Invité a posté ce message Ven 28 Sep 2018 - 15:43#
Elle regarde dans sa penderie tandis qu’elle écoute son interlocutrice au téléphone. Son amie Eleonora allait se marier dans quelques mois à New-York avec son fiancé, un américain pur souche, un new-yorkais. Ursula sourit au combiné sachant pertinemment que son amie ne pouvait pas la voir. Elle sourit car elle sent Leonora comme elle surnomme son amie bondir dans tous les sens tant elle est impatiente et en même temps stressée. « Leonora, calme-toi je t’en prie tu vas faire tomber ton téléphone. » « Je sais Ula mais je ne peux pas m’en empêcher c’est tellement gigantesque et j’ai tellement de choses à faire encore. » « Heureusement que je suis là alors. » Les deux amies éclatent de rire. « Tu sais Ula, je n’aurais jamais cru que je me marierait avant toi. » « Pourquoi ? » « Et te revoilà … » soupire son amie : « Tu es tellement belle Ula et tu as tellement de prétendant à tes pieds sans t’en rendre compte … » Ursula lève les yeux au ciel, elle ne croit pas un mot de ce que vient de dire son amie après tout, elle est célibataire alors qu’elle a trente ans … et de là des souvenirs douloureux reviennent à elle comme un boulet de canon. Elle reste silencieuse un long moment, perdu dans ses pensées si bien qu’elle ne réagit que lorsque Leonora lui perce presque le tympan en l’appelant. « Pardon, j’étais dans mes pensées. » « … Non, c’est moi, je suis désolée Ula. » « Tu es bête mon amie, je suis tellement heureuse pour toi et très fière de pouvoir organiser ton mariage. »
Ursula abandonne sa penderie pour écrire sur son agenda tout ce que son amie lui demande de faire pour son mariage. Elle va devoir courir dans toute la ville pour voir différents lieux qui pourraient, possiblement, accueillir la fête après le mariage religieux. Enfin, ça c’est elle qui a pris rendez-vous et la décision finale reviendra à Leonora et son futur mari. Elle va aussi devoir prendre la robe de mariée de la jeune femme et la stocker chez elle jusqu’au jour J ainsi qu’une tenue pour la nuit de noce. Rien que l’idée fait rougir Ursula qui bafouille faisant éclater de rire son amie. « Toi et moi on a à peu près les mêmes mensurations donc ça devrait aller. » « Non mais je vais pas les essayer tout de même ! » Leonora rit de nouveau mais ne dit rien. Ursula va devoir aussi aller voir le traiteur et vérifier que l’église soit bien réservé ce jour-là et qu’elle soit accessible aux personnes à mobilités réduites sinon, elle allait devoir chercher quelque chose pour que ces personnes puissent assister au mariage … Bref, elle avait beaucoup de travail : « En fait Ula, je m’aperçoit que tu as plus de travail que moi … Si tu ne fais pas tout aujourd’hui, ce n’est pas grave … » « Ne t’inquiète pas, de toute façon, j’ai prévu des visites demain aussi donc je ne ferais pas tout aujourd’hui. » Elles raccrochent quelques minutes plus tard et Ursula retourne dans sa penderie où elle a choisi de prendre un tailleur pantalon à taille haute bleu marine, un chemisier blanc et une veste de blazer de la même couleur que le pantalon. Pour les chaussures, elle a choisi des chaussures à petits talons compensés puisqu’elle allait devoir marcher toute la journée. Elle s’est très légèrement maquillée et elle a fait un élégant chignon pas trop strict et un peu « loose » comme on dit. Avant de partir, elle s’est regardée une dernière fois dans le miroir avant d’attraper son petit sac à main, sa petite sacoche de femme d’affaire. Elle a caressé une dernière fois ses animaux avant de s’en aller.
