| Tu me donnes ton numéro, beau gosse (andreas 01) |
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| Invité a posté ce message Mer 8 Aoû 2018 - 22:41 # |
| En se dirigeant vers leur point de rendez-vous, Philip s’efforce de faire la conversation. Andreas est encore sur sa réserve, mais ne rechigne pas à lui demander les réponses aux questions qu’il pose. Cela le satisfait, mais sans le vouloir, il aborde un sujet délicat, très personnel, qui ne semble pas plonger le jeune homme dans une profonde morosité. Sans doute qu’avec le temps, même si cela reste douloureux, le deuil est fait et il a appris à vivre avec. C’est en tout cas quelque chose qu’il respecte, car il fait partie de ces heureux chanceux qui n’ont pas eu à faire face à une telle tragédie. « Désolé pour toi. » Il déclare dans un ton sincère. Il ne se sent pas gêné d’avoir posé cette question. Elle semblait logique vu leur conversation, mais il imagine sans trop de difficulté que la vie d’Andreas n’a pas été simple. Il n’est pas en mesure d’envisager une vie sans ses parents, ni même anticiper ce qu’il pourrait ressentir. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut supposer, quand ça touche quelqu’un, cela impacte profondément, au plus profond des tripes. Elle ne peut pas être similaire à toute douleur ressentie physiquement à laquelle il pourrait le comparer. Il se contente juste de s’excuser, même si l’étudiant ne lui en tire pas rigueur. La conversion connait un creux, mais fort heureusement le serveur s’éclipse pour rejoindre son appartement pour se délester de ses affaires. Il l’attend patiemment, collé contre la rambarde des marches qui se trouvent près de l’entrée. Il a une vue sur la cage d’escalier, afin de s’assurer du retour du beau serveur. En jetant quelques coup d’œil toutes les vingt secondes, il lui est possible d’observer une vieille dame faire du ménage devant sa porte. Seulement son attention est vite détournée par la puissance d’une moto du type 4 cylindres, qui roule bien trop vite dans cette rue bondée. D’ailleurs, il voit des gosses vadrouiller ici et là, revenant sans doute de l’école. Ils chahutent, leurs plaisanteries attirent son attention, mais très rapidement il replonge son regard sur son téléphone pour répondre à un message d’un ami. Andreas finit par le rejoindre et lui indique qu’ils peuvent y aller. Il l’invite à le suivre et ils reprennent la route vers l’endroit qu’il a en tête. Encore une fois, il relance la conversation puisque le serveur est peu loquace. C’est un peu laborieux pour le moment, mais le pianiste ne se laisse pas abattre, déterminé à faire tomber son masque imperméable. Il découvre qu’il a une sœur et même s’il meurt d’envie de lui demander s’il a pu garder contact et aller dans une maison d’accueil avec elle, il ne souffle mot, car ce serait peut être déplacé de sa part. Enfin, Andreas lui pose une question et se montre même taquin. Ce qui ne le dérange pas. Au contraire, il rit à son tour. « Je suis un vrai New-Yorkais des pieds à la tête. J’ai vécu qu’à New-York, je connais la ville par cœur, mais je ne suis pas du genre casanier. J’ai de la chance d’avoir un métier qui me permet de voyager et j’ai pu faire énormément de pays grâce à lui. J’aime énormément voyager et rencontrer de nouvelles personnes, partager de nombreuses choses avec eux. » Il déclare avec un ton sincère, presque sérieux, alors qu’ils arrivent près du bar en question. « Le voilà ! » Il déclare alors qu’il accélère le pas pour rejoindre la porte d’entrée. « C’est un pub anglais. L’ambiance est très cosy, mais j’adore, j’ai l’impression d’être à Londres. » Il lui indique alors qu’ils franchissent le pas de la porte. Il lui maintient la porte pour qu’il puisse entrer et découvrir ce lieu atypique au sein de la ville de New York. Il l’invite à rejoindre une table près du bar, qui permet d’avoir une vue sur l’ensemble de la pièce. De la musique est diffusée pour donner une ambiance encore plus intime à l’endroit. « Tu veux boire quoi ? » Il le questionne, alors qu’ils ont la carte entre les mains. « On peut même y manger si ça te tente. Bien sûr, à mes frais. » Il déclare, toujours très généreux quand il invite les gens. L’argent n’est pas une denrée rare et il veut pouvoir profiter pleinement des choses sans se priver ou les autres. Il a un sourire amical sur les lèvres alors qu’il le laisse décider de la suite de la soirée, même si son plan initial reste le même, mieux l’endormir avant de revenir à la charge au moment opportun. |
