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Invité a posté ce message Jeu 30 Aoû 2018 - 11:36 #

Te voir sur son téléphone me deviens insupportable. Chaque vibration, chaque regard que tu pose sur cet engins de malheur, chaque sourire qui t’échappe me rappelle ce que tu fais sur cette application. A qui parles tu? Encore un! Encore en train de te faire plaisir par texto érotique! J'aurais préféré que ces suspicions restes dans ma tête, reste dans mes convictions avec mes preuves délirantes. Mais ce n'est pas ma perception qui me trompe cette fois, je n'exagère pas. Ce portable est devenu un instrument de torture car chaque fois que tu tapes dessus, tu t'imagines ces autres hommes pour te faire plaisir, peut être que tu les rencontres même, qu'est ce que j'en sais. Je suis sur que tu en rencontres, tu nies évidement, tu n'oseras jamais avouer que tu me trompes. Moi je ne pense qu'à cela. C'est comme un puzzle dont j'ai retrouvé la pièce manquante et à nouveau je m’obsède et m'angoisse. Le traitement n’empêche pas les pensées, et celle si sont trop forte, trop évidente pour que les anxiolytiques supprime ma peur.

Elijah est couché, je suis allé lui dire bonne nuit et c'est la minute qu'il t'as fallu pour que tu replonges dans ton tout petit écran. Vraiment Enrik, c'est tout ce qu'il te faut que j'ai le dos tourné. As tu même suivi le film, ou ton esprit entier était il tourné vers tes amants virtuels comme réels. Ca me dégoûte et fais monter la colère à mon cerveau. Je reviens vers toi, le regard démentiel, mon pas s’accélère. La jalousie m'envahie après avoir été silencieusement confinée dans un coin de mon cerveau. Mais ceci en est trop pour moi et elle s'impose. "Qu'est ce que tu fais? Avec qui tu parles? T'as encore trouvé un mec pour te branler ce soir?" je demande avec suspicion quand j'arrive à ta hauteur. Sans plus attendre car je sais que tu vas trouver une excuse pourrie, j'attrape ton portable et l'arrache de tes mains. Instrument de torture, jouet d'adulte consentant, serpent du diable, je le jette avec force à travers la pièce pour me debarasser de lui, le briser contre le mur d'en face.
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Invité a posté ce message Jeu 30 Aoû 2018 - 19:13 #



Enrik essaye tant bien que mal de passer au-dessus de cette dernière crise qui l’a ébranlé bien plus qu’il n’ose l’afficher. La teneur des griefs de son amant est véridique. Il lui est bien incapable de nier que cette demeure est devenue une prison pour l’un comme pour l’autre. Tout semble tellement disloqué entre eux, comme si les deux amants, meilleurs amis, qui avaient été, étaient devenus de parfaits inconnus. Une vérité qu’il a du mal à accepter, à encaisser. Cela lui disloque le cœur au fond de la poitrine. Il se sent plus perdu que jamais et résolument au pied du mur. Il sent qu’il perd pied, que tout cet enfer lui aspire ses dernières forces. Enrik n’a jamais été un homme qui baisse les bras. Il s’est toujours battu corps et âme pour atteindre ses objectifs. Il n’a jamais résigné sur les efforts, mais il faut croire qu’il est en train de perdre la bataille la plus importante de son existence. Le prix de la défaite serait dévastateur, mais il faut croire que la rancœur, le mépris et la hargne de son amant sont bien trop fortes pour lui. Il essaye tant bien que mal d’atténuer ces griefs. Si auparavant, il serait resté jusqu’à pas d’heures au studio à finaliser les détails de son prochain shooting, il s’est évertué à rentrer pour 18h, offrir cette vie de famille qu’Alexander semble tant avoir besoin. Malheureusement, même s’il a pris quelques heures pour aider Elijah sur un devoir, le devoir l’oblige à échanger des SMS avec Michael, son assistant et ami. Il a accepté de rester au studio pour voir les derniers détails pour la séance de demain, mais a besoin de ses recommandations et directives pour pouvoir prendre les bonnes décisions. En conséquence, après une demi-heure sans avoir