Flèche haut
Flèche basfight for life — swan

ANNIVERSAIRES DE MARS
01 : meghan macleod03 : céleste kingstom & lilas martin12 : elvis sokolowicz23 : abbigail nielsen & declan j. archer
LES DIFFÉRENTES ANIMATIONS
défis : à venir
thème avatar : à venir
maj des fiches de liens : à venir
listing des
fiches de liens / persos
fiches de liens dans le besoin
-rps libres
-
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

 fight for life — swan

Invité
Anonymous
Invité

fight for life — swan  Empty






Invité a posté ce message Ven 14 Sep 2018 - 21:28 #

La diversité des personnalités. La diversité des profils qui se sont tous assis sur ce siège, devant moi. Il est toujours intéressant de voir à quel point aucun visage ne se ressemble, et peut-être rassurant aussi. Que chacun soit qui il est vraiment, mais c’est difficile dans ce monde qui tend aux artifices. On me prévient d’un élève bagarreur, qui a gagné le gros lot : des visites régulières ici. Je me doute qu’il n’est pas emballé par l’idée et il a de quoi. Quel jeune aimerait être forcé à aller parler à une inconnue ? Sans doute aucun, et je le comprends totalement. Je sais par avance que ça ne sera pas simple. Peut-être que le directeur n’a pas su s’y prendre, peut-être que j’y parviendrai. Je ne me dis pas que ce sera impossible, car tout est possible. Au fond, je n’aime pas trop l’idée des rendez-vous imposés, voire même pas du tout. C’est bien la dernière des solutions. Forcer, ou comment faire en sorte qu’il se braque. Il y a des raisons derrière son tempérament de feu, il y a un passé que l’administration a tout bêtement oublié. Pourtant, c’est généralement de là que ça vient. Là, où je pourrais trouver des réponses à mes questions. La méthode Ida, ce n’est cependant pas couvrir la personne de questions, de la faire réfléchir sur des questions qui paraissent inutiles — et qui parfois le sont vraiment. La méthode Ida, c’est la simplicité et la spontanéité. Ce ne sont pas des patients, ce sont des amis. D’ailleurs, assise sur le bureau, un livre entre les mains, la porte du bureau s’ouvre. Peut-être que c’est lui, le bagarreur. Je suis curieuse de savoir qui il est, ce fameux Swan. Il n’était qu’un prénom jusque là, mais dans quelques secondes, je saurai à qui appartient ce doux nom. Je peine même à imaginer son physique, car après tout, un prénom ne décrit pas la personne. Alors je fixe la porte avec attention, avec même de la malice sur mon visage. Comme une gamine qui découvre enfin sa surprise.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

fight for life — swan  Empty






Invité a posté ce message Dim 16 Sep 2018 - 18:36 #

Assis sur cette chaise, Swan se demande encore ce qu’il fout ici. Il n’y a pas trente-six mille explications pourtant : suite à une énième bagarre, il s’est vu attribué de force des séances chez la psychologue universitaire. Apparemment, il n’a pas son mot à dire dans l’histoire, Swan. Même son père qui a l’habitude de régler ce genre de problèmes d’un généreux chèque n’a pas su lui éviter la sentence. Pourtant, l’ukrainien est convaincu que ce n’est pas faute d’avoir essayé. Monsieur Melnyk n’a aucun intérêt à savoir son fils auprès d’une psychologue. C’est peut-être la seule bonne chose qui découle de cette merde : Swan peut se satisfaire de déranger son père, une fois de plus.
Pourtant, il a bien du mal à se le rappeler ce détail lorsqu’il s’installe dans la salle d’attente. Tout ce à quoi il pense lui, c’est à quel point il n’a pas envie d’être ici. Il préfèrerait certainement être partout sauf dans cette pièce. A quoi bon ? Comme si le forcer à parler allait fonctionner. Swan ne sait même pas ce que la direction en attend, peut-être que ça l’assagisse. Ils rêvent. Si d’autres gars viennent chercher des poux à son meilleur ami, il rentrera à nouveau dans le tas. Sans hésiter. Cependant, ça, ils ne le savent pas. Ils ont vu une bagarre, rien de plus. Ils n’ont pas cherché plus loin, ces abrutis. La secrétaire lui annonce qu’il peut rentrer, ce qu’il fait. C’est donc à ça que ressemble la psy universitaire : blonde, la petite quarantaine certainement, visiblement intéressée par les livres puisqu’elle en tient un. Bref, un cliché. Il s’avance, Swan et s’installe dans l’un des fauteuils qui lui semblent plus confortables que la chaise située en face du bureau. Il ne dit rien. A cet instant, il oublie tout respect et savoir vivre inculqué par sa mère. Il redevient le Swan insolent et borné qu’il sait si bien être.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

