Invité a posté ce message Sam 28 Sep 2019 - 21:10#
« Je te laisse les clés du fort, je reviendrai pour le coup d’envoie de ce soir. » Me lance Brighton alors qu’il est déjà à la porte du bar, prêt à partir et à me laisser commencer le gros des travaux de son bureau. Moins d’une semaine qu’il m’a proposé de retaper son bar pour toucher un peu de dollars permettant aux fins de mois d’être moins difficiles et j’admets apprécier ce que je fais. C’est loin de ce que j’ai connu jusque-là mais ce ça me donne un but alors que j’ai perdu mes repères. Un peu comme en rentrant du front, ce qu’il comprend bien pour avoir été mon mentor. « Je devrais avoir fini d’ici là, je vais avoir une autre paire de mains. » Le rire franc et fort de cet homme c’est quelque chose ! « Faites pas trop de saloperies dans mon bar ! » Je lève les yeux au ciel mais mon sourire en coin lui fait comprendre que je ne peux rien lui promettre. Enfin seul, la porte principale fermée, j’informe Cassie de passer par celle de service ouverte et j’emporte mon matériel dans la seule pièce à l’étage qui a été vidée de ses meubles. Les planches du sol ont été poncées dans la semaine passée et les murs débarrassés de leur vieux papiers peint décrépis. J’ai tout juste le temps d’ouvrir les différents pots de peinture lorsque je sens sa présence dans mon dos et me tourne vers elle. « Oh comme t’es mignonne habillée comme ça. » Une main sur sa hanche, je reproche Cassie et l’embrasse. Peu importe si nous nous sommes quittés il y a quelques heures, elle me manque toujours.
Invité a posté ce message Sam 28 Sep 2019 - 21:45#
Mon dieu. Mon dieu. Mon dieu. Ce disque tourne en boucle dans ma tête depuis que j’ai quitté ce meeting. Il a accepté d’investir dans mon entreprise. Il a accepté de me faire confiance et de m’aider à lancer ma propre marque de vêtements. Pour enfants, parce que Peter et Emma m’ont beaucoup inspiré ces derniers temps. Mon dieu, c’est le début de l’aventure qui me terrorisait tant. J’ai encore une multitude de choses à faire maintenant, et ça va me prendre beaucoup de temps. Mais je sais que je peux le faire. Cela dit, aujourd’hui, j’ai promis à Wyatt de le rejoindre pour me vider la tête à peindre une pièce du bar qu’il retape. Ça libère l’esprit, me disait-il, qu’importe la décision de l’investisseur. Alors, j’ai accepté. Me voilà en petite salopette et t-shirt blanc, les cheveux attachés, prête à me salir les mains. Mais lorsque j’arrive par la porte de service, il est en train d’ouvrir les pots, ses fesses parfaitement bien rondes devant moi. Je le matte sans scrupule lorsqu’il finit par se tourner en sentant ma présence : « Oh comme t’es mignonne habillée comme ça. » Je m’approche de lui, mais sa main me colle littéralement à lui avant de me faire embrasser. Mes mains glissent sur ses bras avant de s’installer dans sa nuque : « Devine qui a enfin son investisseur ? » Je souris avant de débiter : « Bon, du coup ça implique beaucoup de chose, d’être d’accord sur les contrats, de trouver des fournisseurs, un atelier parce que je peux clairement pas bosser à l’appartement, de faire de la.. » Je me coupe littéralement lorsque les bras de Wyatt se pose sur mes joues : « Quoi ? » Je demande, parfaitement inconsciente que je ne lui en ai pas laissé placé une.
