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 Where are we ? (Kayleigh)

Declan J. Archer
Declan J. Archer
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just want a hot coco and silence, is it too much to ask ?
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Date d'emménagement : 04/02/2020
Messages : 39
Factures payées : 31
Avatar : Chris Hemsworth
Crédits : @lux aeterna
Autres comptes : No one
Pseudo / prénom : Marty
Age : L'aube de la quarantaine se profile à l'horizon puisqu'il m'est impossible de nier mes 38 ans.
Date de naissance : 23 mars 1981
Nationalité / origines : Britannique
Pays d'origine : Where are we ? (Kayleigh) Flag-for-united-kingdom_1f1ec-1f1e7
A NY depuis : Un peu plus de deux ans
Métier / études : Agent littéraire
Logement : n° 11 n 7th street dans le nord de williamsburg
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Statut civil : Célibataire

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Declan J. Archer a posté ce message Sam 15 Fév 2020 - 17:56 #

Je devais rencontrer un auteur à succès dans le but, plus qu'évident, de lui faire réaliser tout ce qu'il pouvait obtenir en termes de bénéfices en décidant de me confier le mandat de le représenter. Je n'ai pas la prétention d'oser affirmer que je suis le meilleur de ma profession, ce serait excessivement vaniteux, mais je dois admettre en toute modestie qu'il n'y a pas un seul agent littéraire sur le marché dont le dévouement, la ténacité et la résilience soit de nature à pouvoir rivaliser avec la mienne. Je pourrais certes oser affirmer qu'il y a, tout d'abord, moi et ensuite le menu fretin sévissant au sein de la profession mais oser les comparer à moi ne serait que trop leur faire honneur puisqu'ils n'en sont pas digne. Évidemment c'est en toute modestie, et au nom de mon humilité légendaire, que je me permets cette petite assertion. Le rendez-vous c'était bien déroulé, dans les circonstances, nous avions même convenus de nous revoir dans quelques jours afin de discuter d'avantage des termes de notre éventuelle collaboration. Je dois admettre que c'était vachement prometteur. Bien entendu j'avais du retirer la main qu'avait furtivement glissé cette vieille cochonne le long de l'intérieur de ma cuisse ; après tout lorsque venait le temps de discuter affaires je savais me montrer professionnel puis, en même temps, elle avait l'air d'une quinquagénaire ayant un peu trop forcé sur la dose et du coup ces profondes crevasses qu'avait laissé l'alcool sur son visage étaient loin de se vouloir sexy. Heureusement pour moi, et malheureusement pour elle, j'étais ce genre de lascars qui ne mélangeait jamais les affaires et le plaisir. De la façon dont moi je voyais les choses, et il s'agissait de la seule vision possible à mes yeux, il y a un moment pour le travail et un autre pour planter son dard. Pour le moment c'était l'aspect business qui primait et pour le batifolage je dois admettre que j'avais en tête une candidate se voulant beaucoup plus fraîche.

Attendant que le véhicule sensé venir me chercher fasse son arrivée, je patientais devant la façade de cet hôtel ou avait eu lieu cette rencontre professionnelle et c'est alors que j'aperçus cette fourgonnette noire surgir de nul part et s'immobiliser brusquement sous mes yeux. La porte s'ouvrant et voyant des types cagoulés en sortir arme au poing j'en déduis que cette scène, digne d'un film policier, n'avait rien de fictive. Rapidement me retrouvant solidement agrippé et projeté dans la camionnette je dois avouer que , sur le coup, je n'y comprenais absolument rien. Qui pouvait me vouloir du mal à ce point ? Qui étaient ces petits cons m'ayant kidnappé ? Plus important d’où les connaissais-je ? Je dois avouer que mon cerveau s'était mis à partir dans tous les sens échafaudant plus d'une hypothèse.

« Je me demande bien qui est le con derrière cette plaisanterie ? »
Me sentant pris au piège, cherchant une voie d'issue, je pris mon téléphone afin d'alerter le 911 mais mon téléphone ne parvenait pas à accéder au réseau. De toute évidence ils utilisaient un brouilleur de signal. J'étais fait comme un rat. Ma dernière heure était peut-être venue après tout. Je ne savais plus trop ce que je devais en penser, si c'était une séance de torture et bien je souhaitais ardemment que l'on m'achève puisqu'ils avaient réussi à avoir raison de ma résilience. Évidemment je tentais de me contrôler, de demeurer maître de mes émotions, mais je me sentais à un doigt de céder à une crise de nerfs plus que ardente.

Le véhicule ralentissant je crus remarquer, en regardant au travers d'une des fenêtres encrassées, bien que je ne reconnaissais pas les lieux, que l'on approchait de ce qui semblait être un entrepôt en apparence désaffectée. C'est probablement ici qu'ils comptaient me liquider. Le véhicule s'immobilisant, la porte s'entre ouvrant, je décidai de jouer le tout pour le tout. Sautant sur cette personne qui venait d'ouvrir la porte, lui assénant quelques droites je m'apprêtais à lui retirer sa cagoule lorsque trois de ses compères me plaquèrent lourdement contre le mur de cette pièce des plus sombres. J'avais la macabre impression que j'en étais à mes derniers moments, que j'allais bientôt bouffer les pissenlits par la racine et que le cancer dont je souffre ne serait pas la raison pour laquelle j'allais bientôt faire mes adieux à ce monde cruel.

Adossé au mur et craignant le pire, dans cette pièce sombre et me retrouvant plongé dans l'obscurité totale, j'entendis des coups de feu en rafale puis me tenant le corps je réalisai que rien ne s'était produit. Incrédule je regardais devant moi et c'est alors que les lumières s'allumèrent et que j'entendis plusieurs personnes hurler de joie, en parfaite harmonie. « SURPRISE !!!!!!!!!!!!!!! » J'aurais du m'en douter, c'était du Kayleigh Snow-Fraser. « Putain tu veux ma mort ? Je me suis presque pisser dessus ...enfin presque. » Regardant la belle approcher, glissant ensuite ma main dans ses cheveux blonds afin de lui tirer quelques mèches afin de me venger je finis par lui adresser cette question qui me brûlait les lèvres.« Dans quel trou à rats m'as-tu attiré cette fois?»
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Kayleigh-Snow Fraser
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Avatar : Katheryn Winnick, la sulfureuse.
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Autres comptes : Nope. Je ne suis pas encore schizo... Mais, qui sait, ça viendra, un jour... Peut-être ? ^^
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Age : Tu as trente-huit ans. Seconde qui s'égrènent à t'en faire perdre la raison. Temps intangible, qui file, glisse, entre tes petits doigts de fées. Course folle, que tu ne saurais ralentir. Tu ne le vois guère passer, cet ennemi juré. Celui qui t'a, un jour, rattrapé. Une seconde chance inespérée, qui ne saurait se réitérer.
Date de naissance : 31 octobre 1981. Une véritable sorcière, tu es.
Nationalité / origines : Double nationalités : Écossaise, ainsi qu'Américaine. Mais, tu as, également, des origines italiennes, par le biais de ta mère.
Pays d'origine : Where are we ? (Kayleigh) Flag-for-scotland_1f3f4-e0067-e0062-e0073-e0063-e0074-e007f
A NY depuis : Cela fait, un tout petit plus de deux ans, que tu t'es installée, dans les bordures, de la grosse pomme. Pour retrouver un semblant de nouveau départ, de raison... De pouvoir combler ce vide intersidéral, lancinant. De guérir, toute blessure du passé, qui hante, solennellement, ton esprit embrouillé, esseulé.
Métier / études : Romancière à succès. Désir insatiable, de contrebalancer, ce passé chaotique. Dont l'obscurité, menace de te submerger. De faire régner la justice, sur le blanc papier. A défaut d'effacer le mal, que tu as pu causer, et qui hante, depuis, tes pensées embrouillées. Tu n'es qu'un pion, sur l'échiquier. Une simple vis, au sein d'une machinerie, bien plus grande que tu ne l'es...
Logement : n° 11 : N 7th street, dans le nord de Williamsburg. Fraîchement installée, chez ton cher, magnifique et tendre amant : Declan Archer.
Orientation sexuelle : Cela t'es déjà arrivé de partager le lit d'une femme ou deux, par curiosité. Mais c'est surtout la gante masculine, qui te fait vibrer. En effet, il n'y a rien de tel, qu'une bonne paire de bas, pour t'enlacer. Te protéger de tout, contre vents et marrées. Un torse bien musclé. Une démarche, gracieusement, féline. Un doux rictus, à faire fondre sur place. Un parfum enivrant. Un rire cristallin, qui te fait faillir. Défaillir, et dont tu ne te lasses guère d'entendre, à longueur de journée, de temps. Une carrure, magnifiquement, élancée, athlétique. Oui, tout ça, ça te fait baver. Tu resteras toujours, une éternelle hétérosexuelle.
Statut civil : Veuve. Âme écorchée, tourmentée, par les années passées. Rôdé aux désillusions néfastes, permanentes. Aux déceptions simultanées, imminentes, et qui pourtant, tu ne peux empêcher d'aimer... Tu ne l'as jamais oublié, lui... Ta douce et tendre moitié... Malgré le fait, que tu sois, irrévocablement, attirée... Totalement, obnubilée, par ton cher, magnifique et tendre, Declan Archer, à longueur de journée, de temps. Au point de devenir folle à lier. Folle de lui, il est vrai... Avec lui, tu te sens merveilleusement bien, heureuse. Épanouie, qui plus est. Mais, ce joli conte de fée, ne pourrait se concrétiser, se réaliser... Étant donné, que tu es effrayée, à l'idée de le perdre, d'emblée. Tu voudrais le protéger, encore et toujours. Envers et contre tous, contre vents et marrées. Lui chassait, d'un simple revers de main, un regard inanimé, cette saloperie de maladie, qui le ronge. Quoi qu'il en fusse. C'est pour cette raison, que tu as posée tes valises, chez lui, par ailleurs. Pour être aux petits soins, pour lui. Tu pourrais le lui avouer... Lui révéler tes sentiments, certes. Mais, tu ne veux guère le braquer, le froisser. Qu'il a d'autres chats à fouetter... Que, tu n'es guère digne, de son amour... Toi, qui cherche, désespérément, à trouver grâce, à ses orbes bleutés. Le séduire, l'attirer, dans les mailles de ton filet. Tu voudrais, à nouveau batifoler. Toi, la fille de papier, l'enfant de la nuit. Papillon cherchant, vainement, à se poser. Mais, craignant follement, de se brûler. Alors, que chaque regard, qui s'attarde, ne fait que raviver, un peu plus, ta flamme...

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Kayleigh-Snow Fraser a posté ce message Jeu 12 Mar 2020 - 0:03 #

PART II : SERAS-TU LÀ ?


      « Ces plaisirs violents, ont des fins violentes. Dans leurs excès, ils meurent, tels la poudre et le feu, que leurs baisers consument... »






    CHAPITRE UN : WERE ARE WE ?

    « MAIS LA PASSION EST COMME UNE DROGUE : EN CONNAÎTRE LES EFFETS RAVAGEURS, N'A JAMAIS EMPÊCHÉ PERSONNE, DE CONTINUER À SE DÉTRUIRE, APRÈS AVOIR MIS SON DOIGT DANS L'ENGRENAGE... »


    Quand quelqu'un meurt, ou que l'on subit une perte horrible... On passe tous, par les cinq étapes du deuil. Tout d'abord, le déni. Parce que, la perte est si inconcevable, qu'on ne peut point croire, que c'est vrai. Puis, on est en colère contre tout le monde... Contre les survivants, contre nous-mêmes... Ensuite, on négocie, on supplie, on implore... On offre tout ce qu'on a. On offre nos âmes damnées, esseulées, en échange d'un jour de plus... Quand les négociations échouent, et que la colère est trop difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir. Jusqu'à ce qu'on accepte, enfin, qu'on a fait tout notre possible... On abandonne - on abandonne et on accepte... Bien que cela te faisais un peu plus de deux ans, désormais, que tu avais perdu l'homme de ta vie, ton bien-aimé... Que tu avais appris, bien malgré toi, à vivre, survivre, sans ce dernier, dans ce monde, bel et bien, cruel, morose. Monde de chimère, monde de misère, dans lequel, parfois, encore, totalement, tu te méprenais, tu devais, pourtant, te l'avouer, que, par moments, tu t'en voulais encore... Oui, il t'arrivait, d'amèrement, regretter, de continuer à flâner, à sourire, telle une idiote balafrée. Ce bonheur fugace, éphémère, comme le doux vol mélodieux, d'un papillon... Ce joli conte de fée, tu craignais, follement, de ne guère le mériter, il est vrai. Tu n'étais digne de cela. De rêvasser... L'alliance prônant, encore et toujours, à ton annulaire, ne faisait rien, pour t'apaiser. Tu le certifiais... Elle demeurait, là, comme un vieux refrain, une rengaine incessante. Une douce cacophonie, où pleurs les violons de ta vie. Siphonnée, symphonie... Un sombre rappel, de ce que ton trouble passé était... Tu pourrais, sans nul doute plausible, la retirer. L'enlever, de ton petit doigt de fée... Ce poids, tu pourrais, aisément, le délester. Mais, tu ne te sentais prête à cela... La douleur, c'était comme un maintien, un contrôle, que tu te savais maîtriser. Probablement, parce que tu ne pouvais la chasser, la faire sombrer, dans les méandres de l'oubli. Foster, c'était ta douce et tendre moitié. Et, le restera toujours, bien malgré lui. À travers les échos lancinants, de tes folles incantations, de ta toile ternie, tu te maudis, de songer, davantage, à un autre, qui plus est... Tu es effrayée à l'idée, de le laissais filer, emporter, par la brise incertaine et glacée. Vile créature égoïste, que tu es... Pourquoi diantre, prenais-tu, malin plaisir, à te laissais bercer, dans les bras musclés, de ton magnifique et très cher agent littéraire, si ce n'était, pour, discrètement, te lamenter ? Pourquoi diable, te tourmenter, de la sorte ? À mesure, que tu avais, pertinemment, conscience, qu'il était probablement condamné... Cela fusse un cercle vicieux, sans fin... Probablement, que tu ne devrais t'autorisais cela... De te rapprocher de ce beau brun, a la carrure, magnifiquement, élancée, athlétique. Musclée... D'avoir posée, depuis peu, tes valises, chez lui, afin de prendre soin de lui. De lui avoir fait la promesse, irréfutable, inéluctable, de le protéger, envers et contre tous. Contre vents et marrées. De t'amuser à le séduire, effleurer sa douce peau de nacre. De, gentiment, le taquiner. Le tourmenter, encore et toujours... Éveillant, en ton être, ta frêle silhouette, de forts sentiments inavoués. De violentes pulsions brûlantes, que tu as tentée, vainement, d'enfouir, de refouler. De chasser, d'un simple revers de main, un regard vitreux, inanimé. De lui voler de doux baisers langoureux, passionnés. Te serrant, davantage, contre lui. Dans son lit, fort bien douillet. Tu t'amusais, autant, à ses dépens, qu'aux tiens. Inconsciente, que tu es... Toi, la fille de papier, qui craint, irrémédiablement, de se brûler. Alors, que chaque regard, qui s'attarde, ne fait que te raviver... Tu doutes, tu déroutes... Tu te sens égarée, effrayée, comme une chouette, prise dans les phares d'une voiture. Une cage d'aciers. Et, en même temps, tu sais que tu le veux, rien que pour toi. Tu désires prendre son âme, pour la mettre au supplice. S'en était des plus troublants, déconcertants... Ce petit bout d'homme, dont tu te noies, irrévocablement, dans le fond, de ses orbes bleutés... Ce rire cristallin, qui te fait tant frissonner. Dont, tu ne cesses, encore et toujours, d'écouter, sans jamais t'en lasser. Tu lui en voulais, à lui. À son mignon petit sourire, autant que tu te haïssais, il est vrai. Il allait réussir à courir à ta perte. À t'anéantir, d'emblée... L'ascenseur émotionnel, le cœur en flamme. Le caprice complice, du destin... Tu déraisonnes, plus que la nécessité... C'est mal, tu le sais... L'objectivité, tu te devais de la conserver, précieusement... Et, pourtant... Tu ne pouvais guère t'empêcher, de te laissais transporter, dans une douce torpeur irréelle. Vers le large. De vouloir voir d'autres horizons, d'autres rivages. Seul lui, t'importait, désormais. Il te rendait folle à lier... Avais-tu, seulement, raison, de vous troquer, toutes ces heures, timidement, volées ? De vouloir vivre, à nouveau, un joli conte de fée ? Tel un ange, tombé du ciel, pour t'arracher à tes tourments. Alors, que, même si tu ne le montrais, tu te sentais, quelque peu, dépassée, par les événements... Ton défunt mari, il n'était plus là, certes... Cette page, tu te devais de la tourner... Mais, de là, où il se trouve... Approuverait-il, cela ?

