winds and tides (leah)

@Leah Burgess

En quittant le cabinet, tu te décides d’aller prendre le Ferry afin de rejoindre Manhattan pour rencontrer cette fille avec qui tu as échangé plusieurs messages. Tu vas lui faire croire mondes et merveilles le temps d’une soirée, tirer un coup et revenir à tes tracas habituels. Tu lui feras comprendre que c’était une bonne soirée, mais que tu n’es clairement pas dans l’optique de la voir régulièrement. Non, t’as assez donné dans ce genre de relation. Elles finissent toujours par s’attacher et ça devient compliqué. Compliqué de se sortir de ça sans qu’elles t’aboient dessus, qu’elles versent quelques larmes. Tu ne comprends pas. Rien n’a été promis, rien n’a été dit. C’est peut-être ce silence qui les laisse espérer. Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir un caractère merdique. Le genre qui en fait fuir plus d’un. Mais les femmes, ça leur plait. Accoudé sur la barrière du bateau, tu regardes Brooklyn s’écarter tandis que le soleil se couche doucement. C’est une magnifique vue. Difficile de s’en lasser. Et rien que pour ça, tu prends le ferry, te cailles le cul. Un peu plus loin, sur ta droite, tu reconnais le visage d’une femme. Une amie avec qui tu penses tant de bons moments, comme de mauvais. Mais toujours vous retenez le bon. Tu te redresses, décidé d’aller à sa rencontre. « Salut Burgess. » C’est comme ça que tu l’appelles, utilisant rarement son prénom.

C'est pas dans le Bronx qu'on trouve les meilleures boutiques pour faire du shopping. Alors j'ai décidé de me faire un petit craquage et d'aller à Manhattan. Même si mon budget ne me permet pas d'acheter grand chose, j'aime tout aussi bien me balader dans les rues, m'arrêter à un banc et prendre un milkshake. Ou un café bien corsé, ça dépend de mon humeur et de la chaleur. Maintenant, je peux dire que je ne me prends plus la tête. Je me suis ramassée un râteau monumental de Kenneth. Et ? Je vais pas en faire tout un fromage. J'ai eu un coup de blues, Blake m'a bien aidé à me défouler et maintenant, je n'y pense même plus. J'étais pas en kiffe sur lui, disons qu'il était la seule personne qui me rendait vivante et j'adorais ce sentiment. Vous savez ? Celui de compter vraiment pour quelqu'un. Adossée contre la barre du ferry, je remets les lunettes sur mes yeux, la tête un peu penchée en arrière et je prends un mini bain de soleil faciale. Lorsque j'entends mon nom. Qui ose me déranger en pleine bronzette ? Mon visage se décompose, je regarde l'interlocuteur puis un sourire se dessine sur mes lèvres. « gus ! quelle heureuse surprise. tu devrais venir embellir plus souvent mes journées comme ça. » je lâche un petit rictus puis je me rapproche de lui pour lui faire face. August, c'est un bon ami ouais, chiant à ses heures perdues mais tellement attachant. Attachiant a été conçu pour lui. « tu vas où ? » lui aussi veut faire du shopping ? Ou il a surement encore un rencard. Comme à son habitude, les filles tombent comme des mouches pour lui.

Tu ne pouvais pas tomber mieux tomber. Leah c’est ta super pote, celle avec qui tu t’embrouilles pour une histoire de frites non salées, un verre pas assez rempli. Bref des broutilles avant de vous prendre par les épaules et de finalement rire aux éclats. C’est comme ça entre vous. Des petites embrouilles pour mieux vous retrouver. Elle dit de toi qu’est un casse-couilles, et tu l’assumes parfaitement. Il y a des années que vous vous comportez comme tel. Depuis cette colocation. « Non, après ça rendrait moins nos retrouvailles spéciales. » Dis-tu en exagérant, une grimace aux lèvres. Des années que vous vous connaissez, que vous êtes proches sans que les choses ne soient ambiguës. Car entre vous, il n’y a que de l’amitié. C’est sincère, et tu ne vois pas les choses devenir autrement. « Je dois voir une nana. » Comme si c’était surprenant venant de toi. Les plaisirs de la vie ne se calculent pas, ne se limitent pas. Alors régulièrement, tu fréquentes de nouvelles femmes, juste le temps d’un soir. Avant qu’elle ne devienne barbante et qu’elle demande plus qu’une simple nuit. Car même si les choses sont claires, elles en veulent toujours plus. Malgré ce qu’elles disent. « Et toi qu’est-ce que tu vas faire ? T’as rencontré un mec c’est ça, hein ? » Bien évidemment, tu l’as charrie. Ça l’emmerde profondément quand tu parles de ça. Toi qui en fait toujours des caisses et des caisses. Tu ne fais pas dans la demie mesure. C’est plus fort que toi.

Je pouffe de rire en levant un sourcil suite à sa réplique. il me fait quand même rire ce con. Ouais, il est con mais un gentil con. On a tous besoin d'un pote débile dans sa vie non ? Roh s'il m'entendait ! Heureusement, il ne peut pas lire mes pensées. Y'a tellement un gros bordel dans ma tête en plus, moi-même je m'y retrouve pas. Je pourrais faire perdre le chemin d'un gps. J'avais vu juste, il va voir une nana. Encore. Et bien que grand bien lui fasse. « c'est ça que tu sens la cocotte, t'as abusé sur le parfum mon vieux. » que je dis amusée en le reniflant comme un chien. Ouais, je peux être chiante aussi. J'avais oublié de le mentionner ? Quant à moi, non, aucun mec, et aucune rencontre. C'est bien triste mais c'est comme ça. Gus dit ça pour me charrier, ça lui foutrait une de ses claques que je lui apprenne que je fréquente quelqu'un ! Leah, c'est la bonne copine mais jamais elle n'est en couple, jamais elle ne va vous parler d'un garçon en particulier. Peu de mes amis dont Gus savent que je suis vierge et pas du tout intéressée à me faire deffleurer. Sur ce point, on est pas du tout pareil. « négatif, jamais je rencontrerai un mec. » je fais une grimace, presque une grimace de dégoût puis je remets mes cheveux en place qui s'envolent avec le vent. « je vais faire du shopping si tu veux tout savoir. ou du lèche vitrine plutôt. je veux voir ce que je peux trouver avec 100 dollars. » j'ai pas honte de dire que je ne roule pas sur l'or. J'ai jamais eu beaucoup de billet dans mon porte-feuille et malheureusement, avec le métier que je fais, on ne peut pas prévoir qui va utiliser mes dessins ou non, donc en attendant, je me serre la ceinture.

Des années que tu connais Leah, et toujours vous avez eu cette relation de chien et chat qui aime se consoler quand l’autre boude un peu trop longtemps. Car vous vous adorez vous taquiner. Ça peut en rendre plus d’un fou, mais vous ça vous amuse. C’est tout ce qui importe. Elle te charrie, te le rend bien, quand tu lui dis aller à un rendez-vous avec une inconnue. Elle te connaît, elle sait que t’apprécie rencontrer des femmes différentes et puis passer rapidement à autre chose. Les histoires de plusieurs jours, ça ne t’intéresse pas. « T’en veux peut-être ? C’est du Hugo Boss. » Regard de séducteur, tu tentes de la charmer inutilement. « Bon bah, je te présenterai des nanas alors. » Dis-tu pour l’embêter, alors qu’elle avoue qu’elle ne rencontrera aucun homme. Tu sais qu’elle n’est pas du genre à se livrer à un homme juste par plaisir. Non, Leah est très loin du genre de femme que tu vas rencontrer ce soir. Et tu le respectes, malgré ce que tu peux lui laisser penser. C’est son choix, et si un homme venait à se moquer d’elle là-dessus alors tu viendras le remettre salement à sa place. Toi seul où les gars de la Jackson five peuvent l’embêter à ce sujet. Et tu embrasses sa petite tête. « Oh tu devrais pouvoir te trouver des fringues avec ça quand même. Sois pas si pessimiste. » Tu n’es pas sans ignorer que ton amie ne vis pas avec les mêmes moyens que toi. Et tu t’en contre-fiches. A tes yeux, l’argent ne fait pas la personne. C’est comment elle se comporte avec qui importe. « Tu vas enfin t’acheter des tenues stylées. Ce n’est pas trop tôt. » Tu soulèves l’épaule de son haut et roules des yeux. Qui a dit que tu n’en faisais jamais des caisses ?

Quel loveur celui-là. Non plutôt dragueur. Et dire que y'a des filles qui tombent comme des mouches pour ses beaux yeux. Haha lol. Je me demande comment il s'y prend car moi, je le trouve tellement con. Mais je l'aime hein, c'est mon pote. Un bon ami. Je peux pas l'imaginer en train de me draguer et vice versa ça serait trop bizarre, weird et nooooon j'en ferai surement des cauchemars. C'est le petit frère, celui qu'il faut pincer les oreilles quand il déconne trop. Je suis la voie de la sagesse, le petit ange dans sa tête. Vous voyez le style d'amie que je suis ? Quant à lui, toujours aussi moqueur. Très doué pour me faire apparaître des rides à force de froncer les sourcils dès qu'il me parle. « oh trop aimable de ta part mais j'te laisse tes plans culs. je voudrais pas choper des maladies. » petit clin d'oeil et je passe ma main dans ses cheveux pour m'amuser à les décoiffer. De toute façon avec ce vent, on ressemble tous à rien. Monsieur s'en va faire mumuse et moi, je vais me balader dans les magasins de vêtements. Je roule des yeux quand il touche mon haut et je chasse sa main d'une petite tape. « t'auras un mot gentil pour moi un jour ? » je peux être très susceptible quand je m'y mets, mais avec Gus, j'ai l'habitude de tout prendre au second voir troisième degré. Chose qui n'est pas donnée à tout le monde avec lui. « je me suis dit... écoute bien avec tes oreilles.. que je voulais m'habiller un peu plus sexy ! » que je lance fièrement en bougeant mes épaules. Je le regarde en rigolant, mais... c'est vrai en fait. Je mets souvent des vêtements larges, des robes qui cachent le peu de formes que j'ai. Un peu de changement ça ferait du bien non ? C'était soit ça ou me couper les cheveux, et mes cheveux poussent tellement lentement que j'ai la flemme d'attendre.

Tu ne prends pas mal la remarque de ton amie. Dans un sens, elle a complètement raison. Préservatif ou non, il y a quand même un risque de s’exposer à des maladies. Tu en es conscient, et veille régulièrement à faire des tests pour t’assurer que tu es toujours clean. Peut-être qu’attraper l’un de ces virus te calmerait. Et tu pries pour que ce jour n’arrive jamais. Ça te dévasterait de ne plus pouvoir jouer de ton meilleur atout. Il est hors de question de mettre ton meilleur-pote au placard, et de renier qui tu peux être. T’es loin d’être le prince charmant, tu ressembles plus à celui ragoûtant dont on ne veut pas dans les histoires à l’eau de rose. « Dommage, mais ma proposition tiendra toujours. » Tu lèves les mains au ciel. Et pour tout dire ça te ferait plaisir de partager une de tes conquêtes avec ta pote, enfin peut importe avec lequel de tes potes. Tu en parlerais sans modération. Vous critiquerez à cœur joie. Tu te recoiffes, repassant ta main là où celle de la brune est passée pour mettre la pagaille dans cette chevelure peu soignée. « Hm oui, sur ton lit de mort. Promis, je ne gafferai pas. » Tu secoues aimablement la tête, car oui ce jour-là tu serais incapable d’avoir un mot méchant pour elle. Mais d’ici que ça arrive, tu continueras à la charrier, nuits et jours. C’est votre marque de fabrique. La relation que vous avez toujours eue. A quoi bon changer les bonnes vieilles habitudes. « Quoi ?! » Tu en fais des caisses, cris, affiche une mine complètement choquée, et recules d’un pas. « Attends, mais qui es-tu ? Et qu’as-tu fait de ma Burgess ? » Tu passes un bras autour de ses épaules qui arrête de gesticuler dans tous les sens. « Attention, ça pourrait me faire de l’effet. » Tu lèves rapidement tes sourcils vers le ciel, puis te mets à rire. Il n’y a pas moyen. Jamais tu ne pourrais regarder Leah d’une autre manière. C’est l’une de tes meilleures-amies.

Heureusement, je peux mal d'attraper des maladies sexuellement transmissibles. Quand on s'appelle Leah et qu'on est seule avec son chat, vous pouvez être sûr que préservatif ou pas, elle ne connait pas. Au moins, je suis safe là-dessus. Bon, pas à l'abris de choper des maladies tout de même, mais disons que mon taux est plus bas que celui de notre cher Gus. Je l'admire parfois. Je ne sais pas comment il fait pour avoir toute cette assurance, pour oser se lancer vers les femmes sans problème. Moi, j'ai la trouille rien que d'imaginer embrasser un garçon. C'est encore différent que de le faire. Surtout que la dernière personne que j'ai embrassée fut Kenneth et ça c'est très mal passé. Alors je risque encore moins de balader ma bouche n'importe où. Je le regarde, une main contre mon front pour protéger mes yeux du soleil et je fais un petit clin d'oeil. « petit con va. t'es au courant que y'a pas pire que toi comme abruti sur la terre ? » je lève les yeux au ciel puis j'affiche un sourire en coin. Boh, se montrer si taquin c'est la façon de montrer qu'on s'aime quoi. Comme chien et chat. Un frère et une sœur. Même si nous deux, c'est plus chien et chat, je dirais. Quand je lui annonce que je veux changer de style vestimentaire, Gus se met à crier. « arrête d'hurler. » des regards se sont tournés vers nous et je leur adresse un  sourire idiot à ces yeux curieux. « j'ai envie de changement... heeee mais toi qui est un pro des filles sexys, tu pourrais décaler ton rendez-vous de baise d'une heure pour accompagner ta Leah chérie choisir des tenues ? Allez dis ouiiii, il me faut l'avis d'un homme, et pas n'importe quel inconnu, celui d'un expert. » je lui fais mes petits yeux de chat botté pour qu'il accepte. Ah, il ne dit rien mais je sais que refuser, ça risque d'être difficile pour lui. Tout comme reporter une partie de jambes en l'air à plus tard peut le frustrer.

