Invité a posté ce message Lun 28 Jan 2019 - 23:15#
Sister is coming
Ft Calista Vryzakis
Police de New York ! Arrêtez-vous !
Mon arme braqué sur lui, l'homme s'arrêta et mis les mains derrière la tête, mon coéquipier lui passa les menottes tandis que je rangeais mon arme dans son étuis.
Monsieur Anderson vous êtes arrêté pour le meurtre de Camille Jordan.
Et blabla on lui dit ses droits et hop dans la voiture et direction le poste. J'adore mon boulot. Ca n'est pas aussi passionnant qu'on peut le voir dans les séries mais ça reste quelque chose qui me plait quand même. Et puis des jours comme celui-là où pendant que j'enquête sur la scène de crime le suspect numéro un se pointe sur le trottoir d'en face avant de se réfugier dans un vieil immeuble... eh bien je crois que ça ne m''étais jamais arrivé après réflexion... M'enfin bref le suspect était arrêté, ne restait plus qu'à le faire avouer mais ça je le laissai à mes collègue.
Momo tu reste pas pour l’interrogatoire ?
Nan désolé j'ai promis a ma sœur d'aller la voir ce soir, il est déjà plus de vingt heure, je te laisse t'en charger, vous allez vous en sortir.
Je souris puis quittai le poste. En temps normal j'aurai fait quelques heures supplémentaires, faisant passer mon devoir avant ma vie mais là il s'agissait de Calista, et puis j'étais déjà en heure supp là. Je mis mon casque et démarrai ma moto jusqu'à chez moi pour y déposer mes affaires, prendre rapidement une douche, prendre le sac que j'avais prévu et repartir aussitôt. J'arrivai donc chez ma grande sœur et frappai à la porte et tenant le fameux sac que j'avais pris chez moi. A l'intérieur il y avait une poupée reine des neiges que j'avais acheté durant ma pause l'après-midi même. J'avais beau adoré ma sœur et ma nièce j'avoue que je ne connaissais pas plus que ça les goûts de cette dernière, je me suis dis que c'est ce que toutes les gamines de son âge aiment non ? Il faut dire qu'après l'accident, j'avais finis par devenir la petite sœur discrète et renfermé à la limité de l’associable. Contrairement à Calista qui elle était plutôt ouverte. Mais bon, mon seul refuge avait été ma petite bulle que je m'étais créée, dans laquelle je lisais, jouais, lisais etc. C'est ce qui a fait la nerd que je suis aujourd'hui même si j'ai parfois un peu de mal à parler de mes hobbys. En attendant tout ça pour dire que j'avais pris cette poupée en me disant que ça lui plairait peut-être, même si en y repensant j'entendais moins parler de ce Disney qui m'avait a tel point tapé sur le système. Oui j'ose en dire du mal, frappez moi si vous le souhaitez mais rappelez vous que je travail dans la police.
« Merde, Ava ! Ça fait dix fois que je te dis de ranger tes affaires ! » Sa voix résonne dans l’appartement et elle sait que sa fille l’entend très bien depuis sa chambre. Vivre en colocation c’est parfois prendre le risque de vivre dans le bordel. Une chance pour Calista, ses colocataires sont du genre à bien ranger leurs affaires. Alors oui, des fois il y a des choses qui trainent çà et là, mais c’est tout à fait normal. En revanche, voir les chaussures et le sweat de sa fille de sept ans traîner au même endroit que la veille, ce n’est pas normal. Donc elle grogne et puisqu’elle sait que l’enfant ne va pas venir s’en occuper, elle s’en charge. Chaussures rangées dans le meuble à cet effet dans l’entrée, elle attrape ensuite son sweat et le jette dans la panière à linge sale de la salle de bain après quoi elle prend la direction de la chambre d’Avalon. « La prochaine fois je te fais faire la lessive et le ménage dans tout l’appartement, compris ?! » Regard sévère posé sur sa fille, elle est au moins soulagée de voir que sa chambre est rangée elle. Assise sur son lit, son casque autour du cou et un livre en main, Calista ne veut même pas imaginer le calvaire que ça va