    Tu avais saisi l'essence même, de ces quelques douces paroles, qui ne cessaient de bourdonner, à tes oreilles, il est vrai... Un rendez-vous, se voulant des plus importants, primordiaux, avec un auteur à succès, ton bel et charmant amant, avait. Tôt dans la matinée, qui plus est... Toi-même, à tes premiers temps, tu avais été encline à passer par là. Tu le certifiais... Comme pour passer un entretien d'embauche, chacun ne pouvait déroger à la règle, à dire vrai... Cela comprenait, naturellement, autant l'agent littéraire, que le romancier... Une banalité essentielle, qui demeurait... Ferait le tout, à l'avenir. Aux semaines trépassées... Jouant autant sur la relation, que sur l'aspect financier. De cela, tu le connaissais, bel et bien. Tu l'avais follement côtoyé... Davantage avec ton cher et tendre Declan Archer, en venant t'installer, il y a quelques années de cela, dans les bordures de la grosse pomme... C'est ainsi, en le rencontrant, que tu ressentis cette décharge électrique. Ce véritable coup de foudre... Depuis, tu n'avais eu de cesse, de gentiment, le tourmenter. Le séduire, d'emblée. De l'agripper fermement, dans tes frêles bras. Dans les mailles de ton filet... Si bien, que, quand tu appris cette nouvelle lancinante, foudroyante, à son sujet... Comme quoi, il avait le cancer, tu t'étais, toi-même, surprise, à poser tes valises. Squatter chez ce magnifique apollon, a la carrure magnifiquement élancée, athlétique. Musclée. Afin de pouvoir l'épauler, être aux véritables petits soins, pour ce dernier... Te risquant à endosser, avec inquiétude, mais une passion ardente, dévorante, les petites infirmières. Rien que pour lui. Pour ce beau brun, qui te faisait tant vibrer, baver. Fantasmer, rêvasser. Pour trouver grâce à ses orbes bleutés. Car tout ce qui t'entourait, te semblait abstrait, indigne de tout intérêt. Qu'il n'y avait que lui, qui comptait, subsistait, désormais... Sans que tu n'en saches guère, plus que de raison, il était devenu ton tout, ton essentiel. Ta lumière, dans ton océan, rempli de ténèbres. Aussi pure, éblouissante. Aveuglante, soit-elle - le bout du tunnel, la lumière, là où tu ne l'attendais plus. Ton imposant pilier... Sans ce séduisant, romantique anglais, tu ne sais ce que tu serais... Sans nul doute, que tu te sentirais égarée, telle une âme en peine... Errant, flânant, sans trêve ni repos. À la lisière de ton inconscient... Te maudissant, certainement... Âme écorchée, esseulée. Tourmentée, par les années rodées. Aux désillusions imminentes, simultanées. Meurtrie, de ton portrait étoilé, défiguré. Loin de là, d'un Dorian Gray... Tissant, finalement, sa sombre toile d'araignée. L'essentiel, t'échappant, encore et toujours, de tes petits doigts de fées. Un ballon noir qui te raccroche à tes sombres souvenirs, tes distinctes pensées. Te clouant, inéluctablement, les pieds. Paroisses de verres, qui se refermeraient, tel un vulgaire clapier, sur ton être, ta frêle silhouette. Comme un étau. Jusqu'à, étroitement, suffoquer. Un manteau, t'enveloppant de son manteau de fumée... Oui, ton beau brun avait creusé son petit trou. Te laissant des marques indélébiles, que tu n'osais guère t'avouer... Qui te troublait, te déconcertait, plus que la nécessité... Bien plus que tu ne le lui montrais...

    Tu n'avais pour habitude, d'agir comme cela... Comme à l'accoutumée, ton sublime amant, si parfait, s'était confortablement installer, dans une position semi-assise, sur son lit brulant, qu'il partageait avec toi, il est vrai... Les pieds effleurant, délicatement, la grise moquette. Passant doucement, une main, sur son doux visage envoûtant, pénétrant, afin de pouvoir immerger, de son sommeil sans rêves. Voilà, que tu te surpris à te rapprocher, dangereusement, de sa carrure magnifiquement élancée, musclée... Tel un félin, tu passais, enrouler tes bras, autour de son torse. Le caressant, sensuellement. Ronronnant, dans la foulée. À mesure que tu lui déposais de doux baisers furtifs, sur son cou, son épaule carrée. Le mordillant, presque, dans la volée. C'était plus fort que toi, mais tu te sentais déjà mouillée... Tu avais l'envie irrépressible, de le sentir en toi. Il ne cessait de te troubler, te tourmenter... Tu étais folle de lui, folle de désir. Tu voulais l'entraîner dans cette douce torpeur irréelle. L'envelopper dans cette bulle, aux couleurs chatoyantes. De cela, tu ne te le cachais... Tu te risquais à coller ta poitrine, contre son dos voûté. Néanmoins, que tu l'entendais souffler ton nom, pratiquement dans un léger murmure. Un soupir de plaisir, réprimé. Luttant de toutes ses forces... De résister, à ces revers de pulsions, dans lesquelles tu prenais malin plaisir à l'entraîner. L'attirer vers le fond... Et, plus il tentait, de, gentiment, te repousser, plus tu l'incitais... Le rallongeant, dont, sur le chaud duvet. Néanmoins que tu te mettais à califourchon sur ce dernier. Un regard, un éclair de lubricité, vint se reflétait, dans le creux de tes billes bleutées. Alors que tu le retenais. L'emprisonnant, délicatement, de ses poignets. Lui mordillant son lobe d'oreille, d'emblée. Lui avouant qu'il n'était qu'à toi, toute seule. Avant même de descendre au niveau de son cou, de sa clavicule, que tu marquais de tes suçons, qui finiraient par ressortir, fièrement, sur sa douce peau de nacre, d'ici quelques minutes seulement... Afin de faire savoir à n'importe quelles femelles, se trouvant sur son passage... Son tortueux tracé, que cet homme, il t'appartenait. Qu'il y consente ou non, par ailleurs... Tu t'apprêtais à descendre au niveau de son bassin, où tu te savais parfaitement, qu'après cela, il s'offrirait à toi... Serait consumé par ce plaisir certain. Aux relents divins. Lorsque, bien malgré cela... Se voulant beaucoup plus fort que toi, tu le vis, tant bien que mal, sortir du lit. Afin de se préparer, comme il se le devait... Afin de ne point prendre de retard, par ta faute... Cependant qu'il te déposait un baiser affectueux, sur ton front. Histoire de ne point te froisser. T'assurant, dans la volée, d'une voix douce suave, de te recoucher. À mesure que tu laissais s'échapper de tes lèvres, encore non-maquillées, un petit soupir résigner. Te les mordants, dans la foulée. Te rallongeant, lourdement, à ton tour. Te sentant, quelque peu, frustrée, à l'idée de rester ainsi... Ces passions lancinantes, inassouvies, tu te savais qu'elles te titilleraient, s'amuseraient à tes dépens, tant que tu ne les aurais point laisser s'exprimer... Ainsi, toute la sainte journée, elles te nargueraient... Du moins... C'est ce que tu lui laissais espérer, à ce bel apollon, il est vrai... À l'heure précise, tu avais, bel et bien, une folle idée, qui prônait, dans ton esprit pervers, tordu. Douce tentatrice que tu es... Tu te connais... Tu n'allais point déclarer forfait. Si tu voulais l'avoir, par tous les moyens possibles et inimaginables, tu l'aurais ! Après tout, rien n'était encore gagner ! Quand tu partais à la chasse, tu ne faisais guère les choses à moitié ! En séduction, tous les coups sont rois, sont permis. De cela, bien assez tôt, tu le lui prouverais...

    Cela faisait des mois, qu'un des meilleurs producteurs du cinéma, au monde, demeurait en collaboration, avec certains types de tes œuvres littéraires, qu'il avait su, parfaitement, mettre en avant, dans la volée. Te rendant, hommage. Plus que de condition... Vous vous appréciez fort bien. Bien plus que la raison... Toutefois, depuis que tu entretenais discrètement une liaison, avec ton cher et tendre Declan, ton petit côté possessif, vicieux, prenait largement le dessus... Un attrait de ta forte personnalité, que tu ne t'étais guère connu, jusqu'à présent, tu le certifiais. Pas même envers ton défunt mari, il est vrai... Pourtant, tu l'avais dit... Cet homme, il te faisait de l'effet. Te rendait totalement folle à lier - folle de lui. À ses côtés, tu déraisonnais irrémédiablement. Tu n'étais plus toi-même... Tu te sentais dépassée par les événements, qui s'enchaînaient, tels les crimes volages, d'un cleptomane. Un sombre, un illustre forcené... Le cœur en flammes, tu semblais bien futile, face à cette vis... Cette machinerie infernale. Bien plus grande, que tu ne l'es... Ton doigt de fée, parfaitement manucuré, tu l'avais, bien malgré toi, mis dans l'engrenage. Entraîner, inlassablement... Coincée, dans les rouages ardents de la séduction. De la lancinante passion. Tu ne pouvais plus guère t'y détacher, de ces sangles cuivrées, désormais... Elles restaient solidement... Fermement liées, à tes poignets... Un peu plus chaque jour, il prenait des petits morceaux de toi. Si petits, que tu ne faisais plus guère attention... Il te damnait, sans contrition... S'amusant, encore et toujours, à tes dépens... Ton bel et séduisant amant, si parfait, romantique. Sexy... Il prenait, irrévocablement, ton âme, pour la mettre au supplice. Et toi, telle une idiote balafrée, tu fonçais totalement tête baissée, dans la douce mêlée. T'aveuglant, plus que la nécessité... Si bien, qu'en demandant subtilement, si tu pouvais emprunter l'entrepôt désinfecté, qui avait été mis à contribution pour le tournage de ton ami, ainsi que de ses quelques acteurs, activement, loyaux, fiables. Musclés, sérieux. Bosseurs de surcroît, qui pourtant, ferait, pertinemment, l'affaire, pour faire une blague à ta douce et tendre moitié, l'exécutif hésitait, quelque peu. Faisant grise mine à l'idée d'emprunter le tout, pour quelques heures timidement volées. Arrangées... Tu avais beau lui signaler que tu prendrais grand soin, du matériel, bichonnerait les employés. Que tu lui devais une fière chandelle, que tu le lui renverrais, bien volontiers... Rien n'y faisait, hélas... Avec tes intentions fortes louables. Tes différents moyens de persuasions.... Te risquant presque, à battre tes longs cils de biches, il ne savait guère flancher. Résistant de toutes ses forces, de te recaler. Te soufflant que ton idée innovante, se montrait quelque peu déplacée. Que, lui-même, à la place du beau brun, il n'aimerait ce méfait... À la vue de certaines petites gens, se trouvant aux alentours... S'attelant à planter un décor majestueux, spacieux. Digne des années folles, dans l'entrepôt, tu te surprisses, plus que de raison, à lui prendre fermement ses mains rugueuses, pour les poser sur ton fessier. Alors que certains regards interdits, se dessiner, blêmes, sur lui. Ainsi que de nombreux acteurs... Fière de ta cruelle entourloupe, un mignon petit rictus triomphant, peignait tes douces lèvres, pulpeuses à souhaits. À mesure que ton interlocuteur fuyait ton contact. Retirant, finalement, ses paluches. Comme si tu venais de les lui brûler... D'un air renfrogner... Réprimant presque, un vulgaire grognement, il se ravisait... Ne voulant guère que tu puisses t'époumoner. Crier au loup. À quelconque perversité, attouchement sexuel... Te donnant, ainsi, son signal. Son feu vert, pour mettre en place ton sombre vice, encore caché. Non divulgué...

