle, elle ne faisait aucun plan sur la commette. Elle sortait d'une garde de nuit difficile, il fallait donc avouer qu'elle n'était pas au top de sa forme? Même le maquillage ne pouvait rien y faire et elle se disait surtout qu'elle n'était pas des plus apprêtée pour pourvoir faire preuve de tant d'assurance. Ce qui la rassurait c'est qu'en face d'elle, cet inconnu était lui aussi en jogging et avait dû braver la pluie comme en témoignait ses vêtements encore trempés. Valentina ça lui était égal, l'habit ne fait pas le moine et il faut dire qu'elle non plus n'était pas sous son meilleur jour. Et puis Valentina, qu'est-ce que tu en sais que c'est de la drague? Tu sais il y a des hommes qui sont simplement encore galants et qui n'attendent rien en retour? Elle se répétait ça dans sa tête comme pour ne pas commencer à se faire des films avec son imagination plus que débordante. Ce qui était certain, c'est qu'après la nuit qu'elle venait d'avoir, elle n'était pas contre discuter un peu et se distraire avant de rentrer chez elle s'occuper du fauve qui n'était autre que son neveu.

« - Si je vous disais la raison pour laquelle je vous paie ce café, vous paniqueriez, vous vous inquiéterez et vous partiriez en courant en vous disant que je ne suis qu’un grand malade. Alors disons que... oui, disons que j’ai de l’argent à gaspiller… » La brune arqua un sourcil interrogateur en affichant un air amusé suite à la réplique de celui qui l'avait abordée il y a quelques secondes. Il n'y avait pas mieux pour titiller sa curiosité. Elle aurait surtout aimé savoir s’il l’accostait par pur hasard ou si lui aussi se rappelait d’elle. Après tout cela faisait longtemps et elle-même n’avait pas percuté tout de suite. "Ha oui? À ce point? Enfin, si vous êtes en sociopathe, psychopathe ou quelque chose qui finit en -pathe je ne préfère pas savoir en effet!" Elle rit doucement, rentrant dans son jeu. La situation aurait pu être gênante mais l'humour était le meilleur moyen de faciliter le dialogue entre deux parfaits inconnus même si elle était loin d'imaginer que lui aussi se rappelait de ce regard échangé il y a un an maintenant et qu'il avait espéré la recroiser depuis bien longtemps. « - Sinon, mise à part être un mec qui aime jeter l’argent par les fenêtres, je suis Eric. Eric Shephard-McHale. Et vous êtes ? » Elle sourit au brun avant de se présenter à son tour. "Enchantée Eric, moi c'est Valentina Castelli mais comme Valentina c'est un peu long, Tina c'est très bien aussi." Elle préférait aussi que les Américains l'appellent Tina pour la simple et bonne raison qu'il était impossible pour la plupart d'entre eux de prononcer son prénom correctement à l'italienne ce qui avait don de lui hérisser le poil même si parfois ça l'amusait il faut reconnaitre. "J'espère juste que vous n'êtes pas ce genre de stalker à aborder les jolies filles dans les cafés et à ensuite les espionner." Elle lui adressa un clin d'oeil amusée, elle jouait de l'humour une nouvelle fois. Elle faisait référence à ses dires et puis après tout on ne savait jamais sur qui on pouvait tomber. La barista vint ensuite déposer leur commande sur le comptoir, elle s'empara de son cappuccino après l'avoir remerciée avant de relever son regard vers le brun. "Vous avez un peu de temps devant vous? Je n'ai pas trop envie de braver la pluie de nouveau, si ça vous dit. Et il y a une table au fond près du chauffage, je n'aimerais pas que vous attrapiez froid." Valentina désigna la table en question du regard. "Désolée déformation professionnelle, je suis médecin." Il est vrai qu'elle avait toujours ce réflexe de vouloir prendre soin des autres et de leur dire quoi faire en matière de santé. Après tout, être trempé ne devait pas être très agréable. Valentina sympathisait facilement avec des inconnus même si aujourd'hui ce n'était pas n'importe lequel mais en tout cas elle n'était pas contre l'idée de discuter un peu avec lui. Elle avait envie d'en savoir plus sur cet homme qui lui avait offert sa boissons chaude et dont le regard bleu azur était un peu trop attractif à son goût.
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Invité a posté ce message Mer 21 Nov 2018 - 18:47 #