être lorsqu’elle sera adolescente. Elle prie pour qu’elle ne soit pas aussi insupportable qu’elle l’était. « Prends ta douche, ta tante passe manger ici. », « Oui, maman. » Bien, au moins une chose sur laquelle elle obéit. Porte refermée, c’est dans la cuisine qu’elle va ensuite. Un plat déjà cuisiné sur le plan de travail, il vient tout droit du restaurant que tient sa mère. Loin d’être aussi douée que celle-ci en cuisine, elle s’en sort plutôt bien mais n’a pas eu le temps entre les cours et le retour à la maison où elle devait s’occuper de sa fille. Ça sera donc bœuf bourguignon réchauffé mais toujours aussi parfait. Télévision allumée dans le salon, elle regarde les informations sans vraiment le faire, dresse la table sur l’ilot central de la cuisine et pose le pichet d’eau au moment où elle entend frapper contre la porte d’entrée. Il est plus de vingt heures. Aucun doute sur l’identité de la personne dans le couloir. « Avalon, Moira est là ! » Crie-t-elle en gagnant l’entrée pour ouvrir à sa sœur à laquelle elle adresse un large sourire. « Je me suis demandée si t’allais oser me poser un lapin. Entre. » Décalée sur le côté, elle laisse sa cadette entrer et referme derrière elle. La taquiner, c’est dans ses habitudes. Et puis, elle sait qu’avec son travail elle n’est jamais à l’abri de devoir annuler un rendez-vous. Elle comprend, mais adore l’embêter dès qu’elle en a l’occasion. -
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Invité a posté ce message Mer 13 Fév 2019 - 11:24#
Sister is coming
Ft Calista Vryzakis
J'adore ma sœur et ma nièce, c'est, avec ma cousine, la seule famille que je vois encore. Je ne suis plus trop famille depuis qu'on a perdu notre père. C'est comme ça que j'ai fait mon deuil, Calista l'a fait à sa façon. Ca ne nous empêche pas de nous voir régulièrement elle et moi et de nous adorer. Après avoir frapper à la porte ma grande sœur vient m'ouvrir. M’accueillant en me souriant ça ne l'empêche pas de me taquiner comme à son habitude. Je souris également et l'embrasse avant d'entrer.
J'ai failli je t'avoue, puis je me suis rappelé que si je venais ce n'était pas pour toi mais pour ma nièce préférée
Je tournai la tête vers ma sœur et lui tira la langue avant de sourire en d'enlever mon manteau.
D'ailleurs tiens c'est pour ta fille.
Je lui tend le sac et commence à avancer dans l'appartement. Je ne vois justement pas la petite Avalon qui doit être dans chambre à jouer avec... ses jouets ? Tiens ça joue à quoi à cet âge déjà ? Et puis cette génération ne joue pas aux mêmes jeux que nous à notre époque si ? M'enfin bref peu importe au pire. Je vois par l'ouverture de la cuisine que la table est déjà mise et sent l'odeur du fameux bœuf bourguignon de notre mère. Je ne l'avais pas revu depuis presque un an.
A l'odeur je dirais que tu as vu maman il y a pas longtemps non ?
Je souris doucement et regarde ma sœur. Je sais qu'elle ne s'est jamais trop écarté de la famille, elle a toujours gardé plus ou moins de contact avec eux et c'est donc par elle que j'ai de leur nouvelles. Déjà j'ai du mal a accepter notre beau-père, même après tout ce temps, et pour mes frères je leur parle peu voir pas donc bon. Je sais que notre mère voudrait me voir plus qu'elle ne le fait actuellement, elle aimerait que je l'appelle de temps en temps ou que je vienne la voir. Chez elle ou au resto. Je la vois parfois lors de Thanksgiving et encore pas tout les ans. Qui ou quoi ai-je a remercier de toute façon hein ? Et puis on est grecque à la base, on fête ça depuis qu'on est à New York juste pour faire comme tout le monde j'ai l'impression. J'ai rien contre, mais c'est juste que les fêtes de familles c'est loin d'être ma passion. Quand je viens c'est parfois juste en coup de vent pour dire que et je repars après moins d'une heure pour cause de "boulot".