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| Invité a posté ce message Mer 8 Aoû 2018 - 23:05 # |
| tu ne peux pas en vouloir à philip. ça paraît logique de parler de tes parents dans une discussion comme celle-ci et puis de toute manière, il ne pouvait pas savoir. tu arrives à en parler avec le temps. c'est un peu plus facile, même si au fond ça fait toujours mal. tu as mis du temps à faire ton deuil. c'est pas facile à treize ans que de se retrouver sans parents. tu comprenais pas tout à l'époque et t'as dû essayer de passer outre tout ça pour ne pas sombrer dans le début de tes études. tu retiens un petit soupir, tu n'aimes pas spécialement t'en rappeler. les souvenirs avec tes parents sont présents. heureux. les noëls aux pieds du sapin et les vacances tous ensembles, mais c'est tout. tu ne veux garder que les bons souvenirs. désolé pour toi. tu hoches doucement la tête et retiens un petit soupir en te mordant l'intérieur de la joue. tes doigts glissent dans tes cheveux, vous continuez de marcher sur quelques mètres avant que d'arriver en bas de ton immeuble. un peu par hasard. tu profites d'ailleurs de cet instant creux pour t'éclipser et déposer tes affaires en haut, dans l'appartement que tu partages avec tes potes. tu rejoins ensuite le brun assez rapidement, l'ambiance semble s'être un peu détendue par rapport à tout à l'heure. tu viens taquiner un peu le brun. je suis un vrai new-yorkais des pieds à la tête. j’ai vécu qu’à new-york, je connais la ville par cœur, mais je ne suis pas du genre casanier. j’ai de la chance d’avoir un métier qui me permet de voyager et j’ai pu faire énormément de pays grâce à lui. j’aime énormément voyager et rencontrer de nouvelles personnes, partager de nombreuses choses avec eux. tu hoches doucement la tête en l'écoutant. il est passionné et ça se voit sans mal. c'est même un peu étrange de découvrir cette facette du dragueur. et c'est quoi ton métier ? tu demandes en riant un peu. parce que tu ne le sais pas. tu pensais qu'il était étudiant, comme toi. il n'a que quelques années de plus, ce ne serait pas illogique. tes doigts glissent dans tes mèches tandis que vous arrivez dans une nouvelle rue du quartier. tu te pinces brièvement les lèvres. le voilà ! c'’est un pub anglais. l’ambiance est très cosy, mais j’adore, j’ai l’impression d’être à londres. tu hoches la tête en souriant un peu, je suis jamais allé en angleterre. j'aimerais bien. tu souffles en entrant dans le bar, te dirigeant vers une petite table et venant t'installer en compagnie du brun. tu retiens un petit soupir en rapprochant un peu la chaise de la table. tu veux boire quoi ? on peut même y manger si ça te tente. bien sûr, à mes frais. tu hoches doucement la tête en jetant un coup d’œil à la carte. tu te mords l'intérieur de la joue. une simple bière ça ira très bien. et quelques trucs à grignoter, pas un repas complet. tu ris un peu. t'as même pas trop fin, malgré le fait que tu n'aies pas mangé depuis quelques heures à présent. t'es à l'aise, un peu plus que tout à l'heure et pourtant, une partie de toi reste sur tes gardes. tu sais pas vraiment ce que philip va essayer de faire. ça reste un dragueur, qui semble t'avoir comme cible. mais t'es pas comme ça toi, les garçons c'est pas trop ton truc. c'est mieux que ça ne le soit pas. |
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| Invité a posté ce message Mer 22 Aoû 2018 - 20:46 # |
| Ils reprennent le chemin vers le pub, une fois qu’Andreas a pu se débarrasser de ses affaires. Philip essaye tant bien que mal de le mettre à l’aise et d’apprendre à le connaitre. Très curieux de nature, ses questions fussent avec naturel hors de ses lèvres. Il n’a pas besoin de feinter un intérêt, il est toujours avide de connaitre les histoires de tous ceux qu’il rencontre. Cela lui est très enrichissant. Andreas s’intéresse à son métier et c’est tout naturellement qu’il y répond. « Je suis pianiste professionnel. Je traverse le monde entier pour faire des représentations, mais je suis également étudiant à la Julliard School dans la session "composition." » Il déclare assez sommairement pour ne pas rentrer trop dans les détails. Il