| we had not left angry (NICON) |
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| Invité a posté ce message Mer 10 Juil 2019 - 14:00 # |
| Est-ce que tu es contente qu’il ait changé d’avis ? Qu’il passe au-dessus de votre différence d’âge ? Absolument ! Ça serait mentir que de dire qu’il ne te plaît pas. Il est séduisant, franc, et il semble avoir un humour qui puisse s’accorder au tien. Il ne t’en voudra donc pas que tu lui laisses un pic. A l’inverse, tout dépendra de la balle retour qu’il t’enverra. T’aimes taquiner, mais tu restes néanmoins une chieuse. Tu hoches de la tête, avec un sourire satisfait quand il avoue qu’un rencard ne l’engage en rien. Après tout, vous avez été très clair dès le départ. Et chacun semblait y avoir trouvé son compte. « Absolument ! Enfin, dans ce que j’aimerais vraiment faire. » Tu n’es pas encore certaine d’abandonner ton job à l’hôtel. Mais tant que tu n’as toujours pas trouvé de bureau d’architecture, la question ne se pose même pas. Ta place reste à l’accueil, à faire les beaux yeux aux riches de ce monde. Parfois, tu les envies, et songes à avoir une vie comme la leur. Toi qui as encore des petites difficultés pour rembourser ton prêt. Heureusement qu’il y a ton autre activité. C’est drôle comme le côté illégal paye nettement mieux. A se demander pourquoi la jeunesse se met à dealer.
« T’en as de la veine, dis-moi. » Lances-tu à Aaron qui en fait des caisses sur ce mot un peu trop fort. « Du coup, je dois m’attendre à ne pas avoir un autre rendez-vous ? C’est ça ? » Tu fais mine d’être embêtée. Comme si c’était la dernière fois que tu le voyais. Qui sait, peut-être que ça le sera véritablement. Tu n’en sais rien. Mais tu penses qu’il ne serait pas venu vers toi s’il n’était pas un tantinet intéressé. « Je sais avouer mes tors, n’en rajoutes pas s’il te plaît. » Certes, tu sais le faire... de temps en temps, mais il est préférable qu’on n’appuie pas trop dessus. Sauf, si bien évidemment, on veut voir ton sale caractère. Le côté boudeur, d’une enfant six ans. Ce côté-là risque de ne pas véritablement plaire à Aaron. Mais au vu de votre relation, il ne devrait pas avoir à rencontrer ce problème. « Tu vas me dénoncer ? » Regard sérieux, tu ne sais s’il te juge ou s’il plaisante. C’est vrai que ça serait osé de venir prendre une chaise sans en demander l’autorisation. Mais ta mère t’a appris la politesse, alors avec un joli sourire, tu avais réussi à négocier la chaise. Quoi que, même sans cet accord, tu serais repartie avec. T’aurai tout simplement rencontré des difficultés pour courir avec ton instrument sur le dos. « J’avoue tout, je suis la voleuse des chaises de Central Park. » Tu écartes les mains devant toi, prête à te rendre à la police. |
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| Invité a posté ce message Ven 12 Juil 2019 - 17:00 # |
| Aaron avait eu peur de recontacter Nico après leur premier rencard c’est vrai mais il n’en avait pas honte, il lui avait avoué préférant jouer franc jeux avec elle. Maintenant il était passé au-dessus de ça et il n’avait pas envie de se prendre la tête pour 6 petites années, ce n’est pas comme si Nico était mineure. Ils étaient tous les deux des adultes consentants quoi qu’il puisse arriver. C’est pour ça que le fait qu’elle utilise le mot destiné qui pouvait être un peu fort ne l’affolait pas plus que ça. Il avait compris que c’était une façon de parler et qu’elle se moquait de lui. Il décida de faire la même chose avec elle mais comme dans une partie de ping-pong elle finit par lui renvoyer la balle en lui demandant si elle devait s’attendre à ce qu’il y ait un prochain rendez-vous. “Je sais pas, il va falloir que j’y réfléchisse” dit-il pour la faire réagir alors qu’en réalité il avait bien envie de la revoir. Il avait eu tout le temps d’y réfléchir quand il la regardait jouer du violoncelle, après faudrait-il encore qu’elle le veuille aussi. Si ça ne se faisait pas il s’en remettrait ce n’était pas comme s’il pensait avoir rencontré la femme de sa vie en la personne de Nico, il la trouvait juste assez intéressante pour vouloir passer du temps avec elle. Nico avoua ensuite qu’elle avait mal choisi ses mots et fier comme un coq Aaron voulu marquer le coup. Il vit à sa réaction que ce n’était pas quelque chose que la jeune femme appréciait particulièrement, il aurait pu en rajouter mais il se dit qu’il allait l’écouter et ne pas remettre le couvert. Il ne voulait pas gâcher ce moment entre eux qui était assez agréable jusque là.