fight for life — swan  Empty






Invité a posté ce message Dim 16 Sep 2018 - 19:44 #

Il entre. Swan. Je relève juste mon regard de mon bouquin et je le trouve installé sur le sofa, positionné contre le mur. Il aurait bien sûr pu s’installer sur la chaise devant le bureau, mais après tout, si telle est sa volonté. Je ne bouge pas du bureau mais pose le livre à ma droite. Le garçon n’a pas décroché un mot depuis son arrivée, ce qui ne me trouble pas des masses. Je comprends, le sofa est plus confortable, bon choix. Tu peux t’affaler dessus, t’allonger. Fais comme chez toi. Ma voix est posée, naturellement douce. Je me lève, mes talons qui résonnent dans la pièce. Tu veux quelque chose à boire ? J’attrape quant à moi une canette de thé glacé, que j’ouvre bruyamment. On croirait presque à un apéro entre amis, mais n’est-ce pas là la clé de la confiance ? Je contourne le bureau, contre lequel je prends appui quelques secondes. Pas trop chiant les cours aujourd’hui ? Nombre serait surpris de constater que je ne pose pas le genre de questions lourdes « habituelles ». Être psy, ce n’est pas suivre une méthode bien précise. En fait, il n’y a même pas de méthode, simplement qu’il faut savoir cerner celui ou celle qui nous fait face. Je pense avoir tiré deux ou trois traits de caractère de Swan, mais je suis certaine qu’il m’en dira beaucoup plus sur lui même sans le vouloir. J’esquisse un fin sourire, apporte la canette à mes lèvres. Tu sais, je m’en fiche que tu sois du genre bagarreur. Chacun sa façon de s’exprimer après tout. Je pourrais jamais t’interdire de le faire, et je n’en ai pas envie. Il doit bien comprendre que dans l’histoire, je ne suis pas une ennemie. Que je ne suis pas de mèche avec les choix de l’administration, et que tout ce que je compte faire, c’est discuter tranquillement. De tout, de rien. Et puis même si il le veut, ne pas parler tout court. Et je m’appelle Ida. Tu peux même me tutoyer, ça m’est égal.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

fight for life — swan  Empty






Invité a posté ce message Lun 17 Sep 2018 - 16:13 #

Le silence règne pendant un instant. Si la psychologue ne l’avait pas brisé, Swan aurait pu rester ainsi toute l’heure qu’il est censé passer dans ce cabinet. Il n’aime pas parler, Swan. Les rares personnes qui le connaissent bien diront que ce n’est pas un bavard. C’est l’une des choses qui expliquent sa réputation de mec froid et distant. Le truc, c’est qu’il n’écoute pas beaucoup non plus, uniquement lorsque ça l’arrange. Parfois, c’est le cas mais il feint de ne pas s’intéresser et donc, de ne pas écouter. Bref, c’est un cas, Swan. Il est difficile à cerner mais il a décidé d’être sympa avec cette inconnue et donc, de l’aider. Par son silence, il lui exprime son absence totale d’envie d’être ici. C’est radical certes mais sans doute efficace. Par contre, de toute évidence, le silence n’est pas quelque chose dont raffole la femme. Elle parle, parle encore et c’est l’un de ces moments pour Swan où il prétend ne pas écouter alors que c’est le cas. Elle lui propose à boire, il ne répond pas. Sa mère lui ferait regretter son insolence si elle était là mais justement, elle ne l’est plus. Tu sais, je m’en fiche que tu sois du genre bagarreur. Chacun sa façon de s’exprimer après tout. Je pourrais jamais t’interdire de le faire, et je n’en ai pas envie. Là, elle l’interpelle. A croire que sur certaines choses, à savoir ce qu’il fait ou ne fait pas de ses poings, il a encore son mot à dire. Pas comme sur cette décision qui l’amène ici, sur ce sofa. Il décide d’ailleurs de prendre la parole pour la première fois histoire de rebondir là-dessus. Étrange. Je ne veux pas être là mais on m’y oblige. Mon avis n’est pas censé rentré en compte ? Swan l’observe, un air provocateur dans le regard. En plus de ça, l’étudiant est convaincu qu’il n’a pas besoin d’aide. Cette bagarre, il l’a déclenché uniquement parce que ces deux types faisaient chier son meilleur ami. Ça serait mal le connaître de penser qu’il aurait regardé sans intervenir. Et je m’appelle Ida. Tu peux même me tutoyer, ça m’est égal. Essaie-t-elle d’instaurer un climat de confiance ? Il faudrait plus qu’un prénom et un tutoiement pour en arriver là. Elle ne sait pas à quel point il est fermé, Swan. C’est noté, qu’il dit d’un ton plat, sans grand intérêt. Il ne veut pas être là, on le force à faire acte de présence mais pas à participer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