    Mis discrètement dans la confidence... Hommes armés. Fortement cagoulés, vous aviez, finalement, réussit à matérialiser la scène... Un scénario, bel et bien, ficelé... Ainsi, tes petits acteurs du moment, étaient, irrémédiablement, mis à ta disposition. Exécutant tes ordres, d'emblée. Il fallait que tout soit parfait... Te sentant, quelque peu, fière de toi, tu souriais, comme une idiote balafrée. Néanmoins, que, sagement, tu patientais, les bras croisés, sur ta poitrine généreuse... Jouant le jeu, également... Dans ta tenue, des années trente, un peu revisitée, cependant... D'un beau rouge écarlate, éclatant. Tes cheveux blonds, furibonds. Soigneusement ondulés... D'une mise en beauté, qui te mettait, bien davantage en avant, tu avais des airs d'une charmante et jolie petite bimbo, sortie tout droit d'un film romanesque. Un brun policier... De cela, tu allais en jouer, pour, subtilement... Sensuellement, séduire, ton bel apollon, a la carrure magnifiquement élancée, athlétique, oui. Il serait ta délicate petite chose, que tu saurais, a même, contrôler. Une douce et magnifique proie, que tu agripperais, follement, dans tes frêles bras. Pour l'entraîner dans une douce torpeur irréelle. Dans les relents de ta folle passion, que tu lui manifestais, encore et toujours, sans jamais t'en lasser. Après tout... Tu te devais fort bien d'innové, si tu ne voulais, que votre relation tombe dans la banalité... La morosité tranquille, de nombreux petits couples, il est vrai... Puis, tu devais te l'avouer... Tu étais de loin, comme toutes ces autres gourdes ramollies. Parfaitement dociles, désorganisées, qui ne savait plus que faire, pour attirer l'œil de leur bien-aimés. Attiser leurs désirs ardents... Jambes non-épilées, prônant, honteusement, dans la libido lasse, désintéressée. Effet rédhibitoire, effet de levier. La vue énigmatique, désenchantée... À tes orbes bleutés, cela demeurait sans équivoques, sans rappels... Toi-même, tu aurais fuis au demeurant... Prenant tes clics et tes clacs, sans refaire le moindre come-back, des années passées. Des amers regrets. Non... Quand on s'engage dans ce genre de relation, le glamour, on l'entretient, au quotidien !

    Prenant ton mal en patience... T'étant sagement poster, sur le capot refroidis, de cette belle petite voiture... Cette cage d'aciers, aux couleurs turquoise, métallisée. Les jambes galbées, gracieusement, sensuellement, découvertes, qui t'offrait un appui, un équilibre décadent, contre le bien de collection, fort bien soigné, élégant. Épuré... Les bras toujours croisés. Tu sentais ton âme cognait, tambourinait, follement, dans ta cage thoracique. Te menaçant presque, d'imploser. Colorer les alentours, de son amère odeur de rouille, lorsque, doucement, tu entendais, pourtant, bel et bien distinctement, la fourgonnette blindée, s'approcher... Se garer, brusquement, après quelques longues minutes durant. Néanmoins, qu'un long frisson, parcourait presque, ton échine... Tu te mordais la lèvre, pour réprimer de laisser s'échapper, de tes lèvres immaculées d'un beau rouge passion, un petit éclat de rire. Pour le moins, fier, cristallin. Levant, délicatement, ta main en l'air... Claquant de tes petits doigts de fées, pour signaler aux petites gens, d'éteindre les lumières. Les nombreux projecteurs, se trouvant dans la spacieuse pièce, à l'ambiance beaucoup plus chaleureuse, réchauffer, que précédemment... Ainsi, te tenant silencieusement dans la pénombre... Te fondant, comme beaucoup de tes alliés, dans le somptueux décor. Ce voyage décalé, dans le temps... Figer, doucement, dans la stratosphère, voilà que les secondes semblaient s'égrener, s'écouler, délicieusement. À mesure, que tu découvris trois de tes compères, embarquer ton bien-aimé, qui avait tenté de se débattre, tel un cabri. De toutes ses forces décuplées. Songeant, sans nul doute plausible, qu'il pourrait en avoir le diable au corps, les semer... Avant même, qu'on ne le plaque, violemment, contre le mur glacé. Pour, ainsi, l'inciter à se calmer. À son sort, s'y résigner... Des coups de feux, fracassants... Assourdissants, se mirent à vibrer, éclatant en rafale dans les airs. Tel un feu d'artifice ardent, avant même que les lumières finirent par se rallumaient, distinctement. Découvrant, dont, ton bel et tendre amant, tenir sa silhouette magnifiquement sculptée. Imposante, musclée. Rouvrant ses orbes bleutés. Se sentant, bien malgré lui, outré. Incrédule. Ne sachant guère comme agir, riposter, face à cette scène qui venait de se matérialiser, telle une créature divine, enchanteresse, devant lui. Ton doux regard de poupée, dardait la pièce, les acteurs et amis, qui se rapprochaient de lui. Presque en créant un cercle, une ronde menaçante, infernale. Le piégeant, sombrement, comme des monstres à l'aspect touffus, verdâtres, clairsemés de poils rêches, rugueux, venant chatouiller ses narines... Lui faisant pratiquement savoir, que cela en était la fin, pour ce dernier... « SURPRISE !!!!!!!!!!!!!!! » S'exclamèrent, s'époumonèrent-ils, tous en symbiose. En parfaite harmonie. Applaudissant de leurs mains, enjoués, pour féliciter leur exploit, qu'ils avaient réussi, avec succès. Ayant, irrévocablement, effrayé, ton séduisant Declan, si parfait, qui semblait figer... Se sentant aussi raide qu'une simple planche de bois, un futile piquet... Néanmoins que tu souriais, telle une idiote balafrée... Te sentant fière de ta belle ruse, ton alléchant petit traquenard, il est vrai... Tu ne pouvais plus guère te le cachais... T'apercevant, dont, que ton magnifique, sexy apollon de tes rêves les plus fous, saisissait l'essence même, de cette action sournoise, vicieuse. Un peu trop poussée... Que tu t'étais, bien malgré lui, amuser gentiment, à ses dépens... Que c'était toi, la coupable. La fourbe séductrice... Celle qui était restée prostrée, en silence. En retrait... Submerger de ton manteau de fumée. Projetant, certes, des ombres fantomatiques... Lui lançant des sorts... T'imposant en maître triomphant, dans ce déclin complot. T'étant affairer, insidieusement, à tirer les ficelles, amusée. De sa réaction indignée, tu venais de lui faire savoir, qu'il n'appartenait qu'à toi. Que, gentiment, tu le matais. Qu'il resterait, inlassablement, ton délicat petit jouet. C'est malsain, tu le sais... Mais, tu te le répéteras, à jamais... De lui, tu étais folle à lier. En son nom, tu serais prête à tout... Même à commettre un crime, sur sa charmante personne, si tu ne pouvais l'avoir... Oui... Dit comme cela, il y avait de quoi te fuir, sur-le-champ. De t'éviter, comme la peste. Comme une sombre plaie, au demeurant. Et encore... Tu savais te maitriser, pertinemment, parfaitement, dans tout cela... Mieux valait que tu sortes d'ici, si tu ne désirais, que ta douce et tendre moitié, te fasses, à son tour, la peau, il est vrai... Pourtant, dans le fond, tu ne saurais le craindre. Bien au contraire, tu aimais particulièrement, le provoquer. Parce qu'il avait ce répondant... Cette petite touche sensuelle, piquante, que nul autre avait... Et que cela t'envoûter, te déconcerter, totalement. Te renversant... Te mettant, inéluctablement, sur le bas-côté... Tu prisses alors le risque de venir à lui. Te montrer, tout en restant loin de lui, sur l'instant... Sait-on jamais ! « Putain, tu veux ma mort ? Je me suis presque pissé dessus... Enfin, presque... » Te confessait-il, d'une voix stridente, stupéfaite. Se voulant un peu trop criarde, à ton goût. Bien que tu ne pouvais que le comprendre, il est vrai... Après tout, tu aurais agi de même, à sa place. Tu le certifiais. Tu aurais, peut-être même fait pire que cela. À n'en guère douter... Mais... Tout du moins, tu avais gagnée, la bataille... Non la guère ! Tu avais assouvi, sur l'instant, ta gentille vengeance, à son égard. Lui, qui, parfois, te jouer, quelques doux tourments, qui t'avait mis, bien malgré toi, dans tous tes états. Comme l'idée de te laissais, aussi démunie, désemparée, dans la matinée. Même si, tu te savais, fort bien, que ce n'était guère personnel, contre toi, il est... Le travail, c'est le travail, certes. Il ne pouvait faire autrement, hélas. Mais, tout de même... Savait-il, réellement, que tu n'aimais guère demeurer chez lui. Sans lui ? Seule, avec ta solitude, dans son spacieux, somptueux, appartement ? Comptant, pratiquement, les moutons, quand tu avais fini, selon toi, quelques chapitres, de ton roman ? Alors, que tu étais restée interdite, frustrée, à l'idée même, de le séduire - à rester, avec tes fous, lancinants désirs brûlants ? Tu aurais pu jouer avec toi-même, oui... Mais, le plaisir était bien meilleur, avec ton magnifique, charmant Declan. Bien plus torride. Et, le fait de savoir qu'une autre personne, une éventuelle rivale, pouvait s'adonner, à tenter de se l'approprier... Même si tu avais, parfaitement, confiance, en ton bel apollon, a la carrure magnifiquement élancée, parfaitement sculptée. Musclée, cela n'empêchait, de te sentir, quelque peu, troublée, agacée... Il y avait certaines nuits éclairées... De voiles étincelantes, étoilées, où tu aurais la folle envie de glisser un couteau aiguisé, sous ton moelleux oreiller. À murmurer, telle une menaçante incantation, que si ton petit chou, ne demeurait plus longtemps à toi, alors, il ne serait à nul autre... Oui... Cela laissait à penser, que, non seulement, tu étais verte de jalousie, possessive. Mais, une sexy psychopathe, de surcroît ! Néanmoins, tu ne te risquais jamais à lui en faire toute une scène ridicule. Un bon petit plat. Subtilement, tu lui faisais savoir, gentiment, qu'il t'appartenait, en le marquant. Lui laissant, quelques douces traces, indélébiles, sur sa douce peau de nacre. Tu avais, même, une certaine préférence, à t'exécutais, sur son cou délicat, sa belle petite clavicule. Ou encore, sur sa large poitrine. D'ailleurs, tu ne saurais dire pour quelle raison apparente, mais... Aussi longtemps que tu t'en souviennes, désormais... Quand tu toises un bel homme, généralement... Qui te plait, te séduit. Te fait vibrer. Te faisant frissonner, dans la foulée... Contrairement à beaucoup de femelles, tu avais une fâcheuse tendance, à t'attarder, sur ces douces parties, de la musculature, du sexe opposé. S'il y en a, qui toisent, intensément, les iris chatoyants, le nez. Les lèvres, toi, en revanche, tu étais une véritable fétichiste de la jugulaire, le petit os, qui orne, élégamment, le dessus de la poitrine. La retenant, parfaitement... Sensuellement, pour n'en former, qu'une séduisante, alléchante constellation, d'une belle cage thoracique. Le genre humain... Parce que, tu aimais, particulièrement, déposer de doux baisers furtifs, les mordiller, gentiment. Quitte à laisser une belle marque de morsure... Fourberie, du serpent invétéré, empoisonné. Parce que, tu aimais parcourir, tes petits doigts de fées, soigneusement, manucurés, sur leurs peaux laiteuses, fragiles. T'adonnant, même, à planter tes griffes, dessus, quelques fois. Comme un sauvage petit félin, qu'un seul homme, jusqu'à présent, a su te berner. Te dresser. Les effleurés, doucement. Avec délice, tendresse et passion. Les caressants, tout soigneusement...

