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Invité a posté ce message Mar 20 Nov 2018 - 21:47 #

Fatiguée, Eris bat plusieurs fois des paupières tandis qu’un bâillement la prend par surprise. Elle vient de se réveiller, la brunette. C’est souvent comme ça lorsqu’elle rentre d’une affaire, de nuit qui plus est. D’ailleurs, ses yeux se posent machinalement sur sa montre Daniel Wellington qui lui indique qu’il est déjà cinq heures du matin. Ça la fatigue encore plus, elle qui n’a pas eu une vraie nuit de sommeil depuis son départ de New-York il y a trois jours. Elle a beau être habituée, c’est toujours pareil. Elle néglige son sommeil durant toute l’enquête. Puis, celle-ci se résout, plus ou moins bien et la pression ainsi que l’adrénaline retombent laissant place à la fatigue. Cependant, celle-ci ne l’empêche pas de penser qu’elle a un sms à envoyer. Alix tient à connaitre le fin mot de cette enquête bien qu’on ne lui ait pas demandé d’y participer. Pourtant, ces derniers temps, leurs supérieurs ne cessent de les associer, faisant d’eux un duo grandissant au sein du FBI. Bref, elle envoie un rapide message à son collègue, lui annonçant que le coupable a préféré s’ôter la vie plutôt que de se laisser arrêter. Ils sont beaucoup à le tenter, certains y parviennent, d’autres non. Ce n’est pas au goût d’Eris qui préfère les savoir enfermés pour le restant de leurs vies, jugeant la mort trop clémente pour ces humains là mais parfois, elle ne peut rien y faire, comme là. Elle n’a rien pu faire pour empêcher l’homme de se faire sauter la cervelle juste devant ses yeux. Elle y repense, d’ailleurs. Ça ne l’a pas empêché de tomber de fatigue dans l’avion la reconduisant à New-York mais à présent qu’elle est bel et bien éveillée, les images défilent dans sa tête. Ça va passer, elle le sait. Malheureusement, ce n’est pas le premier cadavre qu’elle voit et pas le dernier. Perdue dans ses pensées, elle avance dans cet aéroport qu’elle connait presque par cœur à présent. Une confiance qui la pousse à fouiller dans son téléphone, lisant les quelques messages qu’elle a reçu mais auxquels elle n’a pas pris le temps de répondre. Puis, c’est le choc. Au détour d’un couloir, elle percute quelqu’un et manque de se retrouver au sol. C’est justement ce quelqu’un qui la retient d’une main sur son poignet. Sacré réflexe. Excusez-moi, je faisais vraiment pas attention… Elle s’arrête aussitôt lorsque ses yeux tombent sur la personne qu’elle vient de bousculer. Le monde est si petit que ça ? Oh, c’est vous, qu’elle ajoute bêtement, notant simplement l’évidence. L’homme qui lui a annoncé l’infidélité de son fiancé se tient face à elle. Quel hasard.

@Paco Gomez-Nadeau  you hurt and you heal, it's what you do. (paco) 690147451
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Invité a posté ce message Mer 21 Nov 2018 - 0:14 #