Invité a posté ce message Sam 28 Sep 2019 - 22:00#
Cette petite salopette lui va merveilleusement bien mais ce n’est rien comparé au magnifique tee-shirt blanc qu’elle porte en-dessous et qui dessine sa sublime poitrine. Je n’ai pas promis à Brighton de ne rien faire, je vais tenter de me retenir malgré tout, mais cette femme appelle à la luxure à chaque fois que je pose les yeux sur elle. L’embrasser c’est clairement tenter le diable mais au petite sourire qu’elle m’offre je sais qu’elle a quelque chose à me dire. « Devine qui a enfin son investisseur ? » Je m’apprête à la féliciter mais sa bouche reprend de l’activité trop vite. « Bon, du coup ça implique beaucoup de chose, d’être d’accord sur les contrats, de trouver des fournisseurs, un atelier parce que je peux clairement pas bosser à l’appartement, de faire de la … Quoi ? » Ça s'enchaîne et ça s'enchaîne sans que je puisse dire quoi que ce soit. Je pourrais l’embrasser encore pour la faire taire mais c’est dangereux. Je préfère capturer son visage et plonger les yeux dans les siens. « Arrête un peu de penser à la montagne de choses que tu vas devoir faire et profite un peu ! » Je prends le ton du type qui gronde mais mon sourire trahi ma fierté. « Je suis fier de toi, princesse. Tu le mérites amplement. Mais chaque chose en son temps, on a le temps de voir ça pas à pas. » J’embrasse le bout de son nez avant d’avoir envie de faire une connerie puis je m’éloigne. Adhésif de masquage en main je tends un rouleau à Cassie. « Au boulot mademoiselle, protège-moi les plinthes pendant que je m’occupe du plafond. » Large sourire aux lèvres, j’aime assez lui donner des ordres c’est vrai.
Invité a posté ce message Sam 28 Sep 2019 - 22:44#
« Arrête un peu de penser à la montagne de choses que tu vas devoir faire et profite un peu ! » Je me fais presque engueuler, alors je boude légèrement mais face à son sourire franc, je n’y arrive pas. « Je suis fier de toi, princesse. Tu le mérites amplement. Mais chaque chose en son temps, on a le temps de voir ça pas à pas » Il a raison, mais ça m’empêche pas de paniquer, parce que c’est ce que je fais le mieux. Même si je sais que tout ira bien. Je souris lorsqu’il m’embrasse le bout du nez mais s’écarte trop vite. Visiblement, il est pressé qu’on s’y mette. Il me tends un rouleau d’adhésif et m’ordonne : « Au boulot mademoiselle, protège-moi les plinthes pendant que je m’occupe du plafond » Je secoue la tête en m’exécutant pour autant. « T’aime ça hein ? Me donner des ordres. » A son sourire qui s’affiche, je sais que j’ai raison. Mais je n’attends pas forcément une réponse avant de me m’asseoir par terre et de commencer à protéger ces plinthes. On met quelques minutes à faire le tour de tous les murs et lorsque je me relève, je suis satisfaite : « Et voilà ! Une autre tâche commandant ? »
Invité a posté ce message Dim 29 Sep 2019 - 11:00#
Voir son petit air boudeur alors que je la gronde me fait sourire un peu plus. Elle est si mignonne que c’est presque indécent de la désirer autant. Plus d’un an que nous avons cédé l’un à l’autre et mon envie d’elle ne diminue pas. Je me risquerais même à dire que c’est de pire en pire puisque je sais à quoi m’attendre. Pour l’instant, nous ne sommes pas là pour ça. Nous avons du pain sur la planche et si je veux que le bureau soit un tant soit peu prêt avant l’arrivée des premiers clients ce soir - le bar étant fermé le reste de la journée - il faut s’y mettre. « T’aime ça hein ? Me donner des ordres. » Ses doigts frôlent les miens lorsqu’elle prend l’adhésif et il me faut toute la volonté du monde pour ne pas l’embrasser une nouvelle fois, voire même pour éviter de la plaquer contre le mur. « Oh oui ! » J’affirme sans honte. Nous nous mettons au travail et protégeons les endroits qui ne doivent pas recevoir la moindre peinture. Le plafond a été refait lui aussi dans la semaine, je ne voudrais pas avoir à y repasser. Une dizaine de minutes et le tour est joué. « Et voilà ! Une autre tâche commandant ? », « A vrai dire c’est major mais oui, viens par-là belle subordonnée. » Ses hanches attrapées, je la plaque contre moi, frôle ses lèvres, son nez et l’embrasse avec tendresse. Tout ce dont j’ai besoin pour taire les inquiétudes concernant mon avenir professionnel. « Tu sais que Brite m’a permis quelques cochonneries ici ? Je me laisserais bien tenter si on finit le travail assez vite. » Sourcil arqué et sourire narquois, je dépose un rapide baiser sur ses lèvres et me détache. « Ca sera si t’es sage aussi ! On va appliquer la sous couche et laisser sécher quelques heures. » Heures pendant lesquelles il faudrait que je parvienne à rendre stable le billard du fond mais aussi où je devrais monter quelques étagères dans la réserve qui a grand besoin d’être rangée.