Ils arrivèrent ensuite au restaurant auquel Nico avait pris la chaise dont elle s’était servie pour jouer de son instrument. Jusque là Aaron ne savait pas d’où venait la chaise qu’il portait et il le découvrit donc. Il ne put s’empêcher de se moquer un peu d’elle, la voleuse de chaises de central park “Tu sais que j’ai pas besoin de te dénoncer, je fais partie du FBI donc je peux t’arrêter tout de suite” lui chuchota-t-il à l’oreille, pas du tout sérieux. Dans son travail il n’arrêtait jamais les gens et il avait bien mieux à faire que d’arrêter Nico parce qu’elle avait emprunté une chaise dans un restaurant, surtout que vu ce qu’il avait aperçu quand elle l’avait rendu elle avait dû s’arranger avec eux avant. Elle rentra dans le jeu parce qu’elle avoua ensuite son crime en levant les mains en l’air. Aaron ne put s’empêcher de rire à cette visions “Ahah je le savais” réussi-t-il quand même à dire finalement. |
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| Invité a posté ce message Dim 14 Juil 2019 - 22:20 # |
| Comme lors de votre rendez-vous, vos conversations sont sérieuses et à la fois complètement décalées. Vous plaisantez sur de nombreux sujets. Rien qui puisse vous prendre la tête. C’est tout ce que vous demandez. Sinon, autant se caser avec une personne et monter le bourrichon pour un oui ou pour un non. Chose que lui, comme toi, ne désirez absolument pas. Sinon, à quoi bon vous inscrire sur une application de rencontres comme Tinder ? C’est bien connu, on ne va pas là-dessus pour trouver le grand amour de sa vie. Ou alors tu n’as pas bien interprété les photos intimes que l’on a pu t’envoyer. T’es assez ouverte d’esprit, mais il y a des limites. Non aux prises de tête, mais non merci aux mecs qui n’ont pas un QI minimal. Lorsqu’Aaron vient te chuchoter à l’oreille qu’il pourrait tout aussi bien t’arrêter, un sourire un coin apparaît sur ton visage. Toi et tes idées mal placées ne perdez pas le nord. « Passe-moi les menottes alors. » Lui rétorques-tu à voix basse avant de reprendre votre route en direction d’une destination inconnue. « Mais je te préviens, je ne suis pas facile à attraper. » A cette pensée, tu revois les scènes du film Catch me if you can, car oui, tu n’es pas du genre à te laisser attraper aussi facilement. A tes yeux, le bel homme plaisante. Tu ne prends pas au sérieux le fait qu’il travaille pour le FBI. Ça t’arrange de ne pas voir la réalité quand on te la présente. Quand tu avoues que t’es la personne la plus recherchée de Central Park, Aaron rit. C’est contagieux, et malgré toi, tu limites. « Tu termines le travail à quelle heure aujourd’hui ? » Tu reprends tes esprits, et retrouves un peu de sérieux, n’oubliant pas que l’homme dit réfléchir au fait de bien vouloir te revoir. Tu dois aller travailler à l’hôtel dans quelque temps, remplacer ta collègue qui aura un peu de retard. Mais tu termineras bien plus tôt qu’à ton habitude, alors pourquoi pas la passer en bonne compagnie. |
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| Invité a posté ce message Lun 15 Juil 2019 - 14:54 # |
| La conversation entre Nico et Aaron était facile, ils passaient des sujets sérieux aux gentilles moqueries, tout pour ne pas se prendre la tête. C’était ce qu’il y avait de bien avec les rencontres Tinder, chacun savait à quoi s’attendre et personne ne se faisait des idées sur la suite des choses. Ca n’avait pas empêché Aaron de blaguer en disant qu’il allait l’arrêter comme elle était une voleuse de chaises apparemment. La réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre et elle lui dit de lui passer les menottes. Les images qui vinrent à l’esprit d’Aaron n’avait plus rien à voir avec le fait de l’arrêter et il faut avouer que ça ne lui déplaisait pas vraiment. Un sourire en coin se développa d’autant plus sur son visage alors que Nico avait repris sa marche en lui disant qu’il n’arriverait pas à l’attraper. Il allait lui montrer de quoi il était capable et rejoignit vite ses côtés en attrapant un de ses poignets “On dirait que je t’ai déjà attrapé” ajouta-t-il