expect the unexpected (noé)

Mila ne comprenait pas pourquoi Noé ne voulait pas faire son devoir de littérature française en entier. Ce n’était pourtant pas bien compliqué. Enfin si, apparemment ça l’était trop pour lui parce qu’il avait l’air de croire qu’elle avait du cirage dans le ciboulot et lui fit rapidement savoir qu’elle allait devoir revoir ses attentes à la baisse. Quelle tristesse, elle n’avait pas envie de revoir ses attentes à la baisse puisqu’elle les trouvait tout à fait raisonnables. Elle n’allait cependant pas avoir le choix. “Je ne suis pourtant pas très exigeante.” répondit-elle en prenant un air innocent même si elle savait par avance qu’elle n’allait pas avoir gain de cause là-dessus. Elle ne savait pas si elle avait toujours envie de lui commander à manger maintenant. Mais elle avait promis donc elle n’allait pas revenir sur ce qu’elle avait dit. Noé décréta qu’il voulait une pizza au fromage. C’était quand même très cliché mais Mila hocha la tête. “Comme tu voudras.” Elle lui commanda donc sa pizza, celle avec le plus de fromage possible pour qu’il soit bien content quand il la mangerait. Mila expliqua finalement pourquoi elle se retrouvait à prendre une classe sur la littérature française alors qu’elle n’avait de toute évidence aucun intérêt là-dedans. C’était d’un ennui intense et elle aurait bien voulu faire autre chose de mieux mais comme souvent, elle s’y était pris trop tard. Tout simplement. Elle ne pouvait par contre pas laisser Noé dire qu’elle aurait pu trouver pire parce qu’elle ne voyait pas ce qu’il y avait de pire. “Non, il n’existe rien de pire que ça. Surtout avec ce prof là. Il est soporifique. Et son cours est le matin. Qui fait encore classe le matin ?” Elle n’avait jamais compris ça. C’est pour ça qu’elle s’arrangeait autant que possible pour éviter les cours du matin. Sauf quand elle s’y prenait trop tard et que donc ça ne marchait pas comme elle voulait. Ils arrivèrent finalement en bas de chez elle et Mila préféra prévenir tout de suite que son appartement n’était pas rangé. Elle n’avait pas prévu de recevoir à la base. Ce n’était pas très grave parce que Noé n’était apparemment pas maniaque. Ils entrèrent chez elle et Noé voulut savoir s’ils allaient manger avant de travailler ou manger en travaillant. “Tu ne peux pas oublier ton estomac longtemps toi.” fit-elle remarquer amusé. “Au cas où t’aurais pas remarqué, la pizza n’est même pas arrivée.” Ils allaient donc pouvoir travailler un peu avant de manger super réjouissant comme programme. Mila espérait quand même que ça n’allait pas trop tarder parce qu’elle avait faim aussi. “Tu veux boire quelque chose ?”

Noé voulait bien être gentil mais sa gentillesse avait des limites, une d’elles était qu’il ne voulait pas faire tout le devoir de Mila. Et quoi qu’elle dise elle n’arriverait pas à le convaincre de le faire. SI elle ne se trouvait pas exigeante tant mieux pour elle mais lui trouvait qu’elle lui en demandait beaucoup. “C’est à toi de voir si tu veux quand même que je t’aide ou si tu préfères chercher quelqu’un d’autre” il disait ça mais il savait déjà qu’elle voulait toujours de son aide, elle avait eu l’air un peu désespérée quand elle lui avait demandé donc elle ne devait pas avoir beaucoup d’autre choix. C’est ainsi qu’ils purent ensuite choisir ce qu’ils allaient manger, comme tout bon français Noé aimait le fromage et demanda une pizza qui en avait plein. Il laissa Mila commander avant de lui demander comment elle s’était retrouvé à faire un cours de littérature française qui ne semblait pas la passionner du tout, mais il y avait pire et c’est ce qu’il lui dit. Elle ne semblait pas être d’accord avec lui mais il n’allait pas en démordre non plus parce qu’il était sur de ce qu’il avançait. Il fit donc exprès de ne pas répondre à sa question pour la convaincre qu’il avait raison “Je t’assure qu’il existe pire, l’année dernière j’avais un cours qui parlais de troubadour. Qui s’intéresse aux troubadours ?” c’était impossible que quelqu’un s’intéresse à ça et même si ce cours n’avait pas lieu le matin, c’était le soir jusqu’à 20h30 donc pas le meilleur horaire du monde non plus. Une fois arrivé Noé avait faim et demanda dans quel ordre ils allaient faire les choses; La réponse de Mila ne lui plaisait pas, bien sur que la pizza n’était pas encore arrivée mais il espérait que ça n’allait pas tarder. “J’ai faim c’est pas de ma faute, je veux bien commencer à travailler avant mais dès que la pizza arrive on la mange” il n’allait pas manger sa pizza froide en plus de ça. Mila lui proposa à boire et il réfléchit un moment à ce qu’il pourrait prendre “T’as des bières ?” un peu d’alcool l’aiderait peut-être à réfléchir un petit peu. En pensant à ça il se rendit compte qu’il ne savait pas sur quoi portait le devoir de Mila “En fait c’est quoi ton travail ?” lui demanda-t-il alors pour être fixé.

