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 You, there? (Ft. Ji-ae Olsen)

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Invité a posté ce message Dim 17 Mar 2019 - 18:49 #

You, there?Cela fait bien depuis deux ans que je me suis installé à New-York, pour réaliser mon rêve : devenir un excellent danseur et chanteur. Depuis tout petit, j'ai cette passion qui est en moi. Pour moi, danser est synonyme de liberté. Et d'expression. À travers ce sport, je peux facilement traduire mes émotions qui sont au fond de moi. Moi qui n'a pas l'habitude de trop parler et de montrer facilement émotions et sentiments. Ma famille a pu m'offrir cette occasion inespérée de vivre dans la grande ville lumière des Etats-Unis. Le seul point négatif.. Ma mère qui ne sera pas présente pour me voir progresser, et me voir atteindre mon objectif. Elle qui était si heureuse pour moi. Malheureusement elle est partit trop tôt. Enfin.. Cela ne sert à rien de se morfondre sur soi-même. Je dois tenir la promesse que je lui ai faite bien plus tôt avant l'accident. Et quelle est cette promesse ? M'épanouir dans mes études et trouver le bonheur, quoi qu'il advienne.

Réveillé depuis au moins six heures du matin, je me prépare à commencer une nouvelle journée de cours dans mon école. Je me douche et m'habille correctement avant d'aller prendre rapidement mon petit-déjeuner. Je sors de ma maison avec une brioche en bouche. Je la mange durant le trajet, observant toujours tout ce qui bouge autour de moi. Deux ans se sont écoulés, et pourtant, je suis toujours aussi fasciné par cette ville. Je sais que la chance que j'ai, rare sont les jeunes comme moi qui l'ont eu. Alors je profite entièrement de la vie qui m'a été offerte. Mais passons. Une fois ma brioche finit, je met mon casque sur ma tête et lance la musique sur mon portable. Comme à mon habitude, grâce à ça, je révise mes pas de danse tout en marchant en direction de mon établissement. Certaines personnes m'observent faire, mais je suis tellement concentré et dans ma bulle que je n'y fais jamais attention. Je continue ainsi pendant plus d'une quinzaine de minutes.

Je passe les portes de mon école, une grande école composée de trois étages, et d'un grand extérieur. Une école assez réputée il faut le dire. Enfin passons. Le sourire aux lèvres et enlevant mon casque, je salue mes camarades et me dirige directement vers le cours de danse. Chaque matinée est consacrée aux cours de danse. Ça nous met rapidement dans le bain, dès les premières heures d'une longue journée qui débute à peine. Le temps que tout le monde arrive et se met en place, le prof nous dit de faire quelques étirements habituels pour ne pas risquer de se blesser bêtement.

Une fois fais, je me plonge dans la musique et commence la chorégraphie. J'ai cette incroyable facilité d'apprendre différents pas complexe en quelques jours, que certains arrivent à maîtriser seulement après plus d'une semaine d'entraînement. Il faut dire aussi que j'ai la chance d'avoir une grande mémoire, me permettant de garder en tête plusieurs chorégraphies sans faire énormément de fautes. Car oui, je suis encore amateur dans la danse. Alors il m'arrive parfois de faire des fautes. C'est ce qui se passe quelques fois dans ce cours. Mais je ne me laisse pas abattre en sachant que j'ai du temps devant moi pour devenir meilleur. Le meilleur de tous.

A l'heure de la pause, je décide de m'asseoir, adosser contre un mur de la salle tout en buvant plusieurs gorgées d'eau. Puis je me stoppe en entendant quelqu'un m'interpeller. Je jette un œil autour de moi, mon regard se posant au niveau de plusieurs personnes qui se sont attroupés devant la salle. Et je vois un de mes amis, Ryu, qui me fait signe tout en s'avançant vers moi. Je lui lance un « Hey mec ! », discutant un peu avec lui. C'est lui qui m'a aidé à me familiariser avec la ville dès les premiers jours. Je lui en serais toujours reconnaissant. Enfin.. Mon regard est vite détourné alors que je vois une jeune femme se rapprocher de moi. Elle me semble un peu familère, mais je ne sais pas d'où je pourrais la connaître. Avec hésitation, je la regarde, lançant avec un ton plutôt calme, un petit :« Hey.. On se connait ? »©️ 2981 12289 0
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Invité a posté ce message Dim 17 Mar 2019 - 21:11 #

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Ji-ae Olsen | Jung Tae-kook

L’air froid m’attaqua directement alors que je sortais de chez moi. Un frisson glacial remonta le long de mon dos, et je dû me faire force pour ne pas rentrer dans mon appartement en vitesse. Le froid ne me dérangeait pas en règle générale, même si je ne l’avais jamais particulièrement aimé. Mais devoir y faire face alors que le soleil ne s’était levé que deux heures auparavant était un supplice. D’habitude, je n’étais pas du genre à me lever aussi tôt. Après tout, j’avais fini mes études et je n’avais pas de travail auquel me rendre, donc me lever avant dix heures du matin au minimum était complètement exclu pour moi. Mais la veille au soir, une de mes amies avait passé la nuit chez moi jusqu’au petit matin avant de partir pour ces cours. Je m’étais rendormie après son départ, bien décidée à profiter de quelques heures de sommeil en plus, mais mes plans avaient été changés une demi-heure après quand mon portable avait sonné, me réveillant.

