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Invité a posté ce message Mar 23 Avr 2019 - 21:17 #

Nathan & Valentina

So that's it?

Valentina n'avait pas eu l'occasion de reparler à Nathan depuis ce fameux soir où ils avaient enfin fini par s'embrasser et à s'avouer cette vérité qui paraissait évidente. Pour une fois, elle n'eut aucun mal à ne pas croiser sa route car cette fois-ci lui aussi la fuyait comme la peste. Les rôles étaient inversés. Ils en étaient restés sur les mots qu'elle lui avait jetés à la figure à propos d'un petit-ami fictif qui lui servait juste d'échappatoire pour mettre fin à ce début d'aventure. Il avait beau lui dire qu'elle comptait pour lui et que ce n'était pas qu'une passade, elle savait que leur histoire finirait dans le mur si elle devait finir par voir le jour. Il n'y avait aucun happy ending pour eux, elle ne le pensait pas capable de quitter sa femme alors à quoi bon. Et puis, il restait son titulaire, elle ne pouvait pas mettre en péril sa carrière surtout pas maintenant. Il lui avait annoncé qu'il partait, elle ne savait pas où, ni combien de temps et encore moins avec qui, tout ce qu'elle savait c'est qu'il serait loin d'elle. Sa raison ne faisait que lui rappeler que c'était une bonne chose et que ce serait le meilleur moyen de régler ses problèmes. Sauf qu'elle savait très bien que ce ne serait pas si simple car depuis cette nuit là, elle pensait encore plus à lui. Elle était partagée entre l'idée de lui dire le fond de sa pensée, ce qu'elle ressentait vraiment mais à quoi bon? Elle n'était pas du genre à s'ouvrir facilement et si elle devait le faire ça devait en valoir le coup et elle n'était pas sûre de cela. L'italienne restait persuadée qu'il ne voulait plus entendre parler d'elle de toute manière et que tout avait été dit. Elle avait fait ça dans leur intérêt à tous les deux. Elle l'aurait peut-être perdu dans tous les cas si leur histoire avait définitivement mis en l'air son mariage et qu'il regrettait cette aventure. Il l'aurait faite sortir de sa vie d'une manière ou d'une autre alors elle avait juste pris les devants avant que la situation ne finisse par trop les dépasser. Le peu de fois où elle l'avait croisé dans les couloirs il n'avait pas daigné lui accorder un regard, comme s'il l'avait rayée de sa vie. C'était ce qu'elle voulait mais elle ne pensait pas que ça lui ferait tant de mal. Voilà la simple et bonne raison pour laquelle elle ne voulait pas s'attacher, c'était qu'elle ne voulait pas souffrir et c'était exactement ce qui était en train de se passer. Comme à son habitude, elle ne laissa rien transparaitre, après tout c'était mieux comme ça. Ce sont des bruits de couloirs qui la ramenèrent à la réalité alors qu'elle avait encore le nez plongé dans un dossier. "Tu viens Castelli?" Elle fronça les sourcils alors qu'elle relevait son regard vers un autre résident. "Où ça?" Clairement elle ne semblait pas être au courant alors que beaucoup de personnes commençaient à s'agglutiner vers une des salles de réunion. Elle avait loupé une étape? "C'est le pot de départ du Dr Carter.. T'as pas reçu de mail?" Elle fit comme si elle s'en souvenait d'un coup, jouant les têtes en l'air trop concentrée sur son travail pour avoir réalisé ne laissant pas transparaitre le désarroi qui venait de s'emparer d'elle. Alors ça y est? Il allait partir sans même le lui dire, sans même la convier. C'était plutôt radical, elle avait vraiment dû être convaincante à propos de son idylle fictive. Elle soupira puis suivit le flux, plus par curiosité qu'autre chose. Elle se fraya un chemin à l'intérieur de la grande salle dont les meubles avaient été écartés pour l'occasion et ce fut la première fois qu'elle croisa de nouveau son regard qu'il dévia presque automatiquement alors qu'elle sentait son estomac se nouer. Elle ne savait pas si elle avait bien fait de venir finalement.
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Invité a posté ce message Mar 23 Avr 2019 - 21:57 #

So that's it ?


Valentina & Nathan
J’aimais New-York avec passion. Sa vitalité, son énergie, son rythme, sa démesure, son goût du paradoxe, cette espèce de vibration colorée qui en faisait une ville à nulle autre pareille. Et l’incarnation vivante de ce dynamisme, de cette ambition sans bornes et de cette puissance unique venait de visuellement me régaler. Je jetai un coup d’œil aux draps froissés avant de soupirer. Aujourd’hui il s’agit de mon dernier jour à l’hôpital. Aujourd’hui mon calvaire s’achève. Je ne croiserai plus Valentina. Nous n’aurons plus jamais l’occasion de nous ignorer.