touché à son téléphone, il profite du départ d’Alexander et Elijah pour le coucher de leur enfant, pour prendre en main son téléphone. Une notification de l’application de rencontre s’affiche, mais la balaye, car ce soir, il compte rester sage. Il a des choses plus importantes que satisfaire cette frustration charnelle qui pourtant le ronge avec rage. Il répond aux SMS de Michael, lui donne dernière recommandation. Plongé dans sa réflexion, il ne voit pas la silhouette d’Alexander revenir vers lui. Sa voix assassine, froide et pleine de rancœur le déconcerte sur l’instant. Il n’a même pas le temps de réagir ou d’exprimer une réponse, qu’il sent la poigne vive de son époux attraper l’appareil pour le jeter violemment contre le mur du salon. Cet acte de violence le laisse hébété quelques secondes avant de porter son regard vers son amant. « J’étais juste en train d’écrire un SMS à Michael. On a un shooting pour Vogue, demain. Il est encore au studio pour finaliser tous les détails et avait besoin de quelques directives. » Il souffle en venant se masser la nuque dans un geste un peu nerveux. Il prend sur lui pour ne pas laisser la colère envahir ses tripes, ce qui serait cohérent avec son caractère, mais il sait que ça n’arrangera pas les choses. Au contraire, quoi qu’il fasse, il ne fait que les accentuer. « Je sais que tu es en colère contre lui, mais tu ne peux pas exploser mon portable comme ça contre les murs des pièces. C’est mon outil de travail avant tout, Alexander. » Il souffle en venant se relever pour venir ramasser l’appareil dont l’écran est fissuré. « J’essaye de faire de mon mieux, mais en faisant ça, tu n’arranges rien, tu sais. On n’arrange absolument rien. » Il lâche dans un murmure alors qu’il vient attraper une cigarette qu’il glisse entre ses lèvres, prêt à l’enflammer tant ses nerfs sont piqués à vif. Une cigarette ne lui fera pas de mal. <
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Invité a posté ce message Jeu 30 Aoû 2018 - 20:42 #

Je ne lutte pas contre la colère et la rage qui s'empare de moi. La jalousie et le doute grandissent depuis que j'ai découvert ton petit secret cochon. Tu as allumé la mèche d'une bombe à retardement au sein de mon ame. Malgré le travail de recul que j'apprends avec mon psychologue, malgré le traitement quotidien, ma paranoia revient simplement nourrie de ce petit objet de malheur que tu tenais entre tes mains il y a un instant. Jeter des objets a un effet quelque peu liberateur, ca permet de canaliser la violence des émotions qui m'agite plutôt que de la retourner contre toi. J'y trouve une certaine satisfaction lorsque je vois l'objet cogner le mur et retomber sur le sol, vaincu. J'espère déjà que tu ne pourra plus l'utiliser après ça.
Tu te defends bien sur, trouve l'excuse du travail que je n'écoute qu'avec suspicion, tu ne m'avoueras pas que tu étais sur l'application, donc je ne peux croire que tu me dises toute la vérité. "Bien sur! Comme si je pouvais te croire! Ton application était ouverte à côté, non? Et tu as bien attendu que je sois parti coucher notre fils pour sauter sur ton portable et dire des cochoneries à tes partenaires!Hein!" Voilà une preuve non, pourquoi agirais tu en secret si ce n'étais pour aller fantasmer sur les autres mecs. "Non Enrik, je suis en colère contre toi parce que tu me trompes avec tout tes petits lapins de ton appli. Ton portable, ce n'est qu'un objet que tu utilises pour te branler sur d'autre mec. Un sex toy! Tu préfères que je te frappes?" Je clarifie avec hargne. Tu ramasse ton portable et je peux voir que celui ci n'a subi qu'une fissure sur l'écran."Oh non c'est sur! y'auras une grande fissure sur les photos de bites qu'on t'envois à présent! Je vais te plaindre! Tu sais ce qui pourrait arranger les choses, que tu supprimes cette putain d'application, que tu l'utilises vraiment que pour le travail et pas pour ton plaisir solitaire! Mais t'en ai pas capable! Ton pénis a plus d'importance que moi!"
