(daisy & warner) + we're just strangers

Daisy n’était vraiment pas là depuis longtemps, juste août en fait et apparemment, elle aimait bien la ville. En même temps, New-York était loin d’être une ville désagréable. C’était même une ville assez sympathique même si ça faisait un peu de mal à Warner d’admettre ça. En plus, elle faisait quelque chose qui lui plaisait, c’était une autre bonne chose. Il l’imaginait très bien dans ce métier. Elle devait être bien comme infirmière. Apparemment, ses patients ne devaient pas tous dire la même chose mais bon, ça pouvait se comprendre. “Oui, les patients aiment rarement les piqûres. Tu devrais faire preuve d’un peu de bonne volonté et ne pas leur en faire autant aussi.” dit-il sur un ton amusé. “Tu ne fais pas trop d’efforts.” Evidemment, il avait bien conscience que les piqûres faisaient partie intégrante de son métier. Warner voulut ensuite savoir si la jeune femme avait eu le temps de visiter un peu la ville quand même. Mais bon, sa soeur ne devait pas avoir tant de temps que ça pour lui faire visiter, ce que Daisy lui confirma. “Elle t’a montré les restaurants.” Warner se mit à rire. “C’est vrai que c’est le plus intéressant à visiter ici.” Elle saurait au moins où bien mangé comme ça. “Je pourrais te faire visiter un peu aussi si tu veux. J’ai un peu plus de temps que Poppy.” Et puis, ça pourrait leur permettre de renouer un peu ensemble comme ça. Déjà, elle le raccompagnait à la sortie, ça leur laissait le temps de débattre à propos du nombre peu élevé d’infirmières étant aimables. Daisy n’était pas d’accord avec lui mais c’était peut-être lié au fait qu’elle ne venait pas là en tant que patiente. “Ce n’est pas leur travail de devoir s’occuper des gens ?” demanda-t-il sur un ton innocent. Il ne le pensait pas vraiment, il la provoquait simplement. “En tout cas me voilà rassurer. Je peux me blesser juste pour que tu t’occupes de moi maintenant. Donne moi tes horaires de travail avant, je préfère ne pas prendre de risques.”

Daisy venait de retrouver avec Warner mais ils avaient très rapidement retrouvé le chemin des plaisanteries, presque comme s’ils n’avaient jamais arrêté de parler. Il avait toujours été facile de parler avec lui ce n’était donc pas étonnant que ça le soit encore. Il pensait qu’elle devait être une bonne infirmière mais elle lui fit comprendre que tout le monde ne pensait pas ça, parce que c’était une méchante infirmière qui avait pour habitude de faire des piqures et des prises de sang “Je t’ai bien dit que je n’étais pas sympa” lui dit-elle avec un clin d’oeil. Il voulu ensuite savoir si elle avait déjà eu l’occasion de visiter la ville et si Poppy lui servait de guise “Ne te moque pas, bien manger c’est important, je dirais même plus c’est vital” elle y allait un peu fort mais elle faisait exprès, sa soeur n’avait pas eu beaucoup de temps pour lui montrer la ville et lui avait dit qu’elle ne connaissait pas très bien New York n’ayant pas eu le temps de faire la touriste elle-même. Warner lui proposa alors de lui faire visiter la ville lui et cela eu pour conséquence de faire sourire l’infirmière “J’en serais ravie, j’espère juste que tu arrive mieux à te repérer dans la ville que dans un hôpital sinon on est mal barré” parce qu’il ne fallait pas compter sur son sens de l’orientation à elle, elle avait été très claire avec lui. Cette proposition faisait vraiment plaisir à Daisy. Elle n‘avait pas beaucoup d’amis ici à New York puisqu'elle venait d’arriver et son amitié avec Warner avait été importante pour elle quand ils étaient encore à l’école puis au lycée. Ils parlèrent ensuite des infirmières et des rumeurs qui courraient à leur sujet. “Bien sur que si mais ce n’est pas leur travail de chercher la télécommande que les patients ont égaré” lui dit-elle en réponse à la remarque de Warner, elle savait pertinemment qu’il disait ça pour l’embêter mais elle ne pouvait pas lui laisser dire n’importe quoi. “Après tu n’as pas de preuve que je sois vraiment une bonne infirmière, tu risquerais d’être déçue” lui dit-elle en rigolant, comme si elle pouvait mal traiter un patient “Tu compte vraiment te blesser exprès pour que je m’occupe de toi ? Je préfère cent fois que tu n’ais pas d’accident tu sais” les accidents pouvaient mal finir elle en avait eu plusieurs fois la preuve à l’hôpital.