n’a pas l’intention d’étaler ni son talent, ni la réputation qu’il a acquise au fil des années dans le monde de la haute société et du domaine de la musique classique, il préfère être le gars comme tous les autres. Ce qu’il est, une fois que le masque du génie musical est retiré. Seulement, cette partie fait entièrement partie de son existence et il a appris à vivre avec. Ils finissent par arriver au pub et Philip, vraiment satisfait de cet endroit, n’hésite pas à lui vanter les mérites. « Londres est une belle ville. J’espère que tu auras l’occasion de t’y rendre. Les anglais ont un style bien à eux, que j’apprécie. Ils sont bien plus ouverts qu’on ne l’imagine. » Il déclare tandis qu’ils pénètrent dans l’établissement. Ils prennent place à une table qui leur permettra un peu d’intimité tout en profitant d’une belle vue sur la salle. De nouveau, il prend les commandes de la conversation en lui demandant ce qu’il veut prendre. « On peut prendre une assiette de viande séchée Nicholson alors. Perso, je vais me faire plaisir et prendre un fish & chips. T’es sûr que tu ne veux pas essayer ? » Il questionne alors que le serveur arrive vers eux. Ils passent tous les deux commandes, ce qui leur permet de se retrouver rapidement de nouveau seuls. « Sinon… Cela fait longtemps que t’es en colocation ? Cela se passe bien ? » Il questionne simplement pour faire la conversation et toujours chercher à en savoir plus sur lui. « Parfois cela peut être tendu, ce n’est pas toujours évident de faire cohabiter des personnalités différentes. Au départ, j’aurai bien voulu faire une colocation avec ma meilleure amie, mais elle vit avec son frère jumeau et je crois bien qu’il aurait fait une syncope si j’avais soumise l’idée. Cela aurait l’enfer autant l’un que pour l’autre. Du coup, je suis en colocation avec un de mes meilleurs amis. Il est londonien et musicien tout comme moi. Tu aimes la musique ? Tu t’y connais ? » Il renchérit, très à l’aise comme toujours pour pousser les gens à s’exprimer. Il essaye tant bien que mal de le mettre à l’aise et voir ce qui résulte de son petit stratagème. |
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| Invité a posté ce message Ven 24 Aoû 2018 - 19:20 # |
| tu rejoins rapidement le brun une fois tes affaires déposées à l'appartement. vous discutez tranquillement, tandis que philip aborde tes études et ton futur métier. et tu te rends compte que tu n'as aucune idée de ce qu'il fait dans la vie. je suis pianiste professionnel. je traverse le monde entier pour faire des représentations, mais je suis également étudiant à la julliard school dans la session "composition." tu hoches la tête silencieux, et admiratif. pianiste. t'as toujours été plus ou moins impressionné par ça, au fond. t'es pas très doué en musique, c'est sans doute pour ça que ça t'impressionne, dans le fond. j'aurais pas parié, tu vois. tu ris un peu, c'est pas dans ce domaine que tu aurais imaginer le brun. il est plutôt bien foutu pour un pianiste. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir, restant silencieux. vous arrivez au niveau d'un petit pub anglais. londres est une belle ville. j’espère que tu auras l’occasion de t’y rendre. les anglais ont un style bien à eux, que j’apprécie. Ils sont bien plus ouverts qu’on ne l’imagine. tu hoches doucement la tête. ça paraît loin, londres. et pourtant c'est une ville que tu as toujours voulu découvrir, malgré tout. tu retiens un petit soupir et te pinces les lèvres, tandis que vous prenez place à une petite table donnant sur la salle du pub. on peut prendre une assiette de viande séchée nicholson alors. perso, je vais me faire plaisir et prendre un fish & chips. t’es sûr que tu ne veux pas essayer ? tu te mords l'intérieur de la joue. soyons fou. tu ris un peu, cédant face au brun et à cette proposition. et puis c'est vrai que t'as pas mangé ce soir. tu te mords l'intérieur de la joue et le serveur vient rapidement prendre vos commandes. sinon… cela fait longtemps que t’es en colocation ? cela se passe bien ? parfois cela peut être tendu, ce n’est pas toujours évident de faire cohabiter des personnalités différentes. au départ, j’aurai bien voulu faire une colocation avec ma meilleure amie, mais elle vit avec son frère jumeau et je crois bien qu’il aurait fait une syncope si j’avais soumis l’idée. cela aurait l’enfer