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Invité a posté ce message Jeu 30 Aoû 2018 - 20:58 #



« J’ai profité de ton départ pour répondre rapidement à Michael afin de pouvoir profiter de la fin de la soirée avec toi, comme je me suis efforcé de le faire ces derniers jours, Alexander. » Il lâche dans une voix lasse, mais sincère, le regard presque éteint. « Je n’étais pas en train de le faire. Je ne suis pas assez dingue pour le faire devant toi. Tu crois vraiment que c’est un plaisir pour moi d’avoir cette application ? » Il souffle dans une voix un peu plus rêche. Il s’en passerait bien. Il préfèrerait mil fois lui dire ses obscénités dans le creux de l’oreille pendant que ses doigts frôlent sa chair et qu’il s’enivre de son odeur et de la chaleur de son être, mais cela lui est interdit, et ce, depuis bien trop longtemps pour qu’il puisse encore le supporter. Il pourrait lui en vouloir, lui reprocher cela, détourner sa culpabilité sur la sienne, mais cela ne ferait qu’accentuer le gouffre dans lequel ils se plongent jour après jour. Il connait suffisamment son époux pour savoir qu’il se fait dévorer par sa paranoïa. Ce foutu cancer qui dévore chaque partie de son âme et le transforme en un homme bien différent de celui qu’il a épousé. Il essaye de temporiser sa colère pour éviter qu’elle se dépeigne dans ses propos, mais les mots usés sont fermes et s’efforcent de faire passer un message clair à son époux. « Je préférerai que tu comprennes que je suis à bout et que je ne prends pas autant de plaisir que ça de me branler sur d’autres mecs. » Il lâche dans une voix ferme et plus forte. « C’est loin d’être aussi réjouissant comme tu l’imagines. C’est juste UN putain de besoin que tu ne parviens plus à satisfaire. » Il poursuit alors qu’il se relève pour venir chercher son téléphone échoué sur le sol. L’écran est fissuré, mais il est encore en fonctionnement. Il essaye de se concentrer sur ça que sur cette dispute qui éclate et joue avec ses nerfs. Il vit cette situation difficilement. La culpabilité qui l’habite est déjà assez conséquente pour qu’on lui renvoie cette réalité en plein visage. Il est pitoyable et le sait bien assez, mais il est malheureusement imparfait, comme tout le monde. Il essaye tant bien que mal de gérer une situation chaotique dans laquelle on l’a plongé sans aucun guide. Et une fois de plus, elle dérape. Les propos d’Alexander font mal, car ils recèlent une vérité qu’il a du mal à assumer. Cela doit se voir dans la lueur de son regard, cette lueur de fébrilité qui vient s’immiscer dans ses rétines. Il reste silencieux, perturbé, mais surtout impuissant. « Je peux le faire effectivement, Alexander. Je pourrais la supprimer, te promettre de ne plus jamais l’utiliser, mais quel homme deviendrais-je ? c’est déjà assez humiliant d’avoir la sensation d’être un homme infidèle, d’avoir ce besoin naturel plus profond qu’un autre, car ta maladie t’empêche d’être l’homme que j’aime. » Sa voix révèle un sentiment d’impuissance qui le dévore de plein fouet. Son sang ne fait qu’un tour dans chaque partie de son corps. « Je t’aime. J’essaye de faire de mon mieux pour être là pour toi, Alexander. Je ne suis pas parfait, mais je suis là et j’essaye tant bien que mal de ne pas flancher. » Il déclare en inspirant profondément. « Mais je ne suis pas parfait. J’aimerai l’avoir été pour t’empêcher de sombrer comme ça, mais je suis juste moi. Et je veux être là, à tes côtés, alors arrête de te focaliser sur ces hommes. Ils ne sont rien pour moi… Je veux vraiment arranger les choses… » Il souffle dans une voix résignée, car tout ceci lui retourne les tripes. Il espère tant bien que mal que ses propos toucheront son amant, même s’il doute. Il ne sait plus trop quoi penser de toute cette merde qu’est devenue leur quotidien. C’est une torture perpétuelle qu’il subit jour après jour.
