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 You drive me insane * Nathan

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Invité a posté ce message Mar 2 Avr 2019 - 22:16 #

Nathan & Valentina

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Valentina avait toujours fui les hommes ou du moins les relations sérieuses. Pourquoi? Elle avait peur de l'engagement, peur de tout la signification qu'il y a derrière. Oui elle a déjà connu de longues relations du moins longues dans son vocabulaire à elle, c'est à dire un an maximum. Elle a toujours peur de souffrir et préfère mettre fin à tout avant de souffrir définitivement et ne plus s'en relever. Et puis, il faut dire qu'elle est une mordue de travail comme lui rappelle assez souvent sa cadette et autant dire qu'avoir un homme dans sa vie serait compliqué. Son emploi du temps était loin d'être fixe et puis elle n'avait surtout pas envie de partager sa vie avec quelqu'un. Pour l'instant elle était très bien comme ça même si un jour elle aspirait au mariage et à avoir des enfants, depuis l'arrivée de son neveu, elle avait elle-même envie d'en avoir mais pas dans l'immédiat. Toutes ses certitudes étaient bousculées depuis quelques temps, depuis qu'un certain titulaire occupait un peu trop ses pensées à son goût. Ce dernier, bien que portant une bague à l'annuaire gauche, connaissait un grand succès à l'hôpital et il ne se privait pas pour en jouer. Alors oui il était bel homme, ça on ne pouvait pas lui retirer sauf que c'est en apprenant à le connaitre qu'elle a vraiment fini par donner raison à toutes les autres.

En effet, un soir après une garde difficile, elle avait bien besoin d'un peu de sommeil et se voyait mal rentrer jusqu'à chez elle. C'est là qu'elle était tombée sur Nathan et qu'elle comprit très vite que quelque chose n'allait pas alors va savoir pourquoi ils ont fini par discuter et de fil en aiguille ils ont continué à apprendre à se connaitre en dehors du bloc. Jusque là il n'y avait rien de mal jusqu'à ce qu'elle commence à réellement s'attacher à lui, à même délaisser ses pauses café avec d'autres résidents pour les passer avec lui, à le chercher à tous les coins de couloir, à ne pas hésiter à jouer de sa complicité avec d'autres pour le faire réagir en silence. Elle n'ignorait pas qu'il était marié mais elle ne pouvait s'en empêcher c'était plus fort qu'elle. Sauf qu'un soir, dans la cage d'escalier à la fin de sa garde, ils se croisèrent, quelques mots échangés avant que leurs regards s'intensifient et qu'ils finirent de se rapprocher. Leurs lèvres à peine à quelques centimètres, une porte claqua au-dessus d'eux, ce qui fit réagir l'italienne qui s'enfuit sans demander son reste réalisant ce qui avait failli se passer. Depuis elle le fuyait comme elle le pouvait, elle avait même échangé son emploi du temps avec un autre résident qui lui devait une faveur pour ne pas se retrouver dans son service. Elle ne voulait pas lui parler, ni croiser son regard, regard qui la rendait vraiment trop faible et Tina détestait ne rien contrôler. Elle préférait se dire qu'elle ne ressentait rien, que ce n'était qu'une illusion, qu'elle ferait mieux de continuer à flirter avec de parfaits inconnus le temps d'une nuit alors qu'elle n'arrivait pas à chasser de son esprit cette fameuse nuit où tout avait failli basculer. Elle ne pouvait pas nier qu'elle n'avait rien ressenti ce soir là mais elle préférait l'oublier.

Elle fuyait Nathan comme elle le pouvait même si l'hôpital n'était pas bien assez grand pour cela. Une vraie enfant mais c'était la solution la plus simple plutôt que de faire face à la vérité qui était qu'il lui manquait et que son corps désirait un peu trop depuis ce fameux soir. Elle essayait de balayer toutes ces pensées de son esprit, se concentrant plutôt sur le fait qu'il était son titulaire et qu'il était marié. Cependant, elle connaissait assez Nathan maintenant pour savoir qu'il ne lâchait pas facilement l'affaire et qu'il forçait le destin comme il le pouvait pour la croiser mais elle trouvait toujours un moyen de se dérober même si elle commençait à être à court d'arguments. Aujourd'hui une partie des chirurgiens de l'hôpital était convié à un grand congrès se tenant à l'extérieur de New York pour discuter et présenter les derniers progrès en matière de médecine chirurgicale. Journée plus que chargée mais passionnante pour une femme comme Valentina toujours avide de savoir. A la fin de la journée elle s'engouffra à l'intérieur de sa voiture, détestant le froid par dessus tout, il ne faisait pas encore assez chaud à son goût. Pourquoi n'avait-elle pas plutôt choisi de poser ses bagages dans le sud des Etats-Unis ou ne serait-ce que dans un pays chaud? Elle mit le contact sauf que sa voiture refusa de démarrer. Elle pesta contre le sort qui s'acharnait, réitérant ses efforts avant de finir par soupirer alors qu'on venait frapper à sa fenêtre. C'était Nathan évidemment, qui d'autre? Il n'avait pas dû manquer une miette de sa petite crise face à son volant. Elle savait que Nathan s'amusait toujours de la voir perdre son sang froid et le destin les avait de nouveau réunis alors qu'elle voulait prendre ses distances pour ne pas perdre de nouveau tout contrôle, c'était encore loupé pour cette fois. Si par miracle il s'y connaissait en mécanique, elle pourrait peut-être repartir ou alors il lui proposerait de la ramener et elle savait que se retrouver avec lui dans un espace clos était loin d'être une bonne idée. Elle soupira puis baissa sa vitre. "Salut, dis-moi que tu t'y connais en mécanique, ma voiture ne démarre plus." Lâcha-t-elle simplement comme si leurs rapports étaient normaux et qu'il ne s'était rien passé et qu'elle ne cherchait pas désespérément à le fuir. Elle n'était pas à l'aise, clairement pas, alors que sa présence avait toujours été apaisante jusqu'à lors. Il avait le don de la déstabiliser et elle détestait ça par dessus tout.
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Invité a posté ce message Jeu 4 Avr 2019 - 23:05 #

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Valentina & Nathan
Les fines gouttes d’eau se heurtent à la froide baie vitrée. Le retentissement du clapotis de ces soupçons de pluie tinte cette conférence d’une atmosphère insensible. L’astre du jour tente vainement de chassé ce ciel cendré. Les singuliers jet de lumière affriande ce céleste jour. Les sombres costumes monocordes qui égayent cette pièce ne contrastent pas avec le discours de Monsieur Atwood. Aucun d’entre nous n’ose braver ses affirmations tant qu’il demeure Maître de cette épée de Damoclès, que revêt le remaniement du personnel. Le seul, ignorant, qui s’y amuse c’est Josh. Lui, au moins, ne risque pas d’être licencié, au contraire. Pour le moment il reste dans les petits papiers de mon très cher Directeur.