« Oh oui ! » Je ricane en me mettant au travail. Il a toujours aimé me donner des ordres, surtout au lit. Tout comme j’aime parfois le faire, mais avec lui c’est un plaisir partagé. Je ne sais pas ce qu’il a mais depuis que je suis arrivé, j’ai l’impression qu’il me regarde avec ce regard de prédateur, celui qui met tout en œuvre pour garder son calme. Sinon, j’aurai été déjà plaqué contre ses murs et baiser comme jamais. Mais je préfère ne pas y penser et me mettre à la tâche. « A vrai dire, c’est major mais oui, viens par là belle subordonnée » Je souris, en glissant mes mains le long de ses bras lorsqu’il m’attire à lui. Ses lèvres me cherchent quelques secondes avant de m’embrasser. Je lui donne ce dont il a besoin avant d’ajouter : « Tu sais que Brite m’a permis quelques cochonneries ici ? Je me laisserais bien tenter si on finit le travail assez vite. Ce sera si t’es sage aussi ! On va appliquer la sous couche et laisser quelques heures. » Baiser rapide, il se détache comme si cette conversation n’avait pas eu lieu d’être mais moi, elle m’a chatouillé directement au creux de mon entrejambe. Mon regard s’assombrit, taquin afin de le percer à jour : « Vraiment ? Il a autorisé que tu me baises ici ? Ou c’est juste toi qui a détourner ce qu’il a dit ? » Mes lèvres s’étirent alors que je saisis un pinceau et que je m’approche des pots de peinture. J’ajoute : « J’ai toujours rêvé de le faire sur un bar » en plein milieu des bouteilles qui s’entrechoquent, avec un certain goût d’alcool dans la bouche. Sucré. Fort. Qui vous brule les poumons. Pinceau trempé dans la peinture, je me penche, mes fesses bien mise en évidence vers lui, afin de suivre le contour des plinthes. Si c’est le faire craquer est devenu un jeu, je sais d’or et déjà que je serai gagnante.
Je tente de me concentrer à nouveau sur ma tâche ici. Brighton m’a dit que je prendrais le temps que je prendrais pour finir la liste qu’il m’a dressé mais je n’aime pas traîner. J’aime les choses bien faites, certes, mais j’aime aussi que ça soit rapidement. Pourtant, je savais qu’en acceptant que Cassie vienne m’aider ce serait courir le risque d’être ailleurs. Il faut admettre que je lui tends le bâton avec lequel me battre mais les propos de mon ancien mentor n’ont pas quitté mon esprit depuis tout à l’heure. Et je sais que d’en avoir parlé a éveillé quelque chose chez ma fiancée. « Vraiment ? Il a autorisé que tu me baises ici ? Ou c’est juste toi qui a détourner ce qu’il a dit ? » Oh oui, ça l’intéresse grandement. Il suffit de voir son regard plus sombre et légèrement pétillant pour le savoir. Dans un léger rire, je verse un peu de peinture de le bac fait pour et trempe mon rouleau. « Il m’a dit de pas trop faire de saloperies, je juge qu’il m’autorise à en faire un peu. » Je dis ça en haussant les épaules, donnant à cette conversation l’impression que je parle de météo. « J’ai toujours rêvé de le faire sur un bar » Cette affirmation suffit à détourner mon attention pour la regarder se pencher, ses jolies petites fesses dirigées dans ma direction. Je déglutis bruyamment et passe le rouleau sur sa salopette. « Me cherche pas trop petite, j’ai dit si t’es sage, là tu l’es pas. » Je me retiens de rire face à son regard offusqué en se rendant compte que j’ai tué sa salopette et je hausse les épaules avant de m’occuper de mon mur.