Warner comprenait les patients de Daisy qui trouvait qu’elle faisait trop de prises de sang. Franchement, comme osait-elle faire son travail et faire des prises de sang ? C’était tout simplement scandaleux. Il fallait au moins porter plainte pour ça. “Bah là, t’es même la pire du monde hein.” Il se mit à rire parce qu’il ne pouvait pas garder son sérieux en disant ça. Daisy et pas sympa ça n’allait vraiment pas ensemble en fait. Il ne tarda pas à avoir à nouveau l’occasion de rire quand il apprit que Poppy montrait les restaurants à Daisy. Sur tout ce qu’il y avait à voir en ville, c’était quand même amusant que ce soit leur priorité. “Oui c’est sûr. On ne se nourrit pas en faisant du tourisme après tout.” C’est vrai que voir les monuments n’avait jamais aidé quelqu’un à ne pas mourir de faim. Néanmoins, si jamais l’idée de visiter la ville intéressait quand même un peu Daisy, Warner se portait volontaire pour lui servir de guide. “Ahah, oui je me retrouve très bien. Comme un pro. Au pire, ça nous fera quelques aventures. A toi de voir si tu veux prendre le risque ou pas.” Mais c’est vrai que pour l’instant, heureusement que Daisy était là pour lui servir de guide à lui. Il avait de la chance de ne pas être tombé sur un autre infirmière peu aimable. Même si apparemment, c’était la faute des patients si elles n’étaient pas aimables. “C’est très important de pouvoir retrouver la télécommande tu sais.” annonça-t-il avec un air très sérieux même s’il ne l’était absolument pas. “Et oui bien sûr, je voulais me jeter sous une voiture juste en sortant d’ici. Tu penses que ce n’est pas une bonne idée ?”

Daisy était contente de retrouver Warner, il avait très vite recommencer à se moquer d’elle mais ça ne la gênait pas ça montrait qu’elle retrouvait son ami. Quand il dit qu’elle était la pire infirmière du monde elle ne pu s’empêcher de lui donner une petite tape sur le bras en rigolant. “Je voudrais t’y voir toi, comment est-ce que tu peux soigner les gens sans leur faire de piqûres ?” ils parlèrent ensuite de l’arrivée de Daisy en ville et de la visite de Poppy qui s’était pour l’instant limitée aux restaurants, ce qui était très important aux yeux des deux soeurs mais n’avait pas l’air très intéressant pour Warner qui en profita pour se moquer d’elle encore une fois “Exactement, et le tourisme culinaire c’est bien aussi. Tu peux visiter plein de pays avec les restaurants qui propose des spécialités de plein de pays” elle disait ça pour rire bien sur c’est pourquoi quand il lui proposa de lui faire visiter la ville elle accepta. Elle voulait bien vraiment visiter la ville après tout même si elle omis un doute sur ses capacités d’orientation. Ce qui était totalement justifié vu qu’il se perdait dans un hôpital. “Je vais prendre le risque mais j’apporterais des réserves histoire d’être sûre de ne pas mourir de faim quand on se perdra” plaisanta-t-elle, comme si même s’ils se perdaient il n’y aurait pas d’endroit où ils pourraient acheter de la nourriture. Ils en vinrent à parler des infirmières qui râlaient trop et sans raison si on en croyait Warner bien sur, il essayait encore et toujours de la chercher bien sur mais Daisy ne voulait pas lui laisser avoir le dernier mot “C’est vrai que retrouver la télécommande est quelque chose de vital” dit-elle ironiquement sachant pertinemment que son ami allait faire semblant de ne pas avoir saisi l’ironie dans sa voix. Daisy lui dit qu’elle ferait en sorte que la meilleure infirmière s’occupe de lui s’il était admis à l’hôpital, il plaisanta ensuite en disant qu’il avait prévu de se jeter sous une voiture en sortant de l’hôpital “C’est pas vraiment une bonne idée non; parce que vois-tu j’ai fini ma garde donc tu louperais la meilleure infirmière de l’hôpital. Ou la pire si on se fie à ce que tu disais il n’y a pas si longtemps”