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Invité a posté ce message Jeu 30 Aoû 2018 - 21:47 #


"Je pense que c'est le but de cette application non? De t'y faire plaisir!" je réplique froidement, sinon tu te contenterais d'imaginer ou de regarder des films pornographiques comme tout le monde mais je pouvais conceder qu'il ne l'avait jamais fait devant moi. Pourtant, ca m'ecoeure qu'il fasse ca avec d'autre et m'en sens trahi comme si tu faisais réellement des cochonerie avec eux. Je suis conscient que je ne suis pas un bon amant, que je te delaisse completement sexuellement et que tu ne me fais quasiment plus l'amour. Je ne ressens pas cette frustration qui doit être la tienne car mon mecanisme est défaillant. J'arrive pas à être excité quand tu en as tellement besoin mais ca ne me rend pas moins amoureux de toi. J'ai horreur de ne pas te satisfaire comme je le devrais. T'entendre me le rappeler n'aide pas à accepter ces plaisir solitaire par texto sexy. "Oh ! Mais quelle souffrance ! Tu es obligé d'aller te branler sur d'autre mec parce que tu ne peut pas me faire l'amour. Laisse moi te plaindre!" Je replique avec sarcasme. Je voudrais juste qu'il se debarasse de cette ignominie, de cette chose qui pourrit mon esprit d'image de toi couchant avec d'autre homme, de cette atroce evidence que mon esprit assimile à ton infidelité. Ca me fait completement perdre les pédales. je suis en train de me noyer sous le puzzle que construit mon esprit, je retombe dans mes craintes et mes angoisses que les anxyolitique ne contienne plus. Je me voit replongé, j'essaye de limiter cette chute. J'ai besoin de toi.
"Quel homme deviendrais tu Enrik? Celui qui choisi l'homme qu'il aime plutôt que son sexe. Ca me parait pas être si atroce!" Mais j'ai entendu tes paroles et mon coeur fait un bond, déchiré. "Mais je ne le suis plus." j'articule difficilement car ma gorge s'est nouée d'emotion. Je porte les mains à ma bouche.C'est ce que tu viens de dire, le pire c'est que c'est sans doute vrai. La maladie m'a changé, m'a rendu peu aimable, c'est pour ca que tu preferes aller avec d'autre. Enrik a rencontre quelqu'un d'autre avec l'application. Il en aime un autre. Tu n'es plus l'homme de sa vie, il en aime un autre.Mon cerveau tourne en boucle comme s'il pouvait en sortir quelconques informations. J'essaye de me concentrer sur tes propos, ne pas laisser mes pensées detrustrice s'introduire. Je sais que tu n'as pas dis ca, tu dis que tu n'es pas parfait. Je veux te croire mais ca tourne dans ma tête, chacune de tes paroles est repetée, réinterprétée, déformée. "Je suis sur que tu as trouvés quelqu'un, quelqu'un de mieux que moi, de plus aimable qui a pas cette putain de maladie qui te gaches tant la vie et le sexe. Je suis sur que tu as déjà flancher parce que je te rends la vie si misérable, semble t'il." Je panique, je sens ce poids sur ma poitrine, ma respiration qui s'accelere. j'ai besoin d'enoncer ce qui se passe dans ma tête car le contenir me ferait exploser plus encore. "Je t'imagine avec tous ses hommes, et je peux pas passer au dessus, mettre ça de côté, ca m'obséde Enrik, ce me rend complétement dingue." Je ne sais même pas ce dont j'ai besoin, j'ai envie autant de te serrer dans mes bras etsentir ton corps contre moi que de te frapper. Je choisi la troisieme option, donner un coup dans le coussin du canapé avant de m'effondrer dedans.
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Invité a posté ce message Jeu 30 Aoû 2018 - 22:05 #



