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Invité a posté ce message Dim 10 Fév 2019 - 17:32 #

Alors que je découvre la tâche qu’il faudra accomplir, la jeune femme semble lire dans mes pensées en voyant mes réactions, chose que je formule à voix haute, obtenant d’elle l’évocation de son métier. Sans attendre, je saute sur l’occasion pour en connaître plus, ce à quoi je n’ai pas le droit. Non, j’ai surtout en retour une interrogation qui me fait arquer un sourcil. J’y réfléchis quelques secondes, réalisant qu’elle n’a sûrement pas tort vu tous les éléments que j’ai à ma connaissance sur elle. « Je ne sais pas vraiment, peut-être parce que c’est vrai, mais je peux te proposer un truc. » Je me stoppe un instant pour réfléchir sur comment formuler la chose, puis me décide à le faire de façon simple. « Je te pose une question, t’y réponds. Puis tu me poses une question, j’y réponds. Et ainsi de suite. » Jusqu’à ce qu’on ait terminé ou qu’on ait plus envie de s’interroger mutuellement aussi. On ne se connaît pas vraiment et je me dis que ça serait peut-être bien de savoir un peu plus sur cette personne qu’on ne fait que voir depuis quelques mois. Si ça se trouve, on finira par se lasser parce que ce qu’on apprendra l’un sur l’autre ne nous plaira pas. « Rassure-toi, si une question nous semble trop intime, on a le droit de ne pas y répondre. Ça te convient ? » Que je lui demande donc, attendant son feu vert pour qu’on puisse apprendre à se connaître. Le regard se portant sur ses cartons non déballés, je la questionne sur son déménagement et cette fois, j’obtiens une réponse plutôt précise, avant de me faire interroger à mon tour. « C’est une solution de secours, je suis en recherche d’un appartement actuellement. » Ce n’est pas tellement ce qu’il manque par ici, encore moins lorsqu’on en a les moyens comme moi. Le souci, c’est clairement le temps. Le boulot ne me laisse pas réellement de répit ces derniers temps, la joie des nombreux voyages de retour des fêtes pour un bon grand nombre de personnes. Dans quelques semaines, tout devrait se calmer et j’aurai bien plus de jours à consacrer à cette recherche, avec l’espoir d’éviter la situation de ma dernière visite. « J’ai d’ailleurs voulu tenter la colocation, mais ma première expérience m’a enlevé cette idée de la tête. » Clairement, les colocations, c’est un grand non pour moi. Aucune chance pour que je retombe sur mon ex, vous me direz, mais non, une fois a été suffisante. La première étape franchis, on s’attaque à la seconde qui s’effectue en un temps record, nous amenant vers la troisième étape. Une qui ne nous pose pas plus de problèmes que ça et elle aussi se termine assez rapidement. « Plus que deux étapes et on aura fini. On a été plutôt efficace. » Et je n’en suis pas peu fier.
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Invité a posté ce message Lun 11 Fév 2019 - 16:22 #

Eris a vraiment l’impression que Paco en sait déjà beaucoup sur elle. Il est au courant pour l’infidélité de Jackson, sa grossesse, son déménagement, le fait qu’elle vit avec sa meilleure amie, qu’elle a un frère. C’est déjà énorme selon elle surtout qu’à part Meghan, ses proches ne peuvent pas se vanter d’en savoir autant. Alors, lorsqu’il la questionne sur sa profession, elle décide de faire part de son impression au brun. Elle le voit arquer un sourcil, preuve qu’il ne s’attendait pas à une telle répartie. Tant mieux, elle aime surprendre les autres, Eris et elle est plutôt ravie de voir qu’elle a toujours ce don. Je ne sais pas vraiment, peut-être parce que c’est vrai, mais je peux te proposer un truc. Il l’intrigue, tout d’un coup. Elle fronce légèrement les sourcils avant de l’encourager, d’un regard, à continuer. Je te pose une question, t’y réponds. Puis tu me poses une question, j’y réponds. Et ainsi de suite. Elle doit bien avouer qu’elle trouve l’idée plutôt bonne. Ça peut l’être une façon assez peu commune mais très efficace d’en apprendre plus sur lui et d’obtenir quelques réponses aux questions qu’elle se pose à son sujet. Rassure-toi, si une question nous semble trop intime, on a le droit de ne pas y répondre. Ça te convient ? Elle avait déjà fait son choix avant qu’il n’ajoute cette petite règle alors elle ne tarde pas à lui dire. J’accepte. Ajoutant un côté formel à cela, elle lui tend la main, un léger sourire sur les lèvres. Puis, elle se souvient de sa première question et décide d’y répondre pour lancer complètement ce petit jeu. Agent spécial au FBI, c’est ça mon métier. Est-ce qu’il va la croire ? Il ne sera pas le premier à rire en apprenant ce qu’elle fait au quotidien, croyant à une blague et pourtant, c’est bel et bien la vérité. La brunette réfléchit à la question qu’elle pourrait poser au brun. Pourquoi t’être installé à New-York ? Il aurait très bien pu continuer sa vie à la Nouvelle-Orléans, la ville étant suffisamment grande pour ne pas croiser son ex souvent.