alors son sourire encore plus marqué sur son visage. Il lui aurait bien passé les menottes mais il n’en avait pas sur lui. Elle lui avoua ensuite qu’elle était recherchée et le canadien ne put s’empêcher de rire, il ne la voyait pas du tout en criminelle mais si son pire crime était d’emprunter des chaises dans un restaurant ça allait encore ce n’était pas si grave. Nico lui demanda ensuite quand il finissait le travail “J’ai fini, j’ai le reste de ma journée de libre” c’était ce qui l’avait poussé à se balader dans le parc justement, profiter de son temps libre avant de retourner chez lui “Et toi tu travailles aujourd’hui ?” lui demanda-t-il alors, elle lui avait déjà dit travailler pour payer ses études, il ne savait plus trop où mais il avait déjà retenu ça c’était pas mal. |
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| Invité a posté ce message Jeu 25 Juil 2019 - 22:53 # |
| Entre vous, il y a ce jeu de séduction sans fin. Vous êtes réceptifs aux avances de l’autre, et sur enrichissez dès que l’occasion se présente. Autant dire que le bâton est régulièrement tendu. Tu fais quelque peu référence à ce film où Clooney court après Dicaprio pour le rattraper et enfin le stopper pour le mettre derrière les barreaux. Ni une, ni deux, il attrape ton poignet, ce qui t’oblige à arrêter tes pas. Tu le dévores des yeux, te mordant l’intérieur de la lèvre. Parce que clairement, tu n’es pas insensible à son charme, à ses paroles aussi belles que les tiennes. Tout ça, car il n’y a rien de sérieux, aucune conséquence sur ton petit cœur, qui malgré tes airs, est si sensible. « Ok, je me rends, je me rends. » Tu lèves ton autre main libre dans l’espoir qu’il te rende ta main. Non pas que le petit jeu te déplaise. Tu te surprends à plaisanter sur un faux crime que tu aurais pu commettre. Celui que tu prétends avoir fait et nettement moins grave que celui que tu exerces. Mais tu te gardes bien de ce détail qui risque fortement de nuire à ta réputation. Le orange ne s’accorde pas à ton teint. Il jure avec ta peau. Bien que ça ne soit pas ce qu’il y a de plus grave dans le fait de se faire arrêter. Toi qui viens tout juste d’être diplômée. Tu lui demandes, finalement, quand est-ce qu’il travaille. Bien que tu aimes parler avec lui, tu ne t’es pas inscrite sur tinder pour trier des lentilles, et te faire des potes. D’un t’aimes pas les lentilles, et deux t’as assez de potes comme ça. Tu les adores et ne souhaites absolument pas les remplacer. Alors tu acquiesces de la tête, satisfaite d’apprendre qu’il a terminé le travail. « Ouais, je dois aller à l’hôtel d’ici trois heures et je devrai terminer vers 21 heures, si ma collègue n’arrive pas en retard. » T’es bien assez gentille comme ça, elle a tout intérêt à ne pas arriver en retard. « On peut se voir après, si tu veux. Mon coloc est chez sa copine ce soir. » que tu lui proposes sans scrupule, de manière totalement naturelle avec que vous vous avancez dans le parc en quête d’une sortie. |
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| Invité a posté ce message Sam 27 Juil 2019 - 22:18 # |
| Si Aaron et Nico avaient décidé de se rencontrer au départ c’est parce qu’ils n’étaient pas insensibles aux charmes de l’autre et qu’ils avaient été séduits par les photos qu’ils avaient vu. Quand ils s’étaient vus en réalité, Aaron avait pu se rendre compte que Nico était exactement le type de fille qui l’attirait. Et il était assez content de voir que c’était réciproque, alors qu’elle avait fait mine de s’échapper de lui pour ne pas se faire arrêter Aaron l’avait rattrapée par le poignet. Il la vit mordre sa lèvre et le sourire d’Aaron se fit encore plus prononcé. Nico finit par se rendre et leva sa deuxième main pour le montrer « Tu te rends facilement » dit-il alors, la jeune femme attendait sûrement qu’il lâche son poignet mais il le tenait toujours avec un sourire taquin aux lèvres. Il finit quand même par la lâcher et ils continuèrent à parler tous les deux, elle chercha à savoir quand il travaillait ensuite et surtout à quelle heure