La voix rauque et grave de Monsieur Atwood s’élève. La négociation qu’il tente de mener semble vouée à l’échec. S’il continue à être si intransigeant et entêté, nous risquons de perdre davantage d’infirmiers et de moyens. A long terme l’annonce d’un remaniement du personnel. Les sombres regards de nos délégués syndicaux, mêlés au silence de mes collègues accentuent l’inquiétude naissante. D’un léger mouvement de la tête un vague soupir me gagne. Il n’opère aucune différence entre le domaine une vie humaine et le bénéfice financier qu’il en retire. Il juge, préside, ordonne et exige. Personne n’ose s’opposer à ses décisions, au risque de se retrouver licencier. Ni même ses propres filles ou son épouse, j’en suis certain Pourtant l’enjeu de cette réunion demeure plus important qu’elle n’y paraît. Les rares moments où il m’autorise à prendre la parole, il me la coupe aussitôt. Les affres de nos précédentes « discussions » ressortent dans le domaine professionnel. Ma clavicule ainsi que mon nez détiennent leur mémoire, tout comme je possède la mienne. La réunion se poursuis à travers cette même ambiance pesante. Par instant je balaye l’écran de mon cellulaire. Quelques noms s’affichent, avant que celui de mon épouse capte toute mon attention. Le message qu’elle m’adresse me dérobe un souvenir, presque oublié, que je tente de refreiner afin que Monsieur Atwood ne puisse pas émettre une nouvelle remarque. Le temps me paraît affreusement long. Il refuse de revenir sur ses propositions, tout comme nos actionnaires. Si nous ne trouvons pas une solution plausible, elle risque de s’éterniser longuement. Le seul paramètre qui me tienne éveiller, c’est de pouvoir retrouver mes collègues lors de notre congrès de ce soir.

La réunion s’achève enfin. Les négociations sont repoussées. Le regard noir qui habite Monsieur Atwood ne rassure personne. Lorsque je regagne mon bureau afin de me réapproprier mes effets personnels, il me suit et referme la porte. Le soupir qui me gagne témoigne de l’anxiété naissante. Que va-t-il m’annoncer ? S’il m’a suivi sans me prévenir ce n’est certainement pas à titre professionnel. De nouveau sa voix s’élève. Sans l’interrompre je me retourne afin de le braver. Je n’ai pas peur de lui et de ses menaces. Aux premiers abords il m’annonce, d’un ton autoritaire, que j’ai intérêt à rattraper l’hécatombe de cette réunion. Il ne précise évidemment pas que c’est de sa faute si elle s’est mal déroulée, non sa fierté personnelle l’en empêche. Par ses dire il vient de gangrener, volontairement, mon week-end. Au moment où il me tourne les talons, il se retourne une dernière fois en me rappelant que si je ne parviens pas à mes fins c’est le licenciement qui m’attend. Sans rien ajouter de plus il claque violemment la porte de mon bureau, en me laissant avec ces sentences.

Dans un éloquent silence je regroupe mes affaires puis descend lentement les marches de l’escalier afin de regagner le hall d’entrée dans lequel m’attend mon épouse. Promptement mon regard parcourt la salle. Elle n’est pas encore arrivée. Soudain le claquement d’une portière brise l’insonorité de cet instant. Ses talons claquent contre le trottoir, elle déploie son parapluie tout en se rapprochant de l’entrée principale. Ses orbes bistres se pose sur les miennes. Il y a encore quelques années, personne d’autre m’auraient attiré mais là... Je sais très bien que ce n’est pas elle que je recherche. Les premières secondes de nos retrouvailles me paraissent affreusement longues. Ce baiser… N’est plus ce qu’il était. Nos lèvres s’épousent furtivement tandis que sa main cherche la mienne.

Le trajet jusqu’au congrès me paraît horriblement long. Le silence est maître malgré les nombreuses relances de mon épouse. Mes réponses demeurent vagues voire inexistantes. Lors de mon intervention je sens son regard admirateur. Pourtant c’est une autre personne qui retienne toute mon attention. Ses orbes bistres, ses lèvres tentatrices. Comment puis-je rester aussi impassible ? Mon épouse se trouve dans la même pièce et pourtant… Une fois le congrès achevé, mon épouse se hâte d’aller guérir notre voiture. Ces quelques minutes d’attentes suffisent à m’ébranler.

C’est une blague. Je m’évertue à éviter Valentina, tant physiquement que psychologiquement, et il faut que ce soir elle tombe en panne juste devant moi. L’audible grognement qui me gagne trahit ma satisfaction. Si elle croit que je n’ai pas remarqué son petit jeu, elle se trompe. C’est simple à chaque fois que j’entre dans une salle, où elle se trouve déjà, soit-elle disparaît ou s’amuse à ne pas me reconnaître. Même si ce petit jeu m’a rapidement amusé, aujourd’hui il m’exaspère au possible. Toutefois quelque chose me pousse à tapoter contre la fenêtre de son véhicule. Je doute fortement qu’elle ait envie de me voir mais après tout…Valentina ne pourra plus s’enfuir, comme elle en a l’habitude. Et puis mon épouse ne demeure pas si loin, il n’y a aucune raison pour que cela dérape. A moins que… Ses propos me coupent dans mon élan. Elle agit comme si de rien n’était… « Bonsoir. Non je ne m’y connais pas. » Mais que croit-elle ? Que je vais me jeter corps et âme dans le moteur de sa voiture ? « Il est un peu tard pour appeler un dépanneur en plus… » C’est étrange mais j’éprouve un léger sentiment de satisfaction en prononçant ces mots. Si elle espérait m’utiliser c’est inutile. Au même moment un klaxon retentit alors que mon épouse s’approche de nous, au volant de notre véhicule. L’espace d’un instant la carnation de mes joues disparaisse au profit d’un teint opalescent. Cette situation demeure plus que malsaine. Pendant que je lui explique le problème de ma « collègue », ma femme lui propose naturellement de la raccompagner. Mais elle ne pouvait pas se taire ? Si Valentina accepte, je ne saurais où me placer.