La crise arrive tel un ouragan puissant dans leur existence déjà bien fragilisée. Leurs propos sont cinglants. Enrik essaye tant bien que mal d’exprimer ce qu’il ressent vis-à-vis de cette situation qui les impactent autant l’un que l’autre. Il essaye de se justifier, mais prend conscience que son amant à raison lorsqu’il évoque le fait qu’il utilise cette application pour se faire plaisir. Ce serait un mensonge de le nier, mais en prendre conscience le bouleverse profondément. Il s’agit d’un besoin compulsif de plaire. Il ressent la nécessité de charmer, d’attirer l’attention et la convoitise sur lui, comme à cette époque où son amant était la première victime de ses tentatives de séduction. Sauf que son amant ne peut plus lui offrir cette satisfaction. C’est à peine s’il le complimente sur sa tenue ou le regarde avec cet intérêt d’autrefois. C’est quelque chose qui le tiraille, le plonge dans une tourmente profonde. Le sarcasme de son amant l’ébranle totalement et vient meurtrir de manière plus brutale son organe vitale. Ces mots sont comme des lames de rasseoir qui se plantent et le lacèrent en plein cœur. La hargne, le jugement de son amant sur sa personne, ce mépris fait cruellement mal. Bien plus qu’il ne l’affiche pas, cela le brise de l’intérieur, jour après jour et Michael a beau essayer de diminuer la culpabilité qui le dévore, elle est cruellement tapie au creux de ses reins. Elle ne fait que s’accroitre, toujours plus profonde et cruelle pour son cœur et son âme à la dérive. Il n’est plus l’homme qu’il aime. C’est dur de l’entendre, encore plus venant des propres lèvres de son époux. Une réalité qui l’ébranle aussi violemment qu’elle terrasse son mari. Enrik essaye tant que mal de lui transmettre ses émotions. Il est maladroit dans son approche, mais il lui est si difficile de prendre de la hauteur face au mal qui les ronge continuellement, et ce, jour après jour. Cet échange tourne au fiasco, ils semblent incapables de se rassurer mutuellement, de se comprendre. Il a beau lui dire qu’il l’aime toujours, Alexander reste persuadé de son infidélité et cela lui retourne les tripes avec violence. Il se sent tellement impuissant, frustré qu’il pense tout cela. Il se demande bien ce qu’il a raté dans son existence pour que l’être auquel il tient plus que tout, n’en vienne à penser qu’il a trouvé quelqu’un de mieux que lui. L’état de fébrilité d’Alexander terrasse la sienne. Il sent cette profonde angoisse se transformer en véritable cauchemar. Elle habite chaque trait de son expression, la lueur de son regard, le timbre de sa voix ou les mouvements agités de son corps. Les mots lui manquent lorsqu’il le voit donner un coup de poing dans un cousin du canapé sur lequel il vient s’effondrer, comme pris d’une crise de larmes, de désespoir qu’il ne peut pas contrôler. Le premier réflexe d’Enrik est de le rejoindre, mais la peur du rejet l’interrompre dans son action. Il hésite quelques secondes, mais la fébrilité de son époux le bouleverse tellement qu’il ne peut pas lutter contre son élan naturel de vouloir le prendre dans ses bras. Alors, il laisse tomber son portable sur la table du salon et vient s’agenouiller à côté de lui près du canapé. Sa main se loge dans sa nuque, ses cheveux alors qu’il vient enfuir son visage contre son oreille. « Chut… Calme-toi, Alexander… » Il murmure dans une voix suppliante, à peine plus forte qu’un murmure. Le timbre de sa voix est rauque tant l’émotion est profonde. « Je n’ai touché aucun homme. Je te le jure. Crois-moi, s’il te plait, mon amour. » Il murmure en venant le tirer gentiment dans ses bras. Il le prend fermement dans ses bras et vient embraser sa tempe. Il use de son surnom, celui qu’il utilise lorsqu’il est complètement bouleversé par ses sentiments pour son homme. « Je ne veux pas te quitter. Tu es mon homme, ma famille, celui que je désire plus que tout. Si seulement, tu me laissais t’atteindre, Alexander. » Il pourrait tellement lui rappeler l’amour qui l’inonde pour lui. Il inspire profondément pour calmer l’émotion qui le transperce de toute part. « Je voudrais tellement t’aider, pouvoir faire quelque chose, n’importe quoi pour que tu me reviennes. Mais toi seul peut te battre et avancer... » Tous ses propos sont empreints de cette peine, de cette impuissance qui dévore son être au fil du temps qui défile. Il est prêt à tout arrêter s’il arrête de le fuir, de le repousser, rien ne change, il l’aime et le désire toujours aussi profondément.