il finissait ce qui lui laissait penser qu’elle avait sans doute une idée derrière la tête. Il lui retourna donc la question parce que lui aussi n’était pas contre l’idée de la voir plus tard et de préférence autre part parce que dans un parc il y a certaines choses qu’ils ne pouvaient pas faire ensemble et s’ils avaient commencer à se voir à l’origine ce n’était pas pour parler ensemble mais bien pour assouvir leurs envies. S’il avait eu un doute sur ses intentions avant qu’elle ne lui réponde elle lui confirma rapidement ce qu’elle voulait en lui proposant de venir chez elle après son travail. « Tu m’invites chez toi alors ? » lui demanda-t-il alors l’air de rien, il savait que c’était le cas mais il avait envie de l’entendre le dire. Il n’y avait pas des milliers de choses qu’ils pourraient faire chez elle et forcément cette idée lui plaisait même s’il allait devoir s’occuper pendant les prochaines heures. Il rentrerait sûrement chez lui avant de la retrouver, avec un peu de chance elle ne vivait pas trop loin de la coloc où il avait élu domicile. « Est-ce que tu veux que j’apporte mon jeu de Scrabble ? » parce que bien sûr il comptait jouer au Scrabble avec elle alors qu’ils seraient enfin seuls. |
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| Invité a posté ce message Dim 11 Aoû 2019 - 17:28 # |
| Tu te rends facilement, qu’il dit. Oui, t’as clairement pas envie d’être maintenu toute la journée. T’aimes ce petit jeu, mais t’aimes surtout respirer. Bouger. T’as déjà donné dans les petites arrestations. Rien de bien grave, mais les nuits en cellule de dégrisement, tu sais ce que c’est. Et y a rien de bien intéressant. Il fait froid, ça pue, inconfortable et t’es entouré de personnes étranges. Assis sur un semblant de banc, tu serres les fesses et regardes le vide dans l’attente que les minutes défilent avant que l’on te relâche. Là-bas, on vous prive de tout, en dehors de vos vêtements. « J’aurai eu du mal à fuir avec ça sur le dos… » dis-tu en tournant les yeux vers ton violoncelle, le visage passant d’un teint lumineux à celui ressemblant plus à une tomate. Courir, impossible. C’est comme se déplacer avec un éléphant sur le dos. Et qui dit pachyderme, dit immanquable. Difficile de se fondre dans la masse. Alors jouer à cache-cache dans ces conditions, ça reste très compliqué. Inégale. Alors, il te relâche, mais tu te promets de remettre cette partie à plus tard. « Merci de ta clémence, je n’oublierai pas. » Est-ce ironique ? Pas tant que ça. Mais tu te gardes bien de le lui faire comprendre. Il est préférable qu’il prenne comme un sarcasme. Après tout, t’es une reine dans ce domaine. Autant faire honneur à ce titre. Tu expires un petit rire. Comme si tu avais besoin de répondre à sa question. Vous savez tous les deux quelles sont vos intentions. Et même si le voir ce soir en rentrant ne faisait pas parti de tes plans, le voir ici change tout. « Je crois bien que c’est une invitation. » Pas besoin de nier. De lui dire qu’il en fait ce qu’il veut. Au fond, tu sais qu’il va dire oui sans aucune hésitation. Il semble avoir mis de côté votre différence d’âge. Ce qui, si on se souvient bien, était un véritable problème pour lui. Et tu ne peux t’empêcher d’exploser de rire. On ne te l’avait jamais fait celle-là. Bien qu’on assimile souvent ce jeu à une partie de jambes en l’air. « Ouais, tu peux. Tant qu’il y a toutes les pièces. » dis-tu avec un clin d’œil. Est-ce que tu comptes jouer ? Absolument ! Est-ce que tu comptes gagner ? T’espères surtout faire une égalité, et profiter de l’absence de ton colocataire. Il a tout intérêt à rester chez sa copine toute la soirée. Et tu insistes bien sur le toute. |
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| Invité a posté ce message Mer 28 Aoû 2019 - 16:50 # |