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Invité a posté ce message Ven 5 Avr 2019 - 21:59 #

Nathan & Valentina

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Valentina avait toujours tendance à fuir les sujets qui fâchent, à éviter d'aborder tout ce qui pouvait la déranger de prêt ou de loin. Soit elle préfèrait ne pas en parler, soit elle se voilait la face. C'était cette dernière option qu'elle avait préféré choisir vis-à-vis de Nathan. Au début, elle ne pensait pas pouvoir s'attacher disons plus que ce qu'elle devrait mais elle avait bien vite fini par se rendre compte que leur relation était bien au-delà du professionnel et même de l'amitié. Mettre des mots sur ce qu'elle ressentait était impossible encore à l'heure actuelle parce que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressenti quoique ce soit pour quelqu'un. Elle préférait de loin les histoires sans sérieux, sans prises de tête, loin des ennuis. Sauf qu'il avait fallu qu'elle jette son dévolu sur un homme marié, ce qui va sans dire n'était pas l'idée du siècle. Elle s'était pourtant faite prendre à son propre jeu, ne mettant clairement pas un terme à ce qui se passait entre eux, continuant de se rapprocher de lui sans franchir cette limite qu'elle rêvait pourtant de franchir. Oui, maintenant il occupait clairement ses pensées et même ses rêves alors qu'elle ne savait pas comment cette histoire finirait. Personne ne le savait, même pas eux. Elle n'arrêtait pas de se demander qu'est-ce que serait devenue leur relation si elle s'était allée ce soir là et s'ils avaient enfin fini par se trouver. Elle avait envie de savoir ce qu'il pensait, si c'était juste un moment de faiblesse ou s'il y avait plus. Et dans ce cas précis, où cela pourrait bien les mener de toute façon? Elle n'était clairement pas encore prête à franchir le pas même si ce n'était pas l'envie qui en manquait à chaque fois qu'il se trouvait dans les parages.

Depuis ce fameux soir où tout avait failli déraper, elle avait préféré opter pour la fuite, pour faire comme si de rien n'était ou presque. Elle faisait son maximum pour ne pas croiser son chemin, elle refusait d'affronter la vérité. Tina avait surtout peur de craquer, de finir par franchir cette limite qu'elle s'était promise de ne jamais franchir ou d'entendre de la bouche de Nathan qu'il valait mieux en rester là. A priori, rien n'avait changé pour lui, il était toujours là à faire en sorte de tomber sur elle, toujours là à la taquiner alors qu'elle réagissait comme une enfant qui préférait oublier qu'elle avait failli faire une bêtise. Elle aurait dû se douter que borné comme il était, il n'allait pas la laisser s'en tirer si facilement. Il lui manquait clairement mais fière comme elle est, jamais elle ne lui avouerait que leurs longues discussions en salle de pause ou au bar qui servait de QG à tout l'hôpital ou bien encore que sa présence tout simplement lui manquaient. Le voir là, face à elle dans cette salle de conférence pleine à craquer, lui faisait se rendre compte qu'il ne la laissait définitivement pas indifférente. Rien qu'à le voir sur scène elle souriait bêtement, quand elle croisa son regard elle ne le soutint que quelques secondes tant son regard azur avait le don de la déstabiliser même à plusieurs mètres.

Le destin eut une drôle de manière de les faire se recroiser, pourquoi fallait-il que sa voiture tombe en panne ce jour là et qu'il soit justement témoin de la scène? Elle lui avait bêtement demander s'il pouvait l'aider alors qu'elle l'ignorait volontairement depuis plusieurs jours et puis elle ne savait trop quoi lui dire. Elle n'arrivait pas et ne voulait pas d'une certaine manière crever cet abcès qui s'était immiscé entre eux depuis ce fameux soir où leurs lèvres avaient enfin fini par se rencontrer. « Bonsoir. Non je ne m’y connais pas. » Elle soupira, bon en même temps, même s'il s'y connaissait il ne serait en rien obligé de l'aider. C'était compliqué la situation dans laquelle ils se trouvaient à présent. « Il est un peu tard pour appeler un dépanneur en plus… » Elle leva les yeux au ciel, elle sentait la satisfaction dans son ton, ce n'était que le karma qui lui jouait un nouveau tour. Elle regarda l'heure, en effet il était tard. Elle avait bien une assurance mais elle ne savait pas combien de temps elle devrait encore attendre avant de voir un dépanneur arriver. Son frère ou sa soeur pourraient venir la chercher mais le temps qu'ils arrivent, elle avait plus court de passer la nuit ici. Elle se résignait à appeler un taxi, enfin c'était la meilleure chose à envisager sachant qu'elle ne voulait pas se retrouver dans la même voiture que Nathan pour éviter d'avoir à aborder le fameux sujet qu'elle préférait ne pas mentionner. C'est alors qu'une voiture s'approcha, c'était sa femme d'après ce qu'elle comprit, elle ne l'avait jamais vue auparavant même si Nathan lui avait déjà parlé longuement d'elle. Alors qu'il lui expliquait sa situation, elle sentit son estomac se nouer et ses joues s'empourprer, elle aurait voulu disparaitre, se trouvant très mal à l'aise face à la femme de l'homme qui occupait ses pensées dernièrement. Elle proposa tout naturellement de la ramener n'ayant aucune idée de la position dans laquelle elle la mettait tout comme Nathan car tous deux avaient bien conscience qu'il y avait cette attirance inexplicable entre eux. Son regard passa de Nathan à sa femme et elle finit par accepter devant l'insistance qu'elle avait car après tout il n'était pas logique qu'elle prenne un taxi alors qu'ils pouvaient parfaitement la ramener. Elle sortit de sa voiture, embaumée par le parfum de Nathan dont elle croisa de nouveau le regard qui en disait long. Elle s'engouffra ensuite à l'arrière de leur véhicule, remerciant sa femme avec qui elle discuta sur la route au contraire de Nathan qui prononça à peine quelques mots. Elle était mal à l'aise mais sa femme était sympathique et curieuse, n'ayant aucune idée de ce qu'il se passait entre son mari et elle. Elle s'arrêta quelques kilomètres plus loin à une station service pour faire le plein et faire quelques courses laissant l'italienne et l'anglais seuls. Un silence pesant régnait avant qu'elle ne finisse par le briser. "Elle est vraiment sympathique ta femme.." Dit-elle alors que son regard était perdu vers l'extérieur. "Très belle aussi.." Elle ne savait pas trop pourquoi elle disait ça, c'était un constat et la stricte vérité. Une pointe de jalousie peut-être. Il fallait bien qu'il y ait quelque chose qui justifie qu'il soit encore avec elle aujourd'hui après tout ce qu'il lui avait confié.
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Invité a posté ce message Ven 5 Avr 2019 - 23:38 #

