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 ohana (poppy)

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Invité a posté ce message Lun 13 Aoû 2018 - 22:54 #

« Regardez-moi ça comme c’est beauuuuuuuu ! » Perché en haut de mon arbre, caméra à la main, je profite de la p’tite vue qu’on a de si haut sur le parc depuis une p’tite demie-heure sans m’en lasser. Faut dire que je m’en lasserais jamais, ça, de grimper aux abres, et même ailleurs. Juste, l’escalade libre en général, quoi. Parce que déjà rien que l’activité en elle-même est trop cool, mais en plus, bordel la vue qu’on a après en récompense, qu’est-ce qu’elle est belle ! Mais vous savez ce qu’il y a de plus beau ? Eh bah ce qui a de beau, c’est que j’en ferais aussi profiter les abonnés lors de ma prochaine vidéo, de cette jolie vue ! Ouais, parce que j’suis comme ça, moi, j’suis un gars sympa. Bon, je sais pas encore sur quoi elle sera, cette vidéo, mais c’est pas grave. Dans des nouvelles villes, des nouveaux pays, y’a toujours de quoi faire. « Bon, pas aussi beau que le haut des arbres en Tanzanie, mais quand même ! » j’ajoute à la caméra, la tournant de nouveau en mode gros plan des familles sur ma tête. « En plus ici au moins y’a moins le risque de se péter la tronche et ça, les potes, croyez-moi : ça n’a pas de prix ! »  Oooooh ça non, ça n’a pas de prix, aucun prix, parce que les arbres en Tanzanie sont super haut et du coup, l'atterrissage pas tellement contrôlé, il fait mal… mais le pire, c’est que l'atterrissage, il fait pas aussi mal que le service hospitalier Tanzanien ! Alors ouais, je sais qu’ils font de leur mieux les pauvres gars, mais quand même, quand meme un pauvre gars qui a fait que lire des livres de médecine par curiosité peut repérer des aberrations, c’est que vraiment c’est aberrations aberrantes ! Mais bon, c’est pas grave, c’était marrant dans le fond, pis je suis encore vivant ! Continuant de raconter des p’tites conneries pour ma vidéo, je décide finalement de changer d’arbre parce que j’en ai repéré un beaucoup plus grand pas loin et bon, ça fait quand même longtemps que je suis sur celui-ci, le pauvre, il doit en avoir marre de moi, ‘faut le comprendre. Du coup, j’arrête l’enregistrement et ni une, ni deux, je descends de quelques branches avant de sauter sur la terre ferme à pieds joints - rien de tel qu’un petit saut de deux mètres pour se mettre en joie… surtout quand on réussit à ne pas se péter la tronche ! - Mais bizarrement, quand je suis arrivé sur la terre ferme, j’ai entendu comme un p’tit cri de surprise derrière moi, près de l’arbre. J'comprends tout de suite que y’a quelqu’un qu’avait du se poser tranquilou pépère vers le tronc alors j’me marre déjà, même encore dos à la personne, puis, en même temps que j’me retourne, je commence a dire a ma presque-victime « pardon pardon, c’était pas dans mes plans de transformer qui que ce soit en ta-......pis » ...OK. la, c’est un gros bug de cerveau qui se dessine. Ma phrase un peu laissé en suspens, le sourire figé mêlé a une putain de surprise sa mère, c'est bien simple, j’suis plus capable de rien. Parce que le visage de la personne en face de moi, la propriétaire de celle que j’ai faillis transformer en compote de pommes… c’est un visage que je connais bien. Mais un visage que j’avais pas vu depuis deeeeeees années. Bordel de merde, mais c’est ELIZA. Genre, pour de vrai. Pour de vrai ? J’veux dire, qui me dis que j’suis pas en train d’avoir une hallucination ? Vu la manière dont elle me regarde, j’me dis que ça doit être elle, mais en même temps, je comprendrais toute totale inconnue de me mater comme ça vu la manière dont moi je la fixe sans rien dire, après être littéralement - ou presque - tombé du ciel. Et du coup, encore une fois, sans réfléchir, et sans la quitter du regard même une seconde, t’as ma main qui tient mon appareil qui se lève, pis paf, je la prends en photo. Et aussitôt, je regarde le résultat. J’espère que j’ai bien visé, sans regarder, c’est chaud quand même. Non parce que j’me dis que si c’est une hallucination, j’le verrais bien sur la photo, genre, si c’est quelqu’un d’autre. Sauf que là… Non. C’est toujours Eliza. Ok. Toujours tête baissé sur mon appareil, je lâche un petit reniflement incrédule. Et vite, le reniflement se transforme en un mélange de rire nerveux et bienheureux. Okay. Donc devant moi, là, y’a ma p’tite soeur. Ma p’tite soeur que j’avais pas vu depuis 7 ans. Ma p’tite soeur que j’avais pas vu depuis 7 ans, et qui n’a jamais connu que la version gros connard de moi même. Je relève les yeux vers elle. Waw. C’est plus la même. Enfin- si, mais… elle n'était encore qu’une ado, la dernière fois que je l’ai vue. Enfin, la dernière fois que je l’ai “aperçue” serait un terme un peu plus exacte tellement que j’ai à peine jeté un regard sur elle le jour de son départ. Si on m’avait dit à ce moment là que la prochaine fois qu’on se verrait, je serais en jean-tshirt-baskets les cheveux au vent mode hippie activé, le tout en sautant d’un arbre… Bon en tout cas moi je suis sans mot, là. J’ouvre la bouche, comme prêt à parler, mais y’a rien qui sort. Alors je la referme, et déglutit dans un p’tit froncement de sourcils. Bon, allez Ash, va falloir être un grand garçon, là. Finalement, je soupire un peu, et puis paf, d’un seul coup, sans trop réfléchir, je commence à faire quelques pas, histoire de réduire la distance qui nous sépare. Je continue, jusqu’à être assez prêt d’elle pour la prendre dans mes bras, façon gros câlin of the dead, le genre que je ne crois pas lui avoir déjà fait de ma vie entière - mieux vaut tard que jamais ? « J’suis désolé. J’étais un sale con. » Et c’est pas peu dire, ah ça, non. C’est pas elle qui me contredira là dessus. « Maintenant, promis, c’est fini. Enfin- pour la partie “con”, du moins. La partie “sale”, ça, j’peux rien rien promettre. » ah, ça, c’est sûr, c’est pas avec mon train de vie de vagabond que je vais pouvoir être aussi propres que des p’tites fesses de princes ! « mais t’as de la chance, j’ai pris une douche, ce matin ! » je rajoute, d’un ton de fausse fierté et surtout de vraie connerie. J’sais pas trop si c’est déplacé ou non de faire de l’humour dans cette situation, mais c’pas ma faute, j’suis bien trop nerveux pour être sérieux.