Comme elle le pensait, Ursula a couru un peu partout toute la matinée et s’est arrêtée à une heure pour tester les plats que proposait le traiteur pour le grand jour, un déjeuner gratuit quoi. Elle a dit oui pour certaines choses, pour d’autres, elle a demandé de changer avant de préciser que la future mariée était allergique aux fruits de mers comme les moules par exemple. Il allait donc falloir qu’elle revienne pour une autre cession de dégustation. Elle avait pris des photos des plats qu’elle avait retenus afin que son amie lui dise si cela lui convenait. Elle est ensuite passer à son agence pour se poser un petit peu, rien qu’une heure tranquillement, pour commencer le compte rendu de sa matinée. Elle à envoyer le contenu avec les photos qu’elle avait prises à son amie même si elle savait qu’elle n’était pas disponible pour le moment. Elle est ensuite repartie pour une après-midi un peu plus calme même si elle avait quelques rendez-vous de poser. Elle est allée voir un hôtel pendant plus d’une heure avant de partir chercher la robe de mariée et la tenue pour la nuit de noce. Elle n’avait pas le temps de repartir chez elle poser le tout alors, elle n’a pas eu d’autres choix que d’aller à son prochain rendez-vous avec.
Ursula est arrivée au Point Plaza Palace avec cinq minutes d’avance, son sac à main sur une épaule, sa sacoche sur le même bras et puis les deux blouses renfermant les vêtements de son amie sur l’autre bras. Autant dire qu’elle était assez chargée mais elle a refusé l’aide du portier avec un sourire courtois. Digne, droite, elle s’est dirigée vers la réception. Elle a attendu tranquillement pendant qu’un client prenait ses clefs puis elle s’est avancer vers le réceptionniste. Courtois dans son uniforme, il avait fier allure : « Bonjour Monsieur, j’ai rendez-vous avec Monsieur Ødegård. Pourriez-vous le prévenir qu’Ursula Von Rabenau est arrivée s’il vous plaît ? » Toujours polie et souriante tout en restant professionnelle. Ses parents lui avaient appris le respect d’autrui quel que soit son métier ou son âge. Le réceptionniste téléphone et lorsqu’il raccroche, il lui demande de patienter sur un canapé un peu plus loin, que son patron allait bientôt venir. Ursula là remercié, de nouveau en refusant qu’on lui prenne ses paquets. Elle s’est dirigée vers le canapé désigné et s’est installée dedans. Il était très confortable en tout cas. Elle a salué poliment la personne déjà installé et en a profité pour observer les alentours. L’endroit était véritablement somptueux et de façon assez personnelle, elle le préférait déjà à l’hôtel qu’elle avait précédemment visité. Ursula a profité de l’attente pour remettre une mèche de ses cheveux correctement également. Il fallait qu’elle soit impeccable dans son métier et faire bonne impression surtout si elle voulait un minimum négocier le prix par exemple. Enfin, là n’est pas la question … Elle va devoir attendre mais cela n’était pas dérangeant, elle savait parfaitement combien un homme d’affaire pouvait être occupé et il suffit qu’un rendez-vous soit plus long que prévu pour que tout le planning s’en trouve déporté. La patience est mère de sûreté comme sa mère le lui disait souvent …
Les plus belles rencontrent sont souvent faites là où on les attend le moins Ursula Von Rabenau & Björn Ødegård Après une journée bien remplie hier, le prince est resté à l'hôtel dormir qui jugé plus prudent que de reprendre le volant avec la fatigue accumuler de la journée de travail. Certes peut-être pas une fatigue physique, mais à force de montée et descendre les escaliers, gérer le personnel, être toujours courtois avec les clients y compris ceux qui ne sont pas toujours aimables hélas. De nombreuses tâches qui accumulent une fatigue certaine, s'est pourquoi il préféra rester à l'hôtel, après tout ce n'est pas comme s'il devait se satisfaire d'une chambre non-confortable, le norvégien a pour lui seul une belle suite avec un grand lit pour deux personnes avec douche et toilette et même une belle table à manger au milieu de la pièce. Le lendemain matin, comme tous les jours de la semaine le réveil sonne annonçant une journée aussi chargé que la précédente, enfin à quelque exception près. Il avait convenu hier avec l'un de ses employés de s'occuper de l'hôtel pendant toute la journée, le prince devait s'absenter pour des raisons politiques et personnelles. Il ne cache pas sa véritable identité à ses conquêtes mais aussi au reste du monde enfin plus ou moins, le personnel de l'hôtel connaît son véritable nom de famille et bien que s'est dernier peuvent par curiosité apprendre sa véritable par les médias ou réseau sociaux, le prince n'a jamais discuté de cela avec eux, il porte même une attention à séparer l'homme d'affaires et le prince comme par exemple demander à l'un des employés de s'occuper de l'hôtel pendant ses obligations de prince.
