Invité a posté ce message Mar 12 Fév 2019 - 22:20#
don't blame it on me
Guilt is burning inside I'm hurting, this ain't a feeling I can't keep
Je me suis ramollie. Elena rigole dans son coin face à ma sensibilité de merde. Normalement, je lui aurai servi ces 4 vérités sanglantes et méchantes sur un plateau d’argent pour qu’il sorte de chez moi sans une once d’hésitation. Je sais autant tuer quelqu’un par des paroles dur et sévères qu’avec une arme. Mais Kate, elle…elle a appris à être humaine. Au contact de gens normaux, elle a apprit à ressentir des choses, à s’ouvrir un peu plus, à laisser des paroles la blesser ou la réjouir. C’est ce qui m’a rendu humaine, à nouveau. Après la mort de Dimitri, je m’étais refermée comme une huitre, et si je n’avais pas inventé Kate, je suppose qu’Elena aurait sombrée dans les bas fonds de la Russie, sans jamais être retrouvée. « Si c’est ce que tu veux… » Je ne sais pas ce que je veux. Je ne veux pas plus. Je veux exactement ce qu’on avait, ni plus ni moins. Se prendre la tête est trop compliquée, pourquoi le faisait-on ? « Je ne te demande pas plus, Kate. » Pourtant ça sonnait tout comme. Avais-je mal interprété ses paroles ? Ou simplement n’arrivait-il juste pas à trouver les bons mots pour exprimer ce que lui voulait vraiment ? « Je ne veux pas d’un couple, j’ai donné et je n’ai pas la moindre envie de remettre ça. » Au fond, ça me rassure. Parce que je n’en veux pas non plus. Ça m’avait détruite, complètement. Ça m’avait vrillé le cerveau, j’avais arrêté de penser, aveuglé par la douleur et la souffrance. Du sang, je ne voyais que du sang. Ma vengeance n’avait jamais eu de fin, elle avait simplement été interrompue par ma mise à mort de plusieurs mafia. « Si on se met à tout déballer, il y aura trop d’attachements, je t’apprécie, je tiens même à toi (…) je ne peux pas t’impliquer plus dans ma vie que ce que je fais déjà. Si mon avis compte un tant soit peu, je n’ai pas envie d’arrêter. » J’humecte mes lèvres, une de mes mains passe dans mes cheveux trop long. Tout se succède trop vite, j’ai perdu l’habitude de voir venir les choses venir, d’anticiper les choses. Ou peut-être que c’est lui que je n’arrive pas à lire ? Il m’a toujours surpris, et continue à le faire chaque jour. Je ne sais jamais sur quel pied danser avec lui, alors que les autres, c’est assez facile de les cerner. « Je ne veux pas d’un couple non plus. Je suis pas prête pour ça » avouais-je malgré moi, qu’importe ce qu’il comprend là-dedans, mais je continue : « Il y a une différence entre tout déballer et me laisser dans le noir, Iain. A chaque fois que j’ai essayé de venir vers toi, j’ai rencontré un mur. Je ne veux pas être impliqué plus dans ta vie, mais ça ne t’autorise pas non plus à me laisser sur la touche selon ton humeur. » Je baisse les yeux une seconde en bougeant ma jambe qui commence à prendre racine, des fourmis s’installant dans ma fesses droite. Je grimace en tentant de la plier un instant, avant de revenir vers lui : « Si t’as pas envie d’arrêter, t’as une drôle de façon de me le montrer. »
Je n’ai pas la moindre idée de la manière dont nous en sommes arrivés là. Notre relation était supposée être simple, sans prise de tête. Des collègues un peu proches, devenant doucement amis, qui ont ajouté le sexe sans complication. Il faut croire que ce n’est jamais aussi simple que ce qu’on espère. Même si je n’admets pas avoir tort, je sais que c’est le cas. J’ai joué au con, j’aurais dû lui dire de me laisser prendre le temps de souffler et à la place de ça j’ai tout bonnement mis de la distance pour finalement m’énerver lorsqu’elle l’a mal pris. Pas très malin de ma part mais je ne suis pas parfait et je n’ai jamais prétendu l’être. Cette situation m’agace cela dit. Je n’aime pas me prendre la tête pour rien et j’aime encore moins l’idée que tout s’arrête entre nous. Parce que j’apprécie nos moments, pas simplement pour ce qui est du sexe – même si le sexe entre nous est plus que formidable – mais aussi pour les petits instants complices que nous pouvons avoir. Il me suffit de la regarder dans les yeux, y compris avec la distance qui nous sépare, pour savoir que mes mots agissent sur elle. De quelle manière ? Je ne saurais dire, mais le fait est que