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Invité a posté ce message Mer 15 Aoû 2018 - 20:58 #

Ce n’était pas tellement dans ses habitudes de prendre son temps. Elle n’avait pas le temps, en théorie. Elle jonglait entre deux boulots, sa passion pour la musique et le chant, ses colocataires - elle avait parfois l’impression de gérer une colonie plutôt qu’une colocation, et c’était même étonnant que ce soit elle qui joue le rôle de l’adulte. Elle savait être responsable hein, là n’était pas le problème, mais disons qu’elle n’était pas à un point dans sa vie où elle se sentait prête à assumer tout un tas de responsabilités. Ses petits boulots, ça lui allait bien. Elle n’avait pas besoin de réfléchir, elle se laissait porter et elle savait ce qu’elle avait à faire. Personne ne dépendait vraiment d’elle pour sauver la situation. Alors certes, elle avait depuis longtemps appris à se gérer seule, mais lorsque d’autres personnes entraient en jeu ça pouvait vite devenir une catastrophe. Ca expliquait beaucoup de ses décisions passées, qu’elle ne regrettait pas, mais qui aurait pu se passer autrement si elle avait eu un peu plus de courage. Quoi qu’il en soit, elle avait jeté son dévolu sur un coin de Central Park peu fréquenté, en théorie plus tranquille. Peut-être qu’elle pourrait écrire. Ou juste profiter du beau temps, profiter de son temps libre surtout, de la musique dans les oreilles. Elle pourrait peut-être même faire une sieste ? Un vrai luxe qu’elle ne pouvait jamais s’accorder. Le sommeil, à la coloc, c’était assez compliqué. Elle n’avait pas vraiment le même rythme que les personnes qui vivaient avec elle, et comme elle travaillait la nuit en plus des après-midi… Là, elle était parée. Elle venait de mettre ses écouteurs, elle n’avait pas encore choisi sa musique mais ça n’allait tarder… Seulement elle fut coupée dans son élan lorsque quelque chose ou quelqu’un plutôt, atterrit juste devant elle. Vraiment littéralement à deux centimètres de ses pieds. Un peu mieux et elle se serait faite écraser. Choquée, elle ne reconnut pas tout de suite la personne qui se trouvait en face d’elle. Elle imaginait qu’elle devait le connaître étant donné sa réaction, mais elle ne l’avait pas très bien regardé, pas encore remise de ses émotions. Mais pour le coup, c’était comme s’il avait vu un fantôme. Il n’avait même pas fini sa phrase, et il semblait la dévisager. Elle essaya alors de se concentrer et effectivement, elle devait bien admettre qu’elle le connaissait. Elle avait beau avoir essayé de l’effacer de sa mémoire, elle ne pouvait pas l’avoir oublié aussi facilement. Le sang restait le sang, après tout. Elle était partagée entre rester et lui foutre une bonne gifle, ou prendre ses jambes à son coup. Quand elle le vit prendre une photo, elle fronça les sourcils. Qu’est ce qu’il foutait, là ? Il était en train de prendre une preuve pour la ramener à papa et maman, pour leur prouver qu’elle était toujours vivante malgré tout ? Elle se doutait bien qu’ils ne devaient plus avoir une très haute estime d’elle, mais tout de même, c’était assez moche si c’était ça. Carrément dégueulasse, même. Une envie de lui attraper son appareil et de le foutre au sol pour sauter dessus lui traversa l’esprit, mais elle n’avait pas envie de rester là en fin de compte. Elle avait trop de mauvais souvenirs, trop de mauvaises sensations. Ce n’était pas vraiment du stress post traumatique, mais du peu qu’elle en savait, ce n’était pas loin. Elle n’arrivait pas à ouvrir la bouche pour parler. Trop choquée. Il y avait tellement de choses à dire qu’elle ne savait même pas par quoi commencer. Elle le vit avancer vers elle. Son frère. Asher, le portrait craché de papa, qui promettait de dépasser le maître. Elle recula instinctivement. Elle sentait qu’elle allait vomir. Elle qui s’était créé une vie si bien pour elle… Elle était repartie de zéro, sans rien, seule. Cette vie était à elle, personne pour lui dicter quoi que ce soit. La liberté pure et dure, tout ce qu’elle avait toujours souhaité. Il n’allait pas lui voler. Il n’avait pas le droit. Il continua tout de même d’avancer, et à sa grande surprise, la prit dans ses bras. Elle n’arriva pas à se laisser aller et à lui rendre au départ. Ce n’était pas naturel. Comme si elle rêvait. Mais il l’étreignit à tel point qu’elle n’eut d’autre choix que de se laisser faire et finalement se prendre au jeu. Il s’agissait bien d’Asher, cela ne faisait aucun doute. Mais maintenant qu’elle le regardait vraiment, avec un peu de recul, il était différent. Son apparence était différence. Son attitude semblait différente. Il semblait plus ouvert. Moins… lui. Elle finit par se retirer, toujours choquée, mais en plus ouverte également. Prête à l’écouter au moins. « Tu m’excuseras, mais j’ai du mal à trouver quoi dire. Il y a trop de choses, trop rapidement. » Elle détourna légèrement le regard pour le regarder entièrement, notant sa tenue, son apparence. Définitivement pas le grand-frère qu’elle connaissait. « Qu’est-ce qui me dit que je peux te croire ? Tu ne m’as jamais donné de raison de te faire confiance auparavant, et ce n’est pas après sept ans que ça va miraculeusement changer. » Tout ceci n’était peut-être qu’une mascarade après tout. Il aurait pu être allé au point de changer totalement, de se “salir” juste pour la déstabiliser. Mais dans quel but ? C’était la seule chose qui n’avait aucun sens. « Si tu dis vrai, j’ai au moins mille questions. Si ce n’est pas le cas s’il te plait laisse moi tranquille. J’ai mis beaucoup trop de temps à trouver ma place, je ne vais pas te laisser me voler ça. » Elle avait assez donné, mais elle était quand même prête à l’écouter. Que s’était-il passé ? Pourquoi ? Comment ? Depuis combien de temps ? Non, elle était définitivement trop curieuse pour partir maintenant, mais elle allait rester sur ses gardes. On ne savait jamais, avec un Moran.

