never leave you all alone (kara)

Aspen avait attendu d’être sûre que la tempête soit passée et bel et bien derrière eux pour se risquer à nouveau à sortir de chez elle. Le petit interlude dans le métro l’avait légèrement vacciné et lui avait passé l’envie de s’amuser à sortir quand elle aurait mieux fait de rester chez elle. A vrai dire, aujourd’hui, elle serait bien restée chez elle aussi. Il faisait encore bien trop froid et elle ne travaillait pas. Mais toutes ses tentatives pour essayer de joindre Kara depuis la veille s’étaient révélées vaines et elle s’inquiétait. Elle n’aurait peut-être pas dû, après tout, elle ne connaissait pas très bien Kara. Les deux soeurs ne s’étaient pas vu énormément depuis qu’elles s’étaient retrouvés dans son bureau. Elles essayaient de faire connaissance petite à petit mais ça restait un peu timide. Du coup, c’était peut-être un peu prématuré de la part d’Aspen de s’inquiéter. Peut-être que Kara n’aimait juste pas répondre au téléphone. Quoiqu’il en soit, la jeune femme avait quand même décidé d’aller voir chez elle si tout allait bien.

Le froid était mordant dehors et elle faillit faire demi-tour plusieurs fois. Elle aurait été mieux sur son canapé avec une tasse de café devant netflix quand même. Elle ne mit pas si longtemps à faire la route jusqu’à chez Kara, elle n’habitait pas si loin. Elle monta jusqu’à chez la jeune femme et sonna. Elle espérait qu’elle serait là, qu’elle n’ait pas fait la route pour rien. Elle espérait aussi qu’elle allait bien quand même. Elle fut soulagée quand la porte s’ouvrit sur le visage de Kara. “Hey, désolée de te déranger.” commença aussitôt Aspen. “J’ai essayé de t’appeler mais tu répondais pas…”

@Kara Helvar

La tempête qui avait fait rage à travers New York ces derniers jours s’était calmée et n’était plus qu’une mauvais souvenir pour tous les habitants, certains plus touchés que d’autres. Bloquée dans le supermarché Kara avait vécu des heures horribles à se demander si elle et tous les gens qui se trouvaient sous les décombres allaient s’en sortir. Mais elle avait eu de la chance, elle s’en sortait seulement avec des éraflures un peu partout et une grosse entorse à la cheville. Elle avait été conduite à l’hôpital rapidement, mais avec tous les blessés grave elle n’avait pas été prioritaire et avait du attendre des heures pour qu’on s’occupe d’elle. Elle avait hésité à partir sans voir un médecin mais elle était finalement restée et Warner avait été la chercher à la sortie des urgences. Comme quoi c’était parfois utile d’avoir un colocataire.

Une fois rentrée chez elle, la jeune femme s’était lavé rapidement puis se posa pour prendre enfin un peu de repos bien méritée. Toutes ces mésaventures n’avaient pas été de tout repos et elle avait besoin de dormir. Elle fut réveillée quelques heures plus tard par la sonnette de l’appartement qui retentissait. Kara n’avait aucune notion de l’heure qu’il était et se leva donc pour aller ouvrir la porte, boitillant un peu. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle aperçut Aspen sur le pas de la porte, elle se demanda un instant si elle avait oublié qu’elles s’étaient donné rendez-vous mais ce qu’Aspen lui dit lui confirma que ce n’était pas le cas. “Tu ne me dérange pas au contraire” dit-elle en lui souriant “Je suis désolée la batterie de mon téléphone doit être morte et j’ai pas pris le temps de le remettre à charger” expliqua-t-elle, elle ne savait même pas exactement où il se trouvait pour le moment. Elle se décala ensuite et lui fit signe d’entrer, l’appartement était vide Warner devait être parti travailler. “Tu vas bien ?” lui demanda-t-elle une fois qu’Aspen était entrée dans l’appartement, elle se sentait un peu coupable de ne même pas avoir pensé à vérifier comment allait sa demi-soeur avant de la voir sur le pas de sa porte. Kara n’était pas encore très douée pour tout ce qui concernait les rapports familiaux