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valentina & eric


valentina + eric : ❝it's my pleasure❞ Tumblr_p73h7mxknb1sopmsmo2_400 valentina + eric : ❝it's my pleasure❞ 1542808045-tumblr-pfmskudepf1sxwyufo1-400

Depuis le temps qu’Eric attendait de revoir cette demoiselle, il s’est, de nombreuses fois, imaginé comment elle pouvait être. Il a rêvé maintes et maintes fois de cette rencontre. Certaines fois, la rencontre se passait très bien et parfois, non. Il rêvait que la jeune femme était une tueuse en série et qu’elle devait le tuer. Oui, Eric a une imagination débordante, la raison-même pour laquelle il est producteur de comédie musicale. A plusieurs reprises, il s'est imaginé aller lui parler, qu'ils fassent connaissance. Il le rêvait pour la simple et bonne raison qu'il n'aurait jamais pensé avoir le courage suffisant pour aller l'aborder, pour oser lui adresser la parole. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Eric est affreusement timide avec le sexe opposé. Terriblement. Le nombre de femmes qu'il a « dragué », il peut le compter sur les doigts d'une seule et unique main. Les gens, les femmes, particulièrement, se font généralement une fausse idée à son sujet, ce qui est totalement compréhensible, Eric est un bel homme, il est producteur de comédie musicale, il prend bien soin de lui, il est une personne drôle et très ouverte d'esprit, bien sûr, des défauts sont bien cachés, mais il n'est pas spécialement déroutant pour la gente féminine, de ce fait, généralement, les femmes n'essayent pas de parler avec lui, le cataloguant directement de coureurs de jupons. Il est vrai qu'à cause de ce jugement trop hâtif, il s'est montré de plus en plus réservé à ce sujet. Il était lui-même surpris de se retrouver devant la jeune femme, à attendre son café à ses côtés. Il y avait peut-être peur de passer à côté de sa chance, encore une fois. La première fois, cela était compréhensible, il était en plein rendez-vous, mais là, s'il ne faisait rien, il n'avait littéralement aucune excuse, il s'en serait voulu, et il aurait, probablement, attendu encore un an avant de la revoir. Pour la première fois depuis un petit bout de temps, en agissant sur un coup de tête, en réfléchissant sans réellement vraiment réfléchir, il est allé lui payer son café. Il espérait juste que le fait de ne pas avoir pensé à ce qu'il faisait sur le moment ne lui portera pas préjudice, en espérant qu'elle ne soit pas une tueuse en série.

Cette rencontre tombe au bon moment. Au bout d'un an, il faut avouer que malgré aussi optimiste soit Eric, il commençait, petit-à-petit à perdre espoir, un peu plus, à chaque fois qu'il venait ici, tous les matins. Il lui arrivait même de venir ici le soir. Il avait plus de chances de la voir, et il espérait que cela lui arrivait aussi de venir au « Chipped Cup ». Ce n'était nullement le cas. Il parlait justement de ça à la propriétaire du café qui est, à force de le voir tous les matins, est devenu son amie, il parlait justement du fait qu'il commençait à perdre espoir, et qu'il cesserait de venir, malgré qu'il adore le café et l'ambiance de ce lieu qui est absolument inimitable, les chances de la recroiser, pour lui, devenait de plus en plus nul à chaque fois. Le souvenir qu'il avait de la jeune femme devenait de plus en plus flou, peu-à-peu, il commençait à oublier. Il baissait les bras, en vérité. Pourtant, comme quoi, il ne faut jamais réellement le faire. Quel était le pour-cent de chances qu'ils se retrouvent un an après ? En sachant qu'elle n'a pas remis les pieds pendant un an, et il le sait parfaitement. Un coup du destin, c'était évident pour Eric. Il n'est pas forcément très rationnel. Bien sûr, comme tout le monde, il aime avoir les faits face à lui, mais il croit en autre chose. Il est un véritable rêveur, il croit en des choses dont peu ne peuvent croire. C'est souvent la chose que les gens apprécient chez lui, c'est ce côté, au final, théâtral. Un côté qui a été transmis de père en fils. Avec de tels parents, il ne pouvait devenir que comme eux. Il n'y avait pas d'autres choix possible. Et aujourd'hui encore, cet instant lui prouve encore qu'il a des bonnes raisons de croire en ce genre de choses, des choses inexpliquées, insensées et quelque peu folles.