@Asher Moran
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Invité a posté ce message Jeu 16 Aoû 2018 - 15:26 #

J’arrive pas à croire que j’ai Eliza devant moi. Genre, pour de vrai, et pas dans mon imagination à toute épreuve. Oui, parce que, à parcourir le monde comme ça, je m’étais souvent imaginer pouvoir la retrouver, mais, jamais j’aurais pensé que c’était quelque chose pouvant devenir réel. Qu’un jour, par la plus grand des hasards, elle serait à nouveau là, en face de moi. Jamais je n’avais envisagé sérieusement avoir cette chance. Parce que bon, j’ai beau être globe-trotter, le monde reste grand, le monde reste vaste, et tout comme la population humaine. Combien est-ce qu’on avait de chance de se trouver au même moment, au même endroit, comme ça ? Presque infiniment aucune. Ca devait tenir sur du 0.0000000000001%, et pourtant… c’est bien en train d’arriver. Wow. Elle, elle a mis du temps avant de me reconnaître. En même temps, tu m’étonnes. La dernière fois qu’elle m’a vu, j’étais aussi guindé que le padre, tignasse coiffé au millimètre près, tellement rasé que mes joues ressemblaient à celles d’un prépubère, et je devais certainement porter un costume ou je sais pas trop quelle merde du genre. Et aujourd’hui, c’est littéralement tout l’inverse. Mais à la seconde où elle m’a reconnu, elle est devenue livide. Bah, oui, tu m’étonnes. J’avais probablement une très belle place dans son top3 des personnes qu’elle n’aurait voulu recroiser pour rien au monde. J’en ai totalement conscience et je comprends totalement, même si je dois avouer que ça me fait un peu mal. Quand je pense que c’est ma petite soeur, et que par ma faute, c’est la tronche qu’elle tire quand elle revoit son grand frère après sept ans. Le pire, c’est quand j’ai commencé à avancer vers elle. Comme par reflexe, elle s’est mise à reculer, comme si son instinct lui avait dit de faire attention, parce que je pourrais m’en prendre à elle. Et il y a quelques temps, ça aurait peut-être été possible. Mais aujourd’hui, j’en serais bien incapable. Alors je continue sur ma lancée, peut-être avec un peu plus d’ardeur, et je finis vite par la prendre dans mes bras, par la serrer comme j’aurais dû le faire au moins un milliard de fois dans nos vies. Et au bout de quelques longues secondes - surement pour se remettre les idées en place - elle finit par me rendre la pareille, et moi par m’excuser. Putain. Si on m’avait dit que j’aurais un jour la chance de pouvoir faire ça. J’arrive toujours pas à y croire. Finalement, elle finit par stopper l’étreinte, et avoue avoir du mal à trouver quoi répondre à tout ça. Et moi, j’me retrouve comme un gosse, à pas savoir quoi faire de moi-même, quand je lui réponds maladroitement un petit « oh- ehm- bien sûr, euh-... pas de problème » Moue gênée et sourire timide, main dans les cheveux, tripotage d’appareil photo pour me donner de la contenance et me balançant d’un pied à l’autre, pas de doute, je n’étais clairement pas préparer à ces retrouvailles soudaines et là, alors qu’elle me scanne littéralement de la tête aux pieds. Une fois l’analyse terminée, elle reprends la parole. Elle met ma parole en doute. Rien de plus normal, mais j’avoue que sur le coup je sais pas trop quoi dire. Baissant le regard dans le vide, comme si je cherchais quoi dire, je finis par hausser les épaules, secouant légèrement la tête « ça n’a rien de soudain, ni miraculeux, tu sais... Ils s’en est passé, des choses, après ton départ. Et moi aussi… j’ai finis par couper les ponts avec les Moran » Après tout, c’est vrai que mon changement s’est pas vraiment fait d’un coup après sept ans. Bien sûr, de son point de vue, ça en donne l’impression étant donné qu'elle a pas assisté a mon pétage de cable ni a mes voyages. N’empêche qu’elle a l’air un peu plus détendue, et prêt a l’écoute - quoi qu’encore un chouilla sur la défensive, comme si elle se parait a l’éventualité que je sois en train de la duper. Et quand elle me prévient que si tout ça est faux, elle préférerait que je la laisse tranquille pour pas lui voler sa vie, je ne peux m’empêcher de retenir un long soupir. Je regarde aux alentours. Pas de bancs. Meh. Pas grave. Mon appareil photo retrouve sa place autour de mon cou, et je finis par m’asseoir dans l’herbe avec désinvolture. Je regarde Eliza, et lui fais signe de s'asseoir a son tour, en tapotant l’herbe a côté de moi. Une fois fais, je reste silencieux quelques secondes cherchant un peu mes mots, avant de me lancer dans les explications. « Crois-le ou non… les parents ont vraiment été affectés de te voir partie. » c’est dans un petit sourire que j’ai lâché ces premiers mots, le tout dans un petit coup d’épaule taquin. Mais le sourire a vite disparu, quand j’ai commencé a penser a la suite de l’histoire. « Le soucis, c’est que pour l’exprimer… ils ont décidé d’être vingt-milles fois plus strictes et exigeants... » je lache une grimace. J’parie qu'elle pensait même pas ça possible, qu’ils soient encore plus strictes qu’avant. Et pourtant... « j’avais beau… faire mon maximum pour les rendre fiers, étudier à ne plus en dormir, ne plus en manger, couper toute vie sociale et toute autre activités… rien était assez. Et même quand je ramenais des scores littéralement parfaits, ils n’étaient plus satisfaits. » je lâche ça dans un p’tit reniflement, parce que bon, même après cinq ans, j’avoue que j’ai encore pas mal de ressentiment pour eux, et ce qu’ils m'ont fait vivre. « J’arrivais pas à comprendre ce qu’il fallait que je fasse pour qu’ils soient à nouveau fiers. Ca m’a bouffé. Littéralement. La fatigue, le stress, l’enfermement… au bout de deux ans, j’suis vraiment devenu