Je me retrouvais donc maintenant dans les rues du nord de Williamsburg, mains enfoncées dans les poches, à la recherche de l’école de mon amie. Celle-ci m’avait appelée une quinzaine de minutes plus tôt, complètement paniquée. À cause de son départ matinal, elle avait oublié ses affaires de rechange dans ma chambre et ne pouvait venir les chercher elle-même, son premier cours commençant bientôt. Après que notre appel eu prit fin, je l’avais maudite pendant de longues minutes alors que je tentais d’enfiler un jean taille haute aussi vite que je le pouvais, ainsi qu’un pull noir qui, je l’avais espéré, me protégerait du froid. Tu me revaudras ça.. dis-je à voix haute alors que je traversais un énième passage piéton. Mon regard se posa sur le plan affiché sur mon téléphone, et je poussa un soupir de soulagement en remarquant que le point montrant la position de l’école était de plus en plus près de moi. Quelques minutes de marche plus tard, je vis enfin l’énorme bâtiment se dresser devant moi et entrait sans attendre.

Retirant mon manteau et posant celui-ci sur mon bras, je pris quelques instants pour apprécier la chaleur présente à l’intérieur du bâtiment avant de reporter mon attention sur mon téléphone pour envoyer un message à mon amie, lui signalant mon arrivée. Ne recevant pas de réponse immédiate, mes pieds me portèrent plus loin dans le bâtiment, suivant le son lointain d’une musique. Ma curiosité prenant le dessus, je décidais d’aller voir de plus près. Rapidement, je me retrouva devant une salle dont la porte grande ouverte me laissa tout le loisir de voir ce qu’il se passait à l’intérieur. Plusieurs personnes dansaient sous les instructions d’un professeur situé au devant de la salle. Intérieurement, l’envie de les rejoindre et de danser était immense. D’aussi loin que je me souvienne, j’avais toujours apprécié danser. Pas une seule journée ne passait, quand j’étais enfant, sans que je ne danse devant mes parents ou même durant les récréations. En déménageant à New York, ma passion n’avait pas changée et j‘avais rejoins l’un des clubs de danse de disponible durant ma scolarité.

Mais depuis que mes études étaient terminés, les occasions de danser étaient devenues de plus en plus rare. N’ayant pas les moyens de m’inscrire dans une école de danse comme celle dans laquelle je me trouvais actuellement, je devais me contenter des quelques sorties en boîte que je faisais chaque mois afin de pouvoir danser librement. Le prof annonçant une pause me fit sortir de mes pensées, et je m’apprêtais à me détourner pour retrouver mon amie quand un nom dit à voix haut me stoppa net. Me retournant brusquement, je regarda l’homme qui avait parlé, puis suivit le regard de celui-ci jusqu’à apercevoir un garçon assit contre l’un des murs, indéniablement asiatique comme je l’étais. Entrant dans la salle, je m’approchais de lui sans attendre, ayant besoin d’en avoir le cœur net. Kookie, c’est toi ? lui répondis-je en coréen. Cela ne pouvait être que lui. Du moins, je l’espérais. Jung Tae-kook n’était pas un nom ordinaire aux États-Unis.

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Invité a posté ce message Mer 20 Mar 2019 - 12:18 #

You, there?J'attendais la réponse de la jeune fille en face de moi. Cette dernière semble me connaître, du moins c'est ce que je crois en voyant qu'elle n'a pas hésité à aller vers moi. Et sans savoir comment ni pourquoi, avant même qu'elle ne dise quoi que ce soit, j'ai cette impression de la connaître aussi. Cependant je ne sais pas d'où je pourrais l'avoir rencontré. Sûrement pas ici à New-York, car je n'ai pas fait énormément de connaissance depuis mon arrivée dans la ville. Puis, je l'aurais reconnu bien plus rapidement que maintenant. Alors je ne fais que l'observer un peu, ignorant mon ami qui pense que c'est une de mes groupies. Certes depuis que j'ai débuté dans cette école, sans avoir eu le temps de dire ouf, mon nom s'est fait connaître par les élèves. Surtout par les filles. Je suis en quelque sorte devenu un mec populaire, alors que je n'ai rien demandé. Depuis, pas mal de filles ne font que se réunir pour me regarder danser, parfois chanter. Mais bien heureusement, rare sont celles qui osent s'approcher de moi de trop près. Moi qui suis assez mal à l'aise en leur présence. Il faut le dire, je ne suis pas attiré par le sexe féminin. Mais ça, rare sont ceux à le savoir. Je ne l'ai pas crier sur les toits. Enfin bref... Tout ça pour dire que je ne pense pas que cette jolie fille devant moi est une de mes groupies. Donc je reste là, presque figé sur place à attendre une quelconque réponse.

Réponse qui ne tarde pas. Une réponse qui me surprend. Elle vient de parler coréen, et d'utiliser mon surnom. Kookie. D'aussi loin que je m'en souvienne, mis à part ma famille, une seule personne me surnomme de la sorte. J'écarquille les yeux en me faisant cette réflexion, me relevant rapidement pour faire mieux face à elle. « Ji-ae ? C'est toi..? » Répliquais-je aussi en coréen. Ji-ae Olsen. Je la connais. Il n'en fait aucun doute. On s'est connu en étant bien plus jeune. À Séoul, en Corée du Sud. Notre pays natal. C'est évident que je ne l'ai pas reconnu tout de suite. Ça fait bien pas mal d'années qu'on s'est perdu de vue. Du jour au lendemain, je ne l'ai plus revu. Je me suis inquiété évidemment. Je ne savais pas où elle était passé ni ce qu'elle faisait. Enfin. Elle a changé physiquement. Tout comme moi. On a grandit séparément. Malgré tout, on s'est souvenu rapidement de notre amitié. Ji-ae était, est, et restera toujours ma meilleure amie. Celle avec qui j'ai partagé plein de choses. La voir ici, à New-York, c'est plus que surprenant. Une agréable surprise.