fight for life — swan  Empty






Invité a posté ce message Jeu 27 Sep 2018 - 17:23 #

Le garçon reste muet, ne décroche pas un mot. Ce n’est pas le premier jeune devant qui je me retrouve à faire un long monologue. Après tout, il n’a déjà pas envie d’être ici, alors si l’envie de parler le dépasser, il peut choisir de ne pas parler. Ce n’est pas pour ça que je m’en vois découragée, car ceux qui me connaissent savent bien que je ne suis pas du genre à baisser les bras. A peine deux minutes que Swan est entré. La route sera longue, périlleuse, mais j’y crois. C’est en restant fidèle à moi-même, c’est-à-dire en faisant preuve de naturel, que tout avancera. Soit dans le mauvais sens, soit dans le bon, mais qui ne tente rien n’a rien. Alors je lui dis que la bagarre n’est pas sur quoi je vais le réprimander. En fait, je ne compte même pas lui remonter les bretelles, car ce n’est pas mon rôle. Et comme une victoire lorsqu’il parle, j’affiche un léger sourire, presque invisible. Il vise un point juste, même très juste, alors je hoche la tête. Les mesures disciplinaires, elles plaisent rarement. Mais après tout, libre à toi de partir si l’envie t’en dit, Swan. Je ne suis pas en train de te forcer à rester ici. Je penche ma tête sur le côté, mon regard ne se décrochant pas du sien. C’est juste à toi d’assumer les conséquences. Il a choisi de se battre, savait que ça ne serait pas sans conséquence. Alors, si il est là aujourd’hui, sur ce sofa, c’est parce qu’il a simplement dérogé à certaines règles. J’espère au moins que cette bagarre a eu l’effet souhaité. Sinon, c'est un peu bête de se retrouver chez la psy "pour rien". Il avait certainement un but en décidant d’user de ses poings. Une bonne raison, à ses yeux. Raison qui a certainement échappé au directeur, mais à quoi bon chercher à lui démontrer le contraire ? C’est tellement plus facile de déduire la forme du problème plutôt que le fond. C’est comme la surface d’un iceberg qui cache en réalité tout le reste de la glace en dessous. Je termine de boire tranquillement la canette, que je lance dans la poubelle –comme on le ferait au basket.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