fou. Et un jour, j’ai pêté mon câble. Ah, c’était pas beau à voir. Si j’avais eu un couteau ou un flingue a portée de main a ce moment-là, aucun doute que j’aurais fais un beau massacre, tellement que j’étais dans un état second. » et l’histoire aurait pris une tournure bien différente… Je serais probablement coincé dans un hôpital psychiatrique, ou la prison. Rien de bien reluisant, quoi. Heureusement que c’est pas a la cuisine que j’étais allé leur montrer mes résultats du semestre. « finalement, j’ai claqué la porte. Et à la bibliothèque, quand j'essayais de retrouver mon calme, j’me suis perdu dans des livres de voyages. » mon sourire revient. Je me revois, ensevelit sous une pile de livres, sous toutes ces aventures vécues par ces hommes, ces femmes, ces familles, des heures durant... « c’est comme ça que l’envie m’est venue. Celle de voyager. C’était un peu beaucoup un coup de tête je l’admet, mais… j’étais… je suffoquais trop. J’avais besoin d’me casser de cette ambiance de merde. J’suis parti un peu contre l’avis de tout le monde, sans jamais revenir en arrière. Et ça fait cinq ans. » Oui, bon, je suis peut être pas le meilleur conteur du monde. Elle a peut être pas tous les détails, et très certainement du coup que ça va lui paraître irréel. Mais, bon, a moins de mettre des heures, y’aura jamais assez de détails. Et ça m’embarrasse assez comme ça de ne faire que parler de moi, dans l’histoire. moi aussi, j’aurais des milliers de questions a poser. mais avant de pouvoir le faire j’me rends bien compte qu’il faille que je m’explique. « j’suis un peu devenu c’qu’on appelle un globe-trotter » je conclu, en me tournant au final vers elle, dans un sourire. Avant d’être pris d’un ricanement en ajoutant « même si tout le monde la-bas préfère le terme “vagabond” » ah ça ! Personne n’y avait cru leur oreilles quand j’ai annoncé mes nouveaux projets de vie ! Ça me fait bien rire, tout ça, parce qu'au final, j’ai été bien gentil de leur en parler, j’aurais tout autant pu partir sans dire un mot. Puis soudainement, je me rends compte que… J’en ai, des preuves, comme elle le demandait ! D’un geste rapide un peu abrupt, vu que j’y pense un peu d’un coup, je sors mon téléphone, et ouvre vite YouTube, tout en s'exclamant « j’ai une chaine youtube, si tu veux des preuves ! ça fait un peu plus de quatre ans que je la tiens, et je filme mes voyages. Tiens ! » je lui tends mon téléphone, puis je la regarde fouiller, scroller, ouvrir des vidéos, les refermer… J’avoue que ca me rend assez nerveux de la voir regarder tout ce que j'ai pu accomplir toutes ces années. Parce qu’autant, le regard des autres en général, je m’en fiche bien, autant le sien… C’est différent. « J’ai vraiment grandi pendant ces voyages. Tout ce que j’ai pu voir… ça m’a ouvert les yeux sur une tonne de trucs. Notamment sur la manière dont je t’ai traité. » Pour ne pas dire “surtout” sur la manière dont je l’ai traité… si elle savait a quel point j’en ai honte. A quel point j'ai rêvé pouvoir revenir en arrière. Pouvoir tout arranger. ou bien même combien de fois j’ai hésité a engager un détective privé pour retrouver sa trace, sans oser le faire, me doutant bien qu'elle était certainement bien plus heureuse sans ma présence aux alentours. Ça fait mal, de se dire ça, mais en même temps, je peux m’en prendre qu'à moi-même. « Je te demande pas de me pardonner ou de me faire confiance dès maintenant, je… je sais bien à quel point le crétin que j’ai pu être a pu te faire du mal » je soupire, regard fixé sur un point imaginaire dans l’herbe, avant de le tourner de nouveau sur elle, un brin suppliant. « juste… me laisser une chance de te prouver que je suis plus le même » et parce que je suis un gars super courageux, je tente même un sourire. Petit, timide, mais sourire quand même. Venant de moi, rien que ça, ça devrait pour elle tenir du miracle.

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Invité a posté ce message Dim 19 Aoû 2018 - 17:26 #

Elle a du mal à se dire que Asher se tient là, devant elle. Tout se passe très vite à partir du moment où elle le voit, mais c’est comme si le monde tourne au ralenti en même temps. Un vrai paradoxe, comme ce qu’elle ressent et ce que son frère semble ressentir. La joie de la voir. Une joyeuse surprise. De l’affection. Pour elle c’est tout le contraire. Elle veut fuir, ne comprends pas sa réaction. Elle n’est même pas persuadée que c’est bien son frère qui se tient devant elle. Qui la serre dans ses bras comme si tout était normal. Comme s’il ne s’était rien passé entre eux, comme s’ils s’étaient toujours bien entendus. Comme si ces sept dernières années, et les dix-sept avant ça n’avaient existé que pour elle. A croire qu’elle a tout imaginé. Que sa vie n’est en fait pas sa vie. C’est bien ce qu’elle s’efforce à croire depuis sept ans. C’est bien pour ça qu’elle est partie. Elle a donc du mal à savoir comment faire face au retour de son frère dans sa vie. Elle se demande ce qu’il fait là, ce qui lui est arrivé, pourquoi il est si méconnaissable. Certes beaucoup de choses à pu se passer en sept ans, mais là semble s’agir d’un virage à 180 degrés. Elle s’imagine un instant qu’il fait ça pour se foutre d’elle, tout simplement. Qu’il s’agit d’un plan quelconque pour la faire revenir à la raison, à la maison. Comme si papa et maman avaient envie de reprendre le contrôle sur sa vie. Ils l’ont laissé faire ce qu’elle voulait pendant sept ans, forcément les gens doivent se poser de plus en plus de questions. Les apparences, c’est le plus important. Mais il est hors de question qu’elle retourne là bas, qu’elle retourne dans son cauchemar. Elle en a des frissons