autant l’un que pour l’autre. du coup, je suis en colocation avec un de mes meilleurs amis. il est londonien et musicien tout comme moi. tu aimes la musique ? tu t’y connais ? tu te pinces brièvement les lèvres face à tant d'informations en même temps, riant un peu quand le brun évoque un frère et une sœur, des jumeaux. ouai ça se passe bien, on est 5, mais on s'entend tous bien. et c'est le début de notre seconde année de coloc. tu commences simplement, tes doigts glissant dans tes cheveux. je suis pas très doué en musique. tu ajoutes en riant un peu. j'aime bien en écouter, mais c'est pas spécialement mon truc. après j'aime beaucoup chanter. on le fait souvent avec ma sœur aînée. mais hormis ça ... tu ris un peu en te mordant l'intérieur de la joue. je sais pas jouer d'un quelconque instrument. tu ajoutes avec un petit sourire. tu retiens un petit soupir et secoues la tête de gauche à droite. je t'imaginais pas jouer du piano. tu avoues finalement en secouant un peu la tête. tu viens appuyer ta tête dans le creux de ta main, retenant un petit soupir. |
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| Invité a posté ce message Ven 7 Sep 2018 - 20:40 # |
| « Ne t’inquiète pas. Tu ne dois pas être le premier à penser ça. » Il lâche dans un rire franc et sincère. Philip est tellement habitué à être en dehors des stéréotypes de la musique classique. Il ne se balade pas tous les jours avec ce style coincé qui va avec cette pratique musicale. Au contraire, il aimerait pouvoir en être excepté et pouvoir user de ses doigts et de sa maitrise sans se tracasser de toutes ces normes conventionnelles qui le restreignent parfois dans son art, mais il s’en accommode. « Tu m’aurais vu dans quoi ? » Il questionne alors avec ce petit regard malicieux qui lui colle à la peau. Il est curieux d’obtenir la réponse et se montre très attentif à ce qu’il va lui dire. La conversation se poursuit par la suite. Ils abordent Londres et Philip ne manque de lui vendre la ville alors qu’ils arrivent au pub, où ils viennent s’installer à une table. Philip reprend les rennes de la conversation puisqu’Andreas n’est pas encore très à l’aise pour s’exprimer. Philip identifie des tocs qui montrent le malaise du blond. Il aimerait le détendre, bien que sa finalité ne soit pas totalement innocente. Il n’a pas forcément envie que cette soirée ne vise que cet objectif, car il apprécie réellement en savoir plus sur le serveur qui lui fait de l’effet. Alors, il parle pour deux, évoque sa vie également, ce qui semble faire un peu rire le blond. « C’est vraiment cool. Cinq, c’est vraiment une grande maisonnée. Vous êtes tous étudiants ou certains sont dans la vie active » Il questionne, laissant sa curiosité s’exprimer sans la brimer. Il écoute chacune de ses réponses, un sourire sincère sur les lèvres. Andreas semble se détendre légèrement. Son rire se fait plus facile et cela accentue son sourire. « Du coup, il faudra que tu me montres tes compétences en chat ! » Il le taquine dans un petit regard empli de malice alors qu’il lui fait un clin d’œil. « Tu n’as jamais voulu apprendre ou tu n’en as jamais eu l’occasion ? » Il demande simplement sans le rendre coupable de ne pas l’avoir fait. Chacun a ses passions et il semblerait qu’Andreas soit plus du genre sportif et il en a tout à fait le droit. « Pourtant, j’ai vraiment des doigts de pianiste. Ils sont fins, longs et déformés à force d’exercice. » Il déclare en venant lui montrer la grandeur de ses mains impeccables, manucurés, mais aussi abîmées sur leurs bouts. « J’ai commencé à en jouer lorsque j’avais 4 ans. Cela a été une véritable révélation. Ma mère est également pianiste. Peut-être as-tu déjà entendu parler de Camber Grant ? » Il questionne simplement, sans réellement s’attendre à ce qu’il la connaisse. C’est son univers, alors il a tendance à supposer que tout le monde a pu entendre parler de sa mère, mais ce n’est pas toujours le cas. Cela ne le dérange pas, vraiment à vrai dire. Il aime bien surprendre les gens en révélant qu’il est le fils d’un illustre producteur de musique et d’une pianiste de renommée internationale et qu’il suit doucement leur pas. Cela l’amuse, mais il aime aussi être simplement Philip Grant, un jeune homme comme les autres et qui mort la vie en pleine dent. |
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