And I don't care if you don't want me I'm yours right now
Je lui avais donné rendez-vous en fin de soirée. Quelque part dans ma tête de pervers, j’avais gardé ces précieuses informations. Calista Vryzakis aimait bien être épiée ou du moins, risquer de l’être lorsqu’elle faisait l’amour. Ce n’était pas rentrer dans l’oreille d’un sourd, au contraire. Je connaissais l’endroit parfait pour ses premiers débuts, et je savais qu’en parfaite petite fille qu’elle était, elle n’en avait clairement pas connaissance. Ce Club était l’un des club The place to be. Un club ultra secret dont l’adhésion cher garantissait tout anonymat. Ce qui se passait dans ce club restait entre ses murs, et pour cause, c’était un lieu fétichiste où la perversion et le sexe était au cœur des activités. Si jamais venir ici pour satisfaire certains fantasmes, ou voir certains spectacles, je n’étais pas non plus le plus grands fidèles. Pourtant, je connaissais le gérant, assez pour y ramener gratuitement une nana que je désirais. Ce soir, Calista allait goûter à une partie de mon monde. Je passe la chercher chez elle, et lorsqu’elle sort, somptueuse dans cette robe rouge moulante, je ne peux cacher mon sourire et mon regard qui la dévore déjà. Depuis qu’elle a cédé et qu’on avait passé cette nuit ensemble, nous étions encore bien plus proche. « Bonsoir sweety » dis-je en déposant un baiser sur sa joue. C’est peut-être étrange mais dans ma tête, il y avait deux types de relations : l’amitié parfaite avec Calista, qui se résumait à quelques bisous, à son petit surnom et à être là quand elle en avait besoin, et le côté sexfriend qu’on venait de découvrir. J’arrivais à jongler avec les deux à la perfection. J’aurai tout le temps de l’embrasser tout à l’heure, pour le moment, j’étais un simple ami qui l’emmenait dans un endroit particulier. « T’es prête à repousser tes limites ce soir ? » Elle semble tressaillir rien qu’à l’idée et lorsqu’elle me demande où l’on va, je hausse les épaules : « Tu le sauras bien assez vite » La route vers L’Heron est longue, il est en plein Manhattan, dans les quartiers huppés. Je gare la voiture dans leur parking privé. L’entrée est masquée par un petit bar sympathique où la population newyorkaise aime bien venir pour boire des bières. Je l’invite à continuer, nous arrêtant devant un vigile qui garde une porte. Je sors de ma poche ma carte de membre, et le scan. « Bienvenue à L’Heron » dit-il d’une manière distinguée. Lorsqu’on entre, une hôtesse nous acceuille déjà avec un verre de champagne. L’ambiance est luxueuse à souhait, sexy jusqu’au moindre détail. Beaucoup de personnes sont là, des célébrités et des politiciens. Devant le regard incrédule de Calista, qui regarde tout autour, y compris ce petit spectacle de fessées, je me rapproche d’elle pour lui expliquer. « C’est un des clubs dont je te parlais. L’Heron. Il est secret, très peu de personnes y ont accès. Si tu veux réaliser un fantasme, c’est ici que tu peux le faire. » Je l’invite à s’asseoir à une table, avant de reprendre. « C’est la salle principale, comme tu peux le voir, les gens aiment bien se divertir et s’exciter devant le plaisir des autres » Je lui montre un couloir au fond. « Là-bas, ce sont des chambres privatifs, avec des accessoires à disposition. Certaines…ont un miroir caché. On a l’impression d’être seul, alors qu’en vrai…certains nous épient. » J’ai un peu peur que ce soit trop d’informations pour elle, alors, j’ajoute : « J’en ai réservé une pour nous. Mais si tu ne veux pas, je ne te force à rien. On peut partir »
Les yeux rivés sur son reflet, Calista se mord la lèvre. Il lui a dit de s’habiller correctement, mieux que ça même, sans lui en dire plus. Forcément, la jeune femme sent la curiosité lui nouer l’estomac et accélérer les battements de son cœur. Tommy, elle le connaît par cœur depuis le temps. Elle sait que tenter de lui tirer les vers du nez ne servira à rien. S’il a décidé de ne pas lui dévoiler l’endroit où il va l’emmener, il ne le fera pas. Par chance, toutes les informations à emmagasiner pour le poste qu’elle a fini par accepter lui ont permis de ne pas trop y penser au cours de la journée. Sauf que là, devant son miroir à regarder la robe rouge qui lui colle comme une seconde peau, elle sent sa curiosité revenir. Ses cheveux blonds ramenés au-dessus de sa tête, elle enfile ses escarpins et sort de chez elle au moment où Tommy gare sa voiture devant l’immeuble. « Bonsoir sweety. T’es prête à repousser tes limites ce soir ? » Un sourire étire le coin de ses lippes en sentant son baiser sur sa joue et, timidement, elle confirme être prête d’un mouvement du chef. « Je me demande juste où tu comptes m’emmener. » Tente-t-elle en sachant que ça ne lui apportera pas grand-chose. Ce serait tout de même mal connaître l’Américain. « Tu le sauras bien assez vite » Calista fait la moue et accepte cette réponse malgré tout. Sur le chemin, elle comprend rapidement qu’il les conduit vers Manhattan, sans doute l’Upper East Side vu les immeubles qui apparaissent à mesure qu’ils progressent. Ses suspicions se confirment alors que la voiture s’engage dans le parking souterrain d’un immeuble huppé de la ville. Et au cours du trajet à pieds, elle ne dit pas un mot. A la place, Callie observe les alentours, regarde le vigile qui les fait entrer dans un autre monde avec intérêt. C’est pire encore lorsqu’elle découvre la face cachée du lieu où ils sont. Luxe, richesse et … exhibitionnisme. « C’est un des clubs dont je te parlais. L’Heron. Il est secret, très peu de personnes y ont accès. Si tu veux réaliser un fantasme, c’est ici que tu peux le faire. » Apparemment. Parce que se faire fesser aux yeux de tous, elle est certaine que ce n’est pas autorisé. « C’est la salle principale, comme tu peux le voir, les gens aiment bien se divertir et s’exciter devant le plaisir des autres (…) J’en ai réservé une pour nous. Mais si tu ne veux pas, je ne te force à rien. On peut partir » Nerveusement, elle passe sa langue sur ses lèvres. C’est vrai que ça fait beaucoup d’informations d’un coup. Même sans être prude, il faut qu’elle encaisse tout ça, ce petit secret que Tommy lui révèle. Néanmoins, il y a aussi cette excitation qui nait en elle. « Non. » Son attention portée sur lui, elle lui adresse un sourire. « J’ai peut-être besoin d’un verre cela dit. » Pour faire passer la pilule, pas pour ne plus être capable de penser par elle-même. « Et … ça te plairait de voir toutes ces personnes nous regarder en train de nous exciter ? » Lèvre mordillée, Calista sait qu’elle apprécierait grandement d’imaginer des personnes les regarder faire pire, de les regarder prendre totalement leur pied. C’est son côté tortu et ce soir il est mis en avant.