    Tu ne pusses t'empêcher, d'échapper un léger rire cristallin. Te rapprochant, sensuellement, de ta démarche gracieusement dansante, vers ce bel apollon, si séduisant, envoûtant. Jouant, avec fougue, tes petits airs de bimbo sulfureuse... Mettant, pratiquement, en avant, ta poitrine généreuse, qui suivait le rythme de ton tracé... Digne d'un film mythique, comme « Alerte A Malibu. » Tu t'apprêtais à lui retourner une belle phrase cinglante, pour, gentiment, le provoquer. Non sans reproches passager. Sans réelles méchancetés... Lorsque, promptement, ton doux petit Declan, qui devait se sentir, quelque peu, contrarier, placer, délicatement, sa main calleuse, dans ta chevelure clinquante, dorée. Brillant de mille feux - en mille et un éclat, pour te les tirer. Non sans douleur quelconque. Mais, simplement, pour te faire entendre raison... Comme quoi, il réprouvait ton idée. Alors, qu'elle l'avait fuis, sans contrition... Cela te coupait net, l'herbe sous le pied. Dans ta lancée. Te fendant, presque, discrètement, d'une mignonne petite moue. Une petite grimace, involontaire. Te sentant plus surprise par son geste, que par la souffrance... Le mal éphémère, sur l'instant. Et, bien que, ce petit bout d'homme, tentait de, gentiment, te castrer. Te rendre docile, toi, en revanche, cela ne faisait qu'attiser, davantage, ton désir, à son égard... Qu'il était sexy, quand il ripostait, qu'il se montrait ainsi... Tu te sentais humide, mouillée, systématiquement... Néanmoins, que ton instinct te dictait, de lui présenter tes plus plates excuses. De te faire pardonner... Trouver grâce, à ses belles petites billes bleutées, qui scintillaient, dans le firmament. Dans l'univers infini, écarlate des projecteurs. De l'entrepôt désaffecté... À mesure que l'assemblée, serraient presque les dents d'amertume. Comme le vil venin, la morsure du serpent. Réfutant, son acte de rébellion, face à ton être, ta frêle silhouette. Se préparant, sans nul doute plausible, à sortir les poings. Prendre ta défense, d'emblée, si cela demeurait aller trop loin... Pour autant, tu les rassurais, d'un léger signe de la main. Ne daignant les toiser, décrocher ton regard, de ton amant, si parfait. Alors, qu'ils grognèrent, dans la volée. Avant de, tous, s'éloigner. Traîner des pieds... Vous laissant, ainsi, en toute intimité... « Dans quel trou à rats, m'as-tu attiré, cette fois ? » Achevait-il, dont, d'une voix rocailleuse. Avec fermeté, cependant que tu te mordillais, délicatement, ta lèvre inférieure, maquillée. Tentant, vainement, de chasser, d'un simple revers de main, un regard enchanté... Sulfureux, tes fortes pulsions. Tes lancinantes passions, qui bourdonnaient, à tes oreilles. Tel un puissant acouphène... Tu voulais lui voler un langoureux baiser. L'agripper, violemment, de tes délicates mains... Par le col, de son costume, trois pièces. Qui lui sciait si bien. Voulant presque, les lui mordiller, jusqu'au sang. Songeait-il, seulement, que tu avais peur de lui ? Non, naturellement... Ce séduisant petit bout d'homme, il ne réussirait guère à te dompter, te dresser. Bien au contraire ! D'une force, que, de coutume, tu ne méconnaissais irrévocablement, tu te surprisses, par t'exécutais... Le plaquant, à ton tour, contre le mur gelé. Non sans vouloir lui infliger, quelques lancinantes douleurs, il est vrai... Tu ne t'en voudrais que trop, dans le cas contraire... Seulement, comme un petit chat, tu jouais, gentiment, avec lui... Oui, c'était un beau petit jeu de séduction, à tes iris chatoyants... Lui adressant, alors, un mignon petit rictus, satisfait. Plongeant, encore et toujours, ton regard, dans le sien, afin de déceler, la moindre petite once, de sa réaction. À mesure, que tu lui insufflais un quelconque réconfort. Pour lui démontrer, dans le fond, que tout allait bien. Qu'il était en sécurité, tu lui déposais un tendre petit baiser furtif, sur ses douces lèvres, pulpeuses à souhait. À mesure que tes petites mains baladeuses... Parfaitement, manucurées, quittèrent son col, pour les faire glisser, sensuellement, subtilement, le long de sa large poitrine, son torse musclé. Sagement calfeutrer... Retenus par les fines couches de tissus, qu'avec éloquence, il portait... Tu te risquais, dont, à les passer, sous son beau costume saillant, satiné. Effleurant, caressant, délicatement, sa douce peau de nacre. Ronronnant, dont, tel un mignon petit chat, pour lui faire savoir, que tu savourais son doux contact. Que, lui-même, ne se rétractait, de son côté. Ne te repoussant, gentiment, d'emblée... « Mais, trésor... Moi qui croyais que tu aimerais tout cela... Où est, donc, passé ton sens de l'aventure ? » Finisses-tu, par dévoiler, révéler ta voix suave, mélodieuse, finalement. Bien qu'on y décelait une légère pointe stridente, dans le fond... Un peu trop criarde à ton goût, il est vrai... Te risquant, machinalement, à le dévêtir de sa douce veste soignée. Son tailleur épuré. Déboutonnant, tout doucement, sa chemise, d'un blanc immaculé. Signe de pureté. T'autorisant, dont, de lui déposer, quelques doux baisers, affectueux, sur sa large poitrine, imposante. Profitant, de sa douce chaleur enivrante. Sentant ses effluves, son odeur, envoûtante, qui, étrangement, t'insuffler un semblant de réconfort, de bien être. Néanmoins, que tu te risquais, subtilement, à glisser... Descendre tes mains, au niveau de sa boucle de ceinture, que tu lui délivrais. Afin de pouvoir les plonger, sans crier gare, dans son fin sous-vêtement... « Tout ce que tu as, à savoir, c'est que tu es en sécurité, ici. Avec moi. Je dirais, même, que tu te trouves, entre d'excellentes mains ! » Lui soufflais-tu, presque dans un doux murmure léger, suave - aussi légère, qu'une simple brise glacée... Avant même de t'autoriser, à lui mordiller doucement, son lobe d'oreille. Lui caressant, promptement, ses jolies petites noix... Sa partie intime, fortement bien dotée, de surcroit... Oui, t'avais fait un beau petit jeu de mot, dans la foulée ! « D'ailleurs, a ce propos... Tu sais que je dépérissais, totalement, sans toi, mon chou ? Alors, que cette personne m'a, si aisément, remplacer, d'un seul coup... » Lui rétorquais-tu, d'une petite voix boudeuse. Faussement attristée, indignée. Lui adressant, même, une mignonne petite moue. Afin de, gentiment, l'accabler, le tourmenter. Et, si, toutefois, tu lui faisais savoir cela... Ce désobligeant méfait, sous forme de séduction. De petit jeu, toutefois... Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu craignais qu'il ne se lasse de toi. Qu'il te rejette, dans la foulée... N'ayant plus guère d'affection, de tendresse, à ton égard... Te prouvant, ouvertement, que tu n'étais point assez bien, pour lui, dans le fond... Du moins... Une femme trophée, oui. Un objet de désir, que beaucoup, n'hésiteraient à convoiter, certes. Avant que chacun te jette, telle une vieille chaussette... Une délicate petite proie, bonne à rien. Fort bien futile - juste bonne à ouvrir ses jambes galbées, oui. Mais, certainement point à s'engager, plus que la nécessité, avec toi. Tu semblais bien bête, pour oser t'autoriser cela... Une partie de toi, en était effrayée, également... Car, ton âme, elle s'était brisée, il y a quelques années... À la mort effroyable, déterminante... Belle et bien, violente, de ton pauvre, défunt mari. Qu'elle s'était fissurée, en mille et un éclat, d'emblée. Parce qu'une partie de toi-même, t'avais été arracher... Était morte, avec lui, quelque part... Que le bonheur fugace, tu ne le méritais plus guère. Ne pouvait plus, officiellement, y goûter. Effleurer de tes lèvres maquillées... Declan, s'était le fruit défendu. Tu pouvais y déceler sa saveur sucrée, sans avoir le droit, de le savourer... Toi-même, tu étais persuadée, de ne guère le mériter. De n'être assez bien, pour ce dernier. Ce n'était rien de plus, qu'un beau fantasme, un doux rêve, qui éclaterait, telle une bulle de savon... La houleuse réalité, reprenant ses droits, sur celui de l'imaginaire... « Selon toi... Je ne m'occupe pas bien de toi, chéri ? » Lui retournais-tu... Achevais-tu, finalement. Toujours de ce ton, faussement, attristé, meurtri... Te collant... Te serrant, davantage, contre lui. T'arrêtant, promptement, de t'occuper, de son alléchant petit paquet, sur l'instant... Te sentant, presque, malgré toi, effrayée, comme une petite chouette, prise dans les phares d'une voiture, d'une cage d'aciers. Patientant, pourtant, tout sagement, que ton bel apollon, si séduisant, consentes à te retourner son verdict. Sa lancinante sentence... Peut-être cinglante, assassine. Qui te rabaisserait, ou non, plus bas que terre. Jusqu'à-ce que tu n'en sois plus guère qu'un futile amas de poussière, qui t'échapperait, encore et toujours, de tes petits doigts de fées... À sa vue indignée, empourprée...
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Declan J. Archer
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Declan J. Archer a posté ce message Sam 14 Mar 2020 - 0:32 #

S'il y a bien un truc qui, depuis toujours, s'est avéré de nature à me contrarier et à me mettre totalement hors de moi c'était bien que l'on me force la main et que l'on prenne à ma place des décisions susceptible d'influencer le cours de ma vie. J'ai toujours cru en l'importance de pouvoir conserver pleinement le contrôle de ma destinée et voilà que Kayleigh, au nom de son idée à la mord moi le nœud, avait fait en sorte de me forcer la main. Inutile de préciser qu'intérieurement je fulminais malgré mon calme apparent. Évidemment je m'étais permis de lui faire comprendre que j'étais totalement en désaccord avec ce qu'elle venait de faire mais ce qui m'agaçait encore plus était qu'elle semblait minimiser la portée de son geste comme si c'était, en quelque sorte, assez banal. De toute évidence ce genre de petit jeu l'amusait plus que moi.

Je cherchais une façon bien à moi de lui faire comprendre l'aspect totalement inacceptable de sa conduite et c'est au moment de l'entendre me prononcé ces quelques mots que j'eus cette idée digne du génie que je suis. « Là n'est pas la question, tout ne tourne pas autour de ce que tu désires. Il y a un monde en constante ébullition et il serait grandement temps que tu le réalises. Tu parles d'esprit d'aventure, moi je pourrais te parler de sens des responsabilités et d'identifier les priorités. Faut que tu sortes de ta tour d'ivoire par moment. » Effectivement j'y avais été assez durement mais il le fallait, c'était approprié. Maintenant j'allais pouvoir remuer le fer dans la plaie afin qu'elle culpabilise un brin. « Hey Barrack ! » Dis-je tout en mettant le téléphone sur la fonction main libre afin qu'elle puisse entendre la conversation. « Je peux te mettre en attente ? » Demandais-je à mon interlocuteur pour ensuite m'adresser à Kayleigh. « Comme tu peux voir ton petit numéro de princesse égoiste m'a fait manqué l'opportunité d'une vie, 6 mois que je bosse pour avoir cette opportunité de pouvoir rencontrer Monsieur Obama et discuter affaire avec lui puis toi, au nom d'un caprice, tu as décidé que mes efforts des derniers mois allaient s'avérer vain. J'espère que tu es fière de ce que tu as fait. » Reprenant la téléphone, ignorant Kayleigh et lui tournant le dos, je dus me retenir pour ne pas rigoler tellement j'étais fier de ma plaisanterie. « Monsieur Obama j'ai un contre temps, faudra remettre notre entretien. On pourrait remettre ça la semaine prochaine qu'en dites vous ? Oui je comprends que votre femme doit aller prendre le thé chez Oprah mais entre vous et moi, avec tout le respect que je vous dois, peut être préféreriez vous venir avec moi prendre une bière chez Hooters, ce bar ou les serveuses aux gros lolos effectuent le service aux tables. » L'entendant accepter je ne pouvais que sourire pour ensuite reprendre un air plus sérieux me retournant face à la blonde. « À la semaine prochaine Monsieur le Président. » La fusillant du regard j'avais décidé de lui adresser une réplique assassine. « J'ai sauvé le coup mais bon c'est pas forcément grâce à toi. »

Son petit discours sur la sécurité, vraiment il me sortait par les yeux, niveau argument jamais je n'avais entendu un truc aussi bidon. « Tu es consciente qu'un tel stress aurait pu me tuer ? Et tu oses me parler de sécurité ? Non mais es-tu consciente que tu as enfreint au moins une bonne dizaines de loi fédérale ? » Évidemment j'avais levé le ton et c'est alors qu'un de ses amis décida de s'approcher, grave erreur puisque je lui plantai mon poing directement sur le nez pour lui attraper la main et lui péter un doigt. « Tout le monde dehors, la fête est finie, de toute façon je ne connais aucun d'entre vous alors les hypocrites faudra aller bouffer sur le bras d'un autre. Toi récupères ton petit copain de baise et casse toi sinon il ne sera pas le seule avec la tête en sang. » Je me devais d'être convaincant sinon elle risquait fort de recommencer.  Prenant mon téléphone je composai un numéro et c'est alors que je m'exclamai. « Je suis bel et bien au FBI ? Je crains que j'ai été kidnappé et ces cons m'ont laissé mon portable du coup je ne sais pas trop ou je suis. Vous croyez que vous sauriez me localiser ? Faites gaffes, il y a cette blondasse, aux yeux bleus et aux jambes longues et affinées, je ne saurais pas étonné qu'elle soit une tueuse en série à la solde des services secrets russes. Soyez prudent. » Évidemment il ne s'agissait pas de vrais flics mais d'amis acteurs qui me devaient un petit services. J'imaginais la tête de Kayleigh quand elle allait découvrir que je me payais sa tête.

J'étais faible face à ses jolis yeux bleus, son parfum ne pouvait que me pousser dans mes derniers retranchements et ces mots qu'elle venait de m'adresser ne pouvaient que m'achever néanmoins je ne voulais pas lui donner la satisfaction d'une victoire … enfin pas aussi facilement. « Pas surprenant qu'il t'ait remplacée si tu lui faisais toujours ce genre de sale coup. Moi je te préviens je ne vais pas tolérer. » J'avais préféré m'arrêter là afin de ne pas nécessairement prononcer des mots pouvant dépasser le cadre de ma pensée.

J'eus par la suite un sourire en coin, légèrement amusé, lorsqu'elle me demanda si j'étais d'avis qu'elle ne s'occupait pas bien de ma personne. Évidemment je n'aurais jamais été aussi loin dans mes propos et je me doutais qu'elle le savait. « Disons simplement qu'aussi noble soient tes intentions, et attentionné ton objectif, qu'il m’apparaît évident que les moyens utilisés sont douteux. Me faire croire que j'étais victime d'un kidnapping, risquer que l'angoisse puisse accentuer mes symptômes et provoquer un malaise nécessitant une hospitalisation, ne crois-tu pas que c'est fortement exagérer ? » Je ne m'attendais pas à ce qu'elle puisse comprendre ma situation puisque de toute façon elle n'était pas dans mes souliers et jamais elle ne le sera.

