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 You, there? (Ft. Ji-ae Olsen)

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Invité a posté ce message Mar 16 Avr 2019 - 15:29 #

You, there?J'éclate de rire à mon tour en la voyant mimer si bien un requin effrayant. J'ai bien dit essayer, car pour moi, elle restera toujours mignonne quoi qu'il arrive. Elle ne pourrait pas faire peur à une seule personne avec sa petite bouille et son sourire qui ne quitte presque jamais son visage. Alors faire peur à un requin affamé.. C'est impossible. Puis, j'espère qu'elle n'en croisera jamais dans sa vie. À ses risques et périls. Et je ne le lui souhaite pas. Enfin. Je me calme peu à peu, après avoir remarqué qu'on ne passe plus inaperçu avec nos rires. Malgré tout cela ne me gêne plus, du moins je ne fais pas attention à ceux qui nous regarde. Je me concentre sur ma meilleure amie, sur Ji-ae. Je suis vraiment heureux pour elle, cela va sans dire avec mon petit sourire qui reste collé à mon visage alors que je l'écoute attentivement. « Tu m'étonnes. Puis, tu as dû aussi apprendre leur culture, la culture des américains, avec le temps que tu t'es installé ici. Et du peu que j'ai vu, elle est assez différente de la notre en Corée du Sud. En tout cas, ça me fait plaisir de te voir épanouie. De te voir tout court, même. » dis-je sincèrement. Ce serait mentir de dire que sa présence ne m'avait pas manqué. Sa présence, sa voix, son rire et nos délires qu'on avait pu avoir en étant jeune. Se recroiser dans la grande ville de New-York est une chance inespérée.

Si jamais je n'avais pas remonté la pente après la mort de ma mère, je n'aurais jamais pu aller m'installer seul ici, à New-York. Et je ne l'aurais sûrement pas revu de toute ma vie, au moins. Si je n'avais pas eu le soutien de ma famille, de ma psychologue et de mes amis, je n'aurais pas eu le courage et l'envie de poser un pied sur le sol américain. Comme quoi, être entouré de personnes qu'on aiment et qui nous aiment en retour, c'est important pour affronter les dures épreuves de la vie qu'on peut tous rencontrer un jour ou l'autre. Comme j'ai dû le faire il y a de ça maintenant cinq ans, le jour où j'étais censé rejoindre l'Amérique pour continuer mes études. À y repenser aussi, j'aurais pu revoir Ji-ae bien plus tôt s'il n' y avait pas eu cet accident. Et ma vie aurait été bien plus joyeuse. Car depuis ce jour où j'ai perdu ma mère, et où j'ai aussi faillit perdre la vie après être resté plus de deux semaines dans le coma, j'ai perdu une partie de moi-même. Alors l'aide de mes proches ont été d'une grande importance pour la poursuite de mes rêves, et de ma vie. Je leur en serais éternellement reconnaissant. Donc tout comme Ji-ae, je sais à quel point la famille est une chose précieuse, une chose précieuse qu'on doit chérir pour toujours. Ce sentiment, je le partage sans aucun doute avec mon amie qui se trouve en face de moi. « Et pourtant.. Je dis enfin ces mots devant toi. On fera un bon duo de danseurs, j'en suis sûr ! » lançais-je amusé en la voyant toute excitée. Danser entre nous, ça nous permettra de retrouver cette complicité qui me manquait. Cette complicité que j'avais eu tant besoin durant mon enfance.

« Oui ! Je suis bien occupé en effet. Entre les cours, les entraînements, puis les petits boulots.. Parfois, j'ai rarement le temps de me poser ! Enfin évidemment j'ai quand même des pauses dans la semaine, sinon je serais mort depuis bien longtemps avec tous ces efforts. » répliquais-je en riant un peu. Et heureusement que j'en ai. Enfin.. Moi qui veut toujours être performant et atteindre de meilleurs résultats, il m'arrive parfois d'oublier que les pauses existent dans ce monde. Alors ce sont mes camarades qui me forcent à m'aérer la tête, l'esprit et laisser mon corps se reposer. Sans eux, j'aurais sûrement atteint mes limites plusieurs fois, depuis bien longtemps. Malgré tout, contre toute attente, travailler dans un bar puis dans une animalerie, cela ne me dérange pas du tout. Et je ne vois pas ça comme du travail dur et épuisant. Au contraire, ces petits boulots me permettent aussi de me « reposer » et de ne pas trop m'épuiser à la tâche. J'ai toujours ce défaut de me donner à fond dans mon école de danse. On pourrait presque dire que ma passion me consume littéralement. Mais bon. Cette indépendance est venue bien vite. Et ce serait encore mentir de dire que je n'avais pas galérer au départ. Il fallait déjà m'habituer à ce nouveau mode de vie pour enfin prendre en main mon avenir. Et pour le moment, tout roule comme sur des roulettes. Tout ce que j'espère, c'est que ça restera comme ça. « Si c'est si gentiment proposé, oui, ça me ferait aussi plaisir de passer dans votre appartement pour les revoir ! » dis-je ensuite, hochant doucement la tête.

