________________________ Music and rhythm find their way into the secret places of the soul. ________________________
Vendredi soir. Les notes de musique à emplir les tympans sans les détruire pour autant, la carte des boissons et drinks maisons alléchantes, la faune attrayante sans pour autant avoir besoin de prétendre à avoir le porte-feuille qui vomit du fric à n'en plus finir… Ouais, je crois que ce sera pas trop mal pour la soirée! Le bras nonchalamment posé sur les épaules de la brunette à mes côtés, je lui sers un sourire avant l'entraîner tranquillement vers le bar ou toute autre table haute et tabourets environnants, essayant de trouver un place pour qu'on puisse avoir un oeil sur les musiciens livrant spectacle ce soir. C'est un peu la raison pour laquelle je nous ai fait sortir de notre quartier habituel. Pas que Harlem soit franchement loin de chez nous, mais une petite distance en métro, parfois ça fait du bien.
- Alors? C'est pas trop mal comme endroit pour fêter le début de tes cours? ...Même si c'est avec moi, la taquinais-je.
J'adore l'embêter. Gentiment, on s'entends. Et puis, c'est le privilège d'être l'ainé de toute façon! Ouais, non, oubliez tout de suite vos idées de dîner ou soirée romantiques en musique à prendre un verre et tout et tout… La meuf assis près de moi, c'est pas n'importe quelle nana que j'essaie de draguer ou de ramener dans mon lit pour la nuit, c'est ma petite soeur. Donc molo avec les scénarios de dingues et les idées farfelues! C'est rien de tout ça. Loin de là. Et si vous voulez me sortir l'argument que, biologiquement parlant, on a une part de sang qui est pas la même, moi, j'ai jamais fait la différence : c'est pas ma demi-soeur, c'est ma soeur. Pas de demi, de quart, d'alliance et etc. Elle fait partie de ma famille, point à la ligne. Et je veille sur elle, ça aussi, c'est point à la ligne. Pas de là à lui tomber dessus pour tout et n'importe quoi et lui faire la morale à tout va, mais n'empêche, oui, je m'inquiètes parfois. Et j'enligne parfois de travers ceux qui se font trop pot de colle. J'arrive cependant à savoir si je dois laisser couler parce qu'elle est intéressée ou non. Loin de moi l'idée de recommencer ce genre de scénario catastrophe! Non, merci, je vais passer mon tour!
Tobias m'a téléphoné plus tôt, il voulais qu'on sorte alors comme j'avais pas cours le lendemain vu qu'on est le week-end et qu'en plus j'ai mon week-end au Starbuck, j'ai dis oui. J'ai posé mon portable non loin de là, j'ai ouvert mon armoire et là s'ouvre devant moi le néant. Je ne sais pas quoi mettre mais sans raison particulière j'ai envie de me faire jolie ce soir. Je regarde mes robes et j'opte pour une robe légèrement flottante à partir de la taille, rouge sang et avec des manches en dentelles. Je met sa avec une paires de converses noires. Quoi, les basket au lieu des talons ? Oubliez pas que je sors avec mon frère ce soir, non pas qu'il se moquerais que je m'habille "comme une fille" mais moi-même j'ai pas spécialement envie de mettre des talons pour couiné plus tard de mon mal de pieds. Je lève légèrement mes cheveux et je maquille mon regard d'un trait de liner avec du mascara. Sa fera l'affaire. Je souris grandement à mon reflets dans le miroir et je me perds légèrement dans mes pensées, cette robe c'est mon fiancé qui me l'avais offert. Oh pas de crainte sa fait cinq ans maintenant et j'arrive à vivre en mettant les cadeaux qu'il m'avais fais. Je ne pleure plus à chaque coup maintenant, mais j'ai toujours une ou plusieurs périodes ou je le cherche ou encore ces périodes ou j'ai envie de rien. Sa changera plus maintenant et Tobias s'en ai accommodé.