Kate est surprise. Troublée aussi je dirais. « Je ne veux pas d’un couple non plus. Je suis pas prête pour ça » J’ignore pourquoi sa dernière phrase est celle sur laquelle je bloque le plus. Pour ma part ce n’est pas une question d’être prêt ou non, je n’ai simplement aucune envie d’être en couple. J’ai donné et ça ne me tente absolument pas. Je suis bien mieux avec ma liberté dont je profite comme bon me semble. Elle … il semblerait que quelque chose l’empêche d’avoir ce "bonheur". Pourquoi ai-je l’impression qu’à cause de ça un jour nos chemins se sépareront parce que nous ne voudrons plus la même chose ? « Il y a une différence entre tout déballer et me laisser dans le noir, Iain. A chaque fois que j’ai essayé de venir vers toi, j’ai rencontré un mur. Je ne veux pas être impliquée plus dans ta vie, mais ça ne t’autorise pas non plus à me laisser sur la touche selon ton humeur. » Encore planté debout, entre elle et la porte de son appartement, mes lèvres se pincent. Je pourrais très bien continuer de lui tenir tête, ça ne servira à rien. Elle a raison, j’aurais pu lui parler et non pas l’ignorer royalement. Mon silence devrait suffire comme aveu. « Si t’as pas envie d’arrêter, t’as une drôle de façon de me le montrer. » Je ne peux pas m’en empêcher. Le coin de mes lèvres s’étire et mon regard devient narquois. « Je ne serais pas là autrement. Je peux parfaitement te montrer à quel point je n’ai pas envie d’arrêter si tu m’y autorises. » Une perche tendue vers Kate, à elle de la saisir. Peut-être est-ce un peu tôt mais au moins je saurais lui prouver que j’en ai très envie et c’est un bon moyen de faire disparaître la tension entre nous …
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Invité a posté ce message Jeu 14 Fév 2019 - 21:35#
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Je ne sais pas quoi penser de cette conversation. Visiblement, nous en avions besoin, mais nous avons tous les deux dit beaucoup trop de chose qui pourrait faire tourner la roue. Ce n’était pas du tout ce que j’avais prévu avec lui : je voulais simplement quelque chose de simple, des amitiés améliorées il y’en avait tous les jours qui se créaient. Pourquoi fallait-il que la notre tourne d’une manière compliquée si rapidement ? Avais-je bien fait d’instaurer ses règles sur lui ? Moi ça me cadrait…mais visiblement lui, ça le frustrait. J’oubliais encore parfois que tout ne tournait pas autour de moi. L’altruisme est encore nouveau pour moi, hélas. Mais, sa présence ici me confirme qu’il dit vrai : Il ne serait pas là s’il voulait tout arrêter. Moi non plus je n’ai pas envie que ça s’arrête. Étrangement, mes semaines ont été moins pénibles en le voyant un soir. « Je ne serais pas là autrement. » ajoute-t-il « Je peux parfaitement te montrer à quel point je n’ai pas envie d’arrêter si tu m’y autorises. » Mon regard se replonge dans le sien, des picotements entre les jambes s’éveillant aussitôt. Il arrive à embraser un feu en une fraction de seconde chez moi, et je sais déjà que je vais céder : de une, parce que ça faisait des jours qu’il ne m’avait pas touché, de deux parce que j’étais trop frustrée pour ne pas relâcher la pression, de trois, parce le sexe de réconciliation était souvent le meilleur. Montre-moi » dis-je sans le quitter du regard, totalement faible. Les étincelles de son regard s’illuminent alors qu’il traverse en quelques enjambés l’espace qui nous sépare. Il plaque ses lèvres contre le mienne avec violence. Après des jours d’abstinence de lui, c’est une bouffée d’air frais. Mes mains venant se mêler à ses belles boucles, je sens les siennes s’infiltrer autour de mon corps. En quelques secondes, je suis soulevé et ramener contre lui. « Fais juste doucement, j’ai encore mal » soufflais-je entre deux baisers pour le prévenir. Il acquiesce sans rien dire, m’embrassant à nouveau avant les quitter pour voir où nous allions. Ma chambre était bien plus miteuse que la sienne ; sans trop de décoration, seul un grand lit dominait l’espace. Mais pour le moment, ça nous suffisait. A la manière dont il me déposa sur le matelas, si doucement, contrastait avec sa manière de m’embrasser. Il avait sans doute peur de me faire mal, alors que tout son corps accélérait déjà le mouvement.