| Facile à attraper, Aaron tenait la main de Nico mais elle s’était vite rendue et attendait donc qu’il la lâche. Il n’avait pas très envie de le faire même si ce qui importait pour lui c’était de l’avoir rattrapée alors qu’elle lui avait dit que ça ne serait pas facile justement. “C’est toi qui a dit être difficile à attraper la première” lui fit-il alors remarquer alors qu’elle disait qu’elle aurait du mal à fuir avec son violoncelle sur le dos, pour la mettre face à ses contradictions. En réalité, c’était vraiment un handicap pour fuir il pouvait le reconnaître mais pas à haute voix, il ne fallait pas exagérer non plus. Il la lâcha quand même alors qu’il s’était retrouvé face à son violoncelle pour faire la conversation. Elle le remercia mais son ton semblait ironique, en même temps il ne s’attendait pas à de vrais excuses donc il ne se posa pas plus de questions que ça. Ce petit moment entre eux était sympa mais très vite Nico décida de rentrer dans le vif du sujet en lui proposant de passer chez elle le soir, au début cette proposition était à demi-mots mais il l’avait bien compris. Il voulu juste l’entendre le lui dire et elle ne se fit pas prier pour lui confirmer. “Et bien je crois que je vais accepter ton invitation et t’auras même pas à me dérouler le tapis rouge” dit-il avec un petit sourire, il espérait qu’elle ne le laisserait pas sur le paillasson parce qu’avec cette proposition tout un tas d’idées lui venaient en tête, il n’en formula aucune mais il était sûr qu’elle ne l’avait pas invité pour jouer au Scrabble même s’il lui proposa de l’apporter. “Il est tout ce qu’il y a de plus complet” répondit-il en lui rendant son clin d’oeil. Il ne savait pas s’ils allaient vraiment y jouer mais il aimait l’idée de l’apporter quand même. S’ils y jouaient une chose était sûre il ferait tout pour gagner et ne laisserait pas un seul carré de libre pour qu’elle puisse mettre ses pièces, même si ça ne serait peut-être pas facile. |
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| Invité a posté ce message Dim 8 Sep 2019 - 13:28 # |
| Il marque un point. Grimace au visage, tu secoues doucement la tête. « Ouais, mais je parlais dans un autre contexte. Pas avec dix kilos de plus sur le dos. » Ce qui est complètement faux. Tu ne sais pas courir sans avoir seize points de côtés dans le corps. Sans avoir le teint qui vire au rouge écarlate. Cinq minutes de course, voilà tout ce que tu peux faire. Tu fais peine à voir. Mais l’unique sport où tu excelles, en dehors de celui de chambre, c’est le hockey sur glace. En patin, comme en roller, tu es imbattable. En dehors de ça, tu es comme diraient les Marseillais, merguez. Inutile de compter sur toi pour faire une séance d’abdos, de cross fit. T’es absente avant même que l’on vienne t’en parler. « Retente une autre fois, et tu verras. » Impossible de lui avouer que tu devras user de la triche pour parvenir à lui échapper. Il apprendra tout au tard que tu es une mauvaise joueuse. Le genre de personne qui aime pratiquer la ruse pour gagner. Car perdre et remettre en question des paroles, impossible. Et tu lui proposes de venir chez toi après le travail. Comme tu t’y attendais, il ne refuse pas ton offre. Les sourcils élevés, tu ne crois pas en ces paroles. Il croit accepter. C’est la meilleure celle-là. Il te tend limite une perche pour savoir quel est ton planning ce soir et il serait prêt à dire non. On ne te l’a jamais faite celle-là. « Parfait. » dis-tu amusée. Ça tombe bien, tu n’en as pas, et hors de questions de mettre les petits plats dans les grands. Tu apprécies Aaron, mais il ne faut pas non plus en faire tout un fromage. Cela restera aussi simple que ce moment. Sans prise de tête. « Je suppose que tu peux l’apporter alors. » T’ignores s’il fait un jeu de mot, et au fond tu t’en fiches. Il se passera ce qui se passera. Vous continuez de parler pendant de longues minutes jusqu’à arriver à l’une des sorties du parc, celle qui mène directement à ton métro. Furtivement, tu regardes l’heure et constates qu’il est temps pour toi de partir. « Non pas que je m’ennuie de ta compagnie, mais le travail m’attend. Je t’enverrai mon adresse par message. » D’un clin d’œil, tu le salues et traverses l’avenue. « N’oublie pas le jeu ! » Cries-tu à mi-chemin. |
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