C’est une solution de secours, je suis en recherche d’un appartement actuellement. Eris se contente de hocher la tête, pas surprise par la réponse du pilote. Elle l’est davantage par ce qu’il lui annonce ensuite. J’ai d’ailleurs voulu tenter la colocation, mais ma première expérience m’a enlevé cette idée de la tête. Il ne cesse de l’intriguer, Paco, certainement parce qu’il lui donne des informations sans aller réellement au bout des explications. Alors, forcément, les questions pleuvent dans son esprit et parfois, elle ne cherche pas à les retenir comme maintenant. Pourquoi ça ? La construction avance bien plus vite que ce qu’elle avait pu imaginer. Visiblement, ils sont très efficaces et surtout, Eris réalise que même si le dressing est imposant, les planches et les étagères sont plus longues que nombreuses. Plus que deux étapes et on aura fini. On a été plutôt efficace. Paco fait la même conclusion qu’elle. Eris regarde le meuble qui prend forme avec fierté. Carrément ! En fait, tout le contour est fait, il ne reste plus qu’à poser les étagères et la penderie. On devrait le caler contre le mur, à sa place avant qu’il ne soit trop lourd à déplacer. Paco approuve et ensemble, il déplace le long meuble là où elle souhaite le mettre.
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Invité a posté ce message Mer 13 Fév 2019 - 1:20 #

En guise d’accord à ma proposition, la brune accepte à voix haute avant de me tendre la main. Le côté formel, je suppose. Je lui serre donc la main, sourire sur les lèvres, bien évidemment ravi qu’elle ait dit oui. Je vais pouvoir en savoir plus, autant de réponses qu’elle voudra bien me fournir en tout cas. Ce qu’elle fait tout de suite en me faisant part de son métier et à l’entente de ce dernier, j’arque un sourcil. Agent spécial au FBI, rien que ça ? Mon métier envoie du lourd, mais le sien encore plus, je dois le reconnaître. « Ah oui... Je m’attendais à tout, sauf à ça comme métier. » Je me montre honnête, avant d’ajouter : « T’es une femme surprenante, Eris. » Je m’étonne moi-même à la complimenter de cette façon, mais elle m’épate vraiment. Je ne m’attendais pas à voir ce petit bout de femme dans un tel métier, ça semble assez surréaliste. Et en même temps, la facilité qu’elle a su démontrer pour canaliser ses émotions ou analyser les alentours me revient en pleine poire. Déformation professionnelle. Sa question en retour ne me surprend pas, après tout elle ne connaît pas mon passif notamment familial. « Avec le boulot de nos parents, ma sœur et moi, on a grandi entre la Nouvelle-Orléans et New-York quand on restait aux Etats-Unis. Donc c’est chez moi aussi ici, je m’y sens bien et il y a ma sœur et ma mère en particulier. » J’affiche un léger sourire. Ouais, c’est chez moi ici, même si j’ai résidé ailleurs pendant de longues années. L’envie d’avoir une vie plus calme et posée, sûrement, une chose qui ne sera plus possible dans ma ville d’enfance. « Et disons que la Nouvelle-Orléans me renvoie tous les souvenirs que j’ai avec mon ex, le choix n’a pas été très dur. » Ça a été l’une des principales choses qui a fait pencher la balance en faveur de la grosse pomme, si ce n’est la plus grosse chose, je dois bien l’avouer. « T’as toujours vécu ici ? » À mon tour de la questionner sur cet aspect de sa vie. Son nom et son accent m’ont déjà fait comprendre depuis longtemps qu’elle est d’origine latine, mais peut-être qu’elle n’y a jamais vraiment vécue et que l’accent n’est dû qu’à ses proches qui ne parlent que dans cette langue ? Tout est possible à New-York, dira-t-on.
Viens ensuite sur le tapis la raison de ma cohabitation avec ma sœur et j’en dis peut-être un peu trop puisque je la vois tiquer quand je parle de colocation. Elle ne se retient pas pour me questionner à ce sujet et je lâche un petit rire. Je pourrais ne pas y répondre parce que c’est plutôt délicat, mais je ne peux pas non plus lui cacher cette information indéfiniment. « J’ai répondu à une annonce et lors du rendez-vous pour la visite, la personne qui m’a ouvert n’était autre que mon ex. » Je laisse quelques secondes passées, avant d’ajouter : « Elle est en ville. » Petite bombe qui ne fait que confirmer ce qui, logiquement, découle de mon explication. Mon ex est ici aussi maintenant, depuis un petit moment déjà et la première à qui je le dis ne s’avère pas être celle à qui j’aurai pu penser. Le pire dans tout ça, c’est qu’il y a une possibilité pour qu’elles se soient déjà croisées Eris et mon ex, sans savoir pour la première que la seconde est l’autre personne qui a mené son couple à la perte. Cette annonce sera le côté négatif de cette journée à priori. Le côté positif est qu’on avance relativement vite, ayant quasiment déjà fini l’assemblement du dressing. J’acquiesce à la proposition de la jeune femme et on déplace le meuble contre le mur, à l’emplacement désiré. « Ça devrait se faire assez rapidement maintenant. » Dis-je en regardant l’armoire. Il suffit juste de visser les dernières parties et le tour sera jouer. Dans cette optique, je saisis la barre de la penderie et commence à la fixer, laissant ainsi la possibilité à Eris de s’attaquer aux premières étagères du bas.