C’est à elle de décider maintenant. Soit elle me demande de partir, soit elle me dit de rester. Je laisse entre ses mains le sort de notre relation. J’ai l’impression d’être un salaud, mais je fais déjà un pas vers elle. Certes, je ne m’excuse pas comme je l’aurais dû, mais je lui prouve au moins que tout arrêter n’est pas ce que je veux. Les secondes semblent être interminables tandis que nous nous regardons et que j’attends sa réponse. Et, je l’admets, j’ai un peu peur qu’elle choisisse de me dire de prendre la porte. Ce serait mérité quelque part, mais qu’est-ce que ça m’emmerderait qu’elle décide ça. Je passe ma langue sur mes lèvres. Je ne pensais pas être capable d’être aussi nerveux mais il faut croire que Kate me retourne totalement le cerveau. Plus que je ne voudrais bien le reconnaître. « Montre-moi » Dieu merci – bien que celui-ci n’y soit pour rien. Je brise la distance qui nous sépare, encadre son beau visage de mes mains et plaquent mes lèvres sur les siennes. C’est une délivrance, le genre de celle dont on ne pensait pas avoir besoin jusqu’à la vivre. Ma frustration est en partie due au fait que nous n’avons pas été intimes depuis des jours et que la voir tous les jours à la caserne ne m’a pas aidé. J’en suis le seul fautif, je sais, mais tout de même. Je touche tout ce que je peux toucher malgré ses vêtements et finalement je la prends dans mes bras, désireux de la sentir encore plus proche. « Fais juste doucement, j’ai encore mal » Mon regard dérive vers ladite jambe. Dans ma précipitation je l’avais oublié celle-là. Mais j’opine, la soulève délicatement alors que je quitte le canapé. Il est bien mais puisqu’elle est encore blessée, le lit sera plus confortable. Je ne connais pas l’appartement par cœur mais j’y suis venu bien assez souvent pour savoir où se trouve la chambre. Je fais très attention à elle lorsque je la pose sur le lit, en contradiction totale avec l’ardeur que je mets dans mes baisers. Mes lèvres finissent par quitter les siennes et vont embrasser sa mâchoire et la peau de son cou qu’elle m’offre en mettant sa tête en arrière. Je mordille un peu son épiderme, laisse une main vagabonder le long de sa hanche jusqu’à ce shorty très court. Je caresse sa cuisse, ne vais jamais m’aventurer là où je sais qu’elle voudrait que j’aille. Je prends mon temps et me délecte de ses réactions. D’abord la rendre folle et ensuite lui donner ce qu’elle veut, de sorte qu’elle comprenne ce qu’elle aurait pu perdre – et moi aussi.
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Montre-moi. Mes paroles résonnent encore au plus profond de moi lorsqu’il brise la distance entre nous et dépose ses lèvres sur moi. J’ai beau avoir des résistances, des barrières et des principes, il suffit d’un seul baiser de Iain pour que j’en oublie tout. Cet homme commence à me rentrer dans la peau, comme jamais. Comme Dimitri l’avait fait. Mais apeurée par cette pensée, je décide de la chasser pour le moment. Dans ses bras, je profite de cette occasion pour venir déposé des baisers son cou, tout chaud. Est-ce la colère ou juste le désir montant ? Peut-être un peu des deux. La douceur dont il fait preuve pour me déposer sur le lit est en totale contradiction avec son baiser hardant et puissant. Je me laisse vite embarquer dans ces caresses et baisers, un peu partout sur le corps. A chaque baiser, à chaque glissement de ses doigts sur ma peau nue, je frisonne. Je me rends compte qu’il m’a manqué. A tel point que je suis clairement en manque de lui. Il me fait vibrer par ces seules gestes, ça me déconcerte. Lèvres de nouveau céder, je laisse mes mains s’inviter sous sa veste que j’enlève aussitôt, puis sous son polo qu’il arbore. Sentir les traits de ses muscles saillants sous mes doigts m’excite encore plus. Je regrette simplement d’avoir cette jambe immobilisée, parce que je l’aurai déjà probablement dompté pour satisfaire ce dont j’avais été privée inutilement. Son polo finit par passer au-dessus de sa tête, alors qu’il commence déjà à faire glisser mon sweat mis un peu plus tôt. J’allais profiter de son torse que mes lèvres allaient embrasser mais il ne m’en laissa pas le temps. Sa bouche piqua net sur ma poitrine, simplement masqué par ce petit haut à bretelle. Il tire dessus et libère un sein qu’il vient prendre dans sa bouche. Je gémis de plaisir en laissant mes mains tirer sur ses cheveux par frustration