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Invité a posté ce message Dim 28 Avr 2019 - 14:32 #

Cela ne faisait que deux jours que Victoria venait d’arriver à New York. Elle n’avait pas eu le temps de prévenir sa cousine de ses projets. Tout c’était emballé, Bastien et Julie retrouvés dans leur lit, la dispute avec ses parents et la bienveillance agaçante de sa sœur ainée, Sophie, qui contribuait à l’horripiler… La vie devenait insupportable à Paris. La capitale devenait bien trop petit pour tout ce petit monde. La Parisienne étouffait dans cette ville, non en fait elle suffoquait dans tout le pays. La France n’était plus assez grande pour elle. Alors après avoir pleuré plusieurs jours et maudit tous ceux qui se trouvaient sur son chemin, elle accepta l’offre que lui avait proposée son tuteur. Le Metroploitan Museum de New York avait besoin d’un assistant pour un professeur dans le domaine médiéval. Alors comment refuser cette opportunité ? C’est ainsi qu’elle se retrouva à marcher à travers les rues de la Grosse Pomme.

Le premier jour, elle chercha son hôtel et tenta d’y trouver ses marques dans la ville. Rien de très évident de l’autre côté de l’atlantique. Et autant vous dire que l’anglais n’était pas le point fort de Viki… en réalité il ne l’était pas pour la majorité de ses concitoyens. Elle regretta amèrement de ne pas avoir été plus studieuse en anglais. Alors l’excitation se transforma en peur… Mais n’y a-t-il pas de courage sans peur ? C’est souvent ce que se répète Victoire lorsqu’elle se sent défaillir.
Le deuxième jour, elle se présenta au Metropolitan Museum comme c’était prévu pour rencontrer le professeur Gueler. C’était un homme plutôt charmant et il avait la trentaine passée. Il ne ressemblait en rien aux professeurs-chercheurs des universités françaises, souvent d’apparence austère et imbu d’eux même. On lui expliqua son rôle dans le musée et son champ d’action. On lui expliqua aussi qu’elle pouvait commencer le lendemain si elle souhaitait. Elle s’empressa d’acquiescer ayant peur de faire machine arrière dès que l’occasion se présentait. Il ne lui manquait plus qu’à trouver un logement, pas très cher et non loin du Musée. Cette aventure n’avait que pour but… en fait elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait accepté. Enfin si elle le savait, c’était pour fuir ! Et après ? Etait-ce temporaire ou définitif ? Elle aurait bien le temps de réfléchir à ça. Après tout, ça ne fait que deux jours qu’elle était là, pourquoi se prendre la tête avec ça maintenant.
Il était temps d’oublier le passé et de profiter… Et lorsqu’on prononce New York, on pense tout de suite à Victoria ! Il s’agit de la cousine de Victoire. D’une certaine manière, elles s’appellent toutes les deux comme leur grand-mère. Alors on ne sait pas si c’est le prénom qui a produit cet effet, mais Victoria a toujours suscité l’admiration de Viki. Elle représente à elle seule le rêve américain. Elle est synonyme de réussite au sein de la famille. Et au grand bonheur de la jeune parisienne, elle était en concurrence directe avec Sophie pour le titre de la femme de l’année aux yeux de ses parents et de toute la famille.

Le reste de la journée était libre pour Viki. Elle aurait alors toute l’après-midi pour aller rendre visite à sa cousine. Les écouteurs dans les oreilles, elle lança une playlist adéquat au contexte et arpenta les rues de la ville. Une rue à gauche, un rue à droite, le metro et la voilà dans le sud de Manhattan. Les grands buildings jonchaient les rues et menaçaient de toucher le ciel. Tout était vraiment différent de Paris, ou même de la France en général. Transportée par la musique, les yeux rivés sur chaque chose, elle venait seulement de réaliser. Alors la peur laissa place à l’admiration et de nouveau à l’excitation. Une fois devant le building qui abritait les bureaux du magasine vogue, Victoria hésita à entrer et à demander à voir Victoria Hastings. Puis elle se ravisa se demandant si elle était en réunion, occupée, ou tout simplement si le fait de venir à l’improviste était quelque chose de correct à New York. Son choix se porta sur son téléphone portable. Oui un message était plus approprié, et quand bien même elle ne répondrait pas, il avait de quoi visiter dans ce quartier.