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Invité a posté ce message Mer 13 Fév 2019 - 23:54 #

Ce petit jeu proposé par Paco la met soudainement en joie. En tout cas, elle prend ça comme un jeu Eris, une façon ludique d’en apprendre plus sur le jeune homme. Evidemment, elle devra lui fournir quelques informations en échange, se dévoiler mais elle est prête à le faire si ça peut lui permettre d’éclaircir certaines zones d’ombre sur le pilote. Elle commence par lui révéler son métier. Il s’est montré curieux à ce sujet alors autant lui répondre de suite pour pouvoir à son tour lui poser une question. Il semble surpris, arquant un sourcil ce qui amuse Eris. Ah oui... Je m’attendais à tout, sauf à ça comme métier. C’est souvent ce qu’on lui dit. Personne ne s’attend à croiser un agent fédéral dans la rue alors encore moins à lui apprendre qu’elle est cocue. T’es une femme surprenante, Eris. Le sourire d’amusement qu’elle avait sur les lèvres disparait lentement laissant place à la surprise. Un instant, elle le regarde sans rien dire avant de retrouver la parole. Merci, qu’elle répond d’une voix douce. D’habitude, elle est plutôt douée pour recevoir les compliments, savant aussi en donner en retour mais là, elle doit bien avouer qu’il l’a pris au dépourvu. Heureusement, elle se reprend vite pour le questionner sur son choix de rester à New-York. Avec le boulot de nos parents, ma sœur et moi, on a grandi entre la Nouvelle-Orléans et New-York quand on restait aux Etats-Unis. Donc c’est chez moi aussi ici, je m’y sens bien et il y a ma sœur et ma mère en particulier. Eris hoche la tête. Elle était loin de s’imaginer qu’il avait déjà vécu ici. Elle le pensait tout ce qu’il y a de plus nouveau. Ça n’a pas été trop dur de grandir entre deux villes ? Pour l’école et tout. C’est le premier détail qui lui vient en tête pour appuyer sa question. Elle l’écoute lorsqu’il ajoute. Et disons que la Nouvelle-Orléans me renvoie tous les souvenirs que j’ai avec mon ex, le choix n’a pas été très dur. Eris ne peut que comprendre. Elle, tous ses souvenirs avec son ex sont à New-York. Il y a énormément d’endroits qui lui rappellent tel ou tel moment. Ce n’est pas évident. Je comprends, qu’elle se contente de dire, plus sincère que jamais. T’as toujours vécu ici ? Elle a un léger sourire parce qu’elle se souvient de lui avoir dit d’où elle vient lors de leur rencontre inattendue à l’aéroport. Elle ne lui en veut pas. Il était tard ou tôt, tout est une question de point de vue. Il sortait d’un long vol et tout comme elle, il tombait de fatigue. Elle, elle a une bonne mémoire alors elle se permet une petite remarque. Toi, t’as pas de tête. Elle le pointe du doigt, sourire taquin aux lèvres. Elle lui rafraîchit la mémoire et ajoute d’autres détails. Je suis née en Argentine, j’y ai vécu plusieurs années. Puis, on a déménagé à LA et enfin, je me suis installée à New-York pour mes études. Je suis jamais partie… enfin juste pour mon entraînement à Quantico. Elle a pas mal bougé, Eris au final mais ce n’est rien comparé à son frère.
Eris sait que la curiosité peut être un vilain défaut. Parfois, il arrive qu’elle pose une question, poussée par cette fameuse curiosité et qu’elle le regrette une fois la réponse obtenue. Elle devrait apprendre de ces mauvaises expériences, ça éviterait qu’elles se reproduisent trop souvent, comme là. J’ai répondu à une annonce et lors du rendez-vous pour la visite, la personne qui m’a ouvert n’était autre que mon ex. Une part d’elle espère bêtement que ça ne soit pas la fameuse ex, celle avec laquelle son ex a couché mais à voir l’expression sur le visage de Paco, c’est peine perdue. Elle est en ville. Eris encaisse la nouvelle, plutôt difficilement. C’est déjà dur de savoir que son ex a fauté, c’est encore pire de savoir que sa maitresse arpente les rues de la ville et que par conséquent, elle pourrait la croiser. Peut-être que c’est même déjà arrivé. Cette idée lui donne des frissons. Pourquoi ? C’est le seul mot qui lui vient à la bouche et encore une fois, il s’agit d’une question. Elle espère ne pas la regretter celle-là. Ça devrait se faire assez rapidement maintenant. Le meuble. Il ne faudrait pas qu’elle oublie la raison de sa présence chez elle. Il s’occupe de la penderie pendant qu’elle commence à poser les étagères. Une poignée de minutes plus tard, ils inspectent le travail fini. Merci, Paco. J’aurai bien plus galéré que ça sans toi. Surtout qu’au final, ils n’ont pas rencontré de grosses difficultés. Elle est plutôt ravie du résultat, Eris, constatant que le dressing imposant devrait être suffisant pour contenir toute sa garde-robe.