de ne pas pouvoir mieux agir. Mes tétons durcissent rapidement, mon souffle lui est plus saccadé. J’ai l’impression qu’il laisse exprimer toute sa frustration à travers ses lèvres. Sa frustration de ne pas m’avoir eu pendant des jours ? Des choses qui se passent dans sa vie actuellement ? Toutes ses questions ont beau raisonné dans ma tête, je décide de ne pas les écouter et de profiter de ce qu’il m’offre à nouveau. Ma jambe valide glisse le long de sienne et vient s’accrocher à son bassin comme pour mieux sentir son érection entre mes jambes. Je grogne ; elle est déjà puissante et gonflée. Je murmure sans m’en rendre compte : « Tu m’as manqué » Avais-je conscience d’avoir dit ça ? Sans doute pas, parce que mes mains vinrent à s’attaquer à son jean trop fermé pour moi. S’il ne veut pas laisser ses mains s’aventurer trop près de mon point sensible, j’envoie les miens vers le sien. Je n’attends même pas qu’il soit entièrement ouvert pour laisser ma main s’infiltrer dans son boxer et caresser son érection. Il se perd une seconde dans ce mouvement alors qu’il me mord la peau de mon épaule. « Je la veux dans ma bouche » ajoutais-je dans un gémissement de plaisir trop avancé.
Sa peau est si douce sous mes doigts que je me surprends à remarquer que la caresser aussi tendrement m’a manqué. Malgré les relations que je peux avoir avec le sexe opposé que ça soit pour une longue durée ou non, je n’ai jamais fait preuve d’autant de tendresse qu’avec Kate. La colère s’est rapidement dissipée. Elle a été remplacée par le désir et le plaisir de l’avoir contre moi et rien que pour moi. Cette femme m’a fait un effet indescriptible à la minute où j’ai posé mon regard sur elle et tout ce temps de résistance a besoin d’être comblé maintenant qu’elle m’en laisse l’occasion. J’ai été con de l’éloigner de moi simplement par peur de l’impliquer trop dans ma vie, elle l’est déjà et je préfère ne pas trop penser à ce que ça signifiera dans quelques mois si nous continuons sur cette voie. Je laisse tout, vraiment tout, de côté pour me focaliser uniquement sur elle. Mes lèvres embrassent chaque parcelle de son épiderme, ma langue la goûte comme pour s’assurer que je n’oublie pas son goût. Joueur, je la cherche alors que dans mon pantalon mon érection semble vouloir me faire comprendre qu’elle n’a pas envie de perdre du temps. Seulement j’ai besoin de prendre mon temps, de ne pas oublier ce que j’aurais pu perdre à jouer à l’abruti. Ses gémissements résonnent en moi et je lutte pour ne pas la faire mienne immédiatement. Je dévore sa poitrine, mordille ses tétons durcis et ses réactions ne tardent jamais. Sa jambe remonte le long de la mienne, s’arrête sur ma taille et je m’appuie un peu plus contre elle. Mon sexe qui appuie sur sa culotte me fait grogner. Je vais devenir fou et malgré ça je ne m’arrête pas de la chercher. « Tu m’as manqué » Un frisson remonte le long de mon dos et, dans ma poitrine, mon cœur se serre. Seigneur, cette phrase ne devrait pas me faire un tel effet et pourtant je souris contre sa peau, plus que ravi de cet aveu qui fait écho à ce que je ressens moi aussi. Chose à laquelle je cesse de penser à l’instant où sa main saisie ma virilité. Un long râle m’échappe. Paupières closes, je passe ma langue sur mes lèvres, les humecte et me tends sous ses doigts. « Je la veux dans ma bouche », « Putain, oui ! » C’est sorti sans que je n’ai à réfléchir. Mes iris plantés dans son regard, je brûle d’autant plus de désir pour elle mais prends le temps d’embrasser brièvement sa bouche. Je me redresse, quitte le lit pour me défaire de mon jean et de mon caleçon. Plus nu qu’elle ne l’est, je la vois regarder mon entrejambe avec envie et frémis tandis qu’elle se positionne sur le ventre et que je me rapproche du lit. Comme à son habitude, elle joue avec moi, me caresse avant que – pour mon plus grand bonheur – ses lèvres chaudes et humides ne me prennent en bouche. « Kate … bébé … » Je souffle entre deux respirations difficiles. Les yeux fermés, mâchoire serrée tant le plaisir est puissant, une de mes mains glisse dans ses cheveux. Je les tire sans pour autant lui imposer un rythme. Je la laisse faire, grogne de plus en plus fort en sentant des tremblements monter en moi. Je suis tellement tendu, tellement en manque de cette femme, que je sais que je ne tiendrais pas très longtemps, mais putain qu’elle est douée et que c’est bon !