rien d’y penser. Malgré son mouvement de recul, Asher la prend dans ses bras. C’est bizarre au début, beaucoup trop tendu et elle n’arrive pas à se laisser aller. Mais elle finit par se laisser aller, presque malgré elle. Quelque chose en elle la pousse à croire que peut-être, il y a une chance pour qu’il ait changé. Elle préfère attendre d’avoir des explications avant de se faire de faux espoirs mais il n’y a aucun moyen pour que leurs parents acceptent une telle apparence. Il doit y avoir une bonne explication, et elle l’attend avec impatience. Asher semble hésitant. Comme s’il ne savait pas quoi dire, ou s’il avait peur de dire la mauvaise chose. Ou tout simplement parce qu’il y a beaucoup trop de choses à dire. Ce ne serait pas étonnant, mais elle ne dit rien, attendant avec impatience qu’il prenne la parole. Ce n’est pas à elle de le convaincre, mais l’inverse. Alors il lui explique qu’il s’est passé beaucoup de choses en sept ans, et elle n’en doute pas. Seulement, elle aurait plus imaginé qu’Asher aurait continué sur sa lancée pour enfin prendre la place de leur père. Mais non, il a coupé les ponts avec eux aussi. La surprise doit se voir sur son visage, une surprise encore plus grande que le fait de le revoir par le plus grand des hasards. Là encore, plusieurs questions se bousculent dans son esprit. Comment ? Pourquoi ? Comment ont réagi ses parents ? Il lui fait signe de s’asseoir avec lui sur l’herbe et elle s’exécute, pensant qu’il va tout lui dire. Elle a vraiment besoin de savoir, surtout après ce qu’il vient de lui avouer. Elle reprend même un peu espoir, s’il se montre convaincant, peut-être qu’ils pourront enfin avoir une vraie relation. Mieux vaut tard que jamais. Il lui explique que ses parents ont mal vécu son départ. Comme si ça n’avait pas été eux, les responsables. Comme s’ils n’avaient pas tout fait pour la pousser vers la sortie. Elle s’était bien laissée faire, mais tout ceci était arrivé à cause d’eux. Ce qui lui raconte ensuite ne l’étonne même pas. Elle se revoit même à sa place, plusieurs années en arrière. A tout essayer pour les satisfaire, les rendre fiers. Ne jamais faire assez. Ne jamais être à la hauteur. Elle compatit soudainement pour lui, un sentiment qu’elle n’aurait jamais cru ressentir. Elle préfère ne pas l’interrompre tout de suite, même si elle a mille questions supplémentaires. Elle regrette presque d’être partie et de ne pas avoir assisté à tout ça. D’avoir vu le changement de son frère, de l’avoir encouragé à se libérer. Si elle avait su tout ça avant de partir… Peut-être qu’elle serait restée, si elle avait eu un soutien. Mais elle avait été seule et elle avait beau eu se battre, elle avait fini par arriver à bout de forces. Elle aurait probablement fini par y laisser sa peau, exactement comme ce qu’Ash lui explique en ce moment-même. Plus ça va, plus elle a envie de le croire et de lui faire confiance. Elle se dit en même temps que c’est peut-être dangereux si vite, mais elle a envie d’y croire. C’est son tempérament qui est comme ça. Avant qu’elle ne puisse répondre, elle se rend compte qu’il n’a pas fini et il reprend ses explications. Il lui raconte la vie qu’il mène depuis cinq ans, tout ce qu’elle a vécu. C’est encore une fois tellement loin de la réalité qu’elle a du mal à imaginer son frère, celui qu’elle a connu, en train de vagabonder. C’est tellement à l’opposé de tout ce qu’il a toujours été pour elle qu’il faut qu’elle se force pour le croire. Mais ça explique beaucoup de choses. Il a même des preuves à lui fournir, et elle s’empare du téléphone qu’il lui tend. Elle regarde ses vidéos, plusieurs, et ne peut s’empêcher de sourire. De l’envier. Et même d’être fière de lui. « Ca fait quand même beaucoup de choses à encaisser Ash. » lui dit-elle une fois qu’il a fini. Elle n’a pas osé l’interrompre avant, mais il semble que ce soit son tour de parler à présent. Elle aussi a beaucoup de choses à dire, tellement qu’elle ne sait pas par où commencer. « J’ai envie d’essayer de te croire, je vois bien que tu as changé. J’en ai la preuve avec ces vidéos. Je vais les regarder plus en détail plus tard, c’est promis. » Elle a d’ailleurs hâte de pouvoir s’y plonger plus attentivement. Elle s’imagine déjà les enchainer sans s’arrêter, et avoir envie d’être avec lui. « Je suis désolée que tu aies dû passer par là. Ce n’est pas quelque chose que je t’aurais souhaité, même si toi et moi… c’était pas trop ça. Personne ne le mérite. Alors je dois dire que je suis assez impressionnée que tu aies réussi à te libérer d’eux. C’était pourtant toi le plus embrigadé de nous trois. » Elle a un petit sourire. L’atmosphère est plus détendue, c’est agréable, moins pesant. Elle regrette presque toutes ces années perdues, parce qu’elle a la sensation qu’ils peuvent bien s’entendre s’ils se donnent la peine d’essayer. Si elle lui laisse une chance. « Et comment ça se fait que tu sois ici ? Juste le hasard de tes voyages ? Tu comptes rester combien de temps ? » Il faisait ce qu’il voulait, mais s’ils voulaient une chance de renouer, autant prendre le temps. Elle a envie d’essayer en tout cas, pourquoi pas. « Je suis prête à tenter le coup, essaye de ne pas me décevoir hein. Quant au reste, c’est du passé, on peut en faire abstraction. Moi je ne t’en veux plus, je sais que tu n’étais pas toi-même, ou en tout cas que tu ne pensais pas par toi-même. » Elle n’est pas rancunière, ça ne sert à rien. Comment lui en vouloir alors que tout lui était dicté ? Pour elle, à l’époque, il n’en avait même pas valu la peine. Elle tente un sourire à son tour, plus ouverte à présent. Excitée également de voir ce que tout ceci va donner.