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Invité a posté ce message Dim 17 Fév 2019 - 18:01 #

La discussion est lancée et après la révélation de son métier, je réponds à sa question concernant ma vie qui a toujours été principalement partagée entre deux villes. Cette explication entraîne une nouvelle interrogation et je souris. « Non, nos parents ont très bien géré. Lorsqu’on était aux Etats-Unis, on suivait nos cours à la Nouvelle-Orléans quand on était là-bas et par correspondance quand on devait rester à New-York. Et lorsqu’on était en déplacement sur d’autres continents, on avait le droit à des professeurs particuliers. » Dit comme ça, aux yeux d’une personne extérieure, cette façon d’étudier pourrait paraître compliqué pour des gamins. Alors que non, tout est une question d’organisation et nos parents ont toujours été très à cheval sur notre éducation. Ils n’ont jamais voulu que leur carrière prime sur nous, ils ont trouvé tous les stratagèmes possibles pour qu’on ne manque pas de culture. Et niveau apprentissage des langues, le fait d’avoir traversé plusieurs pays a toujours été un grand plus. « Ça a plutôt bien fonctionné, à priori. » J’ajoute avec un sourire sur les lèvres. Reby, désireuse de faire un métier en rapport avec le sport, entraîne une équipe de baseball et moi, accro aux sensations fortes, je pilote des avions. On aurait pu très mal finir en fin de compte. Ça a failli être le cas pour moi et sans l’arrivée de mon ex dans ma vie, je ne suis pas certain que je serais le même. Comme quoi, elle n’a vraiment pas apporté que de mauvaises choses dans ma vie.
La questionnant à mon tour sur sa vie, je la vois sourire puis me pointer du doigt. Ce qu’elle me dit me fait ouvrir la bouche, l’étonnement se lisant sur ma tête, mais je la referme tout aussi rapidement. Notre échange à l’aéroport me revient partiellement en tête et, effectivement, j’ai une petite tête. « Ok, j’avoue, mon cerveau ne fonctionnait plus trop ce jour-là. » Une moue boudeuse se place sur mon visage, en guise de réplique mimique au fait d’avoir signalé que je n’ai pas de tête. Pour ma défense, je sortais d’un vol long-courrier et j’avais surtout envie de rentrer chez moi pour retrouver mon lit et m’endormir. Eris me fait un rappel de ce qu’elle m’avait déjà dit, enchaînant ensuite sur ses études et de son entraînement à Quantico. Je ne peux pas mon cacher le fait que je sois impressionné, parce que c’est toujours impressionnant lorsque quelqu’un vous parle d’une formation dans ces lieux. Ça parait toujours aussi grandiose. « Ça a dû être compliqué à Quantico, non ? » A la vue de son gabarit, je me doute qu’elle a dû bien morfler avant de pouvoir être totalement au niveau. Ce n’est pas péjoratif, on passe tous par là. Moi-même, j’ai mis un certain temps avant de maîtriser parfaitement mon poste de commandement. « C’est comment, l’Argentine ? Le pays ne te manque pas trop ? » Ceux que j’ai croisés, et qui avaient des origines étrangères, m’ont toujours dit qu’ils avaient parfois le mal du pays. J’ai beau être né dans un pays d’Amérique latine, je n’en ressens pas le manque. Sûrement parce que je n’y ai jamais réellement vécu au fond, même si parfois, j’aimerais bien apprendre à connaître le pays de ma mère biologique.