D'ailleurs parlant de mon frère, laissez moi tout remettre dans le contexte. Mon père est allé voir sa mère et PAF voilà Tobias. Sa à l'air drôle dis comme ça mais sur le coup nos mères respectives elles le vivaient très mal surtout que sa mère à dis à mon père qu'il s'en sortiraient sans lui, et lui qui "tenais" à sa famille à accepter. Sa n'a pourtant rien changer au fait que même si on partage pas la même mère je l'aime comme mon frère légitime et je suis pas hautaine avec lui. J'en ai pas besoin puisqu'il est vraiment un adorable homme, il prends soin de moi et il est même revenue à New-York pour moi alors rien à dire la dessus il est le parfait grand-frère. [...]
Quand enfin on arrive au bar,j'entre et je perds mon regard sur la décoration, c'est super. Je tiens Tobias par la taille et je souris grandement. De loin, on pourrais nous prendre pour un couple mais la chose est qu'on est simplement très proche et que oui, on à déjà fais le coup du coup quand des gens étaient trop collant. On s'en amuse souvent d'ailleurs. Je souris grandement et une fois qu'on prends place au bar, je regarde les différentes boisson en écoutant sa question. Mes nouveaux cours d'infirmière viennent de commencer et il s'amuse déjà à me narguer. «Vas y moque toi mais, sache que si un jour à ton boulot tu t'entaille le doigt avec une épine ou que sais-je tu sera bien content de me trouve mh...» Je relève la tête comme si j'était super fière et je finit par rire légèrement. «Plus sérieusement ? Je suis vraiment contente que les cours reprennent parce que le boulot sa me gêne pas mais tu sais que je veux être infirmière.» Oh oui, et sa depuis cinq ans maintenant. J'obtiendrais mon diplôme à la fin de cette années je pense, alors croisons les doigts et buvons un coup tiens !
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Un rire joyeux secoue ma carcasse tandis que Selene semble vouloir me faire la gueule, arguant que je serai bien content de l'avoir le jour où je me blesserai au boulot.
- Tu sais qu'on a une équipe de soins au port? Si je dois attendre que t'arrives, je vais avoir eu le temps de me vider de mon sang! M'exclamais-je pour l'enquiquiner un peu plus.
Bon on s'entends que m'entailler le doigt avec une épine, y'a pas énormément de chance que je me vide de mon sang. Ça m'empêchera pas de devenir blanc comme un linge par contre. Quelqu'un pourrait se casser le bras, avec la vision d'horreur de l'os blanc et tout et je pourrais l'aider sans problème, je garderais mon calme. Mais si je m'ouvre la main, comme c'est déjà arrivé, j'ai aussi des chances de me fendre le crâne parce que je vais faiblir en trois microsecondes jusqu'à ne plus tenir sur mes jambes en plus de devenir blême au point d'en être transparent. En gros, mon sang, il doit reste dans mon corps, s'il-vous-plaît, j'en supporte pas la vue. Alors, on a beau déconner, je sais que j'ai de la chance d'avoir avec moi un petite soeur qui est en train de passer le diplôme de médecine!
Lorsqu'elle reprend la parole, j'ai un nouveau sourire, hochant la tête. Niveau boulot, elle et moi, on se ressemble : ça empli nos journées et nous empêche de devenir dingues à tourner en rond en se demandant ce qu'on peut faire. Niveau académique, c'est un peu le jour et la nuit par contre : sans pour autant être une tuile totale, j'arrivais simplement à me maintenir dans une moyenne générale sans pour autant exceller, alors qu'elle performe. Et qu'elle sait ce qu'elle veut faire de sa vie. J'imagine que ça fait une différence également.
Au début, je n'étais pas tout à fait à l'aise avec cette voie qu'elle s'était choisi. J'ai pensé longtemps qu'elle s'auto détruirait en essayant de ramener son ancien copain par le biais des autres, mais à la voir évoluer, comme un poisson dans l'eau, expliquant termes et explications comme s'il s'agissait de sa langue maternelle, j'en suis venu à me calmer. Je crains encore le jour où elle sera confrontée à des victimes d'accident de la route, mais bon, ce n'est pas comme si je pouvais faire quelque chose pour le moment.