Elle devrait s’estimer heureuse de voir sa sœur et c’est le cas. Calista le sait, Moira est l’une des rares Vryzakis à ne pas participer aux repas de famille et à ne pas donner sans arrêt de ses nouvelles à leur mère. Elle-même ne passe pas tous ses dimanches à Staten Island – son emploi du temps ne le lui permet pas forcément – mais elle voit sa mère régulièrement, ne serait-ce que pour être sauvée lorsqu’elle a la flemme de cuisiner. Cela dit, elle comprend sa cadette. Toutes les deux sont passées par le même traumatisme, elles l’ont simplement combattu différemment. En surface, Calista semble s’en être remis mais les apparences sont trompeuses. Une peur des profondeurs, un malaise sur les bateaux qu’elle arrive à combattre, des cauchemars de temps en temps et surtout une date anniversaire qui la rend exécrable. Il y a plusieurs petites choses qui prouvent qu’elle ne s’est jamais vraiment remise du décès de son père. Ce n’est certainement pas elle qui va aller remonter les bretelles de sa petite sœur, au contraire. Et puis, elles se voient aussi régulièrement que possible, qui serait-elle pour se plaindre ? Taquinerie passée, elle tire également la langue à Moira. « Je le sais depuis des années que tu ne m’aimes pas. » Elle hausse les épaules, prétend s’en moquer. Ça fait partie du jeu, puisque ce n’est que ça : un jeu. Elles s’aiment. Elles ne le montrent pas toujours, c’est tout. Prenant le paquet pour sa fille qui lui est tendu, elle regarde à l’intérieur à l’instant où Avalon apparaît et va saluer sa tante. « Il paraît que c’est pour toi. Tu l’ouvriras après manger, mais dis merci. » Encore un peu remontée contre sa fille qui n’a pas fait ce qu’elle lui a dit et qui a laissé traîner ses affaires, c’est une petite punition que de l’empêcher d’ouvrir un cadeau que Calista garde dans la main en faisant signe au petit groupe de la suivre jusque dans la cuisine. « Enfin d’après-midi, je n’aurais jamais eu le temps de cuisiner quelque chose avec les cours. J’ai évité de lui dire que tu venais sinon elle ne m’aurait pas laissé partir sans me faire promettre de te ramener de force chez elle dimanche prochain. » Et la Grecque n’aurait pas eu le cœur de dire à sa mère que ce n’est pas à elle de décider mais à Moira. Si elle ne dit rien, Calista n’aime pas voir le regard triste de sa mère lorsqu’elle parle de sa fille qu’elle ne voit vraiment pas assez. « Tu veux boire quelque chose ? Soft ou alcool ? Toi, la tornade ça sera de l’eau, pas de sucre le soir. »
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Invité a posté ce message Sam 16 Fév 2019 - 17:37#
Sister is coming
Ft Calista Vryzakis
Ah eh bien tant mieux alors, au moins je n'aurai plus à faire semblant.
Je ris presque, j'aime sincèrement ma sœur et pas seulement à cause - ou grâce du coup - à l'accident car déjà avant nous étions très proche. Mais depuis l'accident ça avait renforcé notre lien. Nous nous étions un peu perdu de vue pendant un temps mais je savais qu'elle et moi ne pourrions jamais nous séparer trop longtemps. J'avais beau être solitaire et anti-famille je savais que si Calista était loin de moi j'en souffrirai beaucoup. Ah, je vois Avalon qui vient enfin.
Salut ma grande ça va ?
Je lui souris et l'embrasse avant qu'elle n'aille voir sa mère. D'ailleurs en parlant de mère, ma chère grande sœur m'indique qu'elle a dû mentir à la notre pour ne pas qu'elle la force à me faire venir dimanche prochain. Un repas de famille se prépare ? Tant mieux si je n'y suis pas ! Je suis ma sœur dans la cuisine et m'assois sur une chaise.
T'as bien fait, j'aurai pas pu venir de toute façon, j'ai pas mal de boulot et je voulais prendre de l'avance ce weekend
Ce n'est en soit pas forcément faux mais pas totalement vrai non plus, et je pense qu'elle le sait.
Et sinon oui je veux bien un pepsi si t'as.
J'aurai tellement aimé demander un whisky mais je dois rentrer en moto après donc je ne veux pas prendre de risque. Et puis je compte bien finir enfin ce donjon de niveau 100 ce soir après le repas, il va me falloir toute ma concentration si je ne veux pas y passer la nuit. Je regarde un peu la cuisine les yeux à moitié dans le vide.
Elle va bien ?