En entendant ces mots, j'avais tout de suite compris que Jiji vivait encore avec ses parents. Et cela ne me choque pas, au contraire. C'est tout à fait normal, même arrivé à l'âge de la vingtaine. Pour être honnête, si jamais j'avais eu l'opportunité de vivre avec ma famille ici en Amérique, j'aurais sans hésiter préféré rester dans la maison familiale plutôt que d'aller vivre seul dans une petite maison, ou bien dans un petit appartement. Je sais qu'il faut du temps pour s'envoler de ce cocon familiale, surtout après avoir vécu la perte de ses parents biologiques comme l'a vécu Ji-ae. Puis, elle a encore le temps. Rien ne presse. De mon côté, j'ai dû aussi prendre le temps. Déjà pour faire le point, et savoir si j'étais capable de me débrouiller seul. Au final la décision a été prise. Si jamais j'étais resté pour une plus grande période dans ma maison en Corée, je n'aurais pas pu partir en Amérique. Je n'aurais pas eu le courage ni l'envie, encore une fois. « Le jour où ma famille viendra en vacances ici, pour me voir, ce serait bien aussi de se préparer une petite soirée. Pour tous nous retrouver. Ça fera plaisir aussi à mon père et à mes frères. » et ça aurait fait plaisir à ma mère. Malheureusement elle n'est plus là. Du moins physiquement. Car je sais qu'elle sera présente avec nous, dans nos cœurs. Et c'est le principal. ©️ 2981 12289 0
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Invité a posté ce message Mar 16 Avr 2019 - 22:47 #

YOU, THERE ?
Ji-ae Olsen | Jung Tae-kook

Étonnamment, la culture américaine n’avait pas été si dur que cela à accepter. Ayant vécue avec des parents américains pendant pratiquement dix ans, ceux-ci m’avaient longtemps auparavant parlé des différences culturelles entre leur pays le mien. Ils avaient aussi prit le temps de m’apprendre leur langue, si bien qu’en grandissant, nous nous amusions de plus en plus à communiquer en anglais et en coréen afin de me perfectionner. Si bien que quelques années plus tard, avant même notre départ pour New York, j’étais déjà pratiquement bilingue. Mais cela ne m’empêchait pas de commettre beaucoup d’erreurs encore aujourd’hui, et surtout de prononciation. Malgré le temps que j’avais passé aux États-Unis, mon accent était encore assez prononcé quand je parlais, surtout sous le coup d’une émotion forte. Mais cela ne me dérangeait pas. J’étais fière d’être qui j’étais, une coréenne. Je suis vraiment contente de te revoir aussi, vraiment vraiment vraiment. Il faudra d’ailleurs que je remercie mon amie de m’avoir demandé de la retrouver ici. Si elle ne l’avait pas fait, je n’aurais sûrement pas mît les pieds ici. dis-je, le sourire toujours aux lèvres.

Je ne pris pas la peine de mentionner le nom de mon amie, sachant de source sûre qu’elle ne pouvait connaître Tae-kook. Après tout, si elle le connaissait, elle m’aurait immédiatement parlé de lui vu que, moi, je l’avais fais auprès d’elle quelques temps auparavant en lui parlant de ma vie en Corée, sans entrer dans les détails bien évidemment. C’est sûr, on ferait un duo du tonnerre ! reprit-je immédiatement. Je n’avais jamais vu mon meilleur ami danser et ne connaissait donc pas l’étendue de son talent, mais je ne doutais pas une seule minute qu’il était extrêmement doué. Et même s’il ne l’était pas, cela n’était pas important à mes yeux. Pour moi, il serait toujours génial quoiqu’il fasse. J’avais une opinion un peu trop biaisée de lui, mais je ne pouvais m’en empêcher. Après tout, Tae-kook n’était pas n’importe qui, et le fait qu’il cumulait deux travails pour s’en sortir dans la ville le prouvait. J’étais sincèrement admirative. Mes parents adoptifs eux aussi avaient toujours eu beaucoup d’admiration pour mon ami quand il était plus jeune. Ils le considéraient comme un membre de notre famille à part entière au vu du nombre de fois où il était venu à notre maison.