@Asher Moran
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Invité a posté ce message Mer 22 Aoû 2018 - 0:54 #

Ca faisait longtemps, depuis la dernière fois que je me suis senti aussi ridicule. C’est bien simple, là, grand gaillard que je suis, j’ai l’impression d’être de nouveau un gosse, un p’tit gamin qui se retrouve devant sa mère après avoir fait une grosse connerie. J’me sens petit, bête, mal à l’aise, et surtout très, mais alors trèèès très con. Mais pourtant, à côté de ça, j’suis aussi tellement content, putain. Tellement heureux que je sais même pas comment réagir à mon état d’excitation, comme si toute cette montagne d’émotions me retournait tellement le cerveau qu’il sait même plus comment réagir, le pauvre. Gros bug du système, reboot en cours, 57% loading. Je sais pas quoi dire, je sais pas quoi faire. Comme bloqué. Pourtant, j’ai rêvé de ce moment pendant tellement longtemps ! J’me suis imaginé lui faire tellement de discours de pardons, j’ai imaginé tellement tout plein de réactions différentes de sa part, tellement tout plein de scénarios ! ...Mais faut dire aussi que jamais j’aurais pu penser que tout ça deviendrait un jour réel. Et puis, surtout, ça vient tellement d’un seul coup. Genre, une seconde je saute de l’arbre sur lequel j’étais perché, et celle d”après, j’me retrouve face à ma p’tite soeur perdue de vue depuis 7 ans… Qu’est-ce que c’est que ce truc de fou ?! Ca arrive beaucoup trop d’un seul coup en plein dans ma gueule pour que je puisse être véritablement préparer à de telles retrouvailles ! Déjà que même si j’avais été prévenu un mois à l’avance que j’allais la revoir, j’aurais pas été assez prêt, mais alors là… Tu m’étonnes, que mon cerveau dysfonctionne ! Surtout quand on voit la première réaction qu’elle a eu en me reconnaissant… Ah bah à en croire sa tête, on aurait pu penser que j’étais sur le point de la tuer, ou quelque chose comme ça… Ca m’a fait un peu bizarre et un peu mal, parce que un instant, j’ai eu l’impression d’être de nouveau le Asher d’avant. Comme si, si y’avait eu un miroir à côté de nous à ce moment là, et que j’avais regardé dedans, bah c’est un p’tit gars tout bien coiffé tout bien guindé en costard-cravate et tirant la tronche que j’allais voir… Comme si le globetrotter en tshirt-basket et cheveux ébouriffés aurait disparu en un claquement de doigt. Mais bon, je lui en veux pas du tout, en même temps, on peut pas tellement dirr que j’ai été un grand frère exemplaire… bien au contraire. Et c’est bien pour ça que ces retrouvailles sont si… étranges, emmêlant tellement plein de sentiments contraires. Ah ouais, tout ça fait bizarre, y’a pas à dire. Mais bon l’important, c’est que malgré mon malaise, j’ai quand même réussi à réagir, j’ai quand même réussi à prononcé des mots, voire même des bouts de phrases faisant partie de mes innombrables scénarios imaginaires, des phrases que je m’étais répétés tellement souvent dans ma tête, qu’au final, même si je ne pensais pas avoir l’occasion de les dire pour de vrai un jour... bah elles étaient quand même prête à l’emploi. Et à mon plus grand bonheur, alors qu’elle regarde mes videos sur ma chaine, elle a l’air plus détendue. Elle sourit. Bordel de merde, elle sourit. C’est bon signe, ça, hein ? C’est pas possible comme c’est stressant, là, d’attendre son verdict, son verdicte, son jugement final sur ce que je suis devenu aujourd’hui. Et je suis tellement mal à l’aise que je ne peux pas m’empêcher de parler, encore et encore. J’me sens con, mais au moins, je lui dis tout ce qu’il y a au fond de moi. C’est vrai, que je n’attends pas d’elle qu’elle me saute dans les bras direct, mais… bon, voilà, quoi. J’aimerais tellement que les choses puissent aller mieux. Et quand finalement, Eliza déclare que c’est quand même beaucoup à encaisser, j’peux pas m’empêcher de grimacer, alors que j’me ratatine un peu comme un gosse pris en faute et voulant se faire tout petit. J’sais pas trop quoi ajouter à ça sans avoir l’air d’un gros lourd, parce qu’elle a raison, mine de rien. Mais ce qu’elle ajoute par la suite va aussitôt me faire me redresser sur mon assise, comme si on venait de m’annoncer que j’avais été choisi pour un voyage sur la Lune : Elle veut me croire ! Elle va regarder mes videos de plus près ! « C’est vrai ?! Trop bien ! » C’était d’une spontanéité pure et simple que j’ai sorti cette exclamation, reflétant à elle toute seule tout mon soulagement et ma joie face à l’optique qu’elle puisse me pardonner. Et en plus, elle va regarder mes vidéos ! J’me sens à nouveau comme un gamin, mais cette fois, un gamin a qui on a promis un super cadeau de noel, c’est clair et net, je tiens littéralement plus en place, et, bouillonnant d’enthousiasme, je peux pas m’empêcher de continuer sur ma lancée dans un magnifique débit de parole qui pourrait largement faire pâlir d’envie n’importe quel rappeur, beaucoup trop content de l’imaginer découvrir tout ce que j’ai pu accomplir en cinq ans « Regarde bien celles en Papouasie-Nouvelle Guinée, hein, d’accord ? J’ai été accueilli par une vraie tribue Papoue, c’était super galère pour avoir les autorisations et tout, mais ça valait le coup, c’est complètement dingue de vivre avec… bah, avec une TRIBU, quoi ! De vrais autochtones, un mois entier a vivre exactement comme eux... ils m’en ont fait voir des belles, mais c’est clairement ma meilleure expérience- Oh ! Et aussi celles en Italie ! Sur l’ile de Poveglia ! C’est l’île la plus hantée au monde, et j’y ai passé une nuit entière, avec un autre youtuber, un spécialisé dans le paranormal… Ça aussi, c'était dingue, on a pas fait nos malins ! Et en Inde ! Me demande pas comment j’ai fais, j’ai fini par faire de la figuration pour un film de Bollywood toooootalement perché, c’était trop drôle ! Y’a aussi le lien du film, quelque part sur ma chaine, tu verras, c’est-... » OK. Là, mon pote, je crois que tu t’enflammes un peu trop. J’m’arrête complètement sur ma lancée, et j’essaie de reprendre un peu de la contenance pour reprendre d’un ton se voulant plus posé, mais étant au final surtout beaucoup trop maladroit « m-mais, euh, tu… C’est… C’est comme tu veux, tu regardes ce que tu veux.. Ahem » Comment passer pour un imbécile fini en trois leçon, par Asher Moran, bonjour ! Ah non mais vraiment, il est beau le grand frère, là. A nous voir tous les deux, c’est elle qui à l’air d’être l’ainé, moi je ressemble juste à un gosse à qui on a beaucoup trop donné de sucreries avant d’aller dormir, c’est pas possible, ça. J’essaie