Alors pour se protéger des averses printanières de New York et de la horde de Newyorkais qui foulaient le trottoir, elle se posa contre le mur à l’abri. Par réflexe, elle commença à composer son message en Français, puis se ravisa. Il n’était pas question que Victoire soit le cliché de la Parisienne qui estimait qu’elle ne devait pas faire d’efforts pour parler anglais puisqu’elle utilisait la plus belle langue du monde. Une fois le texte écrit en anglais elle se contenta d’appuyer sur envoyer.


« Salut Mme Hastings. Comment tu vas ? Si je te dis que je suis en bas du building à t’attendre pour boire un café, tu réponds… ? »

Elle se disait qu’elle attendrait 5 minutes. Si au-delà de ça elle n’aurait toujours pas de réponses, elle n’insisterait pas.
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Invité a posté ce message Mar 7 Mai 2019 - 21:37 #

Victoire & Victoria

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Une journée comme toutes les autres avait débuté. Victoria avait d'abord emmené Paige à l'école, elle ne l'avait pas vue grandir et maintenant qu'Owen était revenu dans leur vie cela lui faisait d'autant plus bizarre. Elle peinait à prendre ses marques mais pour le moment ils y allaient doucement, il leur rendait visite de temps à autres et passait plus de temps avec leur fille. Cette dernière était enchantée mais c'était loin d'être le cas pour Victoria. Elle avait l'impression de voir sa fille lui échapper. Elle ne pouvait pas l'empêcher de connaitre son père car c'était toujours ce qu'elle avait voulu mais il était plus facile à dire qu'à faire. Elle savait qu'entre Owen et elle il n'y aurait plus rien même si seul l'avenir le leur dirait. Elle savait donc que d'une manière ou d'une autre, d'ici quelques mois voire années elle allait devoir accepter qu'Owen prenne vraiment sa place de père et partage ainsi la garde de leur fille, ce qui ne l'enchantait guère. Victoria se disait qu'elle avait encore un peu de temps devant elle et qu'il ne valait mieux pas penser au pire tout de suite. Il fallait déjà qu'Owen et elle parviennent à mettre un équilibre en place et surtout qu'ils crèvent cet abcès qui s'était immiscé entre eux depuis bientôt cinq ans. Cela faisait en effet maintenant cinq ans que Victoria avait claqué la porte du parloir et qu'elle n'avait plus donné aucune nouvelle ensuite. Elle avait pu compter sur ses proches et se noyer dans son travail pour mieux oublier l'échec cuisant qu'était leur relation; la seule chose qui en était positivement ressortie était leur fille. Victoria avait ensuite filé aux bureaux qui abritaient les locaux du magazine Vogue. Elle enchaina plusieurs réunions, le prochain numéro devant être bouclé incessamment sous peu, des derniers articles et pages étaient à revoir. Il fallait toujours plus satisfaire la rédactrice en chef et derrière les lecteurs, le plus important. Victoria avait le nez dans la rédaction d'un dernier article faisant l'éloge des derniers coins en vogue de New York et peu connus du grand public. Elle n'écrivait pas seulement des articles papier mais aussi pour le web comme l'était cet article. Elle entendit soudain son téléphone vibrer. Elle le gardait toujours à porter de main car après tout il pouvait toujours arriver qu'on ait besoin de la joindre surtout pour sa fille. Elle ne s'attendit cependant pas à voir le nom de sa cousine s'afficher. Que faisait-elle à New York? « Salut Mme Hastings. Comment tu vas ? Si je te dis que je suis en bas du building à t’attendre pour boire un café, tu réponds… ? » Elle sourit bêtement en voyant le message de Victoire. Elle lui rendait régulièrement visite mais avait pour habitude de la prévenir. Elle ne savait même pas qu'elle débarquait à New York et encore moins pour combien de temps. Elle n'avait même pas eu le temps de préparer la chambre d'amis. Ce détail ce serait pour plus tard, elle était bien trop contente de savoir sa cousine ici. Même si elles avaient grandi dans des pays différents séparés par plusieurs kilomètres elles se voyaient régulièrement pendant les vacances. Elles avaient toujours été proches et Victoria la considérait un peu comme sa petite soeur, après tout elle avait presque le même âge que son frère Adrian. Et puis, elle avait toujours été de son côté, s'entendant moins avec son aînée Sophie. Elle avait été heureuse de l'avoir quand elle était restée quelques années à Paris, elle avait été un vrai pilier pour elle de l'autre côté de l'Atlantique. Elle s'empressa alors de répondre qu'elle arrivait, cela lui permettrait de finir sa journée plus tôt, de toute manière elle n'était plus productive pour un sou. Elle se retrouva rapidement en bas de l'immeuble et ne mit pas longtemps à tomber sur sa cousine. "Victoire!" Elle sourit en venant à sa rencontre avant de la prendre dans ses bras. "Je suis tellement contente de te voir! Tu ne m'avais pas dit que tu venais!" Elle ne savait pas le pourquoi du comment elle débarquait à New York mais pour le moment ça lui était égal elle était juste contente de la voir. "Viens on va se prendre un café!" Elle attrapa son bras enjouée avant de l'emmener dans le café d'en face et de s'y engouffrer avant de prendre place à une table. "Alors qu'est-ce que tu fais ici?"
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Invité a posté ce message Ven 31 Mai 2019 - 19:13 #

