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Invité a posté ce message Dim 7 Avr 2019 - 18:12 #

Maybe i deserve explanations ? ≈ isis
Peu importe le temps qui passe, la souffrance ne s'éteint jamais complètement.


Quelques mois sont passés et pourtant rien. Il lui arrive tout de même encore d’y penser, de penser au pourquoi du comment. Et toute la sainte journée, Seth y avait pensé – y avait réfléchi, hésitant même à prendre cette décision. Mais quelque part, il avait besoin de réponses. Alors tout lui parut soudain comme une évidence, se connecter à la base de recherches et chercher.  Sans nul doute que Eden, lui en collerait deux-trois pour avoir utilisé son joujou mais soit.  C’était pour la bonne cause.

Isis et lui ne s’était pas vu depuis de longs mois maintenant et avec le recul, au vue de comment tout cela s’était terminé… C’était très certainement compréhensible. Il fallait dire que Seth, n’était pas du genre à pardonner facilement et encore moins lorsque la personne avait disparu sans la moindre explications. Niveau lâcheté, jamais il n’avait vu pire si ce n’était son vieux et encore. Alors il s’était emmuré dans le travail, dans les relations à sens unique – Pour se protéger, de ce chagrin qui le rongeait jusque de nos jours ; de cette honte que de ne pas avoir su plutôt ; de cette frustration qu’elle n’eut pas daigner lui faire confiance et tout lui avouer. Mais surtout pour honorer ces choix à elle, celle qu’il a respecté, aimé... Elle, dont il aurait tant aimé partager la vie aujourd’hui encore ; mais tout ça, il en avait perdu le droit. Pire, il y avait renoncé.  

Et maintenant tandis que le temps qui passe ne le côtoie plus, il trace sa route et le met en déroute ; l’obligeant à crever à petit feu comme n’importe qui d’autre. Il se tient assis au volant de son Impala, conduisant sans jamais s’arrêter en dépit de la pluie qui ruisselle le long du pare-brise. Ainsi au fur et à mesure que le moment tant attendu se rapproche, son ventre se serre et il ne sait que faire. Stigmate d’un passé ancien ; il repense à leurs jours heureux. Aujourd'hui ne ressemblant plus à rien, aujourd'hui ne faisant que lui rappeler un peu plus hier, qui ressemblera fortement au lendemain ; c'est ce qu'on appelle le quotidien. Les bruissements de ses chaussures foulant l’asphalte le crispe, le rende un peu plus bougon que d'habitude ; car Seth entend bien le rythme changeant de ses pas. Et on pourrait lui cogner dessus en espérant le faire avancer plus rapidement que d’habitude, il pourrait lui même afficher un peu plus d’entrain, mais ce serait perpétré un crime contre lui-même, un crime qu'on lui a déjà infligé...

Il tourne alors au détour d’une allée à droite, dans une large allée qui se raccrochait à la rue principale. La haute haie suivit la même courbe, s’étendant au loin, par-delà l’impressionnant portail de fer forgé qui barrait la route de notre agent. Celui-ci s’arma de courage – bien que fébrile et ne ralentit guère l’allure : sans un mot, traversa la grille comme si le métal sombre n’était plus qu’un rideau sombre de fumée.

Les rangées d’ifs étouffant le son de ses pas. Tandis que tout au bout de l’allée, un élégant manoir se dessine dans l’obscurité, des éclats de lumière se reflétaient au rez-de-chaussée dans les carreaux des fenêtres à croisillons. Quelque part dans le parc obscur, au-delà de la haie, on entendait le chant d’une fontaine. Des graviers crissèrent sous le poids de ses semelles lorsque sa silhouette se hâte en direction de la porte.