Daisy n’était pas une si bonne infirmière que ça parce qu’elle faisait des piqûres à ses patients. C’était quand même un scandale ça. Apparemment, elle avait l’air de dire que c’était compliqué de soigner des gens sans leur faire de piqûres. Warner haussa les épaules. “Je ne sais pas comment tu peux faire autrement moi, je ne suis pas médecin. Mais tu peux toujours essayer de te montrer inventive.” Il était certain que c’était tout à fait à sa portée de trouver un autre moyen. Daisy était une fille intelligente après tout. Tellement intelligente d’ailleurs qu’elle semblait avoir compris que la chose la plus intéressante à visiter dans cette ville, c’était les restaurants. En fait, ce n’était pas tout à fait vrai ça mais Warner trouvait quand même que les restaurants ici étaient particulièrement biens. “Oui c’est ça, plein de pays.” Warner lui lança un regard amusé. “A quoi ça sert de se déplacer dans le monde comment on peut juste manger dans un restaurant qui fait la cuisiner de ce pays ?” Warner pensait quand même qu’il valait mieux se déplacer mais bon, ce n’était qu’un détail ça. Il proposa quand même de faire visiter à Daisy autre chose que les restaurants. Il pouvait aussi lui promettre qu’il ne se perdrait pas parce qu’il avait un très bon sens de l’orientation en vérité. “Tu n’as pas besoin de réserves tu sais, il y a un restaurant dans tous les coins de rues ici.” Donc s’ils se perdaient, ils pourraient toujours manger quelque part et ils seraient sauvés. C’était aussi simple que ça. Il suivit Daisy alors qu’elle le guidait vers la sortie et devait avouer que c’était encore compliqué. Il était certain qu’il n’aurait vraiment pas pu se retrouver tout seul. Il faudrait bien qu’il apprenne à se retrouver quand il viendrait ici parce qu’il avait décidé que Daisy devait être son infirmière. Il allait peut-être se jeter sous une voiture en partant pour ça d’ailleurs. Sauf que Daisy ne trouvait pas que c’était une bonne idée bizarrement. “Oh tu as fini ta garde ?” demanda-t-il intéressé. “J’attendrais un autre jour du coup. Tu vas faire quoi maintenant ?”

Warner avait l’air exactement le même que lorsqu’ils avaient été amis il y a plusieurs années, il ne manquait pas une occasion de se moquer d’elle ou lui faire des reproches en plaisantant. C’était agréable de voir qu’ils pouvaient encore être amis tous les deux malgré ce qui s’était passé entre lui et sa soeur. Il voulait maintenant qu’elle se débrouille sans faire de piqûre aux patients parce que ça ne faisait pas d’elle une bonne infirmière mais il n'avait évidemment pas de solution lui en tant que simple mortel sans connaissance en médecine “J’essaierai d’être créative, tu veux être mon cobaye ?” lui demanda-t-elle avec un petit sourire, s’il disait oui elle allait le faire souffrir et il ne pourrait plus la critiquer de faire de simples piqûres. Ils parlèrent ensuite de la visite de New York de Daisy qui se limitait principalement à des restaurants jusqu’ici. Bien sur il en avait profité pour se moquer d’elle et elle avait trouvé un bon argument contre lui, disant qu’elle pouvait visiter le monde entier en mangeant des spécialités de beaucoup de pays différent. “Exactement, c’est complètement inutile de voyager quand on a un bon restaurant typique juste à côté de nous” bien sur elle n’était pas sérieuse, la nourriture n’était pas la chose la plus importante dans un voyage selon elle mais bien les paysages et la rencontre avec plein de cultures différentes.  La nourriture n’intervenait que comme une partie de la culture. Warner lui proposa de lui faire visiter la ville et Daisy accepta non sans se moquer de son sens de l’orientation et lui disant qu’elle ferait des réserves pour être sûre de ne pas mourir de faim, comme si elle en avait réellement besoin. “Je sais qu’il y a des restaurants ici, je te rappelle que c’est une des seules choses que je sais sur cette ville” dit-elle en plaisantant. Elle le raccompagna vers la sortie, après avoir hésité à se jeter sous une voiture juste pour pouvoir être soigné par Daisy, Warner se ravisa quand il appris qu’elle avait fini sa garde. Il voulu plutôt savoir ce qu’elle allait faire maintenant. “C’est une bonne idée, je te passerais mes horaires pour que tu sois sûre que je sois là. Je ne fais rien je dois me changer et après je suis libre” lui dit-elle avec un sourire, elle continua ensuite “On pourrait peut-être faire quelque chose ensemble si ça t’embête pas de m’attendre” ils pourraient vraiment rattraper le temps perdu et elle se disait qu’il avait du lui poser la question parce qu’il avait eu la même idée qu’elle.