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Invité a posté ce message Sam 1 Sep 2018 - 18:45 #

Je suis sur le point de craquer, je le sais. Je sens mon coeur se precipiter, cette sensation de vide douloureux qui s'ecrase sur ma poitrine, mon estomac. Ma tête tourne de cette musique inquiétante, stressante, cette rengaine digne d'un film d'Hitchcock menace mon esprit. Je ne veut pas perdre pied contre toi, mais je me sens tellement envahi par cette jalousie et cette rage. Le reste s'efface sous le nuage de cette idée guerrière qui se prepare à aneantir ma conscience et mon équilibre. Elle conquit du territoire dans sa tête, vaillante et belliqueuse. Je me sens assailli par un enemi puissant. Je perd du terrain, je lutte mais c'est si violent et aggressif que le seul moyen que je trouve pour ne pas perdre est de m'effondrer sur le canapé. Mon visage se fond sur le cuir de celui-ci. Des larmes d'angoisse et de frustration silencieuses tombent de mes yeux tandis que tu t'approches de moi. Je te sens te pencher sur moi, venir caresser mes cheveux, ma nuque. La caresse de ta main à un pouvoir sur moi. Ta douceur me touche, m'enveloppe, je veux m'y perdre malgré ces arguments qui court mon esprit. Je respire fort, mais celle-ci tremble dans ma gorge. Je me sens si faible sous la pression de mon esprit délirant. Je me concentre sur ta douceur, sur le contact de ta main, ta voix remplie d'emotion et de chagrin. Je veux te croire mais il y a des chose qui passe au dessus de ma volonté. Je m'écroule sous cette pression et ce poids, car si je ne me délivre pas de celle-ci, je risque de faire une nouvelle crise. Je ne suis même pas sur de la prevenir ainsi, mais je tente de t'ecouter, de me nourrir de ta bienveillance. Tu m'attires contre toi, et je me laisse faire comme une poupée de chiffon. Je ne répond pas vraiment mais la fermeté de tes bras ont quelque chose de rassurant. Je ne te répond pas, parler necessite trop d'effort. Ma gorge est nouée. Le combat fait rage dans mes entrailles, dans mon cerveau. Je lutte de toutes mes forces pour repousser mes doutes, ma suspicion envers tes agissements. Je ne baisse pas les armes, je veux revenir à toi. Ta voix m'appelle, la chaleur de ton corps m'accueille comme un cocon doux et confortable. Tu es le parfum de ma maison, ma famille. Comme je voudrais que tu m'atteignes, que ce qui cloche chez moi t'ecoute. Mais je suis mon propre enemi et je ne peux pas me debarasser de moi. C'est tout juste controlable, mon chéri. Mon visage s'enfouie contre ta nuque, je respire ton parfum, m'attiraille de ta presence pour vaincre mon ennemie, gagner la bataille cette fois à défaut de la guerre. L'amour que je te portes est ce drole d'agent double qui fait chavirer ou redresser. Je m'accroche finalement à toi comme à notre relation.
"J'veux pas te quitter!" j'affirme ca facilement car c'est une evidence. Tu es l'objet de tous mes délires car te perdre est au dessus de mes force et de mes moyens. Je n'imagine pas vivre sans toi même si je te heurte pour cela. Tu m'offres ton aide, me demande de revenir, de me battre comme si j'avais passer ses dernières années à boire du petit lait. J'entend Je viens te regarder. "Je ne peux pas revenir car je ne suis pas parti. Je ne suis pas un Alec interimmaire, malade et qui peut guerir. Ce sera jamais comme avant Enrik. Jamais!" Je te mentirais si je disais le contraire. Je me sens si impuissant face à cette douloureuse vérité. "Mais je me bats! Chaque jours, chaque heures, chaque seconde pour toi et Elijah. C'est un combat perpetuel pour moi.Je ne peux pas m'echapper le temps d'une bière ou d'un calin avec notre fils. Et cheri, c'est épuisant." Je te confie la voix tremblante en fixant un point sur ton épaule. Je n'ai pas le luxe de pouvoir avoir du repit, si je baisse ma vigilance, tout revient, et c'est si facile de reveiller le monstre qui dort. Et je suis fatigué Enrik de le contenir.