Et alors qu’il l’a découvre. Il appose sa main contre le mur, devant l’encadrement de la porte et s’attèle à la tâche difficile qu’est “toquer à la porte”. Un coup, deux coups puis un troisième. Jugement dernier. Cette désagréable impression de fin du monde, de déchirure qui craquelle les murs avant qu'ils ne s'effondrent... Seth se sent comme pris au piège. Coincé entre ces murs, droit, crispé, serrant ses doigts moites le long de son jean. “Tout va bien se passer” dit-il comme pour se calmer, mais rien n’y fait.

Plus les secondes défilent, plus son sang s’agite, plus son cœur se rapproche de ses lèvres ; les gouttes de pluie perlant avec voracité comme pour faire taire de futures supplications. La douleur en son sein se fait plus intense dès lors que le jeune homme entend le cliquetis des clés dans la serrure, la sueur se mêlant à la flotte dégoulinant le long de ses tempes, sa main tremblante et frigorifié resserrant son étreinte contre son jean. Passé outre, oublié le passé, ne pas le laisser prendre le dessus sur son avenir.

Et l’a voila qui ouvre la porte. “Rien” voilà ce qu’il pense.
De plus tandis qu’il l’observe en un instant, son cœur cesse de battre.
Se propage dans ses os une chaleur envahissante, une vague, un tremblement - un vide dans sa poitrine, comme si le ciel y avait soudainement été posé et soufflé jusqu'à ce que les nuages remplissent ses poumons. Nuages qui s'allongent en vrilles doucement froides, descendent le long de ses bras, s'enroulent autour de ses jambes et ancrent ses pieds à la terre; pose son être au milieu de l'univers, immobile, le temps que le temps s'arrête.

Un battement de cœur. Son écho, qui se propage doucement le long de ses côtes. Comme un souvenir, comme la réalité que l'on a finalement réajustée pour être exacte. Comme l'espoir qui explose le long de ses membres, comme la chaleur qui sautille jusque dans le tréfond de ses os, comme il oublie de douter, comme il oublie de ne pas y croire - comme il oublie de s'empêcher d'espérer. Comme il se sent porté comme au fil de notes, comme il ne contrôle plus ce qui s'agite entre ses poumons, comme son cœur éclate et ses yeux brillent.

« ... »

@Isis Bukowski

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Invité a posté ce message Mar 9 Avr 2019 - 0:28 #


maybe you deserve some explanations@Seth Rhodes-Morales

Allongée dans le lit que fut le sien, tes iris fixent inlassablement le plafond face à toi. Tu sembles attendre que quelque chose se produise, que le temps s’arrête, que ce plafond s’éventre pour laisser passer un brin de lumière. La lumière.. Tu as la désagréable impression qu’elle a quittée ta vie le jour où il a disparu de la tienne. Baigné à présent dans la froideur de son absence, plus rien n’est capable de réchauffer ce coeur qui bat dans ta poitrine. Ni le papier glacer de vos photos de famille, ni le parfum qui embaume encore parfois les tapisseries de sa chambre. Il n’est peut-être pas ton père biologique, certes mais, il est le seul père que tu aies jamais connu. Aujourd’hui ? Il n’est plus qu’une flopée de souvenirs virevoltant dans ta cervelle.
Alors oui, cela fait seulement quelques mois qu’il est officiellement considéré comme «disparu» mais, cela fait bien six longs mois qu’il ne t’a plus donné de nouvelles. C’est idiot. Tu es idiote. Cela aurait tout bonnement dû te mettre la puce à l’oreille. Il est incapable de te laisser plus de vingt-quatre heures sans la moindre nouvelle alors.. six mois. Alors.. tu.. Ton estomac se noue, ta gorge se serre et tu te maudis d’avoir été si bête. Des injures fusent dans ta tête, des insultes plus grossières les une que les autres. Une colère contre toi-même prend place au fond de ton coeur. Tu te sens responsable, tu t’accuses de ton propre malheur et, tu pleures.
Pleurer. Tu ne sais pas comment cela t’es encore possible. Ces derniers mois, tu n’as fait que ça. Laisser couler ta peine du matin au soir. Seul le sommeil dans lequel tu tombais parfois t’offrait un peu de répit. Et encore.. Il t’arrivait de te réveiller, les joues encore inondé de la tristesse de ta nuit. Il faut dire qu’après un événement pareil, la vie n’est plus pareille certes mais, les nuits non plus. Cauchemars et rêves brisés étaient maintenant le quotidien de tes nuits. Tu n’étais plus bercé par les bras de Morphée, mais par ceux d’Hécate qui prenait un malin plaisir à te torturer.