La nouvelle est ensuite annoncée, mon ex est en ville et Eris semble avoir du mal à encaisser la chose. Il y a de quoi, je peux totalement comprendre. « Elle avait envie de changer d’air, visiblement. » Et elle m’a aussi dit avoir envie de me récupérer, mais ça je ne suis pas sûr d’être en capacité de le sortir à voix haute. Je suis encore bien trop perturbé par cette annonce de sa part. « Je crois que j’ai vraiment le rôle de celui qui t’annonces les mauvaises choses, non ? » J’essaie de plaisanter pour détendre un peu l’atmosphère. Il serait bête que le reste de la journée se passe mal alors que tout allait bien jusque-là. Tellement bien qu’on a réussi à monter le meuble sans aucun souci, nous retrouvant à regarder notre œuvre une fois celle-ci finie. « De rien, ce fut un plaisir. » Étrangement, je le pense vraiment. Le plaisir est réellement présent. « Je pense que pour le linge, tu te débrouilleras sans moi. »
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Invité a posté ce message Dim 17 Fév 2019 - 19:53 #

A ses yeux, Paco est un gros point d’interrogation. Elle se doute bien qu’il n’a pas crié sur tous les toits l’infidélité de son ex petite amie et que par conséquent, elle pourrait se venter de le savoir mais à part ça, elle ne sait rien de lui. Alors, maintenant qu’il commence à se dévoiler, elle est très attentive. Non, nos parents ont très bien géré. Lorsqu’on était aux Etats-Unis, on suivait nos cours à la Nouvelle-Orléans quand on était là-bas et par correspondance quand on devait rester à New-York. Et lorsqu’on était en déplacement sur d’autres continents, on avait le droit à des professeurs particuliers. Eris fronce les sourcils, quelque peu perdue dans les explications du pilote. Attends, parce qu’en plus de vivre à New-York et à la Nouvelle-Orléans, vous habitiez aussi à l’étranger ? C’est qui tes parents, Monsieur et Madame Smith ? C’est peut-être bête comme référence et même hors contexte. A vrai dire, Eris n’a jamais vu ce film alors allez savoir pourquoi c’est justement celui-ci qu’elle a décidé d’introduire dans la conversation. C’est juste que son histoire semble réellement intéressante et quelque peu folle, peut-être même. De quoi la surprendre, en fait. Ça a plutôt bien fonctionné, à priori. Elle le voit sourire. Elle aime la façon dont il a dit ça, sans aucune prétention même pas simulée. Elle se dit qu’il doit être fier de sa sœur. Il lui donne l’impression d’être quelqu’un souhaitant voir ses proches réussir. Un instant, elle pense à Luis et à ô combien il est fier d’elle. Son frère lui manque. Ok, j’avoue, mon cerveau ne fonctionnait plus trop ce jour-là. A nouveau, il la fait sourire. C’est fou comme ce moment présent est bien différent de tous ceux qu’elle a eu à ses côtés jusqu’à présent. Comme quoi, sans mauvaise nouvelle à annoncer, ils ont une chance de s’entendre. De toutes les villes où Eris a posé ses bagages, Paco décide de s’arrêter en premier sur Quantico. Ça a dû être compliqué à Quantico, non ? Machinalement, Eris hausse les épaules. Puis elle réfléchit bien que la réponse soit finalement facile à trouver. Je me suis entraînée longtemps à l’avance, depuis mon entrée à Columbia à peu près mais c’était difficile oui, plus que ce qu’on imagine. Des images de ses entraînements physiques lui reviennent à l’esprit mais aussi des longues heures d’étude. C’est intense, en fait. Physiquement bien sûr mais mentalement aussi. On nous demande d’apprendre beaucoup de choses en peu de temps. Ce n’est franchement pas évident, faut être motivé. Beaucoup ont abandonné en cours de route, la plupart n’ayant pas de motivations concrètes, d’autres ont été remercié aussi. Bref, je deviens vite bavarde. Elle le regarde, une légère grimace déformant ses traits de visage. C’est une femme passionnée, Eris, elle pourrait parler pendant des heures si le sujet la motive. C’est comment, l’Argentine ? Le pays ne te manque pas trop ? Elle ne compte pas vraiment, Eris mais elle est sûre que ça fait bien plus d’une question qu’il lui pose. Il est aussi curieux qu’elle, au final. C’est franchement beau. Après, tu peux dire que je ne suis pas impartiale et c’est sûrement vrai mais c’est un beau pays. Tu n’y es jamais allé pour ton travail ? Pour ce qui est du manque… pas vraiment. Le soleil me manque, ouais. Je crois que je ne me ferais jamais à la météo de New-York. Il fait bien trop froid en hiver et en été, on étouffe. C’est trop mais ça, tu dois le savoir mieux que moi.
