Le 03 Août 2018, aux environs de 22h30, L’accusée qui avait un taux de 0,08% d’alcool dans le sang (alors en état d'ébriété) sur une route résidentielle près de Park Ave, a conduit à une vitesse inconnue percutant violemment une piétonne, Mme X, provoquant ainsi sa mort. Elle descend ensuite de la voiture avant de s’évanouir par la suite à la vue du corps sans vie. Suite à l’annonce, elle tente en vain de contacter la famille de la victime afin de procéder à un arrangement amiable et financer les funérailles.
Conduite en état d’ivresse ; Meurtre d’une femme enceinte de 3 semaines.
Rendu: Condamnée à un an et six mois de réclusion criminelle. Libération sous surveillance pour trois ans. A compter du 28/08. L’accusée doit également bénéficier de 80H de conduite
Même si tu sais pertinemment que le Juge et les jurys ont pris en compte le fait que l’accusée fût profondément repentante, qu’elle n’avait pas d'antécédents et qu’elle a payé “les dommages et intérêts” ; les mots ne te viennent pas. Ainsi tandis que tu procèdes à l’écriture de ta plaidoirie, tu penses à cet accident de voiture que tu as à gérer en salle d’audience. A cette similitude de ce cas avec celui de ta défunte soeur, — Sara Paix à son paix quand bien même, tu ne l’eus jamais vraiment connu. — Tu tapotes avec frénésie sur ton clavier, puis tu effaces. Tu repenses au sourire moqueur de cette femme, en état d’ivresse. A ce parjure qu’elle a commis devant la cour, à la préméditation de sa défense. Mais tu penses également au jugement, puis à l’intervention du partie plaignant. A cette douleur dont il était épris, tandis qu’il vocifère et qu’il questionne avec hargne l’impartialité du juge. Tandis qu’il demande pourquoi, comment est-ce possible que de pardonner un assassin.
Tu penses encore et te questionne sur le “Qui la Justice devrait-elle défendre ?”, sur si oui ou non “Prendre la défense d’un criminel, n’est-ce pas se rendre complice du mal accompli ?”
Tu le sais pertinement, la loi est censée représenter les valeurs d’une société. C’est pourquoi tout comme la société elle est en perpétuel changement. Il n’est pas du ressort de l’avocat d’évaluer ce qui est moral ou ce qui ne l’est pas. L’avocat est humain, il n’est pas dénué de morale. Ce sont d’ailleurs bien souvent ses convictions qui l’ont poussé à faire ce métier. Mais tout comme le médecin se jure de soigner le malade, qui qu’il soit et quelque soit la raison de son mal l’avocat est un professionnel, chargé de garantir le droit inaliénable à être défendu.
Alors oui. Lorsque tu songes à présent à la criminalité, un goût amer te traverse la gorge, les poings qui se serrent sous l’indignation. « Le faible obéit, Le Puissant asservit… mais est-ce juste ? » – N’ayant de cesse de se répéter ses mots, encore et encore, ton regard tourmenté guette l’horizon ocre. Enfin soit. La nuit régnait encore sur toute New York.
Mais avec tout cela tu ne te sens pas de dormir, au contraire. Toi qui a tojours essayé de penser avec logique mais même en utilisant toute la logique dont tu disposes, tu ne parviens pas à trouver une réponse. “La définition du meurtre dans le dictionnaire est de donner la mort à autrui. Conduire en étant saoule et incapable de contrôler son propre corps, ce n’est en soi pas si différent que d’avoir l’intention de tuer” penses-tu. Le juge n’a t-il donc pas par la conséquente, violé le préjudiciable et créer une excuse permettant à cette criminelle de retourner dans la société ? Est-ce pardonnable que d’ôter la vie si il s’agit là de la première fois ?
Ah… Tout cela t’agaces et tu comptes bien évidemment faire payer à cette imprudente. Mais avant cela, tu décides d’aller prendre l’air. Tu ne peux décider pas rester là devant cet écran à ne rien écrire.
Soudain deux toc retentissent, puis un troisième plus succinct. Tu te lèves de ta chaise avant d’aller à la rencontre de la porte. Tu prends d’ailleurs le temps d’observer au préalable via l’interphone qui peut bien venir t’importuner à ces-heures tardives : Robyn. Ta cadette. Enfin ta demi-soeur. L’envie ne manquait pas que de l’a laisser dehors mais bon, des petites sœurs tu n’en avais qu’une. Quoiqu’avec le père que tu as, il t’arrive de te poser des questions.
Par ailleurs des questions tu t’en poses tandis que tu entends l’ascenseur arrivé au troisième étage. Comme par exemple, ce qu’elle fait chez toi. Mais soit, tu aurais largement le temps de lui poser la question. Tu lui tiens la porte, laissant traîner le résumé du greffier tandis qu’elle déambule dans l’appartement.