La phrase de Tae-kook m’inquiéta immédiatement. Cela ne lui ressemblait pas d’oublier de mentionner sa mère, pas involontairement en tout cas. D’aussi loin que je m’en souvenais, il l’avait toujours aimé. Aussitôt, de nombreux scénarios prirent forme dans ma tête. Ses parents auraient pu avoir divorcés et elle en aurait été la cause, ce qui l’aurait amenée à être séparée de Tae. Ils auraient pu aussi avoir eu un différent qui les auraient mit en guerre, mais même en y réfléchissant, je ne pouvais trouver une raison assez grave qui les aurait mit en colère contre l’un et l’autre. Le dernier scénario qui me traversa l’esprit fut difficile à supporter et m’attrista immédiatement. Je décida de finalement entraîner Tae-kook un peu plus à l’écart encore, ne voulant pas que des oreilles indiscrètes puissent entendre notre conversation. Pourquoi tu n’a pas mentionné ta mère.. ? repris-je en coréen, une assurance supplémentaire que personne ne comprendrait ce dont on parlait. La question était directe, mais je ne pouvais juste laisser passer le sujet sans rien dire. Les circonstances n’étaient pas les meilleures et j’aurais préféré poser cette question dans un endroit vraiment privé, mais les mots de mon ami m’avaient trop inquiétée.


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Invité a posté ce message Mer 17 Avr 2019 - 15:30 #

You, there?« Oh.. Sans ton amie, on se serait sûrement pas rencontré en effet. Mais on aurait finit par se voir un jour où l'autre, de toute manière ! » Même si New York est une grande ville, nos chemins se seraient forcément croisés au bout d'un moment. Dans tous les cas, notre destin à chacun était de se retrouver ici, en Amérique. Dans cette même ville. « D'ailleurs, je peux t'aider à retrouver ton amie. Elle ne doit pas être bien loin. Même si j'avoue ne pas connaître tout le monde ici, surtout les filles.. » dis-je en souriant maladroitement. Si je peux lui être utile, je le ferais. Surtout que Ji-ae ne doit pas forcément connaître tous les recoins et salles de l'école de danse. Ce n'est pas un lieu que tout le monde pense à visiter, en étant à New York. Enfin.. « visiter » est un grand mot. Simplement entrer dans cet établissement pour aller rejoindre ses amis ou ses camarades. Et assister parfois à quelques cours de danses. Ça se fait ici, comme aujourd'hui où plusieurs personnes dont Ji-ae ont pu entrer facilement dans les salles. C'est aussi en partie grâce à ça que cette école est bien vu de part tous le monde. Et grâce à ça que j'ai pu enfin revoir ma meilleure amie de toujours.

« Un duo que tout le monde entendrais parler ici, à New York ! » lançais-je à la suite, riant un peu. Même si ça fait un moment que je n'ai pas vu Ji-ae danser, je suis sûr qu'elle a encore du talent au plus profond d'elle. Puis, en étant passionné de la sorte, on ne peut pas oublier nos premiers pas de danse, ni les premières chansons sur lesquelles on a pu se déhancher en étant plus jeune. Puis, quand on pourra danser entre nous simplement pour l'amusement, je pourrais enfin voir de quoi elle est encore capable. C'est en grande partie grâce à elle que j'ai pu facilement m'améliorer dans la danse. Je ne faisais que l'admirer quand elle dansait à Séoul, pendant notre enfance. Et sans même m'en rendre forcément compte, rien qu'en l'observant faire, les pas de danses sont entrés dans ma tête. Et c'est aisément que j'ai pu commencer à pratiquer cette passion, qui maintenant occupe une grande place dans ma vie. En plus de ces deux boulots. Car sans mentir, il m'arrive d'esquisser quelques pas de danse tout en travaillant, sans avoir le moindre soucis. Ça fait sourire et rire mes patrons, qui sont étonnamment gentils et attentionnés envers leurs employés. C'est ce qui m'avait rendu nerveux les premiers jours de travail, de savoir comment était l'ambiance entre collègues et supérieur. Au final, ça s'est bien passé, que ce soit au bar ou bien dans l'animalerie. Je me suis sentit rapidement rassuré et je n'ai fais qu'aller de l'avant, prouvant que même si je suis encore un jeune adulte, je peux être autonome et efficace à la tâche.