Les applaudissements résonnent dans l’habitacle de l’avion, signe de remerciement pour l’atterrissage réussi. Depuis le temps que je suis dans le métier, j’ai eu l’occasion d’en entendre pas mal, mais ça ne change pas le plaisir à chaque fois. Les passagers descendent les uns après les autres et, une fois le dernier partit, mon équipe et moi descendons à notre tour, nos valises à la main. Empruntant le trajet habituel dans les couloirs de l’aéroport, on avance tout en échangeant sur le prochain vol à venir qui se déroulera demain matin, nous dirigeant vers notre zone de repos. C’est un peu un rituel, la petite heure de détente entre nous dans cette zone, sauf pour les pères ou mères de famille qui préfèrent retrouver leurs bambins directement. Chose compréhensible, évidemment. Alors qu’on arrive à un croisement avec un autre couloir, je tourne vers ce dernier pour continuer ma route. Mais je ne peux le faire, rencontrant un obstacle sur mon passage. Une femme qui me percute de plein fouet. Avant qu’elle bascule en arrière et finisse les fesses au sol, j’ai le réflexe de saisir son poignet d’une main, la maintenant légèrement contre mon torse. Ce choc frontal n’aura donc fait aucun blessé, à priori, hormis ma casquette qui a fini au sol. La jeune femme commence à s’excuser et je ne peux m’empêcher de répliquer de suite, ne lui en voulant pas le moins du monde. Après tout, nous avons juste pris la croisée des deux couloirs en même temps, ce n’est pas inhabituel et il n’y a rien eu de dramatique. « Je ne vous avez pas vu moi non plus, je… » Tout comme elle arrête de parler, je le fais moi aussi lorsque nos yeux se rencontrent. Dites-moi que je rêve ? Cette femme, face à moi, je la connais. Enfin, la connaître est un bien grand mot, disons plutôt que je sais de qui il s’agit. De la fiancée du mec avec qui mon ex m’a fait cocu et, vu sa façon de réagir et ce qu’elle ajoute ensuite, je ne suis pas le seul à qui la mémoire revient. « Gomez, tout va bien ? » Me demande mon co-pilote du jour, me faisant prendre conscience de la position dans laquelle nous sommes encore. Je lâche donc le poignet de l’inconnue pas si inconnue et me recule de deux pas, me penchant pour récupérer ma casquette au sol et nous redonnant ainsi une distance respectable. « Tout va bien. Vous pouvez y aller, je vous rejoins rapidement. » Que je dis à mon équipe en les regardant quelques secondes, me retournant par la suite vers la jeune femme, la tête à nouveau coiffée par l’accessoire indispensable à ma tenue de pilote. « Vous avez fait bon voyage ? » Je la questionne dès qu’il ne reste plus que nous deux, les autres étant parti dans notre partie privative. Il est évident qu’elle sort d’un vol, ses traits sont tirés et bien marqués par la fatigue. À force de voir de nombreux passagers, je remarque bien vite lorsqu’une personne va prendre un vol et lorsqu’une personne vient d’arriver sur le sol.
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Invité a posté ce message Mer 21 Nov 2018 - 10:33 #

Je ne vous avais pas vu moi non plus, je…L’inconnu se confond également en excuses, rendant la scène sûrement assez amusante de l’extérieur. Hélas, pour eux deux, elle ne l’est pas vraiment. A son tour, le brun la reconnait sans mal. Du moins, elle espère. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’on annonce à une parfaite inconnue que son fiancé est infidèle, de quoi se rappeler très clairement du visage de l’inconnue en question. Eris, elle, se souvient très bien de celui de l’homme. Il l’a hanté ces derniers jours. Elle ne parvient pas à se l’enlever de la tête et pour cause, il est directement associé à la trahison de Newt. Ne pas tuer le messager, qu’ils disent. Elle n’en est pas là mais ce n’est pas pour autant que bien malgré elle, cette tête signifie le moment où sa vie a basculé. Dire qu’elle n’a toujours pas pu confronter Newt à ce sujet, étant partie pour son affaire avant le retour de ce dernier. Des jours que cette nouvelle plane au-dessus de sa tête sans qu’elle ne puisse en parler au principal intéressé. Horrible. Elle ne souhaite ça à personne. Gomez, tout va bien ? Cette voix, qu’elle ne connait pas, la remet sur Terre, lui rappelant la situation actuelle qu’elle avait oubliée, perdue dans ses tristes pensées. Cependant, elle a à peine le temps de se rendre compte de la proximité entre leurs deux corps que le brun y met fin, ajoutant une distance plus correcte entre eux. Bien. De quoi la mettre déjà un peu plus à l’aise. Il lâche également son poignet pour récupérer quelque chose au sol : une casquette de pilote. Soudain, elle réalise qu’il porte tout le costume qui va avec. Plutôt pas banal : à présent, elle connait son métier avant même de savoir son prénom. Enfin, si elle en croit la façon dont il a été interpellé, Gomez fait partie de son patronyme. Un nom de famille à consonance hispanique comme le sien, chose qui ne la surprend pas plus que ça. Il est assez typé. Donc, Gomez indique à ses collègues qu’ils peuvent avancer et Eris les regarde faire jusqu’à ce qu’ils quittent son champ de vision. Vous avez fait bon voyage ? La brunette ramène de nouveau le regard sur son interlocuteur. Il semble vouloir faire la discussion et elle, elle ne réfléchit pas trop avant de lui répondre, la répartie incontrôlable. Oui, très bon. Vous aussi ? J’espère du moins, la vie de centaines de personnes avait l’air d’en dépendre. Bien évidemment, elle fait référence à son habit de travail, un léger sourire amusé sur les lèvres.
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Invité a posté ce message Jeu 22 Nov 2018 - 20:37 #