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Valentina & Nathan
Le trajet me semble horriblement long. Même si nous ne pouvons pas nous toucher, ni même nous voir, nos autres sens n’en demeurent que décuplés. Les effluves de son parfum taquinent ma cavité nasale. Enfermé à l’intérieur de l’habitacle du véhicule, cela en deviendrait presque un supplice. Si mon épouse ne revient pas rapidement, je ne réponds plus de rien. « Elle est vraiment sympathique ta femme. » me lance-t-elle d’un air presque trop innocent, alors qu’elle poursuit ses propos « Très belle aussi. » Le haussement de mes épaules trahit mon agacement. Mais que cherche-t-elle ? A ce qu’elles deviennent amies ? Si c’est le cas, je demande le divorce et démissionne demain matin. « En effet, oui. » répondais-je en jetant un furtif coup d’œil à mon téléphone portable. Malgré l’heure tardive et la fatigue, conservé un air sérieux demeure difficile. L’envie d’aborder LE sujet tant désiré me brûle les lèvres. Pourtant je me retiens. Mon épouse pourrait revenir n’importe quand. « J’espère que ton petit-ami ne t’attends pas. » Glissais-je en espérant une réponse négative. Secrètement j’envie cet homme. Je suis jaloux de tous ceux qui ont goûté ses lèvres ainsi que son sourire accroché à la commissure de sa bouche. Je jalouse tous ceux qui m'ont substitué ne serais est ce qu'un minime moment.

Subitement mon épouse ouvre la portière avant de reprendre notre route en direction de l’appartement de notre passagère. Pendant que ma femme tente une énième conversation avec Valentina, le sommeil me gagne faussement. Bien évidemment. J’ai envie d’entendre ce qu’elles peuvent se dire lorsque je parais endormi. Quelques minutes plus tard le véhicule s’arrête net. La légère secousse que cela provoque suffit pour m’extirper de faux sommeil. « Bonne soirée et bonne nuit ! Je comprends mieux pourquoi Nathan reste plus tard, avec une collègue telle que vous ce n’est que du bonheur ! » lance mon épouse. Si elle savait le sens que sa phrase vient de prendre… Tandis qu’elles discutent mes sourcils se froncent en direction de l’appartement de Valentina. Cette lumière allumée m’inquiète. « Il y a de la lumière dans ton appartement ! » grognais-je avant de sortir du véhicule à mon tour. « Je te raccompagne à ta porte. » Bien évidemment il ne s’agit pas d’une question, mais plutôt d’une affirmation.

Une fois à l’intérieur du hall de son immeuble, Valentina appuie sur le bouton d’appel de l’ascenseur. C’est le moment idéal. Ma femme ne risque pas de surgir et elle ne peut plus s’échapper. « Tu comptes me fuir longtemps ? Et faire comme si je n’existais pas ? » demandais-je en entrant dans le monte-charge. « Si me voir te déranges tant, ne t’inquiète pas. Tu ne me verras plus pour longtemps. » Si elle savait ce que l’on m’a proposé il y a quelques jours… Au moins cela réglera le problème. Nous ne nous verrons plus. Sans qu’elle n’ait eu le temps de répondre l’ascenseur s’arrête. Une femme d’un certain âge nous rejoint. Le soupir qui s’échappe de mes lèvres trahit mon énervement. Pourquoi faut-il que quelqu’un ou quelque chose vienne perturber chacune de nos discussions ? « Faites attention à vous, il y a eu un cambriolage aujourd’hui ! » affirma la vieille dame avant de quitter la cage d’ascenseur. L’inquiet regard que nous échangeons involontairement ne nous rassure pas le moins du monde. Et si Valentina n’avait pas de lieu où dormir ce soir ?

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Invité a posté ce message Sam 6 Avr 2019 - 0:35 #

Nathan & Valentina

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Être aussi proche de Nathan sans pouvoir le toucher ni même vraiment le regarder même si par bonheur elle voyait quelque peu son reflet dans le rétroviseur était une torture en effet. Elle avait beau essayé de le fuir depuis quelques temps que tout son corps était en alerte à sa vue ou rien qu'à son odeur qui l'enivrait un peu trop. Elle était là à discuter avec sa femme le plus naturellement du monde comme si elle discutait avec la femme d'un simple collègue alors que Dieu seul savait qu'il était bien plus. Son estomac était toujours noué, même quand elle sortit de la voiture, se retrouver ainsi seule avec Nathan n'était plus apaisant mais bien trop déstabilisant alors que tout son être lui criait de céder à la tentation. Sa raison restait plus forte mais jusqu'à quand? « En effet, oui. » Elle savait qu'elle allait regretter ses mots à peine quelques secondes après les avoir prononcés mais elle le fit tout de même. "Je comprends mieux pourquoi tu es toujours avec elle.." C'était petit de sa part car elle savait le problème bien plus compliqué que cela et on ne pouvait pas mettre fin à un mariage de plusieurs années en un claquement de doigt mais c'était la frustration qui parlait pour elle. La frustration de ne pas pouvoir se laisser aller avec lui, que l'interdit soit encore plus tentant et qu'elle ne puisse pas le posséder car il appartenait déjà à une autre. Ce qui était certain pour ce soir c'est que les choses ne devraient pas déraper. « J’espère que ton petit-ami ne t’attends pas. » Elle eut un petit sourire satisfait qui se dessina au coin de ses lèvres, ce n'était pas une remarque anodine elle le savait. Ils étaient possessifs l'un envers l'autre de manière indirecte. Elle répondit sincèrement, ne préférant pas s'inventer un petit-ami fictif pour simplement jouer avec ses nerfs. "Non personne ne m'attend à part mon lit.. Je n'ai pas encore trouvé chaussure à mon pied.." Cette dernière phrase était vrai car Valentina était plutôt adepte des coups d'un soir sauf que c'était Nathan qui jouait avec ses sentiments à présent. Elle ne cherchait pas à rencontrer qui que ce soit trop obnubilée par lui. Sa femme finit par revenir et le trajet reprit de plus belle.