Au fur et à mesure que les cartons s’entassent et que mes tiroirs se vident, un panel de réminiscence parvient à me dérober un sourire nostalgique. J’officie ici depuis tant d’année… Que quitter ce centre hospitalier demeure plus pénible que ce que je n’avais pu imaginer. Subitement l’un de mes amis toque à ma porte « Tu ne vas quand même pas oublier ton propre pot de départ ? » me glisse-t-il avant de m’entraîner à sa suite. J’aurais préféré rester seul quelques minutes supplémentaires mais il en est autrement. Tandis que nous poussons la porte de la salle de réunion, mes collègues m’applaudissent alors que la Directrice de l’hôpital, et ex aventure, s’approche de moi afin de me féliciter. « Alors Nathan, tu vas enfin nous dire où est ce que tu pars ? » me demande-t-elle devant tout le monde. Au même instant une porte s’ouvre et toute l’attention se porte sur les retardataires.

Puis je sens les regards qui se reposer contre ma personne, ce soir je n’ai pas le droit à l’erreur. Non. Je racle le fond de ma gorge avant de prononcer un discours des plus communs, préparé en somme. À l’inverse de ceux de Valentina. Oui avec elle je n’ai pas besoin de réfléchir au poids de mes mots, car ils sonnent justes et sincères. Soudain... Non... Une démarche familière, l’écho de ses pas résonnent au travers cette immense pièce. La foule qui demeure près de l’estrade m’indiffère totalement lorsque mon regard se pose contre le sien. Elle est là : Valentina. Valentina Castelli à répondu présente à mon invitation.

Les ombres de la foule parcouraient son visage sans l’assombrir. Elle était là, à attendre son tour, à patienter derrière la foule avant que j’esquisse le premier pas d’une tumultueuse relation. « Je pars faire de l’humanitaire. Et à terme j’aimerai être engagé comme chirurgien dans l’armée, dans les zones à haut risques. » annonçais-je en ne quittant pas Valentina du regard. Que je le veuille ou non je guette sa réaction. « Parce qu’il n’y a pas assez d’action aux urgences ? » m’interpelle mon collègue, d’un ton plaisantin, avant qu’un rire collectif émane de cette foule. « Justement Austin ! Justement ! Il y a trop de risque et trop de tentation pour que je ne reste plus longtemps ! » Bien évidemment que cette phrase n'est pas destiné à mon collègue mais à Valentina. Je sais qu'elle sait. Je n'ai rien oublié de notre relation. Absolument rien. Si je refuse de quitter mon épouse, elle, elle refuse de quitter toutes autres choses. 

Une fois mon discours achevé les petits fours se retrouvent rapidement pris d’assaut, tant mieux, je suis un peu plus libre ! Sans perdre une seconde de plus je rejoins Valentina. « Mademoiselle Castelli. Je suis également agréablement surpris par votre présence ce soir. Mais demeurer un instant en votre compagnie est un honneur. » Lui lançais-je en esquissant plusieurs pas en sa direction. Je ne la touche pas, non. Même si l’envie me nargue d’une manière irrévocable. Après tout, plus jamais nous nous reverrons et la folie d’une nuit n’en demeurera qu’éphémère. « Est-ce dont votre secret ? Vous laissez désirer ? » Est-ce que je la cherche ? Oui. Est-ce que je cherche à me venger ? Non. Simplement à lui faire remarquer que sa présence n’est pas passée inaperçue. « Je dois me tromper. Il n’y a qu’un seul homme qui puisse vous désirer et… Il doit vous attendre bien trop sagement. » Lâchais-je avant d’être interpellé par la Directrice de l’hôpital, et ex conquête éphémère.

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Invité a posté ce message Mar 23 Avr 2019 - 22:45 #

Nathan & Valentina

So that's it?