Cette petite brune, il se l’est imaginé de pleins de façons différentes. Des personnalités bien distinctes l’une des autres. Il était, en quelque sorte, prêt à dire n’importe quoi suivant son caractère. Oui, en un an, Eric a eu le temps de s’inventer toutes sortes de différents scénarios, tous les matins. Il avait, d’ailleurs, procédé en utilisant de l’humour. Tout comme la quasi-totalité de sa famille, Eric adore rire, et faire rire les autres. Rares ont été les personnes autour de lui qui n’avait pas non plus cette dose d’humour. Il faut dire qu’il avait que cette femme, pour laquelle il a eu un coup de cœur, n’ait pas ce critère important, voire essentiel. Autant dire qu’il fut triplement soulagé en constatant qu’elle réagissait exactement de la façon dont il espérait tant. Une femme avec de l’humour, tout ce qu’aime Eric Shephard-McHale, en partie parce qu’il se souvient de ses dîners avec ses parents où son père faisait rire aux larmes sa mère, c’est bien simple, la plupart de ses souvenirs avec ses deux parents ensembles, ils étaient toujours en train de rire. Depuis, il est vrai, qu’Eric a toujours idéalisé le couple qu’ils ont formé jadis.

« - Valentina…, répéta-t-il. C’est donc une véritable italienne que j’ai devant moi !, dit-il en élargissant son sourire. Vorrei una birra, per favore. (J'aimerais une bière, s'il vous plait en italien) Vous venez d’entendre les seuls mots que je sais prononcer en italien !, avoue-t-il en se moquant quelque peu de lui-même. Je ne sais même pas ce qu’ils veulent dire. Rien de vulgaire, j’espère. »

Eric est pourtant allé de nombreuses fois en Italie, principalement pour ses vacances, c’est vrai. Mais même avec cela, il ne savait même pas faire une seule phrase correcte en italien. Une catastrophe… Heureusement qu’il se rattrape sur d’autres sujets. Ce ne sont certainement pas ses connaissances en langue vivante qui risquent de l’aider. Il aura au moins eu le mérite de faire rire la jeune femme. Elle devait certainement se moquer de lui, ce qui n’est pas très surprenant. Il y aurait de fortes chances pour qu’il se moque de lui-même si un jour il avait le malheur de tomber sur son sosie.

« - Oh, non… Je suis discret mais pas assez pour espionner quelqu’un sans me faire remarquer. Vous n’avez pas de quoi vous inquiéter. Et puis, je suis aussi gentil qu’un Bisounours. »

C’est alors que leurs boissons sont enfin prêtes. En le prenant, il put remarquer la propriétaire pointant son interlocutrice, probablement pour savoir s’il s’agissait bel-et-bien de cette femme-là. Il hoche de la tête positivement, assez discrètement de façon à ce que la principale intéressée ne remarque pas et pour que son amie, elle comprenne que oui, il s’agissait bien de cette personne-là. Maintenant qu’ils avaient leurs cafés, il n’espérait qu’une seule chose c’est qu’elle veuille rester encore un peu en sa présence, qu’elle ne parte pas encore comme une voleuse comme elle a pu le faire il y a un an de cela. Toutefois, il ne savait pas comment lui demander une telle chose, la peur d’en faire trop. Si ça se trouve, elle a parlé avec lui en attendant son café par respect et parce que le charmant brun a eu la gentillesse de lui payer son café. Rien de plus. Si ça se trouve, elle le trouvait fort inintéressant et elle ne souhaitait qu’une chose : partir. Eric est du genre à toujours imaginer le pire, histoire de ne pas être surpris lorsque cela arrive et de profiter pleinement du moment si cela trouve être le contraire. Les mots tentèrent de sortir. C’est dingue comment il pouvait réussir à rigoler avec elle mais il n’arrivait pas à lui proposer de rester encore un peu, le temps de boire son café.

Contre toute attente, c’est elle qui proposa de prolonger de moment. Il fût quelque peu surpris, il faut le dire mais agréablement surpris. Visiblement, il avait su intéressé suffisamment la jeune femme pour qu’elle veuille bien rester comme il l’espérait. Il afficha un sourire d’imbécile heureux. Il devait certainement ressembler à un adolescent de seize ans. Il sentait lui-même son sourire incroyablement ridicule.