Encore plusieurs minutes de trajet et ils se retrouvent au pied de son appartement avant que sa femme ne prononce des mots qui étaient lourds de sens sans qu'elle-même le sache. « Bonne soirée et bonne nuit ! Je comprends mieux pourquoi Nathan reste plus tard, avec une collègue telle que vous ce n’est que du bonheur ! » Elle lui sourit poliment puis la remercia voulant à tout prix s'extirper de cette voiture où la situation était bien plus que malsaine. Elle n'aurait jamais imaginé finir sa soirée ainsi. « Il y a de la lumière dans ton appartement ! Je te raccompagne à ta porte. » L'italienne fronça les sourcils en levant le nez vers son appartement, ce n'était pas normal, Giulia et son fils qui vivaient encore avec elle ne devaient pas être là ce soir. Elle n'était pas emballée à l'idée que Nathan la raccompagne et surtout à l'idée de se retrouve seule avec lui mais elle comprit dans son regard qu'il n'y avait pas à discuter. Ils pénétrèrent à l'intérieur de l'immeuble avant de s'engouffrer dans l'ascenceur. « Tu comptes me fuir longtemps ? Et faire comme si je n’existais pas ? » L'italienne soupira avant de poser son regard sur lui, cette question était inévitable, elle savait qu'il la poserait et elle ne savait même pas quoi répondre. "Je fais juste ce qu'il y a de mieux pour nous deux. Il faut qu'on prenne nos distances Nathan." Lâcha-t-elle, en effet prendre leurs distances semblaient être la meilleure option car son corps avait tendance à ne plus répondre de rien quand elle se trouvait trop proche de lui. Voir sa femme n'avait fait que renforcer son sentiment qu'elle ne pouvait pas se permettre de franchir cette limite. « Si me voir te déranges tant, ne t’inquiète pas. Tu ne me verras plus pour longtemps. » Elle ne réalisa pas tout de suite, elle fronça les sourcils puis secoua la tête. Est-ce qu'elle avait bien compris? "Attends comment ça?" Elle l'interrogea du regard pour l'inviter à être plus explicite avant qu'une voisine d'un étage du dessous ne déboule dans l'ascenseur et ne les interrompe dans leur conversation. « Faites attention à vous, il y a eu un cambriolage aujourd’hui ! » Elle échangea un regard inquiet avec Nathan, faisant le rapprochement avec la lumière dans son appartement. Une fois à son étage, elle ne prit pas le temps de finir leur conversation qu'elle se précipita vers l'entrée de son appartement pour trouver la porte fracturée. "C'est pas vrai.." Elle se précipita à l'intérieur pour découvrir son loft dévalisé, sans dessus dessous, elle laissa tomber ses affaires au sol peinant à réaliser ce qu'elle voyait devant elle en oubliant presque que Nathan était là. "Putain c'est une blague!" Elle pesta en italien avant d'immédiatement appeler sa soeur pour s'assurer qu'elle et son fils allaient bien et qu'ils étaient bien avec leur frère comme prévu. "[...] Je suis rassurée, ne venez pas, restez chez Matteo.. Je vous rejoindrai peut-être ou j'irai chez Tommy c'est à côté.. [...] Je suis avec Nathan.. Je t'expliquerai.. [...] Je te rappelle plus tard." Elle raccrocha laissant son téléphone sur le bar alors qu'elle arpentait le reste de l'appartement pour voir l'étendu des dégâts. Bordel quel karma. Elle revint dans le salon alors qu'elle entendait les sirène de police au loin arriver, la société de vidéosurveillance avait fini par faire son travail, pas assez vite à priori, ils allaient entendre parler du pays. Elle se remit à jurer en italien alors qu'elle se retournait vers Nathan. "La police arrive, tu n'es pas obligé de rester, ta femme t'attend." Elle se laissa tomber sur le canapé avant de relever le regard vers lui. Elle était contente qu'il soit là mais il ne pouvait pas rester. "Merci." Elle n'ajouta rien bien trop sous le choc de voir son appartement retourné. Dieu merci que personne n'avait été là, cela restait le principal. Giulia était en sécurité avec Enzo chez Matteo, c'était l'essentiel. Elle sentit les larmes monter mais elle les balaya du revers de la main, ce n'était vraiment pas le moment.
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Invité a posté ce message Dim 7 Avr 2019 - 22:31 #

You drive me insane


Valentina & Nathan
Il y a des souvenirs auxquels nous n’aimerions jamais accéder. Mais là… L’état de son appartement me désole. Il demeure sans dessus dessous. Les livres, meubles, décorations… J’ai l’impression qu’une tornade vient de balayer sa vie. Ses injures italiennes, ses quelques appels, sa colère naissante. Comment lui en vouloir ? Son comportement est bien plus que compréhensif à mes yeux. « Tu… Tu ne peux pas rester ici. Et je ne peux pas partir en te laissant seule. » Sans attendre la moindre réponse de sa part j’appelle mon épouse. « Chérie… » Involontairement je marque un silence. Notre situation demeure plus qu’étrange et je me permets d’appeler ma femme devant elle… « Valentina a été cambriolée. Rentre à la maison, je me débrouillerai pour rentrer et… » Inutile que je continue ma phrase qu’elle m’ordonne de lui proposer notre toit durant quelques jours. Bien évidemment il m’est impossible de ne pas lui révéler cette information. « Viens à la maison ce soir et pour les jours prochains. Nous avons une chambre d’amis ! » Au fond ce n’est pas vraiment une question mais plutôt une affirmation. Il est hors de question que je ne laisse ma collègue seule. « Et pour répondre à ta question de tout à l’heure je… » Au même moment on toque à sa porte, ou plutôt ce qu’il en reste. Pendant que la police l’interroge et dresse les premières constations, mon épouse me rappelle afin de me signaler qu’elle partait sans pour préparer la chambre de Valentina.

C’est une blague. J’espère qu’il s’agit d’une plaisanterie de sa part. Visiblement non. Nous allons l’héberger pour les prochains jours ? Sans le vouloir un long soupir m’échappe avant qu’une phrase du policier m’interpelle « Avez-vous un endroit où dormir ce soir ? » Sans lui laisser le temps de répondre, je l’interromps. « Oui ! Je vais l’héberger ! » Même si Valentina tente d’instaurer une forme de distance, il va bien falloir qu’elle admette qu’il y a des choses, ou des personnes que nous ne pouvons pas éternellement éviter. « Mon épouse est déjà partie lui préparer sa chambre, c’est pour vous dire ! » Ajoutais-je en insistant du regard tandis que le commissaire s’éloignait. « Essaye de rassembler quelques affaires et on y va. Je peux t’aider si tu veux ? » Depuis le début de cette soirée je ne lui laisse guère le choix. Après tout, elle ne me le laisse pas lorsqu’il s’agit de m’éviter.