Reculant de la belle, m'adossant au mur de brique, je vis au loin ces phares illuminant l'obscurité et c'est alors que je me retournai vers Kayleigh. « J'espère que tu es prête à subir les questions du FBI ? Ils ne vont pas te ménager, je peux te l'assurer. Tu risques de te retrouver devant un grand jury et de prendre perpète. Ce ne sera pas génial pour ta carrière. Donc c'est ta dernière chance pour m'amadouer, me corrompre et m'inciter à plaider en ta faveur. » Je me la jouais on ne peut plus sérieux, d'ailleurs la voir aussi paniquée à la vue de ces hommes déguisés en agents du FBI était jouissif. Un peu plus et j'aurais pu croire qu'elle commençait à faire dans son froc et c'est alors qu'un des gars me balança les clés d'une voiture pour ensuite repartir avec ses potes. « Mais non ce ne sont pas des agents spéciaux du FBI. Avoue que tu y as cru ? C'est clair que tu y as cru tellement la peur se lisait sur ton visage. Tu sais parfaitement que jamais je ne t'aurais fait ça mais bon à force de vouloir me jouer des tours tu dois accepter que je puisse également vouloir t'en jouer. C'est du donnant donnant après tout. Si tu ne me refais plus ce genre de trucs je promets de ne plus te jouer ce genre de comédie mais entre toi et moi tu as eu entièrement ce que tu as mérité. Oserais tu me dire que ne l'as pas cherchée ? » Lui dis-je tout en lui tenant la pointe du menton afin de la forcer à me regarder dans les yeux. Non elle n'allait pas avoir la moindre porte de sortie.
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Kayleigh-Snow Fraser
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Age : Tu as trente-huit ans. Seconde qui s'égrènent à t'en faire perdre la raison. Temps intangible, qui file, glisse, entre tes petits doigts de fées. Course folle, que tu ne saurais ralentir. Tu ne le vois guère passer, cet ennemi juré. Celui qui t'a, un jour, rattrapé. Une seconde chance inespérée, qui ne saurait se réitérer.
Date de naissance : 31 octobre 1981. Une véritable sorcière, tu es.
Nationalité / origines : Double nationalités : Écossaise, ainsi qu'Américaine. Mais, tu as, également, des origines italiennes, par le biais de ta mère.
Pays d'origine : Where are we ? (Kayleigh) Flag-for-scotland_1f3f4-e0067-e0062-e0073-e0063-e0074-e007f
A NY depuis : Cela fait, un tout petit plus de deux ans, que tu t'es installée, dans les bordures, de la grosse pomme. Pour retrouver un semblant de nouveau départ, de raison... De pouvoir combler ce vide intersidéral, lancinant. De guérir, toute blessure du passé, qui hante, solennellement, ton esprit embrouillé, esseulé.
Métier / études : Romancière à succès. Désir insatiable, de contrebalancer, ce passé chaotique. Dont l'obscurité, menace de te submerger. De faire régner la justice, sur le blanc papier. A défaut d'effacer le mal, que tu as pu causer, et qui hante, depuis, tes pensées embrouillées. Tu n'es qu'un pion, sur l'échiquier. Une simple vis, au sein d'une machinerie, bien plus grande que tu ne l'es...
Logement : n° 11 : N 7th street, dans le nord de Williamsburg. Fraîchement installée, chez ton cher, magnifique et tendre amant : Declan Archer.
Orientation sexuelle : Cela t'es déjà arrivé de partager le lit d'une femme ou deux, par curiosité. Mais c'est surtout la gante masculine, qui te fait vibrer. En effet, il n'y a rien de tel, qu'une bonne paire de bas, pour t'enlacer. Te protéger de tout, contre vents et marrées. Un torse bien musclé. Une démarche, gracieusement, féline. Un doux rictus, à faire fondre sur place. Un parfum enivrant. Un rire cristallin, qui te fait faillir. Défaillir, et dont tu ne te lasses guère d'entendre, à longueur de journée, de temps. Une carrure, magnifiquement, élancée, athlétique. Oui, tout ça, ça te fait baver. Tu resteras toujours, une éternelle hétérosexuelle.
Statut civil : Veuve. Âme écorchée, tourmentée, par les années passées. Rôdé aux désillusions néfastes, permanentes. Aux déceptions simultanées, imminentes, et qui pourtant, tu ne peux empêcher d'aimer... Tu ne l'as jamais oublié, lui... Ta douce et tendre moitié... Malgré le fait, que tu sois, irrévocablement, attirée... Totalement, obnubilée, par ton cher, magnifique et tendre, Declan Archer, à longueur de journée, de temps. Au point de devenir folle à lier. Folle de lui, il est vrai... Avec lui, tu te sens merveilleusement bien, heureuse. Épanouie, qui plus est. Mais, ce joli conte de fée, ne pourrait se concrétiser, se réaliser... Étant donné, que tu es effrayée, à l'idée de le perdre, d'emblée. Tu voudrais le protéger, encore et toujours. Envers et contre tous, contre vents et marrées. Lui chassait, d'un simple revers de main, un regard inanimé, cette saloperie de maladie, qui le ronge. Quoi qu'il en fusse. C'est pour cette raison, que tu as posée tes valises, chez lui, par ailleurs. Pour être aux petits soins, pour lui. Tu pourrais le lui avouer... Lui révéler tes sentiments, certes. Mais, tu ne veux guère le braquer, le froisser. Qu'il a d'autres chats à fouetter... Que, tu n'es guère digne, de son amour... Toi, qui cherche, désespérément, à trouver grâce, à ses orbes bleutés. Le séduire, l'attirer, dans les mailles de ton filet. Tu voudrais, à nouveau batifoler. Toi, la fille de papier, l'enfant de la nuit. Papillon cherchant, vainement, à se poser. Mais, craignant follement, de se brûler. Alors, que chaque regard, qui s'attarde, ne fait que raviver, un peu plus, ta flamme...

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Kayleigh-Snow Fraser a posté ce message Mer 25 Mar 2020 - 3:03 #


    D'accord, c'est vrai. Parfois, même les meilleurs d'entre nous, prennent des décisions irréfléchies... De mauvaises décisions - des décisions, que l'on sait, déjà, qu'on va regretter, sur l'instant... À la minute, ou, plus précisément, le matin qui va suivre... Non, tu ne voulais point dire : regretter, regretter... Parce qu'au moins on aura été capable de prendre un risque. Mais quand même... Quelque chose au fond de nous, décide de faire une folie... Une chose dont on sait qu'elle va forcément se retourner contre nous... On le sait, mais on le fait quand même. Ce que tu voulais insinuer, c'est... Qu'on récolte ce que l'on sème. On a que ce qu'on mérite... C'est le karma, et peu importe comment vous voyez ça, votre karma vous empoisonne. Comme tu le disais, le Karma : ça craint... Certes, cette décision, cette action, n'avait guère été des plus productives... Tu avais eu, pertinemment, conscience des risques que cela comportait. À savoir, que l'état de santé, de ton bel et tendre amant, pouvait se détériorer, s'intensifier, par milliers, à cause de tout cela... Pire encore, au risque solennel, qu'on te mette en garde, en alerte, tu n'avais eu cure... Bafouant les autorités, les lois pénales, de votre nation américaine, tu avais dépassée, bien malgré toi, la ligne rouge, autorisée. Si bien, que ton bel apollon, a la carrure magnifiquement sculptée, élancée. Athlétique, musclée, pourrait, bel et bien, te livrer aux agents de polices... Ainsi, tu t'étais risquée à jouer les futiles rebelles. Et, de cela, il allait t'en coûter... Voilà ce que c'est, quand on ose, forcer son destin. Contre lui, s'y frotter... Tu te doutais, parfaitement, que par ton geste déplacé, tu aurais pu le perdre. Dans tous les sens du terme, il est vrai... Si c'est ce qu'il souhaitait, il pourrait, tout aussi bien, tout chasser, envoyait valser, d'un simple revers de main, un regard indigné, empourpré, votre relation. Aussi bien professionnelle, que privé... L'idée même, t'en révulsait, t'effrayer, plus que de raison. Tu ne saurais le tolérer, le supporter... Mais, ce fusse plus fort que toi, hélas... Avec lui, totalement, tu vrillais. De tes petites ailes, tu t'y brûlais, instantanément. Il était le seul, qui te faisait autant d'effet. Pour qui tu serais prête à te damner... Tu serais prête à tout donner, tout braver, rien que pour ce dernier. Ce petit bout d'homme, il te rendrait, encore et toujours, folle à lier. Qu'il y consente ou non... Pourtant, ton désobligeant méfait, il allait, bien malgré lui, te le faire comprendre, te le faire bouffer. Ainsi, il déciderait, qu'il ne t'appartiendrait. Même si tu étais, irrévocablement, obnubilait... Qu'il occupait le moindre, de tes sombres pensées, pourtant, il ne sera jamais ta délicate petite chose, ton petit jouet... Tel un boomerang, il allait te rabaisser, plus bas que terre. Jusqu'à-ce que tu n'en deviennes plus guère, qu'un futile amas de poussière, qui t'échapperait de ton regard impuissant, médusé. Dont, tu glisserais, de tes petits doigts de fée. L'essentiel, te fuyant, au demeurant. Mieux ne valait rien tenter... Tu allais te sentir paralysée, sous son lancinant courroux, sa vulgaire plaie. Te poussant, dans ce gouffre abyssal, ce trou noir et béant. Sans avoir de quoi te raccrocher. Alors, qu'il sourirait, comme un idiot balafré. Se sentant des plus fiers, de cette immense farce, qu'à son tour, cela amuserait, qu'à lui seul. Tu le certifiais... La confiance s'étiolant, croulant, sous tes mauvais choix. Tes passions brûlantes, trompeurs de la séduction, qui te fourvoyait, sans contrition. Ton charmant, séduisant Declan te démontrerait t'en tenir à ta vile condition. Et, ainsi, tu le resterais. Autant que faire se peut... Dans le fond, c'est bel et bien, connu... L'estime de soi est fragile, incertain. Et combien, quelques heures magiques, peuvent colorer des années d'humiliations et de petites vies... S'il s'écoutait... Et, sans nul doute plausible, il valait mieux que tu te reprennes, que tu abdiques, dans la volée. Déclarer forfait, avant que ton beau brun, ne se risque de t'envoyer bouler... Ou pire encore que cela, tout simplement, te faire savoir qu'il n'avait plus guère besoin de toi. Que de tes obligations à son égard, il les déleste, sur-le-champ... Peut-être que cela serait à toi, de faire tes clics et tes clacs, de ne plus faire de come-back. Cependant que ton intention, n'avait était de le froisser, le blesser. Grossière idée... Ce serait à toi, désormais, de déguster. Ton corps et ton âme, il te l'avait pris. Et désormais, il te mettrait, à jamais, au supplice... Cela avait été à tes risques et périls... Game Over, ma petite...