Si on m'avait dit que j'allai revoir cette femme sur mon lieu de travail, je n'y aurais pas cru. Vous me direz que les chances sont quand même énorme, il s'agit d'un aéroport, mais de toutes les nombreuses fois où je suis venu ici, je ne l'ai pas croisé une seule fois auparavant -ou peut être que si, mais je ne savais pas qui elle était encore-. La coïncidence est vraiment folle. Voulant un peu "d'intimité" dans nos échanges, je demande à mon équipe de partir sans moi. Je les rejoindrai après, ce n'est clairement pas un problème. Je lance donc la discussion, commençant par la question basique qui se pose après un vol. Je lâche un léger rire à son retour de questionnement, une référence non sans aucun doute au costume de pilote que je porte présentement. « 510 personnes, pour être plus précis. » Je ne peux m’empêcher de lâcher après avoir cessé de rire, arborant cette fois un air amusé. J’ajoute ensuite bien vite : « Ce fut un vol agréable, tout le monde était en vie à la sortie. » Ce qui est l’essentiel, j’ai envie de vous dire. J’ai déjà connu les malaises en plein vol, les crises cardiaques aussi, et ce n’est clairement pas une partie de plaisir lorsqu’on vous annonce que l’un de vos passagers à clamser pendant le vol. Une chose très rare, mais qui m’est déjà arrivé et que je ne souhaite à aucun autre pilote. Prenant ensuite le temps de détailler son accoutrement, je me fais la réflexion qu’elle a voyagé pour du boulot, sa tenue vestimentaire étant clairement très formelle. Un long séjour aussi, au vu de son air fatigué. « Si ça se trouve, vous étiez l'une de mes passagères. Vous étiez dans quel vol ? » Que je demande dans l’optique de continuer la conversation, sans prendre le risque d'emprunter une pente trop glissante. Pourtant, ça me démange de savoir ce qu'il en est ressorti de sa confrontation avec son fiancé. L'est-il encore d'ailleurs ? Ce n'est pas non plus une question que je désire lui poser, ça ne me regarde pas après tout. En fait, il n'y a rien qui me regarde quant à la suite que va prendre toute cette désastreuse histoire. Je ne suis que le messager après tout, qui ne lui a jamais dévoiler son nom en plus et je décide d'y remédier. « Je m'excuse, avec tout ça, j'en ai oublié les bonnes manières. Paco. » Et je lui tends la main pour formaliser cette présentation. Rajouter "enchanté de vous connaître’"serait mal venu. Pas que je ne le suis pas, mais j'aurais préféré qu'on ne se rencontre pas parce que ça aurait voulu dire que Juliet ne m'avait pas trompé.
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Invité a posté ce message Sam 24 Nov 2018 - 10:36 #

Il est donc pilote. Il a la vie de centaines de personnes à chaque vol entre les mains, plutôt le genre de travail qui demande un certain courage mais surtout une grande passion. Eris ne peut s’empêcher de trouver ça étrange de connaître ce qu’il fait de sa vie avant de savoir comment il s’appelle mais cette impression lui passe vite. Entre eux, rien n’est habituel et ça depuis leur première et seule rencontre jusqu’à aujourd’hui. Quand même, parmi les milliers de personnes fréquentant cet aéroport à cette heure précise, il a fallu que ce soit lui qu’elle bouscule. Elle ne croit pas au hasard, Eris ni même au destin mais il faut bien avouer que c’est une sacrée coïncidence. Elle l’entend doucement rire, une nouveauté. 510 personnes, pour être plus précis. La brunette se contente de hocher la tête, fourrant ses mains dans les poches de son pantalon « cigarette » noir. Ce fut un vol agréable, tout le monde était en vie à la sortie. Cette remarque lui soutire un nouveau sourire, sourire qui s’agrandit à la suite de sa propre réplique. Je suppose que c’est un critère indispensable pour qualifier un vol d’agréable.
Si ça se trouve, vous étiez l'une de mes passagères. Vous étiez dans quel vol ? Elle apprécie qu’il continue la conversation sur un sujet tout aussi neutre. Pourtant, elle a remarqué que ce n’est pas vraiment ce qu’il souhaite lui demander. Il doit certainement se poser tout un tas de questions sur son éventuelle « confrontation » avec Newt et c’est normal. C’est humain, plutôt alors même si garder sa curiosité pour lui est tout aussi normal, elle apprécie qu’il le fasse. J’arrive de Phoenix, qu’elle se contente de lui répondre, ne précisant pas qu’elle a surtout séjournée dans une petite ville voisine pour son enquête. Elle doute qu’il ne connaisse ce bled, elle-même n’en ayant jamais entendu parler avant d’y être envoyée. Je m'excuse, avec tout ça, j'en ai oublié les bonnes manières. Paco. Elle sort une main de sa poche pour serrer doucement celle qu’il lui tend. Le brun est à coup sûr d’origines hispaniques et d’ailleurs, elle se permet de lui demander confirmation. Paco. Vous venez d’Amérique latine ? C’est quand même étrange qu’elle parvienne à lui faire la conversation aussi facilement, lui avec qui, quelque jours plus tôt, elle arrivait à peine à communiquer. Le sujet bien plus banal du jour doit bien aidé, puis elle mentirait si elle prétendrait ne pas être un minimum gênée en sa présence.
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Invité a posté ce message Dim 25 Nov 2018 - 2:18 #