La journée commence par un rendez-vous à l'ambassade de Norvège à New-York, une voiture diplomatique avec les armoiries royales attendait quelques rues plus loin le prince pour le conduire à l'ambassade. Pour l'occasion il avait pris la peine de ressortir son costume noir avec les armoiries de sa famille brodée dessus, parce que la personne qui allait rencontrer n'était pas homme à se satisfaire d'une tenue de civil. En entrant dans l'ambassade, il passa la sécurité garder par des militaires pour être conduit au dernier étage. « Mon oncle » L'homme devant lui était le frère cadet de son père, vêtu d'une tenue militaire et de ses insignes montre qu'il est un Generalløytnant ce qui équivaut à un Lieutenant-Général dans l'armée française, ce qui voulait dire qu'il est l'un des plus hauts gradés de l'état-major norvégien. La dynastie Ødegård n'est pas seulement riche mais occupe beaucoup de postes stratégique dans le pays, l'armée en fait partie. « Cher Björn, Comment vas-tu ? Comment se passe ton séjour ? Excuse-moi d'avance pour ma tenue, je n'ai guère eu le temps de me changer, je suis en séjour aux États-Unis pour superviser des négociations entre notre état-major et ceux des américain. » Fesser certainement référence au sommet organiser par les deux pays à New-York pour discuter entre pays alliés de l'OTAN sur des sujets militaires. Voilà déjà une première question qui venait d'être éclairci, le jeune prince se demander pourquoi son oncle était ici. « Très bien, la nouvelle société de la famille se porte plutôt bien. Comment vas père ? » Il ne prit pas la peine de questionner son oncle sur ses rendez-vous militaire, il savait pertinemment qu'il n'avait pas le droit d'en parler. « Tu le connais, toujours au pays à diriger toute les affaires de la famille. » À ce moment-là, un bruit retentit à l'entrée de la pièce avant qu'un militaire Norvégien entre pour annoncer à son supérieur que la voiture était prêt. « Je suis désolé, je dois y aller. » Il se dirige en quelques enjamber vers la sortie de la pièce mais s'arrêta avant de franchir la porte. « Ah oui Björn, tu devrais commencer à réfléchir concernant ta future femme, j'ai discuté avec ton père la semaine dernière, il commence à s'impatientait et réfléchis sérieusement à te trouvait une femme lui-même si tu ne souhaites pas le faire toi-même. Je voulais que tu le saches avant qu'il ne t'appelle en personne. » Le jeune prince n'est pas surpris de cette déclaration, il savait pertinemment bien qu'un jour ou l'autre il devrait s'affranchir de sa passion pour les femmes, mais il comptait bien retarder encore plus l'échéance. Son oncle fit un dernier mouvement de la tête à son neveu pour le saluer avant de partir, Björn quant à lui quitta l'ambassade à son tour.