- Toujours aussi déterminée? Demandais-je avec un sourire en coin.
On s'installe prêt du bar alors même que mon frère me rapelle qu'il à une équipe au port pour ça justement. Avec son job encore heureux qu'il y en a une mais tout de même je ne peut m'empêcher de lui faire une remarque drôle. «Oui tu as peut-être une équipe du tonnerre mais est-ce qu'il sont aussi attrayant que moi ? Est-ce qu'il font tout pour te détourné de ta blessure ? Et pire que tout... Est-ce qu'ils te mettre des pansements avec des têtes de lapins dessus ? » J'essaie de garde le plus longtemps possible ma tête sérieuse avant de finir par rire parce que oui, j'ai déjà fais ce que j'ai citer, et si je me souviens bien Tobias m'en voulais parce que ces collègues c'étaient foutu de lui. Je mordille ma lèvre pour m'empêcher de rire mais franchement quand je voit son visage à l'heure actuelle alors qu'il doit s'en doute ce remémoré ce moment me tue de rire.
J'appelle le serveur qui semble franchement pris dans son job, et je lui fais un sourire doux. Je lui commande un cosmopolitan soit un cocktail de fille et je regarde Tobias pour qu'il choisisse à son tour la boisson qu'il souhaite boire. Puis je perd mon regard dans la foule, j'y voit des couple. Avant sa me blesser de voir ça parce que moi j'y avais droit aussi mais on m'a retiré ce plaisir là, et on m'a fait souffrir pour me l'enlever. Je tourne la tête et je vois un père et son fils sans doute, je souris un peu me perdant dans mes pensées. Notre père à nous, il risquais certainement pas de venir boire un coup avec nous, et on l'a vite compris mais en grandissant on lui en voulais plus. En fait, c'était comme si on avais comprit qu'il serais pas proche de nous et alors on serais proche Tobias et moi pour... Comme pour compenser qui sait. Je tourne d'ailleurs mon visage vers mon frère souriant doucement, je suis sincèrement chanceuse d'avoir ce mâle dans ma vie, il me protège, s'occupe de moi quand je suis malade, il fais même le ménage à l'appart quand je fais des gardes.
Il me tire de ma rêverie quand il me demande si je suis toujours aussi déterminé à finir mes études pour devenir une infirmière à temps complet. Je penche la tête sur le côté et je plisse un peu les yeux. «Voyons, banane, tu sais bien que rien ne me fera changer d'avis sur ce point là n'est-ce pas ? Je risque fortement de pleurée quand j'aurais réussis et ta punition pour me poser cette question sera que tu devra essuyer mes nombreuses larmes nah. » Puis je finis par sourire et poser un bisous sur sa joue. «T'inquiète toby, je suis certaine que je vais l'avoir ce diplôme et il sera fais pour une bonne cause, je suis heureuse et déterminée, je te rendrais fier de moi !» Puis quand enfin ma boisson arrive je souris et j'en prends une gorgée.
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J'ouvre la bouche pour répliquer et continuer sur le même ton des gentilles moqueries fraternel, jusqu'à ce qu'elle précise pour le pansement à tête de lapins. Ce à quoi, je referme et l'enligne d'un air emmerdé. Ouais, elle m'a vraiment collé un diachylon comme ça. Vert doux avec des têtes de lapin blanche à noeuds roses et des petits coeurs partout. Super viril, je vous assure! Et très visible au milieu des tatouages de mon avant-bras. On s'est foutu de ma gueule pendant un moment pour ça. Pourquoi je l'ai pas enlevé quand j'ai vu le motif? Honnêtement parce qu'on en avait pas d'autres à l'appart et que je devais aller travailler rapidement. Après mon quart, j'en ai acheté des normaux.