And I don't care if you don't want me I'm yours right now
« Je me demande juste où tu comptes m’amener » Mon sourire ne quitte pas mes lèvres même après qu’on soit dans la voiture. La voir autant curieuse me renforce ce choix : c’est une bonne idée. Calista a toujours été libertine de ce côté. Tout autant que moi, je dois avouer. Mais mes tendances se sont révélées bien après mon divorce. Elle, c’est depuis pas mal d’années. Alors, quand elle m’avait parlé de ses fantasmes, j’avais finis par l’imprimer au plus profond de moi, comme si cette carte allait devoir être joué un jour. Et ce jour-là était arrivé. Cela dit, une fois installée à l’intérieur, mon cœur s’était serré. Réagirait-elle bien ? Avais-je bien fait ? Etait-elle effrayée ? Je venais de lui révéler une partie de moi que je ne dévoilais peu, parce que ce genre de pratique pouvait faire scandale avec ma carrière, mais je connaissais assez bien le patron pour garder bien mon identité.« Non. » C’est presque brutal, comme réponse. Ça me fait sursauter. « J’ai peut-être besoin d’un verre cela dit » J’acquiesce en levant rapidement la main vers une hôtesse. Elle me fait signe qu’elle arrive dans quelques minutes pour prendre notre commande. « Et…ça te plairait de voir toutes ces personnes nous regarder en train de nous exciter ? » Cette fois-ci, je lui souris d’une manière amicale et franche. Comme un ami qui compte lui dire sincèrement les choses .« Tu vois le couple là-bas ? » Je lui désigne une table au fond, où un couple se caresse en public, en pensant que personne ne se regarde. « Ce sont des habitués. Son plaisir à elle, c’est de se taper des plus jeunes. Son mari… » Je lui désigne un homme au bar, tourné vers cette table. « Son plaisir à lui c’est de la mater » J’hausse les épaules. « Tout le monde est différent. Chacun a ses plaisirs. Je n’aime pas particulièrement qu’on me matte. Mon plaisir, à moi, c’est de satisfaire le tiens. » Je lui dépose un baiser sur la joue, au moment où l’hôtesse arrive. « Vous désirez quelque chose ? » Je réponds sans réfléchir, simplement par habitude : « Un whisky pour moi. Et un mojito pour la demoiselle. » C’est peut-être flippant de connaître une personne autant que je connaisse Calista, mais c’est sans doute l’une des plus sincères relations que j’ai dans ma vie. Même ma foutu relation avec Lisa était baisé depuis le début. « C’est toi qui choisit, ce soir, sweety. Si tu veux faire ça, ou non, ou quand tu veux le faire. On va boire notre verre tranquillement, on apprécie l’instant, et on avise. » Ma main se dépose sur sa cuisse légèrement dénudée que je presse une seconde avant de retirer ma main. « Alors, comment c’est passé ta journée ? Visiblement, t’as été occupé ? » Je change de conversation, comme pour la mettre à l’aise et lui faire changer d’idée.
i put a spell on you because you're mine
Les yeux rivés sur son reflet, Calista se mord la lèvre. Il lui a dit de s’habiller correctement, mieux que ça même, sans lui en dire plus. Forcément, la jeune femme sent la curiosité lui nouer l’estomac et accélérer les battements de son cœur. Tommy, elle le connaît par cœur depuis le temps. Elle sait que tenter de lui tirer les vers du nez ne servira à rien. S’il a décidé de ne pas lui dévoiler l’endroit où il va l’emmener, il ne le fera pas. Par chance, toutes les informations à emmagasiner pour le poste qu’elle a fini par accepter lui ont permis de ne pas trop y penser au cours de la journée. Sauf que là, devant son miroir à regarder la robe rouge qui lui colle comme une seconde peau, elle sent sa curiosité revenir. Ses cheveux blonds ramenés au-dessus de sa tête, elle enfile ses escarpins et sort de chez elle au moment où Tommy gare sa voiture devant l’immeuble. « Bonsoir sweety. T’es prête à repousser tes limites ce soir ? » Un sourire étire le coin de ses lippes en sentant son baiser sur sa joue et, timidement, elle confirme être prête d’un mouvement du chef. « 