Valentina ne savait pas vraiment ce qu'elle faisait ici, si c'était une bonne idée de mettre les pieds dans cette pièce alors qu'elle n'avait même pas été conviée. Peut-être qu'elle était juste curieuse de savoir pourquoi il partait, où il partait et ainsi il répondrait peut-être aux milliers de questions qu'elle se posait. Elle n'avait jamais vu autant de membres du personnel dans une seule pièce. C'était déjà bondé et elle peina à se frayer un chemin pour espérer voir quelque chose et puis c'est là qu'elle croisa son regard. Elle ne savait pas ce qu'elle devait y lire et c'était peut-être mieux ainsi, son imagination débordante et surtout négative lui jouerait sûrement des tours. « Je pars faire de l’humanitaire. Et à terme j’aimerai être engagé comme chirurgien dans l’armée, dans les zones à haut risques. » Voilà, elle avait enfin le fin mot de l'histoire. Il partait bien faire de l'humanitaire même si elle n'avait aucune idée de si Ruby était de la partie ou non. Mais ce n'est pas cette information qui l'a fit tiquer, il voulait s'engager dans l'armée, aller sur les zones de combat et ainsi risquer sa vie. Tout à son honneur certes mais là la brune resta stoïque, l'humanitaire était un projet qu'il avait déjà mentionné quand Tina lui avait parlé de sa propre expérience mais l'armée il ne l'avait jamais évoquée avec lui. Elle ne releva même pas la blague d'Austin, peinant à enregistrer l'information. « Justement Austin ! Justement ! Il y a trop de risque et trop de tentation pour que je ne reste plus longtemps ! » Elle savait très bien qu'il parlait d'elle, c'était une évidence. Il n'avait même pas besoin de croiser son regard pour qu'elle le sache. Elle se trouvait partagée entre l'idée de le perdre qui était de plus en plus concrète et inconcevable et l'idée que c'était mieux ainsi. Quand il eut fini son discours, tout comme le reste du personnel, elle se mit à applaudir plus par automatisme qu'autre chose. Elle se dirigea ensuite vers le buffet, prévoyant de grappiller quelques amuse bouches avant de s'éclipser. Sauf que Nathan la rejoint presque immédiatement sans qu'elle s'y attende. « Mademoiselle Castelli. Je suis également agréablement surpris par votre présence ce soir. Mais demeurer un instant en votre compagnie est un honneur. » La première chose qu'elle se dit en entendant ses mots était à quoi est-ce qu'il jouait? Il l'avait envoyer balader à juste titre la dernière fois, disait ne plus vouloir la voir et il venait à sa rencontre comme si de rien n'était, comme si c'était elle qui l'avait envoyé sur les roses. "Je n'ai pas reçu ton invitation pourtant contrairement à tout le reste de l"hôpital.." Lâcha-t-elle avec plus d'amertume dans la voix qu'elle aurait voulu en laisser paraitre. Oui elle avait été vexée de ne rien avoir reçu personnellement. « Est-ce dont votre secret ? Vous laissez désirer ? » Elle fronça les sourcils, il avait décidément décidé de jouer avec ses nerfs ce soir. Elle qui d'habitude le cernait assez vite, ce soir elle était plus que paumée. Elle jeta brièvement un oeil autour d'eux pour être certaine qu'on ne les écoutait pas avant de répondre presque en murmurant par peur de se faire entendre. "À quoi tu joues? Je croyais que tu ne voulais plus me voir?" Elle n'était clairement pas d'humeur mais il avait certainement décidé de jouer avec ses nerfs ce soir. « Je dois me tromper. Il n’y a qu’un seul homme qui puisse vous désirer et… Il doit vous attendre bien trop sagement. » Elle soupira s'apprêtant à répliquer avant qu'il ne soit interpellé par la directrice de l'hôpital. Elle le regarda s'éloigner puis attrapa une coupe de champagne avant de la siffler d'un coup. Plusieurs regards se posèrent sur elle mais elle s'en moquait sa garde était terminée. Comme si elle avait eu un élan de courage elle s'approcha de Nathan et de la directrice avec qui il s'entretenait, elle ne savait rien de ce qu'il y avait eu entre eux même si elle avait entendu des rumeurs à ce propos. "Bonsoir Madame Jones. Je peux vous emprunter le Docteur Carter une seconde? J'ai une question urgente pour un patient." Ce ne fut pas un problème et elle sortit de la salle Nathan à sa suite, s'éloignant un peu plus loin dans le couloir maintenant désert. "Tu peux m'expliquer à quoi tu joues ce soir? Je te suis plus là.."
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Invité a posté ce message Mer 24 Avr 2019 - 0:08 #

So that's it ?


Valentina & Nathan
De toutes les femmes qui composent l’assemblée il n’y en a qu’une qui parvienne à retenir mon attention. Que je le veuille ou non Valentina m’attire. Il suffit qu’elle s’exprime pour que je l’écoute malgré moi. Alors que Madame Jones m’interpelle afin de m’exprimer toute sa gratitude Mademoiselle Castelli m’interromps et m’entraîne à sa suite. Une fois à l’abri des regards, elle m’interroge « Tu peux m'expliquer à quoi tu joues ce soir ? Je te suis plus là… » Cette simple question me pousse à arquer un sourcil interrogateur. « Comment cela ? Je ne comprends pas. » Répondais-je d’un ton presque condescendant en la provoquant volontairement. Jusqu’où ira-t-elle ? Jusqu’où poussera-t-elle le vice ? Au même moment la porte s’ouvre. Madame Jones apparaît. « Nathan, on te demande ! » Lance-t-elle avant de disparaître. Tandis que la porte claque mon attention se reporte sur Valentina. Que puis-je lui répondre ? Que cette tension ne manque pas de marquer mon quotidien ? Que bientôt nous ne nous reverrons plus ? Qu’elle peut retourner batifoler avec son abruti ? « Qu’est-ce que cela peut te faire Valentina ? Tu dois être contente. Je pars. Tu voulais de la distance, en voici ! » Ajoutais-je en haussant les épaules avant de retourner dans pièce principale. A quoi bon tenter une explication ? Cela ne sert absolument à rien.