- » Ça pour une surprise, Rob’... « dis-tu d'un air faussement surpris, le sourire aux lèvres. » Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? «
Invité
Invité
Invité a posté ce message Mar 11 Sep 2018 - 17:34#
Un bout de papier froissé, c'est tout ce que tu as décidé de garder de tes parents. Un mot, une adresse, celle de ton frère, Alexander, du moins, c'est ce que tu penses être le cas. Après tout, t'ignore la présence de ton demi-frère dans cette partie du globe. Pour toi, il est forcément là-bas, avec ces parents que tu fuis, que tu hais, mais que tu as quand même dans le sang parce qu'ils restent ta famille malgré tout... Mais en réalité, tu n'en sais rien. Après tout, tu ne l'as jamais croisé chez eux. T'es partit dés que tu en as eu l'occasion, faisant erreur sur erreur, comment peuvent en témoigner tes piercings et tes tatouages, mais en même temps, t'es fière de ça, parce que t'as prouvé assez tôt que t'étais capable de te débrouiller sans eux, de faire ta vie pendant plusieurs année, même si c'était rien de bien glorieux... Certes, t'es retournée chez eux au final, mais parce que t'étais paumé, à cause de la trahison de l'autre, mais au final, t'aurais pas été autant amoureuse et dépendante de lui, tu n'aurais pas fait le pas de retourner chez eux. Que du contraire, parce que chez eux, c'est ton enfer.
Debout dans ce quartier assez chic, tu tentes déjà d'imaginer l'appartement de Xander, parce que ça fait un bail que tu l'as pas vu, t'essaie d'imaginer le style de vie qu'il peut avoir avec son job lui permettant de gagner bien plus que toi. Tu cherches d'ailleurs le nom Blake à côté de l'une des sonnettes et quand tu le vois, tu ne prêtes même pas attention à l'initial juste devant. Un E à la place du A. Une lettre qui change tout et qui aurait fait qu'en réalité, tu n'aurais pas appuyer. Mais vu l'heure, avec la fatigue du voyage et le poids de tes sacs, c'est un détail que tu ne prends pas la peine de regarder. Et comme l'on te donne l'accès assez rapidement, tu ne doutes pas une seule seconde qu'il s'agit là du médecin. Ainsi, tu rentres dans l'immeuble et t'engouffre dans l'ascenseur pour monter bien plus rapidement et facilement les étages.
Les portes s'ouvrent alors et tu replaces correctement tes sacs sur tes épaules et dans tes mains pour les portes au mieux. T'aurais réellement du prendre moins de trucs, mais en même temps, c'est un peu là, tout ce que tu possédais et possède même encore à l'heure actuelle.
Tu finis par arriver devant la porte, cette porte qui s'ouvre sur un visage que tu ne connais pas, mais qui te semble pourtant un peu familier. Ton prénom fuse alors ses lèvres et tu restes surprise, interdite de cela. Tu piges pas du tout qui il est, t'arrive pas à mettre un prénom sur son visage. Un vieil ami ? Comme tu traînais parfois avec ton frère et ta soeur quand ils vivaient encore à la maison, peut-être que c'est ça. "T'es qui ?" Laisses-tu alors échappé, sans aucune once de politesses, parce que pour toi, bah il n'y avait qu'Alexander qui aurait dû t'accueillir, par un autre type dont tu ne te souviens même pas... "Il est où Alexander ?" Tu surenchéris rapidement, parce qu'en réalité, tu te fiches de savoir qui il est, t'as juste envie de voir ton frère là et surtout poser tes sacs... Mais pour l'heure, tu restes comme une idiote à le regarder en chien de faïence sans entrer davantage dans l'appartement alors qu'il continue toujours de te tenir la porte.
Invité
Invité
Invité a posté ce message Mer 12 Sep 2018 - 11:35#
Y’a pas à dire, tu ne t’attends pas du tout à ce que la petite Robyn vienne frapper à ta porte. Après tout quand bien une partie de ce sang qui coule dans tes veines est semblable au sien, vous ne vous êtes jamais vu et tout ce que tu peux bien savoir sur la personne n’est pas réellement glorieux si on peut dire. Ce ne sont peut-être là que les on-dit de ce père irresponsable que tu ne considères que très peu à l’heure actuelle, ou encore les propos abjectes d’une femme que tu méprises. Tu en remercierais presque les cieux que d’avoir eu la chance que d’être né d’une autre mère, mais bon. Trêve de méchanceté.
Ainsi si toutefois, tu prends la peine de lui ouvrir la porte de ton domicile, tu es comment dirais-je… Légèrement décontenancé quand elle se permet d’oser te demander qui tu es. Non pas que tu aurais voulu que ton vieux placarde des photos de toi autant qu’il put le faire avec ta fratrie. Non merci. Ceci dit, cela aura eu le mérite de t’apprendre l’existence de cette dernière lors des nombreux dîners de Thanksgiving auxquels tu as le sens moral de daigner participer, toi au moins.
Tu l’observes donc longuement elle et toutes ses affaires avant de promptement l’a dévisagé. Déjà qu’elle tape l’incruste, semblait-il que ton père n’ait pas eu la chance de lui enseigner les rouages de la politesse. Tu soupires un grand coup puis décide finalement d’aller te chercher une bière au frigo avant que tu ne finisses par lui décocher une. Mais bon l’autorité et les relations fraternelles machins chouette, cela n’a jamais été ton truc. Après tout t’es fils unique et tu comptes bien le rester.
La bière au bord des lèvres, tu te tempères bien que la vue de ses traits qui ne cessent de te rappeler ton père n’aide pas. Ô Dieu pardonnes-le pour ses pensées aussi mesquines mais est-il encore que, pour une première impression c’est raté.
— « Alexander ? Surement chez lui, à vrai dire. Quoique je m’en branle. » Dis-tu le goulot encore en bouche. « Sinon ça t’arrive souvent de venir chez les gens et de leur demander qui ils sont ? Parce que c’pas bien poli tout ça.»