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Invité a posté ce message Sam 8 Sep 2018 - 20:12 #



Cette étreinte est déchirante. Cela le remue profondément de sentir toute la fébrilité de son compagnon. Il se sent terriblement impuissant face au monstre qui dévore les pensées d’Alexander que ça lui retourne les tripes. Enrik sait que l’amour qui les dévore l’un pour l’autre demeure puissant, mais il ne peut pas rester de marbre lorsque leur complicité du passé s’effrite tellement qu’il a la sensation qu’elle est inexistante, pire qu’il l’a fantasmé. Il est dur pour lui d’encaisser le fait qu’ils ne sont plus sur la même longueur d’ondes, que cette confiance du passé n’est plus et qu’aujourd’hui, toute leur relation est basée sur de la méfiance, de la distance et qu’ils ne parviennent plus à se comprendre. Cette réalité est cruellement douloureuse. Autant pour Alexander que pour lui. Sont-ils destinés à devenir de parfaits étrangers l’un pour l’autre alors que cet amour continue de brûler au sein de leur poitrine ? Il ne peut tolérer ce constant. Il s’y refuse. C’est bien trop douloureux. « Je sais… » Sa voix n’est qu’un murmure alors que ses prunelles observent avec émotion les traits de son époux. Cette vérité est dure à entendre, à encaisser. Elle a longtemps été le sujet de ses entretiens avec les différentes psychologues chez qui il s’est rendu au fil de ces dernières années. Faire le deuil d’une relation n’est pas simple. Cela l’est encore plus lorsqu’il n’y a pas de rupture. Il sait qu’Alexander devient un tout autre homme, que cet homme plein de vie et de fougue qu’il a tant aimé a évolué en une facette plus sombre, qu’il n’a pas vu arriver. Certains couples se détruisent à cause de la maladie. Certains compagnons ou compagnes abandonnent son/sa partenaire derrière lui, mais c’est une solution de facilité. Enrik s’en sent incapable. Il ne veut pas d’un autre homme que celui dont il tient le visage délicatement entre ses deux mains. L’amour qu’il a pour lui est bien trop intense pour qu’il n’envisage une autre éventualité. Il ne le quittera pas, sauf si Alexander le lui demande, s’il lui affirme que c’est la seule solution pour qu’il aille mieux, reprenne gout à la vie. Et encore, Enrik sait pertinemment que cette éventualité le conduirait à une existence amère et dénuée de sens. Il redeviendrait cet homme au cœur de pierre qu’il était avant leur rencontre. « Je le sais, mon amour. » Il laisse le bout de ses pouces caresser ses joues alors qu’il embrasse son oreille. « Je veux juste que tu te sentes mieux. Dis-moi ce que je peux faire. Je suis prêt à tout pour t’aider. » Il murmure dans une voix tiraillée alors qu’il inspire profondément. Il s’enivre de son odeur délicate, le cœur battant fort dans sa poitrine face à l’émotion qui le dévore. Ses doigts glissent dans la nuque d’Alexander, dans sa nuque alors que son autre menotte vient retrouver son dos, le caresser avec tendresse. Il entend l’impuissance de son époux, la fatigue qui repose sur chaque partie de son être. « Tu es tellement fort, Alexander. » Il souffle dans un murmure empli de douceur et de fierté. « N’abandonne pas. Continue de te battre. Je ne partirai pas. Jamais. C’est toi qui devra me dire de partir. » Il ajoute en venant glisser ses lèvres sur sa mâchoire, sa joue. Il l’intime du bout des doigts à diriger son visage vers le sien et si son action est hésitante à cause de ces nombreux rejets, il ose mouvoir ses lèvres sur les siennes. Le contact est léger, mais il le réitère, espérant tant bien que mal que cela apporte un certain réconfort et satisfaction à son compagnon. Son cœur bat si fortement dans sa poitrine qu’il est fort à parier que son amant le sent tout contre sa poitrine. Il essaye de calmer le monstre qui sommeille en lui, tout simplement.
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Invité a posté ce message Mer 7 Nov 2018 - 16:38 #

Je lutte pour ne pas tomber, la frustration, la fatigue me fait craquer et des larmes silencieuse coule sur mes joues. Je me sens vide, las entre tes bras. Je m’y abandonne pourtant, rassuré par ta chaleur, ton parfum qui est ma maison. Je me refugie dans ce cou que tu offres à cet homme que je suis devenu. Je n’ai plus grand choses à t’offrir pour ma part, ma jalousie, ma paranoia, ma maladie. Je suis loin de l’homme dont tu es tombé amoureux mais je ne peux te laisser partir et t’imposes cette version misérable de ton epoux, qui n’est plus ni amant ni tendresse. Tu me murmures des mots qui degouline de tiraillement, de cette terrible douleur que je t’inflige. Tu veux m’aider, tu es prêt à tout pour que je me sentes mieux. Pourtant malgré tes mots, ma confiance s’effrite, elle l’est déjà et je peine à croire que ma demande sera exhausée car je te l’ai déjà demandé et que tu l’as remise en cause. Pourtant je me répète, comme si ca pouvais t’atteindre cette fois. « Quitte cette application, Enrik ! » Honnêtement, je ne suis pas vraiment sur que ca arrangerait les choses, pas tout sans doute mais ca aiderait peut être. Je ne sais pas vraiment ce qu’il nous faut, si j’avais une réponse, on l’aurait déjà mise en œuvre. Je te fais part de ma fatigue, de mon combat et tu m’assure que tu ne partiras pas, que ce serais à moi de te dire de partir. J’hoche la tête comme par reflexe, c’est bien la dernière chose que je veux, te laisser partir. Tes lèvres viennent se poser sur mes lèvres. C’est leger, doux et chaste. Je ne réagis pas, je me laisse faire mais ne répond pas vraiment. Je ne fuis pas déjà. Ce contact ne m’est pas désagréable, mais il n’eveille plus le choc électrisant qui nous élançaient dans de vif et divins batifolage. Tu me faisait bouillir d’envie de te dévorer à la moindre caresse, au moindre souffle mais je ne ressens plus qu’un vie immense, un manque quand tes lèvres se pose sur les miennes, l’aigreur des choses que je n’arrive plus à te donner. Tu repetes tes baisers et je reçois, je continue de les recevoir. Je les aimes bien ces baisers, ces délicates friandises que tu déposes. Mais je finis par baiser mon visage pour que tes lèvres n’atteignent plus que mon front. Je ne suis pas un bon mari. « Tu resterais avec moi s’il n’y avait pas Elijah ? » Je te demande comme si je pourrais recevoir une réponse négative de ta part. Notre fils est mon monde, un des pillier auquel je me retiens, mais il te retient peut être aussi. « Tu serais plus libre."