- Tu sais que j'en entends encore parler de ça? Demandais-je, découragé pendant qu'elle rit aux éclats, question qui ne sera sûrement pas pour calmer son hilarité. Maintenant y'a des types au port qui croit que j'ai une fille de quatre ans, expliquais-je. ...Du moins, ils l'ont cru jusqu'à ce que je dise que ça venait de ma soeur. Maintenant, ils croient que tu as quatre ans, précisais-je en retrouvant un sourire moqueur.
Et j'ai pas vu la nécessité de leur montrer une photo pour les contredire, puisque je n'apprécierais pas qu'il tourne autour d'elle. Pas en sachant qu'ils s'envoient les meufs qui trainent sur le port, la nuit, dans un but bien précis. Ils font ce qu'ils veulent après, je leur ferai pas la moral, c'est pas mes affaires, mais en entendre un parler de Selene comme ils parlent de ces filles, comme si elles étaient des morceaux de viandes… disons que je pourrais le faire valser. Ou l'envoyer dire bonjour aux poissons. Vous voyez le genre.
Tandis que Selene commande un cosmos, j'ajoute un simple Black and Tan et sort un billet de mon portefeuille pour payer tout de suite le serveur. Y'aura probablement d'autres verres qui s'ajouteront, mais bon pour l'instant ce sera comme ça.
- Je suis déjà fière de toi, crétine, lui fis-je remarquer.
Penchant la tête, je me contente de sourire à demi quand elle me dit que, à titre de punition pour avoir poser cette question, je devrai nettoyer les larmes de joies qui ne s’arrêteront plus de couler lorsqu’elle aura son diplôme en main. Elle sait qu’elle n’aurait pas besoin de me forcer, je serai là de toute façon. Et je préfèrerai savoir que ce sont des larmes de joie et non de tristesse!
- Ça ira, une semaine avant ta remise, j’aurai qu’à faire livrer trois tonnes de boîtes de mouchoirs, proposais-je avec un haussement d’épaules détaché comme si c’était des plus normal. ...Et t’aura de la réserve pour te faire un pare-choc quand tu veux sortir, ajoutais-je, l’air de rien.
Composez le 911 tout de suite, va y’avoir un meurtre!
Installée devant mon cocktail, je regarde mon frère qui me raconte que ces copains du boulot se moquaient de lui pendant très longtemps à cause de mon pansement. Je le regarde et je fais une moue quand il dis qu'il à dû leurs dire qu'il avais une sœur, que c'était elle qui l'avais fais et que maintenant ils pensent que je suis une petite sœur de quatre ans. «Ouais ben ce sont des crétins, parce que si un jour je viens te chercher en disant que je suis ta sœur, il vont rester le cul posé au sol, tient ! » Ben quoi faut pas dire que je suis une gamine, je prends simplement les chose légères parce que j'en ai assez de me prendre la tête, je le fais déjà assez quand je travail. Je suis pas du genre à mâcher mes mots aussi alors, s'en doute qu'il aimera pas mon langage mais au moins c'est dis. Pour accentué mon jeu, je croit mes bras sur ma poitrine et j'y fais une moue boudeuse.
Finalement, je porte mon verre à mes lèvres et j'en bois une gorgée tranquillement en perdant une nouvelle fois mon regards sur la foule. Le bar commence à afflué de gens qui ont "besoin" d'un verre pour se détendre après une journée de travail. Un peu comme mon Toby et moi finalement. Il se moque un peu de moi comme toujours en disant qu'il est déjà fier de moi et quand je tourne mon visage face à lui je souris grandement. Je suis contente qu'il soit fier parce qu'on peut pas dire qu'il l'est été quand j'ai commencer à faire des conneries un ans après la mort de mon fiancé. Il été inquiet et on s'est engueuler à cause de mon comportement d'enfant triste. Mais après quelques temps j'ai repris conscience, comme si je sortais d'un long plongeons, on s'est pardonné et même si je fais des conneries il ne m'a jamais abandonné alors je ne peux pas lui en vouloir de vouloir prendre soin de moi, mais je suis contente de le rendre fier tout de même.