Aspen avait l’impression que sa réaction était un peu exagérée. Elle se sentait un peu comme sa mère en fait qui l’avait tiré du sommeil ce matin parce qu’elle n’avait pas de nouvelles, alors qu’Aspen était certaine d’avoir laissé un message sur son répondeur la veille. Sa mère avait juste de gros soucis avec le fait d’écouter les messages qu’on lui laissait sur son répondeur. Sauf qu’Aspen savait écouter son répondeur et elle savait donc aussi très bien qu’elle n’avait pas eu de nouvelles de Kara. Elle avait également appelé, sans réponse. C’est pour ça que la jeune femme se tenait à présent devant chez sa demie-soeur, en espérant que celle-ci vienne lui ouvrir.

Fort heureusement, Aspen n’eut pas à attendre trop longtemps avant que quelqu’un ne vienne effectivement lui ouvrir. En l’occurrence, c’était Kara. La blonde se sentit aussitôt soulagée en voyant sa demie-soeur. Tellement qu’elle aurait pu la serrer dans ses bras mais elles n’avaient définitivement pas atteint ce degré d’intimité donc ça aurait été bizarre. Kara lui fit savoir qu’elle ne la dérangeait pas et s’excusa car elle avait dû manquer de batterie. Bien sûr, c’était une explication très logique, Aspen aurait probablement dû y penser avant. Elle se décala pour la faire entrer et Aspen ne se fit pas prier. Elle regarda curieusement une fois à l’intérieur, c’était donc ici que la jeune femme vivait. “Oui, oui, ça va très bien.” assura aussitôt Aspen quand Kara lui demanda si elle allait bien. “Et toi, ça va ? T’étais dehors pendant la tempête ?” Enfin c’est en tout cas ce qu’Aspen imaginait puisque Kara avait déclaré ne pas avoir eu le temps de mettre son téléphone à charger. Après, elle pouvait tout à fait se tromper.

La journée de la veille avait été tellement folle que Kara dormait encore au milieu de la journée. Elle ne savait pas jusqu’à quelle heure elle aurait dormi si la sonnette de l’appartement n’avait pas retenti. La jeune femme se demanda qui c’était, qui était assez fou pour se balader en ville avec ce froid glacial qui avait résisté à la tempête. Quand elle ouvrit la porte elle fut surprise de voir sa demi-soeur, surtout qu’elle avait du bravé le froid pour se rendre ici. Kara se sentit un peu mal quand Aspen lui expliqua qu’elle avait essayé de le joindre, la jeune femme n’avait pas pensé à charger son téléphone ce qui aurait éviter à sa soeur de venir jusqu’ici. Heureusement, elle ne semblait pas trop lui en vouloir. Maintenant qu’elle était là, Kara la fit rentrer dans son appartement. Aspen avait l’air en forme et elle lui confirma qu’elle allait bien, en même temps c’est vrai que si ça n’avait pas été le cas la jeune femme ne serait sans doute pas venue jusqu’à chez elle. “J’ai une entorse à la cheville mais ça va plutôt bien sinon. J’étais partie faire mes courses au supermarché avant la tempête et je me suis fais surprendre.” elle ne savait pas si Aspen avait entendu parler du supermarché dont le toit s’était effondré durant la tempête. Kara s’estimait heureuse de n’avoir qu’une entorse, ça aurait pu être pire. “Et toi tu étais dehors ?” demanda-t-elle alors qu’elle se dirigeait vers la cuisine, Aspen à ses côtés. “Tu veux quelque chose à boire ?” lui proposa-t-elle. Elle marcha jusqu’au frigo pour voir ce qui trouvait à l’intérieur et sur le chemin elle fit un faux mouvement qui lui fit mal à la cheville et fit naître une grimace sur son visage.

