les foudres s'abattent sur new-york (jordan)

Surpris quant à la compréhension de Jordan, tu souris par cette gentillesse qu’elle dégage à cet instant même. A ton arrivée, tu pensais passer un sale moment. L’entende crier sans pouvoir en place une. Mais elle te surprend, en étant calme, placée entre tes bras. Seulement, Jordan ne serait pas Jordan si elle ne pouvait pas lancer des pics, donner son avis sur tout. Discrètement, tu roules des yeux. Comme si tu allais agir selon sa volonté. Non, loin de là. Et surtout, tu ignores complètement de quoi sera fait demain. Alors s’avancer sur l’éducation d’un enfant, reste très abstrait pour toi. « On n’y est pas encore. » Dis-tu lentement. Et ce n’est certainement pas avec la blonde que tu converseras de ça. Ces affaires ne sont nullement les siennes, et ne concernent que Meghan et toi. Le pire dans tout ça, c’est que tu commences à t’attacher à ce petit-être qui grandi dans le ventre de ton autre ex. Alors que tu ne l’as vu qu’une fois. Et si c’était le coup de foudre lors de votre première rencontre ? Tu serais incapable de couper les ponts brutalement. « Ok, je comprends le fait que tu avais besoin de prendre tes distances. Mais partir sans donner un signe de vie … ça j’ai dû mal. Je pense pas avoir mérité une totale ignorance. Je pige pas. » T’essayes de comprendre cette attitude, ce silence radio qui a brisé tout ce qu’il y avait entre vous. Car oui, si elle t’en avait parlé, tu l’aurais laissé prendre ses distances. Lui laisser du temps pour aller de l’avant et revenir plus forte que jamais. Est-ce que tu lui en veux ? Carrément ! Mais tu vas de l’avant. Quand tu parles de son caractère, elle vient ta frapper l’épaule, te décochant une petite grimace au passage. Oui, elle a un sale caractère. Tout le monde le sait, elle la première. Tu savais dans quoi tu t’embarquais en sortant avec elle. Tu pensais que l’âge allait la faire changer. Mais rien n’y fait. Jordan restera toujours Jordan. « Ouais, t’as un sale caractère. Regarde, t’es prête à me démolir l’épaule. » Tu plaisantes quand tu prononces cette phrase. Même s’il y a une part de vérité là-dedans. Assis tous les deux sur le canapé, blottis l’un contre l’autre, les choses se passent tout en détente. Jordan souhaiterai que ce moment dure toujours. A l’inverse, tu n’es pas certain de vouloir la même chose. C’est agréable comme moment, et déchirant à la fois. Ce n’est pas bon de vivre dans le passer. De s’accrocher à quelque chose qui n’existe plus entre vous. Tu préfères ne rien lui dire. Ne pas l’offusquer alors qu’elle se livre à toi. Tu la laisses parler. « Qu’est-ce que c’est ? » Tu ne peux lui promettre quelque chose sans savoir si tu peux la tenir.