Je me suis écartée de ma famille mais ça ne m'empêche pas d'avoir toujours une forme d'affection pour eux, voir même de les aimer. Je ne le montre plus, hormis à Calista, Avalon et Lexa, mais je les aime toujours c'est un fait, ils restent ma famille après tout. Mais le mot famille a finit de prendre du sens pour moi dès lors que mon père n'était plus. Il n'était pas ma famille mais il en faisait partit et j'étais bien plus proche de lui que je ne l'aurais jamais été de ma mère. Ce qui ne m'empêche pas de l'aimer et de m’inquiéter pour elle, seulement je suis comme ça maintenant. Je sais qu'elle a du mal à s'y faire mais bon, j'essaye parfois de venir à certains repas de famille quand même. Je me force certes, mais je viens un peu.
La moue boudeuse d’Avalon fait presque rire sa mère. Calista déteste devoir jouer la méchante mère, mais si sa fille décide de ne pas l’écouter, elle n’a pas vraiment le choix. Elle ne préfère même pas imaginer ce que ça va être lorsque la petite tête brune entrera dans l’adolescence. Si son caractère reste aussi similaire à celui de sa mère qu’il ne l’est actuellement, elle va avoir du pain sur la planche. Et elle ne sait pas si ce sont ses périodes de rébellion à venir qui l’effraie ou le fait de devoir parler de sexe avec elle alors qu’elle sera toujours un bébé à ses yeux. Maintenant, elle comprend mieux ce que sa propre mère a pu ressentir avec ses enfants. La petite ayant salué sa tante, elle disparaît dans la cuisine suivit de sa mère et de sa tante. « D’ailleurs ça se passe comment ton travail ? T’as mis plein de méchants derrière les barreaux ? » En espérant que ces méchants soient de gros connards qui ne méritaient que ça bien sûr. N’ayant pas à se préoccuper de mettre la table puisque sa fille le fait – sans doute pour se rattraper et tenter d’avoir son cadeau plus tôt que prévu – Calista se contente de sortir des verres et d’aller chercher dans le réfrigérateur la bouteille de Pepsi. Décidée à accompagner sa sœur, elle leur serre un verre à toutes les deux et rempli le troisième avec de l’eau qu’elle fait glisser vers Avalon. « Tiens. » Verre donné à Moira, elle relève les yeux vers celle-ci lorsqu’elle lui demande comment va leur mère. Ce n’est pas une question rare. A vrai dire, la Grecque l’entend assez souvent lorsqu’elle voit sa cadette, disons que ça lui fait mal de devoir répondre à la place de leur mère, c’est tout. Elle aimerait que Moira parvienne à renouer un peu plus avec le reste des Vryzakis mais elle ne l’y poussera jamais. Elle sait qu’elle vit son traumatisme à sa manière, comme elle-même l’a fait par le passé. Calista ne se voit pas imposer quoi que ce soit à sa sœur. « Ça va. » Dit-elle après avoir avalé une gorgée de Pepsi. Elle repose le verre, retire le plat qui réchauffait sur le feu et le pose sur la table de la cuisine. « Elle a pas mal de monde au restaurant en ce moment donc elle est contente. Le bouche à oreille marche pas mal. Elle trouve quand même du temps pour cuisiner chez elle, je la soupçonne même de le faire pour être certaine qu’on vienne tous les dimanches parce qu’on voudrait pas la vexer. » Ou simplement parce que les plats de leur mère sont si bon qu’aucun enfant ne peut vraiment y résister. En revanche, elle passe sous silence tout ce qui pourrait avoir un rapport avec Carl. Callie sait que Moira ne le porte toujours pas dans son cœur après toutes ces années, elle préfère éviter le sujet du beau-père.
Me dirigeant vers la cuisine suivit de ma sœur je m'assois en laissant Avalon mettre la table.
Mwouais, mais si je pouvais en arrêter plus tu sais... Mais bon sinon ça va. J'ai pas a me plaindre en tout cas.
En toute franchise même si j'adorais mon boulot et que j'avais envie de croire en la justice, je n'aimais pas notre système: j'avais parfois vu des enfoiré de première libéré ou mis sous protection de témoin pour qu'ils parlent et nous permettent d'attraper tout un réseau. Alors oui on en coffrait plein, mais ce type là n'avait pas ce qu'il mérite. Mais ça encore ça pouvait aller, imaginez que j'apprenne que par faute de preuve on doive relâcher un tueur qui avait quasiment avoué. Mais sans réels aveux et sans véritables preuves, on ne pouvait rien. Surtout si la personne en question se payait un connard d'avocat pour le protéger et qui faisait "bien" son job. Vous l'aurez compris je n'apprécie pas forcément les avocats, certains sont bien mais quand j'en vois défendre des mecs indéfendables ça me met hors de moi. Je prend ensuite mon pepsi qu'elle me sert et en boit un peu tandis qu'elle me répond concernant notre mère.
