never leave a friend behind. (swan)

Une soirée chez une personne que je ne connais pas et dans un quartier que je ne fréquente pas. Voilà où je me retrouve ce soir, n’ayant pas su résister à la demande de quelques potes. C’est bien mon problème, j’ai un côté trop gentil qui m’empêche de dire non à une personne de mon entourage, sauf lorsqu’il s’agit d’un truc dangereux. Là, ce n’est pas la même chose, j’évite les actes qui pourraient attirer des ennuis. Hors, je ne pense pas qu’il y aura des soucis à cette soirée. Mes potes étant assez tranquilles, je doute fortement qu’ils fréquentent des mauvaises personnes et qu’ils me ramènent dans un endroit qui craint. Alors même si je ne me sens pas dans mon élément, entouré de jeunes buvant comme des poivrots, je suis en confiance et serein. Tout se passera comme sur des roulettes. Rejoignant le bar, je chope un verre tout en me disant mentalement que ça sera le seul de la fête. Il faut bien quelqu’un de sobre dans une bande de potes, afin de pouvoir ramener tout ce beau monde entier chez eux. Déambulant entre les danseurs déjà bien éméchés, je parviens de l’autre côté du salon, tombant face à quelqu’un que je connais. Sûrement la seule personne de mon entourage ici -hormis les potes avec qui je suis venu- d'ailleurs. « Je sais pas pourquoi, mais je suis même pas étonné de te trouver là. » Et je souris à mon interlocuteur, Swan. Un ami lui aussi, et voisin à la fois.

@Swan Melnyk

Un samedi soir des plus classiques pour Swan. Après avoir fini son service au Bilboquet, il est repassé chez lui déposer son précieux butin qu’il prend soin de cacher plus soigneusement à présent. Il est quand même con d’avoir attendu que Guz tombe dessus pour trouver une réelle planque. Heureusement, son meilleur ami est une tombe. Si il y a bien une seule personne sur cette Terre à qui Swan accorde toute sa confiance, c’est bien l’espagnol. Argent caché, vêtements changés, il a repris sa Jeep direction l’est de Williamsburg. Tous les week-ends, c’est la même chose. Une connaissance, l’ami d’une connaissance, un coéquipier de lacrosse, ect… organise une soirée et l’ukrainien ne résiste pas à l’envie de s’y rendre. Tous les moyens sont bons pour éviter la présence de son père ou le silence de sa maison froide, surtout si ça peut lui permettre de gagner la chaleureuse compagnie d’une demoiselle au passage. Bref, ce soir, il veut chopper Swan et il sait qu’il y aura de belles filles à cette soirée. Alors, il s’y rend. D’ailleurs, il a établi le contact avec une belle blonde. Celle-ci ayant l’air carrément réceptive, les choses sont en bonne voie. L’étudiant la quitte un instant, le temps de remplir leurs deux verres au bar improvisé : une table où règnent un nombre incalculable de bouteilles. Je sais pas pourquoi, mais je suis même pas étonné de te trouver là. L’ukrainien lève le regard vers cette personne qui l’interpelle. Ses lèvres s’étirent dans un sourire en coin en reconnaissant de qui il s’agit. Kenny. Je peux pas en dire autant de toi. Tu t’es perdu ? Il lui tend une main et un rapide tchek leur sert de bonjour officiel. Sérieusement, tu vas bien ? Ils ont beau vivre l’un en face de l’autre, ça fait un petit moment que l’ukrainien n’a pas croisé la route de son ami d’enfance alors forcément, il demande des nouvelles.