Quand il dis qu'il va acheter trois tonnes de mouchoirs et que je pourrais en faire un pare-choc si je sors, je me prends d'un long et grand fou rire, qui fait tourné les têtes vers nous. Je m'excuse même pas d'attiré l'attention, parce qu'il m'a tellement prise de cours que j'en aurais presque perdu mon souffle. Je me reprends dans le plus grand des calmes laissant les gens à leurs discutions et quand je le regarde enfin dans mon regard brille une malice infini. «C'est déjà ce que je fais, tu sait pas ? C'est super confortable et tout doux, c'est comme ça que j'attire les hommes dans mon lit tu sais ? Est-ce sa t'ai déjà arrivé, qu'une fille en portais quand tu as couché avec elle ? » Je joue fort le jeu pour qu'il tombe à son tour dans le panneaux puis je souris en coin. Tel est pris qui croyais prendre.
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Elle réplique et je comprends bien qu'elle n'a pas apprécier. Tandis qu'elle boude volontairement - osons l'espérer - comme un enfant pour appuyer son argument, et j'en secoue doucement.
- Ils vont plutôt te draguer comme de gros lourds et me suivront ensuite comme des pots de colle pour que je leur arrange un coup, grimaçais-je en pensant à cette éventualité.
Ce n'est pas un scénario qui me plait particulièrement. Je n'ai pas envie que ça se produise et c'est en partie pourquoi je ne rectifie pas les choses lorsque ça revient sur le sujet. Je préfère encore les conneries de babysitting dans lesquelles ils m'imaginent plutôt que de devoir encaisser des blagues vaseuses qui concernerait Selene. Et puis, bon l'avantage c'est que je passe pour un type sensible et donc intéressant auprès des filles d'administrations. Ça m'a déjà valu quelques sorties. Rien de super concluant, par contre.
Continuant de parler infirmeries et autre cours qu'elle aura, je me renseigne à savoir si elle est toujours aussi motivée. Ça me permet de voir un peu comment ça se passe dans sa tête. Je jauge, j'essaie de voir des signes de failles qui veulent réapparaître. Pourtant, je n'en vois pas et ça me rassure. Elle est motivée et si je ne peux pas prévoir ce que ça donnera une fois sur le terrain et confronter à tous ces patients, j'en suis pas moins fier de voir qu'elle tient à son diplôme et que ne s'y cramponne pas simplement comme une bouée de sauvetage après l'accident. Je crains encore pour elle, mais si ça lui plait et que ça lui réussit, je ne peux que lui souhaiter de continuer non?
Plaisantant sur les larmes qu'elle risque de verser, je lui dit que je n'aurai qu'à faire livrer des caisses de mouchoirs à l'avance, me permettant également un commentaire qui me vaudra peut-être une engueulade ou un coup. Je ne l'ai pas beugler, alors faible chance pour que les autres autour aie entendu. Son rire par contre, oui, si on se fie aux têtes qui se tournent. Elle s'excuse et j'en ai un léger sourire amusé. Je survis pour l'instant apparemment!
Récupérant le mélange de bières, je le porte à mes lèvres pour en prendre une gorgée alors qu'elle se remet à parler, me faisant perdre mon sourire tandis qu'elle me renseigne que c'est déjà ce qu'elle fait avec son soutien-gorge et que ça fonctionne plutôt bien pour pêcher le poisson. J'ai pas besoin de savoir! Je ne veux pas savoir qu'elle a une vie à ce niveau! M'enfin, oui, niveau santé et comportement général, je me serais inquiété s'il s'était rien passé depuis l'accident. Je me suis aussi inquiété qu'elle se pose nulle part, mais ça c'est autre chose et on en a plus ou moins déjà parlé. La seule chose que j'ai besoin de savoir sur cette part de sa vie, c'est si un type lui fait du mal, je veux son numéro et où je peux le trouver pour lui replacer les idées.
Lorsqu'elle me demande si ça m'est déjà arrivé de coucher avec une fille qui se mettait de la doublure, je détourne la tête portant mon regard vers la foule pour éviter le sien.