    Dans un décor raffiné, épuré. Digne des années folles... Là où, quelques instants auparavant, l'ombre décadente, de l'entrepôt désaffecté, vous avez sombrer dans l'adversité... Voilà que tu t'étais risquée, contre vents et marrées, de jouer, causer quelques tourments, à ton bel et tendre amant, qui te rendait folle à lier. Lui vouant un désir ardent, une fascination, sans faille, que nul homme, n'avait guère réussi à te provoquer. Te déclencher... De leurs bras musclés, t'y berner. Seul lui, te provoquer, te faisait autant d'effet. Mais, cette fieffée filouterie, ce coup monter, que tu avais, finement, ficeler... Tous tes sentiments, qui se voulait, pourtant, sincères, à son égard... Toi, qui ne cherchait, tout simplement, qu'à trouver grâce, à ses orbes bleutés, ta vile tentative, de le séduire, allait, amèrement, se retourner contre ton être, ta frêle silhouette... Dans l'histoire, tu ne serais que la seule à blâmer... De ton âme damnée, ton bel apollon, ne pouvait, que le brisé, le fissurer, dans une fine poudre de diamant. En mille et un éclat. Si bien, que tu serais mise à terre - mise sur le bas côté. Le sol se dérobant, sous tes pas... « Là n'est pas la question, tout ne tourne pas autour de ce que tu désires. Il y a un monde en constante ébullition et il serait grandement temps que tu le réalises. Tu parles d'esprit d'aventure, moi je pourrais te parler de sens des responsabilités et d'identifier les priorités. Faut que tu sortes de ta tour d'ivoire par moment. » T'assenait-il, de ces quelques paroles censées, désinvoltes. Néanmoins, que tu demeurais interdite, impuissante. Te sentant des plus assommées, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, sur l'instant... Comme la vague impression, l'immense sensation, qu'il s'amusait, cruellement, à tes dépens... Comme si tu n'avais jamais eu guère conscience, de tout cela... Comme si ton rang familial, ton sang noble, qui coule, inlassablement, dans tes veines délicates, au demeurant... Depuis des siècles durant, se voulait contraire à toute éthique... Comme si tu t'étais montré, toi et ton caractère, quelques fois, bel et bien, trempé, à faire céder les petites gens, les mettre, irrévocablement, à tes pieds. À jamais... Davantage à l'égard de ce dernier... Tu te sentais, froissée, blessée, dans le fond... Oui, tu avais commis une erreur, envers lui... Oui, tu lui avais forcé la main - forcer le caprice complice du destin. Et de cela, déjà, tu le regrettais follement... Tu t'en mordais les doigts, d'emblée... Toutefois, jusqu'à présent, tu ne lui avais jamais causé le moindre heurt, le moindre petit tourment. Contrairement à certain, tes intentions n'avaient était enclines, à détruire, chasser, à jamais, son fugace bonheur. Ou bien, sa carrière prometteuse, florissante ! Certes, tu reconnaissais que cela se voulait des plus égoïstes... Ce beau brun, tu ne le voulais que pour toi. Et toi seule. Mais, bien d'autres auraient commis bien pire, au nom de la passion. De ces fortes pulsions... Était-ce seulement de ta faute, s'il s'amusait, à t'agripper dans ses bras musclés... Te voler de langoureux baisers ? De son doux regard envoûtant, pénétrant, inéluctablement, te noyer. Son parfum naturel, délicat, qui te mettait dans tous tes états, t'affriolait, plus que de coutume. Sans contrition, à sa vue indignée, la raison te fuyant... De ton corps, ton âme, tu t'étais offerte à lui. Et voilà que désormais, il te mettait au supplice... Tu étais dépassée par les événements... De ton crime outrancier, il avait décidé de te punir, te condamner, dans la volée. De son courroux prononcé, il s'abattait sur toi, telle une plaie. La morsure indigne du serpent. Il te méprenait. Te clouer, inéluctablement, les pieds. Te paralysant, plus que la nécessité... « Vraiment ? Tu ne vois en moi, qu'une princesse pourrie gâtée, qui se sert des sentiments des autres, juste pour avoir ce dont j'ai envie ? » Lui retournais-tu, finalement, d'une voix chevrotante, qui trahissait presque ton désarroi, que tu tentais vainement d'enfouir, au plus profond de ton être, de ta frêle silhouette. Le soutenant de son doux regard empourpré. À mesure que tu sentais le flux sanguin... Ton âme se resserrait, délicatement. Presque à, insidieusement, s'effilocher, imploser, dans ta cage thoracique... Et, tel un étau... Des paroisses de verres, se refermant sur toi... À t'en faire suffoquer... Implosant, finalement, de son amère odeur de rouille. Comme un vulgaire clapier, tu restais figée... Aussi raide qu'un simple piquet, une futile planche de bois soufflée. Appréhendant son verdict, sa vérité. Ce que, de toi, depuis toujours, il en songeait. À l'instant même où vos regards timides, enchantés. Mais, follement intrigués, passionnés, s'étaient croisés. De ses mots, sa décision, il en résulterait... Dans le cas de l'échéance, que lui seul pouvait en déterminer. Les clefs dorées, de ses doigts calleux, rugueux, il les détenait... Et si son souhait, n'était que de te briser. De chez lui, t'en allait - briser, à jamais, tes forts sentiments, envers lui. De ses obligations, ce semblant de réconfort, que tu avais pris de lui insuffler, avec tendresse. Avec une douceur infinie, une certaine délicatesse, t'en délestais... Bien que de cela, tu en serais follement attristée, meurtrie, tu t'y conformerais. Car, au fond de ton être, tu ne voulais l'offusquer. Le piéger... Tu n'étais là pour le braquer, le blesser... Mais, tu refusais, tout autant, d'être le bouc émissaire, la coupable, de tous ses tourments. Toi aussi, tu avais des sentiments. Des sentiments, que de coutume, tu n'avais pour habitude de dévoiler, il est vrai - des sentiments sincères, de surcroît, que tu ne t'étais autoriser à lui prouver... Et que, par son jugement hâtif, invétéré... Emporter par les échos, les effluves de sa colère passagère, il te démontrerait que tu n'es que vile créature, abstraite... Totalement indigne de son affection, son intérêt... Et, pour ne guère arranger la situation, aussi étroite, tortueuse, qu'elle ne l'était, désormais, voilà que tu le vis se risquer, à sortir son cellulaire, de sa poche de pantalon sombre. Composant, dont, un numéro, qui, jusqu'à cet instant, t'étais, totalement, inconnu... Simplement pour te faire savoir, que, de ta vile étourderie volontaire, ton petit caprice fataliste, il allait, de sa lame affinée... Follement aiguisée, la remuer, dans ton dos voûté... « Hey Barrack ! » Saluait dont, ton cher Declan, d'une voix suave, des plus professionnelles, envers son interlocuteur. Avant même de marquer une légère pause... Appuyant, délicatement, discrètement, sur le bouton, pour activer le haut-parleur, afin de te faire comprendre, envers qui, il s'adressait. Te faisant payer l'affront, de son regard noir, assassin. De ton geste malsain. Cependant, que tu passais une main délicate, dans tes cheveux ondulés, blonds comme les blés. Te sentant, quelque peu, embarrassée... « Je peux te mettre en attente ? » Se risquait-il à lui demander, de ce ton, toujours confiant, assuré. Daignant baisser, légèrement, l'appareil... Posant sa main rugueuse, sur l'enceinte. S'approchant, alors, très légèrement vers toi... « Comme tu peux le voir, ton petit numéro de princesse égoïste, m'a fait manquer l'opportunité d'une vie... Six mois, que je bosse, pour avoir cette opportunité de pouvoir rencontrer Monsieur Obama et discuter affaire avec lui. Puis, toi, au nom d'un caprice, tu as décidé que mes efforts, des derniers mois, allaient s'avérer vain. J'espère que tu es fière de ce que tu as fait ? » T'expliquait ton beau brun, d'un timbre, qui se voulait rauque, accusateur. Moralisatrice. À mesure, que tu devenais blême, sur l'instant. Avant, bien difficilement, ta salive. Néanmoins, qu'elle restait, dans le fin fond de ta trachée... Si ce n'était que cela, tu aurais pusse lui arranger la situation, certes... Tu aurais joué de tes contacts, aurait lutté, contre vents et marrées, pour te rattraper. Retrouver grâce, à ses belles petites billes bleutées. Car, pour toi, c'était tout ce qui t'importait... Qu'il soit bien, heureux. Épanouis, qui plus est. Tu ouvrais la bouche, pour lui souffler, quelques douces paroles censées. Lui assurer, que tu allais te faire pardonner. Mais, avant même que tu n'eusses le temps de t'exécuter, il te coupait, déjà, dans ta lancée - te coupant l'herbe sous les pieds... Et, tel un effronté, ce beau brun te tournait, ainsi, le dos. T'ignorant, plus que la nécessité. Alors, que tu te mordais, durant ce temps, les lèvres. Te sentant des plus coupables, meurtries. Tu le certifiais... Il s'amusait à te tourmenter. Et cela était productif... Cela marchait, étant donné que, un peu plus encore, tu te maudissais. Cependant, qu'il reprenait le combiné, l'air de rien. Comme si rien n'était... « Monsieur Obama, j'ai un contre temps... Il faudra remettre notre entretien... On pourrait remettre cela, la semaine prochaine, qu'en dites-vous ? Oui, je comprends que votre femme doit aller prendre le thé chez Oprah. Mais, entre vous et moi, avec tout le respect que je vous dois, peut-être préféreriez-vous venir avec moi, prendre une bière chez Hooters ? Ce bar, où les serveuses, aux gros lolos, effectuent le service aux tables. » Continuait-il, dont, sans même t'adresser un regard. T'ignorant, d'emblée. Comme si tu ne demeurais présente. Bien qu'il parlât, distinctement, afin que tu puisses rester, impuissante. Interdite, téléspectatrice, de cette scène, qu'il matérialisait. Cependant, que tu demeurais maître, de tes regrets, il est vrai... À ces quelques mots, simplement balancer, tu serrais les dents, d'amertume. Te sentant d'autant plus mal, que tu ne pouvais le montrer... Ce bar, tu n'y avais, rarement, mis les pieds, il est vrai... Tu passais, de temps à autre, afin de saluer une amie, qui travaillée, justement, en tant que barmaid. Parce que, le midi, en semaine, ils faisaient un excellent poulet tandoori, que tu prenais plaisir de partager, à ses côtés. Lors de ses pauses désirées. Par conséquent, les serveuses, tu les voyais, bel et bien, passer. Flâner, se trémousser, dans la volée. Afin de préparer, soigneusement, les couverts, sagement, dressés... Et, rien que cette idée, qu'une de ces divines femmes, a la poitrine forte imposante, puisse, sulfureusement, se blottir, dans les bras musclés, de ton séduisant, magnifique amant, cela te provoquait quelques frissons, qui parcourait ton échine... Tu te sentais malade, nauséeuse... Verte de jalousie, tu ne pouvais en douter... D'autant plus, que, même si, en soit, votre relation demeurait forte... Que tu accordais une sincère confiance, aveugle, envers cet apollon, a la carrure élancée, athlétique, tu ne pouvais t'empêcher, néanmoins, de te sentir effrayée, il est vrai... Après tout, vous ne vous étiez rien promis. Vous n'étiez guère un couple. Encore moins mariés... Ceci dit, cela te blessée, plus que de coutume... Ainsi, rien que pour se venger de tout cela, de ton comportement, à son égard, il serait bien capable, de mettre une de ces petites bimbos, dans son lit, bien chaud. Douillet, que, jusqu'à présent, il s'était sagement, romantiquement, évertuer à partager, avec toi. Plus que la nécessité. Ainsi, de tes sentiments, il les chassait. N'en avait cure... Cela était bien trop pénible, insupportable, à tes orbes bleutés. Tu voulais te recroqueviller, te mettre en boule, dans un coin. Voir, t'enfuir, au demeurant. À sa vue sombre, indigner. Les larmes te montaient, presque. Venant se loger, en bordure, de tes pupilles. Menaçant de perler, sur tes douces joues nacrées. Mourir sur ton cou délicat, découvert... Ne sachant, réellement, si c'était de tristesse infinie, ou que tu étais consumé, par les échos de ta colère insoumise... Tu croisais les bras, sur ta poitrine. Comme pour te préserver, te protéger de l'impact. Néanmoins, que tes jambes de coton, qui manquait, pratiquement, de te faire trébucher, sur le carrelage glacé. Goudronné, s'appuyèrent, bien difficilement, sur le capot, de la voiture turquoise. Cette cage d'aciers. Alors, que tu te surprisses à fermer tes paupières, sur tes orbes ténébreuses. Tentant, vainement, de te contenir. De ne point te faire renverser, sur le bas côté... « À la semaine prochaine, Monsieur le Président. » Finisse-t-il, par lui souffler, bien déterminé. Souriant triomphant. Tel un idiot balafré. Ne se cachant plus guère... Se retournant vers toi. S'approchant, très légèrement, pour se mettre à ta hauteur. Sans nul doute plausible, pour te narguer. Guettait la moindre expression. À mesure, que tes brumeuses billes dardaient la pièce illuminée... Tu ne pouvais soutenir l'intensité, de son doux regard envoûtant, pénétrant, désormais... Si tu t'écoutais, tu le fuirais... Mais, bien malgré toi, tu te sentais paralysée... Tu te haïssais, il est vrai... Si tu n'avais provoqué tout cela, il ne serait point risquer à t'en faire, ainsi, baver. Ce petit bout d'homme, il était prêt à te renvoyer. Te remplacer par une autre, si c'est ce qu'il désirait... Et toi, comme une sombre idiote, tu marchais. Tombant, inlassablement, dans le panneau, d'emblée... Serait-il le genre, à te le faire subir... Allait voir d'autres horizons, d'autres rivages... Se faire emporter, dans une douce torpeur irréelle, vers le large... Te planter un couteau, en ton âme... Rien que pour le plaisir de te damner, te tourmenter, encore et toujours. À jamais ? Te blessée, de la sorte, pour aller papillonner ? S'en était de trop, en ton être, ta frêle silhouette... Là, il se montrait injuste, inconscient. Tu étais chamboulée, troublée. Tu te sentais dépasser, par les événements... Il te poussait, te faisais glisser, dans ce trou noir et béant. Te broyant, à son tour. Délibérément... « J'ai sauvé le coup. Mais bon, c'est pas forcément grâce à toi. » Te rétorquait-il, véhément. Comme si tu n'étais assez perturbée, comme cela... Comme si ça ne suffisait pas... Alors qu'il remettait le combiné, dans son pantalon. T'adressant un sombre regard, qui ne cessait de te faire frissonner, dans le fond... Si ces iris chatoyants avaient l'âme de se transformer en révolver, croyez-le, il t'aurait, de ta peau de nacre, déjà trouer... Mieux valait laisser couler... Il serait plus sage, de ne point le chercher davantage... Si cela l'amusait de te rabaisser... De te faire saisir, que tu ne représentais rien de plus, pour lui, qu'un petit bouche-trou. Que cela ne tienne ! Désormais, tu comprenais... Tu t'en tiendrais, à ta condition. À ta place... Tu ne seras jamais plus, qu'une femme, prônant, honteusement, dans son tableau de chasse... Il te damnait, te rendait folle à lier... Tu ne savais que faire, désormais... Tu étais piégée. Tu laissais s'échapper un soupir, aussi léger qu'une simple brise. Te voulant résigner. Cependant que, pour ne point rester à ses côtés, sous peine de craquer, tu t'enlevais du véhicule en fer forger. T'éloignant de sa vue empourprée, qui te suivait, pour, finalement, atterrir... Bloquer ta silhouette, sur le mur de brique, gelé. Ainsi, tu serais plus sage, d'éviter tout contact avec lui. Comme si, instinctivement, il te l'a brûlée... Par ailleurs, te prendre une petite cigarette, cela ne te ferait guère de mal, il est vrai... Toi, qui, généralement, n'étais du genre à t'en griller une, toutefois, quand tu te sentais contrariée, stressée, cela t'arrivait de vouloir, en passer, de temps à autre, afin de t'apaiser... Une vilaine habitude, tu le sais... Toutefois, tu demeurais, de loin, être une grande fumeuse. De cela, tu en mettrais ta main à couper !