Elle sourit face à ma petite réflexion sur le côté agréable du vol, et ce qu’elle réplique ensuite me fait sourire, l’amusement prenant une belle place dans notre discussion. Tant mieux, ça ne peut être que bénéfique pour nous deux et ça servira peut-être à faire partir le malaise qui flotte encore entre nous. « Vos suppositions sont correctes. » En même temps, ce n’était pas très difficile. Il est clair que c’est un critère indispensable, sinon ça serait un immense drame. Intrigué de savoir si elle a été sur mon vol ou non, je la questionne et la réponse qu’elle m’apporte me fait comprendre que ce n’était pas le cas. Elle est restée sur le continent américain, pas moi. « Eh bien, non, pas le même vol. Je viens plutôt de l’autre côté moi, du continent européen pour être plus précis. » Les vols longs courriers, les plus épuisants, mais sûrement les plus beaux aussi. Cette fois, j’ai découvert Rome que je ne connaissais pas énormément. Deux petits jours d’escales, un véritable plaisir pour les yeux et, surtout, pour le passionné de voyage et de découvertes de paysages que je suis. Mon appareil photo a pas mal été utilisé ces derniers jours, pas de repos pour les braves. Profitant de cette occasion de l’avoir croisé, je me présente, chose que je n’avais pas faite lors de notre premier entretien. Elle saisit la main que je lui tends et la serre en douceur, signe de salutation. Elle me questionne alors sur mes origines et un léger sourire pointe au coin de mes lèvres. Elle a visé juste. « Je suis né à Porto Rico, mais j’ai toujours vécu sur le sol américain. » Malgré tout, ça ne m’empêche pas d’avoir la double nationalité, bien qu’ayant vécu seulement quelques semaines là-bas. « Et vous, vous êtes nées où en Amérique latine ? » Que je lui demande sans une seule once d’hésitation. Parce qu’elle est forcément une femme d’origine latine, ça s’entend à sa voix, à sa façon de parler. Et surtout, par son accent qui sonne d’une manière assez sexy, je dois le reconnaître. « Votre accent vous trahit. » J’ajoute alors pour ne pas qu’elle se fasse de fausses idées. Non, qu’elle se rassure, je ne suis pas un psychopathe. Je n’ai pas enquêté sur elle avant de venir lui annoncer la mauvaise nouvelle que j’avais à dire. J’ai juste percuté à son accent marqué qu’elle n’était pas originaire d’ici, tout comme moi. Bien que, comparé à elle, je n’ai aucun accent. Le fait de ne pas avoir vécu assez longtemps dans mon pays natal y est pour quelque chose, sans aucune interrogation possible.
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Invité a posté ce message Dim 25 Nov 2018 - 19:19 #