Tant mieux si son affaire marche bien, c'est cool pour elle.
Ça ne voulait pas dire que j'allais passer pour autant. Je n'en avais ni le temps ni l'envie. Je souris un peu avant de regarder Avalon finir de mettre la table.
Et toi ça va l'école en ce moment ?
Question bête que l'on pose souvent aux enfants mais bon au moins ça m'évitait de continuer à parler de maman et donc de prendre le risque que l'on parle du cas "Carl". Le mec de maman n'était pas forcément méchant mais je n'arrivais pas a le considérer comme mon "beau-père", pour moi j'avais eu un père, il était mort, point final. Je ne me montrais pas odieuse ni rien avec lui mais simplement je ne lui parlais pas, je ne parlais pas non plus a ma mère. Donc quand j'ai quitté la maison je ne leur ai pas plus parlé. Je pense qu'au fond de moi j'en voulais a ma mère d'avoir refait sa vie. C'était purement égoïste de ma part je le reconnais, mais c'était comme ça. Et puis même en dehors de ça je m'étais trop éloigné d'eux pour vouloir renouer des liens. Ma vie était très bien aujourd'hui, je n'avais pas envie de l'encombrer avec ceux qui me rappelaient douloureusement mon passé. Exception faite de Calista mais elle elle l'avait vécu cet accident donc c'était différent. Ne me jugez pas, je sais que je suis dure avec ma famille et surtout avec ma mère, au final elle n'y est pour rien dans la mort de mon père, et elle n'avait pas a rester seule le reste de sa vie, elle a bien fait de trouver quelqu'un. Mais simplement cette nouvelle famille n'est pas la mienne, la mienne est morte sur ce bateau et c'est pourquoi je ne garde de contact régulier qu'avec ma sœur et ma nièce.
« Ma petite sœur, la super héroïne ! On me l’aurait dit il y a quelques années, je ne suis pas certaine que j’y aurais cru. » Non pas parce qu’elle considérait qu’elle était trop fragile pour ce travail, mais parce qu’elle est sa petite sœur et qu’il est dans la nature de Calista d’être protectrice envers les siens. Plus particulièrement envers Moira. Cela dit, elle est très fière d’elle et du chemin qu’elle a parcouru. Elle a su prouver être capable d’aller jusqu’au bout de ses choix et d’être douée dans son travail. Ça ne diminue en rien la crainte d’apprendre que le pire lui est arrivé, mais la grecque est parvenue à accepter le fait que sa sœur fait un métier risqué. Le sien n’est guère mieux. Pas celui de professeur à l’université, à moins de se couper avec du papier, elle ne risque pas grand-chose, mais celui de chasseuse de trésors n’est pas de tout repos. Il y a tellement longtemps qu’elle n’a pas été vraiment impliquée dans de grosses recherches qu’elle n’a pas eu à inquiéter ses proches. Mais ça viendra parce que l’appel de l’aventure a toujours été trop fort chez Calista. « Oui, elle pense à ouvrir un autre restaurant dans Manhattan, mais on lui a conseillé d’attendre un peu. » Continue-t-elle en servant tout le monde sans vraiment se préoccuper du peu d’intérêt qu’à sa sœur vis-à-vis de l’affaire de leur mère. Ce restaurant, c’est un rêve qu’elle a accompli, un moyen de se retrouver aussi après la mort de son mari. Et qu’il marche aussi bien, ça ne peut qu’être bénéfique. Avalon interrogée, elle répond que oui, que l’école se passe très bien même s’il lui tarde d’être en vacances principalement pour pouvoir aller dormir chez une amie. « Seulement si ton bulletin me convient. » Je lui rappelle. Je ne me fais aucun doute là-dessus. Elle a toujours été sérieuse et cette année, elle est même la première de sa classe ce qui a gonflé le cœur de maman de Callie. « Tu ne penses vraiment pas à aller faire un tour chez maman un dimanche ? Même simplement pour lui montrer que t’es toujours vivante. » Insister c’est risquer, elle le sait. Seulement, il est pesant pour elle d’avoir sans arrêt à trouver des excuses quant à l’absence de Moira aux repas de famille. Elle voudrait qu’ils comprennent tous qu’elle ne veut pas de ça ou qu’elle leur dise très clairement plutôt que de servir de tampon entre tout le monde.