    Durant quelques longues minutes durant, qui, à tes orbes bleutés, parurent, étrangement, s'éterniser... Tentant, vainement, de calmer les ardeurs lancinantes, de ton âme troublée... Broyée, peu à peu... Inéluctablement, entre les mains calleuses, de ton amant, tu te surprisses, toi-même, à vouloir, malgré tout, réfréner cette tension, entre vous, qui se voulait un peu trop menaçante, à ton goût. Que trop palpable, tu l'avoues... Te risquant, dont, à le séduire, effleurer sa douce peau de nacre. Lui assurant, que, malgré tout cela, il se voulait en sécurité, auprès de toi. Cela fusse une mauvaise idée, une fois de plus... Les mauvais choix, tes mots délicats, ne faisait que l'envenimer. Davantage, le consumer. Les échos de sa colère inconsidérée, l'envelopper de son manteau de fumée. L'entraînant, dans une folie, que tu ne lui avais, encore, jamais connu. Et, qui, sur l'instant, allait te surprendre, t'effrayer, plus que la nécessité... Tu l'aurais fort bien parier, tu ne l'avais que trop chauffer. Et non, dans le bon sens du terme, il est vrai. Même si ce n'était point ce que tu avais, désespérément, rechercher, d'emblée... « Tu es consciente qu'un tel stress aurait pu me tuer ? Et, tu oses me parler de sécurité ? Non mais, es-tu consciente que tu as enfreint, au moins, une bonne dizaine de lois fédérales ? » Rétorquait-il, alors, d'un ton beaucoup plus criard, perçant... Augmentant d'une octave, qui te fisse, d'amertume, grincer... Discrètement, serrer les dents. Ton doux visage de poupée, se transforma en un teint blême, fatigué. Tu te sentais mal, assommée... Tes sombres iris, tu les baissais, résigner. Prenant ta leçon, ton sermon, comme une futile enfant, qui a été pris la main dans le sac... Tu t'en voulais de lui avoir infligé cela... Le mal, le stresse, que tu avais finisse par engendrer, vicieusement, en son être... Même si cela n'avait été tes intentions, de lui causer autant de tourments... Tu reconnaissais tes torts, tes faiblesses... Tu t'apprêtais à le lui divulguer, par ailleurs... Présenter tes plus humbles excuses, qui se vouaient sincères, qui plus est... Tentant, également, de le raisonner. De le calmer. Mais, pour autant, il n'allait que trop loin, de son côté... Méritais-tu d'être autant blâmer que cela ? Alors que tu lui ferais la promesse solennelle, de ne point recommencer, cette abjecte contrefaçon... Néanmoins, qu'il ne se retenait, pour te mettre à terre. T'insuffler pareille humiliation ? Dénuer de toute humilité... À ton égard, d'aucune affection, digne de ce nom. D'une telle rédemption ? Un peu plus encore, il te maudissait... Cela en fusse que bien trop violent, virulent, qu'un de tes petits camarades, se décidait de s'approcher. Entre vous, s'interposer. Sans nul doute plausible, pour voler à ton secours, d'une certaine manière. Mais, aussitôt, qu'il entrait dans le champ de vision, de ton séduisant Declan, empourpré, voilà qu'il l'assenait d'un coup fatal, dans le nez... Et, tel un ninja surdoué, assurant... Surpuissant, il enchaînait, sur ce, de lui prendre la main, afin de lui casser un doigt... Au son fracassant des membres abîmés, tu manquais, presque, de crier, à plein poumons. À t'en étouffer - à mesure que tu t'exécutais, pour enfouir ta peur, en plaçant une main, sur tes lèvres maculée d'un beau rouge passion... Bien que, de ce résultat, tu ne pusses t'empêcher de laisser s'échapper un sombre sursaut. « Tout le monde dehors, la fête est finie. De toute façon, je ne connais aucun d'entre vous... Alors, les hypocrites, faudra aller bouffer sur le bras d'un autre... Toi, récupère ton petit copain de baise et casse-toi, sinon, il ne sera pas le seul, avec la tête en sang. » A ces mots acerbes, menaçant... Après quelques instants durant, tu reprisses, bien difficilement, tes esprits. Te risquant, de ton côté, à placer une main délicate, dans le dos, de la malheureuse victime, dont l'amer odeur de rouille, tentait de s'échapper, de ce qui restait de son nez. Qu'en l'air, il tenait, pour stopper l'hémorragie abondante. Un carré de tissu... Si tu l'avais sur toi, tu le lui aurais bien appliqué dessus. Lui insufflant un semblant de réconfort. Tu le certifiais. Mais, a la place, tu te sentais désemparée. Tu ne pusses, que lui souffler, inlassablement, que tu étais sincèrement navrée. D'un léger murmure, aussi léger, qu'une simple brise glacée... Cependant que l'un de ses amis, vint le récupérer, l'incitait à le prendre, avec lui, pour le soigner... Tu les remarquais, dont, s'éloigner, vers le lointain. Sans même vous accorder un regard. Alors, que tu te sentais fautive, de tout ceci, dans le fond... Ce jeune homme, tu te doutais, pertinemment, que si l'occasion s'était présentée, il aurait porté plainte, envers ton beau brun, pour coups et blessures. Mais, de cela, ce serait vain... Après tout, même s'il n'avait mérité ce poing, tu te savais, bel et bien, qu'il ne t'en tiendrait rigueur. Il s'était tout autant porté volontaire, dans ton traquenard dissimulé. Bien que, naturellement, tu ferais tout, pour te faire, aisément, pardonner. À ses iris chatoyants, te racheter... La lumière aveuglante, éblouissante de la porte, se refermer, un peu trop violemment, à ton goût... Alors, que tu te retournais, pour confronter le noir regard, de ton sublime apollon, a la carrure magnifiquement élancée, athlétique. Voulant le supplier de se calmer. Que tu avais dépassé la ligne, certes. Mais, qu'il avait, tout autant, abusé... En vain... Tu constatais, qu'il reprenait le combiné, pour ainsi composer un numéro, que tu n'allais guère tarder à connaître, tu t'en doutais. « Je suis, bel et bien, au FBI ? Je crains que j'ai été kidnappé et ces cons m'ont laissé mon portable. Du coup, je ne sais pas trop où je suis... Vous croyez que vous sauriez me localiser ? Faites gaffes, il y a cette blondasse aux yeux bleus et aux jambes longues et affinées, je ne saurais pas étonner qu'elle soit une tueuse en série, à la solde des services secrets russes... Soyez prudent. » Sur ces viles paroles, qui t'arrachait un frisson, qui parcourait ton échine, ce dernier rangeait, une fois de plus, son cellulaire, dans la poche de son fin tissu. Te faisant, de nouveau, face, pour te confronter, à son tour. À mesure que tu te sentais, quelque peu, angoissée, au fond de ton être, de ta frêle silhouette... Tu ouvrais la bouche. Sûrement pour placer quelques douces paroles... Lui demander s'il était, réellement, sérieux... S'il t'avait, réellement, fait ce genre de choses... S'il ne t'avait trahis, de la sorte. Bien, que, tu étais de loin, avoir l'âme d'une criminelle. Et encore moins, de proposer tes services, au gouvernement secret, des Russes, certes... Mais, si l'on prenait malin plaisir à t'arrêter, tu te savais, pour autant, que tu allais passer de nombreuses heures, à te faire interroger, intimider, afin de faire savoir, si tout cela demeurait concret. Et, même en étant certaine, de leur assurer, que c'était un coup monté... Que tu n'étais de cette trempe-là, ce n'était, réellement, point gagner... Si ce n'est l'idée, qu'on allait, peut-être, te torturer... Tu voulais parler, oui... Mais, les mots restaient coincés dans ta trachée. Tu te sentais meurtrie. Profondément, blessée... Toutefois, rien n'en sortait... Comme un vulgaire poisson, à moitié vidé, tu refermais tes lèvres, finalement. Laissant, a la place, s'échapper, un soupir résigné... Tant pis... Autant l'un que l'autre, vous étiez entrain de tout gâcher... De ce semblant de fugace bonheur, vous le balayez, le chassiez, de vos doigts rugueux, doigts de fée. À vos vues désenchantés... Ainsi, c'est tout ce que vous en retiendrez... Rien de plus, que d'amères trahisons, de désillusions désabusées... Des lancinantes mélancolies, qui disparaîtront, à jamais, sous la battante pluie... Vous faisiez pire que les autres, il est vrai... S'en était des plus troublants, déconcertants, tu le certifiais... Ce petit bout d'homme, malgré tout, tu l'aimais éperdument. Même si tu ne le lui avais jamais avoué, et que l'occasion de le lui dire, serait irrémédiablement, couler à flots, comme une simple planche de bois soufflée... Se verra vain, d'emblée... Tu comprisses, dont, que, ni le temps, ni la distance ne saurait, malgré tout, tempéré ton amour. Mais, un amour, qui vous fait atrocement souffrir, à en crever, est-il, réellement, un amour ?

    En reprenant, quelque peu, tes esprits, tu ne pusses t'empêcher, une nouvelle tentative de l'approcher. Gentiment, l'apprivoiser. Qui sait... Car, la fierté, tu tentais de la remballer. Ultimement, la chasser... Te risquant, dont, de le dévêtir, délicatement, de son fin veston de soie, ainsi que de son gilet. Te surprenant, toi-même, à effleurer, caresser, tendrement, sa douce peau de nacre, sa large poitrine... Son torse musclé, qui te faisait tant rêvasser, fantasmer. Vibrer, inlassablement. Jouant avec ce dernier, tel un sauvage félin. Ronronnant de plaisir, de satisfaction, dans la foulée, à l'idée de, sensuellement, t'exécuter. Lui déposant même, un furtif et tendre baiser, sur ses lèvres, pulpeuses à souhaits. Comme pour lui assurer, que, dans le fond, tu ne faisais cela pour le blessé, le froissé. Le tourmenté, encore et toujours, sans pour autant, t'amuser de ses sentiments, il est vrai... Dans le cas contraire, de cela, tu ne pouvais guère l'envisager. L'amadouer, le supporter... Tes intentions n'étaient de le troubler, le mettre à terre. Jusqu'à-ce qu'il en devienne un futile amas de poussière, qui t'échapperait, à jamais, de tes petits doigts de fées... Tu lui adressais, au passage, une petite moue adorable, lui avouant que tu te sentais, faussement attristée, de savoir que cette personne, avec qui il avait eu rendez-vous, un peu plus tôt dans la matinée, ne le voulait que pour lui. S'amusant à te remplacer. Naturellement, de cela, tu en avais pertinemment conscience, que ce n'était vrai... Dans le fond, tu avais parfaitement conscience, qu'il ne se risquerait à t'ignorais, te rejeter, si aisément. Au demeurant... Néanmoins, cela se voulait comme un petit jeu de séduction, à tes orbes bleutés... Une partie de toi avait espérée, également, lui manquer, durant ce temps. Tu ne te le cachais... Bien que, de tes douces paroles censées, eusse l'air d'une bombe dégoupillée, qu'il te lançait en retour. Et, qui vous implosait, sur vos regards impuissants, damnés... Une fois de plus, tu eusses l'air de le contrarier, plus que la nécessité... Même si cela n'était point ce que tu désirais... « Pas surprenant qu'il t'ait remplacée, si tu lui faisais toujours ce genre de sale coup... Moi, je te préviens, je ne vais pas tolérer... » Te menaçait-il, dont, d'une voix rocailleuse, sombre... Pleine de reproches, à ton égard. Laissant, ainsi, ses mots en suspense, dans l'immense entrepôt désaffecté, où ils flottèrent, lugubrement... Se voulant de marquer une pause... De ne guère continuer dans sa lancée... Comme pour se retenir d'aller trop loin. De franchir la ligne rouge, que toi-même, à ses iris chatoyants, en son cœur effiloché, tu avais dépassée... Toi, en revanche, tu te reculais légèrement, de son emprise... Comme si son contact t'avait brûlé, une fois encore... Alors que tu avalais ta salive, avec une difficulté certaine. Te sentant assommée, par sa fourberie, son impudence, qui te broyait... Si, sur l'instant, tu lui avais soulignée... Parler de cette personne... Toutefois, tu saisis, que, lui, de son côté, évoquer, probablement, ton défunt et pauvre mari, que, toutefois, tu ne lui avais jamais parlé, il est vrai... Après tout, ton sombre passé, ces viles pensées, qui t'avaient, maintes fois, ébranlée, tourmentée... De cette épreuve, que, parfois encore, tu doutais de ta capacité à surmonter... Alors, que les souvenirs remontaient, de temps à autre, à la surface, pour te briser inéluctablement... Si tu arrivais, aujourd'hui, à tenir... À survivre dans ce monde de chimère, monde de misère, dans lequel, totalement, tu te méprenais. Te méconnaissais, c'était, bel et bien, grâce à la chaleur irréelle, envoûtante. Réconfortante, de ton cher et tendre Declan. De son charmant et mignon petit rictus, qui te faisait frissonner... Qu'il était, bien malgré tout, le plus important, à tes billes bleutées, en ton âme esseulée. Pourtant, ces quelques propos, qu'il venait de te balancer, te rabaisser - fissurait ton âme, dans une fine poudre de diamant... Il ne savait guère de quoi tout ceci en résultait. Il ne savait, ce qu'il te racontait... Il ne pouvait, ainsi, se permettre de juger la forte relation fusionnelle, que tu avais vécu, avec ton doux, séduisant Foster. Lui, qui n'était témoin de tout cela... Lui, qui ne l'avait jamais connu. Lui, qui, comme toi, tu ne pouvais, certes, te mettre à sa place. Savoir ce que cela faisait d'avoir le cancer... Bien que, pourtant, tu tentais de toutes tes maigres forces, de l'épauler, dans cette lancinante épreuve. De lui insuffler un quelconque semblant de confort, de réconfort, qu'il traversait. Non, il est vrai... Tu ne pouvais te mettre dans ses souliers. Mais, il ne pouvait te rappeler, constamment, que ton existence s'était voulu tranquille, sans anicroches... Sans la moindre embuche, sans la moindre parcelle de souffrance. Parce que, toi aussi, ton chagrin s'était voulu immense... Et, perdre l'amour de sa vie, croyez-le, c'était bien plus ambiguë, qu'il ne paraissait... Qu'on ne veut le dépeindre, sur le blanc tableau, immaculé. Oui, tu avais su te montrer mystérieuse, à ce sujet... De ce cap, tu ne souhaitais à personne, de le subir, de son côté. Tu le certifiais... À dire vrai, tu avais presque sombré dans la folie. La mélancolie sidérée... Alors, non... De ce comportement, tu le réprimais... Tu n'avais guère à subir, une fois de plus, ses échos de colères, de tromperies. Fieffée filouterie. Il n'allait que trop loin, désormais... « Je t'interdis de me reprocher cela ! Tu n'étais pas présent, tu... Tu ne sais même pas de quoi tu parles, Declan.... Là, tu es totalement in... » Tu lui renvoyais, la balle dans son camp. Lui assenant tout ceci, qui sonnèrent, à ton tour, tels des reproches glaçants. Le pointant du doigt. Bien que, tu te savais, dans le fond, que cela se vouait rude, malpolis... Grossier, de le faire, certes. Avant même, de laisser tomber ta main délicate, ton bras, résigner. Ne voulant point continuer, dans cette lancée. Tu ne souhaitais envenimer, davantage, la situation, dans laquelle, étroitement, vous étiez liés. Mais, tu devais te l'avouer, tu étais, profondément, blessée. Bien plus, que tu n'osais te l'imaginer, lui démontrer... Si tu avais saisi l'essence même, de ces quelques paroles, au demeurant. Que tu avais, parfaitement, conscience, que tu avais abusée de sa douce affection, sa tendresse infinie, précédemment... En lui préparant ce coup... Là, toutefois, tu ne t'amusais plus guère, il est vrai... Tu avais, certes, dépassée les bornes, mais, lui aussi, il devenait odieux. Si tu n'avais rien dit de plus, pour le contrarier, hausser le ton, c'était, bel et bien, parce que tu l'avais mérité, oui. Mais là... Tu le maudissais. Il n'avait aucun droit de te l'avouer... « Tu vas faire quoi, alors ? Me demander de partir ? » Te risquais-tu, à lui demander, d'une voix qui se voulait un peu trop criarde à ton goût, sur l'instant. Fronçant des sourcils, qui trahissait ton mécontentement... Ta souffrance, que tu avais bien du mal à contenir, à maitriser... Et, comme un lion en cage, tu lui tournais les talons... Détournant, ainsi, ton regard empourpré, indigné, de ses belles orbes bleutés, tu zigzaguais, de long en large. Flânant, nonchalamment, des pieds, qui te parussent bien plus lourdes, d'emblée... Comme si tu traînais, bien malgré toi, un boulet d'acier. Alors que tu serrais les poings - serrer les dents d'amertume. Néanmoins, que tu sentais tes larmes de colères, te montaient aux yeux. Coulant, bien plus rapidement, que tu ne le désirais, sur tes douces joues nacrées. Mourant, ainsi, sur ton cou découvert, dé-calfeutré. Tu ne sais ce qui te retenait de te jeter sur ce dernier, pour le ruer de coups... Une partie de toi, avait l'envie soudaine de le faire, sans ménagement. Tandis que l'autre, voulait le fuir, au demeurant. Passer la porte sombre, de cet entrepôt, pour ne plus jamais avoir à le confronter... Cela fusse, totalement, paradoxal, tu le certifiais... Mais, tu te doutais fort bien, que, dans le fond, c'était ses mots, qui t'avaient chamboulée, perturbée, plus que la nécessité... Qu'en prenant du recul, un peu plus tard, tu saurais, dans la logique des choses, te calmer. Serait plus à l'aise, d'y songer... Tu n'aimais guère la tournure que prenait ces événements. Si ce n'est l'idée, que tu en étais dépassée, désabusée, désœuvrée... Instinctivement, tu fisses tournoyer, discrètement, ton alliance, qui prônait, inlassablement, sur ton annulaire. Signe de contrariété, de tristesse... D'angoisse invétérée... Un jour, il faudra, bel et bien, que tu le laisses filer. Que tu achèves, cette dernière étape du deuil, il est vrai. Que tu tournes la page, pour ainsi, toucher de petits doigts de fées... Dépasser le palier, de ce fugace bonheur, qui, pourtant, se voulait, encore bien lointain, à tes orbes bleutés... Car, dans le fond, tu avais la vague impression, de ne guère mériter cela. Et, qui plus est, de t'autoriser à avoir des sentiments pour un autre, qui, de toute évidence, n'avait que faire de tes tourments... Qui te donnée l'amère impression, de ne point être sur un pied d'égalité... Que tu ne saurais jamais le combler. Que ton cher Declan, méritait bien plus que cela, bien mieux que toi. S'en était troublant, déconcertant... De vous deux, qui ne sortait, de sa tour d'ivoire, finalement ?