Kara était encore vivante, c’était une bonne nouvelle ça. Aspen fut soulagée de la voir lui ouvrir la porte. Elle s’était imaginée que si sa demie-soeur était morte, elle n’aurait même pas été au courant parce que personne ne savait vraiment qui elle était pour elle. Et aussi parce qu’elles ne se connaissaient pas bien. En tout cas, Aspen était à présent dans l’appartement de Kara et elle voulait savoir si elle allait bien et si elle était dehors pendant la tempête. Elle n’avait pas l’air trop mal en point mais bon, ça ne voulait rien dire en fait. Kara lui apprit alors qu’elle avait une entorse à la cheville parce qu’elle était effectivement dehors. Elle avait apparemment choisi le mauvais moment pour aller faire des courses. “Les courses, c’est vraiment le mal.” commenta Aspen avec un petit sourire. “A chaque fois que je les fais, j’ai l’impression que je risque ma vie.” Parce que les gens étaient fous déjà de base et Aspen avait l’impression qu’ils étaient parfois capables de tuer pour un bout de jambon. Donc ajouter la tempête à ça… “Comment tu t’es fais mal dans le supermarché ?” demanda-t-elle vaguement curieuse à ce propos. Kara lui demanda à son tour si elle était dehors et si elle voulait quelque chose à boire. Aspen choisit de répondre d’abord à la première question. “Je veux bien un café si t’as.” Elle n’en avait pas encore pris tant que ça aujourd’hui donc elle pouvait se permettre d’en demander un là. Quand elle serait comme une pile électrique, il serait peut-être temps pour elle de songer à ne plus en boire. “Et oui, j’étais dehors. Je voulais rentrer tôt chez moi mais j’ai eu un truc urgent à gérer pour le boulot. Du coup, je me suis retrouvée coincée dans le métro. Pas une partie de bonheur.” Mais au moins, elle était indemne.

Une fois la surprise de trouver Aspen sur le pas de sa porte, Kara était vraiment contente de la voir et d’une certaine manière touchée qu’elle est fait le déplacement et qu’elle se soit inquiété pour elle. La jeune femme expliqua alors à sa demi-soeur qu’elle était partie faire des courses et que ça avait mal tourné quand elle avait été surprise par la tempête. “Je suis d’accord, je crois que je laisserais mon colocataire s’en occuper maintenant” dit-elle en plaisantant, elle savait que ça ne serait pas possible. Warner était sympa mais il râlait beaucoup et ça serait sans nul doute un motif d’énervement chez lui. “Le toit du supermarché s’est effondré et je me suis retrouvée coincée sous ce qui semblait être un bout de toit” enfin c’est l’impression qu’elle avait eu au moment où Eliza avait réussit à soulever ce qui lui bloquait la jambe et avait tordu sa cheville “Enfin j’ai eu de la chance ça aurait pu être pire” Kara avait vu des personnes  dans un bien plus mauvais état qu’elle, que ce soit à la sortie du supermarché ou aux urgences quand elle attendait son tour d’être auscultée. Les deux femmes étaient arrivées dans la cuisine et en même temps de demander à Aspen si elle était dehors au moment de la tempête, Kara lui proposa à boire. “J’en ai pas de problème je te prépare ça” dit-elle en fouillant dans les placards à la recherche de dosettes pour la machine à café, un des seuls apport de Kara à cet appartement. Pendant que la jeune femme s’occupait de préparer les boissons, elle écouta en même temps la réponse d’Aspen. “Ca a été ?” lui demanda-t-elle alors juste après avoir appris qu’Aspen s’était retrouvé bloquée dans le métro “Vous avez pas été trop secoué ?” le métro avait beau être sous la terre, elle se disait que tout pouvait arriver. Enfin, au moins elle pouvait voir de ses yeux que sa demi-soeur allait bien. Elle était contente qu’Aspen n’ait pas réussi à la joindre et qu’elle soit venu la voir, comment ça elle pouvait voir par elle-même qu’elle n’avait rien.