Daisy pouvait peut-être se débrouiller pour faire l’unanimité auprès de ses patients, ça ne devait pas être si compliqué, il fallait juste qu’elle arrête de leur faire des piqûres. Bien sûr, il n’avait pas la moindre idée de comment elle pouvait faire autrement mais elle pouvait se montrer inventive. La médecine était faite d’innovation et Daisy tenait peut-être là un moyen de marquer l’histoire de la médecine. Il fallait juste qu’elle creuse un peu mais Warner n’était pas sûr de vouloir l’aider en lui servant de cobaye. “Je ne sais pas.Tout dépend si ça fait mal ou non .” Parce qu’il n’avait aucune envie d’être blessé. “En revanche, je veux bien écrire un article sur toi si t’y arrives.” Ca pourrait être bien pour sa carrière, surtout si elle lui offrait une exclu. Ils évoquèrent ensuite la méthode de Daisy pour faire du tourisme et Warner trouvait qu’elle était assez originale. Il suffisait après elle de faire les restaurants. Bien sûr, il aurait du y pensé avant. C’est vrai que comme ça ils pouvaient faire le tour du monde tout en restant à New-York. “Ca coûte moins cher aussi c’est vrai. Mais tu sais quoi, tu peux même faire le tour du monde en restant chez toi à ce compte-là.” Il se moquait toujours d’elle là parce que si on suivait son raisonnement: il suffisait de rester chez soi et de commander et, à la limite de regarder des photos des pays sur internet. Il voulait élargir un peu les horizons de la jeune femme et c’est pour ça qu’il lui proposa de lui faire visiter un peu la ville. Et qu’elle ne s’inquiète pas, si jamais ils se perdaient, ils ne mourraient pas de faim parce qu’il trouverait bien un restaurant. En attendant, elle l’avait guidé avec succès jusqu’à la sortie de l’hôpital et il avait décidé qu’il attendrait qu’elle travaille pour se faire admettre aux urgences. “Bonne idée, c’est gentil de me faciliter la vie comme ça.” répondit-il quand elle lui proposa de lui donner son emploi du temps. Elle lui fit également savoir qu’elle avait terminé sa journée et ajouta qu’ils pouvaient faire quelque chose ensemble si il l’attendait. “Allez, va te changer vite, je t’attends.” Il n’avait pas grand-chose d’autres à faire de toute manière. “Tu veux manger ou aller te balader un peu ?” Elle allait probablement répondre manger en fait.

Warner n’arrêtait pas de dire que Daisy devait faire des efforts pour trouver un moyen de ne pas faire des piqûres et prises de sang mais quand elle lui a demandé de l’aider en servant de cobaye tout d’un coup il n’y a plus personnes. “Je retiens, tu ne veux même pas te porter volontaire pour m’aider parce que tu as peur. La confiance règne” dit-elle en faisant semblant de bouder, mais elle arrêta vite quand il lui dit qu’il écrirait un article sur elle “tu as intérêt d’écrire un super article pour te rattraper” dit-elle alors. Ils plaisantèrent sur la manière qu’avait Daisy de visiter la ville pour le moment, enfin surtout sur la manière dont sa soeur lui faisait visiter. Les restaurants et la nourriture telle était sa définition du voyage (enfin c’était l'exagération qu’ils venaient de trouver). “Mais c’est vrai ça. A ce prix là je me demande même pourquoi je sors de chez moi, après tout je peux faire le tour du monde de ma chambre en me faisant livrer” dit-elle alors allant toujours plus loin. Enfin de compte elle accepta quand même sa proposition de lui faire visiter la ville, ça serait une bonne occasion de revoir Warner. Cette rencontre inopinée lui rappelait combien elle aimait passer du temps avec lui quand ils étaient amis, avant toute cette histoire avec Poppy. Maintenant qu’ils avaient décidé d’un commun accord que Warner attendrait pour se faire admettre aux urgences que Daisy travaille, elle le conduit à la sortie de l’hôpital et ils décidèrent de prolonger un peu le moment. Daisy alla se changer rapidement pendant que Warner l’attendait toujours dehors. Il lui demanda alors ce qu’elle voulait faire. “Tu me pose vraiment la question sérieusement ?” alors qu’ils venaient de débattre pendant un certain temps sur sa visite de New-York qui se limitait aux restaurants. “Je meurs de faim pas toi ?” lui demanda-t-elle alors.