Plusieurs minutes plus tard nous nous retrouvons sur le trottoir de son immeuble. En attendant le taxi, les sourires et les regards jonchent notre échange silencieux. Une fois à l’intérieur de l’habitacle du véhicule je n’ose pas croiser son regard. Ni même poser ma main contre la sienne. Il suffirait de peu pour que nous perdions le contrôle de la situation.
Malgré le bruit environnement de la circulation des voitures, le silence règne en Maître à l’intérieur du taxi. Nous savons tous deux ce que cette phrase signifie. Pourtant je n’arrive pas du tout à concevoir l’idée d’un divorce. On ne quitte jamais impunément une personne que l’on a aimée. Et il est difficile d’oublier quelqu’un qui nous a donné tant de choses à remémorer. Pendant que le chauffeur nous raccompagne, nos yeux se cherchent discrètement. Nos empans, sans se toucher, ne demeurent pas si éloignés. Par instant j’éprouve l’envie de simplement pouvoir lui prendre la main et de lui souffler que tout va bien. « Pour en revenir à notre conversation de tout à l’heure… J’ai demandé à partir… »
Glissais-je alors que le taxi marquait l’arrêt. « … Je vais faire de l’humanitaire. » Un nouveau silence s’installe avant que je ne renchérisse. « Tu voulais de la distance ? En voilà. » Sans un mot de plus mon regard dévie en direction de son visage.

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Invité a posté ce message Lun 8 Avr 2019 - 20:52 #

Nathan & Valentina

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Valentina était complètement désemparée face à la situation, voir son appartement sans dessus dessous, cinq ans de sa vie balayés en une soirée. Ce n'était pas que du matériel, beaucoup de choses avaient de la valeur sentimentale et ce n'était pas non plus une question d'argent. Elle se demandait à quoi son alarme pouvait bien servir si les cambrioleurs avaient pu faire autant de dégâts. Ce fut la voix de Nathan qui la fit sortir de sa réflexion. « Tu… Tu ne peux pas rester ici. Et je ne peux pas partir en te laissant seule. » Elle ne trouva rien à redire, elle se voyait mal rester seule ici en effet. Elle lui avait dit qu'il pouvait partir quelques secondes auparavant mais ce n'était pas pour autant qu'elle le pensait. Il passa un coup de fil à sa femme, qu'elle écoutait d'une oreille toujours perturbée de la situation. « Viens à la maison ce soir et pour les jours prochains. Nous avons une chambre d’amis ! » Une nouvelle fois ce sont ses mots qui la font sortir de ses pensées alors qu'elle le regarde interloquée comme si elle n'avait pas bien compris ce qu'il lui disait, comme s'il parlait une autre langue. Était-il devenu fou? Enfin sa femme venait de proposer de l'héberger alors que leur situation était loin d'être claire et qu'elle préférait prendre ses distances pour ne plus avoir peur de déraper. C'était un sketch une caméra cachée? "Nathan, pas besoin, merci. Je vais aller chez mon frère ou je vais aller chez un ami qui n'habite pas loin." Elle aurait préféré dormir n'importe où mais pas chez lui. Est-ce qu'il était lui-même sérieux d'accepter? Est-ce qu'elle était la seule à se faire des films ou bien? Ils ne purent continuer leur conversation que la police débarqua pour faire un état des lieux et prendre sa déposition. Le lieutenant de police finit en toute logique par lui demander si elle savait où dormir ce soir et elle n'eut le temps de répliquer que Nathan l'avait déjà fait. Au vu de son insistance elle ne broncha pas, elle n'avait pas envie de se prendre la tête avec lui ce soir alors elle obéit, peut-être parce qu'inconsciemment elle avait envie de passer du temps avec lui alors qu'ils allaient bientôt se retrouver sous le même toit avec sa femme.

Plusieurs minutes après, laissant son appartement dans un piteux état, ils se retrouvèrent dans un taxi en direction de chez Nathan. Elle était toujours convaincue que c'était une mauvaise idée mais il avait semblé inutile d'insister. Il était aussi borné qu'elle. Elle n'osait pas le regarder, ni même bouger de peur ne serait-ce que de l'effleurer car tout contact servirait à lui faire perdre pied. Cette situation les rendait mal à l'aise au possible, il y avait trop d'abcès à crever. Alors qu'elle se remémorait les mots qu'il avait prononcés un peu plus tôt, elle se tourna finalement vers lui avant qu'il ne lui coupe l'herbe sous le pied en abordant de lui-même le sujet. « Pour en revenir à notre conversation de tout à l’heure… J’ai demandé à partir… Je vais faire de l’humanitaire... Tu voulais de la distance ? En voilà. » L'italienne resta stoïque de longues secondes, soutenant son regard du mieux qu'elle pouvait tout en essayant de ne pas montrer à quel point ses mots l'affectaient. Il lui lançait cette bombe sans crier gare, elle ne l'avait pas vue venir. Oui elle voulait prendre ses distances mais pas comme ça même si ce serait une solution radicale, peut-être même la meilleure qui soit. "Quand est-ce que tu as pris cette décision? Tu pars où? Quand? Combien de temps? Tu pars seul?" Elle dégaina les questions les unes après les autres, telle une flic impatiente de tirer les vers du nez d'un suspect. Il ne pouvait pas lui balancer ça à la figure sans en dire plus. "On est arrivé." Elle en avait presque oublié qu'ils étaient dans un taxi et elle se tourna vers le chauffeur après avoir pris quelques billets dans son porte feuille et lui tendit alors qu'elle sortait du véhicule, récupérant son sac dans le coffre avant de faire de nouveau face à Nathan. "Tu sais c'est peut-être la meilleure solution.. On ne peut pas passer notre vie à s'éviter de toute manière.." Elle leva les bras, signifiant que toute cette situation était un signe de plus qu'ils ne pouvaient jamais rester éloignés l'un de l'autre bien longtemps. "Mais ne pense pas que je t'évite parce que j'en ai envie.. C'est tout le contraire.. Tu sais aussi bien que moi ce qui a failli se passer l'autre jour.." Tina s'était instinctivement rapprochée de lui, presque autant que cette nuit là où tout avait failli basculer même si elle gardait cette certaine distance de sécurité. "Mais si tu préfères fuir vas-y.. Je n'aurais plus à t'éviter par peur de déraper et tu sauveras peut-être ton mariage.." Elle lâcha ces derniers mots d'un ton amer alors que sa femme venait tout juste de sortir sur le porche les invitant à entrer, se demandant surtout ce qu'ils avaient à se tenir ainsi l'un face à l'autre avec cet échange de regards intenses. Elle ne demanda pas son reste, s'engouffrant à l'intérieur de la maison, remerciant bien entendu sa femme même si elle n'avait aucune idée de qui elle venait d'inviter chez elle. Elle soupira alors qu'elle se laissait tomber sur le lit de leur chambre d'amis, se demandant encore pourquoi elle avait accepté. La femme de Nathan vint s'assurer qu'elle avait tout ce qu'il fallait avant de lui souhaiter une bonne nuit. Tina n'était pas du genre hypocrite et elle détestait se dire qu'elle avait des vues sur le mari de cette femme aussi accueillante. Elle entendit toquer à sa porte pour découvrir Nathan qui s'engouffrait déjà dans la chambre. "C'est juste pour ce soir, demain je trouverai une autre solution, tu sais aussi bien que moi que je ne peux pas rester."