de me contenir du coup et de paraître genre, j’sais pas, moi, adulte et mature, mais j’suis sur que j’ai juste l’air d’un coincé. En même temps c’est dur de se retenir, quand t’as qu’une seule envie, c’est d’exploser de joie dans tous les sens. Mais bon, au final, quand elle rebondit sur tout ce que j’ai pu vivre chez les vieux, j’me détends de moi-même, faut dire que c’est pas tellement le sujet qui rentre dans ceux me donnant envie d’exploser de joie ou j’sais pas quoi. Elle me dit que je méritais pas ça, elle est mignonne. J’suis pas si tendre avec moi-même. « C’était bien fait pour moi, j’avais qu’a utiliser ma cervelle, aussi, au lieu de fonctionner uniquement par les leurs... » je lui réponds dans un haussement d’épaule, et un p’tit sourire contrit. C’est que, c’est vrai, quoi. J’ai été un gros enfoiré, alors j’me suis pris une grosse claque dans la gueule. Le karma en plein dans ma face, comme pourrait dire Olivia. Et d’ailleurs, en parlant de Liv, c’est son image qui me vient imédiatement à l’esprit quand Eliza me demande ce que je fous à New York, et là, c’est la grosse panique dans mon esprit. Merde. J’dis quoi, moi. J’peux quand même pas lui dire que c’est pour la fille que j’aime et qui me friendzone, c’est quoi ce truc de looser. Bon, ça va qu’elle répond un peu elle même à la question avec son histoire de hasard, j’vais juste garder ce truc là. Allez, Ash, act natural, c’est pas bien compliqué, hein. « Ah- euuuh… Oui ! Oui, exactement, le… Le hasard pur et simple, J’étais… j'étais en Europe et puis, le, euh... L’anglais m’a manqué.. et puis, euh…bah, c’est bien New-York, c’est joli, New York, c’est… Peuplé. » OK. Niveau act natural, on aura vu mieux. C’est quoi ces conneries que je viens de lui sortir, là ? C’est peuplé ? L’anglais me manquait ? Bordel, j’suis sûr que ça s’est vu en plus à ma tête comme j’y croyais pas moi même à ces conneries que je lui ai sorti, vu comme j’ai froncé les sourcil au moment de lui sortir mon “peuplé”, et comme j’ai dévié le regard et tout. Ouah, bon, allez, on va oublier ce p’tit coup de chaud, hein, se dire que tout est passé inaperçu et vite passer sur l’histoire de durer histoire de noyer le poisson, hein ! Je me racle un peu la gorge, comme si ça allait me permettre d'effacer ça de sa mémoire, et puis enchaîne directement : « Et, je sais pas trop combien de temps je reste. Quelques mois, sûrement. J’me suis pris un p'tit appart, du coup… J’ai pas trop prévu » mais bon, en même temps, y’a pas à dire, même si c’était prévu que je reste juste un jour, le départ aurait de suite été annulé, en voyant qu’elle est ici ! Et quand elle m’annonce finalement qu’elle est prête à tenter le coup, c’est le retour de la vague de bonheur que j’sais pas comment gérer, et en plein dans la gueule ! Au début, pendant une p’tite seconde, j’reste là, à imprimer l’info dans ma tête sans vraiment réaliser. Et puis une fois fait, c’est plus fort que moi, j’suis tellement content que j’me met à rire nerveusement tout seul, un peu comme un débile - mais en même temps j’ai l’impression que je passe beaucoup pour un débile, depuis que je l’ai aperçue, donc bon… - et finalement, je m’exclame avec peut-être un peu trop d’entrain un joli « J’te décevrais pas. Promis. J’ai bien trop rêvé de ce moment pour ça ! » plein d’énergie, limite en sautant tout seul sur mes fesses, genre, en même temps que j’suis assis, comme une puce, quoi. Bon. Maintenant moi j’ai un milliards de trucs que j’ai envie de savoir sur elle, j’ai envie qu’elle me raconte toute sa vie de A à Z, une autobiographie complète en 685454 volumes, tellement que la curiosité se mêle à mon excitation, là. « mais- parle moi de toi ! Qu’est-ce que tu fais aujourd'hui ? Qu’est ce qui te fait vivre ? Ah- je parle pas forcément qu’au sens littéral, boulot, ou je sais pas quoi, mais, euh, passions, tout ça… » c’est con, mais j’me rends compte que même après 17 ans de vie commune, j’ai aucune idée de ce qu’elle aime. J’me sens vraiment nul, là. Et dire qu’elle veut bien passer l’éponge sur un crétin pareil. Mais j’ai vraiment la meilleur des petites soeurs, moi. Et puis, bien vite, un point important qui, cette fois, n’avait pas manqué à Asher-le-crétin me revient en mémoire. La raison même de sa présence ici, et, quelque part, de la mienne aussi. « et… Le bébé ? Tu l'as gardé ? » j’ai demandé ça un poil timidement, parce qu’au final, je sais même pas si c’est un sujet sensible ou non. Je sais même pas si elle va m’apprendre une joyeuse nouvelle ou non. Mais ce que je sais, en tout cas, c’est que maintenant, quelque soit les choix qu’elle ait pu faire par rapport à ça, je serais toujours là.

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Invité a posté ce message Lun 27 Aoû 2018 - 1:39 #

Elle se surprend elle-même. Elle s’était juré qu’on ne la prendrait plus à avoir quoi que ce soit à faire avec un Moran de son vivant. Elle a toujours dit haut et fort, à qui veut bien l’entendre, qu’elle n’aurait jamais plus aucun contact, aucune pensée même, pour un membre de sa famille. Maintenant qu’elle y pense, elle n’a jamais pensé à eux. Un peu au début, forcément. C’est difficile de se déraciner et de se retrouver du genre au lendemain, seule, à l’autre bout du monde. Surtout dans une situation comme la sienne. Mais elle s’est très vite rendue compte que c’était mieux pour elle, de faire comme si elle était orpheline et qu’elle n’avait que sa tante. Ca a été difficile au début, un peu perturbant, mais elle s’y est vite faite. Comme si, avant tout ça, elle n’avait pas vraiment vécu sa vie. Mais là, tout est de nouveau perturbant. Asher est là et elle n’a pas encore fui. Elle n’en a même pas eu envie. Il lui a dit qu’il a changé, et elle a eu envie de le croire, ou en tout cas de le laisser la convaincre. Il se débrouille plutôt bien jusqu’ici, elle doit bien l’avouer. Tellement bien qu’elle se prend presque au jeu d’avoir un grand frère. Un vrai grand frère, un qui est là pour elle, pour l’écouter, la protéger, la taquiner. Elle sait qu’il faut qu’elle reste un peu sur la réserve pour le moment, mais elle est prête à lui laisser une chance. Déjà qu’elle se perd dans ses vidéos… Il a apparement une vie bien plus intéressante que celle qu’elle lui a connu jusqu’ici. Il s’est créé une nouvelle vie, comme elle l’a fait. Elle hésite entre être fière, choquée, ou impressionnée. Elle est les trois à la fois, parce qu’elle sait combien c’est difficile de s’échapper de l’emprise de ses parents. Elle se demande