fight for life — swan  Empty






Invité a posté ce message Dim 30 Sep 2018 - 20:43 #

Il n’a pas envie d’être là, Swan. Il trouve ça particulièrement ridicule. Il n’en a pas besoin en plus de ça. Il n’a aucun problème, aucun qu’il ne connaisse pas déjà du moins et ses problèmes, et bien comme n’importe quelle personne sur cette Terre, il vit avec. Ça ne l’empêche pas de se lever le matin et de vivre sa vie. Par contre, être assis sur ce sofa l’en empêche. Il perd son temps, du temps précieux qu’il pourrait passer partout sauf dans ce cabinet, quelque part où il aurait envie d’être. Ce n’est pas difficile à trouver. Les mesures disciplinaires, elles plaisent rarement. Mais après tout, libre à toi de partir si l’envie t’en dit, Swan. Je ne suis pas en train de te forcer à rester ici. Swan la détaille du regard. Est-ce un piège ? Lui et sa capacité à sur réfléchir le poussent à croire en cette possibilité. Il n’est pas bête, l’étudiant, il sait qu’il n’a pas le choix et même si c’est une idée qui l’agace au plus haut point, c’est bel et bien la vérité. Au final, il a peu de contraintes dans la vie, l’ukrainien. Il est libre, indépendant, sa relation avec son dernier parent étant quasiment inexistante mais assister à ces séances est bel et bien une contrainte. Vous, non, qu’il se contente de répondre, sous-entendant que l’ordre vient de plus haut. Swan est au pied du mur. S’il veut terminer ses études à NYU, il n’a pas d’autres choix que de suivre cette thérapie. C’est juste à toi d’assumer les conséquences. Oh, voilà une remarque qui l’agace vraiment. Pris au dépourvu, il ne parvient pas à cacher cet agacement. Comme si elle lui apprenait la nouvelle. Là-dessus, une nouvelle fois, Swan préfère garder le silence. J’espère au moins que cette bagarre a eu l’effet souhaité. Sinon, c'est un peu bête de se retrouver chez la psy "pour rien". L’étudiant plonge son regard dans celle de la professionnelle tandis qu’elle vient de réussir un trois points digne des plus grands. Ça vous intéresse vraiment ou c’est simplement histoire de retourner le couteau dans la plaie ? Il sait que ce n’est pas lui qui est censé poser les questions mais parfois, c’est tout simplement plus fort que lui. Puis, c’est aussi une façon de tâter le terrain. Il aime tester les gens, Swan surtout ceux qu’il ne connait pas encore.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

fight for life — swan  Empty






Invité a posté ce message Jeu 4 Oct 2018 - 15:06 #

Bien sûr que le directeur a dû être des plus tranchants sur cette situation. Les établissements tolèrent très mal la violence, ce qui est en partie justifié, sauf lorsqu’on se contente juste de « punir » le concerné. A tous les coups, cette solution a été la seule qui a été trouvée. Si je laisse la possibilité à Swan de partir comme pour lui semble et si l’envie lui prend, il relève très justement le fait que l’administration n’en pense sûrement pas autant. Il doit suivre cette thérapie, comme ils l’ont appelée,  mais une thérapie l’est-elle vraiment lorsqu’elle est forcée ? Mais je ne continue pas sur le sujet, parce qu’évoquer le fait que je ne suis pas toujours en accord avec « ceux du dessus » n’est pas le cœur de la conversation. La bagarre, elle l’est peut-être un peu plus, et ce n’est pas une réprimande. Je veux qu’il le comprenne, Swan. Il doit bien sûr le prendre comme tel, certainement encore agacé par la sanction disciplinaire. Alors je tente d’en savoir un peu plus sur la raison de ce conflit, s’il a été « bénéfique » pour le garçon en lui apportant ce dont il désirait. Un peu des deux, peut-être ? que je réponds avec malice, ne cachant pas mon petite sourire. Oh, il n’est pas le seul à me tenter, et il ne me connait pas encore… Je suis une grande joueuse et qu’il s’agisse d’un « patient » ou pas, le résultat est le même. Spontanée en toute situation. Mais si t’as une réponse à me donner, vas-y. Libre à lui de parler, d’envisager de dire ou non les choses. Après tout, je reste une inconnue, qu’il connaît que depuis quelques minutes. J’ai pourtant la vague impression qu’il n’est pas qu’un bagarreur, qu’il est beaucoup plus que ça. Il l’est, c’est certain.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

fight for life — swan  Empty






Contenu sponsorisé a posté ce message #

Revenir en haut Aller en bas
fight for life — swan
Revenir en haut 
 Sujets similaires
-
» i wanted you to fight for me ☾ wassie
» Can't fight this feeling * Nathan
» (FB) we've always known how to put on a good fight + Noah
» i could really use a wish right now - swan
» chaotic (swan)


Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NEW YORK AND CHILL :: corbeille : rps-
Sauter vers: