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Invité a posté ce message Mer 24 Juil 2019 - 23:46 #

« Fais chier… » que tu jures tout bas avant de te laisser tomber lourdement sur le siège que tu occupais déjà depuis une trentaine de minutes. C’est longuement que tu soupires alors que l’attente te semble déjà interminable. Tu jettes un regard exaspéré à l’infirmière qui venait une énième fois de te demander de patienter "quelques instants". C’est pourtant ce que tu fais depuis un bon moment maintenant. Tu n’aurais pas pensé qu’en te rendant aux urgences, tu te heurterais à une salle d’attente bondée. Autrement tu aurais été ailleurs. Tu ne sais pas trop où mais tu aurais certainement trouvé une autre solution. Faudrait-il peut être que tu sois inconscient pour que quelqu’un ne daigne enfin te prendre en charge ? Ton regard se pose sur ta main endolorie et sur laquelle le sang avait à présent séché. Le petit bout de verre responsable de ta douleur est pourtant encore logé dans ta paume malgré tes vaines tentatives pour l’extraire. Tu soupires une nouvelle fois en fermant les yeux. Tu n’as pas d’autre choix que de prendre ton mal en patience.
Tu patientes encore une dizaine de minutes quand l’infirmière arrive finalement, non sans une expression un peu trop suffisante à ton goût, pour te conduire vers une grande salle de soin dans laquelle se trouve trois autres patients. De simples rideaux bleus les séparent. Elle t’installe sur le dernier lit avant de s’éclipser sans un mot. Toujours un peu excédé et tout aussi impatient, tu ne prends pas la peine de t’asseoir. Tu es plutôt occupé à chercher de quoi soulager ta douleur sur la table à côté du lit. À l’aide de ta main intacte, tu soulèves puis reposes péniblement les produits et instruments que tu ne reconnais pas plus les uns que les autres. Résigné, tu finis par t’asseoir sur le bord du lit. Tu étais sensé assisté à une importante réunion avec ton père et quelques uns de vos associés. À la place, tu te retrouves à passer une partie de ton après midi à l’hôpital. « À ce rythme, je crois que je suis parti pour passer la nuit ici. Ne vous pressez surtout pas, après tout vous êtes payées pour quoi... » que tu dis volontairement à voix haute lorsque tu entends quelqu’un ouvrir la porte. Cette infirmière avait décidé d’être une peste à ton égard. La moindre des choses serait de lui rendre la pareille.

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Invité a posté ce message Jeu 25 Juil 2019 - 1:14 #

A partir du moment où sa résidente l’a assigné à la mine, Lou a eu cette étrange sensation. Elle a tout de suite su qu’elle allait passer une journée de merde, clairement. Certaines choses ne se contrôlent pas, c’est instinctif et sur le coup, ça l’était et très vite, elle s’est aperçue qu’elle n’avait pas tort. Oh, évidemment, elle déteste avoir tort. Elle est de ceux capables de prouver par A plus B qu’ils ont raison tout en sachant pertinemment que ce n’est pas le cas. Pourtant, elle aurait adoré se tromper aujourd’hui parce que s’occuper des urgences, c’est tout sauf palpitant. Il ne faut pas croire ce qu’on raconte dans les séries tv. Les urgences, c’est le pire du métier. C’est bondé de monde et donc étouffant, bruyant, agaçant, ect… Bref, il n’y a rien de passionnant là-dedans. Certes quelques fois, un cas vraiment intéressant sort du lot mais à moins d’un fait important tel qu’un accident de la route par exemple, on n’y voit rarement les cas les plus captivants. La plupart du temps, ce sont des petites blessures, des bobos sans gravité engendrés de façon bête et évitable mais tous les internes y passent, bon nombre de fois même et aujourd’hui, c’est tombé sur elle. Elle et un autre interne qu’elle a rejoint. D’ailleurs, en parlant de lui, elle le voit au loin retirer sa veste et prendre le chemin de l’ascenseur alors qu’ils croulent sous les patients. Hé ! Toi ! qu’elle l’interpelle, incapable de se rappeler de son nom. Visiblement, il se reconnait puisqu’il s’approche d’elle. Qu’est-ce que tu fais ? C’est pas le moment de prendre une pause pipi mon grand, aller hop ! Elle lui donne une tape sur l’épaule mais rien, il ne bouge pas. Bah, restes pas planté là ! qu’elle s’exclame. Je… Je… Oh, bon dieu, elle n’a pas la patience, pas aujourd’hui. Tu… tu… quoi ? qu’elle enchaine, bafouillant volontairement rien que pour l’imiter. Lou, elle peut tout aussi bien être la collègue la plus supportrice qu’il soit – bon peut-être pas quand même – comme la pire des garces. Aujourd’hui, débordée par la mine, c’est la pire des garces malheureusement pour ce pauvre interne de première d’année qui finit quand même par retrouver sa langue. J’ai fini ma garde. Je peux pas continuer, tu sais, à cause du nombre d’heures imposé par le chef. Elle ferme un instant les yeux, comprenant qu’elle va se retrouver seule à gérer cette merde jusqu’à ce qu’on lui envoie quelqu’un d’autre, si on daigne le faire d’ailleurs. T’es à combien d’heures toi ? Vingt-six, qu’elle répond dans un souffle. Vingt-six heures en deux jours certes mais elle est encore loin des quatre vingt maximum autorisées par semaine. Courage, qu’il lui dit et c’est à son tour de poser une main sur son épaule. Bon dieu, il y a encore des gens gentils sur cette Terre.
Enfin, c’est ce qu’elle croyait jusqu’à ce qu’elle entende un patient râler. Elle a cessé de compter les heures mais elle a l’impression que cela fait une éternité qu’elle enchaîne les coupures, entorses et autres conneries sans gravité. C’est à peine si elle a eu le temps d’avaler un vrai repas, mangeant au lance-pierre dès qu’elle pouvait et malgré ça, malgré la faim et la fatigue, elle doit garder toute sa patience et sa politesse pour soigner cet abruti. Elle n’a pas encore vu son visage caché par le rideau bleu qu’il l’agace déjà. Tout ce qu’on leur demande, c’est de patienter dans le calme et le respect, ce n’est pas la mer à boire, non ? Prenant une grande inspiration en silence en échangeant un regard exaspéré auprès de l’infirmière à qui étaient apparemment destinées ces belles paroles, elle s’avance vers le lit trois, tire le rideau et découvre que l’abruti, elle le connait et plutôt bien. Tout du moins, elle le connaissait il y a de ça des années. Alec Henderson, toujours aussi adorable. Sa remarque put l’ironie. Déjà quand elle le fréquentait, il était un petit gosse de riche imbuvable. Il faut croire que les années ne l’ont apparemment pas aidé à prendre en maturité. Ouais, ouais, elle sait, ne pas se fier aux premiers abords, bla bla bla. Elle s’en tape. Sa journée était déjà assez pourrie comme ça, il n’y avait vraiment pas besoin d’en rajouter. Qu’est-ce qui t’amène ? qu’elle lui demande, gardant cependant ce masque du docteur gentil et respectueux parce que c’est ce qu’on lui a appris. Puis, accessoirement, c’est ce qu’elle demande à chaque patient histoire de savoir ce qu’elle peut faire pour les aider, pas seulement les abrutis l’ayant foutu en cloque.
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Invité a posté ce message Ven 16 Aoû 2019 - 1:00 #

Tu ne cherches pas à te montrer désagréable envers les autres pour le simple plaisir de l’être. En réalité, ça n’a rien d’amusant. C’est même fatigant. Toutefois c’est ta façon à toi d’exprimer ton mécontentement, voire ton agacement. Et à cet instant précis, tu en as plus que jamais marre d’attendre. Tu as déjà passé plus de temps que nécessaire dans cet hôpital, à attendre une personne qui jusqu’ici n’a pas encore pointé le bout de son nez. Ton emploi du temps de l’après midi est complètement tombé à l’eau simplement parce que certaines personnes ne savent pas faire leur travail avec rigueur. Derrière ton rideau, tu pestes intérieurement contre cette infirmière et ne te retiens pas de lui faire remarquer son manque d’efficacité lorsque tu entends la porte grincer. Est-ce que cela l’entrainera à s’occuper de toi au plus vite ? Tu ne sais pas trop. Tu n’en es pas certain. Est-ce que cela l’agacera ? Fort probablement, et étrangement cette idée te procure une certaine satisfaction. Elle le mérite bien, après tout.
Contre toute attente, ce n’est pas la grande rousse à l’air hautain qui apparait derrière le rideau mais plutôt un visage familier. Même bien trop familier, que tu avais pourtant oublié pour l’avoir relogé dans un recoin assez éloigné dans ton esprit. La surprise doit certainement se lire sur ton visage parce que tu ne dis rien au premier abord. « Alec Henderson, toujours aussi adorable. » Tu ne prêtes pas tellement attention à sa remarque délibérément ironique, car encore un peu trop surpris. Lou… Elle est bien la dernière personne que tu aurais pensé ou même voulu rencontrer aujourd’hui, encore moins ici. Ce n’est décidément pas ta journée. Tu fronces imperceptiblement les sourcils, décontenancé par la situation mais également un tantinet irrité. Tu portes ton regard sur ta main lorsqu’elle te demande la raison de ta présence. « Ça » que tu lui réponds simplement en lui montrant la large coupure sur la paume de ta main. « Ça ne devrait pas être bien compliqué à soigner. Il suffit d’abord d’enlever le petit bout de verre, ensuite quelques points de suture et je pourrais m’en aller » Tu n’es pas médecin mais tu as suffisamment perdu de temps ici et tu aimerais que les choses soient faites rapidement. Tu jettes un regard rapide à la jeune femme. Elle n’a pas changé tant que ça, la même nana blonde que tu as connu. Tu te rends compte à cet instant que tu n’avais pas pensé à elle depuis bien longtemps. Non pas qu’il fallût que tu le fasses, mais tu l’imaginais ailleurs. Loin de toi l’idée qu’elle soit restée à New York après ce qu’il s’est passé… Tu secoues imperceptiblement la tête afin de chasser cette pensée de ton esprit. Tu portes à nouveau ton attention sur la jeune femme. « Écoute, si tu peux éviter de me charcuter la main au passage, je t’en serais très reconnaissant… Je pense qu’on est capable de se comporter en adulte et professionnels, en mettant nos différents de côté. N’est-ce pas ? » que tu finis par demander l’air plus sérieux que nécessaire. Tu ne sais pas trop ce qu’elle a en tête mais tu te méfies. C’est la première fois que tu la revois depuis quatre ans et ça serait mentir que de dire que vous vous êtes quitté dans de bons termes.
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Invité a posté ce message Mar 20 Aoû 2019 - 1:57 #

Alec Henderson. Une sacrée surprise et pas la meilleure. Il y a certains jours comme celui-ci où on ne cesse de se répéter qu’on aurait dû rester au lit, se porter malade pour lézarder toute la journée. Si cette pensée lui a déjà traversé l’esprit durant les dernières heures, elle est plus que jamais dans le vrai à l’heure actuelle. En réalité, Lou est plus agacée voire exaspérée qu’autre chose surtout lorsqu’elle comprend que le jeune homme qui doit à présent approcher la trentaine n’a pas l’air d’avoir changé d’un poil. Il semble toujours aussi arrogant et horripilant. Qu’est-ce qu’elle lui trouvait déjà ? Ah oui, le sexe. Le sexe en valait la peine.
Ses yeux se posent sur la main ensanglantée de son patient et elle ravale un sourire. Le karma sans doute. Elle observe les dégâts, évaluant la gravité de la blessure. Ce n’est rien de méchant au final. Ça ne devrait pas être bien compliqué à soigner. Il suffit d’abord d’enlever le petit bout de verre, ensuite quelques points de suture et je pourrais m’en aller. Voilà qu’il s’improvise médecin et même qu’il lui dit comme faire son métier. Aux dernières nouvelles, ce n’est pas lui qui a posé son cul sur les bancs de l’école de médecine. Oh, t’en fais pas. Après avoir regardé les quinze saisons de Grey’s Anatomy, je sais comment faire maintenant. L’ironie ne semble plus vouloir la quitter mais d’un côté, il le lâche. Il ne peut pas tout simplement se contenter de se taire et la laisser faire ? Non, Alec Henderson doit toujours la ramener. Sinon, ce n’est pas drôle. Écoute, si tu peux éviter de me charcuter la main au passage, je t’en serais très reconnaissant… Je pense qu’on est capable de se comporter en adulte et professionnels, en mettant nos différents de côté. N’est-ce pas ? Voilà, à nouveau il l’ouvre et à nouveau, il l’agace. Cependant, elle doit bien avouer ressentir un léger plaisir à l’idée de savoir qu’elle a sa main entre les siennes et qu’il ne semble pas rassuré par cette idée. Ça lui donne une sorte de pouvoir assez jouissif, il faut le dire. Allonge-toi, s’il te plait. Elle ne prend même pas la peine de lui répondre. Elle est professionnelle, bien évidemment qu’elle va faire les choses correctement. Elle a mûri, elle. Elle n’est plus la gamine de dix-neuf ans qu’il a connue.
En silence, elle prépare ce dont elle aura besoin et après avoir couvert l’avant-bras d’Alec d’une serviette de papier bleue, elle demande. Tu veux quelque chose pour la douleur ? Égoïstement, elle espère qu’il réponde par le négatif. Non, elle n’est pas sympa et oui, elle s’en moque complètement.
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