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Invité a posté ce message Mer 20 Fév 2019 - 18:43#
Sister is coming
Ft Calista Vryzakis
Je souris quand elle me qualifie de super héroïne. Ce n'est pas vraiment comme ça que je me définirai mais bon. Je sais qu'elle est fière de moi et cela me rend d'autant plus heureuse. Si il y a une personne en ce monde que j'ai envie de rendre fière c'est bien elle. Et je suis aussi admirative d'elle: elle élève Avalon seule et part parfois assez longtemps pour ses chasses aux trésors. Ca aussi d'ailleurs c'est quelque chose pour laquelle je suis assez admirative, elle me fait parfois penser à Lara Croft. Une série dont j'ai d'ailleurs tout les jeux dans mon appart, ils doivent être quelque part avec les innombrables autres jeux que j'ai. Buvant un peu je l'entend me dire que maman compte peut-être ouvrir un autre resto, ça serait bien pour elle je le reconnais mais je suis d'accord qu'il vaille mieux attendre. Mais bon après elle fera bien ce qu'elle veut. C'est ensuite Avalon que j’interroge et qui me répond qu'elle attend surtout les vacances. Ce qui m'arrache un autre sourire surtout quand sa mère interagit avec elle en lui parlant de son bulletin. D'autant qu'elle sait bien qu'elle a souvent les meilleures notes. D'ailleurs cela ne m'étonne pas car Calista avait tendance à aussi briller en cours. Ca n'a jamais vraiment été mon cas, j'obtenais simplement les résultats suffisants pour ne pas qu'on s'intéresse à moi: pas trop haut mais pas trop bas, juste un peu au dessus de la moyenne et c'est tout. Une fois servit je remercie ma soeur et regarde un peu le plat sans commencer à manger. J'attend que ma soeur se rassoit avant de prend la première bouchée. Mais mon repas se fait vite interrompre par une question auquel je n'ai pas vraiment envie de répondre. Je finis ma bouche et inspire un peu en regardant mon assiette avant de lever le regard vers ma grande soeur.
Si c'est pour voir Carl et qu'ils me demandent tous si je vois quelqu'un et les entendre dire a quel point leur vie est réussi c'est bon très peu pour moi.
Je pose mes couverts et me lève de ma chaise. Je sais qu'elle essaye de bien faire et qu'elle le fait pour maman. Je sais que je ne devrais pas réagir comme ça mais je n'arrive pas à faire autrement, je n'arrive plus à vouloir un quelconque lien avec eux. Je ne veux pas, je n'arrive pas à voir ma mère sans avoir l'image de mon père. C'est idiot et depuis le temps j'aurai dû passer à autre chose mais c'est comme ça, je suis resté bloqué sur ce bateau et j'ai sombré avec lui. La femme qui vit sa vit actuellement n'est plus que l'ombre d'elle-même et je ne pense pas que cela changera un jour.
Excusez moi je vais aux toilettes.
Je sors de la cuisine et me dirige vers les dites toilettes. C'est puérile de ma part de réagir comme ça, de fuir la discussion avec ma sœur. D'autant que justement c'est ma sœur et que si il y a bien quelqu'un avec qui je ne devrais être comme ça c'est elle. M'enfin bon, je passe une bonne trentaine de seconde à me regarder dans le miroir et à me demander si je n'aurai pas mieux fait de moi aussi perdre la vie sur ce bateau. Je sais que ma mère n'aime pas avoir si peu de nouvelles de ma part et qu'il me suffirait de lui en donner mais je n'y arrive pas. Je met ma sœur dans une situation délicate et j'évite tout autre contact avec la famille. Je souffle un peu et me passe un peu d'eau sur le visage avant de revenir à table sans un mot. Je me remet à manger un peu mais finis par briser le silence - après tout je n'ai pas a leur gâcher le repas avec mes sauts d'humeur de pré-ado - après un léger soupir je finis donc par dire:
Je suis pas mal occupée en plus, après je peux toujours lui envoyer un message si tu veux mais elle risque de vouloir m'appeler et elle va me prendre la jambe pendant deux heures.
Ce n'est pas forcément mieux de dire ça mais au moins je donne la possibilité que j'envoie des nouvelles à ma mère.
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