Passant à ce sujet plus que sensible, j'essaie de garder un visage neutre. Au final, je n'aurais sûrement pas dû parler de ma famille. J'ai tout de suite remarqué la mine inquiète de Jiji quand je n'ai pas mentionné ma mère. Elle sait très bien qu'entre ma mère et moi existe un lien très fusionnel.  Quand je parlais d'elle à Ji-ae, j'avais toujours ce même sourire accroché à mon visage. Mais maintenant depuis cet accident, j'évite ce sujet. Tout le temps. J'ai fais à moitié mon deuil. Certes, je me suis fait à l'idée que ma mère était partit, mais.. Parler d'elle ne faisait que remonter les souvenirs. Les bons et les mauvais souvenirs. Alors le moyen pour moi de ne pas souffrir et de « tourner la page », c'est de ne pas en parler. Ça m'arrive de ne pas le faire pendant plusieurs semaines, et je me sens tranquille. Jusqu'à ce que j'entende quelqu'un faire allusion à ma mère sans le faire exprès. Car personne ici ne sait mon passé. Mis à part mes profs, bien sûr, qui veille sur moi. Encore plus que certains de mes camarades. Enfin. Je regarde un peu Ji-ae, la suivant à l'écart, redoutant sa question. Elle prend soin de parler en coréen pour ne pas éveiller la curiosité des autres, et je la remercie d'avance. Bien que je finis par détourner un peu le regard en sentant les larmes monter d'avance. « Elle.. Elle est morte. » soufflais-je doucement, toujours en coréen, me mordillant la lèvre. Là tout de suite, je ne me sens pas de tout lui expliquer. Du moins, pas ici.  Je lui lance un petit regard avant de sortir de la salle, préférant me poser dans le couloir. Là où il n' y aura personne. Seulement Ji-ae et moi. « C'est le contre-temps dont je t'ai parlé.. Qui m'a empêché d'aller m'installer à New York bien plus tôt. » continuais-je, jouant un peu avec mes doigts alors que je sens quelques larmes rouler le long de mes joues. Rapidement, je cache mon visage derrière mes mains. Ce réflexe que j'ai toujours eu quand je n'aime pas montrer mes émotions aux autres.©️ 2981 12289 0
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Invité a posté ce message Mer 17 Avr 2019 - 16:05 #

YOU, THERE ?
Ji-ae Olsen | Jung Tae-kook

Ne t’inquiète pas pour ça, elle m’a dit qu’elle me rejoindrait devant l’entrée à la fin de son cours pour ne pas que je ne me perde en chemin. Je ne sais même pas dans quelle partie de l’école elle est de toute façon, donc ça nous prendrait bien trop de temps à la chercher. avais-je répondu, secouant la tête pour signaler mon refus. J’étais touchée que mon ami veuille m’aider pour une chose aussi triviale, surtout que je prenais déjà son temps de pause en lui parlant alors qu’il aurait pu se reposer. Je ne doutais pas qu’il était endurant, mais il aurait sûrement préféré s’installer quelque part et souffler quelques minutes au lieu de se lancer dans une longue conversation. Mais je ne voulais pas m’en aller, pas de suite en tout cas. Trop de temps était passé et trop de souvenirs revenaient à la surface pour que je puisse juste partir sans prendre de ses nouvelles. Nous aurions évidemment l’occasion de nous revoir maintenant que nous nous savions tous deux à New York, et je ne manquerais d’ailleurs pas d’échanger mon numéro avec le sien plus tard pour qu’on puisse se revoir, mais quand même.

En voyant le regard de Tae-kook se détourner et ses yeux s’embuer de larmes contenues, je compris directement que le dernier scénario qui m’était venu en tête, le pire, était le bon. Et les mots que prononça ensuite mon ami me le confirma. Je regretta immédiatement d’avoir posé la question et de ne pas avoir pu faire taire ma curiosité. Je me sentis aussi coupable malgré moi. Après mon départ pour les États-Unis, ayant été trop occupée à devoir m’intégrer dans ma nouvelle vie, je n’avais plus eu le temps de communiquer avec Tae, si bien qu’au fil du temps, nous avions perdu le contact malgré notre amitié indéniable. Et maintenant, je ne pouvais m’empêcher de me sentir terriblement mal car je n’avais pas été là pour le réconforter comme lui il avait fait à la mort de mes propres parents. Mais je chassa cette pensée bien vite. La conversation n’était pas à propos de moi, mais à propos de mon ami qui avait dû vivre un enfer et qui n’avait pas eu mon support.