Alors, comme ça, la maîtresse de son ex est en ville. Les tuiles ne s’arrêtent donc jamais de tomber. Elle avait envie de changer d’air, visiblement. Eris a un sourire nerveux, loin d’être aussi agréable que les précédents. Ouais, c’est ça. Et la vraie raison ? Parce que clairement, elle n’y croit pas du tout à cette envie de changer d’air. Il y a des milliers de villes dans le monde ou même aux Etats-Unis alors pourquoi choisir celle où son ex copain, son amant et l’ex fiancée de cet amant vivent ? C’est du suicide. Elle a forcément une autre raison d’être ici, Eris en est persuadée tout comme elle est persuadée que Paco lui cache volontairement cette raison. Je crois que j’ai vraiment le rôle de celui qui t’annonces les mauvaises choses, non ? Elle voit ce qu’il essaye de faire, plaisanter, détendre l’atmosphère mais ça ne fonctionne pas. Eris n’y est pas réceptive. Cette fille sera à jamais liée à la trahison de son ex et c’est quelque chose sur laquelle elle n’est pas prête de plaisanter. Alors, elle laisse la question du pilote en suspens, ne trouvant rien de bon à répondre. A la place, elle lui pose une question qui lui brûle les lèvres. Est-ce que tu crois qu'ils continuent de se voir ? Elle sait qu'elle ne devrait pas poser cette question. D'une, elle n'est pas certaine de vouloir connaître la réponse. De deux, c'est risqué de rendre Paco mal à l'aise voire malheureux. De trois, la réponse ne l'aidera certainement pas à avancer mais c'est plus fort qu'elle. L'idée qu'ils soient tous les deux réunis dans la même ville la pousse à croire en l'éventualité de cette aventure continue et devienne peut-être même plus que ça. Le dressing est monté, sans aucune difficulté. C’est presque trop beau pour être vrai. De rien, ce fut un plaisir. Je pense que pour le linge, tu te débrouilleras sans moi. Eris se contente de hocher la tête avant de répondre. En effet, tu penses bien. Loin d’elle l’envie qu’il tombe sur ses petites culottes. Une idée lui traverse l’esprit, une idée à laquelle elle réfléchit avant de se dire que de toute façon, ils ne sont plus à ça près. Mh, il se fait tard. Tu veux rester manger ? … Pour te remercier de ton aide. Elle est comme ça, Eris. Elle n’aime pas se sentir redevable et si un repas peut rééquilibrer la balance, ça lui va.
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Invité a posté ce message Lun 18 Fév 2019 - 1:46 #

Un froncement de sourcil de la demoiselle me fait comprendre qu’elle a du mal à tout saisir et la question qui suit me fait éclater de rire. Monsieur et Madame Smith, ce qu’il ne faut pas entendre. Calmant mon rire et reprenant une respiration correcte, je pose mes mains sur mes côtes, tentant de m’éviter une douleur due à ce mini fou rire. « Plutôt Monsieur et Madame Nadeau. Respectivement grand pilote de formule 1 pour Monsieur et grande tenniswoman pour Madame. » Que je déballe donc une fois le calme bien retrouvé. Je ne sais pas trop son niveau d’information dans ces domaines-là, d’où les précisions. « Entre les différents championnats, les différents déplacements, interviews et tout ce qui tourne autour, disons qu’on n'a pas eu une enfance comme celle des autres. » Et puis il y a eu les miens, de championnat, qui ont été tout aussi prenant et médiatisé. Mais on y avait survécu, on avait réussi à garder notre petit cocon familial pour nous, notre petite sphère privée. Nos parents s’étaient toujours battus pour qu’on n’ait pas à vivre h 24 dans les médias et ils avaient plutôt bien réussi. De nos jours, seuls les vrais fans étaient en capacité de nous reconnaître dès le premier coup d’œil. Pour ce qui est des autres personnes, soit ils avaient besoin d’un long moment pour remettre nos noms sur nos visages, soit ils ne nous reconnaissaient pas du tout. J’avoue avoir une préférence pour la dernière catégorie de personnes, la peur d’être apprécié seulement pour mon appartenance familiale m’ayant toujours pris aux tripes. À son tour de me parler du nombre d’années depuis lesquelles elle réside ici, non sans oublier de me lancer une petite boutade. Taquinerie que je prends avec le sourire, l’ambiance du jour s’y prêtant parfaitement. Lorsqu’elle évoque Quantico, je ne retiens pas mon questionnement et je l’écoute attentivement, hochant parfois la tête de façon positive. Je lâche un léger rire quand elle déclare devenir bavarde et secoue la tête, cette fois-ci négativement. « Il n’y a pas de mal, j’ai bien aimé apprendre toutes ces choses-là. » Encore une fois, je me montre sincère. C’est franchement intéressant de savoir toutes ces petites anecdotes sur l’entraînement dans cet endroit. « Vu comme t’en parles, je veux bien te croire quand tu dis que c’était intense. » J’imagine bien le truc, même si de mon côté, ça a toujours été un brin moins intensif. L’Argentine vient ensuite dans la conversation et je souris à ce qu’elle dit. Comment peut-on être impartiale quand il s’agit de son pays ? Je ne crois pas que quelqu’un puisse y arriver. « J’ai eu à faire quelques vols en Argentine, mais je ne suis jamais resté plus longtemps que quelques heures. À mon plus grand regret, je n’ai donc pu voir que l’intérieur de l’aéroport et de mon hôtel. » Un peu triste, je ne peux qu’approuver.