J’ignore si Valentina m’a suivi ou non, mais peu importe. Au détour d’une conversation je me saisis d’une coupe de champagne afin de la finir d’une traite. « Alors Nathan dis-moi tout…Toujours avec ta femme ? » me demanda Madame Jones. Mais quelle est cette question absolument merdique ? Où est ce que j’en suis ? Toujours au même point… Bientôt un divorce en perspective et une nouvelle carrière. Soudain Valentina réapparaît dans mon champ de vision. C’est la dernière fois où nous nous fréquentons et nous allons nous quitter sur cette note ? Non. Jamais je ne le permettrai. Sans perdre de temps je me retire en direction de la cour intérieur de l’hôpital.

Deux semaines qu’elle a claqué la portière de ce taxi. Je me surprends parfois à retourner sur mes pas en espérant la retrouver, l’espace d’un instant. Mais non…Valentina demeure cette femme mystérieuse qui réapparaît au moment où je m’y attends le moins, ce moment qui me ramène vers elle, à chaque fois. Ce soir je me confesse, c’est ce qui m’attire chez elle. Je ne cesse de la désirer. Les heures défilent si longuement à travers ces quatre murs que renferment cette salle de réunion…C’est drôle mais j’escompte secrètement la retrouver adossé à la balustrade de la cour intérieure, comme nous avions l’habitude de nous retrouver auparavant. Toutefois l’écho sinueux et froid du vent balaye en un instant cette douce vision qui me faisait face. Soudain sa silhouette s’échancre du paysage. Elle me rejoint. Ou plutôt elle rejoint un semblant d’explication inachevée. « Bon… Si c’est notre dernière soirée, autant qu’elle se termine sur une note un peu plus joyeuse non ? Alors… Bonne continuation Valentina ! »


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Invité a posté ce message Mer 24 Avr 2019 - 21:32 #

Nathan & Valentina

So that's it?

Valentina ne comptait pas laisser passer l'occasion de lui parler une dernière fois et puis elle n'était pas certaine de comprendre ce qu'il voulait ce soir. Ces remarques provocantes ne lui ressemblaient pas vraiment quoique, mais elle ne comprenait plus son comportement. Il l'envoyait balader, l'ignorait et maintenant il la provoquait ouvertement. Peut-être que c'était car c'était la dernière fois qu'ils se voyaient alors il n'avait plus rien à perdre mais est-ce qu'il essayait de lui faire passer un message? Tina avait tendance à trop réfléchir, à voir les questions affluer dans son esprit à une vitesse folle. Elle aurait pu se contenter de ça, de toute façon demain il ne serait plus là mais au lieu de ça elle trouva le moyen d'accaparer son attention sans que leur aparté n'intrigue trop. En tout cas il n'avait pas l'air de vouloir vraiment lui en dire plus, elle soupira alors qu'il continuait à la provoquer comme lui seul savait le faire. « Nathan, on te demande ! » C'était une blague? Ils s'étaient passés le mot ce soir ou bien? Ils n'allaient certainement pas réussir à avoir une conversation même si Nathan n'avait pas l'air d'avoir envie de lui donner les réponses qu'elle avait envie d'attendre. En même temps c'était sa soirée alors qu'il soit accaparé de toute part c'était plutôt normal. « Qu’est-ce que cela peut te faire Valentina ? Tu dois être contente. Je pars. Tu voulais de la distance, en voici ! Il ne lui laissa même pas le temps de répliquer qu'il s'engouffra de nouveau dans la salle, la laissant seule dans le couloir. Oui elle voulait de la distance mais maintenant qu'elle était mise au pied du mur, elle ne savait plus vraiment ce qu'elle voulait. Il n'était pas aussi facile de le voir partir que ce qu'elle aurait pensé au premier abord, qu'est-ce qu'il en était pour lui? Elle ne préféra même pas retourner dans la salle, elle n'en avait pas la moindre envie. Le voir, être à quelques mètres de lui sans le toucher ni même pouvoir lui parler comme elle le souhaiterait elle préférait ne pas s'affliger cette torture. Elle préféra retourner en salle de pause, délaisser sa blouse, sa garde était finie et ce dont elle avait besoin maintenant c'était d'un verre et de sortir pour se changer les idées. Elle fit un détour par le service de pédiatrie pour voir ses jeunes patients et s'assurer que tout allait bien. Elle passa plusieurs longues minutes avec eux, c'était le meilleur moyen pour elle de penser à autre chose. Elle repartit ensuite, se dirigeant vers la sortie mais par réflexe ou comme si elle espérait l'y croiser, elle passa par leur point de rendez-vous habituel. Il était là, elle ne savait pas ce qu'elle devait comprendre, est-ce qu'il était là par pur hasard ou parce qu'il espérait l'y croiser aussi? « Bon… Si c’est notre dernière soirée, autant qu’elle se termine sur une note un peu plus joyeuse non ? Alors… Bonne continuation Valentina ! » Alors qu'elle venait s'adosser contre la rambarde à côté de lui elle ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel, sérieusement c'était vraiment trop formel à son goût, elle ne savait pas faire semblant. "Bonne continuation? Sérieusement?" Elle rit, c'était plutôt nerveux qu'autre chose. Comme si entre eux ça pouvait être aussi simple, une simple accolade et ça en serait fini. "Bon très bien, bonne continuation à toi aussi même si tu as déjà entendu ça toute la soirée.. C'est quand même plutôt radical comme changement de vie.." Il allait partir à l'autre bout du monde et s'il s'engageait ensuite dans l'armée elle n'imaginait même pas ce que ça serait. Elle savait que sa voix trahissait ses vrais sentiments et que son départ l'affectait plus que prévu mais pourtant elle faisait bonne figure avec ce petit sourire arboré sur ses lèvres. "J'espère que tu seras heureux vraiment.." Oui elle était sincère même si heureux sans elle, loin d'elle. Ce n'était pas vraiment cette issue qu'elle avait imaginée à leur situation mais c'était un moyen de mettre court à cette attirance qui ne les ferait que foncer droit dans le mur après tout. "Je suppose que c'est le moment de se dire au revoir alors.." Elle soupira, elle ne savait plus comment agir avec lui, il avait le don de la déstabiliser et tous ses sentiments étaient complètement mélangés, elle ne savait pas ce qu'elle voulait. Elle plongea son regard dans le sien, le silence s'étant installé entre eux alors qu'elle mourrait d'envie de s'emparer à nouveau de ses lèvres mais à quoi bon même si elle aurait pu céder, il n'y aurait pas de lendemain et elle ne le verrait plus mais ça n'en serait que plus dur pour l'oublier. Elle entendit soudain un raclement de gorge, la directrice était encore là, à croire que Nathan l'avait payée pour que lui et Tina ne restent pas trop longtemps près de l'autre. Elle se recula quelque peu, gênée d'être surprise aussi proche de lui. "Nathan, tu voudrais aller boire un verre? Une dernière sortie avant ton départ?" Elle ne savait pas ce qu'elle voulait mais elle n'avait jamais vue Monica autant sur son 31, une pointe de jalousie oui peut-être vu qu'elle avait accaparé son temps une bonne partie de la soirée du peu qu'elle avait vu. "Il est tout à vous. Au revoir Docteur Carter." Elle n'avait pas laissé le temps de répondre à Nathan lui adressant un dernier sourire avant de continuer son chemin effleurant volontairement sa main au passage, ses doigts cherchant brièvement les siens comme si elle avait espéré qu'il ne la retienne même si en présence de la directrice ce serait plutôt mal vu. Elle descendit les escaliers du hall pour se retrouver devant les ascenseurs, croisant les doigts pour qu'elle n'ait pas à se retrouver dans le même qu'eux.
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Invité a posté ce message Lun 6 Mai 2019 - 0:31 #