Noé se montrait intraitable sur le fait qu’il ne ferait pas son devoir à sa place et même si elle leva les yeux au ciel, Mila décida de renoncer à essayer de le convaincre. C’était peine perdue et elle n’allait pas se battre pour ça. “Très bien, je veux que tu m’aides.” Elle ne connaissait personne d’autres à qui elle pourrait demander donc bon, par défaut elle n’avait pas d’autres choix que de se montrer gentille et agréable avec Noé. Tandis qu’ils faisaient la route, ils convinrent de commander des pizzas et Mila expliqua pourquoi elle faisait ce cours-là. Le jeune homme avait l’air de croire qu’il y avait pire mais Mila ne voyait pas en quoi. Apparemment, il avait dû faire un cours sur les troubadours. La jeune femme fronça les sourcils, elle n’était même pas sûre de savoir exactement ce qu’était un troubadour quand elle y réfléchissait. “Vous faites des choses étranges en France.” annonça-t-elle finalement. D’ailleurs, c’était aussi son problème avec le livre. Il était bizarre et ennuyeux et elle avait autre chose à faire de sa vie que de lire des livres de manière générale. Ils arrivèrent finalement et Noé avait l’air pressé de manger. C’était bien, il avait le droit mais Mila se sentit obligée de lui rappeler que dans l’immédiat il n’avait pas à manger ici. Il pouvait toujours boire. “J’ai toujours des bières.” répondit-elle simplement en haussant les épaules. Sauf si Miles avait tout fini ce qui arrivait souvent mais elle fut soulagée d’en trouver dans le frigo. Elle revint avec deux bières et un paquet de chips. “Tiens en attendant les pizzas.” dit-elle en lui tendant le paquet et sa bière. “Oh, et il faut faire un devoir sur une thématique du livre et expliquer comment elle est traitée.” Elle haussa les épaules. “J’ai cherché sur internet mais les résultats n’étaient pas probants donc tu dois faire mieux qu’internet.” Mais à part ça, elle ne voulait pas trop lui mettre la pression.

Noé donna un choix à Mila elle faisait son devoir seule ou il l’aidait simplement, maintenant qu’il était clair pour elle qu’il ne ferait pas son travail à sa place elle choisit la deuxième solution. Il n’avait pas eu beaucoup de doute sur son choix mais bon si elle avait refusé ça ne l’aurait pas dérangé. Il aimait bien Mila mais n’avait aucune passion pour la littérature française. Sur la route vers l’appartement de Mila ils décidèrent de commander des pizza, puis ils parlèrent des cours chiants qu’on était obligé de suivre quand on allait à l’université. Ils jouèrent un moment à celui qui avait eu les pires cours, Noé se vantant presque d’avoir eu un cours de troubadours quand il était en licence pour prouver que c’était le pire possible. Quand elle dit qu’ils faisaient des choses étranges en France,  Noé était assez fier de lui il prenait ça comme une victoire “Je t’avais bien dit qu’il y avait pire que tes cours. Mais tous les français n’aiment pas les troubadours c’est des cas exceptionnels ceux là” dit-il alors en prenant un air très sérieux, lui aussi trouvait étrange les personnes qui aimaient ça comme quoi tous les français n’avaient pas une passion pour les troubadours. Une fois arrivés chez Mila, Noé avait faim mais comme la nourriture n’était pas encore arrivée il lui demanda s’il avait des bières. Elle partit à la cuisine et revint avec deux bières et des chips. “Tu sais comment me prendre par les sentiments” lui dit-il en plaisantant, il n’attendit pas plus longtemps et commença le paquet, comme s’il mourrait de faim ce qui était proche de la réalité. “Faut que tu fasses ça sur quel livre ?” lui demanda-t-il la bouche à moitié pleine.