Arrivé en bas de l'ambassade, il refuse d'être amené à son hôtel avec la voiture diplomatique et dit au garde du corps qu'il préfère marcher un peu. On dit souvent que marcher permet de faire le vide et mieux réfléchir, après la discussion avec son oncle il avait besoin de réfléchir. Au début, il envisagea plusieurs scénarios et comment gagner du temps, parce que dans l'état des choses il était évident qu'il n'est pas prêt à être avec une femme, comment pourrait-il être prêt alors qu'il n'a jamais connu de relation hormis des histoires d'un soir ? D'un autre côté, avec le temps il a appris à respecter les traditions au sein de sa famille et l'une d'elles est en contradiction avec son problème avec les femmes, celle de ce marié et perpétuer la lignée de la famille. Il se demande même s'il ne serait pas préférable qu'il trouve une quelconque femme qui accepterait d'être sa femme juste pour les apparences et pour satisfaire son père et de son côté qu'il puisse continuent ses relations avec d'autres femmes. Il ne serait pas le premier homme à user de ce genre de solution pour satisfaire tous les parties concerner, la seule chose qui l'empêche de le faire jusqu'à maintenant sait qu'il se soucie beaucoup des enfants, oui aussi surprenant que ça puisse paraître, il ne souhaite pas que ses futurs enfants grandissent dans ce genre d’environnement ou les parents ne s'aiment pas ou tout du moins s'entende un minimum sait un homme très traditionaliste voire peut-être un peu froid au premier abord mais il n'est pas non plus un homme sans cœur.
Les idées fussent dans la tête du prince alors qu'il parcoure les rues de New-York, subitement il sortie de ses pensés en voyant de l'autre côté de la route un magasin de robe pour les futures femmes mariées, paradoxalement, il se mit à sourire comme si le destin voulait encore plus le perturbait avec ce magasin. Mais à ce moment-là une femme sort de ce même magasin avec une robe et une tenue soigneusement emballer dans ses bras, le destin s'acharnerait-il sur lui ou le mettrait-il à l'épreuve ? Quoi qu'il en soit, le prince regarde la jeune femme sortir du magasin avec une élégance et une beauté certaine, intriguer il décide de la suivre en traversant la route pour arrivée sur le même trottoir qu'elle et la suivre discrètement loin derrière elle. En l'observant, il s'aperçoit qu'elle avait une élégance digne des princesses qu'il côtoie lors des rendez-vous avec d'autres familles de la noblesse, mais à la fois une certaine innocence et timidité qui intrigue beaucoup le prince, lui qui avait l'habitude de voir des femmes qui ne se privent pas de jouer de leur charme et qui parfois font tout pour qu'ont les observer, ce n'était pas le cas de cette femme devant lui. Bien qu'il soit intrigué par cette femme s'était avant tout une attirance physique qui l'avait attirait en premier lieu, bien qu'au fond de lui il était sincèrement intrigué par elle et non part son physique. Il était tellement intrigué qu'il oublie son rendez-vous avec son notaire qui gère la paperasse de l'hôtel, mais la chose qui ne s'attendait pas, ce fut la destination de la jeune femme, elle s'arrêta pendant quelques secondes pour regarder le bâtiment devant elle avant de se diriger vers l'entrée. Ce bâtiment était le Plaza Hôtel, était-elle une nouvelle cliente ? Il n'avait pas pris la peine de lire les rendez-vous d'aujourd'hui étant donné qu'il avait demandé à l'un de ses employés de gérer l'hôtel pendant son absence, il hésite pendant quelques secondes avant que ça curiosité l'emporte sur tout le reste. En arrivant dans le hall, il aperçoit la femme devant le réceptionniste avant de repartir en direction de l'un des canapés situés dans le hall pour faire patienter les clients. Le prince aperçoit Karl sont employé qui avait désigné pour gérer l'hôtel durant son absence se diriger vers la jeune femme, il se rend compte qu'il va très certainement lui dire que le patron n'est pas présent, immédiatement, il prit de vitesse sont employés pour arrivée aussi discrètement que possible à ses côtés tout en se dirigeant vers la femme. « Monsieur, je pensais que vous étiez absent pour la journée ? » Dit-il surprit de voir son patron ici. « C'est une longue histoire Karl, peux-tu rapidement me briefer sur cette femme ? » Rapidement Karl explique à son patron pourquoi la jeune femme était ici tout en s'approchant d'elle. Après l'avoir suivis une bonne vingtaine de minutes il allait se trouver face à elle, tout en écoutant sont employés il réajuste son costume et ses manches pour être le plus présentable possible, Karl n'avait pas eu le temps d'aller dans les détailles et quitta discrètement son patron pour le laisser seul avec elle en espèrent que ça ira.