Adossée au mur du gigantesque building, Victoire scrutait son portable en espérant recevoir un message de sa cousine. La surprise n’en fut que plus belle lorsqu’une voix connue l’obligea à détourner le regard.

Victoire ! s’exclama Victoria qui se trouvait devant la française prête à la prendre dans ses bras. Elle imita le geste après avoir rangé son portable dans le sac.

Je suis tellement contente de te voir! Tu ne m'avais pas dit que tu venais!

Victoria était toujours aussi belle et souriante. Victoire ne pouvait s’empêcher d’être admirative malgré toutes ses années. Elle représentait tout ce que Victoire rêvait d’être, la personnification de l’assurance.
En essayant de cacher son air embarrassé, elle prit quelques secondes avant de répondre.
Eh bien ça s’est fait sur un coup de tête. Je…

Avant même de pouvoir continuer sa phrase, elle se trouva embarquée par la Newyorkaise. Tout en se dirigeant en direction du café de l’autre côté du trottoir, elle se demandait si sa cousine ne savait véritablement pas pour sa venue ou si elle jouait l’ignorance pour ne pas l’embarrasser. Cela étonné véritablement que sa mère n’ait pas dépeint un portrait peu flatteur d’elle en mettant en avant la dite « crise de la trentaine » de Victoire. Oui la jeune française avait le droit à une nomination à chacun de ses « écarts ». Elle a eu droit à sa « crise d’adolescence » lorsqu’elle cherchait à se démarquer de sa sœur. Il y a eu sa « crise d’indépendance » lorsqu’elle voulait quitter le nid familial et surtout s’émanciper de l’influence de ses parents. N’oublions pas la dernière en date, sa « crise de la trentaine », parce qu’elle refusait de réparer ce qui avait été brisé dans son couple en s’enfuyant à l’autre bout du monde… bon peut-être pas à l’autre bout du monde, mais au moins en changeant de continent. Chacune de ces crises nommées gracieusement par sa mère pour expliquer le comportement « honteux » de sa fille cadette à son cercle d’ami. Alors il n’aurait pas été étonnant qu’elle eût préparé le terrain en appelant la famille de New York en leur expliquant l’histoire… enfin sa version de l’histoire, bien moins embarrassante que la réalité.
Une fois dans le café, et assise à une table. Elle n’eut d’autre choix que de répondre aux questions de Victoria.