Si au début, je n’avais pas envie d’être là, au moment où je croise Swan, je me dis que c’est finalement une bonne chose. Nos maisons sont voisines, alors forcément, on pourrait croire qu’on se voit régulièrement sauf que ce n’est pas le cas. Nos plannings et rythme de vie sont assez différents l'un de l'autre et il est bien rare qu’on arrive à passer un peu de temps ensemble. Alors oui, évidemment que ça me fait plaisir de le croiser ici et, à en voir les verres dans ses mains, il n’a pas changé d’un poil. Tant mieux, quoi qu’on puisse dire sur sa personnalité et son comportement, moi j’aime bien sa façon d’être. Ça change des autres, on va dire. Sa première réflexion me fait légèrement rire et on se fait un tchek pour se saluer, comme habituellement. « Ça va et toi ? » Que je lui demande en retour, sourire sur les lèvres. « J’ai été entraîné ici par des potes qui… ont disparus en voyant des jolies filles. » Comme toujours, j’ai envie de dire. Je m’attends d’ailleurs à ce qu’ils me demandent pourquoi je ne fais pas de même. Plutôt difficile lorsqu’il y en a qu’une qui hante vos pensées h24, et avec qui vous êtes en couple secrètement à la fois. Une chose que je ne peux dire pour justifier le fait que je repousse les filles qui s’approchent d’un peu trop près. Et en parlant de filles, j’en vois une qui lance plusieurs regards vers mon ami, me faisant penser que le second verre est sûrement pour elle. Il a donc trouvé une conquête pour la nuit. « Je crois qu’il y en a une qui s’impatiente. » Dis-je au garçon, pointant de la tête la demoiselle en question, et ne cachant pas mon petit air amusé. Non, clairement, il ne change pas le Melnyk.

Ça va et toi ? L’ukrainien se contente de hocher la tête. Même si ce n’était pas le cas, il prétendrait que tout va bien parce qu’il est comme ça, Swan, pas du genre à s’épancher sur les difficultés de la vie. Cependant, ce soir, il n’a aucune raison de faire la tronche : il est rentré du Bilboquet avec une belle somme d’argent, il fait la fête et le programme de sa nuit semble tout trouvé et plutôt attrayant. Bref, il y a pire, non ? J’ai été entraîné ici par des potes qui… ont disparus en voyant des jolies filles. Les lèvres de l’étudiant s’étirent dans un sourire amusé. Ses potes ont tout compris. Jeunesse signifie amusement et on s’amuse rarement seul. Swan ne lui fait aucune remarque mais il n’en pense pas moins : Kenneth devrait suivre les pas de ses potes. Ce n’est pas les propositions qui doivent manquer vu la belle gueule du garçon surtout qu’il fait partie des gentils, lui. Un bon point. Je crois qu’il y en a une qui s’impatiente. Alors qu’il repose la bouteille de vodka avec laquelle il a servi sa future conquête, ses yeux suivent ceux de son pote et tombent sur la fameuse demoiselle. Tandis qu’il reporte son attention sur Kenny, ses traits de visage marquent autant son amusement que ceux du jeune homme. En effet et je ne devrais pas la faire attendre plus longtemps. Avant de partir définitivement, il se retourne une dernière fois vers son voisin et lui conseille : n’oublies pas de t’amuser quand même.

Dégages de là ! Sans qu’il ne comprenne ce qui lui arrive, une main lui attrape la veste et le fait reculer. La soirée a avancé et tandis qu’il s’apprêtait à embrasser la belle blonde pour la première fois, un inconnu débarque et le coupe littéralement dans son élan. Swan pose un regard mi perdu mi méfiant sur le mec en question. Celui-ci l’éclaire déjà un peu plus. Enlève tes sales pattes de ma meuf ! Ok… il comprend mieux et comme l’abruti qu’il sait être, un sourire en coin étire ses lèvres. Pas la meilleure des réactions puisque clairement, le petit brun ne semble pas apprécier son je-m’en-foutisme légendaire. Swan, désireux d’arranger les choses – pour une fois – lève les mains en guise d’innocence. J’me retire. Sauf que l’un de ses potes ne semble pas du même avis et le plaque au mur, comme ça, sans crier garde. Nouveau sourire. J’vais pas me battre, qu’il annonce, un air nonchalant sur le visage ce qui ne fait qu’agacer davantage les énergumènes. Il a le don pour se foutre dans de sales draps.