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Invité a posté ce message Dim 11 Nov 2018 - 18:30 #



« Est-ce que ça changera vraiment le problème, Alexander ? » Il le questionne sincèrement, sans animosité dans sa voix. Il veut juste une réponse sincère à sa question et la cherche dans le regard de son amant. « Mais si cela peut t’aider. Je le ferai. » Il murmure sans restreindre l’étreinte qu’il lui offre. Il cherche à atteindre son époux comme à chaque fois que les cris et les cris remplacent ces discussions qu’ils avaient par le passé. Il s’efforce de savourer ces étreintes à leur juste valeur, s’empreignant de la chaleur délicieuse de ses commissures contre les siennes. La tendresse est évidente dans son geste. Il met tout son cœur dans ces contacts légers, mais qu’il espère apaisants, en vain. Il le sent. Il n’est pas dupe. Alexander se laisse faire, mais n’y répond pas. Ce mécanisme semble brisé et irremplaçable. Cette réalité se fait d’autant plus cruelle lorsqu’il le sent baisser la tête pour que ses lèvres ne puissent atteindre que son front. Cela lui retourne les tripes, le cœur et tout espoir de l’atteindre s’effrite si violemment qu’il se sent plus démuni que jamais. La question d’Alexander l’ébranle. Comment peut-il seulement penser cela ? « Alexander… » Il souffle dans un murmure face à cette question piège. Il se laisse retomber sur ses genoux, tâchant de chercher au fond de lui la réponse. Il glisse sa main dans ses cheveux. Est-ce que la présence ou l’absence d’Elijah changerait ce lien qui l’unie à cet homme ? Sans doute pas. « Tu m’as envouté dès le premier regard. Ce regard océan… » Il glisse sa main dans sa nuque pour faire remonter son visage afin qu’il plonge son regard dans le sien. « Il m’a obsédé. Tu étais si plein de vie, si fier d’être ce que tu étais. Rien n’aurait pu t’arrêter. Tu m’as rendu dingue de toi. Au point que je ne puisse plus concevoir ma vie sans toi. Tu es devenu ma famille et la présence d’Elijah ne change rien à cette réalité. Tu es MA famille Alexander. C’est avec toi que je veux finir mes vieux jours, mais il faut que tu le veuilles aussi… Il faut que tu apprennes à te reconstruire. Je ne sais plus quoi faire pour t’aider. Je suis perdu face à cette maladie qui te ronge, mais je ne veux pas abandonner. Tout le monde a beau me dire que je coule avec toi, mais qu’importe tant que je reste avec toi, mon amour. » Il caresse tendrement sa joue, le regard tiraillé par cette tristesse qui inonde sa poitrine. « Il faut juste que tu arrêtes de penser à moi. Concentre-toi sur toi, ce qui peut te faire du bien. Trouve le et dis-le-moi. On mettra tout en œuvre pour te permettre d’avancer, mais il faut qu’on arrête de se déchirer de la sorte. » Il murmure faiblement et sincèrement sans le lâcher du regard. Il aimerait tellement qu’Alexander aperçoive un éclat de lumière dans les ténèbres dans lesquelles il sombre inexorablement.
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