En fait, je travaille pour le Metropolitan museum. Il y avait un poste à pourvoir qui était très bénéfique pour ma carrière, alors j’ai fait comme toi, j’ai saisi l’opportunité. Enchaina-t-elle tout en souriant. Un sourire qu’elle essaya tant bien que mal de rendre le plus sincère que possible. En réalité, elle ne mentait pas vraiment, il y avait véritablement un poste et elle a saisit l’opportunité… de se donner une nouvelle vie ou de fuir ?

Elle secoua légèrement la tête en essayant de faire disparaitre cette idée et décida d’enchainer pour éviter toutes questions embarrassantes qui pourraient déboucher sur des réponses quelques peu humiliantes. Qu’aurait-elle à dire ? Coucou, je suis à New York, parce que mon petit copain que je m’apprêtais à épouser à certainement couché avec les trois quarts de mes copines et aurait mis le reste dans son lit après notre mariage. J’ai alors mis un terme à cette relation, ce qui a débouché par une énième dispute avec ma mère qui voyait en ce mariage avec ce « beau parti » une occasion d’élargir son cercle.


J’ai quelques jours avant de prendre le poste, alors je me suis dit que se serait l’occasion de te faire une surprise. Alors tadam, me voilà ! Dit-elle en écartant les mains en guise de surprise.
Mais assez parlé de moi. Comment tu vas ? Et comment va Paige ? Elle doit avoir grandi depuis la dernière fois que nous nous sommes vues ? Ca doit bien faire deux ans…

La jeune femme fut interrompue par un serveur qui souhaitait prendre la commande. Bonjour. Vous désirez ?

Un coca-cola pour moi. Et toi ? questionna la jeune française en s’adressant à sa cousine.
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Invité a posté ce message Mar 4 Juin 2019 - 21:05 #