Mila ne pensait vraiment pas qu’ils puissent exécuter pire cours qu’un cours de littérature française mais apparemment, Noé semblait avoir décidé de lui prouver le contraire. Et il y réussit plutôt bien en lui expliquant que lui avait déjà eu l’occasion d’avoir un cours sur les troubadours. Ok, c’était vraiment bizarre ça, Mila se disait que les français étaient très spéciaux pour le coup pour avoir l’idée de faire des cours comme ça. Parce qu’à coups sûr, cela avait encore moins d’intérêt que la littérature française. “Ah ouais ? Donc tu ne voues pas un culte aux troubadours ? Je pensais pourtant.” se moqua-t-elle gentiment quand il lui fit savoir que tous les français n’aimaient pas les troubadours. Il avait pourtant l’air d’adorer quand il en parlait comme ça.

Ils étaient à présent arrivés chez elle et pour faire patienter Noé en attendant les pizzas, Mila revint de la cuisine avec de la bière et des chips. Il avait bien là de quoi satisfaire sa faim avant d’avoir un vrai plat à se mettre sous la dent. “Ce n’était pas dur de savoir comment te faire plaisir.” Noé n’était pas très original et comme beaucoup de mec, il suffisait de nourriture et de bière pour qu’il soit content. C’était un peu triste quand même. Elle parla ensuite rapidement de son devoir et il lui demanda quel livre il concernait. C’est vrai qu’elle aurait pu commencer par ça. “Madame Bovary. Tu l’as lu ?” demanda-t-elle en lui adressant un regard interrogateur. Elle n’était même pas sûr qu’il l’écoutait, trop passionné qu’il était par ses chips. “Si t’en mets partout je te fais faire le ménage je te préviens.”

Noé avait décidé de prouver à Mila qu’un cours de littérature française n’était pas la chose la plus horrible possible et il était assez fier parce qu’il avait l’impression d’avoir réussi à la convaincre. Bien sur moqueuse comme elle était, elle l’embêta en disant qu’elle pensait qu’il adorait les troubadours mais ça ne l’atteint pas du tout. “Et ouais, je sais que c’est dur à croire mais je ne suis pas fan de troubadours” dit-il alors avec un sourire moqueur lui aussi. Ils firent ensuite le chemin jusqu’à chez elle assez rapidement. Il entra chez elle et Mila comme la dure femme d’affaire qu’elle était voulu se mettre au travail tout de suite. Heureusement elle lui apporta des chips et une bière pour patienter avant l’arrivée des pizzas. “Ah ouais ? T’aurais pas du saucisson aussi ?” essaya-t-il de lui demander quand elle lui dit qu’il n’était pas dur à satisfaire, il espérait qu’elle aurait ce qu’il lui demandait. Mais ils avaient beau grignoter, Mila reparla très vite travail et lui présenta ce qu’elle avait à faire sur Madame Bovary. “Pas vraiment je t’avoue, j’aurais du mais comme c’était on avait un travail à deux à faire dessus j’ai laissé mon partenaire tout faire” dit-il alors, pas très fier de lui. Il n’était pas un élève très sérieux au lycée, c’est pourquoi il n’était pas forcément la personne la mieux placée pour aider Mila. Il se reconcentra très rapidement sur ses chips quand Mila lui dit qu’il devrait faire le ménage s’il en mettait partout “T’as de l’audace toi, tu me demande de l’aide et après tu me menace” fit-il en prenant un air faussement choqué.