Expliquant brièvement ma présence ici à mon pote, j’aperçois une demoiselle qui l’observe et lui en fait part. Elle l’attend, j’ai vu juste et il s’apprête à partir la retrouver. Je lâche un léger rire en entendant son conseil, lui répondant : « Ouais, je vais essayer de pas oublier. » Même si c’est plus dur à faire qu’à dire. « Et bonne chance, Melnyk. » Que j’ajoute pour le charrier. Il n’a pas besoin de chance avec les filles, je ne sais pas comment il fait, mais en un regard, il les attire comme des mouches. Un vrai charmeur. Je l’observe rejoindre la jeune fille, puis commence à me faufiler dans la foule. Ouais, je vais vraiment tenter de profiter de la soirée et j’y parviens. Assez pour oublier peu à peu la notion du temps, jusqu’à voir une altercation à l’extérieur du groupe de danseurs. Certaines personnes s’arrêtent pour regarder le conflit, comme tout bons jeunes qui adorent les bagarres, et c’est ainsi que je constate que l’un des protagonistes n’est autre que Swan. Il s’est fourré dans quoi encore ? Vu le nombre qu’ils sont contre lui, quelque chose de mauvais, et ça risque de mal se finir. Ne réfléchissant pas plus longtemps, je prends la décision d’intervenir pour calmer le jeu et les séparer. J’ose croire que ça fonctionnera et marche vers eux. « C’est bon mec, lâche le, il a compris. » Tranquillement, je pose une main sur le bras du mec pour qu’il lâche Swan, geste totalement inoffensif, sauf que lui, il ne le voit pas de cette façon. « Lâche moi ! » Dans un mouvement brusque ayant pour but de me faire lâcher prise et avec une bonne dose d’énervement, il m’envoie son poing en pleine face. Mission réussie pour lui, je libère son bras et porte ma main sur ma pommette, sentant la douleur s’éveiller. Je le foudroie du regard, tandis que lui rit comme un con. C’est qu’il a une frappe de mule ce type et, avec mon poids plume, je suis loin de faire le poids. Fort heureusement, dans tout ça, j’ai réussi ce que j’étais venu faire. Il n’agrippe plus Swan, c’est déjà une bonne chose et je devrais m’en tenir à là. Mais non, son air hautain m’irrite, tout comme sa bande de guignol qui rigole, alors je retire ma main, me redresse comme il faut et finis par lâcher : « Tu devrais apprendre à cogner plus fort, t’as la frappe d’une gamine. » Et dans la seconde qui suit, je regrette déjà mes paroles en le voyant s’avancer dans ma direction, son regard virant au noir. Je crois que la soirée va vraiment mal se finir et je l’aurai bien cherché. Pour une fois que j’aurai pu la fermer, non, il fallait que je l’ouvre.