« Qu'est-ce que tu fais là ? Je veux dire.. Dans cette ville ? » Je regarde autour de moi, avant de la pousser gentiment dans un coin plus isolé, afin de parler tranquillement. Je pose à nouveau mon regard sur elle. Et non je ne rêve vraiment pas. Elle est bel et bien devant moi, en chair et en os. Sur le coup je n'ose pas tellement la prendre dans mes bras, mais je pose doucement mes mains sur ses épaules. Une grande discussion s'impose. Nos vies ont continué séparément, il a dû se passer pas mal de choses depuis qu'on s'est quitté. Et tout ce que j'aimerais à partir de maintenant, c'est d'en apprendre un peu plus sur elle. De ce qu'elle est devenue depuis ces dernières années. Plusieurs questions se bousculent dans ma tête, comme : pourquoi es-tu partie ? Que fais-tu à New-York ? Cependant, je ne préfère pas l'agresser de questions comme ça, alors je pousse un soupir de soulagement, esquissant ensuite un léger sourire. « Je suis content de te retrouver enfin. Je pensais ne plus te revoir. »©️ 2981 12289 0



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Invité a posté ce message Mer 20 Mar 2019 - 13:04 #

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Ji-ae Olsen | Jung Tae-kook

Mes doutes se confirmèrent immédiatement quand le garçon face à moi utilisa mon prénom, alors qu’il se levait précipitamment. Ce n’était pas vraiment une confirmation en elle-même, mais le fait qu’il portait le nom de mon ancien meilleur ami et le fait qu’il avait répondu en coréen en faisait donc une preuve indéniable. En chair et en os. fis-je en tournant sur moi-même, avant d’ouvrir les bras pour ponctuer ma réponse. Je devais avouer que malgré ma joie de revoir mon ami après tout ce temps, je ressentais une légère gêne entre nous deux. Après tout, près de neuf années étaient passées depuis mon départ précipité de Séoul. J’avais bien évidemment alerté Tae-kook de mon départ, ne pouvant juste partir sans lui dire au revoir, mais cela n’avait pas rendu les adieux plus faciles à avaler. Honnêtement, je n’avais pas pensé le revoir un jour, et certainement pas aux États-Unis, certainement pas après tant de temps. Intérieurement, je pris d’ailleurs note de remercier mon amie comme il se doit de m’avoir fait venir ici. Après tout, si cela n’avait pas été pour le service que je devais lui rendre, je n’aurais certainement pas pu mettre les pieds ici.

Me re-concentrant sur le moment présent, je suivis Tae-kook sagement dans un coin de la pièce. Je pouvais comprendre son besoin d’avoir cette conversation en privé. Après tout, je ne me sentais moi non plus pas très à l’aise à l’idée de parler de notre passé devant un groupe d’inconnu, même si nous pouvions parler coréen pour nous assurer que personne ne nous comprendrait. J’habite ici depuis que je suis partie de Séoul. Ma famille et moi avons changé d’appartement à plusieurs reprises, mais j’ai toujours été dans cette ville. repris-je, toujours dans notre langue natale. Sentant les mains de mon ami se poser sur mes épaules, je recouvrais celles-ci de mes propres mains en un signe de tendresse. J’aurais pu le prendre dans mes bras, j’en avais envie, mais je ne me sentais pas totalement à l’aise à l’idée de le faire dans un lieu aussi.. ouvert. Je n’avais rien contre les démonstrations affectives, mais j’aurais apprécié faire mes retrouvailles avec Tae-kook de façon plus privative. Nous avions tant de choses à nous dire, tant d’années à rattraper et d’histoires à raconter.

Et toi alors ? Depuis quand est-tu ici ? Je ne savais même pas que tu prévoyais de venir en Amérique un jour ! Non pas que je m’en plains, c’est une très bonne surprise. Je suis vraiment contente de te trouver ici. continuais-je alors qu’un nouveau sourire étirait mes lèvres. Cela me faisait bizarre de pouvoir enfin parler coréen avec quelqu’un d’autre. Après tant d’années à parler en anglais, même avec ma famille, j’avais toujours ressentit un certain manque. J’avais fais la rencontre de quelques asiatiques durant mes années d’école, mais tous parlaient anglais et n’avaient donc pas pu converser en coréen avec moi. Alors parler maintenant avec Tae-kook était vraiment rafraîchissant.