Je suis étonnement calme. Ce genre de situation fait réveiller en moi les pires instincts, je deviens complètement dingue j'hurle, une vraie furie. Mais je suis étonnée par mon comportement serin, celui de la nana qui écoute. Mais vaut mieux avoir Leo dans sa vie en tant qu'ami plutôt que pas de Leo du tout. Il me dit qu'il n'était pas encore à réfléchir à l'éducation du bébé. Il n'a pas tord. Mais je comprenais aussi très rapidement qu'il ne voulait pas m'en parler. En même temps, parler de son futur bébé à son ex copine... Ça devait pas être une partie de plaisir. Dans cet instant de calme et de communication, après autant d'années de relation, il était temps, me direz-vous. J'avais décidé d'aborder le sujet de ma disparition des radars. C'était le moment d'en parler, nous n'avions jamais réellement réussi à finir cette discussion montant tous les deux sur nos grands cheveux. On s'entendait mais on ne s'écoutait jamais. Bien sûr que tu ne méritais pas ça ! Leo, t'es un garçon extraordinaire. J'étais juste jeune, je ne savais plus quoi faire et je dois t'avouer que si je t'en avais parler, tu me connais, ça aurait face à toi. Et j'aurais été incapable de prendre mes distance. Je fis une pause pour le regarder. Les larmes remontaient dans mes yeux. Cette période de ma vie avait été difficile pour moi. Pas au niveau professionnel, parce que là, ça fonctionnait vraiment bien mais au niveau relationnel. J'avais tout foiré. Je t'avoue que partir, c'était lâche de ma part, et si je n'arrivais pas à te le dire en face, j'aurais au moins pu t'écrire... Puis, quand j'étais en France, je t'ai beaucoup écris, mais j'ai jamais cliqué sur envoyer. Je pensais, et je sais que je pensais mal, tu me l'as déjà dit, que ce serait mieux pour toi, si je n'étais définitivement plus dans ta vie. On se gâchait que ce soit moi, toi... Notre relation devenait malsaine. Et je préférais que tu me déteste plutôt que tu sois malheureux. Dis-je avant de me reblotir dans ses bras. C'était la première fois que je lui disais tout ça. et franchement, je me sentais soulagée. Puis, il est venu la nouvelle année, j'avais appris pour tes parents et tu sais que j'aimais profondément tes parents. Je dois avouer que je n'ai pas su tout de suite. Mais dès que j'ai su j'ai voulu revenir. Puis, je me suis dit que revenir pour te soutenir, c'était te rajouter du stress. La copine disparue qui revient... C'était pas le moment mais comme tu me l'as dit, tu trouvais que c'était le moment. Mais soyons honnête, t'aurais pas su gérer les deux. Le nouvel an me paraissait vraiment être le bon moment. Le commencement d'une nouvelle année, une nouvelle moi... C'est vrai que j'essayais d'être plus calme et plus adulte. Bien que la plupart du temps je ne l'étais pas mais à ce moment précis j'avais besoin qu'on communique. Après tout ce discours, il me fit une remarque sur mon sale caractère ce à quoi j'avais répondu que non avec un coup dans l'épaule. Il me dit que si et que j'étais même prête à lui dégommer l'épaule. Il rit, je riais aussi, je m'étais ré-installée de sorte à lui demander de me promettre une chose, mais c'était plus facile sans le regarder. Il me demanda ce que c'était. Je veux qu'on se promette qu'à l'avenir, on va apprendre à discuter comme ça. Qu'on va communiquer mais surtout qu'on va rester ami. Parce que soyons logique je ne peux pas imaginer ma vie sans Leo dedans, ce serait réellement pour me faire crever. Je me retournai vers lui, lui tendant mon petit doigt en espérant que lui aussi veuille me garder dans sa vie. J'aurais toujours un amour indéfinissable pour lui mais après tout ça, je remarquais que ce n'était plus de l'amour amoureux.

Malheureusement, vous ne saurez jamais ce qui se serait produit. Il faudrait vivre une autre réalité, dans un monde parallèle. Mais pas sûr que tu veuilles savoir ce que tu aurais pu vivre si Jordan avait fait les choses autrement. C’est déjà bien assez compliqué comme tel. Inutile de te rajouter un problème par-dessus tout ce foutoir déjà existant. Elle n'a pas tort et tu relèves le coin des lèvres affirmant ses paroles. Pourtant tu ne comprends toujours pas ce silence radio. Zéro nouvelle pendant toute une longue période. Jusqu’à son fameux grand retour. Celui qui a rajouter une dose d’ennui sur ceux existants. Est-ce que tu lui en veux ?  Clairement, la réponse est oui. Lui pardonneras tu ?  Probablement pas. Tu restes bloqué sur son absence alors que tu en avais cruellement besoin. Vous en avez déjà parlé plusieurs fois. Vous ne voyez pas les choses de la même manière. Et vous camperez sur vos avis divers. « Je ne suis pas d’accord, et tu le sais. On était fiancé quand même. Enfin ce n’était pas rien. » Là-dessus non plus, tu lâcheras pas l'affaire. Vous aviez tout pour être heureux. Il suffisait de s'en donner les moyens. Mais Jordan reste qui elle est. À vouloir tout contrôler. « Mouais, tu sais ce que j'en pense. J'avais besoin de toi. Rien qu’un petit signe. Histoire de dire que tu étais là. Au lieu de ça j'avais l’impression de ne pas être plus important que ton facteur. Juste une carte. Ça aurait suffit. » Tu ne demandais pas la lune. Non tu aurais voulu une simple nouvelle d'elle. Un signe qui prouve qu'elle pense à toi, qu’elle te soutient. Heureusement que tu avais tes amis. Ils t'avaient beaucoup aidé. « Honnêtement, tu avais surtout réussi à me déprimer pour le restant de la soirée. Je suis rentré rapidement chez moi. » Tu n'avais pas vécu pire soirée de ta vie. Juste un enfer. Puis elle te demande de lui faire une promesse. Promesse sont tu sais qu’elle va être difficile à tenir. Car Jordan c’est Jordan. Elle a son caractère. Vous avez votre passé. T'es plus dur avec elle qu'avec n’importe qui d’autre. Mais tu vas tout faire pour la tenir au mieux. Respecter ça. « C'est surtout à toi qu'il faut demander si tu vas pouvoir tenir cette promesse. » dis tu avec un client d’œil.