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« Putain oui ! » Son enthousiasme ne me surprend guère. Il est autant en manque de moi que je suis en manque de lui, et j’ai un étrange besoin de lui montrer à quel point c’est le cas. A quel point ces derniers jours ont été absurdes. Il aura beau me dire le contraire, même si je ne veux pas plus faire partie de sa vie que j’en fais déjà partie, je suis quand même là. Quelque part. Je ne pourrais dire à quelle limite je me trouve, mais je sais seulement une chose : nous avons besoin de ces moments l’un comme l’autre. Et ça se ressent à chaque fois qu’on couche ensemble. Baiser rapide, il se relève pour se désaper rapidement. Moi, je profite du spectacle alors que je change de position, tout en faisant gaffe de ne pas me faire mal à la jambe. Je me mords la lèvre lorsqu’il libère sa queue de son caleçon. Déjà bien droite, c’est l’expression de son désir qui s’affiche à moi et que je finis par la prendre entre mes mains, doucement. Il se contracte à ce moindre geste ce qui me fait entièrement sourire. Je ne suis pas patiente, cette fois-ci. Je dépose directement mes lèvres dessus, dans des baisers tout le long. J’ai pour habitude de toujours jouer avec lui, mais je cède rapidement à l’envie de la prendre pleinement. « Kate…bébé… » Je me perds dans ses paroles affectives, dans ses mains qui viennent caresser mes cheveux. Il me laisse décider du rythme alors que ma tête pompe pour l’emporter au plaisir. Mais lorsque je réalise qu’il est sur le point de virer, je ralentis le rythme, m’arrêtant doucement. Je relève les yeux et ajoute : « Je te laisse pas jouir, tant que t’es pas en moi. » Ça lui suffit à sourire en revenant sur le lit. Je me laisse tomber sur le côté, alors qu’il embrasse déjà mes flancs, et vient chercher mes lèvres. La sensation de sa peau nue contre la mienne m’emporte déjà dans un tourbillon de plaisir intense. Ses mains se baladent sur mon corps encore trop habillé qu’il tente de déshabiller en rien de temps. Je l’aide, et rigole même lorsqu’on galère à repousser mon sweat. Une fois nue, je n’ai qu’une envie c’est de ne faire qu’un avec lui. Mais avant qu’il ne me pénètre en n’y tenant plus, je laisse mes mains se déposer sur sa tête que je tente de repousser vers le bas. « Ta langue… » Je veux d’abord bénéficier de ce qu’il fait de mieux : sa langue est trop divine pour ne pas la retrouver. Alors mes yeux le supplient, et alors qu’il sourit satisfait, il ne résiste pas, embrassant mon ventre plat, à mesure qu’il descend. Chaque muscle se contracte sous ses baisers, et lorsqu’il arrive vers ce point culminant, il constate très facilement mon désir pour lui. Ses lèvres embrassent l’intérieure de ses cuisses, alors que de deux doigts commencent à masser mes lèvres du bas. J’expulse l’air de mes poumons, à l’instant où je sens ses lèvres se poser sur mon clitoris alors que ses mains ont gentiment repousser mes jambes comme pour mieux lui donner accès.
Mes vêtements tombent au sol et je sens son regard posé sur moi sans même avoir à lever les yeux. Savoir qu’elle me dévore du regard de cette façon, qu’elle me désire sans doute aussi ardemment que je la désire, ça m’oblige à me presser un peu plus. Il n’y a pas seulement l’envie de la voir me donner du plaisir – même si, honnêtement, ça en vaut largement le détour – c’est aussi le fait de savoir que nos corps vont pouvoir à nouveau s’emboîter à la perfection. Un peu comme si nous étions faits pour nous unir. Une idée à laquelle je ne pense pas souvent contrairement à ce qu’elle provoque en moi. Debout devant le lit, je m’assure qu’elle n’ait pas à utiliser sa jambe blessée et soupire à l’instant où sa main me saisit. Comme à chaque fois elle sait parfaitement de quelle manière s’y prendre pour me faire perdre pieds. J’oublie de respirer, j’oublie de penser pour l’observer jouer avec moi, prendre du plaisir en m’en donnant énormément. Mes muscles se tendent un peu plus à mesure que j’approche du gouffre. Je respire bruyamment et Kate ralentit le rythme pour s’arrêter. Sourcils froncés, je la fixe sans comprendre. « Je te laisse pas jouir, tant que t’es pas en moi. » Satisfait de cette explication, je laisse même un rictus carnassier apparaître sur mes lèvres. De nouveau sur le lit, j’embrasse directement la peau qui m’est offerte. Son flanc jusqu’à ses lèvres que je mordille alors que mes mains tentent déjà de la débarrasser de son sweat. Mission périlleuse qui nous demande plus de temps que prévu et nous fait légèrement rire. Mon visage dans son cou, je mords la peau de son cou, la lèche jusqu’à être certain d’y laisser une belle marque en homme primitif que je peux être. Puis je sens ses mains qui appuient sur ma tête, me font comprendre par cette pression de descendre plus bas sur son corps. « Ta langue… » Mon amusement, je ne le cache même pas. Nos regards se croisent et je sais qu’elle me supplie de lui donner ce qu’elle désire. « C’est bien parce que je dois me faire pardonner que je te demanderai pas de supplier. » Mes dents tirent sur sa lèvre inférieure puis je glisse sur le lit, sur son corps en déposant une myriade de baisers sur son épiderme. J’embrasse ses cuisses pour ne pas lui donner ce qu’elle veut trop vite et me positionne comme il le faut. Des caresses pleines de tendresse sur son intimité et je râle de plaisir en sentant combien elle est prête à me recevoir. Et dans un dernier regard vers elle, je dépose mes lèvres sur son entrejambe, entreprends déjà de la dévorer. Ma langue lèche, mes doigts découvrent sous ses gémissements satisfaits. Elle se tend sous moi, s’approche dangereusement de l’extase. Mes doigts remplacer par ma langue à l’intérieur d’elle, mon pouce caresse son point sensible tandis que je garde en tête de lui donner ce qu’elle n’a pas donné juste avant. Après tout c’est à moi de me faire pardonner comme je le lui ai si bien dit.
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Le retrouver c’est comme respirer de nouveau un air pur et tant convoité. Je ne saurai dire ce qu’il a de spécial, Iain. Mais il a cette emprise sur moi que je n’arrive pas à vraiment contrôler. J’ai l’impression qu’il révèle ce qu’il y a de meilleur en moi, une chose précieuse et inestimable que j’avais pensé perdre il y a des années de cela. Noircie par mes ténèbres, piétinée, torturée, blessé, ma véritable identité surgit d’un néant à chaque fois qu’il est près de moi. Peut-être que c’est ça qui me rend littéralement accro : que j’ose enfin être moi-même avec quelqu’un. Ni Elena. Ni Kate. Juste moi. Je suis loin d’être schizophrène, mais Elena est quelqu’un qui fait partie de mon passé, Kate est quelqu’un que j’ai dû inventer pour me protéger. Qui suis-je réellement ? Je ne sais pas. Seul Iain donne un sens à tout ça. Seules ses caressent me rendent vivantes, vraiment là avec lui. « C’est bien parce que je dois me faire pardonner que je te demanderai pas de supplier »« Oui…oui… » Je souffle lorsqu’il glisse sur le lit, mes mains se perdant déjà dans ses cheveux. J’ai besoin de le sentir à cet endroit précis, et lorsque ses lèvres atteignent ce but, j’expulse l’air de mes poumons dans un gémissement profond. Je