Victoire & Victoria

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Victoria accueillait toujours sa cousine avec plaisir. Elle avait été toujours été proche d'elle, la voyant un peu comme une petite soeur. Sa mère étant française, même s'ils vivaient de l'autre côté de la Terre, ils allaient souvent en France. Elle a passé énormément de temps là-bas, fuyant l'hiver australien pour l'été européen. Le courant était toujours mieux passé avec Victoire qu'avec sa soeur Sophie. Elle n'appréciait pas spécialement cette dernière qui s'était lancée dans une compétition avec elle sans qu'elle ne sache vraiment pourquoi, sûrement une idée de sa mère. Victoria ça lui était bien égal, elle avait toujours fait sa vie sans se soucier de cette vulgaire compétition et se rangeant toujours du côté de sa cousine préférée quand on lui reprochait tout et n'importe quoi. Même avec la distance, elles ont toujours été proches, se parlant régulièrement. Ces trois années passées à Paris les avaient forcément rapprochées et elles se rendaient maintenant visite de temps à autre. Victoria n'était pourtant pas au courant de ce qu'il s'était passé dernièrement dans la vie de Victoire et c'était pour cela qu'elle était surprise de la voir mais c'était une surprise plutôt agréable à vrai dire. Elle était vraiment curieuse de savoir ce qui avait provoqué ce fameux coup de tête, ce n'était pas le genre de Victoire de débarquer comme ça sans prévenir. En fait, je travaille pour le Metropolitan museum. Il y avait un poste à pourvoir qui était très bénéfique pour ma carrière, alors j’ai fait comme toi, j’ai saisi l’opportunité. Elle afficha un grand sourire, cela voulait dire qu'elle restait ici, ça ne pouvait pas lui faire plus plaisir. Sa vie était tellement devenue compliquée dernièrement qu'elle était bien trop heureuse à l'idée d'avoir sa cousine proche d'elle dans les mois qui suivraient. "Oh mais c'est super! Je suis contente pour toi!" Elle ne pouvait contenir sa joie et son sourire était bien assez explicite comme ça. "T'es arrivée quand?" Elle voulait vraiment tout savoir et comme d'habitude elle avait un débit de questions assez conséquent. J’ai quelques jours avant de prendre le poste, alors je me suis dit que se serait l’occasion de te faire une surprise. Alors tadam, me voilà ! Et quelle surprise! "Tu as bien fait! Ça te laissera le temps de prendre tes marques! Tu as déjà trouvé un appart? Sinon tu peux venir à la maison le temps de trouver, tu es toujours la bienvenue!" En effet, elle avait une chambre d'amis alors elle pouvait largement l'accueillir comme elle le faisait à chaque fois qu'elle lui rendait visite. Elle pourrait rester autant qu'elle le voulait et elle savait que Paige serait ravie de la revoir aussi. Mais assez parlé de moi. Comment tu vas ? Et comment va Paige ? Elle doit avoir grandi depuis la dernière fois que nous nous sommes vues ? Ca doit bien faire deux ans… Victoria n'avait pas envie de plomber l'ambiance tout de suite et mentionner que son ex-fiancé et père de Paige avait fini par sortir de prison après cinq ans, enfin innocenté. Du coup, c'était compliqué ces derniers temps, ils n'avaient toujours pas trouvé le bon équilibre et elle faisait du mieux qu'elle pouvait pour penser à Paige avant tout. "Oh ça va! La routine.. Paige va très bien, elle sera contente de te voir! Et oui, elle a encore grandi, je ne vois vraiment pas le temps passer!" Il était vrai qu'elle ne voyait pas sa fille grandir et cela serait d'autant plus vrai pour Victoire qui ne l'avait pas vu depuis quelques temps déjà. Un serveur vint ensuite leur demander ce qu'elles souhaitaient boire. "Ce sera un mojito pour moi, merci." Une fois le serveur reparti, elle posa de nouveau son regard sur sa cousine. "Je suis tellement contente que tu sois ici! Tu vas enfin goûter à la vie de new yorkaise! Mais qu'est-ce qui t'a décidé à tout lâcher comme ça? Je ne pensais pas que tu quitterais la France de si tôt.."
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Invité a posté ce message Lun 10 Juin 2019 - 21:53 #