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Invité a posté ce message Dim 24 Mar 2019 - 15:32 #

You, there?Je garde un sourire affiché sur mon visage en la voyant tourner sur elle-même, alors qu'elle affirme que c'est bel et bien Ji-ae en personne qui se trouve devant moi. C'est sans doute le destin qui a finit par arriver. Se rencontrer ici, à New-York, après neuf ans de séparation, c'est l'une des plus belles choses qui me soit arriver depuis mon installation dans cette grande ville. Je retrouve enfin la personne, la fille en qui j'ai le plus confiance. L'une des rares filles avec qui je me sens quand même plus à l'aise. Enfin.. Malgré tout, je reste toujours un peu gêné. Surtout en sachant qu'on est pas en privé et que plusieurs regards se sont tournés vers nous. Des yeux curieux comme je pourrais dire. Alors sans attendre, j'invite mon amie à nous poser dans un coin plus éloigné des autres qui se posent pas mal de question sûrement. C'est bien l'un des seuls défaut que j'ai en moi. Être timide et mal à l'aise quand il faut parler de sujets plutôt importants, entouré d'oreilles indiscrètes. Même si finalement, on parle une autre langue qu'eux.. Sait-on jamais. Il me faut un petit temps pour me concentrer à nouveau sur Ji-ae, écoutant donc son petit récit de comment et pourquoi elle se trouve ici à New-York. Elle parle toujours dans notre langue natale, alors je fais de même en lui répondant.

« Je vois. Tu habites ici depuis.. Un peu près neuf ans alors ? Wow. À vrai dire, je m'attendais pas à te voir ici après toutes ces années.. » Je marque une pause, cherchant à trouver mes mots avant de reprendre. « Dis-moi Jiji, pourquoi avoir déménager aussi soudainement ? Je me mord la lèvre. « Désolé, c'est sans doute indiscret comme question. » Indiscret certes, mais bon. Ça m'intrigue un peu. J'aimerais bien savoir la raison. Son départ de Séoul m'a beaucoup marqué. Il est vrai que j'avais d'autres amis évidemment, avec qui je m'entendais bien, mais.. Ji-ae était plus qu'une amie pour moi. C'était aussi une confidente, quelqu'un avec qui je pouvais me montrer plus émotif sans avoir peur et redouter d'être jugé. Elle a toujours été là pour moi, comme moi j'ai été là pour elle. Et quand une personne comme elle disparaît soudainement de nos vies, même après avoir été mis au courant par son départ, ça laisse des petites marques. Enfin passons. Le plus important pour moi maintenant est de l'avoir de nouveau à mes côtés. Je lui souris un peu plus en sentant ses mains se poser sur les miennes. Elle aussi semble un peu mal à l'aise. Ce que je comprend facilement. Puis je me fais à mon tour questionner, suite à quoi je lui répond avec un ton plutôt calme et détendu.

« Je suis ici depuis deux ans maintenant. Enfin, j'aurais dû m'installer ici plus tôt, à l'âge de seize ans, mais il y a eu un.. « contre temps ». » Que je dis avec une voix emplit d'une certaine tristesse, même si je tente tout pour la cacher. « Si je suis ici, c'est pour une bonne raison. Comme tu peux le voir je suis dans une prestigieuse école pour apprendre à danser et chanter. C'est ce que j’aimerais devenir dans la vie ! Un danseur et chanteur professionnel. » Cette fois-là, je ne peux m'empêcher de sourire presque à pleine dents. Parler de ce rêve de gosse me fait toujours autant plaisir. D'autant plus quand ce rêve là, c'est ma meilleure amie qui me l'a transmis. Quand je l'ai connu depuis ma plus tendre enfance, elle a toujours aimé danser. Je savais qu'elle avait envie de vivre de ça aussi. Du moins c'est ce que je crois encore.

« C'est un peu grâce à toi que j'ai décidé de vivre là. Pour réaliser ce rêve ! C'est toi qui m'a donné cet amour pour la danse. » Et ça, jamais je pourrais l'oublier. « Et de ton côté ? Tu fais des études en particulier ? » Tout comme elle, je suis curieux de savoir ce qu'elle fait en ce moment. De savoir si elle est heureuse dans sa vie de tous les jours, et si elle a aussi un rêve à réaliser.
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Invité a posté ce message Dim 24 Mar 2019 - 16:37 #

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Ji-ae Olsen | Jung Tae-kook

Ce n’est pas indiscret, ne t’inquiète pas. Mes parents sont la raison de mon départ. Leur pays leur manquait, mais aussi et surtout leur propre famille. Ils ont tout abandonné en emménageant en Corée pour pouvoir m’adopter. De base, ce n’était même pas prévu que je reste à Séoul aussi longtemps, mais ils ne voulaient pas me séparer de mes amis alors que j’avais perdue ma famille si récemment. Ils ont donc fini par prolonger leur séjour, mais on a dû finir par partir. répondis-je sans hésiter. Tae-kook savait déjà pour la mort de mes vrais parents et de mon adoption par ma famille actuelle. Nous étions très jeune quand je lui avais partagé ce secret, mais je ne regrettais toujours pas de lui en avoir parlé. Après tout, d’aussi loin que je m’en souvienne, nous avions toujours été là l’un pour l’autre, et nous nous étions toujours confiés nos secrets et rêves sans se le cacher. L’ancienne Ji-ae savait tout de son meilleur ami. Mais après tant d’années, je doutais sincèrement que je connaissais aussi bien mon ami qu’à l’époque. Tant de temps avait passé, nous avions grandis. Nous n’étions plus les même qu’autrefois.