Aspen était désolée pour Kara parce que celle-ci s’était apparemment retrouvée coincée dans un supermarché. Les supermarchés, c’était quand même l’antre les diables et les courses la pire mission du monde. Surtout quand ça tournait comme ça l’avait fait là pour Kara. Celle-ci lui fit savoir que dorénavant, elle laisserait son colocataire s’en charger et Aspen se mit à rire. “C’est certainement la plus sage des idées.” Ou elle pouvait aussi s’arranger pour faire livrer ses courses, c’était des choses qui se faisaient aussi. Kara entra également plus dans les détails et expliqua que le toit du supermarché s’était effondrée sur elle et qu’elle s’était retrouvée sous un bout de toi. Sympa. Aspen prit un air désolé pour elle. Elle avait tellement de chance de s’en être sortie qu’avec une entorse à la cheville. Apparemment, elle s’en rendait compte aussi. “Heureusement que tu n’as eu qu’une cheville blessée.” déclara Aspen en fronçant les sourcils. Elle n’aurait pas voulu que sa demie-soeur ne soit grièvement blessée ou pire, qu’elle meurt. Kara lui proposa ensuite à boire et Aspen réclama un café. Elle en avait déjà bu suffisamment aujourd’hui mais elle partait du fait qu’on ne buvait jamais trop de café. Elle espérait juste que ça n’embêtait pas trop Kara et que celle-ci pouvait se déplacer jusqu’à la cuisine sans trop de problèmes. “Merci.” Tandis que Kara s’occupait du café, elle demanda à Aspen si elle avait été coincée et celle-ci lui expliqua rapidement qu’elle s’était retrouvée coincée dans le métro. Programme très réjouissant mais pas grand-chose à côté de ce que la jeune femme avait vécu au supermarché. “Oui ça a été ne t’inquiètes pas. On était juste coincé. C’était pénible mais pas dramatique en soit.” C’était juste que le métro n’avait rien de très agréable en temps normal alors quand en plus il était immobilisé. “Tout ça parce que je devais absolument aller travailler, la prochaine fois j’éviterai peut-être.” Elle plaisantait évidemment parce qu’elle savait bien qu’elle n’en ferait rien.

Kara avait eu un peu de temps pour se reposer entre son arrivée de l’hôpital et le moment où Aspen avait sonné à la porte. Elle était donc maintenant en assez grande forme pour parler avec sa demi-soeur, bien sur sa cheville lui faisait encore mal mais rien de grave. Aspen s’étant inquiétée pour elle, ce qui était arrivé à Kara la veille arriva vite dans la conversation et elles en arrivèrent à la conclusion qu’il valait mieux arrêter de faire des courses. La meilleure solution à ce problème pour Kara était d’envoyer Warner même si elle n’était pas sûre qu’il serait de cet avis. Une fois que Kara eu fini d’expliquer la situation à Aspen, elle lui proposa à boire et se rendit dans la cuisine pour préparer du café. En même temps elle se renseigna sur ce qui était arrivé à sa soeur pendant la tempête. “Tant mieux si c’était pas trop horrible” elle n’aurait pas voulu qu’il lui arrive quelque chose alors qu’elle venait d’apprendre son existence et qu’elle apprenait à la connaître. Aspen fit ensuite une remarque sur le fait qu’elle devait aller travailler et qu’elle éviterait la prochaine fois. “Est-ce que ça t’arrive de ne pas travailler ?” lui demanda-t-elle en plaisantant, le peu qu’elle avait appris sur sa soeur lui avait prouvé qu’elle passait son temps à travailler. Aspen semblait se soucier plus des autres que d’elle-même et quelque chose disait à Kara que si la situation devait arriver à nouveau, Aspen irait travailler peu importe le temps. Le café était prêt et Kara alla le déposer devant sa soeur. “Voilà pour toi. Tu veux du sucre avec ?” elle ne savait même pas comment elle buvait son café, ça montrait à quel point elles se connaissaient peu.