Bon d’accord, Mila était d’accord pour admettre qu’un cours sur les troubadours devait être pire qu’un cours sur la littérature française. Pourtant, jusque là, elle ne pensait pas que quelque chose de plus horrible pouvait exister. En revanche, elle restait persuadée que Noé devait avoir aimé même s’il faisait semblant que non maintenant. “C’est ce que tu dis mais je suis sûre qu’en vrai tu regrettes de ne pas être né à une époque où tu aurais pu devenir troubadour.” Elle le voyait bien déguiser comme ça. Ca devait lui aller comme un gant en fait. Ils arrivèrent finalement chez Mila et celle-ci sortit quelques trucs pour faire patienter Noé en attendant que la pizza n’arrive. “C’est bien déjà des chips et de la bière.” répondit-il légèrement blasée quand il lui demanda du saucisson. “J’ai peut-être mais il faut aller fouiller.” Mais elle l’invitait à le faire si il en avait envie. Elle elle avait la flemme personnellement. Il lui demanda ensuite davantage d’informations sur le travail et Mila lui expliqua qu’il s’agissait de Mme Bovary. Elle espérait un peu qu’il l’aurait lu sinon elle ne voyait pas trop comment il pourrait lui être utile mais apparemment ce n’était pas le cas, il avait préféré laisser son binôme tout faire. “Ah bah c’est du joli ça.” Si elle avait été son binôme, elle ne se serait pas laisser faire comme ça. En même temps, elle était plus souvent à la place de Noé qu’à celle de l’élève qui se retrouvait à tout faire. “J’ai le droit de te menacer. C’est chez moi ici. Je veux juste que tu fasses attention.” Elle haussa les épaules. “En plus, je n’ai pas l’impression que tu vas m’aider beaucoup du coup.”

La conversation de Mila et Noé était assez loufoque, il ne savait pas trop comment ils en étaient arrivé là mais ils avaient tous les deux un grand débat sur les troubadours. Tout ça parce que Mila lui avait demandé de l’aider à faire un devoir. Maintenant Mila était persuadée que Noé était fan de troubadours et qu’il aurait voulu en devenir un. “J’avoue, être mannequin c’était mon second choix parce que je ne pouvais pas devenir troubadour.” dit-il alors pour rentrer dans son jeu, c’était tellement surréaliste comme conversation mais ça le faisait rire. Il faut avouer qu’il était encore un vrai gamin. Une fois arrivés chez Mila, elle lui servit des chips et une bière en attendant les pizzas qu’ils avaient commandé. Mais, ça ne lui suffisait jamais parce qu’il lui avait demandé si elle n’avait pas du saucisson en plus. “Oui c’est déjà bien t’as raison” dit-il finalement quand elle lui proposa d’aller fouiller dans la cuisine pour en trouver. Il avait déjà des chips à manger et n’avait pas le courage de se lever pour chercher un saucisson qui n’existait peut-être même pas. Ils entrèrent ensuite dans le vif du sujet du devoir de Mila, quelque chose qui était loin de ravir Noé. Il vit la déception sur le visage de Mila quand il lui expliqua qu’il n’avait pas lu Mme Bovary parce qu’il avait laissé son partenaire faire tout le travail “Parce que c’est pas ce que tu aurais fait toi bien sur” lui dit-il alors, il était sur qu’ils avaient ça en commun tous les deux. Elle le menaça ensuite lui disant qu’il devrait faire le ménage s’il salissait tout, cette idée ne plaisait pas du tout à Noé et la menace encore moins.  “Je vais faire attention” dit-il la bouche pleine de chips, il ne voulait pas avoir à faire le ménage il ne manquait plus que ça. Il finit sa bouchée alors que Mila disait qu’il ne lui serait pas d’une grande utilité. “Je peux peut-être être utile quand même, je parle français moi” ce qui était un avantage considérable pour parler d’un livre en français.