Si seulement cela n’avait été que ça. Que ces problèmes. Mais, ton appétit aussi c’était fait la malle depuis quelque temps. Ton corps commençait même déjà se creuser sous ce manque d’alimentation. Tes joues étaient moins charnues, ce qui rendait ton visage plus terne, moins joyeux. Surtout quand cet amaigrissement était accompagné de cerne plus profondes que le grand canyon. Un zombie. Voilà à quoi l’on pouvait parfaitement te comparer. En plus d’être une coquille vide de sentiments, tu avais la démarche lente, semblable à ses êtres de sciences-fictions.
Il ne te fallut d’ailleurs pas moins de quinze longues minutes pour que ton corps quitte le lit de ton père et se traîne ridiculement jusqu’à la cuisine. Même si la faim n’était pas là, tu avalais parfois un morceau de pomme ou une poignée de céréales. Dans tes bons jours, tu osais même te servir un morceau de gâteau. Aujourd’hui, juste une fine tranche de pomme te suffisait. Tes phalanges distales empoignent une bouteille d’eau et, tu quittes le carrelage de ta cuisine. Déjà prête à remonter l’escalier.
Pourtant, quelques coups donnés à la porte te stoppent. Tu as bien entendu ? Peut-être est-ce tout simplement ton imagination. Tu tournes le dos à la porte, montes une marche puis fais machine arrière. Tu as besoin d’en avoir le coeur net. C’est plus fort que toi. La bouteille prend place sur un meuble et, d’un geste un peu fébrile, tu attaches tes cheveux et remets un peu en place le pyjama que tu portes. Essuyant ton nez, tu finis par tourner les clefs présentes à la porte d’entrée. Tu tires la porte et, soudain, tu bloques.
Ton regard vient de croiser le sien. Qu’est-ce qu’il fait là ? Au départ, un faible sourire illumine ton visage mais, il se fane aussi vite qu’il est apparu. Une sorte de colère monte en toi. Une colère que tu ne saurais décrire. Il ose ? Vraiment ? Se pointer sur le pas de ta porte après tout ce temps ? C’est il y a des mois que tu aurais eu besoin de lui. Pourquoi subitement maintenant ? Certes, tu n’as pas été une amie modèle, tu l’as laissé, tu es partie mais... mais pas sans rien. Ce n’était qu’un bout de papier certes mais, c’était la raison de ta disparition soudaine. La raison pour l’avoir laissé comme ça.. Tu t’excuseras même volontiers une seconde fois pour ça s’il le faut. S’il le demande. Mais là, aucune de vous deux ne sembles prêt à parler. Vous restez planté là, comme deux crétins. À se regarder dans le blanc des yeux et, finalement, tu fais le premier geste. Tu te recules de quelques pas et, tu ouvres un peu plus la porte. Ton corps se décale de quelques centimètres et, d’un geste de la main, tu l’invites à entrer. Il semble aussi perdu que toi vu l’expression de son visage. Alors, peut-être qu’une discussion remettra les choses dans l’ordre. Tu en as quelques questions à lui poser. Espérons que tu sauras garder ton calme.



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Invité a posté ce message Ven 12 Avr 2019 - 0:31 #

Maybe i deserve explanations ? ≈ isis
Peu importe le temps qui passe, la souffrance ne s'éteint jamais complètement.