- C'est déjà arrivé, marmonnais-je avant de prendre une nouvelle gorgée.
Je voit dans le regard de Tobias que les gars avec qui il bosse sont des gros lourds et qu'il n'a aucune envie qu'il commencent à être lourds avec moi. Je souris cependant parce que rien qu'avec ce regards j'arrive facilement à lire en lui comme dans un livre ouvert. Sa n'a pas toujours été le cas, je vous assure la première fois que je l'ai vu j'ai cru qu'il allait me buter et en fait j'ai apprit à comprendre qu'il n'était qu'un gros nounours que j'aime vraiment beaucoup. Je souris encore en pensant à notre première rencontre et je hoche la tête à ces dires. Alors j'avais raison ces collègues seront chiants autant avec moi, qu'avec lui. «Tu sais très bien qu'avec moi ils perdraient leurs temps, déjà parce que je te respecte et que je respecte ton lieu de travail mais parce qu'en plus je suis certain qu'aucun ne me donnerais envie de passer dans son lit, même pour une pauvre petite heure... j'ai besoin de plus personne maintenant. » Non plus depuis cinq ans. Et celui qui voudra plus il aura intérêt à s'accrocher ferme.
Je boit une gorgé de ma boisson, et je joue doucement avec le rebords du verres quand je le repose en son bar. Je me perd beaucoup dans mes pensées ce soir, et pourtant Toby n'a pas capté ce qui les retient ainsi. C'est mieux comme ça parce que ce que je dirais pourrais ne pas lui plaire, j'arrive au bout de mes études et j'en suis fière mais... Mais si j'ai commencer c'est surtout parce que j'était nulle et que j'ai rien pu faire pour le sauvé lui. Je m'en suis tellement voulu pendant longtemps que j'ai décidé d'être infirmière. J'aurais pu devenir plus que ça, faire carrément des études de grand médecins mais moi ce que je voulais c'était être au coeur de l'action, sa me permet de me sentir vivante et surtout utile. Quand j'aide des patient même si ce n'est encore que pour des petites maladies, je suis contente parce que je sais exactement ce que je doit faire. Pas comme ce jour là.
Je regarde mon frère et je souris, il à déjà tant donné pour que j'aille mieux que je peut pas tout risqué à repartir sur de mauvaise bases. Non je doit le rendre fier parce que je pourrai avancer qu'avec cet homme dans ma vie. Sa n'a rien de personnel, ou si juste que j'ai besoin de quelqu'un pour avancer parce que j'en suis plus capable seule. Reprenant notre conversation et parlant de sous vêtements, je ris légèrement quand timide il détourne le regards pour me dire que ça lui est déjà arrivé. Je ris puis je baisse les yeux sur mon corps. «Réflexion faite j'ai pas besoin de mouchoirs, ma mère a de bons gêne et je croit qu'elle m'en a fait part. Je suis plutôt canon tu ne trouve pas ? » Okey sa c'est peut être LA question à pas poser, il va certainement m'envoyer sur les roses.
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J'hoche légèrement la tête, je me doute qu'une majorité ne lui ferait pas envie, si je me fis à qui l'a déjà approché et que j'en ai conscience. Je ne surveille pas constamment, je suis pas un pitbull à monter la garde devant elle ou la porte de sa chambre, mais disons simplement qu'on ne parle pas de ça non plus. Je figure que j'ai pas besoin de savoir ce genre de chose. En vrai, je veux pas savoir. Ça bloque quelque part dans mon cerveau, je veux pas savoir ma petite soeur nue dans les bras de quelqu'un. Je suis pas con : je sais que ça arrive. Mais j'ai pas besoin de savoir les détails. Je ne veux pas ces images dans ma tête. Et c'est pourquoi je lui laisse allègrement l'appart si elle a besoin un soir. En plus, have fun à qui voudra l'emmerder si Kuro et Tank sont dans la place! Du coup, j'ai la tête tranquille et elle ...fait ce qu'elle veut.