ne sais pas comment il fait ça, mais c’est beaucoup trop bon. Un nouveau long gémissement me surprend au moment où ses doigts s’invitent en moi, me poussant vers ce précipice. « T’arrêtes pas… » Je lui ordonne d’une voix profonde alors que mes mains lui impose presque le rythme. Je suis littéralement en train de perdre pied, me fichant royalement de l’utiliser. Il doit se faire pardonner et putain ! Il se fait pardonner milles fois là ! C’est si bon que mon corps finit par se laisser emporter par la vague de plaisir qui s’impose à lui. Je crie littéralement tandis que ses mouvements ne s’arrêtent pas. J’en tremble, renferme mes cuisses contre son visage ne pouvant plus tenir à cette pression horriblement divine. Ma tête retombe quelques minutes plus tard sur le matelas, perdu dans ces milliers d’étoiles qui dansent devant mes yeux. Je peine à réagir lorsqu’il remonte et m’embrasse à pleine bouche, mais c’est surtout son érection trop dur contre mon intimité trop sensible encore qui me fait frissonner. Je souffle dans une once d’hésitation : « Pénètres-moi, Iain » Ses yeux pétillent mais dérivent vers son pantalon à la recherche d’une protection. Ma main le ramène vers moi : « Non, sans. Je veux te sentir complètement. Je suis sous contraceptif, je suis clean, et je te fais confiance. » Milles fois confiance là-dessus. Mais pour mieux le retrouver, j’ai besoin d’être avec lui, entièrement.
« Oui… oui… » Dans ces deux petits mots, je sens toute son impatience. Celle de me sentir lui donner exactement ce qu’elle désir plus que tout. Une impatience qui fait s’étirer mes lèvres qui embrassent sa peau à mesure qu’elles descendent le long de son corps. Elle sent divinement bon, à tel point que j’aimerais que son odeur imprègne chaque pore de ma peau pour qu’elle ne me quitte jamais. J’ignore quand je me suis mis à penser de cette manière lorsqu’il s’agit de Kate mais ça me fout une claque qui, malgré tout, ne me retient pas de lui donner ce qu’elle veut. Je fais ça très sérieusement, attentif à chaque soupire, chaque crispation, afin de lui donner un maximum de plaisir. C’est souvent ce qui fait toute la différence, cette attention que je porte à une femme, aux réactions que son corps peut avoir pour réitérer ce qui semble la faire réagir le plus. « T’arrêtes pas… » Dans le cas de Kate, je sais déjà tout ce qu’elle adore. Les coups de langue, mes doigts en elle et le fait qu’elle n’est pas capable de se retenir de m’imposer son rythme. Ses mains dans mes cheveux tirent, m’ordonnent d’agir de telle ou telle manière et je m’exécute sans même ronchonner. Pas alors que j’adore voir l’effet que je lui fais, d’autant plus lorsqu’elle atteint l’extase et crie tout son plaisir pour le bonheur de mes oreilles et de mon égo. Mes gestes cessent qu’une fois son corps calmé et je reviens à ses lèvres que je dévore. Tant pis si elle est à bout de souffle. « Pénètres-moi, Iain » Voilà un autre ordre que j’adore. Elle n’a pas besoin de le répéter, je me détache un peu afin de me pencher vers mon pantalon, à la recherche d’une protection lorsque Kate me retient. « Non, sans. Je veux te sentir complètement. Je suis sous contraceptif, je suis clean, et je te fais confiance. » Putain. C’est le seul mot que je suis capable de penser. Ma bouche s’ouvre sans émettre le moindre son. Putain que je me répète une seconde fois. A cet instant, mes pensées cohérentes se sont fait la malle et je ne réponds pas, je me penche vers elle pour l’embrasser, saisi mon membre d’une main et entre en elle brutalement. « Nom de … » La fin meurt dans un long râle de plaisir. Merde. Merde. Merde. Elle est brûlante tout autour de moi, se contracte pour mieux m’emprisonner et je peux jurer que mon myocarde se met à défaillir. Contrôlé uniquement par l’animal en moi, je commence à me mouvoir, vais de plus en plus vite, devient même brutal à mesure que je vais et viens elle. Les frottements sont divins, m’emportent dans un tout autre monde. Mes mains saisissent ses hanches, mes ongles s’enfoncent dans sa peau alors que j’accélère encore un peu plus, me forçant à saisir la tête de lit qui cogne brutalement contre le mur.
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