Il devait y avoir peu de gens qui souhaitaient devenir troubadours. Cela n’apparaissait pas comme étant un métier de rêve. Surtout qu’il n’y en avait même plus à cette époque. Mais Mila venait quand même de réussir à se persuader que Noé devait être un de ces gens-là. Il était plutôt bizarre. “J’en étais sûre !” s’exclama-t-elle quand il confirma qu’être mannequin n’était que son second choix. “Tu n’étais pas trop déçu ? Ca doit être tellement pénible et compliqué mannequin comme métier.” ajouta-t-elle vaguement moqueuse. Elle amena ensuite au jeune homme de quoi se nourrir en attendant les pizzas. Elle était très serviable. Mais quand elle lui demanda si elle n’avait pas de saucisson chez elle, elle lui fit gentiment savoir qu’il pouvait aller regarder par lui-même. Elle n’était pas non plus passer son temps à faire des allers-retours à la cuisine. Bizarrement, il se rangea à son avis et confirma qu’il y avait assez à manger là. Il ne devait pas être très courageux non plus. “Oui, j’ai souvent raison.” répondit-elle, modeste, avec un haussement d’épaules. Elle aurait bien dit toujours mais elle savait qui lui arrivait de se tromper à l’occasion. Personne ne pouvait être parfait. Ils en revinrent ensuite au devoir de Mila et Noé lui avoua n’avoir jamais lu le livre parce qu’il avait laissé son binôme tout faire. “Bien sûr que non. Ca ne se voit peut-être pas, mais je suis une élève très sérieuse.” Et elle n’était pas du tout crédible en disant ça. Mais il était vrai qu’elle était un peu plus sérieuse au temps du lycée. Elle aurait quand même pu totalement se reposer sur son partenaire parce qu’elle était partisante de faire le minimum d’efforts. “Et c’est vrai que ça peut m’être utile que tu parles français. Un peu. Le mien est…” Elle haussa les épaules. “Pas terrible. Mais bon, si on sait pas quoi raconter sur le livre, ça va pas être nécessaire de parler français.” Parce qu’il n’aurait rien à écrire. Elle allait ouvrir son ordinateur pour faire des recherches sur internet quand on sonna à la porte. “Ok, j’y vais.” Elle alla ouvrir et revint bientôt avec de la pizza qui sentait délicieusement bon. “Le dîner est servi.”

Mila était très différente d’Eden, si la seconde était assez sérieuse la seconde semblait ne rien prendre au sérieux, elle faisait même rire Noé il faut l’avouer. Il fallait du talent pour se convaincre que quelqu’un rêverait de devenir troubadour était donc déçu de n’être qu’un simple mannequin. « Je me contente de ce que j’ai, et malheureusement pour moi ça veut dire être mannequin » en réalité il adorait ce métier qui lui était tombé dessus sans qu’il le cherche vraiment. Une fois qu’il avait découvert ce que c’était il y avait pris goût et avait travaillé sans arrêt pour réussir. Il aurait pu se concentrer uniquement là-dessus mais il avait préféré passer une licence pour s’assurer un plan de repli si ça ne marchait pas pour lui sur le long terme. Une fois cet interlude sur le métier de Noé et celui dont il rêvait les deux jeunes gens étaient arrivés chez Mila et mangeaient des chips en buvant des bières en attendant les pizzas qu’ils avaient commandé. Si Noé avait un instant espéré du saucisson il avait abandonné quand il s’était rendu compte qu’il faudrait qu’il fouille dans les placards pour en trouver. Mila était donc contente parce que ça lui donnait raison. Ils se mirent ensuite au travail et il fallut bien que Noé lui avoue qu’il n’avait pas lu le livre qu’elle devait étudier parce qu’il n’était pas une élève très sérieux contrairement à Mila apparemment . « Je ne te savais pas sérieuse mais on en apprend tous les jours » il ne la croyait pas vraiment vu ce qu’il savait ut elle mais les apparences étaient peut-être trompeuses. « Je suis sur qu’on pourra trouver quelque chose sur internet et je t’aiderais à l’écrire avec mon super français » dit-il en insistant sur le super. Ils allaient enfin se mettre à travailler quand on sonna à la porte, il laissa Mila aller ouvrir son estomac gargouillant déjà à l’idée de la pizza chaude qui allait arriver. « Oh oui le dîner ! On peut faire une pause pour manger avant de vraiment commencer le travail ? » demande-t-il à Mila presque suppliant.