D’ailleurs.. je suis encore désolée d’être partie si vite. Je savais qu’un jour je quitterais sûrement la Corée pour ne serait-ce que visiter l’Amérique, mais je pensais qu’on aurait plus de temps. continuais-je alors qu’une pointe de tristesse m’enserra le cœur. Je n’en voulais pas mes parents adoptifs d’avoir voulu retrouver leur ville natale, leurs amis, leur familles. Au contraire, je comprenais parfaitement leur décision. Mais cela n’avait pas empêché le fait que la séparation avec Tae-kook avait été très difficile. Je ne savais pas que tu voulais emménager aux États-Unis durant ton adolescence. Si j’avais su, nos adieux auraient été sûrement moins difficiles. Apprendre qu’il vivait dans le même pays que moi depuis deux ans me fit un choc. Nous aurions pu nous retrouver bien avant, mais le destin avait décidé de nous réunir seulement aujourd’hui, complètement par hasard. L’idée que nous avions peut-être marché sur le même trottoir et nous croiser sans nous rendre compte me traversa l’esprit. Mais j’éloigna bien vite cette pensée. Le contre-temps qu’il avait mentionné me rendait curieuse, mais au vu de son regard qui s’était voilé à ses mots, je me doutais que le sujet n’était pas facile à discuter. Je mis donc cette pensé de côté également.

Je suis tellement contente que tu te sois pris de passion pour la danse ! Je me rappelle que tu te moquais toujours de moi quand je dansais tout le temps devant toi quand on était petit. Tu disais que j’étais bien trop énergétique, aha. fis-je en rigolant avant de continuer. Cette école à l’air vraiment sélect, tu dois être très doué. Tu dois même être meilleur que moi maintenant, ça fait longtemps que je n’ai pas pu pratiquer. dis-je, le bousculant gentiment, faussement agacée. Je n’étais pas du genre compétitrice, et surtout pas envers mes amis. Quoique je fasse, il y aurait toujours en ce monde des personnes plus douées que moi. C’était un fait. Je n’avais donc jamais perdu mon temps à la rivalité et la haine inutile. Et bien en arrivant ici, j’ai continué ma scolarité normalement. J’ai obtenu mon diplôme, mais j’ai décidé de stopper mes études après ça. finis-je, masquant quelques détails. Je ne pouvais admettre à voix haute que je n’avais pas l’argent nécessaire pour continuer mes études, ni le fait que je n’avais pas les notes nécessaires pour me permettre d’obtenir une bourse et aller à l’université.

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Invité a posté ce message Lun 1 Avr 2019 - 22:30 #

You, there?« Je comprend. C'est pas facile de quitter son pays comme ça, j'imagine bien qu'ils ont dû faire des sacrifices. Mais c'était pour ton bien. Au moins, tu n'a pas été complètement arraché de Séoul directement. Tes parents adoptifs sont toujours aussi formidables. » Que je lui répond, gardant un très léger sourire. Je savais pour son histoire, son passé. Elle me l'avait raconté alors qu'on était encore très jeune à l'époque. Sur le coup j'avais été vraiment peiné pour elle. Perdre ses parents à cet âge, ça devait être vraiment dur. Cependant elle s'est retrouvée dans une famille adoptive vraiment adorable. Ça l'a aidé à avancer, toujours plus loin. Et ça l'a aidé aussi à surmonter d'autres épreuves, sûrement. Enfin. Ces secrets qu'on s'est partagé durant notre enfance prouvent que notre amitié est éternelle. Ça, j'en étais sûr. Je lui fais confiance, sachant qu'elle ne pourra jamais me trahir. Et elle aussi me fais confiance. Ce côté loyal a toujours fait partie de ma vie, depuis bien longtemps. Trahir mes amis, ma famille, ceux que j'aime.. Jamais je ne pourrais le faire. Et jamais je ne pourrais divulguer leurs secrets. Avec moi, ils sont bien cachés. Maintenant, reste à en apprendre plus sur Ji-ae, sur ce qu'elle a vécue ici, à New-York. Il va falloir qu'on rattrape ces années, tout en douceur.

« Ne t'excuse pas » lui dis-je en tapotant sa tête affectivement. « Tu ne pouvais pas savoir que tu allais partir plus tôt que prévu. Je ne t'en veux pas. » Je sens bien sa pointe de tristesse dans sa voix, je lui caresse alors les cheveux affectivement, un peu comme ferait un frère pour rassurer sa sœur. Oui, je la vois comme ça. Une petite-sœur de cœur que j'aimerais toujours autant, que je protégerais encore et encore. Alors je ne pouvais pas lui en vouloir. Certes, son départ m'a fait mal au plus profond de moi, mais ce n'était en rien de sa faute. Et puis, je n'en voulais pas non plus à sa famille adoptive. Ce choix a dû être assez compliqué, mais ils l'ont fait pour retrouver leurs proches et leur famille ici. Aucune raison pour moi d'éprouver de la colère, au contraire. S'ils ont passé des jours heureux ici depuis leur déménagement, ça me fait d'autant plus plaisir. Mais comme dit, seul la séparation avec Jiji a été vraiment dur. Dur à digérer.