Revenant sur le sujet de ses études, je la taquine, lui lançant une pique et me retrouve rapidement arrosé par ma propre blague. Quand je disais que je suis pas à l'aise de parler de tout ça avec elle! Tandis que détourne la tête, essayant d'avoir assez de contrôle pour ne pas piquer un fard, je marmonne simplement à titre de réponse, étant assez franc pour dire la vérité, mais pas assez pour lui raconter l'expérience ...décevante. Accessoirement, je passerais probablement pour un type profondément superficiel avec ça, mais bon après, pour cette fois-là, c'était possiblement le cas.
Argumentant encore, Selene m'assure qu'elle n'a pas besoin de bourrure, que les gênes de sa mère l'ont bien pourvues, penchant son regard sur sa poitrine, la rendant inconsciemment - ou même consciemment - plus proéminente. Sans pour autant regarder même si elle y met foi d'en parler, je grogne presque en lui répondant, mon mécontentement se faisant sentir. Quand est-ce que j'apprendrai que je gagne jamais contre elle à ce genre de blague? Probablement jamais!
- T'es ma soeur, d'office, t'es la plus belle, fis-je. ...D'office, t'es la plus chiante avec tes questions aussi, ajoutais-je en levant mon verre avec un sourire malicieux, me moquant à nouveau.
Est-ce que je sais que ces collègues seraient pertinemment chiant avec Tobias si je venais un jour pour le voir à son boulot ? Oui, est-ce que je le ferais ? Pas s'il me demande de ne pas venir parce qu'il saurais aussi qu'il seraient lourds pour avoir mon numéro et je sais que sa peut paraitre chiant... Il est déjà venus me rendre visite à l'hôpital quand j'ai commencer, il voulais s'assuré que j'allais bien quand j'ai commencer et quand il est partis après sa visite mes collègues sont venus pour savoir s'il s'agissait de mon petit copain et si j'avais son numéro. Sa m'est tombé sur les nerfs parce que je pense pas qu'il aurais pu être attiré par elles mais aussi parce que je pense que c'est pas un truc qui se fait couramment... En fait que pense pas que j'aurais aimé qu'il le fasse aussi alors je le ferais pas à mon tour voilà tout. Je boit une gorgé de mon cocktail et je tourne le regard vers lui. «Je viendrais jamais à ton travail parce que je veux pas que tu subisse ce que moi j'ai eu à subir quand t'es venue me voir à l'hôpital. Elles voulaient toutes que je leurs file ton numéro. Je l'ai jamais fais mais j'arrive à savoir comment sa peut être chiant. genre vraiment. » JE souris et je détourne un peu le regards.
Il me fais rougir quand il dis que je suis sa sœur et que du coup je suis jolie d'office mais aussi je finit par rire quand il affirme que je suis chiante avec mes questions. Je pose mon verre sur la surface du bar, en bois brute et je regarde Tobias. «Sache que je suis ta sœur et que du coup on est beaux tout les deux c'est pour ça que les gens qui nous voient côte à côte là, nous pense en couple de deux je suis ta sœur comme dis et du coup c'est mon rôle d'être chiantes avec mes questions mais ce qui est le plus drôle dans tout ça c'est que t'es tellement timide que t'a peur que je te juge par t'es réponses, je suis là pour être ta sœur pas pour te juger. » Puis encore une fois je pouffe de rire parce que je fais exprès de lui dire des trucs comme ça.
«Puis franchement Toby, c'était pas de ta faute si cette fille t'a mentis sur son tour de poitrine, sache que moi je ment jamais sur ces choses-là, j'en ai pas besoin voit-tu ? » Je finit mon verre et j'appelle le serveur. «Salut, est-ce que je pourrais en avoir un autre s'il te plais, je meuuuuurt de soif, et mon frère ici présent m'offre pas de verre.» Je fais exprès de le taquiner de la sorte parce que j'ai déjà hâte de voir la tête qu'il va tiré quand il va voir le regard que ce serveur m'envoie depuis l'autre bout du bar depuis un moment déjà.