Eris n’est pas convaincu par la raison que je lui sors et je grimace légèrement. Visiblement, peu importe les prétextes que je lui sortirais, seul la vraie la satisfera. Enfin, pas réellement non plus, puisque ça ne va sûrement pas lui plaire. Un soupir s’échappe d’entre mes lèvres, souffle de résignation. « C’est moi. » Je détourne le regard quelques secondes, jouant avec l’outil que j’ai en main. « Elle veut se faire pardonner et me récupérer, apparemment. » Et bordel, je ne sais pas quoi en faire de tout ça moi. Je sais que je ne devrais même pas y songer une seule seconde, que tout devrait être clair dans ma tête et ça l’est. Le problème, c’est mon cœur. Lui, il bat toujours trop pour la jeune femme. Ma petite plaisanterie fait mouche, trop tôt pour être faite à priori, et sa seconde interrogation fait office de réponse. Une douleur pointe dans mon cœur rien qu’à imaginer cette possibilité. Puis je finis par hausser les épaules, qu’est-ce que j’en sais, franchement ? « Je n’en sais rien, et qu’est-ce que ça changerait ? » Le mal, il est déjà fait de toute façon. Alors qu’ils continuent ou pas à baiser, ça ne change plus rien, et pour le coup, ils ne nous cocufieraient plus. C’est déjà un bon point, non ? Pas aussi bon point que ce dressing qu’on a enfin monté. Évidemment, je laisse le soin à Eris pour ranger ses affaires, ne désirant pas fouiller dans ces sous-vêtements. Et alors que je m’apprête à la saluer pour partir, elle me coupe dans mon élan en me proposant de rester manger. J’arque un sourcil, réfléchissant deux secondes. « Ça ne posera pas de problème ? Je ne voudrais pas déranger. » Que ça soit elle ou ses colocataires. Je ne veux pas imposer ma présence à leur repas, juste pour un simple coup de main.
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Invité a posté ce message Lun 18 Fév 2019 - 18:05 #

Paco rit. Le genre de rire qu’on ne peut pas vraiment contrôler et bien évidemment, Eris comme n’importe quelle personne normalement constituée n’est pas insensible à ça. D’une, elle n’est pas peu fière que sa petite blague ait autant d’effet et de deux, elle est persuadée que c’est la première fois qu’elle l’entend rire. Il faut dire que leurs précédents échanges n’avaient rien d’amusant. Bref, elle sourit, la brunette, en entendant ses éclats de rire. Plutôt Monsieur et Madame Nadeau. Respectivement grand pilote de formule 1 pour Monsieur et grande tenniswoman pour Madame. Oh, voilà quelque chose à laquelle elle ne s’attendait pas. Alors, la voilà qui affiche une mine étonnée, hochant doucement la tête. Elle doit avouer ne pas suivre ces deux sports. Elle a peu de temps pour se poser devant un écran de télévision et lorsqu’elle le fait, c’est surtout pour une série ou un film notamment en compagnie de Meghan depuis son arrivée à la colocation. Entre les différents championnats, les différents déplacements, interviews et tout ce qui tourne autour, disons qu’on n'a pas eu une enfance comme celle des autres. Eris ne peut que le croire sur parole. Ce n’est pas la chose la plus difficile à croire, il faut dire. Ça semble logique que lui et sa sœur n’ont pas eu une enfance normale. Et après toutes ces années d’instabilité, tu as choisi l’un des métiers qui fait certainement le plus voyager. Tout à fait logique. Elle lui offre un sourire amusé. Vient ensuite le moment où elle est amenée à parler de Quantico et comme souvent, elle s’emballe à ce sujet. Il faut dire qu’avoir réussi ces longues semaines d’entraînement et être devenue ainsi un agent fédéral reste l’une de ses plus grandes fiertés. Il n’y a pas de mal, j’ai bien aimé apprendre toutes ces choses-là. Vu comme t’en parles, je veux bien te croire quand tu dis que c’était intense. A son tour à lui de devoir la croire sur parole. J’ai eu à faire quelques vols en Argentine, mais je ne suis jamais resté plus longtemps que quelques heures. À mon plus grand regret, je n’ai donc pu voir que l’intérieur de l’aéroport et de mon hôtel. Eris ne peut s’empêcher de trouver ça triste et frustrant. A sa place, elle resterait vraiment sur sa faim. Être dans un autre pays sans avoir l’opportunité de le visiter, c’est bien dommage. Et bien si tu as l’occasion un jour d’en voir plus, vas-y. Il y a des endroits à éviter mais ça vaut le coup. En effet, comme bon nombre de pays d’Amérique du sud, Argentine possède ses quartiers chauds.