Du haut de cet ailleurs où il s'est perdu peut-être même sans le réaliser dans un monde tout en autres – autre temps, autre vie, autres travers, autres souvenirs – oui du sommet de ces lointains souvenirs sur lesquels personne ne devrait avoir à s'égarer Seth chute soudain tête la première dans la lagune de la réalité avec le brusque affolement de ceux qui s'y retrouvent par accident ; tranchante inspiration presque suffocante et réflexe désespéré d'accrocher tout ce que la main peut atteindre pour éviter à tout prix de ressombrer. Il sourit sincèrement, heureux de retrouver Isis mais son sourire fane très rapidement.

Pendant à peine une fraction de seconde, il manque même d'esquisser un mouvement d’approche tant la soudaineté du geste a à demi éveillé chez lui ce réflexe universel de se soustraire à la portée de ce qui pourrait nous heurter de plein fouet – mais la raison, plus rapide, veille à ce qu’il n'en fasse rien et s’approche de sa vieille amie. Il se laisse être ancre, roc, lande de répit même temporaire au presque-noyé qu'il est. Il y a un tel engouement dans cette atmosphère qu’il observe qu’il jurerait en sentir l'onde résonner dans les os de son bras puis remonter jusqu'à son cœur serré. Tout cet amour qu’il a pu ressentir pour elle. tout semble remonter à la surface mais rien n’y fait. L’a voir comme ça aussi près de lui, ça lui fait l’effet d’une balle en pleine cœur. Il ne sait que dire, il ne sait que faire. Il ne sait d’ailleurs même pas comment lui dire bonjour.

Le temps passe et les secondes de même tandis que les deux s’observent par le vent silencieux qui s'immisce entre eux. Et alors quand elle se met à s’écarte de la porte, prête à le laisser rentrer, Seth fait du silence le maître mot et ne trouve rien à redire. Sans doute trop gêné, pour encore oser rétorquer quoi que ce soit.

« Isi…s » murmure t-il comme il avait l’habitude de le faire quand il était encore ensemble.

Il y a tant de chose que le jeune homme voudrait lui dire mais les mots se bloquent dans l’enceinte de sa gorge. Par l’excès de loyauté qu’il porte au respect, Seth  mesure chacune de ses paroles pour ne s'autoriser que des futilités bien qu'il se sache mise à nu comme un livre ouvert face à elle, il ne s’autorisait pas même à laisser son cœur à flancher. Pas même un mièvre instant.

La peur, l'incompréhension, la colère d'avoir tort. Tout lui tenaillait les tripes, le faisait grincer des dents. Mais rien cela ne pouvait s'immiscer que dans sa foi et encore même dans sa tristesse il ne s’y donnait pas le droit d’être morose. Il reste là sur le pas de la porte, en proie à la pluie dévorant son visage — celle-là même qui ruisselle le long de ses lèvres.

« Ça fait un bail.. », souffle-t-il, et quelque chose – « Je présume qu'on devrait... » – s'engouffre sans attendre dans la brèche taillée par ces syllabes abattues pour tenter d'y apposer le sens d'une conclusion qu’il n'est pas encore en droit de tirer – car mille mots pourraient compléter cette confession laissée en suspens dans l'air plutôt que ceux qu’il (voudrait)(croit) s'attend à entendre.

La situation actuelle ne s'y prêtait pas et loin de lui l'intention de se faire passer pour la victime mais sur le moment il ne sut rien prononcer de plus.