Eh bien, non, pas le même vol. Je viens plutôt de l’autre côté moi, du continent européen pour être plus précis. La coïncidence aurait été quand même très grosse, trop grosse d’ailleurs. Bien évidemment, niveau coïncidences, vu où ils en sont, ils ne sont plus à ça près mais quand même. Il ne faut pas oublier que c’est justement une énorme coïncidence – et pas des plus belles – qui les ont fait se connaître. Combien d’heures de vol ? qu’elle demande, la question lui paraissant inévitable. Elle se doute que ça doit flirter avec la dizaine d’heures et compter au moins une escale. Le genre de voyage qui peut vite paraître interminable pour quelqu’un qui n’aime pas l’avion. De toute évidence, ce n’est pas son cas. Ça serait quand même un comble !
Je suis né à Porto Rico, mais j’ai toujours vécu sur le sol américain. Eris n’est pas surprise d’avoir vu juste. La devinette n’était pas très difficile. Lorsqu’un mec aussi typé que lui porte un nom comme celui de Gomez, ce n’est pas compliqué de faire le rapprochement. Elle ne peut s’empêcher de trouver ça dommage qu’il n’ait pas pu vivre sur sa terre natale. Elle ne garde pas que de bons souvenirs de ses années en Argentine, bien au contraire mais ça reste quand même une des périodes les plus heureuses de sa vie. Elle garde cette réflexion pour elle ainsi que sa curiosité grandissante, n’oubliant pas qu’elle reste une inconnue à ses yeux. Certaines questions ne se posent pas. Et vous, vous êtes nées où en Amérique latine ? Elle le regarde soudainement avec un air surpris, ses sourcils se fronçant quelque peu. C’est son travail à elle, de voir les petits détails et de les relier entre eux mais lui, comment peut-il deviner là d’où elle vient ? Votre accent vous trahit. Il l’éclaire dans la foulée, lui faisant esquisser un léger sourire. Son accent… elle a tendance à l’oublier tant elle vit avec depuis des années. Evidemment, il est beaucoup moins prononcé qu’à son arrivée aux Etats-Unis mais impossible pour elle de totalement l’effacer surtout lorsqu’elle est fatiguée comme à l’instant précis. Elle fait moins attention, par totale flemme, il faut l’avouer. Puis, elle l’aime bien son accent et ne le supprimerait pour rien au monde. Il fait partie d’elle. Elle n’est pas d’ici, Eris et elle en est fière. Je viens d’Argentine, Plata del mar plus précisément. Sa ville à elle. La ville du drame. Là où repose Bianca. Bref. Le denier appel pour un embarquement la ramène au moment présent et notamment, à l'heure actuelle. Il est tard, elle est crevée et il doit l'être tout autant. Je vais pas m'éterniser, la fatigue... je vais pas vous expliquer ce que c'est, qu'elle annonce avec un sourire assez crispé. Clairement, elle n'est toujours pas à l'aise en sa présence et même si ce court échange s'avère être plus agréable que le précédent, elle n'a tout de même pas envie qu'il dure.  
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Invité a posté ce message Dim 25 Nov 2018 - 21:12 #

Suite à mon commentaire sur le trajet effectué par mon vol, elle me questionne sur la durée de ce dernier, une information que je ne peux que connaître, bien évidemment. « Un peu plus de 9h. Heureusement, c’était un vol de nuit. » Dis-je dans un léger sourire. Heureusement, c’est le mot. J’aime mon métier, je ne voudrais en faire aucun autre, c’est une évidence. Mais les vols de jours… Ils ont le don de m’exténuer plus qu’il n’en faut. Parce que oui, s’ils paraissent bien plus longs et ennuyeux qu’un vol de nuit aux yeux des passagers, c’est aussi le cas pour nous, les pilotes. Nous aussi, on a tendance à rester éveillés tout le long du vol en journée. Il faut dire que le soleil en pleine face, plein les yeux, ça n’aide pas non plus à faire une sieste et, en même temps, ça nous épuise un peu plus. La conversation dévie ensuite sur nos pays de naissance, la demoiselle ayant capté mes origines latines à l’entente de mon patronyme -du moins, d’une partie de mon nom-, et moi ayant saisi les siennes grâce à son accent. L’idée de préciser que je le sais par son accent était une bonne chose visiblement, vu l’air surpris qu’elle a pris avant que je le dise. Une argentine, donc. « Je connais un peu, c’est très beau là-bas. » Et je bouge la tête de façon positive pour confirmer mes propos. Que je connaisse ce pays n’est pas une chose exceptionnelle. Vu les nombreux voyages effectués tout au long de ma vie, que ça soit lors de mon enfance ou avec mon métier très avantageux sur ce point-là, j’ai dû poser un pied sur une bonne partie des pays de cette Terre. La demoiselle ajoute par la suite qu’elle va s’en aller, la fatigue entrant pas mal en compte. « Oh non, pas besoin, je comprends parfaitement. » Le contraire aurait été très étrange entre nous, bien qu’avec le temps, je suis un brin plus habitué par la longueur et la fatigue des trajets. Ça me touche un peu moins qu’un passager lambda et c’est une chose que j’apprécie énormément. « Bon retour chez vous et bonne soirée. » Que j’ajoute en lui souriant légèrement, puis replaçant correctement ma casquette qui ne cherche qu’à se casser une fois de plus, je lui fais un signe d’au revoir et part d’une démarche assuré vers la partie repos du personnel.

the end.
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