    Tu aurais pusses ignorais cela, il est vrai... Le prendre sur une note de légèreté. Tout comme ceci avait commencé... De son côté, ton séduisant et bel amant, renchérissait. Ce qui, naturellement, tu saisissais. Pour autant, vous aviez l'air de vous trouver des torts, à tout deux, que vous ne pouviez point chasser, laisser couler... L'heure avait sonnée, lugubrement... Ce n'était plus le temps de l'amusement. Toutefois, bien que tu eusses fort bien du mal, à te ressaisir, retrouver un semblant de raison, tu te risquais, après quelques longues minutes durant, à sécher tes petites gouttes d'eau salées, qui, amèrement, avaient perlées, le long de tes douces joues nacrées. À mesure, que tu te rapprochais, délicatement, de ton magnifique apollon, a la carrure magnifiquement athlétique, élancée. Te mettant, ainsi, à sa hauteur, pour lui demander si tu ne savais t'occuper, convenablement, de lui. Lui insuffler un quelconque semblant de réconfort. Ce qui eusse le don, vraisemblablement, de lui laisser se fendre, d'un mignon petit rictus, amusé. Comme si tu venais de lui sortir la blague de l'année... À force, avec ses sautes d'humeur, tu ne savais plus guère, sur quel pied danser... Bientôt, tu allais le renommer, par le « chapelier fou. » Tiré de l'adaptation... Du fameux conte, pour enfant « Alice In Wonderland. » Assez étrange, burlesque, en son genre, oui... « Disons simplement qu'aussi noble soient tes intentions et attentionné, ton objectif, qu'il m'apparaît évident, que les moyens utilisés, sont douteux... Me faire croire que j'étais victime d'un kidnapping, risquer que l'angoisse, puisse accentuer mes symptômes et provoquer un malaise, nécessitant une hospitalisation... Ne crois-tu pas que c'est, fortement, exagérer ? » Te retournait-il, d'un ton, qui se voulait beaucoup plus doux, tendre. Affectueux, cette fois-ci. Néanmoins, que tu lui adressais un regard, de profond désarroi, sur l'instant. Non, naturellement... Tu n'avais jamais voulu lui causer autant de mal, de souffrance, que cela. Évidemment, que ton intention, ne s'était voulu, à ce que son état puisse se détériorer de la sorte. À un point tel, qu'il aurait pusse, en effet, séjourner, durant quelque temps, dans un établissement médical. Au contraire... Sans lui, tu ne sais ce qu'il adviendrait... Sans nul doute plausible, que tu te sentirais démunie, désemparée. Follement, égarée. Tu ne pourrais vivre, sans ce dernier. Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, de lui, c'est tout ce qui comptait, subsistait. Tu ne voulais que le chérir, le protéger. Contre vents et marrées. De cela, tu n'en doutais. « Declan, je... » Soufflais-tu, dont. Alors que tu te noyais dans ses iris chatoyants. D'un bleu profond. Digne d'une étendue immense, un océan. Te surprenant, toi-même, à te marquer d'une légère pause, afin de poser, délicatement, ta main, sur sa douce joue de nacre, que tu te mis à caresser, instinctivement. Non, bien sûr... Tu n'avais guère voulu cela... Le tourmenter... Qu'il lui arrive malheur, par ta faute... Tu ne pourrais le surmonter, le supporter... Enfin, tu réalisais l'ampleur, de ta vile étourderie. Fieffée filouterie... De ta faible erreur, que, bien malgré toi, tu avais étanchée. Aussi glacée, que l'avait été, ton cœur... Tu te savais, parfaitement, que de cela, tu ferais tout pour te racheter - racheter une conduite, digne de son nom, que tu ne saurais faire sombrer, dans l'abysse infernal. Tu l'avais déjà dit... Cet homme, malgré tout, tu l'aimais.

    Tu t'apprêtais, à lui présenter, tes plus plates excuses... Bien que, tu ne te savais, que trop bien, que cela ne serait point suffisant, pour retrouver grâce à ses sublimes petites billes bleutées... Lui certifiant, dans la volée, que tu tenais à lui, plus que la nécessité. Que tu ferais tout, pour ce dernier. Te tenir à carreaux, à l'avenir. Mais, aussitôt, que tu pusses t'exécutais... Ouvrir la bouche, pour placer, ces quelques paroles censées. Qui se voulaient sincères, qui plus est, voilà que ton bel et tendre amant, quittait ton emprise, ton contact. Te fuyant, promptement, comme si tu venais de le brûler. Néanmoins, que son dos voûté, s'offrait un appui, contre le mur gelé. De briques imprégnées. Te stoppant, dans ta lancée... Te coupant net, l'herbe, sous le pied. À mesure, que tu apercevais, finalement, des phares étincelants. De lumières azurées, rouges écarlates. Scintillants, dans le firmament. Dans l'obscurité blafarde, de la nuit étoilée. Les membres du FBI, se montreraient, bien rapidement, pour t'embarquer. Te passait les menottes. S'interposant, tels des diablotins, venant te chercher. Te placer, sous les verrous de fers, d'une cage d'aciers, où t'emprisonner, à jamais. Le jeu du Monopoli, se matérialisait. Ce serait un aller simple, par la « case prison » d'emblée. « J'espère que tu es prête à subir les questions du FBI ? Ils ne vont pas te ménager, je peux te l'assurer. Tu risques de te retrouver devant un grand jury et de prendre perpète. Ce ne sera pas génial pour ta carrière... Donc, c'est ta dernière chance, pour m'amadouer, me corrompre et m'inciter à plaider, en ta faveur. » Achevait-il, d'une voix, qui se voulait beaucoup plus sombre, rocailleuse, sur le moment. Avant même qu'un des agents, s'annonçait, enfin. Venant, peu à peu, à ta hauteur... Cependant, que ton regard, loucher entre eux et ton bien-aimé. Tu songerais, sur l'instant, que cela n'était qu'une vulgaire farce. Une futile plaisanterie. Mais, plus tu remarquais les emblèmes, se reflétaient, sur leurs gilets, plus tu écarquillais les yeux. Se changeant, presque, en soucoupes. Non... Ce n'était plausible... De tes dépens, il s'en amusait. Jamais, il ne pourrait te trahir de la sorte... De sa lame, finement, aiguisée, la planter en ton dos... « Non, attends, Declan, je... » Tu t'apprêtais à le supplier. Implorer sa grâce, son pardon. Son semblant de rédemption... Tentait, vainement, de trouver un arrangement. Lui promettre, que tu ne referais plus jamais cela. Que tu ne le tourmenterais plus guère. Mais, une fois de plus... Avant même, que tu ne lui avoues tout ceci, un des hommes, qui se trouvait le plus proche de vous, se mit à lancer un trousseau de clefs, miroitant, dans les projecteurs allumés, à l'intention de ton beau brun, qui, véhément, les rattraper. Se voulant triomphant, satisfait. Néanmoins, que les quelques hommes, s'éloignaient, aussitôt, à vos vues stupéfaites, animés. Tu toisais, dont, Declan, incrédule... Qu'est-ce qu'il venait de se passer ? « Mais non, ce ne sont pas des agents spéciaux, du FBI. Avoue que tu y as cru ? C'est clair que tu y as cru, tellement la peur se lisait sur ton visage... Tu sais parfaitement, que jamais, je ne t'aurais fait ça. Mais bon... À force de vouloir me jouer des tours, tu dois accepter, que je puisse, également, vouloir t'en jouer ! C'est du donnant-donnant, après tout... Si tu ne me refais plus ce genre de trucs, je promets, de ne plus te jouer ce genre de comédie ! Mais, entre toi et moi, tu as eu, entièrement, ce que tu as mérité ! Oserais-tu me dire, que ne l'as pas cherchée ? » Ajoutait-il, d'une voix suave, triomphante. Mélodieuse, de surcroît. Tenant, délicatement, ton petit bout de menton, de ses doigts rugueux, calleux. T'obligeant, une fois de plus, à te noyer, dans l'intensité, de son doux regard envoûtant, pénétrant, qui ne fisse que te troubler davantage. Un peu plus encore... Certes, il avait raison... Tu n'y avais point été de main morte, de ton côté... Et, naturellement, que tu allais t'incliner, déclarer forfait. Mais, tu n'étais, non plus, la seule à blâmer... Tu n'oublierais, jamais, qu'il s'était montré, un peu trop rude, froid. Des plus distants, à ton égard. Et surtout, que, l'affection, la confiance... Le respect immuable, que tu lui vouais, tu ne le méritais... Ne le gagnerais jamais, en retour. Tu serais toujours la seule et unique coupable, responsable, de tous ces événements... Un long frisson parcourait ton échine. Cependant, que tu ne détachais ton regard, du sien. Tu laissais s'échapper un léger soupir, intimidé, de tes lèvres maculées, d'un beau rouge passion. Sombrant, dans la beauté irréelle, de ce divin apollon. « Declan, je... » Tu avalais ta salive, avec une difficulté certaine. Déconcerter à l'idée que son doux visage, soit si près du tiens. Ainsi, tout futilement, tu perdais tous tes moyens... L'idée inassouvie, de lui voler un tendre et langoureux baiser, te taquinais. Alors, qu'une autre partie de toi, désirait le fuir, sans contrition. Aussitôt, que la raison, en faisait de même, à ton égard. Mais, tu te savais, pertinemment, que, tant que tu ne t'y serais guère pliée, à sa propre volonté ferme, il ne te lâcherait... « Je suis sincèrement désolée... Désolée, de t'avoir infligé tout cela. Toute... Toute cette angoisse, cette peur. Je ne voulais pas, que... » Tu te marquais, d'une légère pause. À mesure, que tu posais une main délicate, entre sa clavicule, ainsi que, sur une partie, de sa large poitrine. Point pour tenter, de te libérer, de son emprise. Mais, davantage, pour l'inciter, à se reculer, très légèrement. Lui faisant savoir, que, de ce contact brûlant, tu demeurais, quelque peu, chamboulée... Car, tu ne savais plus guère comment te comporter. À force de vouloir se la jouer « good cop, bad cop... » Tu te mordillais, légèrement, la lèvre inférieure. Car, bien qu'elles en fussent sincères, de surcroît, ce n'était point tant le fait, de lui présentais tes excuses, qui te braquée, te paralysée... C'était le fait, d'accepter ton sort. Que, oui, tu le reconnaissais, d'une certaine manière... Ton cher Declan avait eu, bel et bien, raison, de te sermonner. Te remettre à ta place, d'emblée... Mais, cela voulait dire, également, que, non seulement, tu ne représenteras jamais rien de plus, qu'une conquête. Une simple amie... Une partenaire de travail, à ses iris chatoyants. Même, avec toutes les meilleures intentions du monde. Que tu ferais tout, pour te racheter. T'en tenir à ta condition, à ses côtés. Mais, surtout... Cela voudrait dire, que tu approuvais l'idée, que, selon lui, même ton propre mari, avait soi-disant raison, de te remplacer... Même en ne connaissant guère les faits... Ton passé, lié à l'amour de ta vie... Et cela, ça te consumait, te bouffait, de l'intérieur... Littéralement. Cela te broyée - il réussissait à te broyer, sans même le savoir... Tu n'es rien... Rien de plus, qu'un futile amas de poussière, qui s'en irait, virevoltait, dans la brise glacée... Sous ses airs indifférents, inanimé, quand le temps aura sonné, claironné. Que, telle la magie, d'un grelot brisé, aura cessé, de teinter, à ses oreilles bourdonnantes. Et, comme le doux vol mélodieux, d'un éphémère papillon, qui en fusse, follement, ardemment, attiré par la flamme incandescente, il te cramait. Irrévocablement... « Tu as raison... Et... Je ne le referais plus jamais... Plus jamais, c'est certain. » Tu avais beau lutter, de toutes tes maigres forces, pour tenter de maîtriser, tes chaudes larmes, qui menaçaient de perler, une fois encore, sur tes douces joues nacrées. En vain... Non point, par fierté. Mais, tu te sentais blessée. Sincèrement. Là, en ton âme. Tu étais, totalement, vulnérable... Et, tu craignais qu'il se serve de cette faiblesse - ta faiblesse, pour t'achever. Plus que la nécessité... « Je me comporterais bien, désormais. Tu as ma parole. » Lui certifiais-tu, d'un ton doux, bien qu'attristé, il est vrai... Cependant, qu'il t'était, fort bien, difficile, de soutenir son regard... T'assurant, néanmoins, de tenir, quoi qu'il t'en fusses, cette promesse solennelle... Oui, tu saurais te faire pardonner, aisément, à ses orbes bleutés. Tu te rachèterais une conduite. Quitte à, irrévocablement, te méconnaître... Tu te ferais même lobotomisée, si c'est ce que ton bel et tendre amant, désirait.
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