@Isis Bukowski

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Invité a posté ce message Ven 12 Avr 2019 - 23:23 #


maybe you deserve some explanations@Seth Rhodes-Morales

Le temps semble s’écouler d’une toute autre façon depuis que tu as ouvert la porte, depuis que tu es face à lui. Cela ne fait que s’empirer quand tu décides à te décaler. Une invitation à entrée ? Il semblerait que ce soit le cas. Ses lèvres s’agitent et une voix, comme sortie des profondeurs de ton coeur résonne dans ta tête. Il a murmuré ton nom, assez fort en tout cas pour que ton ouïe capte ce son. Cependant, rien ne bouge chez lui, pas même sa carcasse trempée par la pluie.
Qu’on devrait parler. Oui. Finis-tu par trancher avant que ton dos ne soit la seule chose qu’il puisse observer.
Tu tournes les talons, sans lui prêter un regard. Tes pieds foulent le sol pour reprendre leur avancé vers l’escalier. Rentre et ferme la porte derrière toi. Comme un ordre qu’un maître planterait dans la figure de son esclave, tu lui craches ses mots. La colère est donc bel et bien là mais, l’envie de discuter l’est d’avantage. Tu souhaites connaître la raison de son absence, la raison de son abandon pur et simple. Je vais me changer. Installe toi. Sont les dernières syllabes qui quittent ta gorge avant que tu ne démarres ton ascension vers le premier étage. En réalité, tu n’as pas besoin de cela. Ce n’est guère la première fois qu’il te découvrirait dans une tenue semblable, mais tu ressens le besoin de ce moment de silence, seule dans ta chambre. Oui, ce n’est autre qu’un moyen grossier de laisser ton coeur se calmer avant que la colère des éléments ne se déchaîne entre les murs de cette maison.
Tu as les doigts qui tremblent quand tes pauvres phalanges s’évertuent à te faire quitter ce costume bien trop grand. Plus rien ne te va depuis quelque temps. Le résultat d’une alimentation défaillante. Bordel. Un jean bien trop grand, une ceinture comme simple sécurité pour ne pas le voir atterrir au bas de tes jambes et, le pull de ce père que tu pleures depuis quelque temps. Te voilà prête. Un regard à ta montre et tu remarques que seulement trois minutes sont passées depuis le début de ton manège dans la chambre. Trois minutes qui parurent éternité.
Bien, il est à présent le temps d’attraper le taureau par les cornes et de l’affronter. En auras-tu la force ? Seule la conversation qui se déroulera dans le salon te le dira. Un dernier regard dans la glace, tes doigts qui glissent sous tes yeux, un espoir que ce geste effacerait les traces de tes larmes et de ta fatigue mais, il n’en est rien. Tu t’y résous péniblement avant de descendre enfin. Tes pas sont lents, presque hésitant. Ta force ? Inexistante. À tout moment, tu pourrais sentir ton corps partir en avant. Voilà un beau spectacle que tu lui offrirais à cet ancien amant. Heureusement, pas de casse. Tu parviens en bas sans la moindre encombre. Pour l’instant. Est-il rentré au moins ? Tes yeux sont pour le moment fixé sur la bouteille que tu souhaites récupérer.
Je pensais ne jamais te revoir.
Tes mots s’échappent sans que tu saches encore si monsieur est là. Tu ne le sais pas, simplement parce que tu n’oses pas encore tourner ton regard vers le salon un peu plus loin. Comme si la simple idée de croiser son regard te briserait une nouvelle fois.



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Invité a posté ce message Sam 20 Avr 2019 - 10:46 #

Maybe i deserve explanations ? ≈ isis
Peu importe le temps qui passe, la souffrance ne s'éteint jamais complètement.


En cet instant, les deux figures contraires sont là. Seth l’observe, et se torture à lui faire face de nouveau – en dépit de tout ce qu’ils eurent vécu, en dépit de tout ce qu’elle eut abandonné. Lui qui errait pourtant devant la porte, se décide à faire un pas et entre finalement dans les locaux. Alors il attente d’ouvrir la bouche mais pas un seul son ne semble en sortir. Il est comme muet, spectateur de sa propre existence. Incapable de qualifier ce qu’il vit en cet instant de bonheur – de retrouvailles, incapable de mettre des mots sur ces sentiments qui se jouent en lui, sur ce cœur qui bat… Déconcertante beauté, Seth ne sait comment l’atteindre tandis qu’elle lui tourne le dos de la sorte comme à un vulgaire inconnu.