A croire qu’entre eux deux, rien ne peut être bien trop longtemps. Alors qu’Eris apprécie enfin un moment passé en compagnie du pilote, il faut bien évidemment qu’une mauvaise nouvelle vienne assombrir le tableau. Son ex est en ville et forcément, Eris veut en connaître la raison. Elle patiente un instant avant de le voir se résigner. C’est moi. Elle veut se faire pardonner et me récupérer, apparemment. Oh… c’est le seul son qui franchit ses lèvres. Elle le regarde, lui qui semble soudainement hésitant, mal à l’aise et ça se comprend. Elle l’est elle-aussi. Respectueuse, elle parvient à retenir sa prochaine question. Non, elle n’a pas à savoir ce qu’il compte faire. C’est sa décision à lui, sa vie à lui et il est libre de la mener comme bon lui semble. Je n’en sais rien, et qu’est-ce que ça changerait ? A ça non plus, elle ne répond rien. Elle se contente de hausser les épaules, lui faisant comprendre qu’elle n’a pas la réponse à cette question même si elle n’est pas certaine qu’il en attendait une. La fin de construction du meuble leur donne un moyen tout trouvé de changer de sujet à nouveau. C’est bien moins sensible que l’histoire liant leurs deux exs et alors, à présent plus à l’aise, elle l’invite à rester manger. Evidemment, il semble surpris et c’est normal mais il ne refuse pas pour autant. Ça ne posera pas de problème ? Je ne voudrais pas déranger. Eris sourit doucement. Si je te le propose, c’est que ce n’est pas un problème. On mange rarement tous ensemble, chacun a sa vie. J’ai fait des lasagnes, il en reste, ça te dit ? Oui, elle lui propose les restes mais les lasagnes ne datant que de la veille, elles restent excellentes.
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Invité a posté ce message Mar 19 Fév 2019 - 0:13 #

Je lui explique qui sont mes parents et, visiblement, elle ne voit pas de qui il s’agit, son visage étonné parlant pour elle. Je dois dire que j’apprécie beaucoup, la crainte qu’elle ne finisse par être qu’intéressé par mon argent s’envole. Non pas que je pense ça d’elle, elle ne me donne pas l’impression d’être ce genre de femmes, mais on peut facilement se tromper sur les gens. Il n’y a qu’à voir mon ex, Jazz. Je lui aurais donné le bon dieu sans confession et il s’est avéré qu’elle n’ait pas su resté fidèle. Comme quoi, tout le monde peut savoir jouer un jeu, alors ça me rends encore plus méfiant maintenant. La petite réflexion de la jeune femme me fait revenir les pieds sur terre, me faisant lâcher un léger rire par la suite. « C’est surtout parce que j’aime être dans les airs. » Je souris rien qu’à la simple évocation de cette passion. Parfois, mon sport me manque. Je me dis souvent que j’aurai dû continuer, si ça se trouve, je serais encore un plus grand champion à l’heure actuelle. Ou peut-être que je serais décédé suite à un accident de parachute, on ne sait pas. Sauf que je n’aurai peut-être pas eu la vie que j’ai eue, je n’aurais pas connu les personnes qui ont fait ce que je suis devenu aujourd’hui et j’avoue que rien que ça, ça me conforte dans mon choix de tout stopper. Ça, et le fait de ne pas causer le risque d’une nouvelle perte à ma mère et à ma sœur. Même si mon métier actuel me fait courir ce risque aussi, mais d’une moindre façon, j’ai envie de dire. Quantico est ensuite évoquée par la brune, cette dernière me racontant son entraînement intensif, avant de repartir sur une bien plus belle et joyeuse note. Son pays, l’Argentine. Malheureusement, je n’ai jamais pu découvrir le pays par moi-même et ne manque pas de le signaler à la jeune femme. J’hoche la tête à ce qu’elle ajoute. « Ce pays fait partit de ceux que j’aimerai visiter, je compte bien le faire un jour. » Le tout en évitant les quartiers peu fréquentables, bien entendu. Je ne suis pas assez fou pour aller risquer ma peau là-bas.
C’est une simple interjection qui sort d’entre ses lèvres lorsque je lui annonce la vraie raison. Est-ce que je peux lui en vouloir ? Non. Est-ce que je m’attendais à une autre réaction ? Non plus. Par contre, j’aurais souhaité avoir une réponse à ma question. Qu’est-ce que ça changerait pour elle qu’ils couchent encore ensemble ? Je sais que moi, de mon côté, ça me ferait mal un minimum, même si on est séparés avec Jazz. Parce qu’elle déclare avoir fait une connerie, avoir compris... Et si c’est le cas, elle n’ira pas retrouver ce type. Mais en grande partie, apprendre qu’ils se revoient, ça me dégoûterait surtout. Heureusement pour nous, on n’a pas à y penser plus longtemps, bien occupé à contempler le meuble monté. Puis à parler nourriture aussi, Eris m’invitant à manger en guise de remerciement, je suppose. Ne désirant pas m’imposer, je préfère m’assurer que je ne dérangerais pas en restant, ce à quoi j’ai droit à un sourire. Suivi rapidement par des propos rassurants, se terminant par l’annonce du plat. Des lasagnes, tout ce que j’aime. Il ne m’en faut pas vraiment plus pour être convaincu désormais. « Ok, j’accepte. Allons déguster ces fameuses lasagnes. » Je lui souris, puis la suit jusque dans la cuisine où on mange, continuant notre discussion, avant de se séparer pour de bon. Finalement, la journée se finit sur une note positive.

the end.
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