Le suivant dans le couloir, hors de la salle de danse où nous nous trouvions précédemment, je ne fis pas attention au regard des quelques élèves qui nous fixa et ferma la porte derrière moi. Heureusement, le couloir semblait vide pour le moment, mais je pouvais entendre des voix et de la musique résonner au lointain. Je suis tellement désolée Kookie.. repris-je en coréen également, avant d’enfin le serrer dans mes bras maintenant que nous avions enfin un minimum d’intimité. Mon ami était légèrement plus grand que moi, mais cela n’importait peu sur le moment. Si il n’était pas occupé, je l’aurais traîné hors des lieux pour que nous allions quelque part où nous pourrions vraiment parler, mais là n’était pas le bon moment. Voyant mon ami se cacher derrière ses mains pour pleurer, je sentis mes propres larmes monter violemment à mes yeux. La mère de Tae-kook avait été une femme formidable qui m’avait toujours accueillie à bras ouverts quand je venais chez eux sur le retour de l’école ou durant certains week-ends. Et maintenant, elle était morte. Et je suis désolée de ne pas avoir pu être présente durant la cérémonie mortuaire.. continuais-je, les souvenirs de la cérémonie de mes parents défunts me revenant en mémoires.


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Invité a posté ce message Mer 17 Avr 2019 - 23:31 #

You, there?« Hm, d'accord. Pas de soucis. C'est sûr que cette école peut être un vrai labyrinthe avec tous ces couloirs. » riais-je un peu. Ça m'est souvent arrivé les premiers jours. Me tromper de salle en empruntant le mauvais couloir. Je n'avais pas l'habitude d'étudier dans une si grande infrastructure. Heureusement que je me suis fais quelques amis pour m'aider à m'orienter dans ce dédale de couloirs. Enfin. Même si Ji-ae a refusé gentiment ma proposition, il m'a été normal de lui proposer ça. La pause entre les heures d'entraînements durent assez longtemps, nous laissant le temps de poser notre corps. Et moi qui ne connais pas le terme de « pause », j'aurais très bien pu enfiler ma casquette de guide pour un petit moment. Au final, nous restons ici, afin de profiter de ce temps libre pour pouvoir en savoir plus sur ce qu'on a fait depuis notre séparation. Et c'est pas plus mal.

Cependant, cette conversation ne tarde pas à partir en cacahuètes, si je peux me permettre de dire ça. Car évidemment, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer un peu dès la mention de ma défunte mère. Je n'en voulais pas à Ji-ae d'avoir osé poser cette question. Au contraire. De toute façon, un jour où l'autre, ce sujet aurait forcément été mis sur la table. Le fait d'être éloigner de la sorte ne nous a pas permi de garder contact, et donc d'ignorer certaines choses de la vie de chacun de nous deux. Malgré tout ce serait mentir de dire que sa présence ne m'aurait pas été utile pour traverser cette épreuve. C'était la seule chose qui m'avait manqué durant ces dures journées. Malheureusement je ne pouvais pas y faire grand chose. À part laisser le temps couler, et m'y faire au fil des années qui sont passées. Ji-ae avait eu assez de soucis comme ça suite à la mort de ses parents, alors autant ne pas l'embêter avec ça. De plus, je n'aime pas spécialement être au centre de l'attention. Alors je ne faisais que refouler mes sentiments, prenant sur moi. L'une des pires façons pour aller de l'avant. Ça ne m'a pas du tout aidé. Mais que voulez-vous ? Chacun à sa manière de réagir face à ça.