« - Quelle gentille intention ! A savoir que j’ai de supers anticorps. Je ne me souviens même pas de la dernière fois que je suis tombé malade, dit-il en riant légèrement. Ça serait avec joie, Docteur ! »

C’est après ces quelques mots qu’ils se dirigent tous les deux vers la table désignée par la fameuse Valentina. Il but une gorgée de son café noir. Il se demandait, en soit quelque chose qui n’a pas réellement d’intérêt mais tout de même, suffisamment pour le faire s’interroger, est-ce un rendez-vous ou juste une discussion autour d’un café ? Une chose est sûre c’est que s’il s’agit d’un rendez-vous, l’un comme l’autre n’a pas fière allure. Eric, d’ailleurs, pour tenter de se montrer un peu plus présentable passait souvent sa main dans les cheveux pour tenter de les aplatir afin que l’italienne ne remarque pas ses cheveux des plus bouclés lorsqu’il ne met pas son si fidèle gel. Arrivés à la table, en parfait gentleman, le producteur poussa la chaise à la jeune femme afin qu’elle puisse s’assoir. Un geste essentiel que lui a toujours appris son père. Au vue de la réaction de celle qui n’était, désormais, plus réellement une inconnue, il remarqua qu’elle ne devait pas avoir l’habitude d’une telle attention.

« - Alors…, commence-t-il en s’installant sur sa chaise à son tour. Quel genre de docteur êtes-vous ? Le genre à diagnostiquer des grippes et à supporter les hypocondriaques ou alors vous êtes le docteur qui a fait beaucoup d’études et qui est sorti de la FAC à pratiquement vingt-cinq ans ? », demande-t-il toujours sous le ton de l’humour.

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Invité a posté ce message Ven 23 Nov 2018 - 22:23 #

Eric & Valentina

It's my pleasure

Au delà du fait qu'elle s'était gentiment vue offrir un café, Valentina avait agréablement été surprise. En effet, il n'était pas le premier ni le dernier à lui offrir, certes le plus souvent un verre dans un bar ou autre, mais il était bien un des seuls à avoir éveiller sa curiosité. D'habitude Valentina aurait accepté le geste, elle était toujours polie et bien élevée après tout. Elle aurait discuté le temps que son verre ou dans ce cas précis que son café soit prêt pour couper court à la discussion et repartir aussi vite qu'elle était arrivée. Cependant, elle n'avait aucun mal à discuter avec des inconnus, elle était sociable et plutôt ouverte. Aujourd'hui, elle n'avait pas envie de prendre ses jambes à son coup, certes il n'était pas un parfait inconnu, elle se souvenait de lui même si échanger un regard pendant quelques secondes ça ne signifiait pas grand chose après tout. Elle ne le connaissait pas mais au delà du fait qu'il était en tenu de sport et trempé jusqu'aux os, on ne pouvait lui enlever qu'il était charmant, regard et sourire ravageurs. Ce n'était même pas qu'une question d'apparence, à l'entendre parler elle avait très vite compris qu'elle avait à faire à quelqu'un de mâture et avec un minimum de conversation autre que "Vous êtes jolie mademoiselle, vous auriez pas un numéro par hasard?"; ce genre de réplique que beaucoup de femmes entendait un peu trop souvent. Elle ne savait pas s'il se souvenait d'elle. Elle ne savait pas non plus s'il l'avait abordée comme ça histoire de faire sa bonne action de la journée et de payer un café à une jolie demoiselle ou parce qu'il s'en servait comme prétexte pour l'accoster. Ce qu'elle savait c'est que le feeling passait bien et le plus naturellement du monde. Il avait de l'humour et ça c'était un très bon point. Son premier critère c'était qu'on la fasse rire sinon ce n'était pas la peine.