« Ce n'était pas prévu pour moi de déménager aussi rapidement en Amérique. J'ai juste fini par tomber sur une école qui pouvait m'accueillir et qui n'était pas trop cher pour ma famille. C'était un an après ton départ si je me souviens bien, que j'ai pris cette décision de continuer mes études ici. » C'est ainsi que je me suis retrouvé dans cette grande ville, qui m'éblouira toujours autant. Et à vrai dire, savoir qu'en deux ans, on ne s'est pas croisé dans les rues de New-York, ça me fait un petit pincement au cœur. Au final, on aurait sûrement pas pu se reconnaître comme ça en pleine rue. On a tellement changé depuis ces dernières années, et même si on se connaît depuis tout petit, il est toujours difficile de se rappeler quelqu'un sans avoir son nom. Surtout quand physiquement, on a bien évolué aussi. Enfin. Passant rapidement le passage de la raison de pourquoi je ne me suis pas installé plus tôt ici, je me concentre sur le sujet de ma passion que je vis maintenant. Cela m'aide à ne pas penser négatif. « Oui ! Je me souviens de comment tu dansais. Je ne savais rien de la danse, alors le plus simple pour moi était de me moquer de toi. Lui répondis-je en rigolant à la suite. « Pourtant, après avoir grandi, j'ai réalisé que tu dansais pas si mal que ça » continuais-je en souriant en coin. « Oui, pour dire la vérité, je me suis énormément entraîné. Que ce soit dans des cours de danse à Séoul avec un professeur de danse spécialisé, ou bien seulement dans ma chambre devant mon miroir. » Je ris encore légèrement en la sentant me bousculer, faisant de même pour l'embêter. Car en effet, il m'en a fallu du temps pour me perfectionner, et pouvoir arriver ici dans cette école réputée.

« T'en fait pas, je pourrais devenir ton professeur particulier si tu veux. Tu pourras peut-être me rattraper au niveau danse » lançais-je avec un ton amusé, voulant la taquiner sur ce sujet. Je reprend ensuite. « Félicitation pour ton diplôme alors ! Et je vois, c'est dommage d'avoir arrêté jusqu'à là. » Enfin, je ne savais pas la vraie raison de pourquoi elle avait arrêté. Je sais qu'il y a quelque chose derrière ça, car je sais que Ji-ae n'est pas du genre à laisser tomber les études, s'il y avait une filière qui l'intéressait tant. Mais je préfère ne pas trop m'immiscer dans sa vie privée, ce n'est pas poli. Même venant de ma part, en tant que meilleur ami, je décide de ne pas la forcer à en parler. On a tous des sujets sensibles, avec quoi on a du mal à en parler. Même à ses amis les plus proches.

« Et tu as pu te trouver un petit boulot tout de même, ou pas ? Un métier qui te plaît ? Avec le diplôme que tu as en poche, ça devrait se faire je pense. » Lui dis-je en souriant. « J'ai dû chercher un job ici, au final je m'en retrouve avec deux. » Bien qu'avec les cours de danse et de chant, je suis bien chargé dans la semaine, ces petits jobs m'aident à tenir jusqu’aux fin de mois. Ma famille qui se trouve de l'autre côté du Pacifique me vire de l'argent pour m'aider à payer les études ainsi qu'une partie de mes factures, mais.. J'ai préféré devenir bien plus autonome. L'argent que je gagne sert à payer ce dont j'ai besoin au quotidien. Et finalement, je me sens plus léger après ça. Je deviens adulte peu à peu, pouvant quand même compter sur mon père et mes frères qui sont jamais loin de moi. Et ça, je leur en serais toujours reconnaissant. ©️ 2981 12289 0
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Invité a posté ce message Mer 3 Avr 2019 - 16:19 #

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Ji-ae Olsen | Jung Tae-kook

C’est vrai que ce n’était pas facile. Si ils n’avaient pas été là pour me soutenir, je pense que je serais vite repartie jusqu’à Séoul, quitte à le faire à la nage vu que je n’aurais pas eu l’argent nécessaire à cet âge là pour m’acheter un billet d’avion. répondis-je avec humour, un rire m’échappant en imaginant une version plus jeune de moi se jeter dans la première mer venue pour accomplir ce but totalement insurmontable. Heureusement, même si les premiers temps avaient été très difficiles sur le plan émotionnel, mes parents adoptifs avaient été là en permanence pour m’aider et m’écouter quand j’en avais gros sur le cœur et que le besoin de parler était gros. À plusieurs reprises, certains soirs, quand je revenais de l’école, je n’avais pu m’empêcher de me jeter dans leur bras en pleurant, sans même pouvoir parler. Dans ces moments là, ils s’étaient alors contentés de me réconforter jusqu’à ce que je me calme enfin et que mon estomac commence à crier famine. Et puis, au fil du temps, la douleur s’atténuait et mes journées de cours devenaient de plus en plus facile à gérer grâce à leur soutient sans limite. Ils étaient indéniablement formidables, oui.

En sentant la main de Tae-kook me tapoter la tête affectueusement, je ne pu m’empêcher de sourire à nouveau. J’étais, de toute façon, le genre de personne à sourire en permanence. Faire la tête était très rare pour moi. Ah, les bons vieux entraînements dans la chambre. Un must. Tu n’imagines même pas le nombre de fois où j’ai fini avec des bleus aux jambes car je dansais un peu trop énergiquement dans ma propre chambre et que je finissais toujours par me cogner à mes meubles. continuais-je, toujours en rigolant. Parler de danse avec mon ami me rappelait énormément de bons souvenirs. Je me rappelais que mes parents finissaient toujours par découvrir les bleus sur moi et se contentaient de secouer la tête, un sourire aux lèvres, amusés et désespérés à la fois. Mais ils savaient que la danse étaient ma passion et que, où que je la pratique, je finirais de toute façon par finir avec des bleus par-ci par-là. Ils n’avaient donc jamais tentés de m’arrêter, et m’avaient même aidés à changer la disposition des meubles de ma chambre afin que j’ai plus d’espace pour m’entraîner.