« Il m’a dit de pas trop faire de saloperies, je juge qu’il m’autorise à en faire un peu » Oh. Le voilà ! C’est exactement ce que je pensais : Wyatt déforme la réalité comme ça l’arrange. Je suis persuadée qu’il avait déjà ses idées avant même de venir dans ce bar, ou que du moins il en avait peut-être l’envie. « Pourquoi ça ne m’étonne même pas ? » Je lève les yeux au ciel, amusée. Wyatt a toujours été quelqu’un qui a besoin de se satisfaire, et étrangement avec moi, ce sont presque tous les jours qu’il me rassure sur le fait qu’il me désire toujours. Par des petites phrases, des gestes, voire totalement quand il prend les devants. C’est comme les premières fois, rien n’a changé. Par terre, je commence à faire mon travail exigé, lorsque je ressens le rouleau passé le long de ma salopette. « Me cherche pas trop petite, j’ai dit si t’es sage, là tu l’es pas. » Je me retourne, la bouche grande ouverte, sans arriver à voir l’énorme trace sur mes fesses. Ma salopette morte ! « MAIS… ? » Je reste figée sans trop savoir quoi faire avant de lui secouer le pinceau en l’air pour qu’il se prenne les éclaboussements : « C’est toi qui est pas sage là ! T’as détruit ma salopette ! » Son rire est si franc que je n’arrive pas à retenir le mien, mais comme pour se venger, il se dirige déjà vers le pot de peinture, et me force à me relever pour l’empêcher d’atteindre son but.
« Pourquoi ça ne m’étonne même pas ? » Je hausse les épaules alors que je sais qu’il y a un tas de raisons pour lesquelles ça ne la surprend pas. Elle me connait par coeur, d’autant plus depuis que nous sommes réellement ensemble et que nous avons pris le temps d’en savoir plus l’un sur l’autre. Elle sait que je passe mon temps à avoir envie d’elle et que ça sera comme ça jusqu’à la fin de ma vie. Et, surtout, elle sait que je suis très joueur. Tellement que je finis par abîmer sa jolie salopette avec mon rouleau. La tête qu’elle fait en le réalisant est à se tordre de rire, j’en ricane sans pouvoir me contrôler. « MAIS … ? » J’arque un sourcil pour lui demander en silence qu’elle est le problème et voilà qu’elle agite son pinceau, lance des gouttes de peinture dans ma direction. « C’est toi qui est pas sage là ! T’as détruit ma salopette ! » Mon rire ne se fait pas attendre. Je suis près à en remettre une couche mais elle se relève déjà. Pourtant ça ne m’arrête pas. J’attrape un pinceau qui récolte rapidement de la peinture et m’approche d’elle. « Quoi ? T’aurais préféré ailleurs peut-être ? » Je demande en parvenant à la coincer contre le mur le plus proche. Les poils du pinceau passent rapidement sur sa joue. « Là par exemple ? Ça te donne un petit côté guerrière. » Son propre pinceau m’attaque et je suis plus qu’heureux d’avoir étalé la bâche sur le sol. « Je comprends pas, c’est sexy de te voir toute sale. » Mes lèvres proches des siennes, je l’embrasse mais elle en profite pour me donner un coup sur le visage. « Okay celle-là était de bonne guerre. » Dis-je en essuyant mon visage ce qui, bien sûr, étale la peinture partout même sur mes mains.
C’est clairement en train de dégénérer. Parce que nous deux, ensemble, sommes deux gamins qui préféraient démarrer une bataille de peinture plutôt que d’avouer qu’on a eu tort de commencer. C’est exactement ce qui est en train de se passer lorsque je me relève pour le pousser et l’empêcher de prendre plus de peinture. Hélas, il saisit un pinceau, et parce qu’il est beaucoup plus fort que moi arrive à me plaquer contre le mur. « Quoi ? T’aurais préféré ailleurs peut-être ? Là par exemple ? Ça te donne un petit côté guerrière ? » Je grogne en sentant son pinceau dessiner sur ma joue. « Arrête ! » Je te tente de le repousser avec mon petit pinceau mais j’ai du mal avec son gabarit. « Je ne comprends pas, c’est sexy de te voir toute sale. » Ses lèvres s’approchent des miennes, m’embrassent sans que je ne lui refuse avant de lui mettre un coup de pinceau sur le visage. « Ça t’apprendra d’être insolent ! »« Okay celle-là était de bonne guerre. » Il s’essuie le coup avec ses mains, et l’étale plutôt que de l’enlever. Je souris avant de le pousser de toutes mes forces, assez pour que je m’extirpe et fonce vers le pot de peinture. Je trempe mon pinceau à la va-vite et n’hésite pas à lui balancer des éclaboussures de peinture une nouvelle fois. Sur mes gardes, prête à répondre en cas d’attaque j’ajoute : « Et celle-là, c’était de bonne guerre ? »