« - Valentina… C’est donc une véritable italienne que j’ai devant moi ! » La brune acquiesça d'un signe de tête, un fin sourire étirant ses lèvres avec un prénom et un nom pareil couplé à son petit accent qu'elle refusait de perdre, personne ne pouvait ignorer ses origines ritales. "En effet, pure souche!" S'il y avait bien une chose dont elle était fière c'était ses origines italiennes, même si elle vivait à New York depuis cinq ans maintenant, l'Italie et plus particulièrement Florence restaient sa maison. « Vorrei una birra, per favore. Vous venez d’entendre les seuls mots que je sais prononcer en italien ! Je ne sais même pas ce qu’ils veulent dire. Rien de vulgaire, j’espère. » La jolie brune ne put s'empêcher de rire légèrement, elle appréciait l'effort mais elle n'était pas surprise que la seule chose qu'il sache dire était comment commander une bière, basique quand on voyage. Son accent était aussi plutôt adorable, il faut le reconnaitre. "Vous avez plutôt un bon accent! Et non rien de vulgaire je vous rassure! Vous venez de dire, "J'ai bien fait de payer ce café à cette charmante demoiselle"" Elle marqua une courte pause guettant sa réaction même si un sourire en coin se dessinait sur ses lèvres. "Plus sérieusement, si vous allez en Italie vous saurez commander une bière même si je vous conseillerais plutôt un bon verre de vin de Toscane! Je ne suis pas complètement objective sur la question mais je vous donne quand même ce conseil!" En effet, elle ne pouvait qu'être la première à conseiller un bon verre de vin. Elle baignait dedans depuis toute petite, elle avait grandi au milieu des vignobles et le vin de la maison Castelli était réputé bien au delà des frontières italiennes après tout. Ce serait un sacrilège pour elle de préférer la bière au vin.

« - Oh, non… Je suis discret mais pas assez pour espionner quelqu’un sans me faire remarquer. Vous n’avez pas de quoi vous inquiéter. Et puis, je suis aussi gentil qu’un Bisounours. » Même si elle se doutait qu'elle n'avait pas à faire à ce genre de personne, elle appréciait toujours l'humour qu'il utilisait pour détourner les choses. "Me voilà rassurée! Ne sait-on jamais mais j'ai pris des cours d'autodéfense, à bon entendeur." Elle lui adressa un clin d'oeil, elle n'était pas sûre qu'un jour elle arriverait à appliquer les techniques qu'on lui avait apprises de toute façon. Elle s'était toujours dit que c'était mieux que rien. C'est alors qu'elle s'aventura à lui demander de rester, discuter un peu le temps de boire leurs cafés. Valentina elle avait l'habitude de prendre les devants et de mener la danse et puis elle était presque sûre qu'il ne refuserait pas. Il n'avait pas l'air de regretter de l'avoir abordée. Elle remarqua le sourire qu'il arbora et cela vint confirmer ce qu'elle pensait. Ils se dirigèrent vers la table qu'elle avait désignée quelques secondes auparavant, il vint tirer sa chaise comme le ferait tout bon gentleman. Son air surpris n'avait pas dû lui échapper, Valentina avait rarement à faire à un homme aussi galant, surtout qu'il s'agissait d'un parfait inconnu et qu'il n'était tenu en rien de le faire. Elle le gratifia d'un sourire. "Gracie, il devrait y avoir plus de gentlemen comme vous.. La galanterie à tendance à se perdre de nos jours.." Valentina elle appréciait toujours ce genre d'attention, quelle femme n'en ferait pas de même? Si ce matin on lui avait dit qu'elle tomberait sur un parfait gentleman qui avait de l'humour, des bonnes manières et de la conversation elle ne l'aurait pas cru. Gentleman qui en plus de cela avait un regard qui avait le don de la déstabiliser alors qu'ils se parlaient depuis à peine quelques minutes. C'était vraiment étrange comme situation. « - Alors… Quel genre de docteur êtes-vous ? Le genre à diagnostiquer des grippes et à supporter les hypocondriaques ou alors vous êtes le docteur qui a fait beaucoup d’études et qui est sorti de la FAC à pratiquement vingt-cinq ans ? » Elle esquissa un sourire amusé à sa réplique avant de lui répondre. "Mmh.. Je suis plutôt le genre de médecin qui trifouille à l'intérieur du corps humain pour réparer ce qui ne va pas, je suis chirurgienne. Enfin, j'apprends encore mais d'ici deux ans je le serai officiellement si tout va bien. Mais ça m'arrive d'avoir à faire à des bonnes vieilles grippes et hypocondriaques quand je vais faire un tour du côté des urgences." En effet, les urgences étaient toujours remplies de patients en tout genre et elle en avait déjà connu des vertes et des pas mûres. "Et vous, vous faites quoi dans la vie?" Elle but quelques gorgées de son café sans quitter du regard l'homme qui se trouvait face à elle.
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