« Isis. » Il se fige. Les tripes qui se tordent, le cœur qui se fracasse.  Allant même jusqu’à se demander si tout cela est bien réel Non. Non. Non. Tu n’es pas réelle. Tu n’es pas réelle. Et pourtant il ne peut s’empêcher de détourner les yeux. Sa douce, juste là. Lui, debout à la regarder, belle à en crever, belle à s’en arracher les yeux. Isis. Il l’imagine lui sourire, et se souvient comme il aime les chemises sur elle. Poings serrés. Le regard qui se perd sur elle. Lèvre qui tremble. De détresse, de désespoir, de rage. Il a envie de lui dire qu’il est désolé mais son égo l’en empêche... Ils marchent sur les pavés de cette demeure, distant – toujours dans ce silence complet, bercé par les complaintes de la nature nocturne éveillée. Il a chaud, il a froid, la fièvre lui alourdit les membres, la tête lui tourne.

Mais comment détourner les yeux ? Comment détourner les yeux de Isis ? Alors qu’elle est devant lui, alors qu’elle est aussi belle, alors qu’elle semble revenue à lui ? Comment ne pas aller se perdre dans ses bras et crever s’il le faut ? Il essaye de se saisir de sa main(en vain) alors qu’elle monte les marches

C’était pas ça que tu voulais, Seth ?
Non.
Reste concentré.
T’as la rage, c’est elle qui a merdé. C’est elle qui t’as abandonné.


Il serre les dents, se détourne. A attendre patiemment qu’il daigne pouvoir en parler. Mais c’est difficile. Plus complexe que ce à quoi il s’attendait ; Poing qui se referme, rage au ventre. Mais l’homme continue d’avancer vers le séjour. La voix de Isis se faisant de plus en plus insistante dans sa tête. Les voix, les souvenirs s’entremêlent. Les jours heureux. Les nuits solitaires. Mais à l’entendre enfin revenir, le fier agent semble désarçonné, et cette souffrance soudaine l’aîné de la fratrie Rhodes l’avait combattu avec véhémence d’ailleurs. Pour ces rares fois, où ces deux-là laissent parler leurs émotions, l’homme est las de penser et se laisse guider. Sa voix tremble du soupir qui le porte, devant tant d'humanité, tant de regrets. Ces sentiments que les vigoureux soldats des US ont pourtant l’habitude de surplomber de toute leur affinité.
« Tu m‘ôtes les mots de la bouche, Isis »

Les mots qui frappent et qui claquent, le prénom qui se fracasse, des mois à essayer d’oublier comment s’en servir, des mois à ne pas prononcer un mot pendant des jours s’il le faut, parce que plus personne ne doit être blessé à cause de lui.
Il observe les horizons plein de peine, empli de honte. Il ne sait que dire ni même que faire pour effacer ce parjure qu’il a commis. Mais il est colère. Parce qu’en réalité, sans doute aurait-il désirer qu’en ce jour, lui et Isis soient heureux. Sans doute aurait-il désirer en ce jour, l'étreindre de ses bras musclés, se prélasser dans le pli de ses draps. Sans doute, lui manque ces instants où il s'endormait à ses côtés —quasi instantanément, ronflant comme un loire.Alors il lui en veut de s'être immiscé dans ce qui aurait dû être son unique décision. De là en découle de longues pluie de question, sans doute encore inscrites au travers des des différents souvenirs qu’ils partagent avec elle. Leur rupture le fait encore souffrir, tandis que Bonheur et Tristesse s'affrontaient avec ardeur. Le fracas de ses émotions fait fuir sa raison alors que cette nuit a l'hôtel résonne encore dans son esprit.

Il se tempère, et tente de calmer cette pulsion profonde qui vient torturer ses songes quand bien même il sait en définitive pourquoi elle a prit cette décision. Il aimerait l’entendre parler, il aimerait savoir pourquoi elle s’efforce de le garder loin d'elle.