Victoria était le genre de personne avec qui on ne s’ennuyait jamais. Elle avait l’art de mener les conversations et sa curiosité l’amenait toujours à poser tout un flot de questions. Ce devait être très utile dans son travail. La jolie blonde s’inquiétait de savoir où elle pouvait bien dormir et lui proposa de l’accueillir chez elle. Victoire savait bien qu’elle avait assez de place dans sa maison pour la loger même pour une période indéfinie. Et connaissant Victoria, la Frenchie ne doutait pas un instant de la sincérité de ces mots. Mais elle ne voulait pas être un boulet pour elle et encore moins investi son espace personnel. Même si d’un autre côté il aurait été plaisant de vivre avec elle. Ca donnerait un petit côté Charmed, où les sœurs Halliwell vivent ensemble. Une série que Victoire adore, soit-dit en passant. Au-delà de ne pas vouloir s’incruster, elle voulait voler de ses propres ailes et gouter à l’aventure, sortir de sa zone de confort. C’est ce qu’elle fait depuis son arrivée et malgré quelques petits ennuis, ça lui réussit plutôt bien. Elle avait trouvé une colocation des plus surprenantes à Williamsburg. Oui, je sais que je serai toujours la bienvenue chez toi. Mais ne t’inquiète pas j’ai trouvé une colocation à Wiliamsburg. Deux musiciens d’un groupe. Je les trouve plutôt sympa, même si je ne les croise pas beaucoup. Dit-elle en souriant. Bon il est vrai qu’ils étaient sympas, même hyper sympas et plutôt mignons dans le style rock’n roll. Un univers complètement inconnu pour la jeune parisienne. Et elle n’était pas du tout indifférente au charme d’un des deux colocataires, même si elle essayait de prétendre le contraire. La parisienne était contente d’entendre que tout allait bien chez sa cousine. Que sa fille avait bien grandit et que tout allait pour le mieux. Enfin c’est ce qu’elle disait. Et Victoire n’allait pas plus loin dans la conversation. De toute manière, elle se disait que si quelque chose n’allait pas, Victoria ne se gênerait pas pour lui en parler. Elles étaient comme ca. Elle n’avait pas besoin de passer par quatre chemins pour se parler et elles savaient qu’elles pouvaient compter l’une sur l’autre. C’est là qu’elle savait qu’elle ne pourrait pas y couper, qu’il fallait cracher le morceau parce que Victoire était bien des choses mais elle ne savait pas mentir ou faire semblant. Elle n’avait pas hérité du sourire hypocrite de sa mère ou de Sophie, non elle avait le caractère de son père, plutôt franc avec un regard qui disait tout ce qu’elle ne disait pas. Alors à quoi bon résister puisque sa cousine ramenait le sujet sur le tapis. Après une courte hésitation, elle décidait enfin d’en parler. En fait… elle marqua une courte pose ne sachant pas vraiment comment le dire. En réalité, elle ne l’avait jamais vraiment dit à voix haute. Oui, elle était la risée de tout Paris. Alors elle prit une grande inspiration avant de tout déballer. Je me suis séparée d’Emeric. On a rompu. On a rompu parce que j’ai découvert qu’il couchait avec d’autres filles. Des amies, tu te rends compte, enfin des filles que j’appelais amies. Je te le dis parce que de toute manière tu finiras par l’apprendre, que ce soit par maman ou un autre membre de la famille, ou une connaissance. Sentant des larmes montées, elle prit une courte pose avant de reprendre. Maman insistait pour que je pardonne. Emeric m’appelait pour que je lui pardonne. Sa mère appelait pour que je pardonne. Il fallait que je parte. J’avais besoin de respirer. Et on m’a proposé un poste ici, alors j’ai sauté sur l’occasion. Je t’assure, je ne voulais pas fuir, mais j’étouffais à Paris. J’avais l’impression d’avoir une pancarte qui clignotait au dessus de moi indiquant le mot « idiote ». Je ne sais même pas s’il m’aimait vraiment. Si c’était pour ce que pouvait apporter le nom de la famille, ou les fréquentations. Alors voilà, je suis là. Finit-elle les larmes aux yeux reniflant légèrement et priant Dieu de lui donner la force de ne pas craquer ici. Je suis désolée, je viens de casser l’ambiance.
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Invité a posté ce message Jeu 20 Juin 2019 - 22:07 #