Yah ! Ne prends pas la grosse tête ! La seule raison pour laquelle je ne suis pas encore célèbre c’est parce que je veux laisser une chance aux petits débutants comme toi. dis-je, faussement agacée, le bousculant à nouveau un petit peu plus fortement. À vrai dire, je ne savais pas ce qui me retenait de tenter une carrière professionnelle. Peut-être le fait que je n’avais pas eu l’occasion de pratiquer ces derniers temps, ou encore le fait que je n’avais pas de vraie expérience de la scène. Je devais avouer aussi que, une part de moi, avait peur à l’idée de démontrer mon talent en public. Take-kook et mes parents exceptés, personne ne m’avait vu danser, du moins, pas « sérieusement ». J’étais déjà allée en boîte de nuit avec quelques amis à plusieurs reprises et m’était amusée sur la piste, mais cela s’arrêtait là. Deux travails en plus de cette école ? Tu es un homme occupé dis-donc ! Qu’est-ce que tu fais ? fis-je, sincèrement curieuse. Je suis malheureusement sans emploi personnellement. Je devais avoir un entretient d’embauche il y a quelques temps mais cela n’a mené à rien finalement. répondis-je, penaude, me sentant honteuse de ne pas subvenir à mes propres besoin.

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Invité a posté ce message Sam 6 Avr 2019 - 21:35 #

You, there?« Tu rigoles. Tu te serais noyé à peine après avoir mis les pieds à l'eau. Ou bien tu te serais faite manger par un gros requin blanc avec des dents acérées ! » Je rit à mon tour, mimant un requin, enfin en essayant d'en imiter un. « Enfin.. Je savais depuis le début qu'ils t'auraient soutenu quoi qu'il advienne. Et je les apprécie encore plus pour ça. Je suis content de te savoir heureuse à New-York. » Et je suis sincère. Déménager à cet âge-là, qui plus est dans un nouveau et grand pays comme l'Amérique, ça reste toujours aussi perturbant. Pour ça il faut être bien accompagné, bien soutenu pour arriver à trouver un équilibre dans cette nouvelle ville. Car comparé à Séoul, en Corée du Sud, vivre à New-York peut être assez compliqué quand on vient de pays asiatiques avec aucune aide quelconque dans les premiers mois. Pour preuve, de mon côté, j'ai galéré dans mes débuts dans cette ville. Bien sûr, j'avais dix-neuf ans, j'étais plus mâture et plus à-même à m'habituer rapidement à un nouveau quotidien. Mais.. Ce qui me manquait, c'était la présence de ma famille. Mon père et mes frères qui sont restés en Corée du Sud car manque d'argent. C'était le seul point négatif de mon choix pour aller vivre ici. La séparation avec ma famille. Cependant j'ai pris sur moi comme je le fais souvent, et je suis allé de l'avant. Me disant que ça irait et que j'arriverais a m'épanouir facilement. J'ai eu raison. J'ai une bonne école, de super camarades et amis. Et j'ai retrouvé par hasard ma meilleure amie, Ji-ae. Un bon cadre de vie quoi. Enfin bref. C'est pour cela que j'admire Jiji. Elle qui a dû vivre de pires épreuves que moi, et qui a plus de force mentale que moi pour les surmonter.

« J'ai compris ça, après avoir aussi eu plusieurs bleus après m'avoir malencontreusement cogné contre mes meubles. Enfin, je pense en avoir eu moins que toi. A chaque fois qu'on se voyait, c'était rare de ne pas te voir blessée de la sorte. » Il faut dire que de mon côté, étant jeune, même en étant aussi énergique qu'elle, je n'arrivais pas à voir énormément de bleus au final. Enfin ça.. C'est surtout parce que ma mère faisait tellement sa mère poule. Alors elle a arrangé ma chambre et le salon pour moi. Et le pire.. Elle a carrément mis des protections en mousse au niveau des meubles qui peuvent être dangereux pour moi si je tombe. Mais ça, je l'aurais jamais dit à Ji-ae ni à personne d'autre. Ça m'aurais gêné plus que tout, déjà qu'on me disait toujours que j'étais le "petit fils à maman". Enfin. J'aimais énormément ma mère, c'était la meilleure mère au monde et elle le restera toujours dans mon cœur, malgré qu'elle ne soit plus de ce monde.

« Aigoo ! Je suis plus un petit débutant moi. Je suis enfin rentré dans la cour des grands. Dis-je en faisant une fausse moue avant de rire, me faisant bousculer une seconde fois. « Plus sérieusement, je te proposerais bien qu'on se trouve un moment pour se revoir, et en profiter pour danser ensemble. Pas comme une compétition, mais seulement pour s'amuser. » Puis indirectement, ce serait aussi un moyen pour qu'on se rapproche de nouveau. Qu'on retrouve cette complicité qu'on avait étant gamin. Ça nous fera sûrement le plus grand bien. Un petit moment de détente entre amis, y a rien de mieux. Puis en même temps, je me dis que peut-être, Ji-ae se remettra à danser. Elle qui avait toujours eu cette passion. Je ne sais pas si elle aimerait en faire une carrière professionnelle, ça elle ne m'en a pas parlé explicitement. Mais au moins, ça lui remontera de bons souvenirs qu'elle a eu quand elle était enfant, à Séoul.