So that's it ?


Valentina & Nathan
T Tina était partie, eh bien soit ! Qu'elle s'en aille, j'en ai assez de ces querelles immatures, j'ai passé l'âge de me soustraire à ces jeux puérils et sans saveur qu'elle me sert sur un plateau d'argent à chacune de nos rencontres. Si je me suis marié, c'est parce que je suis un homme de principe, quand j'aime une femme, je ne vois qu'elle, et espère la combler jusqu'à la fin de ce contrat matrimonial que j'ai dûment signé. Mais cette tornade rousse est arrivée et a bousculé ma droiture. Elle a bousculée, sans le savoir, ma vie, mon travail, mes habitudes. Je la cherchais du regard... Mais là, je ne le la cherche plus. Je la désire inconsciemment, ou non. Aujourd'hui, je me retrouve partagé, et indécis. Et surtout seul. Mon travail ne remplacera jamais la chaleur humaine. Heureusement, Monica, que je remarque être particulièrement apprêtée ce soir vient me faire sourire. Cette femme semble vouloir me faire sourire puisqu'elle me tend un verre de gin. 

" C'est aimable à vous Monica.

Je vide le verre d'une gorgée, puis d'une deuxième, puis bien vite, c'est tout le verre que j'avale. J'ai besoin d'oublier. De tout oublier. Je veux oublier Tina. Je veux qu'elle sorte de ma vie. Mais je veux également faire appartenir à sa vie. 

" Eh bien Docteur Carter. Je ne vous savais pas si grand buveur.

Ses yeux émeraude brillent d'une lueur que je ne leur connais guère, mais que je saurais reconnaître chez chaque femme. Avant mon mariage je pouvais reconnaître la lueur dans leur regard. Après mon mariage plus personne n'avait d'importance. Sauf qu'il y a eu Valentina. A partir du jour où nous nous sommes rencontrés, j'ai renoué avec mes vieilles habitudes d'homme célibataire. 

" Certaines femmes vous font faire n'importe quoi, vous savez.