Il arriva enfin devant elle et profite de cet instant pour constater qu'il avait bien raison, elle été vraiment très belle, très vite il reprit sont cotés professionnel en affichant un radieux sourire. « Bonjour mademoiselle Von Rabenau, je suis le patron du pointe plaza hôtel, enchanté de vous rencontrer ! » Il donne une poignet de mains à la jeune femme qui se redressa pour lui dire bonjour, elle était vraiment très élégante et professionnelle avec sa veste blazer et des talons convenables, il apprécie beaucoup les femmes qui prennent soigner d'elle sans être une "bimbo" comme disent les jeunes de maintenant. « Si vous vouliez bien me suivre, nous allons commencer la visite de l'hôtel ! » S'il ne l'avait pas suivi dans la rue, son côté gentleman lui aurait dicté de lui proposer de prendre ses affaires, mais il savait qu'elle revenait d'un magasin qui s'occupe des robes de mariage et qu'elle n'avait peut-être pas envie de laisser une robe dans les mains d'une autre personne qu'elle. Et que ce magasin fessait aussi des tenues romantiques pour la mariée pour sa nuit de noces, bien qu'il ne savait pas si elle en avait acheté, mais si s'était le cas c'est compréhensible et pourrait être gênant pour une femme de donner ce genre de tenue à un inconnu. Le prince invite la jeune femme à le suivre pour la conduire au fond de salle où il ouvre une porte puis invite la jeune femme à entrer dans le premier hall de l'hôtel qui possède une décoration plutôt classique, avec une table qui traverse toute la pièce pour accueillir tous les convives. « Voici la première salle de l'hôtel, la décoration est plutôt classique pour correspondre au client qui souhaite louer une salle avec un petit budget, elle a la capacité d'accueillir soixante-quinze personnes. » Il ne pas souhaiter inonder sa future cliente avec beaucoup trop d'informations dès le début, il préféré dire l'essentiel et laisser la jeune femme inspecter les lieux sans la presser comme il est coutume de le voir dans les grands hôtels de cette ville. Il reste là prêt de l'entrée à savourer le bruit des talons qui résonne dans la pièce et sa démarche, oui, ça mauvaise habitude de séducteur n'avait pas pu s'empêcher de regarder les attribues féminine de la jeune femme quand elle avait le dos tourner, comment pouvait-il en être autrement face à une telle beauté ?