Victoire & Victoria

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Victoria était vraiment heureuse de voir sa cousine ici et de savoir que ce n'était pas juste l'histoire de quelques jours pour les vacances. Elle comptait rester ici, elle ne l'aurait pourtant pas vue quitter la France de si tôt. Elle la savait très attachée à son pays et même si ce n'était pas toujours rose avec sa famille, pour avoir passé pas mal de temps avec elle notamment pendant les années où elle vivait à Paris, elle ne pensait pas qu'elle quitterait son pays. Elle était curieuse de savoir ce qui avait motivé son départ, si ce n'était que pour cette opportunité ou s'il y avait bien autre chose. Oui, je sais que je serai toujours la bienvenue chez toi. Mais ne t’inquiète pas j’ai trouvé une colocation à Wiliamsburg. Deux musiciens d’un groupe. Je les trouve plutôt sympa, même si je ne les croise pas beaucoup. Elle était contente en tout cas d'entendre que sa cousine était bien installée, dans le même quartier qu'elle au passage ce qui était plutôt une bonne chose, elles se verraient d'autant plus souvent. "Si ça se passe bien c'est l'essentiel mais si jamais tu sais où me trouver.. Et puis tu peux passer quand tu veux de toute façon!" Elle affichait un grand sourire à l'idée de passer du temps avec Victoire comme au bon vieux temps. Et puis, elles en avaient des choses à se raconter et ce serait bête d'habiter aussi près l'une de l'autre sans se voir souvent. Elle tiqua cependant sur un point, Emeric ne l'avait clairement pas suivie à New York de ce qu'elle comprenait, peut-être qu'il viendrait plus tard ou qu'il ne viendrait pas. Cette question lui brûlait les lèvres mais elle n'osait pas la poser par peur de faire une bourde. Aux dernières nouvelles ils étaient ensemble mais elles ne s'étaient pas parlées depuis quelques temps déjà. Elle sentit cependant que quelque chose tracassait la jolie blonde et qu'elle avait quelque chose à lui annoncer alors elle la laissa faire, ne voulant pas la brusquer. Je me suis séparée d’Emeric. On a rompu. On a rompu parce que j’ai découvert qu’il couchait avec d’autres filles. Des amies, tu te rends compte, enfin des filles que j’appelais amies. Je te le dis parce que de toute manière tu finiras par l’apprendre, que ce soit par maman ou un autre membre de la famille, ou une connaissance. Elle resta interdite quelques instants, ouvrant bêtement la bouche sous le choc. Les séparations ça pouvait arriver même si elle les pensait heureux mais savoir qu'il avait été voir ailleurs et pas qu'une fois apparement et pire avec des amis elle n'en revenait pas. "Mais quel enfoiré.." C'était sorti tout seul parce qu'en même temps il n'y avait pas meilleure façon de le décrire. Elle savait parfaitement ce que cela faisait d'être trompée et de voir tout son bonheur partir en fumée mais elle n'osait imaginer de savoir ce que cela faisait d'être trompée plusieurs fois et avec des amies. Pour une fois sa tante ne s'en était pas vantée, quoique sa mère ne lui en avait peut-être pas encore parlé mais peu importe, elle serait là pour sa cousine. Elle attrapa doucement sa main, la serrant dans la sienne pour lui faire comprendre qu'elle était là. Maman insistait pour que je pardonne. Emeric m’appelait pour que je lui pardonne. Sa mère appelait pour que je pardonne. Il fallait que je parte. J’avais besoin de respirer. Et on m’a proposé un poste ici, alors j’ai sauté sur l’occasion. Je t’assure, je ne voulais pas fuir, mais j’étouffais à Paris. J’avais l’impression d’avoir une pancarte qui clignotait au dessus de moi indiquant le mot « idiote ». Je ne sais même pas s’il m’aimait vraiment. Si c’était pour ce que pouvait apporter le nom de la famille, ou les fréquentations. Alors voilà, je suis là. Je suis désolée, je viens de casser l’ambiance. Elle était tellement remontée contre ce Emeric qu'elle ne connaissait pas assez bien il fallait avouer et tellement triste de voir sa cousine dans un tel état. Elle se revoyait cinq ans en arrière quand elle avait appris qu'Owen avait été voir ailleurs alors qu'ils étaient censés planifier leur mariage. Elle savait par quoi elle passait et elle ne lui en voulait pas le moins du monde de plomber l'ambiance. Elle serait là pour elle en toute circonstance et Victoire avait été toujours été là pour elle également. "Ne t'excuse pas ma chérie va.. Tu as bien fait de venir ici, je serai là pour toi.. Je suis bien placée pour savoir à quel point c'est douloureux.." Elle serra de nouveau sa main dans la sienne, lui faisant comprendre qu'elle était bel et bien là pour elle. "Je te jure que si je le croise je l'étripe.. Surtout que je vais bientôt à Paris pour le boulot.. Il te méritait vraiment pas.. Mais en tout cas je suis sûre qu'ici à New York tu vas pouvoir prendre un nouveau départ et puis je serai là.." Elle lui offrit un beau sourire, espérant faire retrouver le sourire à sa cousine qui était sur le point de craquer elle le savait.  
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Invité a posté ce message Mer 26 Juin 2019 - 14:31 #