Me réfugiant dans le couloir désert, avec une musique en fond, j'essaie de ne pas fondre en larmes comme je le fais souvent en étant seul chez moi, à broyer du noir quand tout ne va pas bien. Enfin heureusement que cela ne m'arrive pas souvent. Je me retourne ensuite vers mon amie qui a l'air tout autant déboussolée que moi. Et ça se comprend. Apprendre cette vérité comme ça, d'un coup, ça a de quoi sonner. Surtout que Ji-ae a aussi été proche de ma mère. Elle qui venait souvent à la maison, ma mère s'occupait aussi d'elle comme si elle faisait partie de la famille. Tous ces souvenirs qui remontent finissent par me faire craquer. Et alors que je n'arrive plus à retenir mes larmes plus longtemps, je n'hésite pas à venir dans les bras de Ji-ae. Je la serre doucement. Ça me fait le plus grand bien. Avoir cette présence à ses côtés. Malgré tout, au bout d'un moment, je décide de me reculer un peu, de peur de la gêner de trop. Puis même si mes larmes commencent à s'estomper peu à peu, je prend la peine de cacher mon visage à l'aide de mes mains. Je me sens toujours aussi vulnérable dans ces moments-là. C'est absurde quand on y pense. « Ne t'excuse pas..  Tu ne pouvais pas savoir à ce moment-là que.. Qu'elle était morte. » dis-je en prenant le temps de formuler ma phrase. Voir les larmes de Ji-ae me serre le cœur de nouveau. Je me mordille la lèvre, m'approchant doucement d'elle. Et dans un petit geste, je viens essuyer ses larmes, alors que mes sanglots se calment peu à peu. Il ne faut pas que je craque comme ça. J'ai promis à mon père de rester fort. « Tout ça.. C'est de ma faute. C'est de ma faute si elle est morte. Si je n'avais pas eu cette idée de prendre l'avion pour aller à New York.. On aurait pas eu cet accident de voiture. » Je souffle un coup, regardant ailleurs. Un accident de voiture assez violent. Et je suis bien heureux en sachant que Ji-ae n'a pas eu à assister à ce drame. ©️ 2981 12289 0
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Invité a posté ce message Sam 27 Avr 2019 - 14:24 #

YOU, THERE ?
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À la mention des circonstances de la mort de sa mère, mon cerveau s’arrêta brusquement de fonctionner et mon cœur cessa presque de battre. À l’intérieur de ma tête, je revis apparaître malgré moi la carcasse de la voiture de mes parents, complètement détruite, qu’une voisine m’avait emmenée voir afin de comprendre comment ils étaient morts. À l’époque, j’avais été trop jeune pour comprendre ce que j’avais sous les yeux. J’avais vaguement reconnu les couleurs de la voiture, mais mon esprit avait été trop innocent pour comprendre à quoi étaient dues les portes fracassées, les vitres complètement brisées et la fumée et les flammes qui s’échappaient de sous le capot. Ce n’était que quelques mois plus tard que j’avais compris que mes parents avaient été tués sous le coup d’un accident de la route. Le coupable qui les avait fait perdre le contrôle de leur véhicule avait fuit comme un lâche, laissant derrière lui ce couple d’innocents se vider de leur sang lentement avant que la voiture ne prenne entièrement flamme et les achèvent. Bien sûr, j’avais appris tous ces détails morbides bien plus tard, durant mon adolescence, quand les cauchemars que je faisais me rendaient malade et me privaient de sommeil. Encore aujourd’hui, on ne savait pas où était l’homme ou la femme qui avait causé l’accident, mais je n’y pensais plus.

J’avais d’abord eu envie de tuer qui que soit était responsable, ou lui faire sentir ce que j’avais sentis en prenant la vie de quelqu’un qui lui était cher. Mais le fait est que je n’avais jamais trouvé son identité et, au fil du temps, ma haine s’était progressivement tarie jusqu’à presque totalement disparaître. Tuer le ou la responsable ne ramènerait pas mes parents, et faire du mal à sa famille serait bien pire qu’un simple accident. Et, de toute manière, malgré la haine qui m’avait habitée, je n’aurais très certainement pas pu faire ce que je voulais faire. Se battre pour se défendre est une chose, mais se battre par vengeance en est une autre. Tu n’es pas fautif. Tu avais prévu de partir pour les États-Unis, tu aurais pu prendre l’avion n’importe quel autre jour. Tu n’a pas demandé à ce qu’un accident se produise. Cela aurait pu arriver à n’importe qui.. mais c’est tombé sur– répondis-je, avant de me stopper brusquement dans ma réponse, réalisant la portée de la phrase qu’il avait précédemment prononcée. Attends.. comment ça « on aurait pas eu cet accident » ? Tu étais dans la voiture au moment de l’accident ?! repris-je, choquée en imaginant mon meilleur ami dans un scénario macabre.