Invité a posté ce message Sam 27 Oct 2018 - 15:16#
Pendant qu’elle attend sur le canapé confortable de l’hôtel, elle regarde son portable, toujours avec un certain port de tête –pas comme la plupart des gens qui baisse la tête quoi- pour vérifier qu’elle n’a pas de nouveaux messages. C’est le cas mais, ne sachant pas si elle aurait le temps de les consulter, elle préfère remettre son portable dans son petit sac à main. Elle pousse un léger soupir, elle se rend compte que ses jambes sont fatigués par autant de marche –et il n’y a pas qu’elles d’ailleurs-. Au fond, elle est contente que le directeur de l’hôtel soit un peu en retard, cela lui permet de se poser un peu et elle en profite aussi pour observer le hall du sol au plafond. Contrairement à la plupart des palaces qu’elle a pu voir, cet endroit n’est absolument pas décoré par trop d’or et de richesses et cela fait du bien aux yeux. Au contraire, l’endroit est plaisant aux yeux et au cœur. Elle aime bien cet endroit déjà mais ce n’est pas à elle de prendre la décision finale … Et puis, une voix s’est fait entendre et elle a levé les yeux pour rencontrer deux perles d’azur sublime … Enfin, l’entièreté de la personne face à elle est belle … enfin beau … bref, elle ne sait plus où elle en est durant un instant mais très vite, son esprit professionnelle revient au grand galop. Merci à lui car si elle l’avait rencontré en dehors du cadre de son travail, elle serait probablement partie en courant tout en rougissant … Bref … Elle se lève et lui rend son sourire et lui rend sa poignée de main : « Bonjour Monsieur Ødegård, je suis également enchantée de faire votre connaissance. »
Elle garde son sourire puis attrape ce qu’elle avait laissé sur le canapé afin de le suivre. Il ne lui avait pas proposé de prendre ses affaires, est-ce que le réceptionniste lui avait dit qu’elle avait refusé que quelqu’un le lui prenne ? Probablement. Ou peut-être n’était-il pas un gentleman contrairement à ce que son apparence peut le faire entendre ? Ou peut-être qu’il avait compris qu’elle ne souhaitait pas d’aide parce qu’elle était professionnelle et qu’elle ne souhaitait pas être traiter comme une faible femme ? Oui bon, peut-être pas, comment aurait-il pu le deviner ? Dans tous les cas, elle se met à sa hauteur au cas où il parle mais le chemin se fait dans un silence confortable. Elle veut d’abord voir ce qu’il veut lui faire voir avant de lui poser des questions. Il ouvre la porte et elle passe dans un grand salon lumineux avec une immense table en son centre. L’endroit est splendide avec une décoration classique, simple et pas trop clinquante. Elle sourit encore une fois : « Puis-je prendre des photos ou une vidéo Monsieur Ødegård ? Ma cliente est en Allemagne actuellement et souhaite pouvoir voir malgré tout l’hôtel. Je vous promets de ne prendre aucun de vos clients en photo ou en vidéo. » Elle sait que ce genre de palace protège la vie intime de ses clients et donc prendre des photos ou des vidéos pourraient être gênant pour le directeur, c’est pour cela qu’elle a demandé l’autorisation. « Puis-je poser mes affaires sur une chaise en attendant ? » Là c’est tout simplement de la politesse.
Elle lui offre un beau sourire et fait le tour de la salle sans s’apercevoir du regard du prince. « L’endroit est vraiment superbe Monsieur Ødegård, c’est une belle prestation cependant, ma cliente compte inviter environ 90 personnes. Toutes n’ont pas encore répondu à l’invitation mais nous savons qu’il y aura déjà 65 personnes. Quelques personnes ont déjà répondu qu’elles ne pourraient pas venir … Auriez-vous une salle où nous pourrions faire rentrer tous ses invités au cas où ils soient plus de 75 ? » Elle prend quelques notes sur un calepin quand il lui répond et une idée lui vient en tête : « Si ma cliente souhaite faire sa fête de mariage dans votre hôtel, serait-il possible de louer également cet endroit pour y déposer les cadeaux notamment ? » Elle écrit de nouveau avant de refermer son calepin. Elle s’avance vers le directeur de l’hôtel et ajoute : « Veuillez m’excuser si je vous parais trop exigeante mais c’est important pour moi que mes clients soient satisfaits voire heureux de la journée que je leur offre. » Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle dit cela alors qu’aux autres, elle ne le dit jamais et qu’elle est, probablement, encore plus exigeante. Elle lui demande ensuite : « Le Pointe Plaza Hotel existe depuis longtemps ? » Curiosité personnel mais qui pourrait toujours enrichir son rapport envers son amie.