Victoire se félicita de ne pas avoir pleuré. C’était une étape, puisqu’elle n’arrivait pas à en parler sans contrôler ses larmes. « Ne t'excuse pas ma chérie va.. Tu as bien fait de venir ici, je serai là pour toi.. Je suis bien placée pour savoir à quel point c'est douloureux. ». Elle sentit la main de sa cousine serrer la sienne. Bien que le geste n’effaçait pas sa peine, il la réconforta malgré tout. « Je te jure que si je le croise je l'étripe... Surtout que je vais bientôt à Paris pour le boulot... Il te méritait vraiment pas... Mais en tout cas je suis sûre qu'ici à New York tu vas pouvoir prendre un nouveau départ et puis je serai là. ». C’était bien la première fois qu’elle avait entendu quelqu’un penser ça et surtout le dire à haute voix. A Paris, c’était plus du genre, « ah tu as vu c’est elle la cocue de service » ou encore « Il faut pardonner. Tu ne vas pas t’arrêter sur un détail quand même.». Ca faisait du bien de savoir qu’une personne au moins était de son côté. Ca la rendait un peu plus forte d’une certaine manière. Après avoir essuyé une larme qui menaçait de sortir, elle fit un sourire au serveur qui apportait les boissons auparavant commandées. La Frenchie prit son sac et en sorti un billet vert. Elle était toute fière de pouvoir payer en dollar. Oui ça faisait un peu puéril mais elle s’en fichait. « C’est pour moi. » Dit-elle avant que Victoria ne tenta quoi que ce soit. Après avoir remercié le serveur, elle trinqua avec sa cousine en levant son verre. « A nos retrouvailles ! » Dit-elle plus avec un ton plus joyeux avant de prendre une gorgée du Coca-Cola. Une boisson qui était plus que la bienvenue. Il faisait une telle chaleur que Vic’ se demandait si elle était bel et bien à New-York et pas à Miami. « Bon assez parlé de moi. Et toi ? Comment ça se passe au travail ? Tu as toujours tes accès pour les fashion weeks ? » Il est vrai que Victoire n’était pas une fashion victime mais elle aimait bien aller aux défilés. Ca lui arrivé d’accompagner sa mère qui était parfois invitée. Et… Victoire hésita à poser la question, puis elle se lança, se disant que le sujet ne devait plus être sensible depuis le temps. Alors elle prit un ton sérieux pour la poser cette question. « Tu as revu Owen ? » Victoire était vraiment sincère. Il n’y avait aucune intention de lui rappeler de mauvais souvenir ou de le mettre mal à l’aise. Elle connaissait l’ex-fiancé de sa cousine. Enfin elle l’avait vu plusieurs fois quand elle était plus petite. Ils venaient parfois à Paris pour voir la famille. Mais de là à dire que Victoire avait noué des liens avec lui c’était plutôt fort. D’autant plus qu’il était de notoriété publique qu’il avait fait du mal à sa cousine et qu’il était en prison… ou peut-être était-il sorti. Quoi qu’il en soit, elle voulait savoir si sa cousine allait bien à propos de ça. Elle savait qu’il était le père de Peige, un fait qu’elle avait juré de taire à jamais, et puis elle ne se serait pas permise d’en parler à qui que ce soit sans le consentement de Victoria.
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