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Invité a posté ce message Sam 20 Avr 2019 - 17:56 #

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Valentina & Nathan
J’étais confortablement installé dans mon lit lorsque mon épouse, la délicieuse Ruby, vint m’apprendre qu’elle était allée saluer notre hôte, Valentina. Mon regard cherchait le sien, à la recherche d’un quelconque signe qui pourrait trahir ses pensées : comment pouvait-elle être aussi gentille ? Était-elle réellement aveugle à ce point ? Ne voyait-elle donc pas les regards que Tina et moi s’échangions ? Ou faisait-elle semblant, car elle m’aimait beaucoup trop ? Cette dernière idée n’était pas la plus folle lorsqu’on connaissait un peu mieux Ruby. Je l’avais rencontré lors de ma première année comme enseignant à la fac, son regard ébène et sa peau dorée m’avaient alors ébloui. Durant de nombreuses années, je m’étais demandé comment une femme de son envergure avait pu s’intéresser à ma personne. Au début de notre relation, elle me paraissait si parfaite, si douce … Je me demandais alors quand est-ce que la féerie de notre rencontre avait disparu. Comment avions-nous fait pour nous laisser tomber dans l’oubli si rapidement ?

Les mots qu’elle prononça ensuite me ramena à la réalité :

« Tu devrais aller t’assurer que ta collègue ne manque de rien. Elle m’a affirmé le contraire, mais je pense qu’elle sera plus à l’aise en ta présence. »

Je la fixais de nouveau : qu’avais-je fait pour mériter une telle gentillesse ? Son comportement me faisait culpabiliser sur la manière dont je la traitais. Etais-je la cause de l’échec de notre mariage ? Sans aucun doute.
J’obéissais donc à mon épouse et rejoignais, le pas trainant, la chambre d’amis situé de l’autre côté du couloir.
Je frappais deux petits coups et entrais sans attendre l’autorisation de la maitresse temporaire des lieux.

« C'est juste pour ce soir, demain je trouverai une autre solution, tu sais aussi bien que moi que je ne peux pas rester. »

Ses mots furent accueillis par un petit silence de ma part. Je cherchais le meilleur moyen de lui répondre sans me montrer désagréable.

« Il est évident que tu dois trouver une autre solution. Rien que ta présence est insultante à l’égard de mon épouse. »

Je marquais une pause, réalisant que mes propos n’étaient pas assez mesurés.

« Je veux dire, elle ne se doute pas un instant de l’attraction que tu exerces sur ma personne et elle t’accueillit sous son toit … Je … Je ne peux pas lui faire ça, Valentina. Malgré tout, c’est ma femme et je l’aime. »

Et je le pensais du plus profond de mon être : j’aimais Ruby comme je n’avais jamais aimé personne. Notre mariage rencontrait quelques difficultés, mais n’était-ce pas ce qui faisait de notre union quelque chose de si spécial ? Je devais me battre pour elle. Pour nous. J’avais longtemps failli à mon devoir d’époux et avais été sur le point de commettre l’irréparable avec Valentina, l’autre soir dans la cage d’escalier. Mais la bienveillance de Ruby m’avait rappelé à l’ordre : j’avais fait le serment de l’aimer pour le meilleur et pour le pire. Nous étions sans aucun doute en train de vivre le pire actuellement et je n’allais certainement pas laisser une autre femme me détourner de mes vœux.

« Je pense que tu me comprends. Je ne désire pas être l’homme qui a laissé filer l’amour de sa vie par peur d’affronter ses sentiments. »


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Invité a posté ce message Dim 21 Avr 2019 - 19:17 #