Et sur ces mots, je m'échappe, direction les ascenseurs. Il est temps que je m'en aille, cette comédie a assez duré. J'appuie sur le niveau zéro, d'un geste pressé. Mais lorsque les portes sont prêtes à se refermer, une main s'immisce et le système de protection des portes métalliques les ré-ouvrent. Et quelqu'un se jette sur lui, l'embrassant à pleine bouche. Il lui faut quelques secondes pour reconnaître le parfum de sa collègue de travail. 

" Monica, voyons...

Je souffle, alors que ses mains aventureuses glissent sur la boucle de son pantalon. 

" Chut, Docteur. Si vous saviez depuis combien de temps, j'attends ça...

Et elle reprend possession de mes lèvres. Ma chemise a disparu, et bientôt, c'est la robe de la brune qui disparait. Pour une fois dans ma vie, je laisse la sauvagerie prendre le contrôle, et alors, je lui rends ses baisers avec fougue. Lorsque les portes se réouvrent, c'est sur Tina que mes yeux se perdent. Qu'est-ce qu'elle fiche ici ?

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Invité a posté ce message Mer 8 Mai 2019 - 16:33 #

Nathan & Valentina

So that's it?

Valentina n'avait jamais été aussi indécise de sa vie partagée entre le fait que le départ de Nathan était la meilleure chose qu'il soit, elle n'aurait plus à se torturer l'esprit et ses sentiments finiraient bien par partir. Et puis, d'un côté elle savait d'avance qu'elle ne l'oublierait pas si facilement, qu'elle aurait besoin de temps pour ça car elle allait encore le chercher encore un moment par réflexe. On lui avait toujours dit de ne pas avoir de regrets et elle savait qu'elle en aurait un si elle ne lui disait pas vraiment ce qu'elle avait sur le coeur, qu'elle s'était inventée une histoire de petit-ami dans le seul but de le repousser, pour ne pas qu'ils déparent. S'ils n'étaient plus jamais amenés à se voir elle n'avait plus qu'à vider son sac, qu'est-ce que ça lui en coûterait? Elle était toujours franche mais avec lui elle avait préféré se voiler la face et mentir ouvertement sur ce qu'elle ressentait vraiment. Maintenant qu'elle était dans cet ascenseur qui s'ouvrait sur le hall de l'hôpital elle n'avait qu'une envie faire demi-tour. Elle devait lui dire ce qu'elle ressentait, demain il ne serait plus là, il partirait à l'autre bout du monde. Tina avait surtout envie d'une chose, se laisser aller, lâcher prise, ils avaient assez longtemps joué au jeu du chat et de la souris comme ça. Cela avait assez duré, il fallait qu'elle arrête d'agir comme une enfant, qu'elle lui dise ce qu'elle ressentait vraiment et elle verrait ce qu'il adviendra. Alors que des milliers de scénarios se bousculaient dans sa tête elle fut interpeller par un groupe de résidents. "Tina, on va boire un verre tu viens avec nous?" Elle en avait bien besoin oui, peut-être que l'alcool lui donnerait le courage de parler à Nathan. Sauf que c'était le moment ou jamais de le faire maintenant. Il n'allait pas tarder à quitter les lieux et elle ne le reverrait sans doute jamais, elle se voyait mal se pointer chez lui et elle ne savait même pas quand il partait exactement. "Je vous rejoins, j'ai oublié mon téléphone en salle de pause." Lâcha-t-elle car au moment même où elle prononçait ces mots elle fouillait son sac à la recherche de son portable qui n'était visiblement pas là. Est-ce que c'était surtout un signe qui lui disait de rebrousser chemin pour une toute autre raison? Elle soupira puis se dirigea de nouveau vers les ascenseurs patientant jusqu'à ce que l'un d'eux s'ouvre. Elle s'apprêtait à s'y engouffrer machinalement avant de se rendre compte de la scène qui se déroulait devant elle. Nathan et la directrice à moitié nus, juste devant elle, en train d'échanger le même genre de baiser qu'ils avaient échangé il y a seulement quelques jours de cela. Elle ouvrit bêtement la bouche mais aucun mot n'en sorti. Son regard passant de Nathan à Monica qui ne savaient plus où se mettre. Elle n'avait jamais ressenti une telle sensation de tristesse, de déception et de colère. Elle qui était prête à lui déclarer enfin ce qu'elle ressentait et à lâcher prise, elle le retrouvait en train d'embrasser fougueusement une autre qui n'était pas sa femme. Elle non plus ne savait clairement plus où se mettre, la situation était gênante pour tout le monde mais pour elle c'était pire, elle était blessée dans sa fierté et surtout parce qu'elle se prenait une belle claque. Ils ne s'étaient jamais rien promis mais le voir avec une autre, ça lui faisait quelque chose qu'elle n'aurait jamais soupçonné. Elle était complètement paumée et ne savait même pas si elle devait le croire quand il lui disait qu'avec elle c'était différent. Elle se recula finissant par lâcher. "Je vais prendre les escaliers.." Elle se dirigea vers la porte avant d'entendre la directrice l'interpeller car après tout, elle se trouvait dans une situation bien plus que gênante. La directrice surprise avec un médecin marié, cela avait de quoi alimenter les ragots. Elle se retourna vers elle, impassible. "Docteur Castelli, ce n'est pas ce que vous croyez.." Qu'elle osa lui sortir et cela la fit rire, même si elle riait jaune. "Je n'ai rien vu, rassurez-vous.." Se contenta-t-elle de dire alors qu'elle n'accorda même pas un regard de plus à Nathan, il faisait ce qu'il voulait après tout même si cela lui faisait plus de peine qu'elle ne l'aurait imaginé. Elle s'engouffra dans la cage d'escalier avant d'entendre qu'on la suivait, elle se retourna vers Nathan qui lui avait emboité le pas, remettant sa chemise. "T'en fais pas je ne dirai rien.. Va la rejoindre, je crois qu'on s'est tout dit.." Elle soupira puis monta les derniers escaliers qui la séparait de l'étage où elle se rendait. Elle finit par s'engouffrer dans la salle de pause, récupérant son téléphone qu'elle avait oublié là avant de se retrouver une nouvelle fois face à Nathan. "Qu'est-ce que tu veux?" Dire qu'il y a à peine quelques minutes encore elle était prête à tout lui dire, lui dire ce qu'elle ressentait vraiment, elle était maintenant aussi fermée qu'une huître.
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Invité a posté ce message Dim 30 Juin 2019 - 0:35 #