Parfois, Swan se met dans la merde tout seul, sans raison particulière sauf l’envie d’obtenir ce qu’il veut. Il n’a aucune conscience l’ukrainien. Si « obtenir ce qu’il veut » signifie coucher avec la meuf d’un autre, il le fera. A partir du moment que le mec en question n’a aucune importance à ses yeux, il n’a aucun scrupule à draguer sa petite-amie et si il voit que celle-ci est respective, il n’y a plus rien pour l’arrêter. Parce qu’en plus de n’avoir aucun scrupule, il est égoïste. Seul ce qu’il veut compte. Cependant, ce soir, il n’a pas volontairement fait du rentre dedans à la copine d’un autre. Il était réellement persuadé que celle-ci était libre et malheureusement pour le pauvre gars, elle n’a rien fait pour lui indiquer le contraire, loin de là même. D’ailleurs, lorsque Swan croise le regard de la blonde, il comprend de suite qu’elle ne s’attendait pas à voir son mec et ses potes débarquer à cette soirée. Quelle galère. Une galère dans laquelle l’étudiant ne souhaite pas rester plus longtemps. D’ailleurs, il reçoit une aide inattendue. C’est bon mec, lâche le, il a compris. Comme toutes les personnes impliquées et plus encore, l’ukrainien regarde le médiateur. Kenny. Swan n’est pas surpris. D’une, Kenneth n’est pas le genre à laisser ses potes dans la merde et de deux, il ne répond pas à la violence par la violence. Aucune surprise à le voir tenter de régler ça calmement. Malheureusement, il a l’air d’être le seul à penser ainsi. En effet, la seconde qui suit son intervention, il reçoit une belle droite. Il n’en faut pas plus à Swan. Son regard se durcit. Si il y a encore une poignée de secondes, il ne souhaitait pas se battre, maintenant il compte bien régler son compte à cet abruti. Tu devrais apprendre à cogner plus fort, t’as la frappe d’une gamine. Swan regarde son pote, un air amusé sur le visage. Il est aussi quelque peu surpris, n’ayant pas pour habitude de voir Kenneth dans la provocation. Néanmoins, l’envie de rire lui passe lorsqu’il voit l’autre abruti se rapprocher du provocateur en question. Swan anticipe et donc, intervient. Il balance son poing sur la joue du gars. L’impact le fait reculer, perdre le contrôle et Swan en profite. A son tour de le coller contre le mur. Ecoute petit, c’est pas ta meuf, hein ? Son propre mec n’a rien dit donc joues pas les héros. Son regard est réellement menaçant. Il était sérieux quand il disait ne pas vouloir se battre. Il l’est toujours, maintenant qu’il a rendu la droite envoyée à Kenneth alors il vaudrait mieux pour ses pauvres types qu’ils se montrent intelligents et n’aillent pas plus loin dans le conflit.