Ce n’est pas la pire insulte que tu as pu entendre. T’es habitué à en recevoir des biens pires. Et puis, celle-ci provient de Leah, alors tu la prends avec un sourire amusé. Non, tu les prends toujours de manière amusée. Tu te fous bien d’exaspérer les gens, au moins tu leur fais quelque chose, provoque un sentiment. Mais Leah, elle te taquine seulement. Comme Sven le fait avec toi. Tu mérites ce titre, de toute manière. Tu la cherches constamment. Lui laisses que très peu de répit. « Je crois bien que tu es la deuxième, non la troisième personne à me le dire aujourd’hui. Je vais commencer à croire que c’est vrai. » T’exagères un peu. Y a peut-être Lily qui t’a balancé une insulte de ce genre, mais c’est une habitude qu’elle a prise quand vous vous voyez. Tu dois vraiment la pousser à bout. Et ça te plaît. Oui t’aime ça, c’est presque jouissif. T’es né pour embêter ton monde. On le lit sur ton visage. Les personnes présentes sur le pont peuvent eux même le constater. Ils se retournent, te dévisagent, ce qui gêne quelque peu ton amie. Elle souhaite que tu arrêtes d’hurler, mais toi, tu te fous que l’on vous regarde. Si on ne peut plus s’exprimer, à quoi bon ! Tes yeux roules, mais tu l’écoutes, et parles plus doucement. Et maintenant, la brune souhaite que tu viennes avec elle. Que tu l’aides à devenir sexy en choisissant une tenue. Elle ne pouvait pas prévoir ça à un autre moment ? Pourquoi fallait-il que ça tombe sur un soir où tu dois retrouver une sublime femme. Tu te frottes la tête, embêté. « Tu fais chier Burgess ! Tu sais vraiment pas choisir ton jour. » L’envie de choisir les tenues de ta tendre et chère amie est très tentant. Il y a moyen de bien s’amuser, de la voir bouillir. Mais en même temps, t’as vraiment envie d’aller tirer ton coup avec cette femme. Tu pourrais décaler comme elle le dit si bien, mais faudrait déjà qu’elle veuille bien te revoir par la suite. « Je te promets rien, mais si mon plan par en couille, tu prendras sa place … non tu me présenteras une copine. » Coucher avec Leah ? Non, ça serait trop bizarre pour vous deux. Tu accepterais à l’unique raison qu’elle meure sous peu et qu’elle te demande de lui montrer ce qu’est un orgasme. Mais même là, ça reste vraiment trop étrange. Tu sors ton téléphone, et envoie un message à ton tinder, lui expliquant que tu as encore du travail. Tu aurais préféré lui dire que tu allais trainer avec ta meilleure-pote, mais elle l’aurait très mal pris. « Tu sais comment toucher mon ego et le flatter. »

Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Je dirais que si ? Gus est l'homme que toutes les femmes s'arrachent par excellence - je me demande bien pourquoi - et il est le pro pour savoir comment une fille peut plaire. Alors attention, je ne cherche pas du tout à lui plaire. Oh non, tout sauf ça. Je préfère encore faire du charme au papy de mon étage. Je veux juste... plaire ? M'assumer, m'affirmer avec le sourire. Sans crainte de marcher dans la rue en me demandant ce que les gens pensent de moi. C'est vrai que niveau look, je ne fais pas trop féminine. Un t-shirt, un jeans, et le tour est joué. Alors je le supplie du regard qu'il accepte. On s'en fout de son rencard sexuel. C'est pas comme s'il en manquait. Je suis sûre qu'il y en a encore une bonne ribambelle qui n'attend que lui. « oh mon dieu tu m'as fait peur, mon coeur a failli lâcher. j'ai bien cru que t'allais me demander mon corps en échange ! » mais il s'est vite rattrapé, car il s'est souvenu que j'étais vierge et que je n'avais aucun contrôle sur le sexe et mon corps, c'était encore quelque chose d'inconnu. Mais je le vis plutôt bien. Et je me sens exceptionnelle d'être encore pucelle à mon âge. Bon, à 30 ans au pire, je m’inquièterai, mais là, ça coule de source. Quand je vois qu'il prend son téléphone pour surement écrire à son plan cul, je sautille sur mes deux jambes avant de lui sauter à la gorge pour le secouer comme un prunier. « merci merci ! t'es le meilleur ! t'es le plus fort, le plus beau, le plus... ! » à court d'idées, faut pas exagérer non plus. Je le lâche et je tourne la tête vers la rive, là où nous allons nous rendre pour faire les boutiques. Nous retrouvons la terre ferme, enfin le trottoir et je guide Gus dans un premier magasin. « première mission, une robe. pas trop vulgaire, mais pas trop coincée non plus. tu peux faire ça ? » que je lui demande en battant des cils avec une petite moue. Soit il va se prêter au jeu et me rendre sexy, soit il va faire tout le contraire pour s'amuser et m'habiller comme une plouc.