Parce que peu importe le temps qui passe, (quelques mois), il ne l'a pas oublié. Et dans sa tête, se rejoue nombre de leur ébats. Mêler à ce visage, tout cela vient  l’étreindre inlassablement de toute une palette d’émotions étrangère à son cœur ; reflet de l’organe battant à la chamade et de son ressenti qui se noie. Il suffoque, l'ardeur de l'atmosphère, étouffante, resserrait l’étau flamboyant autour de son corps.

« Dis moi sincèrement. »

Il fait a nouveau un pas vers elle, pourfend la distance qui les sépare une énième fois. Lui, éternise ses foulées dans ce domaine scellé, comme trop lourd de culpabilité. Les muscles, comme teintés de quelques troubles amers, se berce encore de songes odorants dans lesquels Seth, irrigué, se revoit au côté de la belle Isis. À chaque battement, une douleur aiguë s’étiole dans son esprit, renvoyant les images les plus joyeuses du petit bout d’homme depuis ce corps qui découvre la vie, à ces événements qui s’éteignent dans les scintillements d’amertume. — Et pourtant c’est ainsi, le rouge qui monte aux joues, silhouette pantelante que l'agent du FBI tourne le dos à son vis à vis.

« Isis.. » marquant une pause soudaine, Seth se retourne faisant face à Isis une nouvelle fois. « Je veux savoir... » Il se mord les lèvres et sans doute aurait-il peur d'en entendre la réponse. « Nous deux... c'était si horrible que ça ? Pour que tu partes sans explications ? Pendant des mois ? Tu t'es foutu de moi pendant tout ce temps ?»

Pointe d'amertume mêlé une indignation sans nom. Il est pris au cœur et dans son discours cela s'en ressent.

@Isis Bukowski

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Invité a posté ce message Jeu 30 Mai 2019 - 20:44 #