La situation était extêmement bizarre quand même. Aspen en avait bien conscience. Elle était venue parce qu’elle était inquiète pour sa soeur mais maintenant qu’elle était avec elle et qu’elle était rassurée, elle n’avait pas la moindre idée de l’attitude à adopter avec elle. Ce n’est pas comme si elles se connaissaient ou comme si elles étaient proches. Elles venaient à peine de se rencontrer après tout. Elles évoquèrent rapidement leurs aventures de la tempête. Ca leur faisait au moins un sujet de conversation pour le moment. Aspen expliqua qu’elle n’avait pas pu ne pas aller travailler et Kara l’amusa beaucoup en retour en lui demandant s’il lui arrivait de ne pas travailler. “Eventuellement oui j’ai des jours de repos de temps en temps.” répondit la blonde avant de se mettre à rire. “Mais j’aime mon travail. Et j’ai l’impression de faire quelque chose d’important.” Elle se tut et haussa les épaules. Certes, elle n’était pas médecin ou policier et les gens lui râlaient souvent dessus parce qu’ils étaient rarement ravie de la voir. Mais elle faisait ce qu’elle pouvait. Kara lui servit ensuite son café et lui demanda si elle voulait du sucre. Aspen secoua aussitôt la tête. “Non, j’aime pas trop avec du sucre. C’est trop sucré.” Elle venait là d’énoncer l’évidence même à savoir que le sucre était sucré. Bien joué. Elle commença à boire son café, ne sachant pas trop quoi dire, une fois de plus. “Sinon… ça va toi si on met de côté la tempête d’hier ?” demanda-t-elle ensuite. C’était ce qu’elle avait trouvé de mieux.

Kara était flattée qu’Aspen se soit inquiétée pour elle et qu’elle ait décidé à venir jusqu’à chez elle pour s’assurer qu’elle allait bien. Le sujet dériva rapidement vers le travail de sa dem-soeur qui était la raison de sa présence dans le métro pendant une tempête. Kara avait l’impression qu’Aspen passait sa vie au travail, même si elle disait avoir des jours de repos de temps en temps. Mais en même temps elle comprenait que ce qu’elle faisait était important, elle avait eu affaire avec des assistantes sociales toute sa vie et elles faisaient partie des seules personnes de son côté. “Je suis d’accord que c’est important, mais pense à ta santé aussi” dit-elle avec un petit sourire, Kara se demandait parfois ce que sa soeur savait vraiment de l’histoire de son histoire mais elle ne lui avait jamais demandé. Maintenant qu’elles avaient parlé de tout ça, Kara était dans la cuisine en train de faire un café pour sa soeur, elle était toujours contente qu’Aspen soit là. Mais la seule chose c’est que maintenant qu’elles avaient parlé de la tempête et de ce qui leur était arrivé, raison de la présence de sa demi-soeur ici, elles ne savaient pas vraiment quoi se dire. Si bien que Kara se mit à parler de sucre, c’était ridicule. Sa soeur lui ayant dit qu’elle n’en prenait pas Kara posa une tasse devant Aspen et s’assit en face d’elle dans la cuisine. Après un court silence gênant qui semblait avoir duré des heures, Aspen fini par lui demander si elle allait bien à part la tempête. C’était une question très large mais Kara essaya de trouver une réponse à cette question qui n’était pas trop basique “Ouais ça va, j’ai commencé à travailler dans une pizzzéria il y a un mois” et elle avait déjà récupéré un arrêt de deux jours, l’hôpital ayant jugé que vu le choc qu’elle avait subi elle devait se reposer un petit peu avant de reprendre le travail. “Et toi ?” demanda-t-elle à son tour ne sachant pas trop quoi dire de plus sur elle.