So that's it ?


Valentina & Nathan
De toutes les femmes que je connaisse, Valentina demeure celle qui est la plus... Enquiquinante. Je n’arrive toujours pas à savoir sur quel pied je dois danser avec elle. Un coup oui. Un coup non. A croire que je vais finir chèvre avec elle. Elle a le don de m’agacer en un rien de temps. Un regard de travers, un sourire faussement affectif et me voila à voir rouge. Heureusement que je suis d’un naturel calme et posé sinon je ne répondrais plus de rien depuis longtemps avec elle.

Je me retrouve à la suivre enfin plutôt à lui courir après, pour être exact. Sans réellement savoir pourquoi. Enfin officiellement. Officieusement c’est différent. 

« Attends ! » 

Criais-je en rattrapant de justesse la porte intérieure. Elle m’écoute autant que je suis Roi d’Angleterre, c’est prodigieux. Au lieu de m’attendre que fait elle ? Elle file tout droit en direction de la salle de pause. Mais que cherche-t-elle ? A m’énerver davantage ?

« Qu’est ce que toi tu veux à la fin Tina ? Parce que c’est la véritable question. Toi. Valentina Castelli que désirez vous ? » 

Grognais-je en me rapprochant d’elle. Je ne plaisante pas et elle le sait. Ce n’est pas dans mon habitude, dans ce genre de situation. Elle le sait. Et je suis persuadé qu’elle va quand même s’en amuser. Juste pour me pousser dans mes derniers retranchements. 

« Bon sang ! Valentina ! On ne peut pas continuer ainsi éternellement. Oh et puis tu sais quoi ? » 

D’un coup sec je referme la porte. Le claquement ne me surprend guère. Au moins cette conversation aura un caractère privée à présent. 

« Au fonds c’est peut être mieux ainsi. Toi tu vas pouvoir continuer ta petite vie tranquille. Demain tu ne me verras plus puisque c’est ce que tu veux ! »

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Invité a posté ce message Dim 30 Juin 2019 - 21:45 #

Nathan & Valentina

So that's it?