même comment leur soeur fait pour encore y arriver, pour encore les supporter. Mais c’est une question pour plus tard. Elle plongée dans les vidéos d’Asher, s’étonnant au passage de ne jamais avoir entendu parler de sa chaîne avant. Il faut dire qu’elle a plutôt délaissé la sienne, bien moins connue, et qu’elle n’y passe plus autant de temps qu’avant. Ils ne sont pas exactement dans le même domaine de toute façon, mais ça a l’air d’être un phénomène quand même. Encore une fois, c’est plutôt choquant. A mille lieues de ce qu’elle aurait imaginé l’ancien Asher faire, mais elle a loupé beaucoup de choses et il va bien falloir qu’elle s’y fasse. Il prend alors la parole et se met à enchaîner, ne lui laissant pas le temps de répliquer. Elle se tait alors et l’écoute, le sourire aux lèvres. Un vrai sourire, heureuse de découvrir ce frère qu’elle ne connaissait pas. Elle se prend même à rêver à retrouver une famille, une vraie. En tout cas, pour le moment, ce Asher-là lui plaît et elle trouve dommage de ne pas avoir pu faire sa connaissance avant. Elle se prend même à rire lorsqu’il se rend compte qu’il a trop parlé, qu’il s’est emporté. Elle trouve ça adorable et est perturbée par la différence avec celui qu’elle a connu. Vraiment, elle n’en revient pas. Elle a un parfait inconnu en face d’elle et ce n’est pas pour lui déplaire, bien au contraire. « J’aurais aimé pouvoir partager ça avec toi. » Peut-être pas toutes, mais au moins quelques unes de ses aventures. C’était triste de se dire que dans une autre vie, ou dans d’autres circonstances en tout cas, elle aurait pu vivre quelque chose comme ça. Rien n’est encore perdu pour elle, mais ça s’annonce compliqué pour le moment. Avec ses galère financières notamment… Mais elle va se contenter de vivre les aventures à travers les yeux et les vidéos d’Asher. C’est déjà pas mal pour commencer, et elle a hâte de s’y plonger plus en détails. Mais pour le moment ce n’est pas possible. Elle a trop de trucs à lui demander encore. Elle est bien trop curieuse. Elle peut comprendre qu’il ait pété les plombs, elle aurait fini par faire pareil si elle était restée. Mais elle a quand même du mal a réalisé qu’il ait changé autant, alors que c’était le portrait craché de leur père. Son clone, son digne héritier. Comme si leur père avait copié son cerveau et l’avait transmis directement à Asher. Comme quand on insère une clé usb dans un ordinateur. Elle posa une main sur son épaule, et sourit avec bienveillance cette fois, vraiment désolée pour lui. « Mais c’est fini maintenant, ça sert à rien se focaliser sur le passé. » Surtout de penser à un passé aussi toxique. Mieux vaut l’oublier, c’est qu’elle fait depuis tout ce temps. Ce petit détour dans son parcours ne change rien au fait qu’elle ne veut plus rien avoir à faire avec eux et qu’elle n’y pensera plus à l’avenir. Terminé. Elle aurait presque pu changer de nom de famille aussi, quand elle y pense. Une autre question s’impose à elle, juste après. Elle se demande ce qui l’a poussé à poser ses valises à New York, alors qu’il ne fait que “vagabonder” de pays en pays. Elle est contente, vraiment, s’il reste, mais elle est curieuse c’est tout. Elle sent bien que sa question le gène d’ailleurs, comme s’il n’avait pas envie de lui donner la vraie raison. Ca la fait sourire de plus belle du coup, mais elle ne relève pas, ce sera une question pour plus tard. Elle préfère essayer de le prendre au dépourvu, déjà parce qu’elle mérite de prendre une petite revanche, et surtout parce que comme ça, il aura moins de chance de lui sortir un autre mensonge. De toute façon elle est bien trop contente d’entendre qu’il va rester un moment. Ca va leur donner une vraie chance de construire une vraie relation. Parce que malgré sa raison qui lui dit de faire attention, son coeur en a envie. « Tu crois que je vais pouvoir avoir un vrai grand frère alors ? Qu’on va pouvoir avoir une vraie relation ? » C’est tout ce qu’elle demande, qu’ils essayent au moins. Parce qu’elle s’en est pas rendue compte jusqu’ici, mais il manque quand même quelque chose à cette vie qu’elle pense si parfaite. A voir si Asher est cette chose là ou pas, mais ça semble bien parti. Il est prêt à faire des efforts, visiblement, puisqu’il se met à lui poser des questions sur sa vie. Il lui pose même la question, sur le sujet “sensible”, celui qui l’a poussée à partir. Elle n’est pas gênée le moins du monde, elle ne regrette rien. Elle espère juste qu’il ne la jugera pas, parce qu’il n’en a pas le droit de toute façon. C’est sa décision et sa vie. Mais chaque chose en son temps, elle ne sait pas par où commencer. Elle soupire légèrement, puis se lance. « Que dire… je jongle entre deux boulots pour pouvoir vivre correctement, et parfois ça reste compliqué. Je suis serveuse dans un diner, pas loin de là où je vis et je suis aussi réceptionniste de nuit dans un hôtel, certains jours dans la semaine. Enfin, certaines nuits quoi. C’est compliqué parfois, quand je travaille aux deux endroits sur la même journée parce que ça devient vite fatigant mais bon j’ai besoin de cet argent alors je supporte ! Je pourrais avoir pire… Puis quand j’ai le temps, je chante. » C’est ça qui la fait vivre. Son but premier, ce dans quoi elle voit son avenir, même si ça parait compliqué pour le moment. « J’ai même une chaîne YouTube moi aussi, où je poste… postais mes vidéos, mais ça fait bien longtemps que je l’ai pas fait. J’ai plus vraiment le temps… Mais j’aimerais reprendre mes études un jour. Je ne compte pas rester serveuse toute ma vie. Mais ça, c’est pour plus tard. Sinon je pense que c’est à peu près tout. Je me sens bien ici et je ne regrette pas une seule seconde d’être partie. Ca a vraiment été une seconde naissance pour moi. Quant au bébé… je l’ai fait adopter. Je lui ai trouvé une bonne famille, j’ai même régulièrement de ses nouvelles et je sais qu’elle heureuse et qu’elle a tout ce qu’il lui faut, et ça me convient. Je n’ai jamais regretté ma décision et encore aujourd’hui je sais que je n’aurais jamais pu lui offrir tout ce qu’elle a aujourd’hui. Je suis vraiment heureuse de ma vie Asher, et je pense que tu pourrais y trouver ta place toi aussi. » Elle en est convaincue, plus la conversation avance. Elle voit bien qu’il a changé et qu’il ne lui veut aucun mal. Au contraire, il semble réellement décidé à faire partie de sa vie. « C’est à peu près tout, honnêtement ce n’est pas très palpitant, mais c’est ma vie. »

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