maybe you deserve some explanations@Seth Rhodes-Morales

Était-il entré ? Avait-il franchis le pas de ta porte ? Une question qui allait subitement obtenir réponse sous la forme d’une phrase qui n’allait pas manquer de frapper fermement ton coeur. « Tu m‘ôtes les mots de la bouche, Isis » Quand ces mots parviennent jusqu’à tes oreilles, l’incompréhension se forme tout d’abord sur ton visage. Aurais-tu émis l’idée de ne jamais le revoir dans ta lettre ? De mémoire, tu ne penses pas mais, ton corps — et plus particulièrement ton cerveau — ne sont plus réellement en état de réfléchir correctement. Comme marchant au ralenti, tu préfères ; après un petit moment de silence, de blanc ; à ne pas t’attarder sur cela. Ne plus t’attarder sur ses mots qui ont fait écho dans ton esprit. Le plus important en est le sens : tu ne pensais pas le revoir, lui non plus, c’est donc une surprise pour chacun d’entre vous. Certainement plus pour toi cependant. Après tout, c’est lui qui a laissé son corps être guidé jusqu’à toi. Il devait bien avoir en tête qu’il allait te trouver ici, qu’il te verrait. Alors que toi, tu restais simplement dans ta bulle, à broyer du noir et ton âme.
Est-ce que tu étais cependant heureuse de le retrouver ? Y avais-tu simplement réfléchis en le voyant ? Ta mémoire te fit à nouveau défaut, ton crâne en fut un peu douloureux et, tu cessas d’y penser alors que la paume de ta main venait de prendre place sur ton front dans une grimace incontrôlé. Si déjà tu t’occupais de savoir ce qu’il te veut, cela serait un excellent début. L’instant émotion, regret ou sentimental passerait après. Et, alors que tu t’apprêtes à lui faire face, à prendre assez de courage pour le regarder dans les yeux, sa voix cogne à nouveau contre ton coeur, comme le ferait le poing d’un boxeur en pleine mâchoire. Une claque mêlée de souvenirs laisse une marque rouge sur ton âme, tes doigts se serrent faiblement, presque fébrile. Que veut-il savoir ? Que veut-il entendre ? Ton estomac ne fait alors qu’un tour, finissant noué. Tes jambes deviennent coton. Tu as l’impression que le sol se dérobe sous tes pieds. Que d’ici quelques secondes, tu seras jeté en pâture dans la fosse des souvenirs, des injures et des reproches. Alors machinalement, tu essayes d’attraper le rebord du meuble face à toi, comme si ce simple geste pouvait te sauver d’une chute imminente.
Mais, dans un élan de force, puisant dans toutes les ressources que ton corps dispose, ton regard se décroche du sol pour parcourir avec agilité les dessins de son corps. Prenant finalement ancrage dans le brun de ses cheveux. Il ne te fait même pas face.. Ouille. Aussitôt que cette pensée te parcourt l’âme, sa voix résonne de plus belle dans la demeure et, le bleu céruléen de son regard croise finalement le tien. Tu es alors comme paralysé, prise à la gorge par une marée d’émotions qui se déchaînent. Une sensation qui s’amplifie quand ses lèvres se mettent encore à remuer, laissant s’évader des mots qui forme peu à peu des phrases, des questions... Tu as alors l’impression que ton coeur vient de prendre demeure dans ta bouche. Qu’au moindre faux pas, au moindre mouvement, a la moindre petite ouverture, il pourrait s’enfuir et te laisser inerte face à Seth. Tu n’oses alors même pas parler le temps d’un instant. Le temps que tu avales toutes les informations qu’il vient de te balancer à la tête. Tu ne sais pas combien de temps cela dure, peut-être une éternité ou bien seulement un millième de secondes. Tu remarques simplement le bruit de la pluie qui cesse de s’abattre contre les murs de la demeure pour ne laisser qu’un vague brin de soleil éclairé le salon. Annonciateur de calme avant la tempête ? Peut-être.
Pardon ?
Soudain, tu es percuté par le sens de ses mots et les reproches qu’il semble te faire. Ton corps commence a se tendre, tu te redresses, droite face à lui. La peur et le tiraillement mélancolique de ton coeur laisse place à une pointe de colère. Est-ce donc tout ceci qu’il garde de toi ? N’a-t-il pas lu la lettre ? A-t-il réellement chercher à comprendre le sens de tes mots ? Un goût amer se prononce dans ta gorge : celle de la rage.
Me foutre de toi ? Répètes-tu comme pour être certaine que tu avais parfaitement entendu. Voilà donc ce que tu gardes en mémoire. Ce que tu penses ? Que je me suis foutu de toi ?
Ta mâchoire se serre, tes lèvres tremblent à peine et ta paupière droite est prise de faibles spasmes. Signe de ton irritabilité, de ta colère montante, de ton indignation. Tu as subitement envie de hurler, de lui hurler de partir, mais tu tentes de ne pas laisser ton impulsivité prendre le dessus. Cela serait mauvais. Et pour lui, et pour toi. Tu souffles alors un peu coup, t’essayes de calmer cette rage qui bouillonne dans tes veines.
Je.. Non. Tu sais très bien que cela n’avait rien à voir avec toi. Que tu n’as été en rien le problème dans cette histoire. C’était elle le problème, un peu. Ou complètement.
Bien sûr, elle n’aurait pas dû partir comme ça, elle aurait pu te le dire en face, elle aurait pu attendre.. Mais elle avait la gorge si serrée ce jour-là qu’aucun son n’aurait pu sortir de sa bouche quand elle a appris la nouvelle pour son père.
Je pensais que tu comprendrais que c’était difficile.. Que je n’avais pas fait ça pour te faire du mal.. Je pensais même bêtement que tu me rejoindrais après ça. Et, tu oses me demander si c’est moi qui me suis foutu de toi ? T’es culotté Seth.



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