Valentina ne savait clairement plus ce qu'elle voulait, elle qui était prête à lui balancer ce qu'elle avait sur le coeur quelques minutes auparavant, maintenant la seule envie qu'elle avait c'était de prendre ses jambes à son cou et ne plus le revoir, pour de bon cette fois-ci. « Qu’est ce que toi tu veux à la fin Tina ? Parce que c’est la véritable question. Toi. Valentina Castelli que désirez vous ? » C'était franchement une excellente question mais cette fois-ci elle comprit qu'il fallait qu'elle y réponde le plus sérieusement du monde avant que Nathan ne finisse par perdre son sang froid une nouvelle fois. Il était toujours plus facile de répondre à une question par une autre parce que franchement depuis qu'elle l'avait vu à moitié nu dans l'ascenseur avec une autre, son cerveau ne répondait plus de rien. Elle soupira, s'emparant de son téléphone qui était resté sur la table avant de finir par poser son regard sur lui. "Ce que je sais c'est que je n'aurai jamais ce que je veux et que là tout de suite maintenant j'ai envie de te mettre une bonne gifle pour.." Elle ne réussit même pas à terminer sa phrase baladant son bras dans le vide parce que de toute façon il comprendrait très bien qu'elle faisait référence à ce à quoi elle avait insisté quelques minutes plus tôt. Alors qu'il finit par claquer la porte ce qui a le don de la faire sursauter, elle finit par poser ses affaires sur la table, ils allaient en avoir pour un moment. Au moins, elle aura eu cette conversation qu'elle voulait tant avoir avant qu'il ne parte définitivement même si elle imaginait ça dans un autre contexte. À présent elle lui faisait face, ses bras croisés contre sa poitrine. « Au fonds c’est peut être mieux ainsi. Toi tu vas pouvoir continuer ta petite vie tranquille. Demain tu ne me verras plus puisque c’est ce que tu veux ! » Elle secoua la tête vivement, un rire nerveux s'échappant d'entre ses lèvres alors qu'elle balayait la pièce du regard avant de finir par croiser de nouveau son regard. Il n'avait pas idée de à quel point il faisait fausse route. Le voir disparaitre de sa vie n'était franchement pas quelque chose qui l'enchantait mais pourtant elle allait devoir faire avec elle le savait et oui c'était peut-être mieux ainsi. Sauf qu'elle devait bien finir par lui dire ce qu'elle ressentait vraiment de toute façon demain il serait parti. "Non c'est pas ce que je veux Nathan.. Ce que je veux c'est toi sauf que ce n'est pas une option envisageable.." C'était enfin sorti sans sous entendus sans rien, c'était clair comme de l'eau de roche. Après un énième regard de porté sur son alliance, elle soupira avant de reprendre. "Ce sera bien plus simple pour tout le monde certes, mais voir partir l'homme pour qui j'ai des sentiments ne m'enchante absolument pas.." Elle pensait que ce serait plus difficile à avouer mais finalement c'était fait, oui elle avait des sentiments pour lui et non elle ne voulait pas le voir partir car elle savait d'avance que ça la minerait. "Mais au moins ce soir a eu le don de m'ouvrir les yeux! Monica sérieusement? Quoiqu'en fait j'aurais dû m'en douter.." Elle avait beau être sa patronne, à l'instant précis elle aurait pu la brûler vivante sur un bûcher pour avoir osé toucher à Nathan alors que clairement il ne lui doit rien. C'était bien le seul qui pouvait se vanter de la mettre dans un pareil état. "Je pense qu'il vaut mieux en rester là.."
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Invité a posté ce message Dim 30 Juin 2019 - 22:22 #

So that's it ?


Valentina & Nathan
Heureusement que la porte de la salle de repos est fermée sinon la moitié du centre hospitalier entendrait fortement notre dispute. Entre ses reproches et les miens nous ne sommes pas sortis de l’auberge, enfin de l’hôpital. Ses explications m’agacent, mais m’agace à un point… Valentina est une femme, c’est sûr et certain. Elle est tout autant enquiquinante – pour rester poli – que mon épouse. Entre ce qu’elle veut, ce qu’elle dit, ce qu’elle pense et ce qu’elle fait il y a clairement un gouffre. Et pour couronner le tout je l’énerve au point qu’elle veuille me frapper. Aussi étrange que cette situation puisse paraître, elle m’amuse. Encore plus si nous rajoutions un peu de piment dans cette discussion, juste pour l’énerver davantage. 

« Tu sais que t’es adorable lorsque tu es en colère Valentina Castelli. » 

Ajoutais-je en me rapprochant d’elle. Sois-je tends le bâton pour me faire battre soit je suis complètement cinglé. Sa manière de lever le bras ne m’inquiète guère. Que voulez-vous qu’elle me fasse avec sa force de bébé chat ? Une petite égratignure, tout au plus.

La tournure que cette conversation prend pourrait mal tourner s’il n’y avait pas cette tension, presque sexuelle entre nous. Elle s’est immiscée en toute discrétion et s’amuse à nous maintenir à distance, mais pour combien de temps encore ? Soudain ses propos m’interpellent. Ce que je veux c'est toi 

« Et tu ne pouvais me le dire directement ? Pourquoi il faut toujours tout deviner avec vous ! Je ne suis pas devin ni Madame Irma, Valentina ! Je n’ai pas eu mes diplômes grâce à une boule de cristal ! » 

Grognais-je afin de masquer mon ressenti vis-à-vis de cette révélation, qui bien évidemment me touche plus que je ne désire lui dévoiler. Sauf que là… C’est le coup de grâce. Mais voir partir l'homme pour qui j'ai des sentiments ne m'enchante absolument pas. Il me faut quelques secondes pour comprendre qu’il ne s’agit pas de propos sous le coup de la colère, mais qu’ils sont bels et bien avérés. Dans un geste quelconque je pose ma blouse blanche contre le dosseret de l’une des chaises de la salle de repos. 

« Et je suis censé répondre quoi à tout ceci Valentina ? »

Demandais-je alors qu’un large sourire vient de pousser les commissures de mes lèvres. Bien évidemment que je suis heureux de l’apprendre. Et pourtant tout semble compliqué à présent. 

« Je crois justement que nous n’allons pas en rester ici Valentina. »

 Ajoutais-je en fermant à clé la salle de repos sans forcément avoir des idées peu innocentes en tête. Avant tout une bonne et honnête discussion s’impose.

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