« Je suis serveur dans un bar de la ville, et vendeur dans une animalerie. Ces petits boulots m'aident financièrement, en plus des virements que me font mon père et mes frères. » J'ai commencé ces jobs il y a de ça un an maintenant environ. J'ai tout de même eu du mal à en trouver l'année où je me suis installé ici. Par chance, si je peux dire ça, j'ai fini par avoir deux réponses positives. En tant que serveur dans un bar et vendeur en animalerie. Ce ne sont pas des métiers de folie comme on pourrait dire, mais je gagne assez pour vivre à mon aise et ne pas passer dans le rouge en fin de mois. Ça m'arrive parfois, mais moins qu'avant. Alors je peux me sentir plutôt content et confiant par rapport à ça. Bien évidemment je ne travaille pas beaucoup. C'est selon à quelle heure je finis mes cours dans mon école. Et ça, c'est cool. « Oh.. Désolé pour toi. » Fis-je aussi avec une tête penaude. Mais je n'attend pas longtemps pour sourire un peu par la suite. « Garde espoir et ne baisse pas les bras. Je suis sûr que tu arriveras à trouver bientôt un emploi ! Tu as beaucoup de qualités tu sais, aie confiance en toi » Dis-je en lui faisant un petit clin d'œil.©️ 2981 12289 0


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Invité a posté ce message Sam 13 Avr 2019 - 14:01 #

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Yah, tu sais que j’aurais pu faire fuir les requins avec ma tête effrayante ! dis-je en faisant une grimace faussement terrifiante, les mains placées devant moi comme des serres acérées, avant d’éclater de rire. Évidemment, cela était faux. Personne n’avait jamais été intimidé de par mon apparence plutôt juvénile malgré ma vingtaine passée. Mais de toute façon, les chances que je fasse face à un véritable requin blanc un jour étaient minimes. Ou du moins, je l’espérais. Plus sérieusement, ouais, ils ont été merveilleux avec moi durant cette période, encore plus que d’habitude. Je savais déjà qu’ils étaient des parents géniaux depuis qu’ils m’avaient adoptés, mais les premières années qui ont suivies mon déménagement n’ont fait que renforcer ce que je pensais d’eux. Et le fait que j’emménage ici m’a aussi aidée à mieux les connaître. continuais-je, souriante. Déménager à New York, leur ville natale avait été effectivement une parfaite occasion d’apprendre de nouvelles choses sur ceux que j’avais appris à appeler papa et maman au fil des années.

Pendant longtemps après m’avoir adopté, malgré mon amour grandissant pour eux, j’avais eu beaucoup de mal à les appeler autrement que par leur prénom. Non pas que je ne les considérais pas comme mes parents, mais parce que j’avais eu l’impression que les considérer comme mon père et ma mère aurait été une insulte à la mémoire de ceux qui m’avaient mît au monde, mon propre sang. Et puis, en grandissant, j’en était venue à réaliser que ces surnoms n’étaient que de simples mots, et que rien ne changerait mon amour pour mes parents biologiques ni même le fait qu’ils avaient été et seraient toujours ma famille. Sauf que, maintenant, j’en avais obtenue une deuxième que j’aimais tout autant. C’est pour cela que j’avais accepté de déménager ici sans rechigner. La famille, de sang ou de cœur, était extrêmement importante. Alors permettre à ceux qui m’avaient sortit du centre de l’adoption de retrouver la leur était important pour moi. Danser ensemble ? Je ne pensais pas que je t’entendrais dire ces mots un jour.. MAIS VOLONTIERS ! repris-je, toute excitée à l’idée de pouvoir finalement danser avec quelqu’un de passionné comme moi, et mon ami qui plus est.

Tu es vendeur dans une animalerie, serveur et tu es un élève dans une école prestigieuse ? Wow, tu es bien occupé ! J’étais sincèrement admirative, mais pas surprise. Tae avait toujours été quelqu’un de sérieux et motivé, alors le voir enchaîner deux travails et faire ses études dans ce genre d’établissement sélect n’était pas surprenant de sa part. Une part de moi l’enviais de voir qu’il avait une véritable indépendance, mais je chassais bien vite ces pensées. Je ne perdais pas l’espoir de trouver un travail qui, dans le futur, me permettrait moi aussi de prendre mon propre appartement et d’enfin commencer ma vie d’adulte. Non pas que je me plaignais de vivre avec mes parents, même si la cohabitation était assez frustrante par moment, mais je leur était reconnaissante d’encore prendre soin de moi après toutes ces années alors que j’étais majeure et qu’ils auraient très bien pu me mettre à la porte. Mais ce n’était pas leur genre. Tu devrais passer à notre appartement un jour, je suis sûre qu’ils seraient vraiment contents de te revoir ! repris-je.

Les mots m’avaient échappés, mais je ne les regrettais pas. Take-kook n’était pas du genre à juger les personnes qui l’entouraient, alors je ne craignais pas qu’il juge le fait que je vive encore sous le même toit que ma famille, ni même le fait que notre appartement se situait dans un quartier assez modeste de Williamsburg. Après tout, mon ami m’avait vu au pire de ma vie quand j’avais perdu mes parents dans l’accident, alors ce n’était pas ça qui ferait changer son opinion de moi, je le savais.


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