Nathan & Valentina

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Cela faisait maintenant plusieurs longues minutes qu'elle se trouvait assise sur ce lit, dans cette maison qui n'était pas la sienne et dans laquelle elle n'aurait jamais pensé mettre les pieds un jour. Elle ne savait même pas si elle arriverait à fermer l'oeil, elle était absolument mal à l'aise, c'était malsain comme situation. Elle tentait de mettre des distances avec Nathan et voilà qu'elle se retrouvait chez lui, qu'elle pénétrait son intimité et qu'elle rencontrait sa femme. Elle n'avait pas entendu que du bien de cette dernière, elle savait parfaitement que leur couple battait de l'aile depuis quelques temps. Ils étaient tous les deux carriéristes mais Nathan avait eu ce désir d'enfant auquel sa femme ne voulait pas répondre alors forcément cela avait créé des tensions entre eux. Nathan lui racontait souvent qu'ils passaient énormément de temps à se disputer, qu'ils n'étaient absolument plus sur la même longueur d'onde pourtant ce soir elle n'avait pas du tout ce sentiment là. Elle ne savait pas si les choses s'étaient finalement arrangées vu que Nathan et elle n'avaient pas discuté depuis quelques temps ou si c'était simplement une façade. En tout cas, ça ne l'aidait pas à avoir les idées claires. Alors qu'elle échangeait par message avec sa soeur, elle entendit qu'on frappait et se redressa en voyant Nathan pénétrer dans la chambre. Il était clair qu'elle ne pouvait pas rester ici. « Il est évident que tu dois trouver une autre solution. Rien que ta présence est insultante à l’égard de mon épouse. » Était-il sérieux? Ce n'était pas son genre de manquer de tact mais cette fois-ci il en avait clairement manqué. Elle se retint de lui lancer une réponse cinglante car après tout c'était lui qui lui avait proposé de venir. Il aurait très bien pu dire à sa femme qui lui offrait l'hospitalité qu'elle savait où aller car c'était le cas. Elle aurait pu aller chez son frère, Daliah ou même Tommy mais pourquoi avait-elle accepté elle aussi? « Je veux dire, elle ne se doute pas un instant de l’attraction que tu exerces sur ma personne et elle t’accueillit sous son toit … Je … Je ne peux pas lui faire ça, Valentina. Malgré tout, c’est ma femme et je l’aime. » Elle hocha la tête, ses mots lui faisaient plus de mal que ce qu'elle aurait pu imaginer. Il reconnaissait peut-être être attiré par elle même s'il faudrait être aveugle pour ne pas le voir mais il lui faisait comprendre qu'il aimait toujours sa femme et qu'elle s'était certainement imaginée beaucoup trop de choses de son côté. Quelle idiote elle faisait. "T'es gonflé quand même.. T'avais qu'à pas me proposer de venir.. Je sais très bien que c'est malsain d'accord.. Mais j'ai compris, je suis qu'une passade, que le genre de filles que tu sauterais une fois après une garde difficile et basta.. J'ai compris.." Sa meilleure défense avait toujours été l'attaque et il était loin d'imaginer à quel point il l'avait blessée alors qu'il était le premier à jouer avec elle. Soudainement il avait une conscience et se rappelait qu'il avait une femme, elle lui en voulait clairement car il jouait avec elle. "En tout cas c'est bien, tu t'es souvenu que t'as une femme que tu aimes.. Même si y a encore quelques temps tu me disais encore être paumé et ne plus être sur la même longueur d'onde.." Elle soupira avant de rassembler les quelques affaires qu'elle avait sorties de son sac et de les remettre à l'intérieur. "Tu sais quoi.. De toute façon tu pars c'est ça? Même si tu n'as pas voulu répondre à mes questions toute à l'heure.. Je vais pas t'imposer ma présence plus longtemps.. Tu diras à ta femme que j'ai été bipée et remercie la quand même.." Elle préférait quitter cette pièce où elle étouffait, où elle n'était clairement pas à sa place et là où elle s'était prise une belle gifle. Elle venait de comprendre à l'instant qu'il n'était que seulement attiré par elle, qu'il n'y avait rien de plus comme elle osait le croire et que ça ne mènerait décidément à rien. Elle quitta la chambre en furie, elle fulminait à l'intérieur contre elle-même, contre lui qui avait bien trop joué avec elle et ses sentiments. Elle descendit les escaliers quatre à quatre avant de sortir dans la rue et d'appeler un taxi. Elle entendit la porte s'ouvrir derrière elle et elle ne préféra même pas se retourner vers Nathan car elle savait que c'était lui, elle n'avait plus rien à lui dire et elle refusait de lui montrer qu'il venait de la blesser comme personne ne l'avait jamais fait.
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Invité a posté ce message Dim 21 Avr 2019 - 19:48 #

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Valentina & Nathan
Je hais et déteste ce genre de paroles plus que tout au monde. Comment ai-je pu prononcer de telles abominations à son encontre ? Il y’a quelques instants cette pensée m’effrayait, maintenant elle m’écœure au plus haut point. Mes orbes sont pesantes. Lourdes de ces paroles acerbes que je viens de prononcer d’une manière qui ne me ressemble guère. Pourquoi ? Pourquoi faut-il que le bonheur m’échappe à chaque fois que je l’effleure d’un simple regard ? Et quel regard... Le sien. Je n’ai qu’une envie : lui courir après, j’en viendrai presque à lui murmurer de rester, mais non... Valentina demeure silencieuse comme si elle ne voulait rien laisser paraître pourtant... Ses mélodieux octaves la trahissent à l’instar du sourire qui dissimule la peine que je viens de lui imposer.
J’écoute les dernières paroles qu’elle me lance « Je vais pas t'imposer ma présence plus longtemps. » Si elle savait. Je crois, non, je sais que je ne peux la remplacer d’un simple claquement de porte. Ce bruit si fort en deviendrait presque pinçant pour mon organe central, celui qui frappait si fort lors de chacun de ses regards... Lors de cette unique soirée au travers laquelle nous nous sommes tous deux dévoilée...
La porte principale de ma demeure claque. C’est fini. Valentina est partie et moi... Je suis incapable d’esquisser le moindre mouvement. Je reste planté là quelques minutes avant de venir m’échouer contre son lit. Aucun bruit ne semble s’échapper de cette pièce, rien. Pas un rire ni un sourire.
Je n’ai pas besoin de parler, ou de m’expliquer la situation. Parfois le silence constitue en lui-même une réponse. La Passion c’est cette forme de l’amour qui désire une distance. Mais cette distance-là me transperce de part en part. D’une manière qui me consomme petit à petit. Valentina. Son doux prénom guette ma mémoire. Il attend, sournoisement dans l’ombre que la nuit vienne me cueillir m’ôtant ainsi tout ce panel de sensation qui m’était cher.

Soudain la porte s’ouvre. Mon épouse pointe le bout de son nez. C’est bien la dernière personne que je veux voir ce soir. « Elle est partie ? » me demande-t-elle avant que je ne me relève en toute hâte. J’espère qu’elle n’est pas encore partie. A toute enjambée je dévale les escaliers de mon immeuble. De loin j’aperçois un taxi s’arrêter. Et l’espace d’un instant je me retrouve perdu entre mon devoir en tant que mari ainsi que mon devoir en tant qu’amant. « Valentina ! » criais-je dans sa direction. Elle n’est pas encore montée à l’intérieur. Ouf. J’ai peut-être encore une chance. Une fois à sa hauteur et à bout de souffle, je referme la portière du taxi. « Tu ne peux pas… » Soufflais-je en reprenant mon souffle. « Laisse-moi tout t’expliquer… Ce n’est pas ce que tu crois. C’est compliqué et… » Je sais parfaitement que ma femme nous épie à la fenêtre. Je sais qu’elle ne perd pas une miette de ce spectacle, mais heureusement pour nous elle ne peut rien entendre. « Je ne veux pas te perdre. Si tu crois que je voulais simplement m’amuser avec toi c’est faux… » Alors que le chauffeur de taxi sort de l’habitacle du véhicule pour nous demander où nous devons nous diriger, nous échangeons un court regard. « Hôtel Atwood, s’il vous plaît. » Ordonnais-je tandis que nous montons à l’intérieur du véhicule. Assis l’un à côté de l’autre ma quintuplée se perd contre la sienne. A l’abri des regards je peux enfin lui fournir une explication. « J’ai peur Valentina. Tu m’attires. Et ce n’est pas seulement l’histoire d’un soir, non. Tu m’attires suffisamment pour que je demande à partir. Je… J’ai peur. J’ai peur de céder à la tentation que tu représentes. Si je cède... La situation risque de complètement m'échapper et... » D’un geste doux je relève son visage en direction du mien.

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