Daisy pouvait en prendre de la graine, Warner était prêt à se dévouer pour la science. Enfin, il avait quand même quelques limites. Il ne voulait juste pas souffrir pour ça. La jeune femme interpréta ça comme un manque de bonne volonté de sa part. Tout de suites les grands mots cette Daisy. Warner était choqué, il en aurait presque perdu son latin. Mais il devait se défendre quand même. “Ce n’est pas du tout ce que j’ai dit ! J’ai juste quelques conditions.” Il rencontra en revanche plus de succès en proposant d’écrire un article. “Ce serait un article excellent oui. Je dirais que ce que tu fais n’est surtout pas de la poudre de perlimpinpin. C’est un super compliment là. Je dirai aussi que t’es une super infirmière parce que tu ne donnes pas de laxatif.” Pas sûr que ce soit de supers compliments et que ça arrange vraiment son cas tout ça mais bon… Ils évoquèrent aussi la manière étrange qu’avait Daisy de visiter. Elle avait l’air de croire qu’elle pouvait faire le tour du monde juste en faisant se faisant livrer dans un chambre. C’était un peu triste quand même. “Fais au moins l’effort de sortir un peu. Pas besoin de te déplacer en avion, tu peux le faire en voiture, en métro ou en brouette. Et ça prend beaucoup moins de temps.” Il ne recommandait quand même pas la brouette, ce n’était pas le plus confortable des moyens de transport mais s’il s’agissait du préféré de sa nièce. Soit, ils étaient arrivés à la sortie de l’hôpital et Warner proposa alors à Daisy qu’ils fassent un truc comme elle avait fini. Elle accepta et alla se changer avant de revenir rapidement. Elle lui fit alors savoir qu’elle mourrait de faim. Warner se mit à rire. “Pas étonnant venant de toi. Tu veux manger quoi ?” Il allait adapter son restaurant en fonction.

Warner voulait écrire un article sur Daisy qui était une super infirmière mais quand il s’agissait de lui servir de cobaye pour qu’elle tente de nouvelles manières de faire des contrôles sanguins et des perfusions. “Franchement tes compliments me touchent vraiment. Je suis totalement anti poudre de perlimpinpin et laxatifs t’as tout compris” dit-elle en riant, ce Warner c’était vraiment un comique quand il s’y mettait, il racontait n’importe quoi mais ça avait au moins le don d’être drôle. Ils parlèrent ensuite de la visite de la ville de Daisy, qu’elle pouvait faire rien qu’à partir de chez elle puisqu’elle se contentait de manger. Mais Warner ça ne lui allait pas, il voulait qu’elle sorte même si c’était de manière très étrange. “En brouette vraiment ? Tu as déjà testé ?” elle était curieuse parce que cette possibilité n’aurait même pas traversé l’esprit de l’anglaise mais bon pourquoi pas “Au choix, j’aimerais bien voyager en calèche, j’aime bien les chevaux et même s’ils sont poilus on ne se retrouve pas avec plein de poils sur nos vêtements vu qu’on est assez loin” c’est pas comme les chats qui venaient te faire un câlin et laissaient des touffes de poils sur toi une fois partis, une horreur surtout quand on s’habillait en noir. Après ça, Daisy alla se changer rapidement avant de rejoindre Warner. Ils avaient prévu de traîner un peu ensemble comme ils avaient tous les deux finis de travailler. “Je ne sais pas vraiment, tu n’as qu’à me faire découvrir quelque chose puisque tu as dit que tu me faisais visiter la ville” elle disait ça pour rire au vu de leur précédente conversation. Les deux amis marchaient dehors et passèrent dans un parc pour se rendre à la destination choisie par Warner. Ils longèrent alors un petit étang et Daisy aperçut des canards et leurs petits qui se baladaient sur l’eau. Elle se rapprocha alors de l’étang et sortit un bout de pain qui se baladait dans son sac pour leur lancer “Regarde les canards ils sont trop mignons” dit-elle à Warner. Elle leur lança les derniers bouts de pains, avant de se relever pour le rejoindre.