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Invité a posté ce message Lun 29 Avr 2019 - 22:24 #

You, there?Depuis ce jour tragique, j'ai compris à quel point c'était dur de perdre des proches. Surtout de perdre des proches aussi brutalement. On se sent comme vide. Une partie de nous se détruit dans le même temps. Et il est difficile de faire rapidement le deuil. À moins de ne pas avoir été aussi proche avec la défunte personne. Mais pour moi, c'est tout le contraire. Ma mère était tout pour moi. On partageait un lien très fusionnel. Bien plus que le lien fort que j'entretenais avec mon père et mes frères. Parce que cette femme, c'était celle qui m'avait mis au monde et qui m'avait chérit. Qui m'avait donné tout son amour. Qui était resté à mes côtés, que ce soit pendant des moments de joies ou dans des mauvais jours. L'un des souvenirs qui me restera gravé dans ma mémoire à jamais, c'était le jour où j'avais fait mon coming-out. Je n'avais que quinze ans, et pourtant j'étais sûr de moi. Ma mère, étant aussi ma confidente, je n'ai pas hésité à le lui dire rapidement même si j'avais eu une appréhension par rapport à sa réaction. Mais contre toute attente, elle avait bien réagit. Elle m'avait prise dans ses bras tout en me murmurant que ça ne la gênait. Qu'on naît sans réellement choisir la personne qu'on deviendra dans le futur. Et qui m'avait fait une promesse : ne jamais me lâcher, et m'aider quoi qu'il advienne. Malheureusement, cette promesse s'est cassée lors de cet événement macabre. Et j'en ai voulu à cet homme qui conduisait ce véhicule qui nous a foncé dessus, après avoir perdu le contrôle de sa voiture. Pendant les premiers mois, j'ai ressenti ce vide. Et cet envie de vengeance. Cependant, le chauffard s'était enfuit avant que les secours et la police n'arrivent sur les lieux de l'accident. Car oui, il avait miraculeusement survécu, de ce qu'on m'avait dit. Enfin. La vengeance ne fait pas partie de moi d'habitude. Et ça n'aurait rien changé à ce qui s'était passé. Alors j'ai vite abandonner cette idée et préféré me focaliser sur ma famille qui était aussi en train de traversé une dure épreuve.

Je relève mes yeux vers Ji-ae, après avoir séché mes dernières larmes et avoir repris une certaine contenance. Je ne savais pas si elle aussi a ressenti ces émotions. Sans doute. On réagit toujours de manière différente, sauf dans ces situations comme celles-ci. Elle se sentait désolée de ne pas avoir été là pour moi, alors que j'étais là pour elle quand elle a perdu ses parents. Mais... Je ne lui en veut pas du tout. Car au final, j'aurais sûrement décliner son aide. Moi qui a préféré me tairer dans ma chambre chaque soir à pleurer toutes les larmes de mon corps, me répétant sans cesse que j'étais le seul fautif. Alors que non, j'avais tort. Mon père avait réussit à me tirer de cette pente. Avec difficulté, mais il avait réussit. Enfin. Tout en venant timidement prendre l'une des mains de ma meilleure amie, j'hausse les épaules. « Je sais mais.. J'arrive pas à m'enlever cette idée de la tête. Même si c'est ce taré de chauffard qui est la cause de l'accident, je.. Je me sens quand même un peu responsable de sa mort. » dis-je doucement, baissant les yeux pour regarder le sol. Magnifique sol. Mais je redresse la tête alors qu'elle s'était arrêter de parler brusquement. « Oui.. J'étais dans la voiture. Avec mes parents et mes frères. Ma mère conduisait, j'étais devant à ses côtés pour l'occasion. Tandis que mon père et mes frères étaient assis derrière. » Je soupire légèrement, fermant les yeux en repensant à ces images. Je prend une inspiration avant de continuer. « Je me rappelle plus trop, à vrai dire, après le choc de l'accident. J'ai été gravement blessé et on a dû me transporter rapidement à l'hôpital. Je suis resté deux semaines dans le coma, voire presque trois. » lançais-je en la regardant droit dans les yeux. Elle avait l'air d'être complètement horrifié. « Mon père et mes frères ont été plus chanceux, ils s'en sont sorti avec quelques blessures superficielles. » En disant ça, je presse doucement sa main. L'avoir à mes côtés maintenant, elle ne peut pas savoir à quel point cela me fait du bien. :copyright:️ 2981 12289 0


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