Venir en aide à mon pote me semblait être la plus brillante des idées quand je l’ai eu. La rencontre de ma pommette avec le poing de l’autre brute me fait revenir sur mes pensées. Mauvaise idée, très. Mais ce qui suit est le pire. Je le provoque, n’ayant sûrement pas eu assez avec cette belle droite qu’il vient de m’offrir. J’aurai pu me taire, mais non, je fanfaronne. À dire que ce mec a une frappe de gamine, alors que la partie haute de ma joue me lance à cause de la douleur et que j’aurai sûrement un beau bleu demain. En plus, le type se met à avancer vers moi, le regard noir, désireux de me faire ravaler mes paroles. Il n’a même pas eu besoin de me cogner à nouveau pour me faire redescendre. Je crois que je viens de me foutre dans la merde tout seul et je ne suis même pas sûr de pouvoir me défendre. Je ne sais pas me battre. Je me dis toujours que je dois apprendre, mais je suis trop pacifiste pour ça. Je préfère largement régler les soucis par des paroles, c’est plus intelligent et beaucoup moins douloureux que des coups. Sauf que le type qui me fait face, il n’a pas l’air très intelligent, alors bon, je ne pense pas qu’il va s’arrêter et me dire qu’il veut bien arranger les choses par le biais d’un échange vocal. Mais je ne le saurais pas puisque c’est le moment que choisit Swan pour intervenir. Et c’est lui qui fout un coup-de-poing à l’autre, n’y allant pas de main morte. La surprise joue pas mal dans l’action, le mec se retrouve bien vite le dos au mur, mon ami le maintenant dans cette position pour répliquer à son tour. Je fronce les sourcils. Parce que ce n’est même pas le mec de la fille en jeu ? Pourquoi il fait son caïd alors ? Véritablement un débile. Là, il n’y a pas d’autres mots pour le définir. « Putain les mecs, vous déconnez ! Pas de baston dans ma piaule ! » Je tourne la tête vers un mec qui vient de se frayer un chemin parmi la foule. A priori, c’est le propriétaire de la maison -que je ne connais pas- et il est loin d’être ravi par la tournure de sa soirée. En même temps, il y a de quoi. Ce n’est jamais une partie de plaisir de voir que des mecs se tapent sur la gueule et gâchent la fête. « C’est bon, on s’tire. Lâche-le. » D’un mouvement de tête de l’autre côté de la foule, je repère un mec avec à son bras la fille qui était avec Swan peu avant. Ok, donc c’est lui son mec. Un type qui vient de s’adresser à Swan pour qu’il cesse de maintenir son pote contre le mur, mais pas sûr qu’il le fasse vu la manière dont il le lui demande. C’est qu’il ne reçoit pas d’ordre lui, il a un côté insolent qui pourrait le pousser à continuer d’appuyer. Alors, bon médiateur dans l’âme, je me rapproche de mon pote pour lui dire : « Je crois qu’ils ont compris, te fous pas plus dans la merde. » Parce que c’est ce qui arriverait s’il réagit mal.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Swan n’est pas un grand bagarreur. A entendre par là qu’il ne se bat pas à chacune de ses sorties. A vraiment dire, ça lui arrive même d’être celui qui calme le jeu lorsque l’un de ses potes – souvent un coéquipier de lacrosse – sort les poings. Il trouve ça assez stupide au final, de se battre avec des types qui n’ont aucune importance à ses yeux. Lui, il montre son non-respect envers ces inconnus en les prenant de haut, en se moquent ouvertement d’eux, son côté sarcastique jamais très loin dans ce genre de situations. A y réfléchir, c’est quand même un miracle qu’il ne se soit jamais fait réellement casser la gueule. Cependant, ce soir, si il a décidé de faire une rare exception à ses principes habituels, c’est parce que Kenny s’est retrouvé impliqué. Si cet abruti n’avait pas cogné son pote, l’ukrainien n’aurait pas eu à rendre le coup parce que c’est bien ça dont il s’agit : de devoir. Swan a très peu de vrais amis. Même si Kenneth n’est pas le type avec qui il traîne le plus, il reste son pote et Swan ne laisse pas un pote se faire frapper sans intervenir. C’est une sorte de règle chez lui. Voilà pourquoi il se retrouve à plaquer un parfait inconnu contre un mur à une soirée qui s’annonçait pourtant très festive. Putain les mecs, vous déconnez ! Pas de baston dans ma piaule ! Pas une seconde, Swan ne détourne le regard. Ses yeux restent rivés sur le cogneur, il sait que la moindre erreur d’inattention pourrait faire tourner la situation en son désavantage alors qu’il a le contrôle. C’est bon, on s’tire. Lâche-le. A nouveau, aucun regard vers l’interlocuteur. Il réfléchit, Swan. Doit-il les laisser partir ? Déjà ? C’est ce moment précis que choisit Kenneth pour intervenir à nouveau. Je crois qu’ils ont compris, te fous pas plus dans la merde. Kenny est intelligent, Swan le sait parce qu’il n’est pas con lui non plus. Mais surtout, Kenny n’est pas doué de ses poings. Lui, il utilise sa tête, pas le meilleur allié pour poursuivre ce combat alors, Swan lâche l’inconnu, le laissant s’en aller. La minute qui suit, le groupe est parti et très honnêtement, l’ukrainien n’a pas plus envie que ça de s’éterniser. Il s’est assez donné en spectacle, un spectacle qui prend fin lorsque tous les observateurs retournent à leur soirée. Swan s’adresse à Kenny. Tu devrais mettre de la glace sur ton œil. Je file, retrouves tes potes et fais de même. C’est son conseil. Sa façon à lui de le remercier aussi parce qu’il ne le fera pas à haute voix, trop fier certainement. Un signe de tête et il ferme la porte derrière lui.

~ fin.